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EXERCICES DE « 

REDACTION SCIENTIFIQUE EN ANGLAIS »


Exercice 1 :
Comparaison de la performance des traqueurs solaires appliqués à l’utilisation d’un four
à concentrateur solaire dans la zone Nord de Madagascar
Mamy Harivelo ANDRIANIRINA, Liva Falisoa RAFANOTSIMIVA,
Charles Bernard ANDRIANIRINA, Gilles MICOLAU
FNERE 2018, Université d’Antsiranana, octobre 2018
Résumé :
Le contexte scientifique de ce travail de recherche réside en la conception puis la réalisation d'un
système intégré de four à concentrateur solaire pour l'éco-extraction d'huiles essentielles, basé sur
de la technologie libre de droits, dite « open-source ». Un des nœuds scientifiques est le
dimensionnement des différents dispositifs devant être intégrés. Un des premiers aspects concerne
la puissance solaire exploitable par le système. Cette communication compare la performance des
suiveurs solaires pour évaluer le choix technologique d’un four à concentrateur cylindro-
parabolique. Trois possibilités ont été évaluées dont le suiveur à deux axes, le suiveur à un axe
orientation Nord-Sud et le suiveur à un axe orientation Est-Ouest. Le calcul est assuré par
intégration numérique du rayonnement direct en utilisant le modèle de Capderou sous le logiciel
libre Octave. Le programme réalisé utilise les coordonnées géographiques du lieu d’emplacement
ainsi que l’horloge solaire pour calculer la trajectoire apparente du soleil en utilisant l’algorithme
de Jean Meuss. Ce dernier permet de déterminer l’heure du lever et du coucher du soleil ainsi que
la hauteur de l'astre à un moment précis. Notre évaluation a été effectuée pour le site de Latitude
12,32°Sud et de Longitude 49,31°Est. Pour la zone Nord de Madagascar, le rayonnement direct
atteint 1388,729W/m² dans le jour le plus ensoleillé en été, pour être réduit d'environ 3/4
(1084,42W/m²), en hiver. La comparaison effectuée fait donc référence à ces valeurs pour le choix
du type de suiveur à utiliser.
Mots clés : Traqueur solaire, gisement solaire, Solaire thermique, Rayonnement solaire, modèle
de Capderou
Introduction :
L'opération d'extraction est très coûteuse en termes d’énergie puisqu’il s’agit de chauffer à des
températures assez élevées le mélange contenant les huiles essentielles. Depuis quelques années,
des chercheurs s’intéressent à l’exploitation de l’énergie solaire pour respecter le principe de
développement durable et l'empreinte écologique globale de la production. Puisque dans une
grande majorité de cas, les huiles essentielles sont extraites à partir de plantes poussant dans des
régions du monde ou le soleil est abondant, il serait intéressant de profiter de cette énergie gratuite
pour extraire les substances localement, contribuant ainsi à fortement réduire les transports de
matières premières. Dans ce papier, nous allons décrire quelques projets sur le solaire thermique
utilisés en extraction, ensuite les méthodes que nous avons mis en œuvre pour comparer la
performance des traqueurs solaires appliqués pour un concentrateur solaire, et enfin nous
présentons les résultats des comparaisons que nous avons réalisées dans ce projet.
Conclusion :
L’application présentée dans cet article permet d’estimer la trajectoire solaire journalière et le
rayonnement solaire direct. Comme nouvel apport, elle permet de comparer la performance du
système de suivi de la trajectoire solaire dans une zone bien définie.
Dans notre cas, nous avons travaillé sur la zone Nord de Madagascar (12°19'23.286" S
49°17'39.419" E, Altitude 50m), notre simulation nous a montré qu’un suiveur solaire sur un axe
de rotation Nord-Sud est suffisant pour assurer la suivie de la trajectoire solaire directe pour un
concentrateur solaire. Les valeurs reçues nous montrent que c’est seulement en hiver qu’on a
besoin d’un suiveur à deux axes de rotation.
Exercice 2 :

Remarks on Lyapunov-based control with output constraints


Gildas BESANCON, Didier GEORGES, Liva Falisoa RAFANOTSIMIVA,
Jean Marie RAZAFIMAHENINA
FNERE 2018, Université d’Antsiranana, octobre 2018

Abstract :
Following the idea originally presented in [2] and recently re-described in [15], the present paper
emphasizes some features of barrier functions used as a design tool for control under output
constraints : a simple choice of such a function for backstepping design and asymmetric
constraints, a possible application to passive-like systems, and a special interest for interconnected
systems. Some illustrative examples are briefly presented accordingly.
Keywords : Nonlinear control, output constraint, backstepping, passive systems, SMIB, Euler-
Lagrange, coordinated control

Introduction :
Handling constraints is one of the challenging issues when controlling a dynamical system, and
various tools have been developed in that respect, even for nonlinear systems. Among them,
optimization-based methods as in MPC approaches are very popular (see e.g. [12, 6, 1]), but often
yielding numerical solutions. Alternatively, Lyapunov-based techniques can alternatively provide
explicit solutions in some cases : in particular, the use of so-called barrier functions (originally
introduced in a pure optimization context [7]) to handle output constraints in control systems has
very recently regained interest [16, 15, 13], while their first use in such a context was originally
proposed in [2] to the authors'knowledge (this idea was also instrumental in [3]).
In the present paper, the purpose is to further emphasize the potentialities of such a tool by
focusing on various classes of systems to which such an approach can apply, and chosen for the
sake of illustration : first of all the class of so-called strict feedback systems, for which it is
recalled how the celebrated backstepping method [109] can be adapted to the case of output
constraint [2, 15], even in the case of non symmetric contraints [4] ; secondly a class of systems
satisfying a passivity-like property for which it is shown how the same techniques can further
guarantee output constraints; thirdly systems subject to interconnection constraints for which
similar methods can yield stabilization.
Notice that the main concern here is thus about stability with guaranteed output constraint - which
means that the result can be at the expense of the input, and that the formal study of input
constraint - already widely considered in the literature for obvious practical motivations (see e.g.
anti wind-up or saturation techniques) – with such barrier techniques, is left for future works.
Section 2 first reviews the proposed theoretical remarks in three subsections, while section 3
provides some illustrative examples accordingly (and yielding original results). Section 4 finally
concludes the paper.

Conclusion :
Some possible applications of barrier-Lyapunov function-based design for control with constraints
have been emphasized, and a few concrete illustrative examples have been proposed accordingly.
Extensions to cases of uncertain models or varying constraints along similar lines as in [14, 15]
are also possible, and to the case of output feedback design as well.
Exercice 3 :

Etat de l’art surle contrôle de flux de données dans un réseau de communication


Tsilavina Aimé Sédric FANOMEZANTSOA, Liva Falisoa RAFANOTSIMIVA,
Rakotobe Tefy RAOELIVOLOLONA, Charles Bernard ANDRIANIRINA
Journées de la Recherche des ISTs, Antananarivo, Juillet 2018
Résumé :
Dans un réseau, la congestion se produit lorsque la demande d'entrée dépasse la capacité de débit
du réseau. Ainsi, certains liens du réseau sont saturés avec la conséquence probablede perte de
données.
Le travail de cette thèse consiste à procéder à des approches de commande non linéaire pour
stabiliser les systèmes à structure d’interconnexions variable pour les cas de réseaux de
communication. Il fait suite à un premier volet qui a abordé le contrôle de tension dans un réseau
électrique interconnecté présentant une séquence de déclenchements consécutifs à une
surcharge.Ce deuxième volet va traiter le contrôle de flux de données dans un réseau de
communication, le problème de congestion.
Le système étant modélisé sous forme de système à retard et de système linéaire à saut, la présente
communication présente une synthèse des premiers résultats que nous avons obtenus d’après nos
recherches bibliographiques sur la modélisation et le contrôle de congestion dans ces types de
réseaux.
Mots clés : Réseau de communication, flux de données, congestion, système à retard, système
linéaire à saut
Introduction :
Dans un état de congestion, tout le réseau ne se contente pas de ralentir, il peut aller jusqu’à
perdre des données[1]. Quand cela se produit, des mesures doivent être prises afin d'éviter un
effondrement du réseau. Pendant un effondrement, seulement une fraction de la largeur de bande
existante est utilisée par le trafic pour transporter les paquets à destination : une catastrophe[2].
Nous entamerons d’abord des rappels sur ce qu’est le réseau de communication. Ensuite, nous
aborderons la notion de congestion. La suite parlera des mécanismes de TCP qui interviennent
dans le contrôle de congestion et d’ailleurs comment s’effectue le contrôle lui-même. Avant de
conclure, nous ferons une petite synthèse des mécanismes et paramètres détaillés dans les
chapitres précédents.
Conclusion :
Ce document rapporte les résultats de nos premières recherches bibliographiques. Nous avons pu
observer toute une variété de techniques, la plupart concentrées au niveau de TCP. Le but
principal était de découvrir le domaine du contrôle de congestion, et d’en sortir au moins son
mécanisme global. Et les modèles que nous avons étudiés nous permettent déjà des tests, pour
essayer d’obtenir les mêmes résultats suivant ses propres métriques de validation.
Cependant, malgré notre objectif atteint, ces recherches justement nous ont ouvert des critiques.
Ces critiques tracent la carte, le chemin que nous devons suivre pour nos travaux futurs.
Des recherches plus approfondies s’imposent. D’ailleurs on envisage un deuxième volet à ce
document, avec des critères de validations bien établis et des discussions sur les modèles
observés. Ceci va nous permettre de maitriser pleinement le domaine, et de là, pouvoir explorer
d’autres pistes.
Nous pourrons alors proposer notre modèle.
Exercice 4 :
Quels systèmes de stockage de l’énergie pour Madagascar ?
Milasoa FANAMPISOA BEATRICE, Eric Jean Roy SAMBATRA,
Armand Jean Claude RAKOTOARISOA, Nirinarison Jean RAZAFINJAKA
Journées de la Recherche des ISTs, Antananarivo, Juillet 2018
Résumé :
Le besoin de stockage est une réponse à des considérations d’ordre économique, environnemental,
géopolitique et technologique.
Techniquement et technologiquement, les acteurs de la filière énergétique produisent de l’énergie
et contrôlent les dispositifs de production sans difficulté avec des marges bien définies.
Seulement, l’ensemble de la communauté scientifique est confronté à des problématiques liées
aux systèmes de stockage.
Ainsi, ce papier relate les différentes techniques de dispositifs de stockage disponibles sur le
marché d’aujourd’hui. Cette contribution met en exergue les atouts et limites de chaque système
par le biais d’une analyse comparative technico-économique.
Dans l’optique d’optimiser l’efficacité énergétique d’une centrale de production de petite
puissance, adaptée aux zones rurales malagasy et à base de sources renouvelables (solaire
photovoltaïque, éoliennes), le résultat de l’état de l’art susmentionné permet de proposer les
systèmes de stockage les mieux adaptés pour les dispositifs concernés. Pour cela, un panel de
configurations de systèmes de production « on grid » et « off grid » avec stockage, en modes
autonome ou hybride est identifié.
Mots clés : Système de stockage d’énergie, énergies renouvelables, solaire photovoltaïque,
éolienne, système hybride
Introduction :
L’énergie est le moteur du développement et Madagascar n’en manque pas pour devenir une
nation prospère.
Madagascar dispose de multiples ressources énergétiques renouvelables : le vent, le soleil, les
rivières, les marées, la géothermie ou la biomasse.
Madagascar est riche en énergétiques renouvelables [1] [4], à savoir :
 Le pays est doté de ressources de pétrole conventionnel et non conventionnel, gaz naturel,
et charbon ;
 Le potentiel hydraulique à grande et petite échelle est de presque 7 800 MW distribué
dans l’entièreté du pays qui compte 660 sites, face à une puissance disponible actuelle
d’environ 350 MW, ce n’est que le 2% du potentielle totale [4] ;
 Les ressources de biomasse agricole (balle de riz, canne à sucre) et les déchets organiques
et solides peuvent alimenter la production électrique ;
 Le pays bénéficie de 2800 heures d’ensoleillement par an, un des taux les plus élevé du
monde soit une énergie solaire incidente moyenne d’ordre de 2 000 k Wh/m2/an;
 Madagascar présente de rand gisement éolienne en particulier dans le nord et le sud du
pays. Avec les vents forts : varatraza, le nord enregistre une vitesse moyenne de 6 à 8 m/s
à 50 m de haute l’année et Tsiokantimo, le sud enregistre 8 à 9 m/s l’année tandis qu’au
centre de 6,5 à 6m/s [4] ;
 Et des ressources énergétiques océaniques et géothermiques représentent également un
potentiel futur à explorer.
Les principales ressources énergétiques utilisées à Madagascar sont : biomasse, hydrocarbures, et
énergies renouvelables éolienne et solaire.
Conclusion :
L’étude comparative de différentes technologies des batteries d’accumulation stockage effectué
dans ce travail a permis de sélectionner les technologies de stockage qui peuvent être appliquées à
Madagascar. On a regroupé les données technico-économiques de de plusieurs technologies de
batteries et on a utilisé comme méthode de comparaison systèmes de stockage et à l’utilisation de
la méthode de comparaison la matrice de décision multicritère.
Nous avons déterminé que les batteries lithium ion et polymère sont les batteries adaptées pour
Madagascar par rapport à ses moyen et besoin alors qu’actuellement ce sont les batteries au
Plomb Acide et GEL qu’on y utilise.
Malgré ses performances, les accumulateurs au lithium-ion sont moins répandus que ceux au
plombacide à cause de leur coût plus élevé.
Généralement, les systèmes PV ou Eolienne autonomes utilisés en zones rurales sont à petite
échelle, donc les batteries sont recommandées. Sinon pour des applications à moyenne échelle
(supérieure à 100 kWc), la station de transfert d’énergie par pompage (STEP) est souhaitable. Les
résultats obtenus confirment bien les résultats des études menées par [11, 12] pour des
applications photovoltaïques. Toutefois, ces résultats doivent être confirmés par une étude
expérimentale notamment sur les accumulateurs au lithium-ion et plomb-acide pour les systèmes
PV ou éolienne ou hybride PV/Eolienne autonomes.
Exercice 5 :
Intégration de sources à énergie renouvelable de type solaire photovoltaïque
dans un réseau d’énergie électrique
Parfait BOTORONONO, Liva Falisoa RAFANOTSIMIVA, Nirinarison Jean RAZAFINJAKA
Journées de la Recherche des ISTs, Antananarivo, Juillet 2018
Résumé :
D’une part, en termes d’électrification, Madagascar n’est pas encore au stade d’un réseau
interconnecté national. A part les réseaux des Chefs lieux de provinces, on compte une
soixantaine de petits réseaux ruraux ilotés. Plusieurs mémoires d’Ingéniorat ont déjà été réalisées
dans le domaine de l’électrification rurale et plusieurs demandes ont déjà été exprimées dans la
Région DIANA (Madagascar) en termes d’études de faisabilité : la Société Nationale d’Eau et
d’Electricite, la Compagnie Salinière de Madagascar,… Ce qui fait l’intérêt régional, voire
national d’une telle recherche.
D’autre part, que ce soit dans les pays industrialisés ou dans les pays en développement, à cause
du réchauffement climatique et de la tarification des ressources fossiles et dans une optique de
protection de l’environnement, le tournant tend actuellement vers les sources à énergie
renouvelable et alternative. L’installation d’un tel système est déjà maîtrisée à petite échelle et en
utilisation indépendante.
Beaucoup de travaux ont déjà abordés dans ce domaine et dans le cadre de ce travail, nous allons
faire une synthèse des recherches bibliographiques effectuées dans les littératures auxquelles nous
avons eu accès comme le travail de B. De Metz-Noblat[METZ_97] et celui de Thi Minh Chau Le
THI_12].
Mots clés : Electrification rurale, réseau d’énergie électrique, énergie renouvelable, solaire
photovoltaïque, taux de pénétration, intégration.
Introduction :
L'intégration des sources d'énergie renouvelables (RES) solaire photovoltaïque crée de nouveaux
problèmes techniques lors des études de planification du réseau telles que: impacts sur le
changement des flux de puissance (bidirectionnel), sur le plan de tension, sur le plan de
protection, sur la qualité de l’énergie et les problèmes d'instabilité.
D’un autre côté, les caractéristiques, le fonctionnement et les perturbations sur les réseaux de
distribution peuvent influencer le fonctionnement des systèmes PV [TRAN_10d].
Pour cette raison, l’étude se porte sur l’influence de l’insertion de sources photovoltaïques au
réseau de distribution, d’autre part le comportement dynamique des systèmes PV en régime
permanent et face aux perturbations du réseau électrique. Il est nécessaire de proposer des
solutions aux problèmes de stabilité due à l’intégration des sources à énergie renouvelable dans
les réseaux électriques de petite taille. Il est aussi envisagé de développer des solutions permettant
d’augmenter la performance des onduleurs PV afin d’augmenter leur taux d’insertion au réseau de
distribution.
L’objectif de cet article est de présenter l’influence de l’insertion de sources photovoltaïques sur
le plan de protection du réseau de distribution et le comportement dynamique des systèmes PV
(onduleurs monophasé ou triphasé) raccordé au réseau BT et HTA face aux régimes transitoires,
en particulier au creux de tension lors d’un défaut.
La description de notre thème d’étude d’après la collecte bibliographique parait intéressante ; les
différents systèmes photovoltaïques connectés au réseau et leur comportement dynamique ont été
abordés, ainsi qu’une synthèse de synchronisation.
Conclusion :
A travers cet article, Nous avons étudié les différentes formes d’impacts significatifs des systèmes
PV sur le réseau de distribution ainsi que les impacts importants des caractéristiques et
perturbations des réseaux sur le fonctionnement des systèmes PV. Dans le cadre de cette thèse,
des solutions sur les problèmes de stabilité due à l’intégration des sources à énergie renouvelable
dans les réseaux électriques de petite taille sont envisagés. La taille du réseau de raccordement a
vraiment une grande influence dans cette intégration, c’est pourquoi il est nécessaire de rechercher
des solutions adéquats pour les réseaux de puissance infinie afin d’accentuer au maximum le taux
de pénétration des énergies renouvelables. C’est ainsi qu’oriente cette étude vers la source
d’énergie solaire photovoltaïque de grande puissance synchronisant vers les réseaux électriques
de grande taille.

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