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THEME 

:ETUDE DE L’ALIMENTATION ET DU FONCTIONNEMENT DES RESISTANCES CHAUFFANTES D’UNE


MACHINE D’EXTRUDEUSE SOUFFLAGE

SOMMAIRE

INTRODUCTION……………………………………………………………………………..6

PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE LA SOCIETE SOCIPACK..............................7

CHAPITREI: HISTORIQUE ET CREATION DE LA SOCIETE SOCIPACK……………...8

CHAPITREII: DOMAINES D’ ACTIVITES……………… …………..………………...….8

DEUXIEME PARTIE : ETUDE MECANIQUE D’UNE MACHINE EXTRUDEUSE


SOUFFLAGE………………………………………………………………………………....10

CHAPITREI : GENERALITE SUR LA MACHINE D’EXTRUDEUSE


SOUFFLAGE…………………………………………………………………………………11

TROISIEME PARTIE : ETUDES ELECTRIQUES DES RESISTANCES CHAUFFANTES


D’UNE MACHINES D’XTRUDEUSE SOUFFLAGE……………….……………………..21

CHAPITRE I : ETUDES DES DIFFERENTES FONCTIONS DE L’ALIMENTATION DES


RESISTANCES CHAUFFANTES…………………………………………..………………22

CHAPITRE II : SCHEMA STRUCTUREL DE L’ALIMENTATION DES RESISTANCES


CHAUFFANTES ET FONTIONNEMENT……………………………………………...….34

CHAPITRE III : CHOIX DES DIFFERENTS EQUIPEMENTS ET LEURS


APPAREILLAGES…………………………………………………………………………...41

QUATRIEME PARTIE : MAINTENANCE………………………………………………...44

CONCLUSION GENERALE………………………………………………………………..49

ANNEXES……………………………………………………………………………………50

YEBOUE PHILIPPES N’DRI TCHEGNI MEMOIRE DE STAGE LP/MECATRONIQUE IPIF


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DEDICACE
Je dédie ce Mémoire à mon grand frère RICHMOND KOUASSI YEBOUE qui m’a
beaucoup motivé et encouragé à aller à la recherche du savoir en ayant cette
formation qui débouche non seulement sur l’obtention de la Licence mais aussi
qui m’accorde plusieurs privilèges parce que sortant d’une école de renom.

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REMERCIEMENTS
« C’est l’homme qui fait l’homme » comme le dit un adage Ivoirien. Si tel est le
cas alors je me dois de remercier toute les personnes de bonne volonté qui ont de
près ou de loin participé à la réalisation de mon rapport en générale et en
particulier à :

 Mr SIDIBE DAOUDA mon maitre de stage (chef technicien à


SOCIPACK) qui m’a fait bénéficier de ses connaissances et ses
expériences.
 Mon Oncle KONAN OUSSOU JOSEPH
 Mr GNAMIEN pour m’avoir assisté pour une meilleure rédaction de
ce document.
 Mr BOKO responsable RH à SOCIPACK qui m’a permis d’avoir ce
stage.
 Tous mes condisciples de la 3eme promotion de la formation des
MECATRONICIENS en Côte d’Ivoire.

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AVANT-PROPOS
Déclaré admissible à la licence Professionnelle option MECATRONIQUE, un
stage d’au moins six (06) mois était nécessaire afin de valider ce diplôme. C’est
pourquoi nous avons effectué un stage au sein de la Société SOCIPACK (section
Injection) sise dans la commune de YOPOUGON précisément à la zone
industrielle pour me familiariser aux réalités d’une entreprise, de mettre à profit
mes connaissances théoriques, mais aussi de les enrichir pour une meilleure
insertion professionnelle.

Ce mémoire est rédigé dans le but précis ; comment fonctionne les résistances
chauffantes d’une machine d’extrudeuse soufflage (en plasturgie) ?

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LISTE DES SIGNES ET ABREVIATIONS

SOCIPACK : Société Ivoirienne de Packaging

SARL : Société à Responsable Limitée

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LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES

 Listes des tableaux


N° Titres Page

1 Schéma du principe de chauffage 38

2 Schéma du principe de refroidissement 39

3 Schéma de puissance 41

4 Schéma de commande 43

5 Fiche de Fractionnement 50

6 Fiche de diagnostic des pannes 51

7 Plan de maintenance préventive 53

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 Liste des figures


N° Titres Page

1 Moule 16

2 Tremie 17

3 Variateur de vitesse 19

4 Canon 20

5 Machine d’extrudeuse 22

6 Relais Statique 26

7 Contacteur 28

8 Régulateur de tension 30

9 Fusible 34

10 Résistante chauffante 37

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INTRODUCTION
Dans le but d’assurer un bon fonctionnement des entreprises
fonctionnant à haute température pour la transformation des matières
(plastiques, aciers, cuivres, fers,…), nous faisons recours à des pratiques
adéquats pour obtenir une température importante. C’est dans cette optique que
du 26 Novembre 2021 au 25 Mai 2022, nous avons effectué un stage à
SOCIPACK, entreprise située à la zone industrielle de Yopougon afin de
permettre à ladite entreprise de fonctionner 24H/24H tout en réduisant au
maximum les ruptures de productions qui peuvent subvenir à mi-parcours et
aussi permettre à l’entreprise de bénéficier en temps sur le plan social ainsi
qu’économique.
La mise en place d’un éventuel système de refroidissement serait-il
apte pour à la bonne marche d’une machine d’extrudeuse soufflage ?
Notre étude a pour objectif d’assurer un fonctionnement de
l’entreprise 24H/24H et aussi éviter les ruptures lors de la production en cours.

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Pour mieux appréhender la machine d’extrudeuse soufflage qui nous


sert de moyen efficace dans la transformation de polyéthylène, nous nous
sommes intéressés au thème suivant : « ETUDE DE L’ALIMENTATION ET
DU FONCTIONNEMENT DES RESISTANCES CHAUFFANTES D’UNE
MACHINE D’EXTRUDEUSE SOUFFLAGE ». 
Thème qui sera subdivisé en trois (03) parties. (La partie mécanique, la partie
électrique et la partie maintenance) car essentielles au technicien pour étudier
un système.

Après présentation de l’entreprise, dans la partie mécanique nous


aborderons de ce qu’est une machine d’extrudeuse à soufflage et son
fonctionnement.

Ensuite dans la partie électrique nous étudierons les composants électriques


du circuit, le schéma de puissance et de commande afin de mieux comprendre
son fonctionnement de façon électrique et automatique.

Enfin dans la partie maintenance, il sera question d’entretenir l’extrudeuse


soufflage puis d’assurer son bon fonctionnement.

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PREMIERE PARTIE :

PRESENTATION DE LA SOCIETE

SOCIPACK

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CHAPITREI :HISTORIQUE ET CREATION DE LA SOCIETE


IVOIRIENNE DE PACKAGING (SOCIPACK)

I-HISTORIQUE DE LA SOCIETE IVOIRIENNE DE


PACKAGING

Face à l’interdiction du sachet plastique en COTE D’IVOIRE et


pour s’adapter à cette situation SOCIPACK a vu le jour pour la fabrication
d’emballage PACKAGING.

SOCIPACK a été créé en fin 2016 et a démarré ses activités le 1 er janvier 2017
avec un capital social de 719.500.000 CFA. Elle est dirigée par Monsieur
HASSAN ABDALLAH le Directeur Général.

Aujourd’hui SOCIPACK figure parmi les leaders de son secteur


d’activité grâce à la qualité de sa production mais surtout par l’agressivité de sa
politique marketing. Cette vitalité lui a permis de passer du marché national à
celui de la sous-région en proposant ses services à plusieurs entreprises en cote
d’ivoire.

II-STATUT JURIDIQUE DE SOCIPACK ET ORGANISATION

SOCIPACK est une Société à Responsable Limitée(SARL) de droit


ivoirien reconnue à la Directeur Général des Impôts sous le numéro de compte
contribuable : CC1634513 Q. Son siège social est situé dans la commune de
YOPOUGON précisément à la Zone Industrielle dans le prolongement de la
SICTA avec une superficie de 7325 m2. Son administration et son
fonctionnement sont régis par le droit Ivoirien. A ce jour, SOCIPACK est
composée de trois (03) sections qui sont :

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-Une section sachet


-Une section injection
-Une section recyclage de déchets plastiques (sachets).

CHAPITRE II- DOMAINES D’ACTIVITES

L’activité de SOCIPACK se résume à la conception et à la


transformation du polyéthylène. Le sachet est son activité principale. Cette
activité se caractérise par la conception et la fabrication de plusieurs modèles de
sachets imprimés, sachets poubelles, les différentes sortes d’emballage en
sachets, la bâche, sachets de pépinière, bidon vaisselles en plastique.

Mais il faut retenir que tous ces sachets sont faits à base de polyéthylène
(matière première).

 Section sachet : Dans cette section il est question de transformer le polyéthylène en


sachet ou emballage de tous genre.
 Section injection : Ici nous fabriquons toutes sortes de couvercle ainsi que les bidons
de tous genre grâce à différent moule selon la demande du client à savoir les
fermetures de bidon, gobelet, assiette plastique,…
 Section recyclage : C’est le lieu de transformation des déchets, ici nous disons que
toute chose se transforme grâce à des machines broyeuses de déchets afin de
transformer ces déchets en matière propre.
 Magasin de stockage : Ce magasin nous sert de stocker tous les produits qu’ils soient
finis ou pas avant l’utilisation proprement dit ou avant la livraison. Notons que
SOCIPACK a en son sein un puissant service de communication qui lui permet de
répondre à toute demande et surtout dans le temps.

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DEUXIEME PARTIE :

ETUDE MECANIQUE D’UNE

MACHINE D’EXTRUDEUSE

SOUFFLAGE

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CHAPITREI : GENERALITE SUR LA MACHINE


D’EXTRUDEUSE SOUFFLAGE

Dans le domaine de la production du plastique, l’extrudeuse est la


machine par excellence. On en trouve plusieurs types :

 Extrudeuse à vis/filière

 Extrudeuse bi-vis Co rotative

 Extrudeuse à piston

 Extrudeuse à galet

Ici notre étude porte sur l’extrudeuse à vis/filière servant à la


transformation du polyéthylène pour obtenir des produits finis ou semi-finis tels
que : le bidon, la bouteille plastique, le sachet sur toutes ses formes. Le corps
principal de l'extrudeuse soufflage est constitué de quatre (04) systèmes que
sont : l'extrusion, la transmission, le chauffage et le refroidissement.

Le système d’extrusion est un mécanisme qui permet la mise en forme de


matière plastique à travers une filière. Il se compose d’une vis, d’un cylindre,
d’une pièce à main, d’un moule et d’une trémie de changement qui alimente
l’extrudeuse en granulé par l’intermédiaire de la zone d’alimentation et une vis

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placée dans un fourreau fixe transformant la matière solide en un flux homogène


de plastique fondu.
Le système de transmission est un procès qui permet de fournit le couple
et la vitesse requise par la vis pendant le processus d’extrusion. Généralement il
est composé d’un moteur d’un réducteur et d’un roulement.
Le système de chauffage et de refroidissement comme son nom l’indique
est un mécanisme qui permet le chauffage et le refroidissement du cylindre
(fourreau à vis). Ce procédé favorise la répartition et le maintien avec précision,
la température adéquate dans toutes les zones du fourreau. En général, ce
chauffage est assuré par la résistance « électrique ou par induction (colliers
chauffants repartis le long du cylindre). Le refroidissement peut être assuré par
circulation forcée d’air autour du cylindre ou de fluide introduit dans les
tubulures de circulation autour du cylindre. On note que chaque zone de
chauffage est équipée d’un régulateur de température (en général PID en
modulation) dont l’affichage se trouve sur l’armoire électrique de commande de
l’extrudeuse.
NB : on retient que le chauffage et le refroidissement sont essentiels au
processus d’extrusion du plastique.

I- DEFINITION DES TERMES IMPORTANTS SUR


MACHINE D’EXTRUDEUSE SOUFFLAGE

1- UNE POMPE HYDRAULIQUE

Une pompe hydraulique est une pièce mécanique fait avec du métal


destinée à alimenter en eau des machines hydrauliques, ou d'autres
systèmes hydromécaniques. Elle transforme l'énergie mécanique de rotation en
énergie hydraulique, ensuite transmise par le fluide transporté dans des

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canalisations vers des récepteurs (vérin ou moteur hydraulique). Elle est


couramment appelée pompe hydraulique dans le monde professionnel.

2- UNE FILIERE
Une filière est une pièce mécanique très dure permettant de mettre en
forme un matériau (acier, aluminium, cuivre, plastique) généralement
par compression pour obtenir une matière (matériau fondu). La matière est
poussée à chaud ou à froid à l'intérieur d'un moule qui la force à prendre le profil
voulu. On peut ainsi fabriquer des objets longs, de section constante, soit pleins
(fils nus ou enduits, cordons, bandes, et bien d’autres.) soit creux
(tuyaux, profilés).
3- UN MOULE
Un moule est un objet solide, façonné en creux, destiné à être rempli
d’une substance plus ou moins fluide qui en se solidifiant prend la forme exacte
de ce creux.

Figure1 : Moule

Source : personnelle (en entreprise)

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4- UNE TREMIE

Une trémie est un grand entonnoir de forme pyramidale ou conique, en


bois, en métal ou en d’autres matières. Employé essentiellement dans
l’agriculture et l’industrie, elle est destinée à recueillir, un traitement à stocker
ou à déverser divers types de matériaux qui doivent ensuite subir un traitement.

Figure 2 : Trémie

Source :personnelle

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5- UN AUTOMATE(API)

Un automate programmable industriel ou (API) est un dispositif


électronique programmable destiné à automatiser des processus tels que la
commande de machine d’une usine et le pilotage des robots industriels. Il reçoit
des données par ses entrées, celles-ci sont ensuite traitées par un programme
défini, le résultat obtenu est enfin délivré par ses sorties. Ce cycle de traitement
est toujours le même, quel que soit le programme, néanmoins le temps d’API
varie selon la taille du programme et la puissance de l’automate.

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6- UN VARIATEUR DE VITESSE

Un variateur de vitesse est un équipement permettant de faire varier la


vitesse d’un moteur, une nécessité pour de nombreux procédés industriels.

En effet, la plupart des moteurs tournent à vitesse constante. Pour


moduler la vitesse des équipements de procédé, on a longtemps eu recours à
divers dispositifs mécaniques. Aujourd’hui, on fait surtout appel à des variateurs
de vitesse électroniques.

Pour les procédés industriels exigeant une régulation précise de la


vitesse, on a d’abord utilisé des moteurs à courant continu (CC) commandés par
des variateurs électroniques à semi-conducteurs. Cette technique consistait à
faire varier la vitesse proportionnellement à la tension. Étant donné la
complexité de l’entretien des moteurs (CC), les applications récentes n’utilisent
que rarement ce système.
Figure3 :Variateur
Source :Internet

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7- LE FOURREAU (CYLINDRE OU CANON)

C’est un cylindre creux dans lequel la vis tourne, il est souvent


constitué de plusieurs tronçons assemblés, pour pouvoir changer un seul des
tronçons en cas d’usure. Sur la partie arrière se trouve un orifice, orienté vers le
haut qui permet de recevoir la matière.
Pour transformer la matière granulée, le fourreau est actuellement réalisé en
acier haute résistance, et chemisé à l’intérieur (deuxième couche de métal) avec
du XALOY ou RELOY (acier au nickel, chrome, bore, très haute résistance) sur
une épaisseur de 2 à 3 mm. Il présente alors une bonne tenue à chaud (pas
d’écaillage). Cela permet d’associer une dureté aussi élevée que possible, afin de
résister à l’usure et la corrosion, avec une bonne résilience, qui permet de
résister aux contraintes mécaniques dues à la viscosité élevée de certaines
formulations sans risque de rupture fragile.

Figure4 : Canon

Source : Presonnelle

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Figure

8- LA VIS D’EXTRUDEUSE

C’est une tige cylindrique ou tronconique en matière dure (métal)


présentant un relief spiral entrainant une roue dentée qui sert à la plastification

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de matière. La vis est la partie la plus importante de l’extrudeuse, elle est


caractéristique de la matière, de la machine et du produit manufacturé. La vis est
réalisée en acier très dur mais moins que le fourreau afin qu’elle s’use plus
facilement, il est plus facile et moins coûteux de changer la vis.
Elles sont polies et blindées par un revêtement de nitrure de titane, soit
complètement, soit au minimum sur les sommets des filets. De plus pour les
matières corrosives comme le PVC-P, la vis est chromée, traitement qui de plus,
facilite le nettoyage de celle-ci. La vis se termine par un embout de forme
bombée ou conique, qui est ajusté par vissage. La vis est définie principalement
par son diamètre, sa longueur, son taux de compression et son profil : Diamètre
nominal (D): il est exprimé en mm, c’est la caractéristique principale pour
déterminer le débit d’une extrudeuse Longueur (L) totale : elle s’exprime en
fonction du diamètre, pour la formulation du PVC-P, des longueurs élevées (28
à 32D) sont utilisées afin de bien plastifier la matière. Elle est composée de trois
zones que sont la zone d’alimentation la zone de fusion et la zone de pompage.

9- UNE MACHINE D’EXTRUDEUSE SOUFFLAGE


Une machine d’extrudeuse soufflage est une machine industrielle
électromécanique qui sert à la fabrication de plusieurs objets plastiques tels que
les bouteilles plastiques, les bidons (de 0.5L à 25 L), les barriques.

Figure5 : Machine extrudeuse

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Source : personnelle

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CHAPITREII : FONCTIONNEMENT D’UNE MACHINE


D’EXTRUDEUSE SOUFFLAGE
Le fonctionnement d’une machine d’extrudeuse soufflage se déroule en
trois (03) phases :

- La phase d’extrusion : elle consiste à introduire la matière granulée


(thermoplastique) dans la trémie puis transféré dans le canon à vis là où elle est
malaxée, fondue, plastifiée ou comprimé et ensuite passe sous pression au
travers de la filière pour donner la forme du profilé (paraison).

- La phase de mise en place : au cours de cette phase, la paraison sortie de la


filière est introduite par action de pression d’air dans moules qui sont montés sur
des chariots portes moules effectuant des déplacements de la gauche vers la
droite ou vice versa grâce à des capteurs de proximité.

- La phase de soufflage : après injection de la paraison dans les moules, ils se


referment et la canne d’air descend verticalement dans leurs creux. Ce
mouvement favorise le soufflage de l’air à l’intérieur des moules pour que la
matière injectée prenne leurs formes à la sortie où on obtient des corps creux
(bidon, pot, bouteille plastique).

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TROISIEME PARTIE : 

ETUDE ELECTRIQUE DES RESISTANCES

CHAUFFANTES D’UNE MACHINE

D’EXTRUDEUSE SOUFFLAGE

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CHAPITRE I : ETUDES DES DIFFERENTES FONCTIONS DE


L’ALIMENTATION DES RESISTANCES CHAUFFANTES

I. DEFINITIONS ET ROLES DE QUELQUES


COMPOSANTS ELECTRIQUES

1- LE RELAIS STATIQUE

Le relais statique est un interrupteur qui se commande avec une


tension continue de faible puissance. La partie interruptrice sert à piloter des
charges secteurs de forte puissance (15A). IL se compose

Le relais statique permet de commander un courant de forte intensité


avec un courant de faible intensité protégeant ainsi les systèmes de commandes.

-Lorsque l’interrupteur est ouvert l’électro-aimant n’est pas alimenté le circuit


de puissance est ouvert la lampe est éteinte.

-Lorsque l’interrupteur est fermé l’électro-aimant est alimenté, il attire la


palette mobile, le circuit puissance est fermé à son tour la lampe peut s’allumer.

Le branchement des relais se fait comme suit : circuits de commandes


(bornes 1 et 2 ou 85 et 86), les circuits de puissances pour relais simple (bornes
3 et 4 ou 30 et 87) et relais double (3-4-5 ou 30-87-87b).

L’intensité de commande d’un relais statique se situe entre 0.15A et


0.25A pour commander des courants de 20 à 50A, soit un rapport
d’amplification supérieure à 100. D’où le non-respect de la norme le montage du
relais risque d’entrainer un court-circuit.

Pour contrôler le circuit de commande d’un relais à l’aide du


multimètre il faut le calibrer en position ohm contrôler la résistance de la bobine
(borne 1-2 ou 85-86), le résultat correct est 0.4 et 0.8 ohm. Pour contrôler le

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MACHINE D’EXTRUDEUSE SOUFFLAGE

circuit de puissance d’un relais il faut mettre le circuit de commande sous


tension et le contrôler si le contact s’établit le relais doit claquer entre les bornes
30 et 87 ou entre 3 et 4. On note ici que la tension de la bobine du relais est soit
continue (5V, 12V, 24V) ou soit alternative (110V ; 230V).

Figure6 : Relais

Source : Internet

2- LE CONTACTEUR

Le contacteur est un appareil mécanique de connexion ayant une seule


position de repos et une seule position de travail.
II est capable d'établir, de supporter et d'interrompre des courants dans les
conditions normales du circuit, y compris les conditions de surcharges en
service.
L'intérêt du contacteur est de pouvoir être commandé à distance.

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Il fait partie de la famille des prés actionneurs puisqu'il se trouve avant


l'actionneur dans la chaîne des énergies.
Un contacteur peut être actionné à partir des éléments du circuit de commande
(Bouton poussoir, Capteur, et bien d’autres.)
La bobine du contacteur peut être alimentée aussi bien par un courant
alternatif que par un courant continu (de 24 à 400 V). Elle génère un champ
magnétique, la partie mobile de son armature est attirée contre la partie rigide.
En fonction du modèle, les contacts se ferment ou s'ouvrent alors.
Si la bobine n'est pas alimentée, le ressort de rappel renvoi en position
initiale la partie mobile de l'armature et les contacts reprennent leur position. Ce
dispositif permet de contrôler la mise en service des appareils électriques en aval
de celui-ci
Un contacteur de puissance ou auxiliaire est équipé de deux (02)
contacts dit F "à Fermeture" et O dit "à Ouverture".
Ces contacts peuvent être utilisés dans la partie commande (contact auxiliaire)
ou dans la partie puissance (contact de puissance) de l'installation en fonction de
leurs caractéristiques Électriques.
La différence entre contact de puissance et contact auxiliaire réside
dans le fait que le contact de puissance est prévu pour résister à l'apparition d'un
arc électrique issu d'un fort courant, à l'ouverture ou à la fermeture du circuit.
Alors que le contact auxiliaire fait partie de la partie commande du
montage dont les courants restent faibles face à la partie puissance.
Pour le choix d’un contacteur voici les éléments à prendre en compte
pour le choix d'un contacteur.
- Le courant d'emploi (Ie), Il est défini suivant la tension d'emploi, la fréquence
et le service assignés.
- La tension d'emploi (Ue) entre pôles, pour les circuits triphasés elle s'exprime
par la tension entre phases.
- La puissance consommée par le récepteur

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- La valeur de la tension d'alimention de la bobine de commande (12V à 400V ;


alternatif ou Continu).

Figure7 :contacteur

Source : Internet

3- LE REGULATEUR DE TEMPERATURE

Comme son nom l’indique, un régulateur de température est un


appareil utilisé pour contrôler la température. Ce système de contrôle de la
température a une sonde ou un capteur de température à l’entrée et une sortie qui
est connectée à un élément de contrôle, tel qu’un chauffage ou un ventilateur

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MACHINE D’EXTRUDEUSE SOUFFLAGE

Le contrôleur de température lit une entrée (PT100, thermocouple ou


analogique) et dispose d’une sortie de régulation via relais, SSR ou analogique
pour contrôler différents équipements de régulation.

Pour réguler avec précision la température du processus sans


participation intensive de l’opérateur, un système de contrôle de la température
s’appuie sur un régulateur qui accepte en entrée un capteur ou une sonde de
température. Le régulateur de température commence par comparer la
température réelle à la température de régulation souhaitée (également appelée
point de consigne ou valeur de consigne).

La différence entre ces valeurs est appelée erreur ou déviation. Les


régulateurs de température utilisent cette erreur pour décider de la quantité de
chauffage ou de refroidissement nécessaire pour que la température du processus
revienne à la valeur souhaitée.
Une fois ce calcul terminé, la commande produira un signal de sortie qui
affectera le changement requis. Ce signal de sortie est appelé valeur manipulée.
Les régulateurs de température sont spéciaux pour les systèmes de
ventilation et de chauffage, car ils sont normalement connectés à un appareil de
chauffage, une vanne de régulation, un ventilateur ou un autre « élément de
contrôle final » qui injecte ou dissipe la chaleur du processus.

Figure8 : Régulateur de température

Source : Personnelle

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MACHINE D’EXTRUDEUSE SOUFFLAGE

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MACHINE D’EXTRUDEUSE SOUFFLAGE

4- LE SECTIONNEUR MODULAIRE

Le sectionneur est un appareil électromécanique permettant de


séparer, de façon mécanique, un circuit électrique et son alimentation, tout en
assurant physiquement une distance de sectionnement satisfaisante
électriquement. L'objectif peut être d'assurer la sécurité des personnes travaillant
sur la partie isolée du réseau électrique ou bien d'éliminer une partie du réseau
en dysfonctionnement pour pouvoir en utiliser les autres parties.

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MACHINE D’EXTRUDEUSE SOUFFLAGE

Le sectionneur, à la différence du disjoncteur ou de l'interrupteur, n'a


pas de pouvoir de coupure, ni de fermeture. Il est impératif d'arrêter
l'équipement aval pour éviter une ouverture en charge. Dans le cas contraire de
graves brûlures pourraient être provoquées, liées à un arc électrique provoqué
par l'ouverture.

Le sectionneur, pour satisfaire aux normes en vigueur, doit pouvoir


être condamné en position ouverte.

Symbole électrique d'un sectionneur triphasé avec un fusible sur chaque phase :
- à gauche les contacts des trois phases et du neutre,
- à droite les deux contacts secondaires de pré coupure.

Cet appareil mécanique, également appelé « inter sectionneur » et


« interrupteur général », s’installe dans le tableau électrique, en tête de
l’installation. Il joue ainsi le rôle de coupure d’urgence de l’alimentation
électrique d’une installation. Il fait partie de la famille de l’appareillage
modulaire pour la protection électrique dans le but de sécuriser les personnes et
les biens dans un logement. Selon les besoins vous pouvez opter pour un
interrupteur sectionneur de 16A, 20A, 32A, 40A ou 63A. Les calibres que l’on
retrouve le plus fréquemment en industries sont les 40A et 63A.

Pour faire son choix, la norme indique que l’intensité de l’inter


sectionneur doit être supérieure à celle du disjoncteur de branchement, dans le
cas où le sectionneur est placé après le disjoncteur de branchement. Par

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MACHINE D’EXTRUDEUSE SOUFFLAGE

exemple, si le disjoncteur de branchement est de 15A, le calibre de l’interrupteur


sectionneur doit être de 40A.Comme son nom l’indique, l’interrupteur
sectionneur a deux fonctions: interrupter et sectionner.

L’interrupteur permet de stopper le passage du courant vers un


récepteur (ex: pour un point d’éclairage). Le sectionneur permet lui d’isoler le
circuit de son alimentation uniquement si le courant électrique est coupé en
amont. L’interrupteur sectionneur, quant à lui, a justement la capacité de séparer
le circuit de son alimentation quand le courant électrique n’est pas coupé en
amont. On parle aussi de capacité de « manœuvrer en charge ».

Il permet donc de séparer et isoler, électriquement et mécaniquement,


un circuit électrique de son réseau d'alimentation. Le sectionnement du circuit
électrique permet alors d’effectuer des travaux d’entretien ou de réparation sans
risque. Il a pour but d’assurer la sécurisation des personnes pour éviter tout
risque d’électrisation voire d’électrocution dans des cas d’intervention pour une
panne et dysfonctionnement sur l’installation électrique afin de la réparer.

5- LE FUSIBLE

Le fusible ou coupe-circuit à fusible est un dispositif de sécurité conçu


pour couper le courant électrique lors d’une surcharge ou d’un court-circuit. Le
composant principal de ce dispositif est un petit isolant enveloppant un fil
conducteur qui fond quand il est traversé par un courant d’intensité supérieure
au calibre supporté.

Ainsi, il permet d’ouvrir le circuit électrique pendant une période de


surintensité et prévient les incendies ainsi que la destruction de l’ensemble du
système. Le fusible garantit l’intégrité du circuit d’alimentation.

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MACHINE D’EXTRUDEUSE SOUFFLAGE

Figure9 : Fusible

Source :Internet

6- LE THERMOCOUPLE (SONDE)

Un thermocouple est un capteur servant à mesurer la température. Il se


compose de deux métaux de natures différentes reliés à une extrémité. Quand la
jonction des métaux est chauffée ou réfrigérée, une tension variable est produite,
qui peut être ensuite transcrite en température. Les alliages thermocouple sont
généralement disponibles en fils.
Les thermocouples sont des polyvalents et sont, par capteurs de températures
conséquentes, communément utilisés pour de nombreuses applications, du
thermocouple à usage industriel au thermocouple standard équipant les appareils
et les équipements domestiques.

Une sonde de thermocouple se compose d'un thermocouple logé à


l'intérieur d'un tube métallique. La paroi du tube est appelée gaine de la sonde.
Les matériaux de gaine les plus courants sont l'acier inoxydable et l'Inconel.
L’Inconel tolère des températures plus élevées que l'acier inoxydable.
Cependant, l'acier inoxydable est plus souvent utilisé en raison de sa

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compatibilité chimique plus importante. Pour les températures très élevées,


d'autres matériaux exotiques de gaine sont également disponibles. Le
thermocouple le plus utilisé est le thermocouple type K.

7- LA RESISTANCE CHAUFFANTE OU LE COLLIER CHAUFFANT.

Les colliers chauffants sont des éléments, de diamètres et hauteurs


variés, destinés au chauffage et au maintien de pièces cylindriques à une certaine
température. Une la température minimale de chauffage est atteinte les transferts
de chaleur entre le collier et la pièce à chauffer se font principalement par
conduction ou par rayonnement pour les colliers les plus puissants. Ils peuvent c
aussi bien chauffer les solides, les liquides que les gaz.
Leurs applications sont diverses. Ils équipent la tête et le fourreau
d'extrudeuse pour transformer des matières plastiques ou traiter des matières
actuelles telles que des résines nécessitant de hautes températures ou le
chauffage de conduites. Ils sont également utilisés dans l'injection plastique où
le traitement de la matière demande une forte puissance calorifique et de hautes
températures.
Ces résistances sont composées de Fil d’alliage bobiné traversant des
barrettes stéatites juxtaposées, le tout monté dans un ensemble de tôlerie
supportant les accessoires de serrage et de connexion. Elles se présentent sous
formes de résistances articulées en mica ou en céramique permettant le
chauffage jusqu’à 700°C. Leurs charges de puissances peuvent atteindre les
7.5W/cm²
Les caractéristiques des résistances chauffantes se présentent comme
suit :
Elles ont une largeur minimum de 16mm (+5mm avec bordage tôle).
Un diamètre minimum de 60mm.
Une tension triphasée de 380V/400V.

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THEME :ETUDE DE L’ALIMENTATION ET DU FONCTIONNEMENT DES RESISTANCES CHAUFFANTES D’UNE
MACHINE D’EXTRUDEUSE SOUFFLAGE

Les résistances sont particulièrement recommandées lorsque la


puissance dépasse les 4W/cm² et lorsque le fonctionnement de la machine
dépasse les 300°C. En céramique ces résistances sont certes plus solides
thermiquement qu’en mica mais plus fragile mécaniquement, d’où leurs serrages
doit être modéré afin de ne pas casser les barrettes stéatites.

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THEME :ETUDE DE L’ALIMENTATION ET DU FONCTIONNEMENT DES RESISTANCES CHAUFFANTES D’UNE
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Figure10 : résistance chauffante / Source : Personnelle

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CHAPITRE II : SCHEMA STRUCTUREL DE L’ALIMENTATION DES


RESISTANCES CHAUFFANTES ET FONCTIONNEMENT

I- SCHEMA STRUCTUREL

L’alimentation des résistances chauffantes s’établit en deux principes


que sont le chauffage et le refroidissement. Chacun d’eux est composé de deux
(02) parties distinctes : la partie commande et la partie puissance.

1- PRINCIPE DE CHAUFFAGE

La partie puissance est composée de disjoncteur de tête, de


sectionneur modulaire, de relais statique et de résistance.

La partie commande quant à elle est composée de relais statique, de


thermocouple (sonde) et de régulateur de température.

SCHEMA DU PRINCIPE DE CHAUFFAGE

DISJONCTEUR

SECTIONNEUR MODULAIRE

REGULATEUR DE TEMPERATURE
RELAIS

RESISTANCE THERMO COUPLE (SONDE)


SONDE

2- PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT

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La partie puissance est composée de disjoncteur de tête, de sectionneur


modulaire, de contacteur de puissance et de moteur de refroidissement.

Alors que la partie commande est composée de contacteur, de thermocouple


(sonde) et de régulateur de température.

SCHEMA DU PRINCIPE DE REFROIDISSEMENT

DIJONCTEUR
ddDIsJONCTEUR RESISTANCE

SECTIONNEUR MODULAIRE

SONDE REGULATEUR
DE TEMPERATURE
CONTACTEUR DE PUISSANCE

MOTEUR

II- FONTIONNEMENT

Les résistances chauffantes sont montées sur le canon par zone de cinq (05).
Chaque zone possède trois (03) résistances de même puissance (1500W) et un
moteur de refroidissement. Les différentes zones ont des températures de
chauffage différentes. Ces résistances sont alimentées par une tension triphasée
(380V) d’intensité de courant différente. L’alimentation électrique sortant du
réseau électrique arrive dans le disjoncteur de tête, traverse le sectionneur
modulaire (380V), le relais puis alimente les résistances (partie puissance). Le
thermocouple (sonde) est l’intermédiaire entre les résistances et les régulateurs
de températures. Le régulateur de température est composé de consigne et de
réel. La consigne est la température de chauffage que l’opérateur impose tandis

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MACHINE D’EXTRUDEUSE SOUFFLAGE

que le réel est la température de chauffage de la résistance. Ainsi en aucun cas le


réel ne doit dépasser la consigne. Le thermocouple envoie le signal au régulateur
de température en lui donnant la température (réelle) de la résistance. En outre :

 Il y a chauffage quand la température envoyée par le thermocouple


au régulateur est inférieure à la consigne, et que le relais s’enclenche c’est-à-dire
laisse passer le courant jusqu’à la résistance pour la faire chauffer et atteindre la
valeur de la consigne. Lorsque cette température (la consigne) est atteinte le
thermocouple envoi l’information au régulateur ce qui lui permet d’ouvrir son
contact d’où absence de courant c’est-à-dire le courant n’arrive pas au relais.
 On parle de principe d refroidissement lorsque le courant au relais
est coupé ce qui signifie que le réel a atteint la consigne, le thermocouple renvoi
l’information au régulateur de température. Son contact étant en position zéro
(fermé), le courant arrive au contacteur de puissance celui-ci s’enclenche et
laisse passer le courant qui est en amont jusqu’au moteur de refroidissement
pour le faire tourner afin de refroidir les résistances.

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III-Schéma électrique de l’alimentation des résistances chauffantes

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MACHINE D’EXTRUDEUSE SOUFFLAGE

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MACHINE D’EXTRUDEUSE SOUFFLAGE

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MACHINE D’EXTRUDEUSE SOUFFLAGE

CHAPITRE III : CHOIX DES DIFFERENTS EQUIPEMENTS ET


LEURS APPAREILLAGES

1- Choix de l’interrupteur sectionneur

Après une évaluation des courants en jeux, le courant devant traverser les pôles
de l’interrupteur sectionneur sont inferieur à 20A. On choisit alors un
interrupteur tripolaire de référence 652018 de calibre 32A.

2- Choix des résistances chauffantes et les relais statiques associés à ces


résistances.

Chauffage de canon : résistance de référence : 380V-1800W-16.5A-


117x130

o Cylinder Heater
Pn=06KW
In=15.8A
Fusible 30A
 Relais statiques (SH1 SH2 SH3 SH4 SH5)

Ue=480V AC
Ie=16.5A relais statique SHR-2A404Z

Us=264V AV

Chauffage filière : résistance de référence : 380V-1500W-190x45

o Adapter Heater

Pn=3.5KW

In=9.2A Ie=8A

Fusible 20A

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o Head Heater

Pn=3.0KW

In=7.8A Ie=5.5A

Fusible 20A

o Dies1Heater

Pn=3.1KW

In=8.4A

Fusible 30A

o Dies2 Heater

Pn=5.1KW

In=13.4A

Fusible 30A

 Relais statique (SH6 SH7 SH8 SH9)


Ue=480V AC
Ie=40A relais statique SHR-2A404Z
Us=264V AC
o Liep Dies Heater
Pn=1KW
In=2.6A Ie=2.4A
Fusible 6A
 Relais statique (SH10)
Ue=480V AC
Ie=20A relais statique HSR-2A404Z
Us=264V AV

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MACHINE D’EXTRUDEUSE SOUFFLAGE

Appareil de chauffage Ampère (A4…A13)

Ue=380V

Ie=60A MT4Y-AA-4N

3- Choix du moteur principal

On choisira un moteur de référence :

Pnominale : 15HP

Ventrainement : 1170trs ATV312HD11N4(11Kw-15HP-380-500V)

Inominal emploi : 37.2A

Ue=380V

4- Choix des refroidisseurs du canon (C1-C2-C3-C4-C5)

Le moteur de refroidisseur du canon est de référence suivante :

Pn : 0.18Kw

Vitesse d’entrainement : 2750trs

Courant nominal d’emploi : 0.7A

 Appareillage du refroidisseur

Choix des contacteurs de puissances

Ue=380V

Ie=0.1A

5- Choix du transformateur

SP-SB

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Type E1=380V 50HZ

E2=220V

6- Choix du disjoncteur

Le disjoncteur de type WF103-B ; 75A-600V avec trois (03) phases


protégées.

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QUATRIEME PARTIE : MAINTENANCE

1- FICHE DE FRACTIONNEMENT

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SYSTEME SOUS ENSEMBLES ORGANES SERIES ET PIECES

Contacteur LC1D096

EXTRUDEUSE Armoire de commande


Temporisateur CT-10G25

Relais statique HSR-2D404Z

Rotor Un arbre ; un circuit


induit ; deux roulements
à bille ; une clavette
Moteur électrique

Stator Une bobine ; une plaque

Signalétique ; une
carcasse

Bouton

Pupitre de commande

Bouton poussoir

Sélecteur de position

Tableau1

2- FICHE DE DIAGNOSTIC DES PANNES

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51
THEME :ETUDE DE L’ALIMENTATION ET DU FONCTIONNEMENT DES RESISTANCES CHAUFFANTES D’UNE
MACHINE D’EXTRUDEUSE SOUFFLAGE
EQUIPEMENTS EXTRUDEUSE

Mode de défaillance Causse possible Action corrective Inspection


éventuelle

Le moteur principal ne -moteur hors tension -rétablir -Contrôler le


tourne pas l’alimentation bruit de
-une sonde déconnectée
vibration et la
-vérifier les
-baisse de température température de
roulements
d’un thermorégulateur fonctionnement
-changer le bobinage du moteur
-roulement cassé
-connecter la sonde -Contrôler l’état

-vérifier l’état des de propreté du


résistances moteur

chauffantes

Température indiquée -sonde inversée -Remettre la sonde à


par le thermorégulateur leurs places
-les contacts mobiles et
Monte sans arrêt
fixes du contacteur sont -Changer le
restés collés contacteur

-Thermorégulateur -Reprogrammer le
déprogrammé thermorégulateur

La matière ne descend -Usure de la vis sans fin -Augmenter les cotes


pas de la vis sans fin
-La température du
canon élevé -Diminuer la
température au
niveau du canon

La vis ne tourne pas à -Usure des dents du -Echanger les


la vitesse requise réducteur pignons

-Courroie relâchée -Echanger les


courroies
-Vis mal fixée

Le moteur tourne sans -Contacteur à ses Changer le


YEBOUEarrêt
PHILIPPES N’DRI TCHEGNI contacts
MEMOIREmobiles et fixes
DE STAGE contacteur
LP/MECATRONIQUE IPIF
52
soudés
THEME :ETUDE DE L’ALIMENTATION ET DU FONCTIONNEMENT DES RESISTANCES CHAUFFANTES D’UNE
MACHINE D’EXTRUDEUSE SOUFFLAGE

Tableau 2

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53
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3- PLAN DE MAINTENANCE PREVENTIVE

Opérations Exécutant Instructions Heures Nombres


exécutables en d’exécutants
fonctionnement J H M A 1 2 3

Vérification d’état Electricien x 01


des contacteurs et
des relais statiques

Vérification de la Electricien X 01
tension
d’alimentation

Nettoyage de la Mécanicien x 02
filière Electricien

Rédacteur : Date :

J : journalier H : hebdomadaire M : mensuel A : annuel

Tableau 3

CONCLUSION

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54
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MACHINE D’EXTRUDEUSE SOUFFLAGE

Au terme de ce mémoire nous pouvons observer que l’extrudeuse


soufflage est la machine par excellence dans le domaine de la fabrication de
corps creux en plastique. Il ressort que le processus d’extrusion au niveau de
l’extrudeuse soufflage se résume au chauffage et au refroidissement des
résistances chauffantes.

A cet effet ce mémoire nous a permis de confronter nos acquis


théoriques à la réalité de l’entreprise à but formatif et surtout de nous préparer à
l’environnement de travail d’un technicien de maintenance, tout en apportant
également des solutions pour éviter que les résistances chauffantes se gâtent
pour chauffage exagéré à travers la mise en place d’un système de
refroidissement qui dans notre cas marche très bien.

Enfin nous pouvons affirmer que « l’étude de l’alimentation et du


fonctionnement des résistances chauffantes d’une machine d’extrudeuse
soufflage » a été une opportunité de connaitre et de comprendre de manière
électrique et automatique le fonctionnement des résistances chauffantes et leur
alimentation. Car c’est un exemple qui nous permettra d’être capables de relever
des anomalies sur un système. Ainsi comme éventuel solution nous proposons
l’installation systématique d’un système de refroidissement en dehors du vent
naturel qui peut souvent servir de refroidissement comme nous l’observons dans
plusieurs entreprises mais nous disons que le vent naturel ne suffit pas car il est
difficile que certaines résistances chauffantes en bénéficient à cause de leur
positionnement sur la machine d’où la mise en place d’un système de
refroidissement est vraiment nécessaire. Nous sommes ouverts à tous critiques
ou suggestions venant des spécialistes en vue de l’amélioration de ce mémoire.

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THEME :ETUDE DE L’ALIMENTATION ET DU FONCTIONNEMENT DES RESISTANCES CHAUFFANTES D’UNE
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ANNEXES

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58
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Table des Matières

INTRODUCTION……………………………………………………………………………..8

PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE LA SOCIETE SOCIPACK...........................10

CHAPITRE I: HISTORIQUE ET DE LA SOCIETE SOCIPACK………………………...11

I-HISTORIQUE ET CREATION DE LA SOCIETE IVOIRIENNE DE PACKAGING….11

II: STATUTS JURIDIQUES ET ORGANISATION ……………………………………..11

CHAPITRE II :DOMAINE D’ACTIVITE…………………………………………………12

DEUXIEME PARTIE : ETUDE MECANIQUE D’UNE MACHINE ’EXTRUDEUSE


SOUFFLAGE………………………………………………………………………………....13

CHAPITRE I : GENERALITE SUR LA MACHINE D’EXTRUDEUSE


SOUFFLAGE………………………………………………………………………………....14

I-DEFINITION DES TERMES IMPORTANTS SUR LA MACHINE SOUFFLAGE…15

1- LA POMPE HYDRALIQUE……………………………………………………...15
2- LA FILIERE........................................................….................................................15
3- LE MOULE………………………………………………………………………..16
4- LA TREMIE…….....................................................................................................17
5- L’AUTOMATATE (API)…………………………………....................................18
6- LE VARIATEUR DE VITESSE…………………………………………………..18
7- LE FOURREAU OU CYLINDRE………………………………………………...19
8- LA VIS D’EXTRUDEUSE………………………………………………………..21
9- LA MACHINE D’EXTRUDEUSE SOUFFLAGE…………………...…………..21
10- LE FONCTIONNEMENT D’UNE MACHINE D’EXTRUDEUSE
SOUFFLAGE……………………………………………………………………...23

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TROISIEME PARTIE : ETUDES ELECTRIQUES DES RESISTANCES CHAUFFANTES


D’UNE MACHINES D’XTRUDEUSE SOUFFLAGE……………….……………………..24

CHAPITRE I : ETUDES DES DIFFERENTES FONCTIONS DE L’ALIMENTATION DES


RESISTANCES CHAUFFANTES…………………………………………..………………25

I- DEFINITIONS ET ROLES DE QUELQUES DISPOSITIFS


ELECTRIQUES…………………………………………………………………..25
1-LE RELAIS STATIQUE……………………………………………………….25
2- LE CONTACTEUR……………………………………………………………26
3-LE REGULATEUR DE TEMPERATURE……………………………………28
4- LE SECTIONNEUR MODULAIRE…………..………………………………31
5- LE FUSIBLE…………………………………………………………………..33
6-LE THERMOCOUPLE (SONDE)…………………………………………......34
7-LA RESISTANCE CHAUFFANTE…………………………………………...35

CHAPITRE II : SCHEMA STRUCTUREL DE L’ALIMENTATION DES RESISTANCES


CHAUFFANTES ET FONTIONNEMENT……………………………………………...….38

I-SCHEMA STRUCTUREL………………………………… ……….………………….38

1- PRINCIPE DE CHAUFFAGE……………………………………………….38
2- PRINCIPE DE REFROIDISSEMENT……………………………………….39

II- FONNCTIONNEMENT…… ……………..………………………………………….39

III-SCHEMA ELECTRIQUE DE L’ALIMENTATION DES RESISTANCES


CHAUFFANTES…………………………..……………………………………41

CHAPITRE III : CHOIX DES DIFFERENTS EQUIPEMENTS ET LEURS


APPAREILLAGES…………………………………………………………………………...45

1- CHOIX DE L-INTERRUPTEUR SECTIONNEUR………………45


2- CHOIX DES RESISTANCES CHAUFFANTES ET LES RELAIS
STATIQUES ASSOCIES……………………………………….....45
3- CHOIX DU MOTEUR PRINCIPAL………………………………47
4- CHOIX DU REFROIDISSEUR POUR LE CANON……………...47
5- CHOIX DU TRANSFORMATEUR………………………………47
6- CHOIX DU DISJONCTEUR……………………………………...48

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THEME :ETUDE DE L’ALIMENTATION ET DU FONCTIONNEMENT DES RESISTANCES CHAUFFANTES D’UNE
MACHINE D’EXTRUDEUSE SOUFFLAGE

QUATRIEME PARTIE : MAINTENANCE………………………………………………...49

1- FICHE DE FRACTIONNEMENT……………………………..…50
2- FICHE DE DIAGNOSTIC DES PANNES……………………….50
3- PLAN DE MAINTENANCE PREVENTIF………………………53

CONCLUSION GENERALE………………………………………………………………..54

ANNEXES……………………………………………………………………………………55

YEBOUE PHILIPPES N’DRI TCHEGNI MEMOIRE DE STAGE LP/MECATRONIQUE IPIF


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