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ESSAIS ET alg -
CONTROLE
DES BÉTONS
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ESSAIS ET CONTROLE

om
DES BÉTONS

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Francis GORISSE

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alg PRÉFACE

de Georges DREUX
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61, boulevard Saint-Germain - 75005 PARI S
1978
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PRËFACE

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Je connais Francis GORISSE depuis 1960.
A celle époque . la construction du L'entre J 'Essais des S tructures com-
mençai/ ci peine et j'allais été chargé. t'n tant que rep r ésentant du maitre

alg
d'ouvrage , d 'assurer sur ce chantier Je contrôle des b étons e l de leur mise
en œuvre : un petit laboratoire d 'essais Jut créé el GOR ISSE }' f ut affecté ;
il S'l'SI ainsi t{oulIé immédiatement devan t les ras de sable et de gra vier au
pied de la b étonni ère. Celle fo rmation pratique. il fa compléta ensuite par
des h uJes approfondies et acquit ainsi les connaissances techniques el 'scien-
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tifiques qui lui permirent de m 'apporter une collaborat ion eJficau! pour Je
dé veloppement et la gestion du laboratoire des béions au Centre d'Essais des
St ructures. J 'ai. ci celte occasion , appr écié Sf!S qualités . au/am humaines que
prof essionnelles el j e l'ai associ é, à part l'm itre, aux études de recherches (>1
essais qui m 'om été confiés dis 1963 : à ces occasions. nous avonJ" conj oin-
tement pr ésent é et publié un bon nombre de r ésuttats et de conclusions.
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Francis GoIUSSE est aujourdh ui Responsable du laboruunre des b étons


du service Gros Œuvre et Chantiers au C. E.B.T .P. : il peul donc être compt é
au nombre des « sp écialistes du b éton JI el c 'est en tant que tel. qu 'il présente
ce petit livre : Essais et con trôle des bétons qu 'il m 'a demandé de préfa cer.

La litt éra t ure sur le beton l'SI abondante mou cepenaam nous a'lliotlS
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remarqué l'un el l'autre , un créneau qui m éritait d ' être comhlé : un manuel
de caract ère pratique à l'usage des techniciens charg és sp écialement du
contrôle des bitons .
Un tel ouvrage n 'est pas si simple à conce voir que cela peut le paraùre ,
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en e1J(>I, il ne f aut pas se conU fl1er de répertorier et de décrire tout le ma/érie!


nécessaire aux différents essais de contrôle et les processus correspondants;
un • contrôleur " de béton digne de ce nom ne doit pas être un simple manipu-
lateur de tests applicateur de rigles .. il doit sa voir aussi ce que c 'est qut' du
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VII1 E... i. e t cont r61e d e . b 4lton.

béton , en reconna ître les qualités et les déf auts étre capable d 'en prboir les
co w es el les risques et en analyser les f acteurs .. ce n 'est qu 'à cen e condition
qu ';1 peut remplir efficacement 50 m iss ion pr éventive qui est l'essentiel

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de son rôle de contr ôleur, telle est, en tou/ cas , notre conviction . M ais ouen·
lion .1 Celui q ui prend la plume risque alors d 'écrire Wl .. trait é » sur le béton
qui, par wn volume el son scientism e, découragera vÎle le technicien soucieux
d 'acquérir tes simples notions n écessaires.
Fra ncis GoRlSSf a tenté d 'écrire ce li vre et il nous semble qu 'il a aneim

eri
pleinement sun objectif C'est un MANL'EL dam lequel sont ex posées les notions
essent iel/es de l'art du b éton .. c 'est un GUIDE car , avec ce livre en main , le
contrôleur débulanl sera guidé dam le labyrinthe des Normes , CPC. C PS,
DTU, règlements divers , recommandations du CEB,.. c'est awsi Wl guilk
p our les pr évisions concernant l'ins talla /ion d 'un laboratoire selon son im-

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portance : il en l'SI pr évu cinq catégories au chapitre 7 .. c 'est un RFPEJtTOlRE
car on y trouve, bien classés el répertoriés, tous les tests el essais qu·un
contrôleur p eut avoir à réaliser selon les cas les p llLS divers .. on y trouve
égaiement les co rrespondances avec certains U SfJ et rigles praliquis li
l'étranger .. c 'est enfin un MÉMENTO car il est écrit dans lin styte concis qui
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résume l'essentiel concernant chaque essai, cha que norme , chaque appareû.:
En le parcourant , j 'ai eu " occasion de me rajraîchir la mémoire daru bien
des cas et même, pourquo i ne pas le dire , d 'l' apprendre parJais quelque chose ;
j'ai plaisir à en fëticuer am icalement l'auteur,
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InJén)eut en cbd
Allachë .li la Oireo:1iorl du C. E. 8 . T. P.
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x E••• il e t co n trOle d•• b4lton s

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c LES DlrrtRENTS T· · ES D' ESSAiS .
PITIE l -
1. ESSAIS DE RECHERCH E (NF P 18 403)
"
2. ESSA I S trércoe.
.
DE CON VENANCE ET DE CON TROLE "
t NF P I8 4041 _ . 19
•, . 1. 1"U4:O_ . .
""""uulllons . _ .

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execunon
- , O<:CM' US d'execun
. ... .- _ _ _ _ '". _ . '"0
l "ESSA IS D'/NfORM ATlOi" ( NF P 18405) ,., . 22
3. I. DCfinition ._ 22
J .2. Processus d'exècuuon
J.J. Au tres mo}cns d ïn \'('stigation
_. . . .......•..... _
_
_
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-23"-

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4 REL4 T10S ENTRE ESSAI S nt: CO.\TROLE ET ESS.ftS D "/N·
FORAf AT10 N , _.. ,', ", .

C HAPITU : 4 - CO l'T ROl[ DE Q UAUTt DES C01\ST IT UA:"rôTS uu


BtTO~ _ _._ . 15
l. C IM E..' ·T
1.1 . Chou du ciment
1.2. Co nt rôle et essais
alg
L U . Essais d e ré sista nce mècaniqce - 1.2.2. Temps de prise -
.
.
.
15
15
20

1.2.J. Essais chimiq ues - 1.2.4. Retra it et gonêemeru - 1.2.5 Cha-


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k ur d'hydrata t ion .
2_ GRA N ULATS _ .
:2.1 . C hO ÎA des gra nulats , , . J3
2.2. Contrôle et essais des gra nu lat s il bèton . 33
2.2.1 . Na ture minéra logique et d u reté - 2.2 .2. Masse volum iq ue -
2.2.3. Proprete des granula ts - 2.2 .4 Forme d es gran ula b -
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Oranulomèrrie - 2.2.6 . Cla sses gra n ulaires - 2.2.7. Allérablhté.


Réactio n ajcahs-gra nala ts.
2.], Cas parti cu liers des gra n ulats lége rs
2.J .1. Adhérence
, , . 4'
24. Futur Fascicule 23. Spèciâcarions . ....
3. L 'E.-4 U DE. GA CHAGE .. .
...
45
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J.I . G àchage li l'ea u de mer , , .


4. LES /fD J l./Y A N TS ,
4 1. Agrément des adj uvants . • . . , ', . . , . ,
,
"
"
,
.
.
...
47
4.2. us ûuidifiams . 47

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C H,o,P1TaI 5. - CO:oo.T RO L[ ET ESSA iS D HU OS FRAIS .


1. VlR1H CA TlO..\ ' RAPIDE DE t If CO .\ IPDS1T1D .\' . 48
tr . Dosage vo lumétrique , " " . 48 /
1.2. Dosage pondéra l , . 53 ~
2. }.(-4LAl"-4GE .. 53
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J. ylRIF/C A TiDN DE LA CDNSIS T..,S C [ ET DE L" M A-'"'''BIUTÉ.


3.1. Mesure de la co nsista nce el de la maniabili té , ,', .
J .I.1. Affaissement a u cô ne d'Abr arns ou slump-tesr - ], 1.2. Ma -
"
56

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nia bil.tt au mamabthmètrt' a u LC P.C. - 11 .3. D oers apparrill
3.Z. Contrôle intt,rt de la consista nce . . . . • . • . . • . . . • . • . . . . . . • • • • . 62
l Z.1. L'ampèremèt re - 3.2.2. le waum ètre enregisueur -
3 2.3. le servo-ouvrab-bm être du C.E.B.T.P. - 3.2.4. Sondes •

e.c
rèsuuvuè - ] .2 S. Automa usa ricn su r l'incorporation de l'eau
4. A,\"A L YSES DE BlTO FRAIS . . . 63
5. r O L'RCE HGE D ·.4.IR OCCLl/S 64
5.1 . Mesure de l'ait cccfus . • _. . . . . .. .. . . . . . . . . . . . . . . .... .. . . . . . M
6. TRA,\"SPOR T ET MIS E EN ΠUVRE D4l'w'S LES COFFRAGES . 604

eri
6.1 . Transport 65
6 .2. Consens pratiqUCl pour la mise en p lace dan s les coffrages ètanc ès . 66
7. MES llRE DE L 'Ér in DE s ÉGRtG..nION . 68
8. VÉ RIFICATlOl'I DES ARMATURES . .. .. . . . . . .. .. . . . . . . .. .. . . 70

CHAPJTllI: 6. -
Dl 'RCI alg
CO~TRO l[ ET [SSAIS CO :"'CERNAl'Ioi LE BU O S

1. LES PRINCIPALES Q UALITÉS RECHER CHÉES PO UR LE a É·


TO .... DUR Ci . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
12

72
2. RÉSISTA.\·CE A LA COM PRESSION PAR R UPTUR E D ·ÉPRO U.
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VETTES. D(.!RCISSE MEN T . . ..... . .. .....•. ...•.. ... . . ..... . 73
2.1. Les éprOUU:tles .. .. .• .... .... .. ........•. ... ... . .. ... .... . 75
2.1.1. Contrôle da pm beton• . . . . . . .
Z,Z , Nerure des mo ules employis . . . . . . . .. . ~
2.2.1. Moules en carton - 2.2.2. M oules en acier - 2.2.3. Mo ules
en matière plast ique
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2.1 Fabncation des èprouveues ..•. . . . •. .•. . . . . . . ....... .••.•.. 80


2.3.1. MlCfo- tabk \'ibrante - 2.3.2 . Arasemen t des èpro u ven es
2.4. C~tjOD 85
2.4,1 . Démoulage et transpon
2.5. Recuâca rion et surf~@:C 86
2.6. M .chines d'essai . . ...•. . . . . . .• .• . . .. . 87
2.6.1. Les bâtis - 2.6.2. Les p la tea ux - 2.6.1 La mesure de force
/w

2.7. Essai d'ëcraseœenr 91


2.7.1. h ol uhon des disposillfs de mise en charge - 2.7.2. Aspect
des êpl oU VC1t CS . Pùs ru pt ure - 2.7.3. t.pro u\'t'ltu de djfférmt~
dimensions ct fOI 11_ .
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] . RÉSISf..4 ,\'CE ..f LA TR4 CTJOS 96


lI. Essai en tract ion directe . . . • . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97
1 2. Essai de tl1l<:1K)n pal l\exion l}1
J.l Essai de traction pal fendage , . . .. .. . . . . . . . . .. . . . . . .. . . . 99
3.4. Cboix d 'un C$'"Ii ••.... _... . . . . . . . • • . . . .... .. . . , .. ..•.. . 99
] .5. Relation com presaic n-uacnon . 100
ttp

l6. Macbinn d'essai poul la tracnon .... •. .. . . . .. . ... .... .. .. .. 100

4. ESSAIS ET MES VRES DE POROSI TÉ. PERMtABIUTl. CA ·


PILLARITÉ 100
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XIII

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2. L ·t Q i// PE,\lES T •. •. . .. ... ... . . .. . . . . •• . .. . . .. . .. •..... . . . .. 152
:2.J . Leste de matériel 11 ilCquèrir 5ui\"lI..Dl la categorie de labora toires . III
21.1 . tquipemetH gméul - 2.1-2 Grnulau - 2.1 l e nnent -
~. I .4 Belon fra l5 - 2. 1.5 Bt10 n durci

CHArn u 8. - LE BITO=""i PR t:T A L'EMPLOI PR lpARf: EN IJSI:"<'E

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( O.P.E.) . . . . .. .. . . . . . . . . .•.. ..•. . .. ,., .
I.U CO M MANDE . '"
2, C EN TR ALES DE MA U X .-4 GE ET CEN TR AL ES DE DOSAGE . '"
158 ....-
3. CONS/ S TM'KE A L 'ARRJ J-'t E .4U CH ANTIC R .. ' 19
4 , ESS .4 /S DE C0111"TROLE OU ESSA / S D 'Ulif'O R MATlO,\ ' .
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, . REN DBI E,\"T. otssrrt . '60
6. HOMO LO G A TION A LA MA RQUE "" .F. . '6'
6.1 . A UlI C5 l&Itmcn l5
7. REVIS IO N DE LA .'\I0 R .'-IE.
.
.
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TONNAGE PAR TEMPS CHAUD


alg
CHAPITltE 9 - CONTROLE Drs Bt:TO :"OS Al] MOYI Jo'..()RIE!'' '. Bl-
. 164
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I. L ECL IM AT
2. ESSA IS D '/N l 'O RMATIO N ET ESSAIS ne CON T RO L E .
.
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3. CONS IST.4.\ ·CE DU BlTO....· l'R.4/S . . . . • . . .. . .•..... . . . . . . .
4 . LES CONS TI TU.4,\' TS . ..... ... . .. . • . . • , •. . . • . ... . . ... .. . . . .. '69
4.1 . Le cimen t . . .. .. . .. . . . . .... ... . • . • . .... ... . . . . .. . . ... .... '69
4.2. Les gra nulats .. .. . . . . . . . . . • • . . • . . • . . . . ... . . . . . . . . . . ... • . . '69
4.2.1. La propnt~ da granulais - 4 2.2. La fine~ du sables
ww

4.J. Les adjuvants . ' 10


4.4. L'ea u " ., , " . III
5. L ·ÉT U VAGE , . 172
6. PRIN CIPA L ES PR ÉCA U T/O .'\I S PU e R I.E BÉTON /Ii ,4GE PAR
TEMPS CH .4UD . . . . . . . . • . • • . . . . • . . . . . .. . .. . .. . . . . • • . • . .. . • III
6.1. Temps de pru e . l7J
6.2. Durci5K'mCD1 inilli! .. . . . . . . . ... .. .• ..•. . • ... . . .•.. . . . . . . .
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6.3. Retn il d u béton fra l5 . . . . .. . . . .....• ..... .. ... .... .. . . . . . . . 116


6.4. Préca utions i prendre . . . . . . . . .... ... ...•. . . .... . . .. . . . . . . . 176
6.4 .1. Cc ncemam ln COn51 ltuanls - 6.4.2 Co eœrnem la mrse
en œuvre - 6.4 ,3. Cure d u bètoe
7. L E PERSONltiEL D U U BORA TOI RE BÉTO,"" . 178
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8. RE N SEIGNEME TS D flIE RS , . ' 79


A"'ND:E A. - R[.GL[M ENTATI O~ TECHl'Ii lQUE . . ' , . 18'
1. Q ue lques 5iilcs . •.. • . • . • . . . . . .... . . . • . . . • . . . ... . . . . . . . . . . . .. .. ,&1
2. D .T.U . . • . • • . . . • . . . . . . . . . .. . . . . . . . . • • . . . . . .. . . . . . . .. . . . . .. . . . 18 '
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2.1 . Ca h~t da charges 0 T U. et docurnenl5 connexes ••.•.•. .•• • 18'


2.2 . Pr n.: riptlom aya nt "aleur de cahier dn chilrgn D .T U , . 182

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XIV Es .ai. e t cont rÔle d es betons

om
2.3, Regles de calcul D ,T ,U . " _ ___ 183
J . Exécution des o uvrages d ' art ,, ,,, ,,... .. .. ... .. ... .. . 183
3.1. Documents gén éra ux , ,', , ". " . . . .. . . . .. 183
J .l .C.P.C. _ _ " 184
3.J. Ci rculaires ministérielles. . . . . . . . . .. . _ _ . _. . . . 184

e.c
3.4. Circula ires d ' agremen t 185
4. Regles publi ées par l' Un ion Na tio na le de la Maço nne rie . . . . . . . . 185

ASSEXE B. - LES PRINCIPALES NORM ES O' ESSAIS FRAI\ÇAISES.


ConespornilnC't' entre normes rra nç ll i ~{'l; et oot ml"" ét rMngi-~ . . 187

eri
1. Ciment _ , .. , . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . 187
2. Gra nu lats . . . . . . . . , , . _. _.. _. _.. . . _. . . . . . . . .. . . . .. . . . . . . . . 188
3. Béto n .. _. , , ,,, ,,,,.... . . _, _. _. . _. .. . . . 189
4. Co rrespo nda nce en tre normes Fra nçaise s et èrrangè res .. .. . , 190

A !'l~EX[ C. -
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ORGANlSJ\-ff.S ET CENTRf.S D' ESSA IS
l . Orga nismes intern a tiona ux
2. Orga nism es nationa ux .. , , ,, ,,,...
[94
194
195
J . Centres d'usa is . . , , _, . , ,., , 196

199
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RÉFtRE\I>CES BIBLlOORAP HIQUES , . . , .. .
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UNITI:S EMPLOYI:ES

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Pour le béton, on avait l'ha bitude d'utiliser :
- le kilogra mme ou la tonne pour les forces,
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- le kgf/cm' pour les contraintes.
Le: Système International d'unités (S. I.) prévoit maintenant l'utili-
sation :
- du Newton (N) comme unit è de force.
- du Pascal (Pa) comme unité de pression ou de contrain te confor-
.gc
mément au Fascicule de documentation NF X02.004.
Forces :
Pour les forces. on utilise le plus souvent le kilon ewton (KN) qui
correspond. à 2 % près, il 100 kgf ou 0. 1 to nne :
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[i KN 0,102 tonne 1

Contraintes :
Pou r les cont ra intes, on ut ilise maintenant, de plus en plus, un mul -
tiple du Pascal le m èga pascal (M Pa) qui correspond â 10 bars :
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1 bar = 1,02 kgf/cm' = 1 da N/ cm' = 0,1 MPa

[ 1 MP. ~ JO bars 1
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Pour des ra iso ns de facilité de repérage pour le lecteur. nous avons parfois
utilisé des unités et des notations d ifférentes. C'est ains i que volontairement,
nous avons ga rdé les un ités et les notations exprimées dans certaines règles
ou normes.
D'une façon générale, dans cet o uvrage, les contraintes sont le plus
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souvent exprimées en MPa (uni té légale) avec la corresponda nce en bars


entre parenthèses.

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CHA PI TRE PREM IER

GÉNÉRALITÉS

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1. LE CONTRÔLE BIEN COMPRIS

Habituellement, le mo t cont rôle marque essentiellement l'action à


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post èriori. Il y a lieu da ns ce cas, de considérer le mot selon sa signification
purement contractuelle, c'est-à-dire dans le sens du respect d 'un contrat.
Ce genre de contrôle demeure, bien entend u, nécessaire pour imposer
ou pour s' imposer une certa ine rigueur ; la peur du gendarme procure
encore un assez bon seu il de ga rantie q uant à la qualité.
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Malgré la rich esse du voca bulaire français, il semble qu'un mot nous
fasse défaut et pas seulement dans notre profe ssion d 'ailleu rs ; il devrait
défi nir l'action de rechercher consta mment un niveau de qualité p lus élevé
ou tout au moin s satisfa isant.
En poursuivant le raisonnement, on est cond uit assez ra pidement à
une noti on d'auto-co ntrôle dans l'Ent reprise et plus généra lement à une
/w

volon té de chacun de faire le max imum pour l'obtention d'une qualité


plus grande dans la const ructi on en béton, notamment en ce q ui concerne
le bâtiment.
Les difficultés que cela représente à une époque où les dé lais d'exécution
sont de plus en plus « serrés ). sur nos chantiers sont co nn ues, mais pouvons-
s:/

nous sacrifier la qualité d'e xécuti on au profit des délais?


C'est une trés bonne chose et c'est dans le sens du progrès que de
pouvoir construire plus vite, L'accèlèration du durci ssement du béton
par la chaleur en est une illustration à condition d'êt re assuré d'un niveau
acceptable de qualité.
ttp

Réaliser un cycle de fabricanon de planchers en béton armé sur chan-


tier dans lequel le bétonna ge a lieu le soir el le décoffrage le lendemain

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matin. grâce à des résistances électriques noyées. C'N tres bien. Mais im-
~r coûte que coû te ce déla i. même en hiver sans aucun con trôle du
béton el du fonctionne men t des résistances chauffantes est t rès dan gereux
et ne va pas dans le sens d u progrès.

e.c
Nous ne prétendons pa s apporter de réponse toute simple et toute
faite. Nous désiro ns a pporter notre co ncours pour faire connaître les mo-
dahtès, les documents et les processus de contrôle courant en mati ère de
béton .
les documents officiels ou non sont souvent nom breux et volum ineux.
Le souci de preci sion et de ne rien oublier en constitue la première raison.

eri
Vouloir tout meu re dans les textes conduirai t à des documents qui ne
seraient compu lsés que superficiellement par les personn es cha rgées de les
appliquer ou de les faire a pp liquer.
Ne vaudrait-il pas mieux se co ntenter de prescriptions élémentaires

alg
plus strictes et de les respecter:'

1.1. Nécessité d'un contrôle accepté par tous

Le contrôle des opérations de construction sur un cha ntier est une


.gc
nècessit è. Il procure d es avantages pour le Maitre de l'Ouvrage et le Maitre
d 'Œuvre par la con naissa nce des ma téri au.'; employés, par la règularitè
de fabrication et de mise en œuvre, par des coefficients de sècurit è plus
réels que théoriques.
Le principe de l' a uto-co ntrôle est de plus en plus admis. Ce pendant,
ww

deux obstacles subsistent :


- 'co premier est plu tôt d 'ordre psychologique : la notion même de
contrôle, fut-ce l'auto-contrôle. co nstitue une certaine gêne ;
- le second concerne le co ût des opérations de contrôle qui n'est
même parfois qu' un prétexte. Signalons pourtant q ue le prix du contrôle
devrait être co mparé au coût des ccns èq uences de son a bsence.
/w

D' une façon générale, il ne faut pa s que les différentes operations de


co ntrôles servent à amasser des résultats en vue d'un litige ou d 'un con-
tentieux possible, ma is bien plutôt qu'elles intervienn ent efficacement dans
le déroulement de la construction pour assurer les. meilleures conditions
sectmiq ues et économiques.
s:/

1.2. Le contrôle en amont


En ce q ui co ncerne le béton. il fau t absolument faire un effort pour tout
ttp

ce qui concerne la fabricati on elle-même. J usqu'a nos jours, on s'est surtout


préoccupé de constater à po steriori des eta ts de fait quant à la quali té'.
C'est bien entendu nécessaire pour être en possession de résultats statis-

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5 . UN CONTROLE MINIMUM ES T INDISPENSABLE

Le béton a été un mat eriau très employé dans la giga ntesq ue opération

e.c
de reconstruction de type <l concentrée .. q ui a suivi les guerres dévasta-
trices. Aussi lui attribue-t-on facilement aujourd'hui tous les désordres
de notre société.
Il est un peu sim pliste. pour ne pas dire na ïf, de d ire que la pierre est
plus belle qu e le béton . Qui ne so uhaite depuis toujours de réaliser I'habi-
talion de ses rêves en pierre ? Le débat se pose-toi! en termes de cho ix entre

eri
le bé ton et d 'a utres mat ériaux? A H m les moyens fina nciers de choisir?
Pourrait-on a ujourd' hui, réaliser tous les ouvrages, y compris les
logeme nts, en excluant le béton '?
On pourrait déjà se poser la question de sa voir si le béton est un mar é-

alg
riau laid [2 J. Nous ne le pensons pas, à condition ...
A condition de le consid érer com me un matériau de construction
à part entière, de lui consacrer un minimum d 'attention et de soins a u
niveau de l'arch itect ure comme de la r èahsation, le béton est un matéria u
qui doit reten ir et qui retient d'ailleurs toute l'attention des const ructeurs,
.gc
étant donné par ailleurs son prix de revien t très compétitif. Il offre égale-
ment des po ssibilités tec hniques très larges.
M ais il ne donnera entière sa tisfac tion que da ns la mesure où il sera
un matériau sûr à tous po ints de vue.
Le contrôle fait partie des moyens indispensables à mettre en œuvre
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po ur obtenir des résultats sa tisfa isa nts et en premier lieu pour l'esthét ique.
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CH A PIT RE 6

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ET ESSAIS
CONTROLE
CONCERNANT LE BI:TON DURCIalg
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t , LES PRINCIPALES ausures RECHERCHiES
POUR LE BirON DURCI

Afin que le béton reste un matériau de choix, tant po ur son prix de


ww

revien t que pour des raisons prat iq ues diverses. on lui dema ndera surtout :

- d'avo ir un aspect satisfaisa nt et de .. bien vieillir ",


- d'être d urable,
- de protéger parfai!!:mem les armatures co ntre la co rrosion et d'y
être adherent.
- d'êt re imper mea ble (le plus souvenu,
/w

- d'être résistant à la compression et à la traction.


- d'a voir des déformat ions volu miques fa ibles (retrait. fl uage].

D'au tres quali rês seraient. bien entend u. très appr ècièes, mais étant
s:/

donne qu'elles ne peu vent être accrues très sensib lement. nous nous limito ns
volo ntairement au x qual ités énoncées.

Il serai t en particulier souha ita ble q ue le béton puisse se defor mer


beauco up plus li la tractio n afin de retarder d'autant l'a pparit ion de fissures.
ttp

Mais c'est j ustement parce qu'il est résistant li la co mpression et peu résis-
tant à la tract ion que le béton armé et le bét on précontraint ont vu le jou r.

https://www.gcalgerie.com/
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Contr61e e t essais c oncernant le b'to n dur ci 73

om
2. RislSTANCE A LA COMPRESSION
PAR RUPTURE D 'iPROUVETTES (NF P 18 406)
DURCISSEMENT

e.c
Dans r~ l a t actuel des co nna issa nces ct de la technologie en ma tière
de m éthodes d'essais di verses el malgr é l'int érêt croi ssa nt pour certai nes
méthodes modern es. l'essai d'écraseme nt de meure necessa ire.
Q ua nd il est réal isé conscie ncieuse me nt. cel essa i do nne des résultats
trés significa tifs de la qualité d u b éton en gén éral. Mais il ne Iaut pas lui
acco rder trop de sig nifi ca tio n physique en pensa nt nota m ment que l'on

eri
o btie nt lu r ésista nce à la co mpressio n. No us sa vo ns en effet. que les r èsul-
la ts o btenus va rient sensiblement en fo nctio n des modes de pr éparation
et de sollicita tio n des ép ro uvettes, C'est pour celte ra ison q ue no us pr êfèrons
pa rfois dénommer ce test : « essai d'écraseme nt 'J.

Age pour Ies nsuis alg


u s essais o nt lieu sur des bétons de plus en plus je unes toul a u moi ns
en ce q ui concerne les essai s d'information. Depuis q uelq ues ann ées, l'échelle
d u te mps en ma tière d'âge pour les essais d'écraseme nt a pratiquement èté
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divis ée pa r :!ol ; il est bea ucoup plus so uvent quest ion d'heures que de jo ur",

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FIG, .\4, - t . o tuliOD de la r~;sliln~ j usq u·. de ux a ns d'un beton dt qU.lll ile
d ~ i 3SO l I: de- Cimtnl par m ètre c ube,

https://www.gcalgerie.com/
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/
74 Ess ai s et ccntr ëte des béton s

om
En effet. à une époque où les délais d'e xécution sont de plus en plus
courts, avec les techniques de durcissement accèlèr è o btenu par étuvage
ou par ut ilisation de ciment « nerveux » et d'accèl èrateu rs, les bétons sont
sollicités très jeunes.
Les essais sur béto ns très jeunes y co mpris les essais accélérés, permet-

e.c
tent pa r ailleurs d'intervenir rapidement sur les constituants el les dosages
pour des corrections éventuelles.

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FIG. JS . - Cou rbes de résista nce à la comp ression j usqu'à 28 j ours


de béton dosés de 200 à 450 kg"m 3.

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la règle énon

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-

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7' Es sa is . 1 contrô le d e s bétons

om
à réaliser des êpro uveu es trop lo urdes cl de mandant un mat ériel d'essai
puissant, soit réd uire le béton pour le contrôle, par élimina tion des gros
â

cailloux.
La r ègle bien co nnue des ( 1 4 D passoire Il. qui correspond à « S D ta mis »,
signifie que la plus petite dimensi on de l'éprouvette doit être supérieure

e.c
ou égale à qua tre fois la dimen sion du plus gros gra nulat Simple à retenir
et à utiliser. cette régie linéa ire ne sem ble pas j usufiée.
L'effet de paroi dimin ue ra pideme nt q uand la d ime nsion des moules
à béton augmente. La formu le. qui sem ble donner sa tisfact ion pour les
cylindres de 16 cm de dia mètre el les granulats coura nts.. est peut être un

eri
peu tro p la rge dan s le cas des pet its moules. ma is est vraisemblableme nt
trop restrictive pour le contrôle des gros béto ns.
On sait que les cylindres de 25 cm de diam ètre constituent les èprou-
venes les plus grosses susceptibles d'être manipulées par une o u deux per-

alg
sonnes et essayées da ns des presses co ura ntes. En conséquence, da ns le
cas des bétons pour lesq uels 0 est superieur à 50 mm (cas fréquent des
barrages ou o uvrages à la mer).. il serai t nécessaire. ou bien de di sposer
d'engins de manu tention des èpro uvenes et de presses énormes. ou bien
de r éduire le béton.
.gc
Ce lte dernière possib ilite. parfois uti lisée, do it ce pend ant être évitée
pour des questi ons de représentativité,
No us sugg érons donc, :i part ir de nos ré.. ult nr c d'e ai .... Fadopnon
d'u ne r ègle non linéaire de la form e J.:. ;. D-(pcm'':l re :'5 ;. '0 1.
Ccci sera it plus réaliste et permettrait le cont rôle des gros bétons
ww

sur béton entier avec des éprouvettes de dimension raisonna ble. par exem-
pie. cylind re el 2S cm pour 0 = 100 (el même 125) mm,

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SABLES GRAVltLBU CAillOUX
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FIG. 36. - Courbes graeulomètriques dn ,ran ula ts utih.n pour no Ire ètude
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Contrôle e t e s. ... , concer ne nt le béton durci n

om
L'étude en cours porte sur des bétons réd uits ou non jusqu'à
D "" 125 mm (fig. 36) avec des epro uvettes cylind riques de JI à 40 cm de
diamètre et d'élancement habituel de 2 [fig, 37).
So us réserve de confi rmation de r ésultats par des essais en cours.
la fi gure 38 indique la variation de r èsistanœ à l'écrasement des diffèrents

e.c
cylindres pour le béton entier D = 125 mm d'une part ct pour le béton
réduit da ns chaq ue cas suivant la règle des « 5 D ta mis )) d'autre part. Le
dosage en ciment est de 300 kgjm J el la co nsista nce plastique.

eri
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FIG. 37. - l es d lfftrc-n les e procv eue, cyl i n driq l.le~ co nfectio nnèes
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en ronchon d ll diam ètre du cylindre ,

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Conu6 1e e t e••a i. conc arnant la bé t o n dur c i 79

om
Le problème des mesures d'affai ssement avec le cône normal
10 x 20 x 30 cm se pose égal ement et c'est pour cette raison qu'est menée
pa rallèlement une etude sur la mesure de la consistance. notamment à
l'aide de cônes de differe ntes dimensions (fig. 39).
Pour un béton D = 25 mm d osé à 300 kg de ciment, on obtient des

e.c
affaissements. bien entendu différents en fonct ion de la ha uteur des
cônes (fig . 40).

2,2, Nature des moules employès

eri
T rois mat ériaux sont utilisés actuellement. Il s'agit :
- du carton.
- de l'acier,
-
alg
de la mati ère plastiqu e (fig. 4 1).
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des m o ul~~ uulisès actuellement.
Oc l!a uc~ à d roite : manëre plastique. carton. licier.
/w

2.2.1. Moul es en c a rto n


Ils sont tres employés aujourd'hui sur les chantiers en raison du faible
in vestissement de départ, con trairement aux de ux a utres types de moules.
Constit ués d'une ba nde de carton traité enro ulée en hélice, cr moule nèces-
site cependa nt l'e mploi d'un contre-moule au moment de la fa bricat ion
s:/

de l'éprouvette. Trois à six contre-moules suffis ent dans la plupart des cas.
Bien ente ndu, les mo ules ne so nt util isa bles qu'une seule foi s.

2.2.2. Moules e n acier


ttp

Po ur les la boratoires fixes ainsi que pour les chantiers importants


nécessitant la présence en permanence d'un personnel cha rgé du contrôle,
l'ac hat et l'utilisation d' une série de moules m étalliques so nt préférables.

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/
80 Es s a is et cont rôle d es belo ns

om
2. 2.3. Moules en matière plastiq ue

Ils ne so nt pas no uvea ux. mai s r écemment, so nt a pparus da ns le


commerce des moules en matière plastique dém oulables à l'a ir com primé
insuflé en fond de moule par un petit trou.

e.c
Les avantages de: ces moules sont :
- la rapidité de démoulage.
- k: poids faible par ra pport au métal.
- le nettoyage faci lité (le passage d'u n chiffon gras dans le moule
suffi t].

eri
l 'inconvéni ent majeur est celui du prix qui est de L5 fois environ
ce lui d'un moule métallique.
L'opération de démoulage à l'air est repr èsenrèe sur la fi gure 42.

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2.3. Fa brication des èprouven es (NF P 18422 el 423)

C'est une éta pe im portan te dans la chai ne d u cont rôle d u belon.


Une pan importa nte de la dispersion des essais de co mpression reside
ttp

dans la confect ion des éprouvettes, Il s'agit en effet. de pr élever de petits


volumes de béton et de realiser des êprouven es qui permettront de ca rac-
teriser les qualites du beton.

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ContrOle et essa is c o nce r na n t le bèton durc i 8'

om
Nous avons vu au chapit re 3 q u'il était nécessaire de réaliser les essais
dans des conditions optimales et rep roductibles, étant donné le peti t vo-
lume en jeu. A cet effet, la mise en œuvre dan s les épro uvettes par vibra tion
à l'aiguille nous parait satisfaisante.
En suivant no rmalement les prescriptions données da ns les abaq ues

e.c
de la norme NF P 18 422, on est assure de minimiser les dispersions dues
à la co nfection (fig. 43, 44 et 45).
Les valeurs de slu mp-test indiqu ées en abscisse sur les abaques de
la norme en révision sont portées à 12 cm au lieu de 9 cm act uellement.

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le cylindre dl' 16 (P R P 18 412 ).

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84 ESllai s et c o ntr&le d •• bétons

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N éanmoi ns, dans le cad re de la r évision de la norme d'essais J'inf or.
marion. il est pr évu da ns certai ns cas. la possib ilit é de réaliser un serrage
différe nt de celui de la norme.

e.c
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FIG. 46 - Vibra. lio n d'un c)h nd re de 16

2.3.1 . Micro-table vibrante


ww

Un projet de norme (P R P 18 42 1) est éta bli pour la vibra tio n des


êprouven es sur ta ble vibra nte.
Il ne s'agît pas la d'un proc èd ê pro pre au co ntrôle du béton mis en
œuvre pa r vib rat eurs ex tern es el sur table en usine de préfabrication . Les
instigate urs de ce procédé espère nt surtout reproduire des co nditions
constantes d' une épro uvette à l'autre en évitant notamment des tem ps de
/w

vibration variables et des d éfa uts d'h èt èrog énéit è provoques par l'aiguille.
D'a près quelques essais réalisés au C.E .S~ il ne sem ble pas que la dis-
persion sur les resistances soit moins importa nte avec la micro-table
par ra pport â l'aiguille, au contraire.
s:/

Cependant, pour réaliser certains essais comme la per m éabilit é. il es t


indispensa ble d'ut iliser la vibratio n pa r table. La colonne centrale plus
ric he en éléments fi ns- provoquee pa r J'aiguil le, crée une ..'oie pr èrèrentielle
pour Je liqui de utilisé à l'essai de perméa bil it é.
ttp

2.3.2. Arasement des éprouvettes


L'arasement est une opération de fin ition des eprouvettes qui est t rop
souve nt prise à la légère ; elle entraî ne des dispersion.s bien plus importa ntes

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/
Cont rÔle e t e s sais concernant le bêt o n durci 85

om
qu'il ne pourrait paraître. En particulier, si l'ut ilisation de la règle d'a ra-
sement est mentio nnée dans les prescriptions des no rmes P 18422 et 423,
c'est pour éviter que la fi nitio n soit exécutée avec des coups de truelle à
pl at qui provoquent une segregation en tête d 'éprouvett e.
Les résistances. en sont nettement affectées. On respectera donc la

e.c
norme en utilisant la régie biseautée (fi g. 47).

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FIG_47. - i\r3Mcmenl a la règ le biseautée.


/w

2.4. Consen ation (NF P 18 404 et 405 ; voir aussi cha pitre 3)
Après arasement correct de la face supe rieure des éprouvet tes. une
s:/

protection superficielle efficace est nécessaire. Elle consi ste en la mise en


place d'une feu ille de polyane serrée par un bracelet de caoutchouc, livrée
avec les moules dan s le cas des moules carton.
Suivant la destina tion de l'essai, co ntrôle ou information, les èprou-
vettes sont co nservées soit dans l'eau à 200 C ± 2, soit à proximité immé-
ttp

diate de la pa rtie d'ouvrage concernée. Dans ce dernier cas, on s'attachera


à essayer de reproduire des conditions aussi voisines q ue possible de celles
du béton de l'ouv rage.

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88 Es s a is e t con t r61e d e s b itonl

om
2.4.1 . Démoulage et t ransport

Il Ya lieu. bien e ntendu. de ne pas tra nsporter les êpro uveu es de béton
frais. Suivant la rapidité de durcissement du bèton en fonction de la nature
d u ciment. du d osage. de la température a m biante..~ le démoulage et Je

e.c
transport pourront être effectués pl us ou moins rapidement. Le délai est
compris entre 24 et 48 heu res après le bétonnage. Le demoulage d'un bèton
ayant insuffisamment d urci a pour conséquence de pro voquer des èpau-
Irures qui sont préjudiciables à une détermination correcte de la résista nce.
Le compte re ndu d'essai doit comporter le maximum de re nseigne ments

eri
sur la confect ion [date, vibration ). le démoulage el surt out la conserva tion
des éprouvettes. en particulier da ns les premières 48 heures.

2.5. Rectification et surfaçage (NF P 1841 6)


alg
Si la fi nition des épro uvettes de béton fra is a été correcte, le surfacag e
suffi t. Dans le cas d'une trés mauvaise fi nit ion o u d'un stocka ge sur plan
incliné. il est nécessaire de rect ifi er par sciage I'extr èmit è supérieu re des
éprouvett es (ISO /D IS 40 12).
.gc
Il a rrive éga le ment assez souvent que la fa ce supérie ure soit convexe,
par suite d'un " tassement .. d u béto n frais t rès mou. Le su rfacage est a lo rs
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FIG. ~ l. - ~hch i ne \le co mpre""lOn " COI\-
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d e c h a n ue r ( Doc E l ' ItO MHEST).

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FIG. 5~ . - Machines <le ccompressron de 5 000 KN (- 500 T)


el de flexi on 300 K N Î - 30 T l ali mentées et co mma ndées
par un mê me grou pe d~na momtl r; q ue ( Doc . PFIl RIFIt).

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92 Essa is et c ontr61e d e s b6tons

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2. 7.1. l:volut ion des d ispos it ifs de m ise en c ha rg e
Les techniques d'asservissement èlectro-bydrauliques sc sont beau-
coup développées ces de rnières années pour les presses de la borat oire.
le principe: de cette technique repose sur un organe essentiel appelé

e.c
serve-valve qui délivre un dé bit d'huile proport ionnel à un micro-courant
(q uelques millia mpères pour le débit nominal).
La programmation en fonction du temps peut s'opérer sur les fo rces
ou sur les di/ormations.
Bien des essais sont actu ellement en co urs pour explorer au maximum
les possibilit és d 'essais pa r le ( pilota ge » suiva nt les d éfor ma tions de

eri
l'èpro uvene essayée. Po ur ~ fa ire. l'exte nsom ètre peur eue d isposé sur
l'epro uvette o u entre platea ux ; les de ux solut ions prese ntent des a va n-
tages et des inconvénie nts.

alg
2.7. 2. Aspe ct d es é p ro uvettes a p rès ru pt u re
Avec' le produit de su rfaçage indiq ue plus hau t, la forme ha bit uelle
de rupture est en lt d ia bolo » [fig. 55 ~ M a is avec d'a utres produ its de sur-
Iacage o u nec' interposition de ca rton o u to ut autre matériau, la fo rme
de ru pture n'est plus la même et des d ifféren ces de résistance sont al ors
.gc
constatées. C'est a insi qu'nec deux types de su rfacage o n o btient des
rupt ures différentes com me ind iqué sur la figure 56.
Il Ya do nc int èrèt à ne pas cha nger ino pinéme nt te prod uit de surfuca ge.
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FIG. ~~ - Forme d ... rupture


normalemen t con Ua lé'e avec il." su rfaçaI''"
au loOufre

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ContrOle et e..a i. con c ernent le b éton durc i 93

om
Là encore des dispositifs nouveaux pourraient être employés. Des
études el essa is so nt en cours à ce sujet Il s'agirait de plateaux dont la
surface de co ntact serait co nstituée d'u ne sorte de peig ne. L'effet de frett age
entre l'éprou vette et le platea u serait ainsi pratiquement éliminé ; le sur-

e.c
fa çage pourrai t être supprimé.

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FIG. ~6 - Fc rœes <k ru pture o bten ues avec du so urn d a ns un cas
C1 lin p1a'llle5 d e néo prè ne da ns l'autre.
l " rk'l1.anccs «I n' dlfréren'"_

2.7.3. êprcuvettee de différentes dimensions et f ormes


ww

Sauf dan s les cas part iculiers où des essais directs permettent d' établir
des facte urs de co nversion. on utili sera ceux proposés par le Sous/Com ite
ISOr r C/71SC I. Le cube de 1S et le cylindre de 15 sont pris comme èprc u-
veues de r éférence.
A. Cubes de diffh enlt!'S dimensions
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(TuNI S = a~II~ " Ua hleau XX V)
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Le cube de 14 un tisè en France est assimilé au cube de 15.
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T ABU,A V XX V - Coeffici('flts cœreoeurs li. appliquer à la rt'!<i\lllncc de cube.. d'a rite


différl'llie dt' 15 cm

CI4M dt 10 15 '0 li JO
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1, 10 1.00 095 0,92 0.90

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CeCI. suppose que la contramte


' M t,est a anectee
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. 06
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G . Dreux explique : « On tend ainsi à ra pprocher celle vale ur de celle de


la co ntra inte en traction pure ; ceci s'expliq ue pa r le fai t que l'application
de la loi de Hooke qui donnerait le diagramme de contrainte AA ' avec :
B 'A ' = ~ ~. n'est plus applicable lorsqu'on arri...,c à ru pture et que le di a-
ttp

gramme rèel est vraisemblablement de la for me AA , nec S 'A i.:::: 0.6 B'A '
en supposant une sorte de pla stificat ion en tract ion préc édant la rup-
lure » jfig . 59).

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Contr61e e t eua is çonce r na n t le b'ton du rc i
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M a is cette va leur expéri menta le 0,6 qui est pe ut- être va lable en mo yenne
pour les prismes 7 x 7 x 28, ne l'est plus pour d'a utres sections. De p lus.
dans une même section. le c hange ment de dimen sio n d e gra nu la t fe rait
varier ce coeffici ent.
P ar ailleurs, pour les prismes de trop petite secti o n. le com pactage du

e.c
béto n engendre une ségréga tio n et un ressuage impor ta nts. nota mment
lors du lissage. a

3.3. Essai de traction par fendage (N F P 18 408)

eri
D it « Essa i Brésilien » qua nd il est réalisé sur cylin d re, cet essai con-
siste à romp re le cylindre entre les deux platea ux d 'une prelise de comp res-
sion suivant deux gé né ratrices opposées. Da ns certains pays. le fendage
est effectué sur cube éga lement.

alg
l e contact des p latea ux avec le cylindre est réalisé par l'intermédia ire
d e réglettes de contre-plaq ué de 5 mm d'épaisseu r ; leu r largeu r est du
1/10 d u d iamèt re d u cylindre, Un cent rage parfait est nécessaire,
D'u ne fa çon générale. les moules carto n ne per mettent pas le mo u-
lage d'éprouvettes pour les essais de fe nd age en raison des sp ires du carton
.gc
qui laissen t d es inéga lités le long d es géné ratrices.
La rési sta nce à la tracti o n est d onnée par la for mu le :
2P
(J =1t D L
ww

avec P charge de rupture D diamètre du cylindre. L longueur du cylindre.


Cet essai do nne d es résulta ts un peu opti mistes par ra pport à la valeur
vraie d e la résistance à la traction d irecte. déter mi née dans de bonnes
conditions,
Il semblerait que l'excès de résistance soit de l'o rdre de 8 à 10- "..
Q uelq ues ava ntages sont reco nn us da ns l'essai de fenda ge :
/w

1) On ut ilise les mêmes mo u les et les mêmes presses que po ur la


co mpression.
2) D u fait de leur volume p lus im portant. les é pro u vettes (cyli ndres
de 200 cm! le p lus souvent) sont p lus représentatives,
s:/

3) Des essais peuvent êt re réa lisés sur d es caro ll es p rélevées dans


l'o uvra ge, à cond it ion toutefo is qu'elles soient trés régulières.

3.4. Choix d'un essai


ttp

Q ua nd le choix d 'un essai con ventionnel de t raction est à ra ire, notre


préférence va plutôt à l'essai de fendage pou r d es ra iso ns éco nomiq ues
entre a utres.

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Contr61 e et e sseis conce rna nt le béto n durci '03

om
a vec P poids d'eau absorbee.
S surface sciée de l'éprouvette en contact avec l'eau.

A titre d'exemple. no us avons représenté sur ta fig ure 62 l'absorption


ca pillai re en % en fonction du module de finesse du sable ( l,52 : sable

e.c
très fin ; 3,76 : sable grossier). L'eau tota le d u béton a varié de 195 à 220 11m 3 •
On re marque un mi nimum d'absorption pour le béton confect ionné a vec
un sable moyen (MF = 2,56).
Confo rmé ment à ce que nous avons énoncé au chapitre 4. la granu-
larit é du sable est primordiale pour les qualités du béton en g èn èral.

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Abso rp tion ca pilla ire de bétons contecuon nès a vec
des sables d e granularltê di fférente.

4.3. Mesure de la perméabilité


/w

Après sciage de tronço ns de 5 cm d'épai sseur découpés dans les cy-


lindres 16 x 32. elle est réalisée à l'aide d' un perm èamètre.
Le permèa m èt re. qui peut com po rter plusieurs cell ules de mesu re,
permet d'appliquer une pression de liquide sur une des fa ces de l'épro uvette.
s:/

Le liq uide employé est souvent d u kérosène (fig. 63 et 64).


Deux caractéristiq ues sont me surées pour déterminer la perméabilité :
1. le temps d'apparition des premières go uttes sur la face opposée
de l'éprouvette ;
2. le debit ma ximal en régime per mane nt d'écoulement. La vitesse de
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débit V(débit à travers une surface égale à l' unité) d'un ma téria u est carac-
térisée par la relation de Darcy
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FIG. 64. - Vue d ' un perm èemètre il béto n il trois échantillo ns


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Contrôle e t essaill conce r na nt le béton dur c i '07

om
Le retrait et le gonflement hydrauliques sont essentiellement foncti on
de l'humidité relative de l'ambian ce dan s laquelle se trouve le béton. Les
fissures de retrait sont accentuées dans une ambiance de conservation
sèche.

e.c
5.1 . Mesure

La mesure d u retrait et du gonflement se réalise sur éprouvettes de

eri
to utes dimensions o u sur partie d 'ouvrage directemen t. D a ns le cas d'éprou-
venes. il y a lieu de respecter la meilleure représentativité possible en
réalisant des éprouvettes de dimensions suffisantes.
Pour les ét udes co mparatives en laboratoire, on a souvent recours

à alg
aux prismes 7 x 7 x 28 cm pour lesq uels il existe des r ètr acto m ètres vendus
cet e ffet.
De to utes manières, les mesures et l'exp loita tion des résultats sont
l'affaire de personnes compétentes disposant d'un laboratoire équipé.
Comme pour le ciment, les essais sur béton sont réalisés dans l'air
à 500 C pou r le retrait et dan s l'eau à 20 0 C pour le gonflement.
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f IG. 67. ~ Évolution du retra it en fonc tion des dimensions des pièces 11 8 ].

Les dimensions de la stru ct ure (ou de l'éprou vett e) influent très nene-
ttp

ment sur la valeur d u retrait puisque, en passant d'un prisme 100 x 100
x 400 cm à un prisme 7 x 7 x 28 cm, le retrait axial à 2 000 jours passe
de 150 à 420 Il/ m (fig. 67). Par ailleurs, le retrait axial a une évolution très
différente du ret rait mesuré en surface pour les pièces massives [1 8].

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ContrÔl e e t essa i. conce r na nt le bét on durc i 109

om
Une recommandation de la Rl l EM (Rl l EM/CDC 1/1977f a èt è
rèdigèe. EII~ concerne les methodes d'essais de gd/dégel sans d ègivra nts
chimiq ues.

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Contr61e et essais conce rna nt le béton durc i ",

om
pressio n. Pou r le béton de granulat leger de st ruct ure, il est de moitié environ
par ra pport à celui du béton traditionnel :
E ~I'" :::!! 0.5 E t raditionnel de même résistance à la compression.
En l'a bsence de détermination expérime ntale, des formules relient

e.c
le mod ule statiq ue instantané à la résistance (tablea u XXX).
Au rega rd des valeurs obtenues dans le ta bleau XXx. il apparaît
une surest imation du mod ule obtenu par la formule du CC BA 68 <D.
A partir de nomb reux résultats, nous avons pu éta blir une relation
qui semble beaucoup mieux adaptée (6).

eri
Da ns le cas d'une co nservation plut ôt seche, le module est sensible-
ment moindre Ebt«: = Ebhum - 30 OCIO environ.

T A8llAU XXX - Us diffirentes expressions du module é1astiq~ l'II (onction de la

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résistarM:e

l'a/I'l" gpp,ochil' dl' E PO'" :

(1 ' _ 30 MPa (1 ' - 4{) MPa


O, if/in, Fo,mu!1' Unité o ,., 20 MP a
(200 ba rs ) (300 bars) 1400 ban)
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E - 6700;/(1- MP, 29700 MPa 36 500 MPa 42000 MPa
CCBA 63 {
E' '" 21 000 ~ ba rs (297 000 ba rs) (36~ 000 bars) (420 000 bars}

E - I 0 800 ~ MP, 29200 M Pa 33 500 MPa 36 800 MPa


CEBTP-CE
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E ' -50 000 ~ bars (292 000 bars) (335 000 ban ) 1363 400 bars)

9500 ~(1.+T MP,


C ER
{- E -

E' ,., 44 000 ~80 ba rs


28900 MPa 32000 M Pa

(289 000 ban) (J20 000 bars) (348


34800 MPa

œo bars)
/w

8.1. Influence de la dimension D des plus gros granulats


l es formules données sont valables pour des d imensions co urantes
de granulats (D = 25 mm). O r D est un des paramètres q ui influence cette
s:/

relat ion .
Nous avons mis en formule l'expression de E pour des vale urs de
D différentes :
E = 50 OCIO (J 7 - 1,5 + 1,2 lcgm D) en bars.
ttp

Le diagramme représenté sur la fi gure 69 traduit gra phiq uement cette


formule.

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sur une tpro uVC llC cyll nd ri q uc.

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(Cylindre 01ih::32)
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(6à 50")

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"6 Essa is e t cont rô le d es béto ns

om
se prolonge nett ement moins qu'en co mpression à la ruptu re et la pente
change par rapport à celle de la compression.
D'après le peu d'essais réalises en la matière. il semble que le module
soit plus faible d'environ 20 % : E. = 0,80 Ec [19).

e.c
8.3. Coefficient de Poisson
Il exprime le rapport de la d éformation relative transversale à la
déformation relative longitudinale :

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v = - .
"
La mesure est souvent réalisée sur les faces d'un cube de 20 cm d'arête
en d isposant des extensomètres suivant deux directions perpendiculaires

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(suivant l'axe de chargement pour la première et l'axe perpendicu laire
à celui-ci pour la deuxième direction).
Le coefficient de Poisson 'tarie scion la qualit é du béton el il esr in-
âuencè par l'humidité du béton. Sa valeur est souvent comprise entre 0.15
et 0,22.
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La fig ure 74 représente. en foncti on de la cont rainte. les déformations
lon gitudinales et transversales relevées sur un cube de 20 cm d'ar ête.
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FIG . 74. - Dètermina rion du coefficient de Poisson )la li'l lic.

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Co ntrôle et essaÎs co ncernant le bét o n dur ci '17

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9 . ESSAIS DIVERS. FLUAGE

Le béto n durci peut fai re l'objet d'autres essais comme la d uretè(fig. 75).
l'aspect (bullage et tein te), le fl uage, l'isolation thermique... Pou r to us ces
essa is il y a lieu de prendre contact avec un labora toire spèciahsé.

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FIG. 75. - Machine d'usure (d oc. C.E.B.T .P.).
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FIG. 76. - Appa reils de fl uage pou r éprouvelle 7 x 7 x 21\


(doc C E.BTP )
https://www.gcalgerie.com/
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"8 Es sais e t con t rô le de. bétons

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En ce qui co ncerne: le nuage par exemple. le C.E.B.T. P. est éq uipé
pour effectuer des mesures sur tous les types de béton : léger. traditionnel
ou lourd el sur toutes d imensions d'éprcuvenes ou de pa rt ie de struct ure.
Les essais sont réalisés dans des bât is à remise en charge rna -
nuelle (fig.. 76) ou à mainteneur de cha rge (fig, 77~ Il est possible également

e.c
d'utiliser d'autres moyens de chargement comme la précontrainte par
câble. Suivant les différents cas, la contrai nte a ppliq uée au béton peu t
aller jusqu'à 30 MPa (300 bars) ou plus si n écessaire.
Les mesures de déformat ion sont effectuées â raide d'ex tenso mètres
ou de capteurs divers, pourvu qu'il soit possible d'obtenir une precision

eri
de l' ordre de 5.10 - 6 env iron (5 microns par m ètre),
l 'appareil représenté sur la fig ure 78 est un des extensom èt res les
plus utilisés a u C. E.B.T.P. a près les jauges élect riques. Il per met la mesure

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FIG, 7&. - Extensom èt re il co mpa rateur


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120 Essai. et c o n t rôle de. b éto n.

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FIG. 80. _ E$.i ai ;. ,'k ht lle 1· 10 d 'un immeuble ru mscro-


bèton de cinq n;\ta u\. sollicuè en ~ lbr'l ion {doc . c.E. 8 T P )

70. CAROTTAGE DU BirON


/w

En vue d'effectuer des essais divers sur beton durci. le carottage par
couronne: diamantée procure un moyen int éressa nt d'investigation Mais
s:/

il est coûteux et souvent difficile à réaliser en raison de la proximité des


armatu res.
Si cela était possible. il faudrait respecter la règle du dimensionnement
des carolles en fonct ion de la dimension des granulats comme pour les
éprouvettes moulées. On est so uvent a mené il. se contenter de di amètres
ttp

plus petits et rarement supérie urs il. 100 mm.


Pour les essais de com pression (à fortiori de fendage), il faut essayer
d'obtenir des carottes t rès réguli ères, Il fa ut également protéger les êprou-
vertes de la de ssicarion trop rapide en le~ enfermant après carott age.

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Co nt rô l e et essa Is c once r n ant le bét on du r ci
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dans un sac de polyane étanche (suivre les indications de la norme
NF P 18 405) : Essais d' Information.

10.1. Relation entre éprouvettes moul ées et carottées

e.c
Les avis sont partages sur la question ce qui mon tre bien q u'il n'y a
pas de relat ion univoque ent re la rési stan ce des épro uvett es ca rottees et
celle des éprouvett es moulées.

eri
La représentativité des unes comme des aut res est rarement trés bonne.
Cependant, en laboratoire où des carottages de 10 cm de diam ètre et
20 cm de hauteur ont ete effect ués dans des poutres, les résistances conco r-
daient très bien avec celles obtenues sur des éprouvettes moulées en cy-
lindres de 11 x 22 (fig, 81 et 81 bis).
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D ans le cas d u cha ntier, l'homo généité du béto n dans l'ouvra ge est
forcément plus aléatoire que l'homogénéité des ép rouvett es.
L'hu midité des ca rottes au mom ent de l'essai a une grande importance
sur le résultat. Pour ces di fférentes raiso ns, il sera bon de suivre les prescrip-
.gc
tions de la norme en cours de révision,
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Frc 8 1, - Opération de carenage avec . FIG. 81 hi,. - Carotte 10 " 20 cm extraite


machine hydrauliq ue (doc. C.E.B.T .P, ). d'un bon béton,

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cont r ôle et essais conce rna nt le bét o n du rc i 123

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Ceci dit, c'est un bon moyen de première détection d'une évent uelle
qualité médi ocre du béton (fig. 82). On ne peut bien entendu. juger d éf i-
nit iveme nt une partie d'ouvrage à partir des indications du sclèrom ètre.

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FIG. 82. - Relation entre l'indice sclèrom ètriq ue


el 18 résista nce sur cylindre de beton silice-calcaire.

11,1 ,1 , P ré cautions à prendre


s:/

Pour tirer le meilleur pa rti de cet appareil, il est indispensa ble d'obser-
ver quelq ues règles d'utilisation :
- vérifier pa r étalo nnage ou faire régler l'appareil régulièreme nt (le
ressort s'affa iblit dans le temps) ;
ttp

- opére r avec un nombre de points de mesu re suffisants (une douzaine


de points parait un minimum pour une poutre ou un poteau);

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ContrÔle e t eShi. co ncernant le bé ton durc i 12.

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f Ki 83. - Scléromètretntcgl1ueurSoiNIDT.

Connaissant la d istance d parcourue par les ondes, on en déduit une


vitesse v= ~ d, ex pri mée le plus so uvent en métres par seconde, les temps
.gc
so nt mesurés avec une précision de 10- 6 seco nde (milliseconde).
Comme une ce rtai ne corré la tion existe entre la vitesse du son et la
résistance, o n peut apprécier, a vec des éta lonna ges préal ables, la vale ur
de la résistance d u beton.
ww

11 .2.1 . Mesures

Il existe deux types de mesu re :


a) l es mes ures en t ransparence utili sées dans le cas des èpro uveues,
des poteaux o u de certaines poutres. le ca pteur est placé fa ce à J'émet -
teur (fig. 84).
/w

b) les mesures en surfa ce sont ut ilisées sur toutes les parties de struc-
ture ct les éprouvettes, mais plus particulièrement sur les dalles et éléments
en longueur. l 'émetteu r est mainte nu en un point fix e ; le capteur est
déplacé successivement à des distances marquees à l'nance ; après avoi r
relevé le temps co rres po nda nt à un point considé ré. on passe au po int
s:/

suiva nt (fig. 85).


On obtient donc une suite de valeurs corres ponda nt a u nombre de
points marq ués à l'a va nce. Après a voi r porté graphiquement les temps
ct les distances (fig. 86), il est assez a isé de t ra cer la d roite moyenne de ces
différents points, dont la pente correspond à la valeur de la vitesse du son.
ttp

. Dans le cas des mesures de surface, lo rsq ue l'émetteur et le capteur


so nt places sur la même face, la va leur de la vitesse o btenue correspond

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FIG . 87. - AU5Culteur co urant du co mmerce .


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L'appareillage a bien évolué depuis quelques a nnées. O n trouve des


appareils du commerce à prix relativ eme nt abord able el des appareils
plus performants. com me ceux mis au point dans les Centres d'Essais
ttp

(fig. 87 et S4 ~
Le plus souvent deux opé rateurs au moins sont nécessaires pour
réaliser les mesures.

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1 3. Eas a is e t e emr ëte des béto ns

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La co urbe de la fi gure 89 issue d'un nombre assez important de pro-
positions sera utilisée à d éfaut d'étalonnage direct.
Cepe ndant. sans craindre de nous répéter, insistons à nouveau sur
le fait que rien ne remplace un étalonnage réel préalable avec rupture

e.c
d'eprouvettes et, si possible. dans des conditions d'humidité éq uivalentes.
Les éprouvett es peuvent être carottées dans l'ouvrage.
la teneur en eau du béton durci ausculté a une influence bien marq uée
sur la vitesse du son ; l'eau remplit [es pores et co nt ribue donc à améliorer
la propagation des o ndes sonores.

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J'O ur des béton s de granu lah ~ il ico-ca. k3i res_

11.3. Auscultation des pieux et des parois moulées en béton


/w

Les pieux battus ou forés, les pa ro is moulées, les puits ou les ba rrettes
enterrées, jouent un rôle primordial da ns le co mportement des st ructures
ou des o uvrages qu'ils supportent. Il est donc essentiel, en cas de doute
ou de contestation sur cha ntie r, de pouvoir s'ass urer de leur q ualité.
s:/

Ce genre de contrôle pose un pro blème particul i èremen t difficile


puisque, seule, la face supé rieure des éléments enter rés est accessible.
Le C.E. B.T.P. ( 20] a cependa nt réu ssi à mett re au point des méth od es
opérationnelles sur chant ier.
ttp

Trois mét hodes peuvent être utili sées :


A. Le carottage sonique po ur les éléments moulés q ui nécessite la mise en
place avant le betonnage, de deux ou trois tubes dans la hauteur de
l'élément suivant la disposit ion de la fig ure 90.

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132 Es sa is et ccm r ë te d e s béto ns

En disposa nt les tubes convena blement. il est possible non seulement


de delecter les zones pertur bées (nid s de cailloux. d éfa uts divers ), mais
égale ment de déterminer la résistance: a pproximat ive d u béto n.
Comme pour l'auscultation des o uvrages coura nts en béton par

e.c
tran sparence, il s'agit de déplacer l'ém ett eur et le récepteur simulta nément
dans les tubes.
U n exem ple d'auscultation est don né sur la figu re 9 1 où l'on peut voir,
sur la diagra phie. un d éfaut net ent re 10.50 m ct 11 .80 m.
B. ,\th /IOde de contrôle par vibratio ns (rn ètho de de l'impéda nce mécani q ue).

eri
Un excita teur de vibration électrodyna mique et un ca pteu r de vitesse
so nt disposés sur la tête du pieu (fi g. 92).
La mè rhode consiste à mesurer diverses ca ractéristiques méca niques
en régi me vibra toire à part ir do seul accès à la su rface supérieure du pieu.

alg
L'énergie fourni e à la tête du pieu se di rige vers la zo ne d'a ncrage située
à la base. q ui réfléchit à son to ur. une pa rt ie de l' énerge vers la tête. La
vitesse V de la tète d u pieu résulte de la com binai son d u régi me incident
et do régi me r èû échi. Elle présente des maxima et des minima très accentues
pour ce rtaines valeurs de la fréq uence"
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FIG. 9~ - M ("~u re par impédance méca nique : l'excnateu r electro-dynamique


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134 E.. a Îs e t ece t r ë te d e s bétons

om
11.5. Repérage des armatures - le pachom ètre

Il arrive que pour des raisons de mauvaise exécutio n ou pour effectue r


des carottages aux bons endroits. on salt a men é â effect uer un reperage

e.c
de la disposition des armatures.
L'appareil utilise est le pachom ètre qui permet ega leme nt. sous cer-
ta ines conditions. de déterminer le diamètre des aciers et le reco uvrement.
Avec les derniers appareils propos és, on peur reperer des aciers j usqu'à

eri
une quinzaine de cent imèt res de profond eur quand les co nditions sont
favorables, Il s'agit du pro fomètre (fig. 93 ~

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FIG. 9 3 - Repèrage d es a rmat ures ;1 l'aide du proro m èue


/w

(doc. PEntu ).

Pour repérer les aciers en vue d'un carott age par exemple. cela ne
presente pas de difficultés majeu res. Tandis q ue pour éta bli r un plan
complet du ferraillage d'une partie d'ouvrage, il fa ut n écessairement l'in-
s:/

tervention d'une personne expérimentée.


Le fonction nement du profom ètre est basé sur le principe de J'amor-
tissement d'un circuit résonnant parallèle. Un co urant alterna tif de fre-
quence d éterminée parcourt la bobine de la so nde créant un champ magne-
ttp

tique variable.
Les parties m étalliques se trouvant dans le rayon d 'action de ce champ
provoquent une alteration de la tension de la bobine. dépendant de l'ep ais-
seur du béto n et du diam ètre des barres metalliques.

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cont r ôle et e s s a is c o nce r na nt le bét o n d u rci '37

om
- traction par fendage ;
- perméabilité ;
- porosité ;
- analyse ch imique avec déterminati on du dosage en ciment.

e.c
12.2. Adhérence

Les essais d'adhérence sont effectu és sur les supports douteu x et les
résultats sont comparés à ceux obten us sur support réputé bon.

eri
Il s'agit d'un essai d'arrachement dont le matériel et le processus
sont iden tiques à ceux uti lisés pour d'aut res bétons et d'a utres supports
(béton collé, béton plaqué, carreaux collés...). La fig ure 95 représente
l'appa reil utilisé au C.E.B.T.P.

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FIG. 95. - Ap pareil pou r essa i d 'ad hérence (doc. C.E.BT P.).

12.3. Contrôle de continuité


s:/

Ce sont essentiellement les essais non destructifs (6.11) q ui sont uti-


lisés po ur cela avec un person nel qualifi é.
Des étalonnages sur éprouvettes carottées da ns l'o uvrage sont reco m-
ttp

man dés. Ces dernières permettent également de com pa rer les résistances
du b éton dans l'ouvrage avec celles des éprouvettes prélevées da ns les ca isses.
Une fi che type d'essais est donnée sur la figu re 96.

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138

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e ssa is e t ccnt re te d e s béto n .

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FJG 9ft - Fich~ type dl.' relevé de mulla l) dl.' coDUôlc de belon pr ojeté.

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C o n t r61e e t ellSa is c o n c e r n a n t le b é t o n du r c i 1 39

om
/3. ESSAIS ACCELERES

Afin de ne pas attend re les délais ha bituels contractuels de plusie urs


jours pour effect uer des corrections de dosage à la suite de dérives da ns la

e.c
qualité des constitua nts pa r exemple, il esr trés mi le et économiq ue d'effec-
tuer des essais à brève éc héa nce, 24 heures a u plus.
Bon nombre de la bora toires ont été c ha rgés de meu re au point de tels
essais. Depuis le cycle d'autocla vage a uto matiq ue j usq u'a ux micro-èprou-
vertes, les méthodes proposées sont nom breu ses. Il s'agit en fait de dét er-

eri
miner une relation entre la r ésistance o bte nue da ns l'essai et la résistance
à 28 jours le pl us souvent.
Il n'existe a ucune m éthode qui pu isse donner une relation univoque
el im muable entre la r ésistan ce à court te rme ct la résistance â 28 jours.
La raison principa le est q ue chaq ue cime nt à une rela tion propre. foncti on
alg
notamment de la chaleur d'hydra tation.
La supériorité d 'une m ét ho de par rap port à une a utre réside dans la
meilleure re prod uctibilité. L'a rgume nt économiq ue ainsi que la simpli-
cit è opéra toire so nt éléments de choix égale ment.
T ou tes les méthodes sont basées sur le principe de l'accélération du
.gc
durcissement par la c ha leur.
No us proposons ici une méthode mise au point da ns noire la boratoire
de Saint-Rémy.

13.1. Principe de la méthode proposée (4 )


ww

Les eprouvettes de béton frai s dan s leur moule so nt recouvertes de


feuille de potyane te nue par le bracelet en caoutc houc et mises en étuve
sèc he dés la fa brication (fig. 97).
l a températ ure de 60' C est maintenue pendant 24 h quand les délais
/w

le permettent. A la même tempéra ture, le lemps d'étuvage peut être rame né


jusqu'à un minimum de 8 h.
L'étuve élect rique sera choisie de ma nière à obtenir une ré pa rtit ion
horizo ntale des moules ; ceux-ci sont disposes sur un seul nivea u pour des
ra isons d'isot bermie da ns l'étuve.
s:/

A la fin du te mps req uis d'étuvage, les moules so nt retirés de l' étu ve
pour démoulage, surfaçage et essai d'écrasement dans la demi -heure.

13.2. Étalonnage
ttp

Au moment des essais d'élude et de convenance qui nécessitent des


ruptures à 28 jours. des èprou-..eues supplé mentaires so nt confectionnées

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140 Essa is e t co ntrôle d es bjtons

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e.c
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Fic.. 91. - M ou l~ C) li nd riq ues 16 y .l ~ J'rolt,n par feuille
de pol)an e el plach dans l'é tuve pou r cuai accelere

pour l'étuvage. En plus de la com position retenue à l'étude. on réalise une


o u deux com positions dont le dosage en ciment est différ ent de celui retenu.
A l'issue des essa is à 28 jours. les couples de va leurs q '.ccéltr"c/U2 11 som
ww

portés sur un graphiq ue en vue d'éta blir la courbe d'étalonnage.


La figure 98 montre la relation (1 '2 4 ~/q 2 11 pour un ciment donné el
deux types de gran ulats.
L'étalonnage a été réalisé avec trois dosages en ciment : 200. 300 e l
400 kg/m 3 •
Il suffit donc ensuite. pour le contrôle co urant d'ex écuter les essai s
/w

accélérés el d'estimer graphiq ueme nt la r ésistance du béton à 28 jou rs.


Si un c ha ngement interv ient qua nt à la provenance du ciment, un
nouvel étalonnage est nécessaire. Chaque te mps d' étuvage nécessite éga -
lement un éta lonnage.
La corrélation al 4 _la is J est t rés bonne. N ot ons êgale mem qu'il est
s:/

possible avec un même étalonnage :


- de mettre en étuve en même temps. des prélève ments effect ués à
des heures différentes j usq u-à 3 h de décalage :
- de changer de gra nulant è. D notamment. pourvu qu e la nature
ttp

minéralogiq ue ne so it pas trop différente ;


- d"utiliser ind iffére mment des moules cart on ou des moules metal-
hques :
- de faire va rier le rapport E/C dans des pro po rt ions importantes.

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Co n t rO le e t essai' c o nc e r na n t le béton durci ,.,

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500 / '-
FIG. 98. - Êtalo nnage .. trois points ..
en tre la résista nce à 24 heures (es"lli ac,
(fi e
I~,
cèlèr è) el la rèsistance " 28 JOurs
(con~ rvation eau il 21)' C ).
Cimltntœ
Col.:oi r .

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300 ,. E" m

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100 200 300

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0 ' 28 n.u

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1
17
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Ncmb r lt d·uu.i5 63

20 l
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Coeffiç ;. nt dltçorri lllticn:Q.986
ttp


FIG. 99. - Rela tio n entre O";Ob et 0"2'j
po ur un cimen t donne ma l~ co ncern an t •
G~ .. GO· C X
douze pa ra m ètres : l'mfl uenœ de C<"~ 100_
pa ra mètres semble négligeable. 0 Uic 2 300

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142 Essa is e t cont r6 1e d e. bét ons

om
Une relation mat hématique a été éta blie :
0' 18 = 20 ((f '.cc.) o . ~ +K.
Seul le coefficient K . néga tif dans la plupart des cas, est modifié POUT

e.c
un étalonnage do nné.
Sur la fi gure 99 ce sont 63 couples de: valeurs qui sont portés, Plusie urs
paramètres co ncernant le mode opératoire. les granulats et principalemen t
le d osage en cime nt o nt varié da ns cet te série d'essa is.

eri
13.3. Mode opératoire (présentation simplifiée)

Il est pr ésent é ici un mode opératoire sous u ne présentation simplifiee

alg
a fin de guider l'opéra teur. Il y a lieu de se repo rter à la publication pour to ut
renseignement et détail complémentaires indispensables [4].
A. M ise en fo nctionnement de l'ét IH'l'
Mett re l'ét uve en marche avant la co nfection des éprouvettes pour
s'assurer de son bon fo nctionnement. Pour le contrôle des bétons. le t ber-
.gc
mostar est positionne pour o bte nir 60" C en régime constant.
8. Confection des éprouceues
- remplir les moul es cylind riq ues (mé ta l o u can on) suivan t
N F P 18 422 o u P 18 4 23 ;
ww

- recouvrir le dessus des moules à l'a ide de deux feuilles de polya ne


serrées par de ux b ra celets caoutchouc.
C. El urage
- transporter et d isposer les é pr o uvettes da ns l'et uve. si possible
su r u n seul niveau, av ec le maximum de précautio ns pour éviter la ségré-
gation ;
/w

- fermer l' étu ve (ne pas fa ire fo nction ner la ventil ation) :
- inscrire la date et l'heure de mise en ét uve el de so rtie p révue.
sur une ardoise d isposée sur la porte de l' ètuve : si celte d ernière comporte
une mi n uterie. position ne r celle-ci sur le temps c hoisi (8 à 48 h ; le temps
s:/

normal éta nt 24 b).


D. Rupture des éprouoenes
- veiller à ce que le produ it de surfa çage soit pr êt pour la sortie d es
épro uvettes ;
ttp

- sortir et démo uler les éprouvettes;


- su rfacer suiva nt N F P 18 416 ;
- procéder à l'essai de co m pression lNF P 18 4(6) o u d e fend a ge
(N F P 18 408).

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cerurëre e t ess.a i. co nc e rnant le beton d urei 143

E. Exploitat ion des r ésuiuus


1. Par graphique :
- sc reporter à la courbe d'ètalor mege du o rnent em ploy é pour

e.c
éva luer a i s ca u à 2<r C.
2. Par la for mule a i. = 20 x 0 .6 + K :
- à pa rtir des vale urs de 20 x 0.6 données dan s le tab leau XXXII
et de la constante C. calculer als eau à 20" C. K est une valeu r négative
dans la plupart des cas : elle est déterminée pour chaque cime nt employé.

eri
TABLEAU XXXII - "si"" de 20 XOII pour ditfi rf'ntts u leurs H is rkistanct " 2.4 h

ci ., <Ji• • (l"i .,
soit x en bars

JO
20 x

1"
0 .6
sou alg
x co bars

160
20 x

420
0 .6
soit x en ban

290
20 x 0 .0

600
)5 169 165 428 295 606
40 18] 170 "6 300 613
.gc
45 196 175 44] JOl 619
30 209 180 451 310 62l
55 221 185 458 3" 611
60 233 190 466 320 637
6l 24 5 195 47] 32l 64]
70 "6 200 480 ]JO 64'
ww

75 267 lOS 487 ])5 6"


80
85
90
277
287
297
210
Ils
L'O
494
301
308
340
]45
]30
...
660

672
'5 307 225 515 355 6T7
100 1I7 2JO 522 68]
105 326 235 529 "'"
365 68.
/w

110 ]J5 240 "6 ] 70 695


1" ]45 245 54] 375 100
120 Jl] 230 549 380 706
l2l ]62 215 556 ] 85 711
130 J7I 260 562 390 717
s:/

135 379 265 l6. 395 72J


140 388 270 400 728
145
ISO
396
404
215
280
'"
58 1
588
40l
410
733
73.
"5 412 285 594 4" 744
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TABUAU XXXIII ( suile)

e.c
ProJu.i, Tex te, et r~Jemefl/'

- C ahie r d es c h a r ges Essais mtrtmiques.


syndical. DGI/es, /ices .' flex ion sous mo-
men! constAot (appuis et œn-

eri
trage adaptés alU pr oduits).
PottoWJt : f1e:üon avec ~50
tremen t d ' un a ppui (ada ptés a ux
Clôtures Labe
prod uits)-,
t'1I béton syndical
Recouvrement des O",IOIUrtS .

alg Essais ph.I'siqut' .


Ma sse vofumique .
Ab sorpt ion d'eau.
Contrôlt, tlimtfU~/s .
Jfoû;rt s prtmi;rt , t t ~ttNI f rois.
- Projets de no rm es Essais mk aniqut s
.gc
P 81 302 Tenue aux chocs.
P 8 1 303 Pt rmiobilili .
l'air
Projt ' dt
li l'eau
Morqw N I
Rt couvremen, des armatures
ww

acier de levage e l de manuten-


t ion .
Comr ôtes dimensionnels,
Motiv t s prtmÎh t3 et bjlOtlJrou.
- C a h ie r des cha rges Essais N COttiqUttS.
synd ica l. Résistance à la flexion en tre deux
co utea ux (a pp uis adàprés au
/w

p roduit).
• ] classes de rèsiaaoce en
bèton arme.
• 4 classes de fê$istance en
Tu)'OlU
béton Don arœè .
s:/

t n bj'Qf1
ormi t l
La""
,yndicol
• 2 classes de résistance pour
les ovoïdes.
non ar m é
Essais J 'hlJ1Uhbti .
Assa inissement
circulaire : 1 ber , JO min .
ttp

o voïde : 0.5 bar, 60 min .


Usages divers :
circ ula ire : 0,2 bar, 30 min.

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1 - ... tances normausees

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e.c
CHA PI TRE 8

LE BÉTON PRËT A L'EMPLOI

eri
PRÉPARÉ EN USINE (B .P.E.)

alg
Tous les tests décrits dan s le présent livre sont bien entendu destinés
éga lement au béton préparé en usine. M ais il est quelques particularités
que nous ferons ressort ir dans ce cha pitre.
.gc
La prod uction du béton préparé en usine augmente régu lièrement
par rapport à l'ensemble du béton prod uit. Il existe aujourd'hui en France
près de 1 000 points de production .
Les ava ntages du B.P.E. sont connus :
- livra ison en tout lieu, sur simple appel téléphonique,
-- fournitu re de béton de toute classe même de bétons spéciaux (béton
ww

chaud, béton de gra nulat léger...),


- ga rantie d' un certain niveau de qualité...
Certains inconvénients existent également mais qui ne so nt pas to u-
jours du fa it du producteur. Il s'agit en particulier des cadences irrégulières
de livraison inhérentes aux encombrements de la ro ute. Po ur le chantier,
/w

cela se traduit pa r des pr écipitations à certains moments et des temps


morts à d'a utres.
s:/

1, LA C OM M A N DE

Du fait qu'il s'agit d'un produit commercialisé. le co ntrôle revêt un


aspect plus important et plus st rict. La norme NF P 18 305 d'avri l 1966,
ttp

en révision, fournit des éléments indi spensabl es aussi bien pour la commande
que pour la réception.

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om
15. Essa is et eene- ëte des beto ns

Deux types de belon y sont prevus


a) D'abord les bétons à caractéristiques normalisées (BeN) qui sont
commandés à l'usine à partir de caractères donn és : résistance à la com-
pression. consistance, d imension maximale D des gran ulats' La com-

e.c
mande com po rte toujours les caractères suivants et dans l'o rdre
- nature du ciment.
- classe granulaire,
- cons istance.
- classe de résistance.

eri
Exemple : BeN - CPALC 325·0/25 - P - B 350.
P signifie qu'il s'agit d' un b éton plastiq ue ;
B 350 étant la résistance. Il existe plusieurs classes de résistance
pour les Be N : B 150. B 200, B 250. 8 300. B 350.
alg
b) Ensuite les bétons d coracténsuques spécijiù $ (BCS) par lesquels
l'achet eur precise d'autres caractères supplémentaires comme le dosage
en ciment, remploi d'un adju vant ou d'un ciment special.
Signalons que les ses sont les plus demandes. La demande d'un
.gc
dosage en ciment plutôt qu'une résistan ce (cas de bea uco up de cahiers
des charges) en est la principale raison. Il faut to utefois signaler qu'un dosage
.. 1 est Impose
rmmma . . d ans 1e cas d u Be N : e ;<!: B + 250
5>'=
, 0
B éta nt la classe de resistance du béto n co mmande et D la dimension
maximale du granulat.
ww

2. CENTRALES DE MALAXAGE ET CENTRALES DE DOSAGE


/w

Il existe des centrales de ma laxage ; ce sont les plus no mbreuses en


F rance. le béton est dosé et malaxe à l'usine. Dans ce cas le transport a
s:/

lieu dans des ca mions (to upies) qui ma intiennent l'homogeneite durant le
temps de tra nsport .
La norme prevoit un temps de transport ma ximal d'une heure et
demie. le temps de transport lui-même dans le camion n'influe pratiqu ement
pas sur l'homogeneite, contrairement à ce qui est bien souvent dit ft ce
ttp

sujet.
Les centrales de dosage. peu utilisees en France, permettent uniq uement
le dosage des co nstit uants à l'usine. le malaxage se fait en route dans des
ca mio ns malaxeurs spéciaux .

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/
om
Bét on prêt il l'emploi préparé en usine 159

3. CONSISTANCE A L 'ARRIViE AU CHANTIER

e.c
Un des avantages du Béton Prêt à l'Emp loi est de pou voir faire livrer
du béton de co nsistance donnée. Il est d'ailleurs assez frappant de constater
q ue bien des utilisateurs qui se souciaient bien peu de la plasticité du béton
fabriq ué sur leu r cha ntier, deviennent d'un coup trés connaisseurs et exi-

eri
gea nts quand il s'agit de O.P.E. Mais c'est une très bonne chose et je dirais
même qu'il faut être exigeant sur ce point quand on ac hète du béton pré-
pare• en usme.

Dans le chapitre 5, nous avons mont ré l'importance d'une consistance


satisfaisante pour la partie d'ouvrage à bétonner. La norme relative au
alg
O.P.E. prévoit de préciser à la comma nde cette co nsistance.
Il est donc to ut à fait normal que le béton livré corresponde au désir
de l'acheteur sans tomber dans une exagération ridicule co nsistant par
exemple à refuser un ca mion pour lequel la consistance du béton à la livrai-
son est appréciée au millimét re.
.gc
Il faut cependa nt parfois refuser des bétons dont le slump est trop
éloigné de celui précisé à la co mmande, aussi bien pou r du bét on trop sec
que pour du bét on trop fl uide. Bien sûr. il vaut mieux être amené à ajouter
de l'eau dan s un béton trop ferme que de mettre en œuvre un béton man i-
festement trop mou. Mais c'est là l'affa ire du producteur qu i doit gâcher
en co nséq uence à l'usine afin d'éviter tout malentendu.
ww

Il arrive néanmoins dans certains cas, notamment pour des temps


de t ransport lon gs sous le soleil avec utilisation de granulats secs et de ci-
ment chaud, qu'il soit nécessaire de corriger la consistance à l'arrivée au
cha ntier.
/w

4 . ESSAIS DE CONTRÔLE OU ESSAIS D 'INFORMATION


s:/

Dans le cas du B.P.E.. il est exclus de juger de l'acceptation ou du refus


du béton au vu de résultat s obtenus à partir d'essais d'information (éprou-
vett es conservées à pro ximité de l'ouvrage). Il est nécessaire que la conser-
vation des éprouvettes soit bien défin ie afin que les aléas du chantier (no-
tamment la conservation) ne puissent influer sur les résultats. Il s'agit
ttp

bien ici de juger des caractères int rinsèques du béto n, de sa qua lité en tant
que matériau (voir chapitre 3).
De plus, co mme le producteur est équipé pour réaliser des essais
en laboratoire à 20" C. les essais sur épro uvettes peuvent êt re cont rad ictoires.
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160 Es s a is et contr61e d e. bé t ons

om
Notons qu'il s'agit essentiellement de la rèsistance à l'écrasement d'épro u-
vettes normalisees.

e.c
5 . RENDEMENT. DEN51Tt

eri
Il a rrive que les uti lisa teurs se plaignent au sujet du rendement ; ils
pensent parfois qu e le béton ac heté (( ne fa isait pas le m' », Q ue faut-i l
en penser ?
A notre avis, il est vrai ment peu vra isemblable que les p roducteurs

alg
de D.P.E. se livrent sciemment à une prati que malh onnête. Êtant donné
l'automatisme et la syncronisation des centrales sur le pla n des pesées,
le poids de ciment effectivement mis dans les gâchées doit correspondre
à la composition affichée. Même si le béton « ne Iait pas le m' » pour des
raisons diverses, la quantité co rrec te de ciment (élément Je plus co ûteux
du béto n) ayant été mise dans la gâchée, le béton se trouverait ainsi surdos é
.gc
en ciment.
Par ailleurs, il est très difficile d'a pprécier exactement le volume de
béton dans un co ffrage donné. Bien souvent il n'est pas tenu co mpte de
la déformation du coffrage q ui peut être importante.
ww

Deux méth odes permettent cependant de vérifier le rende ment d' une
livraison :
al M êthode du ~( rendement »
Elle consiste â préparer un co ffrage très rigide au x dimensions pré-
cises, d'y mettre une charge complète de bét on, de le vibrer et d'apprécier,
soit la co rrespondance parfaite, soit le non remplissage ou le débordement.
/w

b) M érhode de la densité
Le camion doit passer sur un pont-bascule. en charge et â vide, afin
de déterminer le poids net de béton. On co mpa re en suite ce poids au poids
s:/

du m! theoriq ue an noncé par le prod ucteur et multipl ié par le nombre


de m J que doit contenir le camio n.
Le plus souvent on effectue la mesure de densité du béton compacte
sur un échantillon dans un volume parfaitement co nnu. un moule cylin-
drique à éprouvett e par exemple. Mais ce procédé. très utilisé a u laboratoire
ttp

pour vérifier rapidement la concordance entre densit é théorique et densité


réelle. peut co nd uire à une imprécision t rop grande dans le cas qui nous
preoccupe.

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,.,

/
Béton pra t ' l'em ploi prépa ré en us ine

om
6. HOMOLOGATION A LA MAROUE N. F.

Les avantages du béton préparé en usine ne peuvent être garantis sans

e.c
de severes conditions de fabrication. La marque N F s'est d èveloppêe
dans ce domaine afin de garanti r l'ap titude des centrales à fournir des
bétons répondant aux prescriptions de la norme NF P 18 305. Homolo-
guee en a vril 1966. elle a permis de p reciser les condi tions de fabrication
d es bé tons, d 'en fixer les caract éris tiq ues, les qualités ga ranties. les essais

eri
a p tes à les vérifier ainsi que les cond itio ns de liv raiso n.
Celle no rma lisat ion porte esse nt ielleme nt su r la défin ition de bé tons
à caractéristiques nor malisées : nature et cla sse du cime n t, granulari t ê,
co ns ista nce et résistance à la comp ression. Elle a bo utit à une classifi cation

alg
des b étons, po ur u ne vent e à la résistance.
L'homolo ga tion d es ce ntr ales est effectuée so us la responsabilité d e
l'A .F. N.O,R. pa r le Comité particulier NF-BÉTONS PR ÉP AR ÉS EN
US INE, assisté d 'u ne Co m mission d 'estampillage d ont les fréq uentes
réunions permettent une gestio n effica ce. Le secréta riat d e celle Com mis-
.gc
sion est a ssuré par le C.E. B.T.P. Dès qu'u ne demande de lice nce est déposée,
une visite détaillée de la cen trale est fa ite et d o nne lieu à un compte rendu
â la Com mission d'estam pillage : e lle po rte sur les installa tio ns mêmes de la
centrale, son fonctionnement. so n cont rôle interne (laboratoire. essais).
la régularité de sa fa brica tion (moyen ne, d ispersion d es bétons livrés par
la cen trale).
ww

Au 1c. juillet 1977. pl us de 300 lice nces sont accordées : ce la re présente


environ 30 % du nombre de ce ntrales exis tan tes et 60 % du volu me de
beton p réparé en usi ne. La liste d éraillée d es licences peut être demandee.
Les cen trales assu re nt leur autocontrôle, et ce d ernier est p ris en
compte par la marque NF d ès l'attri bution de la licence. Le contrôle de
/w

la ma rque est r èal isè par des visites inopinées. d es p r élèvements con tra-
d ict oires et par l'éta blissement de d ocu ments statistiq ues su r les ca racté-
ristiques des bé tons vend us.
Ceci pe rmet à la Commission d'esta mpillage d'esti mer la vahdi t è d e
l'au tocont rôle et de juger les fabrica tio ns des cent rales (fig. 100).
s:/

6.1. Autres agréments

Il existe quelq ues agréments co m plémen taires d o nnés par certa ines
ttp

a d ministratio ns : la S.N .C. F.. l'E.D.F, et le Mi nistère d e l'Équipement.


Po ur ce d ernier. les spécificat io ns demandées sont plus contraignantes
que celles d e l'A.F .N.O .R. On no te en particulier que :
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,.2 Es s ais e t c ontr61e des bétons

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FIG. 100. - b emplc de contrôle du C.E .B.T.P. pour la marq ue !'F ( B.P.E.).

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Bét o n prê t ' remp lo i préparé e n u s ine 163

om
- l'agr èmem n'est donne qu'à des centrales de malaxage pos sédant
d èjà la licence N F;
- l'agrément est donne à la centrale pour ce rtaines compositions
determinees ;
- le « me mento pour l'agrement des usines fabriqua nt du béton "

e.c
d istin gue trois cat égories suivant les performances du bêton (ta-
bleau XXXVI~

T ABUAU XXXVI - Oassn de qu.Ulé- corresponda nt aux categono dans l'agrèmem


des. cen tra les B.P. E. pour le Minist ère de l'Êquipement

eri
CQt~orit du biton
fabriqui en usine
Béton exce ptionnel

alg
PkEM1 ~:kE
Béton de qualité
Béton courant
Béton coura nt
(à co nt rôle simplifié)
.gc
7. RÊ VISION DE LA NORME

L' industrie du B.P.E s'est bea ucoup d éveloppée dep uis 1%6. la
norme P 18 305 q ui a donné sa tisfaction dans l'ensemble ne correspond
ww

pl us toujours a ux conditions actuelles en matière de conformité no tamment.


Aussi un projet de rév isio n a été présenté à I"A.F .N.O .R. Les principales
modifications demandees so nt les su iva ntes :
a ) quatre cat égories de cons ista nce a u lieu de tro is ca ractérisées par
un a ffaisse ment au cône :
/w

Beton ferme F Oà 3 cm l± t cm)


Beton plastique P 4 â 8 cm 1± 2cml
Béton mou M 9 â 14 cm l± 3 cm)
Béton tr ès mou TM ~ 15 cm (± 3 cm)
s:/

b) le dosage minimal en ciment devient :


220 + 8 . 250 + 8
, iD au heu de ~W
{j -,
éta nt donné q u'il s'a git maint ena nt de dimension tamis et non plus de
ttp

d imension passoire. Le dosage mini mal reste a in si le mème ;


c) l'a ccepta tion du béton. ca ractérisée par sa résista nce à la compres-
sio n. fait intervenir des int erprét at ions statistiq ues (voir § 2.5).
/

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om
e.c
CHA PITRE 9

eri
CONTRÔLE DES BÉTONS
AU MOYEN ORIENT
BÉTONNAGE PAR TEMPS CHAUD
alg
.gc
la récession de l'activité des pays occidentaux s'accompagne d'un
développement assez marqué de l'activité de notre profession da ns les
pa ys d u Moyen-Orient notamment. l es raisons. d'ordre économique.
sont connues. 8 0n nombre d'entreprises se trouvent donc confrontées assez
brusquement à toutes sortes de problèmes nouveaux. Si les march és sont
important s. ils sont obtenus en co ntrepartie de d élais de réalisation quel-
ww

quefois extrêmement cou rts.


II faut, en quelqu es mois, voire en qu elques semaines. transplanter
et tran sporter à 5 ()(X) km ou plus t oute une part ie de l'entreprise (perso nnel
et mat ériel], réaliser des études préliminaires sur les matéria ux mal connus,
faire face aux questions d' « intendance »...
Cela déborde du cadre du contrôle du béton. ma is il faut signaler
/w

égale ment les d ifficultés d 'ordre linguistique pour les entreprises françaises.
le manque de pratiq ue de la langue anglaise est un handicap pour nous
aussi bien dans les recherches de ma rchés et rétablissement des contrats,
que dans le déro ulement des opérations techniques diverses.
Pour le contrôle, c'est une gène également. car on est souvent amené
s:/

à utiliser et à rédiger des documents en an glais.


O n note donc une orientation nouvelle de l'ensemble de la profe ssi on
po ur l'exportation en général. Les inte rventions des entrep rises françaises
dans le domaine des travaux publics, trés apprêcièes, nota mment en Afrique,
ttp

ne sont pas nouvelles.


P ar contre, l'ex portation de notre industrie du bâtiment et de Génie
Civil au Moyen-Orient est naissante mais toujours a ppréciée localement.

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contrôle d es bétons a u M o ye n -O r ient 165

om
A l'occasion du BATI MAT 1977, le stand de la F éd ération Natio na le
du Bâtiment était consacré pratiquement exclusivement à l'exportation.
Il y était indiqué que l'augmentat ion du chiffre d'affaires est de 40 %
par an (fig. 101 ).

e.c
Objeçtlf 1980
' .0

eri
4.2

alg
.gc
1971 1972 1973 1974 1975 1976 1980
en -.i1l1ll1'dJ de f r ltltCS

FIG. 101. _ Évol ut io n du chiffre d'affaires de la profession


a r u po rtalio n (doc. F.N.B.).
ww

Il est vivement conseillé aux entreprises de cons ulter les dive rs orga -
nismes professionnels co mme les Fédérations du Bâtiment et des T ravaux
P ublics et les Chambres de Commerce, avant de signer des contrats ou
d'entreprendre des travaux importants.
/w

En ce qui concerne la partie Assistance technique proprement dite.


les lab oratoires spécia lisés sont sollicités. En ce qui conce rne le béton qui
nous préoccupe plus part iculièrement ici, signalons que le C. E.B.T .P.
(Centre Expérimental de rech erches et d'études du Bâtiment et des Tra- •
s:/

vaux Publics) est souvent appelé pour des études prélimin aires. des o pé-
ration s de « dépa nnage » à caract ère trés ponctuel ou des missions d'assis-
tance pour to ute la d urée d'un chant ier.
Dans les quelques pages du chapitre, nous nous borne rons à faire
ttp

ressort ir les points particuliers. Les respon sables du béton à l'en treprise
sero nt ain si un peu moins pris au d épourvu : c'est du moins ce que je so uhaite.

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166 Es s ai s e t con t rô le des béto ns

om
1. LE CLIMA T

Tout ce qui a été envisage Jusqu'à maintenant en ce qui concerne

e.c
le contrô le d u béton concernait essentiellement nos climats tempérés.
Dans les climats cha uds comme ceux du Moyen-Orient. les essais revêtent
un aspect nouveau pour nous en raison essentiellement de la température
q ui att eint parfois 50~ C à l'ombre. La tempéra ture oyenne annuelle
est environ de 25 0 C plus élevée qu'e n France.

eri
Mais les variations de températ ure sont parfois assez grandes : à
Téhéran en Iran., ville sit uée à 1 500 m d'altitude et proc he de montagne s
élevées de 5 000 Dl. la températ ure peut descendre à - J00 C voire - 15
en période froide. Par co ntre l'été. il arrive que la température atteigne
450 C et plus.
alg
On peut noter par contre, une certaine r èpét ètivit è des températures
du jour et de la nuit dans certains pays. Sur la figu re 102, on remarque
une nette symetrie pour tous les jours de la semaine et ceci parfois pour
plusieurs semai nes de suite. Dans le cas present (Djeddah-Arabie Saoudite
en novem bre). le graphe d'enregistrement fait ressortir une températ ure
.gc
de 30" C à mid i et 23" C à six heures le matin.
les variations d' hygro metrie sont importantes egalement non seu-
lement d'un pa ys à un autre mais d'une region à une aut re. De plus, dans
un même site, des variations tres grandes d' humid ite peuven t se produire
da ns une même jo urnee. A Djedd ab en Arabie où l'humidite relative est
co ura mment de 85 % nous avons pu constater une baisse d'hygrometrie
ww

jusqu'à 15 % en quelques heu res par suite d'un changement brutal de la


direction et de la vitesse du vent.
A T éh éran. on note couramment 20 à 30 %d'humidite relative moyenne.
Pour les elements en beton de faible epaisseur. ces phenomenes sont
évide mment néfastes à leur qualite ct il y a lieu de ne pas perdre de temps
pour surveiller et renforcer les mesures contre l'évaporation et la d èshydra-
/w

tation t rop rapide du béton.


s:/

2 . ESSAIS D 'INFORMATION ET ESSAIS DE CONTRÔLE

Dans ces climats particuliers, les essais d'information (conservation


des eprouvett es identique à celle du béton de l'o uvrage) sont difficilemen t
ttp

réalisables et ne sont pas toujo urs utiles du fait que le durcissement est
accèlérè. Rappelons que les essais d'information sont necessaires pour
apprécier une resistance suffisante en vue d'un d écoffrage, d' une mise en
tension...

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'67

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https://www.gcalgerie.com/
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Es s a is e t contr6 1e de. b'to ns

om
Quelques essais dï nformat ion sont ce pendant pa rfois utiles pour
v érifier si. compte tenu du durcisse ment ra pide, la résistance se développe
malgré tout normalement da ns le tem ps.
Par contre, les essais de contrôle pour lesq uels, rappelons-te, la con-
servation des èprc uven es se fait à 2tr C. ± 2 dans reau, sont très pratiqués

e.c
dans les climats chauds. O n est ainsi assuré de suivre la qual ité int rinsèq ue
du béton, compte tenu que CC' sont les constitua nts de base qui a ppo rtent
le plus de variation da ns la q ua lité d u béton.
11 faut veiller à ce que les épro uvettes soient confectionnées assez rapi-

eri
dement a près le gâchage. Ch aque fois que cela est possible, le béton est
transporté ra pidement après le gâc hage pour une fabrication des éprouvettes
a u la boratoire. Ceci évite une a tte nte variable des épro uvettes so uvent
stockées a u soleil.

REM ARQUE :
alg
Une valeur plus élevée de la température de l'eau pour
les essais de contrôle (250 C par exemple) serait souhaita ble dans le cadre
du contrôle en pays cha uds :
- elle serait plus facile à obtenir et à maintenir consta nte;
- elle permett rait des conditions de durcissement pl us proches de
.gc
la réalité.
Mais c'est là une question qui devrai t être traitée sur le plan de la
normalisa tion interna tio nale. comme Il S0 par exemple.
Nous sommes prêts. en ce qui nous concerne. à part iciper à une èven-
tuelle mise au point d'un tel projet ,
ww

3 . CONS/STANCE DU BiTON FRA/S


/w

En raison toujours de la température élevée, la dimin ution de ptas-


ticit è du béton dès la fin du gâchage est ra pide. Ain si. a vec des gra nulats
secs. il n'est pas rare de consta ter un slump de 4 cm. cinq min utes a près
gâchage alors qu'il était de 8 à 10 cm à la fin de l'introduct ion de l' eau.
s:/

Il fau t donc éviter de gâcher des bét ons de plasticité ferme (trop peu d'eau)
so us risque de ne pas pouvoir mettre en place le béton correcteme nt,
même a vec vibration.
On s'attachera à maîtriser au ma ximum les déla is entre le gâchage
ttp

et la mise en place dans les coffrages. Cest bien entendu pl us facile ecrire
à

qu 'à réaliser. mais c'est lâ un des param ètres nouvea ux importants dont
il faut tenir compte.

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Co ntr6 1e d es bé t ons Mo yen -Orie nt ,.9

om
BU

4. LES CONSTITUANTS

e.c
Il arrive pa rfois de nous plaindre d une trop grande diversit é de ci-
ments mis à notre disposition sur le marché français ! Une grande dlver-
su éde granulats existe éga lement dans notre pays. Cest un privilège pour
le co nstructeur.

eri
la situation au Moyen-Orient est totalemen t différente. Ou bien
le choi x est nu l (c'est le cas fréq uent pour le ciment) ou bien ce cho ix existe
(cas du sa ble) mais cest un choix à fa ire ent re des matéria ux de qualité
médiocre.

alg 4.1. Le ciment

11 existe peu de cimenteries dans les pays du Moyen-O rient ce qui


entraîne outre un choix inexistant. un ma nque de concurrence évide nt
.gc
pour la qualité. Tres souvent. pour les ouvrages importants comme en
Arabie Saoudite. un seul ciment importé est ut ilisé par plu sieurs entre-
prises. le producteur de ciment (Coréen, Grec, Ja ponais...) organise rap-
provisionnement dans un port avec des moyens exception nels de telle sorte
q uïl est pratiquement impossible pour une entreprise de se procurer
d'autres ciments avec des prix compétitifs.
ww

les classes rée lles de résistance à la co mpression sont souvent plus


basses que la moyenne des ciments de la métropole. Quand le choix est
possible. il faut préférer les ciments à faible teneur en ClA (Alu minate
tricalcique) en raison de la température èle..-èe el de r échauffement qui
s'ensuivrait dans la ma sse du béton.
/w

4.2. Les granulats

Les points qui soucient le plu s le constructe ur pendant la d urée du


s:/

chantier sont la propreté el la fin esse des sables. Pour ce dernier point.
on se reportera a u § 4.2.2.7.
Les études prélimi nai res co ncern ant ces points particuliers ainsi que
la réalisa tion d'éprouvettes pour tester la résistance du béton. nécessitent
l'essai en métropole des granulats. Mais les quan tités sont restreintes étant
ttp

don né le mode de tr an sport (aérien). Si l'on ajoute à ce fait que les échan-
tillon s en sont d'a utant moins représentatifs. il est indéniable que c'est
là une des difficultés majeures pour les ét udes préliminaires du béton
destiné à ces pays.

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/
170 Es sa is e t contr61e d es béto ns

om
4.2.1 . La propreté des granulats
Le manque, pour ne pas dire l'absence d ea u dou ce dans certai ns pays
empêche pratiquement tout lavage des granulats. Les éléments les plus
propres sont ceux extraits de lus de rivières an ciennes, dans lesquels il

e.c
subsiste parfois suffisamment d'eau pour une propreté acceptable des gra-
nul ats. Le trait ement de l'eau de mer pour un tellavage. quand il est envi-
sa geable, grèverait trop les coûts de prod uct io n
La valeur de l'Éq uivalent de Sable 1::-1 tr ès varia ble d' un p'IYS à l'autre.
d'une r égion à une autre. d'une livraison à une aut re. O n est q uelq uefois

eri
amené à fabriquer le b éton avec du sable dont rE.S. est de 30 ou 40. l a
fourchette des valeurs s'étale de 30 à 8S avec une moyenne qui ressort
à environ 65. Bien entendu, l'incidence sur la résistance d u beton n'est pas
n égligeable [9].
Pour les sables les plus sales. la mesure de lÊquivalent de Sable mod ifie
alg
ou tous autres essais est recommandée afi n de pouvoir ide nt ifier les fines
utiles et les fi nes nuisibles,

4.2.2. La finesse des sables


Sans inclure les erreurs d'extraction ou d'approvisionnement. la varia-
.gc
tion de la granulométrie des sables, notamment dans la partie fine. est
grande. Par ailleurs, la proportion moyenne d'éléments fins est élevée.
ce qui entraine une augmentation du dosage en eau, prejud iciable à la
qualité du béton.
la surveilla nce des approvrsronnemen ts de sable par les analyses
ww

granulométriques et les mesures de propreté fréquentes. sont d onc indis-


pensables. Elles permettent dans certains cas, de corriger k dosage en
ciment en vue de conserver un rapport CIE acceptabl e.
En Iran par co nt re (Téhéran notamment) les sables sont obtenus
souvent par co ncassage de calcaires allu vionnai res. Dans ce cas la fi nesse
adéquate du sable est obtenue par un réglage bien adapte des concasseurs
/w

et des broyeurs.

4.3. Les adjuvants


s:/

Les retardateurs de prise consti tuent à priori des adjuvants pnses


dans de tels climats, Mais les retardateurs qui procurent un d urcissement
rapide dès la fin de prise sont à proscri re bien souvent.
les plastifiants et quelquefois les fluidifiants employès comme rèduc-
ttp

leur d'eau sont très avantageusement employés pour palier le manque de


résistance engendré le plus souvent par les sables trop fi ns et la q ua lité
trés moyenne des ciments, Dan s un cas comme dans l'autre il faut augmen-
ter le rapport CIE.

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/
om
Contrôle des bétons au Moyen-Orient 171

Les produits de cure, quand ils sont appliqués soigneusement et d'une


façon très précoce, evitent un retrait hâ tif et important. L'e mploi de ces
produits est cependant dun prix de revient relativement élevé. Il faut
qu'un autre procédé de cure soit employé quand il n'y a pas de produit

e.c
de cure.

4.4. L'eau

Pour ne pas sortir du cad re du suje t. nous devrions aborder plus

eri
particulièrement la q uestion de l'eau de gâc hage, Mais ce point ne peut
êt re sèpar ê de l'ensemble du probléme de l'eau pour les constructions
au Moyen-Orient.
Comme chacun sait. l'eau est extrêmement ra re là-bas ; étant donné

alg
les besoins en eau pour les chantiers (bet onnage, nett oyage, cure, besoi ns
personnels, etc.), il est de plus en plus fréquent de traiter l'eau de mer quand
le chantier n'est pas trop éloigné de la mer. A Téhéran. l'ea u est moins rare
puisqu'il est possible de l'extrai re de la nappe assez profonde.
Un traitement très employé co nsiste donc en une distillation de l'eau
de mer, à basse tempéra ture (50~ C). Les usines montées pour ce traitement
.gc
sont équipées de chaudières de petite taille permettant ainsi l'installation
du nombre d'unités nécessaires au fur et à mesure des besoins de l'entre-
prise. De plus, la maintenance de ce matériel est plus aisée ; la production
d'eau dessalee n'est pas a rrêtée par la répa ration ou l'entretien d'une unite.
Le personnel est relativement restreint : deux à trois personnes assurent le
ww

fonctionnement d'une petite usine.


L'énergie de chauffage est bien entendu pr ocurée par le fuel qui est
bon marché dans ces pa ys.
/w
s:/
ttp

FIG. 103. - Transpon de l'eau de mer des~1k


jusqu'a u cha ntier (dIX. S.A.E.).

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om
172 Esseis et con t r61e d e s b"'ton.

Le transport de "eau jusqu'au chant ier se fait souvent par camion


citerne (fig. 103). Des réservoirs en toi le plastifiée reçoivent l'ea u des ca-
mions (fi g. 1(4) ; ils sont disposés à proxi mité des points principaux d'uti-
lisation. sous des abris qui évitent un trop fort ensoleillement.

e.c
eri
alg
Fla. 104. _ SIOCka~ de l'ea u sur chan tjer dan ~ d~
bicl'lc:s nl loi k pl Ulifi~ '\.OUI a b ri sola ire (doc. S ,A.E.).
.gc

La temperature de celle eau pour le gâchage du béton est toujours


assez élevée (souvent de 30 à 3S ~ C) ce qui ne facilite pas la mise: en œuvre.
Signalons que l'eau ainsi obtenue po urrait être consommée par le
personnel à condition d'y ajouter quelq ues éléme nts minéraux pour des
ww

raisons gustatives essentiellement.

5. L ·t TU VA GE
/w

Il peut sembler paradoxal de parler d'étuvage dans (les climats chauds.


Ma is pour des raisons de pla nning. da ns la confection de certains éléments
préfabriques avec des cime nts volonta irement choisis peu te ra pides »,
s:/

il a rrive d'av oir recours à l'étuvage.


Le procédé utilisé sera o bliga toi reme nt la diffusion de vapeur. Tout
moyen qui procure ra it une accé lératio n de la déshydratation est à rejeter.
L'étuva ge réalisé da ns de bonnes conditions pour des éléme nts de
faib le épaisseur (prédalles par exemple) donne parfois de très bons rés ultats.
ttp

Il permet d'éviter une attente des éléments au so leil avant la mise en cure
humide. to ut en assurant des conditions favorables d'humidit é (va peur)
pendant le traiteme nt .
Le retrait des premières he ures est ainsi mieux maîtrisé.

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Contr61e d e . béton. a u Mo yen-Orient 173

om
6. PRINCIPALES PRECAUTIONS
POUR LE BiTONNAGE PAR TEMPS CHAUD

e.c
Le ciment est un lian t hydraulique : il fait prise dans l'ea u. Une hygro-
métrie basse acco mpagnée de vent a un effet néfaste sur le du rcissement
du béton surtout pour les elements de faible épaisseur.
Sachant par ailleurs que la température optimale pour un bon dur-
cissement se sit ue entre 12 et 18= C suivant la nature du ciment, on com-

eri
prend la complexit é du probl ème .
On peut j uger de J'importance des tr ois facteurs :
- hu mid ité de J'air,
- température.
- vitesse d u vent alg
à l'aide du d iagra mme de la fi gure 105. L'effet de la vitesse de l'air est très
im po rtant.
Dans certaines contrées où le cha ngement brutal de la direction du
vent s'accompagnant d'Une grande vitesse de celui-c i, d' Une augmen tation
.gc
de la température et d'une baisse rapide de l'hyg ro métrie. la vitesse d'éva -
poration de l'eau du béton passe de 1 à 3 kg/m 2;h dans la méme journée.

6.1. Temps de prise


ww

L'influence de la température est assez marquée sur le temps de prise.


Les temps de prise, début et fin. sont d'autant plus co urts que la tem péra-
t ure est élevée et que le ciment est « nerveux I l (ciment à hau tes performa nces
initiales et riche en C 3A). M. Venuat [23] donne des temps de prise pour
deux ciments différents et deux températures (tableau XX X V JJ ~ On re-
/w

marque que les temps son t pratiquement divises par deux pour une tem-
pérature passant de 20 à 40 oc.

ne
s:/

TABLEA U XXXVII - Dêhut " lin de pri!>e ("fi heures du cimen t il 20 ft il 40

Température 20 -c 40 ne
Prise Debut Fin Debut Fin
ttp

CPA 400 3.00 5,30 1.30 3.00


CLK 325 5,00 7.30 2.30 4.00

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4 10 16 212632
Tem~r.ture da r.1r en centIgrade.
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4.0
Vitesse du va t n rn/heur. / /1

~1.4
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3.5

' VOPO ration superfklelle /jL1


de !"eau
dan. le beton --
~

Ë
3.0

2,5 V"7 V
" V ,/'
/w

1\
Pou, déterminer l'tvapontlon
aflich er lei dlver. paramitrel
, 2.0
•• . .V"..........1r'
selo n I"e.aemple Indiq ué .
(ligne f léchée). -• 1.5
~
e
/'
V l-->t
-• /. ' /
s:/

.e 1.0 ./
"c,

0

0.5
V 0
~
ttp

0
FIG. 105. - Dia p mJœ pnmena nl de chiffrn l'évaporation de l'eau dan, le bélon (fi Io nctioe de
rhum idilt de l'air, de III 1empérature et d u vent (comite ACI 305, 1971). AlIetllion ; l 'h a ponolion ell
d.. nl!C'tC'u~ Iooqu'elk doépaue J litre par ml. H. Dan, ce cas. il faul.bl.oIumenl prolqer le bèton.

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/
ContrOle d e s bétons a u M o yen -Orient 175

om
6.2. Durcissement initial

A titre indicatif. nous avo ns porté dans le tableau XXXVIII l'accrois-


sement de résista nce à 24 h pour des températ ures passant de 20 à 40 "C

e.c
pour 6 ciments de natu re différente. Les écarts sont t rès importants à 24 h
suivant les ciment s y compris pour des ciments de même classe comme les
C.PA 400 «(J 4 o 'c la i o ~ = 1,17 à 1,92) [4].
Le co mité ACI 305 donne par aille urs, les résistances à la co mpres-
sion à 1 jour et 28 jou rs pou r des températures variables (fig. 106).

eri
T ABLEAU XXXV III - Accrois.wmm t de résistancfi' du béton pour des tem pêra tures
pllMant de 20 à 40 "C et pour ditrinnt~ types de CÎlMnt

CPA
Ciment

400
algW "C
R ésistan ce li 24 Il li

135
40 -c

260
A ccroissem ent

1,92
CPA 400 205 330 l ,61
CPA 400 230 270 1,17
.gc
CPA 325 82 186 2,27
CPA LC 325 125 234 1,87
CLK 325 35 222 6,34
ww

20 30 4 0 50

28 /OUr. 420

.!•
/w

350 •
"
ts
280e ,
-- ,
~

"
s:/

210 ~ ]
•• •
140
ttp

F IG. 106. - Va riatio n de la resista nce 70


en compression à 1 et :!8 j o urs en
fonction de la te mpéra tu re pendan t
le durcissement (comité ACI 305).

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'7.

/
Essa is e t contr61e d es béto ns

om
6.3. Retrait du béton frais

Nous avons vu q ue les pertes d'eau par évaporation peuvent être


importantes. Elles o nt comme principales co nséquences :

e.c
- une moins bonne hydra tation du lian t, d'où des baisses de résistance
po ssibles ;
- une porosité plus grande d'où une moin s bonne imperméabilité ;
- un ret rait avant prise imp ortant et pouva nt être supérieur au retrait
fi nal consta té pendant le durcissement.

eri
6.4. Précautions à prendre

a) Ciment .-
alg
6.4.1 . Concernant les constituants
--
Utiliser de pr éférence des ciments à faible chaleur d'hydratat ion (te-
neur en al uminate tricalcique CJA fa ible). Les ciments contena nt beau -
.gc
coup de laitier ont une chaleur d'hydratati on faible mais ils sont plus
sensibles à la déshydratation. De toute ma nière, ces ciments ne se ren-
contrent que ra rement dans les pays qui nous intéressent ici.
Le dosage en ciment sera limité aux exigences concern a nt les résistances
mécaniq ues.
L'utilisation d'un ciment ( cha ud » n'a pa s bea ucou p d'in fluence sur
ww

la température finale du béton. Bien sûr, si un choix est possible. on préférera


le ciment .. refr oidi ».
b) Granulars
La température des granulats. éta nt donné la masse de ceux-ci par
m' de béton. a une grande importan ce sur la te mpérat ure fi nale du béton.
/w

n faut donc. quand c'est possible. limiter l'ensoleillement sur les stocks
de granulats. Une baisse de 10" C sur les gra nulats entraine une baisse de
6" C sur la température du béton frai s.
c) Eau
s:/

La tempèrature de l'eau a une influence non négligeable sur celle


du béton. L' utilisa tion de glace en pa illett es pouva nt aller j usqu'à 50 %
de l'eau de gâc hage. est bien int éressante dans certains cas extrêmes de
climat trés chaud pour des volumes de béton raisonnables. L'ut ilisation
de 50 kg de glace par ml de béton don t les constit ua nts sont à 30" C ct
ttp

pour une température extérieure de 30 0 C égalemen t. permet un abaisse-


ment de 9" C de la tem pérature du béton fra is. La te mpé rature exterieure
a une influence également sur la quantité d'eau de gâchage: (fig. 107).

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/
ContrÔle de. b6to n. a u M o yen-O rient ln

om
Oegrh C
o 10 20 JO 40

7 I~

e.c
V
/ I~

V Ils
c

eri
lZ I~ •
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/ alg 1...
••
w

F IG. 107. - Va nalioa a pproll.imatiw: de la quantite d"eau de peha cc


ea foDCtioa de la lempêTature ambiante l con5i~tanc:e conl laDte.
.gc
d l Adju vants
Il est conseillé d'ut iliser des adjuvants
- réducteur d'eau,
- retardat eur de prise,
ww

- entraîneur d'air.
Dans le cas qui nous int éresse, c'est-à-dire en climat chaud, des essais
préalables in situ sont indispensables.

el Calcul de la tempirature du M on fra is


En prenant comme chaleur spécifique 0.2 pour les granulats et le ci-
/w

ment et 1 pour reau. la formule suivante permet de calculer la température


du béton fra is :
s:/

avec :
lt températ ure du bètcn frais ;
1.. t.. r, tem pérat ures respectives de l'ca u, des gra nulats et d u ciment;
E, G, C masses respectives de l'eau, des gran ulats ct d u cime nt.
ttp

On voit tout de suite qu'u n kg d'eau apporte cinq fois plus de calories
qu'un kg de ciment ou de granulat.

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/
178 ElSa is e t cont rÔle d e s bt t ons

om
6.4.2. Concernant la m ise en œuvre

On essayera de :
- protéger du soleil le maximum de matériel [malaxeur, bennes,

e.c
coffrages, canalisat ions des pompes) ;
- bétonner l'après-midi ou en fin de journée ;
- humidifier les coffrages bois ;
- attendre le moins possible entre le gâchage et la mise en place dan s
les coffra ges.

eri
6.4.3. Cur. du béton
Toutes les protect ions connues peuve nt être utilisées suivant les cas :
- arrosage fréquent (sans utiliser d'eau trop froide afin d'éviter les
chocs thermiques);
-
-
sable humide ; alg
paillassons, sacs humides...
- feuilles en matière plastique à condition de ne pas créer une accé-
lération de l'air sous le plastique par effet de courant d'air ;
.gc
- poursuivre la cure suffisamment longtemps ;
- utilisation d'un prod uit de cure a ppliq ué suffisa mment tôt a près
Je bétonnage et le décoffrage.
ww

7. LE PERSONNEL DU LABDRATDIRE-BtTDN

Les cadences de travail sont souvent assez difficiles ; il faut être pré-
/w

sent à toute heure pour des bétonnages. Le respon sable du la borat oire
doit se donner à de nombreuses tâches : étude de nouvelles co mpositions,
recherche <fun meilleur sab le, suivi du ci ment. installat ion de nouveaux
matériels, contrôles des centrales...
s:/

Le souci majeur du responsable reste cependa nt la formation du


personnel qui lui est affecté car dans bien des cas, pou r les chantiers im-
portants. le nombre de personnes ne pose pas de problème. Mais ce sont
souvent des employés ou des ouvriers « retirés )l de l'exécution sur le
chantier. sans qualification particulière. qui sont amen és à effect uer les
ttp

essais et les mesures di verses.


Nêanmoin s, avec une motivat ion des intéressés et une aptitude à
former de la part du responsa ble. les résultats peuvent être satisfaisants.

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/
Contr61e des b'to n . eu Moyen -O rient 179

om
8. RENSEIGNEMENTS DIVERS

A toutes fins utiles, des ad resses de divers orga nismes de la profession

e.c
et des ad ministrations concernées, sont données ci-aprés. Pour les questions
techniques particuli ères, les demandes d'i ntervent ion directe sur les chan-
tiers au Moyen-Orient ainsi q ue pour les analyses et essais, les différents
laboratoires de la profession seront, bien entendu, contactés.
Organisations professionnelles

eri
- Pèd èrancn Nationa le du Bâtiment ( F.N. B.). Service des Questio ns Intemancnales
33, aven ue K léber - 757&4 Pa ris cedex 16 - Hl. : 720.10.20 - Télex : FEDE·
BATI 611 975 F
- Fédérat ion Nationale d es Travaux Publics ( f .N.T . P.) 3. rue de Berri - 75008 Paris

-
Tél : S61I 1.44
alg
Fédération lntemanc naje Eurc pèenne de la Co nstruct ion (f .l .E.C) 16, rue la
Perouse - 75016 Pa ris - TR ; nO.IO.20
Vos Chambres de Commerce.

Organismes M ininériets et serrtces publics


.gc
- D .B.T.P.C . ( Mi nistéTe de l'Équipement). Direcuon du Bât iment, des Trava ux
Publics et de la Conjoncture 34, rue d e la P èd ératicn - 75015 Paris - H I. : 577.30.10

Plus particulièrement cha rgée de développer les exportations des activités


du Bâtiment. Coopération scientifi que et technique. industrielle et commer-
ww

ciale. procéd ures ou fi nancement. foires. expositions. etc.


- C F.CE. (Cen tre Français d u Commerce Extérieur) - Minist ère de t'Êconome
et des F ina nces 10. avenue d ' Iéna - 75783 Paris cedex 16 - Tél. ; 723.61. 23

Êtablissement public qui a pour mission de favoriser t'expansion ècono-


mique sur les marchés étra ngers.
/w

- Douanes et Statistiques - M inistère de l'Ëconorme et des Finances 8, rue de la _


Tour-des-Dames - 75436 Paris cedex 16 - Tél. 874.91.50
- C O f AC E (Co mpagnie Française d 'Assu rance pour le Com merce Extérieur) -
Ministère d e l'teonomie- et des Fina nces 32, rue Marbeuf - 75008 Paris - T él. :
256.60.20
s:/

Ga rantit pour son pro pre compte ou pour le compte de l'Etat les opè-
rations de commerce extérieur pour lesquelles elle délivre plusieurs types
de gara nties : crédit, risque economique. investissemen ts, prospection, etc.
Seriices régionaux COFACE :
ttp

Bordeaux 75. rue de la Pe rte Dijeaux - 33000 Bordeaux - Tél. : (56)44.49 .26
D ijon Résidc~ Talant - 29. rue de T a lant - 21000 D ijon - Té l. : (80)05.50.56

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/
'80 Es s ai s e t cont rOle des bétons

om
Lille 2, place Kennedy - 59420 Mouvaux - Tél. : (20)70.17.19
Lyon 22, rue Grolée - 69001 Lyon - Tél. : (78)37.45.98
Marseille 83, rue Sylvabelle - 13001 M arseille - TH. ; (91) 37.45.54
Nancy 14, a venue du G én éral- Leclerc - 54000 Nancy - Tél. : (28)24.25.29

e.c
Nantes 4, place du Commerce - 44000 Na ntes - Tél. : (40)1 3.00.42
- B.F.C.E. (Banq ue Fran çaise du Commerce Extérieur) - Ministère de l'Écono mie
et des Finances 21, bo uleva rd H aussmann - 75427 Pa ris cede", 09 - T él. : 247.1 3.33
A vec le concours de la Banque de Fra nce, en liai son avec les autres banques
et la CO f ACE, met en œuvre des procédures spécifiques ada ptées aux besoins de
crédits des exportateurs et dest inées à faciliter le financement de leurs opérations

eri
à l'étra nger.
- L'A.C.T. I.M. (Agence pour la Coopéra tion Techn ique Ind ustrielle el Économ ique)
M inistère de l'Êcono mie et des F inances.
Stages en France : 6, rue Pierre-Charron - 75008 Pa ris - HI. : 359.97.41
Missio ns à l'étranger : 16, rue des Pyram ides - 75001 Paris - HI. : 260.31.15
alg
- SEFRANE (Service pour l'emploi des Fra nçais li l'étran ger) 4, impasse d 'Antin -
75008 Paris - Tél. : 359.59.60 et 62.63

Collecte, centralise et diffu se les offres et demandes d'emploi des Français


désirant travailler à l'étranger.
.gc
- S.V.P.... P.M.E. - Minist ère du Commerce Extérieur - Tél. : 555.92.20 à Paris
- C. N. P.F. if La Voi x des Entreprises ». Répondeur journa lier - Tél. : 720.26.73

Le Service des Questions Internationales de la Fédération Nationale du


bâtiment
ww

- publie des documents :


Fiches d' information sur les pays suiva nts
Arabie Sao udite - Belgique - Gabon - Koweit - Nigeria - Pays-Bas -
Républiq ue Fédéra le d'Allemagne - Tu nisie

Conseils à l'exportation (généralités).


/w

- orga nise des réunions d'ét udes secto rielles,


- renseigne, documente, info rme,
- répond à vos questi ons :
Un bureau d'information est à vot re disposition. Vous pouvez télé-
phoner au 720.10.20, poste 30 13, ou rendre visite, 27, rue Dumont d' Ur-
s:/

ville , 75016 P aris.


- accueille des Maîtres d'ou vrage, entrepreneurs. investisseurs étrangers
à la recherche d'entrep rises françaises.
T oute correspondance doit être adressée à .
ttp

Fédèra rion Nationale du Bâtim ent. Service des Questio ns Intern ationa les
33, avenue Kléber - 75784 Paris cedex 16.

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/
om
e.c
ANNE XE A

RÉGLEMENTATION TECHNIQUE
(au 31 décembre 1977)

eri
alg
Les differentes références donnees ici ne constit uent q u'un guide
forcement incomplet, du fait, notamment, que la r èglementation n'est
pas figée ; to us les ans de nouveaux textes sont à l'et ude.

7. OUELQUES SIGLES
.gc

Siglrs SignificatiQ"
CCAG Cah ier des Cla uses Ad min ist rat ives G énéral es
CCAP Cahier des Cla uses Admin istrat ives Particul ières
ww

CCBA Conce ption et Calcul des o uvrages el construct ions en Béton Armé (BA 68)
CCS Cahier des Clauses Spéci ales
CCTG Cahier des Clauses Techniq ues Gèn èrales
CPC Cahiers des Prescriptions Commu nes (appelès maintenant ccrG)
CPS Cahier des Prescriptions Spéciales
DBTPC D irecteur d u Bâtiment, des T ravaux Publics et de la Conjoncture
Dru
/w

Documenta Techn iques U nifiés


MEL M in istére de l' Êqmpemee t el d u Logemen t

2. D .T.U. (liste arr êt ée au 15 octobre 1977)


s:/

A co mpter du l " ao ût 1977, le décret n" 77-648 rend obligatoires


comme pièces co nstitutives des marches publics de bâ timent en tant que
fascicule du C.C,T.G. :
ttp

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/
182 Es sa is et con t r6 1. d e . bétons

om
- les Cahiers des Charges D.T. U.,
- les Règles de Calculs D.T.U.
ainsi que leurs annexes, mod ifications. addi tifs ou erratums.

e.c
2.1. Cahiers des Charges D.T. U. et documents connexes

Pub/j; Jans les


Dénomination Cahiers du CST B

eri
14-1 Cll~lagr 13]] sept 1975
ad d it ifs 1428 i 1430 man 19n
20 MafOltllnw et bétons : cahier des charges applicable

alg
aux tra vaux de maçonnerie béton acmé. plâtrerie
additifs

20-11 Parois et murs de faça des en maço nnerie


975 juil./août 70
1431 man 1977
1352 déc. 1975
20-12 COfI«ptioft du gros œuvre en maçonnerie des toitures
destinées ' recevoir un revêtement d'ëtench ênë 1459 sept. 1977
.gc
2J-I S;,orr b<utçltj : cahier d es charges a pplicable aux tra -
vaux de parois et mun en béton banche 1359 janv.; fh '. 1976
23·2 /Hlon ~Q ~rrn.nJx :granulats lo urds sans élémen ts fi ns 272 sept. 1958
23·] Bnon CQ ~rrnt'Ux à granulats lourds avec éléments fin s 322 oct. 1959
23-<> BiIOft t'Q ~ de laitier expansé o u de pouzzolane
ww

avec ou sans éléments fi ns 432 rh . 1962


43 ltanchiil, fkJ loitlD'rs 1353 déc. 1975
additif 1460 sept. 1977
/w

2.2. Prescriptions ayant valeur de cahier des charges D.T.U

hW/WJ daru tes


s:/

/tf> Drnomination cahiers du CSTB

21·3 DaIl~J
et votées d'escalier préfa briquées 992 oct. 1970
21 -4Chlo""'~ tk calciUIPI et adjuva nts contenant des ch io-
rures 1467 oct. 1977
ttp

65-6 f tutMaJa chauffants à tu bes mèralliques enrobés da ns


le béton 803 JUÎ n 1968
65-7 f kJnchn s chauffants par conducteurs et câbles élec-
triq ues e nrobes d ans le beton 11 56 oct. 1972

https://www.gcalgerie.com/
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/
Annexe A - R6glementat ion t echnique '83

om
2.3. Règles de calcul D.T. U.
Dénom;natio"
abregt e Dénommatton Publirn/iOl1

e.c
Règles BA 68 Règles techniques d e conception el de ca lcul des &Iilio ns
o u vra ge s e l cc est rucu on en beton a r me Eyrclles
(CC BA 68)
Règles th. K Règles de calcul des caract éristiques thermiques Cahier CSTB
utiles des parois de construction (pas encore 1478 nov. 19n

eri
a pplica ble)
Règles th . (titre II) Règles de cak ul d es d éperditions de base des CahierCSTB
bâneenrs fèv. 1975
Règles th . G Règles de calcul des coeffic ients G et G I (pas Cahier CST B
encan: applicable) 1479 nov. 19n
Règles F B

Fondations
alg
Mê1. hodes de prévision par le calcul d u compor-
temen t au feu des struct ures en béton
Règles pour le calcul des fo nd at io ns superficielles
(D.T.U. B . I )
Cahin ΠI B
1::!70 oct. 1974
Ca hin CSTB
784 fêv . 1968
Règles NV 65 Règles d éfinissant les effers de la neige et d u vent tditions
.gc
sur les conslructions a nnexes (M . déc. 1976) Eyrolles
BAEL Calcul Béton Arm é a ux Éta ts Limites en cours

Les documents publiés par le eSTB sont obtenus auprès du CST a


4. avenue du Recteur-Poi ncar é - 75 782 Paris Cedex 16 et ceux publiés
par les Éditions Eyrolles • 6 1. boulevard Saint-G ermain 75-240 Paris
ww

Cedex 05.

3. EXiCUTION DES OUVRAGES D "ART

3.1. Documents généra ux


/w

Ici encore. nous donnons une liste restreinte ; elle concerne principa-
lement les ouvrages en béton,
Ri ference, Ob~Wlliotu
s:/

Code d es Marchés Publics Décret 64· 729 Dernière mise


17 juillet 1964 Ajour 10-2· 1975
Cahier des clauses ad mmistrarives générales ap- Décret 76-87
plica bles a ux Marchés Publics de T ra va ux 21 ja nvier 1976
(CCAG )
ttp

G uide des Marchés de Tra vaux Publics A l' in- Décret 1)..55
tention des maitres d'ouvrages el maitrcs 28 octobre 1970
d 'œuvre

https://www.gcalgerie.com/
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/
184 Essais et contr61e des bétons

om
3.2. Cahier des Prescriptions Communes C P C

e.c
(maintenant CCTG)

Ap plicable aux marchés de travaux publi cs passés au nom de l'État par


les services de l'Équipement et du Logement.

eri
Dénomination R éf érences Observations

Fascicule 1 .. Disposition s générales et com - Décret 68-1258


munes aux diver ses na tures de 26 déc. 1968

!(u cicule 3
tra vaux
alg
.. Fourn iture de liants hydrauliques Décret 68-1003
24 oct. 1968
Rééd ition 1975

Fascicule 4 .. Fo urniture d 'acier et autres mé-


tau,
.gc
Titre 1 .. po ur béton anné Décret 67-856 Révision
11 sept . 1967
Titre JJ : pour bét on précontraint Décret 73·439
26 mars 1973
Fascicule 61 : Conception , calcul et épreuves
des o uvrages d'art
ww

Titre VI : Règles techniques de conception Décret 70-505 Révision en cour


et de calcul des ouvrages et cons- 5 juin 1970
tructio ns en béton armé
Titre VU : Conception et ca lcul des ou vrages Non rédigé En a ttendant
en Béton précontraint sa parution ,
se reporter
â circu laire 73-110
/w

d u 13·()" 1973
Fascicule 63 : Confection et mise en œuvre des Décret 70-28
bétons non a rmés. Confection d es 7 janvier 1970
mortiers
Fascicule 65 : Exécution de s ouvrages et cons- Décret 69-346 Révision en cours
s:/

tructions en Béton Armé 21 mars 1969


ttp

https://www.gcalgerie.com/
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/
Annexe A - Réglementation technique 185

om
3.3. Circulaires ministérielles

e.c
[);nominalion R éf érences Observaiions

Circulaires relatives a u titre Il d u fasci cule 61 ne 71. 155


29 déc. 1971
et Il" 7 1· 156
30 déc. 1971

eri
IP l - Instruction provisoire rela tive à l'emp loi nO 44 Déno mination
du Béton Prêconrraim dans les ouvrages 12 août 1965 co urante « IP . ..
dépenda nt d u Ministère d es T .P. et des •
Tra nsports

alg
I P2 - Circula ire relative à remploi du Béton Pr é-
cont ra int da ns les ouvra ges relevant du
MATELT
no73- 153
13 août 1973
Dénomina tion
co uran te « IPl ..

Circulaire relative à l'em ploi des ciments alu - nO70-)1


mine ux fo nd us 6 mars 1970
.gc
Circulai res relat ives aux d éro gations a pportées nO74-24
à la composition des ciments Portlan d à 15 fèv, 1974
co nstit ua nts secon daires d éfi nis par la et n" 75· 37
norme fra nçaise N F P 15 302 17 fèv. 1975
ww

3.4. Circulaires d'agrément (assorties de règles d 'emploi)


mises à jour periodiquement par le MEL
/w

Dénomination
C irculaire accordant l'a grément à des adju vants d u béton .
C irculai re relative a ux fo urn itures de lia nts hyd rauli ques dest inés aux travaux â la
mer et a ux eaux sél èuireuses.
s:/

Circulaire relative à l'agrément des bé tons fabriq ués en usine.


Circu laire accordant l'agrément à d ivers procédés de précontrainte.

Tous ces documents officiels sont d isponibles à l'impri merie des Jour-
naux Offici els, 26, rue Desaix . 75015 Paris.
ttp

A cette documentation de base s'ajoutent les documents éman ants


du SETRA et du LCPC (Directives, Recommandations, Guides...) qui
peuvent être obte nus auprès de ces deux organismes.

https://www.gcalgerie.com/
https://www.gcalgerie.com/

/
..6 Essais et cont r61e d e. bétons

om
4. RÈGLES PUBLIUS PAR L 'UN I ON NATIONALE
DE LA MAÇONNERIE

e.c
Blocs d~ ~IO" manufacruri s
Tome 1 : Comment choisir des blocs de belon manufacturés (decembre 1976).
Tome Il : Comment concevoir des ouvrages en blocs de beton manufaeturês

eri
(novembre 1971).
To me III : Mise en œuvre (mars 1972).

U S l'ndui(s de f açades (mars 73)

alg
Les dallages t'n b éton sur"re-re plein (ja nvier 75)
Exemp les des façades en maçon nerie traditionnelle pour l'application
de la réglementat ion thermique (janvier 76)
Règles professionnelles de préparation des supports cou rants en béton
en vue de la pose des revêtement s de sols minces (janvier 76)
.gc
L'isolation acoustique et le gros œuvre
Mément o du chef de cha ntier de gros œuvre
No us recommandons ce dernier ouvrage qui s'inscrit pa rfaite ment
dans le cadre de notre livre.
Les publications de l'U.N.M. sont à commander à: SE D I MA. 9, rue
ww

La P érc use . 75784 PARIS Cedex 16.


/w
s:/
ttp

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/
om
e.c
eri
ANN EXE 8

LES PRINCIPALES NORMES


D'ESSAIS FRANÇAISES
alg
correspondance entre normes
françaises et étrangères
.gc

" CIMENT
ww

Tilrr s ,.... Dotrs


Prescriptio ns gbIh a les Nf P 15 401 7/1963
Pi te normale NF P Bi 402 7/1963
Sable normal et mortier normal Nf P 1.5 403 7/1963
Malaxeur NF P 15411 8/1960
Appareils à chocs NF P 15 412 8rl960
/w

Moules pour èprcuvertes prismatiques el accesso ires Nf P 154 13 8/1960


Appareil de Vl CAT et moule tronconique NF P 15 414 8/ 1960
Essai de prise N F P 15431 5/1964
Essais d'expansion à froid et à chaud NFPI 5432 7/1 963
Essa is de retrait et de gonflement NF PI5433 7/ 1963
s:/

Essai de fissurabilité NF P I5 434 8/1960


Mesure de la surface spécifiq ue par le pe rm êab ihm ètre de
Blaine NF PI 5 442 3/ 1967
Flouromërrie NF P 1.5 443 3/1960
Essais méca n iques, 8exion et com pressio n NF PI 54S1 7{1963
ttp

Essa is chi miques NF P IS 461 5/1964


Essai de pouzzclanicit é NF P I5462 10/1964

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/
188 Essa is e t c o nt rÔle d e. bêton.

om
2. GRANULATS

e.c
eri
alg
2.1. Projets de normes françaises concernant les granulats
à bêrco
.gc
N- Titres
P 18 560 Analyse gran ulom èt rique pa r ta misage
P 18 566 Analyse granulom ètnque des fines
P 18 561 Mesure d u coefûcienr d'aplatissemen t
ww

P 18562 Épaisseur moyenne des gravillons


P 18 SM Coefficient d 'allongement
P 18 591 Propret é superficielle des gravill ons
P 18 582 Teneur en SOl
P 18 583 Teneur en sels solubles
P 18 592 Essai au bleu
P 18 584
/w

Réactio n Ak a li·S ilice


P 18 585 Réaction Alcali-Carbonate
P 18 593 Sensjbilu è au ,el
p 18 S94 Sensibilité au go nflement
P 18 595 Sensibilité a u délitage
P 18 5% Sensib ilité a u lessivage des Feldspa ths
s:/

P 18 572 Essai micrc-Deval


P 18 573 Essa i Los-Angeles
P 18 574 Essai de fragm entation dynamiq ue
P 18 576 Friabilité des sables
P 18 577 Essai Deval sec
ttp

p 18 SS4 Masse volumique et porosité


P 18 567 Densité des fines dans le volume
P 18 568 Porosité des fi nes sèches compactées
P 18 581 Teneur en eau

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,.9

/
Ann.... B - L• • n o r m • •

om
3. Bi TON

Titres Datf'S

e.c
Définitions rela tives aux essais des
GbriTalifiJ
{ bètcns NF P 18 102 211969

Essais de recherche NF P 18 403 2/1 969


Essais d ' étude, de co nvena nce et de
Type d 'essai
1 contrôle NF P 18 404 2/1969

eri
Essais d 'information NF P 18405 611970

mo ules { MO ules el éprouvettes cy-


et Iindriques xr
P 18 400 2/ 1969

R ëattsanon des
corps d'tpreuve
mrse
en place
alg
éprouvettes M o ules prisma tiques NF P 18 401
{ M ise en place par a iguille
vibra nte NF P 18 422
211969

6/1970
(cylindres
prismes)
d u béton
préparat ion
des
l
Mise en place par piq uage NF P 18 423
Contrôle des mo ules et
des èprouven es NFP I841S
6{1970

6/1971
.gc
épro uvettes Surfaçage des éprouvettes
avan t essai \ cylindri q ues NF P 1841 6 6/1971

Caractéristiq ues communes des machi-


nes hyd ra uliques po ur essais de cc m-
pression. flexion et tract ion des maté-
ww

riaux durs NF P IS 411 8/1971


Caractéristiques particulières des ma-
chines hydrauliques pou r essais de com-
p ression (presses pour matéria ux d urs) NF P 18 412 811971
Machines
Caractéri stiq ues particulières des ma-
d'essais
chines hyd rauliqu es pour essais de trac-
/w

t io n par flex ion des matériaux d UT! NF P 18 4 13 9/ 1970


Caractéristiques particulières des ma-
chines d 'essais de tract ion d irect e NF PI 8 414

NF P 18 406
s:/

Essais de compression 211 969


Rt alisafian
des essais j Essais
Essais
, Essais
de
de
de
t ractio n par flexion
traction par fen dage
traction d irecte
NF P 18 407
NF P I8 408
NF P 18409
6/ 1970
2{1969
2/1969
ttp

L'ensemble de ces normes co nce rnant les essais de beton est en revisio n.
Dans les co mmentai res sur les essais, nous avons ten u co mpte des dernières
p ropositi o n s,

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/
om
190 Essais et cont r &le d es bet ons

• . CORRESPONOANCE ENTRE NORMES FRANÇAISES


ET ETRANGERES

e.c
4.1. Essais sur ciments

eri
N .F. B.S. ASTM DlN
E=;
France Ro yau me-Un i ttau.Unis Allemagne

C 191· 74
Prise P J5 431 12-58 C 266-74 1164/5

bouillante
upansion à l'autoclave
alg
EJ; pansioo à (roKi et à l'eau P 15 432 12-58
C 807-75

C 151-74.
Il.....

C 786-74
Finesse par tamis C 184-74 116414
.gc
C 430-75
C Z04-7S
Surface specifique P 15 442 12-58 1164/4
C 115-74
C 359-75
Fausse prise
C 45 1-75
Ressuage C 243-75
ww

Masse volumique 12·58 C 188-72


Fissurabilitè p 15434
C 109-75
Résistance à la compression et
P IS451 12-58 C 348-72 1164/1
.. la traction
C 349-72
C 157-75
Retrait et gon8ement P 15 433
/w

C S96-7S
Chakur d'hydratation C 186-75 1164/8
Air occlus sur monier C 185-75
Expansion des mortiers expo-
C 452·75
liés aux sulfatet
s:/
ttp

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/
A nnexe B - Les normes ,.,

om
4.2. Essais sur granulats pour mortiers et bétons

e.c
N .F. B.S. ASTM Dl N
Essai
France Royaume-Uni États. Unis Allemagne

Granulométrie P 18 304 812/ 1 75 C 136-71 4216/3


Coefficie nt de fo rme P 18 301 812/1 75 4226/3

eri
Vol ume des vides intergra nu-
81 2/2 75 C 30-70
laires
C 127·73
Porosité ; a bso rption ea u P 18 301 812/2 75 sa bk
C 128-73
Humidité 812/275 C 566-72
Matières organiques
Mottes d'argile et de terre
Matières très fines
alg
. p 18 30 1

P 18 301
C 87-75
C 40-73
C 142·71
C 117·74
4226/3

4226/3
Équivalent de sable P 08·501
Foisonnement du sa ble 812/275
.gc
Densité ap parente 812/2 75 C29-71
C 127-73
Masse volumique S12/2 75
C 128· 73
Sulfates 4226/3
Chlorures 421613
Particules lég ères et peu r è-
ww

sistances
e 123-75 4216/3
Résistance mecaniq ue sta tiq ue 812/375 4226/3
Résistance mecan ique d yna-
812/3 75
rmque
Résistance à l'abrasio n 812/3 75
e 535·75
e 131 ·75
e 235-68
/w

Dureté
e 586-75
C 289·7 1
Réaction akalis-gran ula ts 4226/3
C 342-7 1
C 227· 71
s:/

Durabilité : essai d'expansion


au sulfa te de magnésium o u so- C 88-73
dium
Résistance au gel C 682·75
Examen pétrographiq ue S12/ 1 C295· 75
ttp

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/
' 92 Es sa is e t cont r61e d e . béto n.

om
4.3. Essais sur béton fra is

e.c
RILEM
N ,F.
a,s. A5TM DlN
Recom-
Royaume ~uJt.. Alle·
....i Ftlnce ISO mandatwns
Unis Uni, magne
CP,"
COftJutanu
CÔM d'Abrams P 18 451 1881/270 C1 43·74 D1541 09 2.10 no v. 75

eri
Compactage Wall 1048/ 1 DIS 4111
Table ' secousses Dl N 1048/1
Compactage Gla nville 1881/270
Coestsromëtre V.B. 1881 /270 DIS 4110 2,2 0 nov. 75
Pénélntion de la boule C 3.50-75
Masse volumique

Dcnsit~ a pparerlle
alg 1881/270 C 138·75 1048/1

1881-270 C138·7S 1048/1


C 138-75
DIS 4103
(au vote)
10,1 D
nov. 75

Air occlus 188 1/270 C 173/75 1048/ 1 D154848


C23J·7S
.gc
Analyse du béton frais 1881/270 1048/1
Ressuage d u beto n C 232·71
Retrait et gon8ement C827·75
T

DI S : Orart hUen&lional Standard


ww

D RccommandalÎoa dHinili.c
/w

4.4. Essais sur béton en œuvre

8 S.
N .f. Roya ume AST M D IN
~ lats- Un is
s:/

F",= Uni Allemagne

Confection de caro lles P 18 405 1881/4 70 C 42-74 1048/2 76


Rk ista nce au scïè ro m ètre C 805-75 T 1048/2 76
Rh ista nce à Ja pbêtratio D
C 803-75 T
(genre spil)
ttp

Uluasc.. C 597-71
Examen et prise d'échan tillon
C 823-75
de bèron eu œuvre

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/
An ne lle 8 - l e s nor mes 193

om
4.5. Essais sur êpreuven es en béton durci

e.c
RllEM

...., N ,F.
F~~
B.S.
RoyaulM
Unis
A5T M
bals-
Unis
DlN
An.-
~""
ISO
R=~
mandatiotu
CP 14

Rk istanoe à la com- P 18 406 1881j4 70 C 39-72 1048/1 OIS 401 2 4 0 nov. 75


pressio n

eri
~ési stance ~ la trac- P 18 407 1881 /4 70 C 78·75 1048/1 OIS 4013 5 0 nov. 75
uon par OUlon C 293-74
~hi stance à la trae-[p 18 408 1881 '4 70 C 496-7 1 1048/ 1 . OI S 4108 6 0 nov. 75
non par fend age 1
Résista nce à la com-
pre ssion sur bouts de
prisme
M o d ul e d 'é last ic it é
alg1881/4 70 C1 16-74

1881/570 C 469-75 1048/3


Projet
en di s. 8 0 nov. 75
statiq ue
cussro n
M odul e d ' élas t ic it é
.gc
1881 /570 C 215-76
d yna mique
13,2
Perméa bilité 1048{1 (à l'étude)
Adhérence aux arma-
C234-71
tures
I~ I
ww

Fluage du béton eu juil. 76


C5 12·76
compression
(prO\l .)
Ana1)se d u béton d urci C85-7) 52170
Masse volumique 10,2 0
A bsorpt io n d 'eau 1881/570 C 642-75 1048/1 D P 6275 00\1. 75
Vo lumes d e vides Il,1 0
juin n
/w

Rb istance d u béton a u
C 666-76 CDC 1/1 9n
gel-dégel
Retrait et gonflement 9D
1881{570 C 157-75
du béton nov. 75
Essais de résistance ac-
s:/

cè lé ré e 1881 /4 C684-74

D IS : Oran Intern ational Stand ard


O P : Draft Proposai
ttp

D : Recommandation défi nitive

https://www.gcalgerie.com/
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/
om
ANNEXE C

e.c
ORGANISMES ET CENTRES D'ESSAIS
plus spécialement concernés
par le béton

eri
alg
t , ORGANISMES INTERNATIONAUX

A.tP.C. Associat ion Interna tionale des Po nls et Cha rpentes.


.gc
Secr étariat : École Polytechn iq ue Fèd èrale, Haldeneggsteig 4 CH
gOO6 Zurich - Suisse.
B.I.B,M . Bureau Interna tiona l du Béton Manufacturé.
C E.B Comite Euro peen du Béton 6, rue Lauriston - 15 0 16 Paris
Par Iïntermédiai~ des Bulletins C.E.B,. édite des recommanda-
ww

tions sur tout ce qui concerne le cakul et rexëccocn des ouvrages


C1l Béton Armé et en Bélon Précontraint.
CEMBUREAU A ssoc ia tion eu ropeen ne d u Ciment 2. r ue Sa int -C har les
15015 Paris
Êdite en particulier « Cement Standards of the world » donna nt
les normes nat ionales de 44 pays et « World Cernent directory Il
qui est un répertoire des cimenteries dans Je monde.
/w

C.I.B Conseil Ia tema rional d u Bâtiment pour la recherche. l'elude et la


documenta tion
S«rilarial ,iniral : Weena 104 - Boîte Posta le 299 Rotlerdam
Pay.. 8 as
te C S.T.8 en est un des trois membres fondateurs.
s:/

F.J.P. Fédéra tion Internationa le de la Préco nt rainte Term inal Ho use,


Grosvencr Gardens, Londres SW 1
C.EN. Comit é Européen de Normalisatio n
$«ritarial : Bruxelles
Chargé spécialement de l'ha rmon isation de la normalisation du
ttp

ciment et de ses essais sur le plan européen

https://www.gcalgerie.com/
https://www.gcalgerie.com/

/
Ann u e C - Orga nisme s et centre. d 'aasai. 19 5

om
1 SO Internat ional Sta ndard Organisa tion (Organisat io n Intcma üo nak
de N ormalisation )
& crbarwt , mirai : Case Posta le 56 121 1, Genève 20 - Suisse
Chaque pays possède ses propres normes mais participe cependan t.
dans un b ut de standard isation à l'échelon mondia l, i l'elaboration
des normes ISO

e.c
Trois sous-comités sont concemès plus paniculièrement par les
q uestions to uchant au béto n :
Sowo.('(Jmiti J (ISO(fC7 l tSC I) : po ur les essais proprement d its
Sow-romÎti l (I SO(fC7I /SC2) : pour les calculs des OU'Tages en
""on

eri
Sow-eomiti j (ISO.fTC71/SC3) : po ur la préparat ion et le contrôle
d u bètcn.
RI L E.M . Reunion Internatio na le des labora toires d "Essais de M ateria ux .
Siège : 12, rue Brancion 750 15 Pa ris La RI L.E.M . éla bore des
recommandations d 'essais

alg
.gc
2 . ORGANISMES NATIONAUX

A F.N O R Association França ise de N ormal isation : T our Europe, cedex 7 -


92080 Paris-La Défense - Tél. : 718.11.11.
ww

On po urra s'y procurer les d ifferentes no rmes auxq uelles nous nons
la rgeme-nt fa it réfêrenœ
A.F.B. Association França ise d u Béton : 9, rue La Pérouse - 75016 Paris -
Tél. : 720.1020
A F. R .E. M . Associa tion Fra nçaise de Recherches et d'Essais sur les Maté--
ria ux et les constructions Branche française de la R I L.E.M.
/w

12, rue Bra ncio n - 75015 Paris - Tél : 539 22.33


e O Pl A Commission Permanen te des Lian ts et des Adjuva nt s
&crbarial : 9, rue La Per ouse - 75016 Paris - Tél : no10.20
Chargée en particulier de la préparation des agr èmen rs o fficiels
des adj uva nts
s:/

F.I.B Fédéra tion fr a n ça ise de J' Indust r ie du Bet o n a ffi liée à


I"V .N.L C.E.M
V .N .t C .E. M . U nion N ationale des Ind ustries de Carrières et Matériau x de
constructio n, 3. rue Al fred·Roll - 75017 Paris - n i : 754 77.64
A la même adresse :
ttp

k Synd icat N ational des producteurs de béto n prit i l'em plo i et


le Synd ical N ati onal des Adjuvants pour béto ns el mo rtiers
(SY N A D ).

https://www.gcalgerie.com/
https://www.gcalgerie.com/
-
,..

/
Es sais et contr61e de . bitons

om
3 . CENTRES D 'ESSAIS

3.1. Principaux établissements publics

e.c
C.E. METE. Centre d 'EMais des Matériaux et d'Étude des Techniques d 'f.xé.
cution - 13100 Aix-en-Provence
L'E D .F. d ispose de ce centre dans le cadre de sa Direction de

eri
I'Êquipement, 3, rue de Messine - 75008 Paris
Domoi", d 'Qct;v;/; du C.C,M ETE :
- Êtudes d'intérêt général sur des matériaux et des techniques
applicab les aux o uvrages E. D . F.
- Assista nce tech niq ue aux services d'éludes cl aux services
travaux.

e ST. B
-
la borato ire.
alg
Formation du personnel de surveillance el du personnel de

Centre Scient ifi que et Technique du Bâtimen t &4, avenue Jean-


Jaurès - 77420 Champ-su r-Marne - Tél : OOS 90 ,58 (Siege
4, avenue du Recteur-Poincaré - 75782 Paris cedex 16 - TeL :
.gc
515.61.01)
Établissement public dépendant du Minist ère de l'Êquipement.
DomaiM d 'aet M t; du C s. T B :
Technologie du gros œuvre : Fe u ; Techno lo gie des équipements ;
Hygro thermiq ue el a èroliq ue : Aspects économ iqees ; Pollution...
Laboratoires à G renoble et Nan tes également.
ww

Assure l'étude des Avis T«h"iqws et des ~ u T~d",iqws


U"ifiis ( D T .U,) nouveaux.
Publication des divers documents par ln cahiers d u C S ,T ,B, à
raison de d ix livraisons par an sous foTDlC'S de fascicules détachables,
L e p e. Laboratoire Central des Ponts et Cha ussées 58, bouleva rd le-
febvre - 75732 Paris cedex 15 - Tél : 532 .31.70
Dépend directement du M inistérC' de l'Êquipement.
/w

En pl us d u L.ep.c. , les la boratoires des Pc nts-er-Chaussêes sont


constitués de seize Labora toires Régiona ux (LRPC) dont d ouze
sont intégrés à des Centres Tec hniques de l'Éq uipe ment (C ETE).
Domaine J 'activité du L CP.C .-
1\ est trés vaste. Il co ncerne la recherche scientifiq ue et tech niq ue
s:/

da ns les d oma ines des mat ériau x, struct ures, ouvrages et matériels
int éressant les Po nts-et-Ch aussées...
Ses études et reche rches s'étendent dans la prat ique po ur les réa-
lisatio ns concrètes d 'o uvrages d' art par l'mrermèdiaire des la bo-
ratoires régionaux.
ttp

Le L.c.P.c. pa rticipe activement li la réglementation techniq ue,


aux conseils, à I'enseignement.,
La publication la plus connue est le l( Bulletin de Lia ison des labo-
ra toires des Po nts-et-Chaussées ..

https://www.gcalgerie.com/
-
https://www.gcalgerie.com/

/
Anne... C - Org a n is m •• et centr•• d '• • • ais 197

om
LN.E. La boratoire Nat io nal d ' Essais 1. rue Gastcn-Boissier - 750 15 Paris
- TH ; 532.2989
Rattaché adm inistrativement au Co nservato ire National des Ans
ct Mét icl"$ (CN A. M .).
Domaine d'oct;vit; du L.N. E. :

e.c
Sans être un labora toire spêcialisè, il réalise cependant des essais
Întereuant notre profession : analyses ch imiq ues et gra nulomé-
triques, nsais mécan iques courants. ét udes sur la pollution et ln
bruits, essais thermiques...
n offre par aîlleun.. la pouibiliû d'étalonnages precis pour bon
nombre de matériels des a utres laboratoires.
ser-ee de contrôle d es ma té riaux de la Ville de Pa ris 2, place

eri
V.P.
Denfert-Rochereau - 75014 Paris - Tél : BUI 20
Service de contrô le rattaché à la Directio n générale de l' Aména-
gement urba in dépendant de la Préfecture' de Pari s
DomaiM d'act;,,;,; du VP :

alg
Charge du co ntrô le d e la marq ue de q ualite N F. (N F-VP) sur les
liants hydra uliques, son acnvitè concerne esseenetternent les essais
sur cimen ls.
Plus de 70 usines soumenem leu rs 230 prod uits en viron, au conlrôle
de la Ville de Pa ris
Le la borato ire r éalise cependant d es essa is autres que ceux con-
.gc
concerne nt le ciment : gra nula ts, béto ns ..

3.2. Principaux établissements professionnels

C.E.BT P. Centre Ea pèrimental d 'étude et de recherche du Bâti menl el des


ww

T ra vaux Publics 12, rue Brancion 75737 Pa ris cedex 15 - Tél. .


53922.33
et Domaine de Sai nt-Pa ul 78470 Sain t-R émy-lès-Chevre use -
Tél. : 052.92.00
Les la borato ires régionaux sont implantés à :
Amiens, Besançon. Béziers, Bord eaux, Caen. Clermont- Ferrand.
/w

Dijon. Grenoble, Lille, Limo ges. Lyo n, Marseille. M ontpellier,


Na nçy. Nantes, Nice, Niort. Orléans, Reims. Rennes. Rouen,
Strasbourg, To ulo w.c:. Tours
Im plantalton des la boratoires lies au C E B.T.P. par con...ennce :
Abidjan (Cô te d ' Ivo ire) - Antana narivo (M ada gu car) - Bangui
s:/

(Em pire Centrafrica in ) - Braua ville (Ré publiq ue Po pulaire du


Congo) - Casablanca (M aroc ) - Coton ou (Républiq ue Populaire
du Bénin) - Dakar-Herm (Sénégal) - Kin shasa (République du
Zaïre) - Libreville (G abon) - No uakchott (République Isla miq ue
de Ma uritan ie) - No uméa (Nouvelle-Calédo nie) - Ouagadougou
( Ha ute-Volta) - Papeete (Polynésie F rançaise) - Port-e u-Prince
ttp

(Répu blique d ' Halri, grandes ADlmes) - PhoenÎx (Ma urilius) -


97300 C a)'tt1nc - 97200 Fo rt-de-Fra nce ( Ma rt iniq ue) - 971 22 Baie
M aha ult (G uadelo upe) - Yaound é-Messe (Cameroun).

https://www.gcalgerie.com/
https://www.gcalgerie.com/

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om
Es s a i. et contrllie de. b6to nl

Domaine J'actirirj du C. E.B.T.P.


Il s'étend à toutes les disciplines du Bâtiment et des Travaux Publics.
Une particularité réside dans le fait que le C.E.B.T.P. peut réaliser des
essais sur modèle et en vraie grande ur en pa rticulier à Sai nt-Rémy avec

e.c
des équipements de l'U.T.1. (Union Techn ique Interprofessionnelle du
Bâtiment et des Travaux P ublics).
Une a utre activité importante concerne les interventions et essais dits
C( commerciaux» qu i permettent aux entreprises de faire appel à des spé-

cialistes pour des essais en laboratoire ou des inte rventions directes sur

eri
chantier en tout point du globe. .
Le C.E B.T.P. participe largement à l'élaboration de normes et règles
diverses.
C.E. R I B Centre d'Études el de Recherche de t'Ind ustrie du Beton manufac-

alg
turë - B P_no 42 - 28230 Èpemcn - ni : 483 46.51

Domaine d'actil·irt du C.E.R. 1.8 . .-


Dans le cadre de tous les produits en béton manufactur és a la possi-
bilite d'exercer des activités :
.gc
- de recherche technique sur la fabricati on et l'utilisation des produits
en béton, repondant aux préoccu pations des ind ustriels;
- d'assistan ce technique par l'information sous différentes Formes et
les stages ainsi que par sa participation à l'élaboration de règles el normes ;
- de contrôle de q ua lité.
ww

GE.R 1 tH Centre d'tludes et de Recherches de l10duslrÎe des l iants Hydrau-


liques 23, rue de Cronstadt - 750 15 Paris - ni. : 532.58.40

Domaine d'actil"il; du C.E.R .I.L. H . .-


Spécialement cha rgé pa r la profession cimenti ère de realiser des ètu-
/w

des et des recherches sut le ciment et son utilisation, le C.E.R.I.L. H.


- centralise une importante documentation ;
- participe à l'élaboration des nor mes sur le ciment ;
- élabore des prototypes de mat ériel pour la fabrication et le contrô le
en cimenterie;
s:/

- part icipe à la recherche sur des lia nts traditionnels ou nou veaux ;
- contribue la rgement au contrô le d..:i produits de cimenteries;
- participe à la Formation et au perfectionnement des ingénie urs et
des technicie ns de l'industrie des lia nts hydrauliques.
ttp

https://www.gcalgerie.com/
https://www.gcalgerie.com/

/
om
e.c
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pour la mise en œuvre, n" 98 bis, octobre 1977
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I.T.B.T.P. nu 331 , septembre 1975
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Pbolocompote en Times de 10 ec .cbe'Yé d 'irnpfi mel' le 30 1 0 Ül 1978


ttp

JMr l'ImpO rnme de III M.nulmtion . Ma yenlW


Dép61 JépI : )0 tri mcsl:n: 1978
No d 'ih:tlleur : 3361

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