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-- NOTES DIVERSES
( La Répartition de I'Aérage
aux p\ opriétaires d'ap- ..
pareils) à vapeur, d' étu- ___
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dans les Travaux souterrains des Mines .
/ ,.,,,;,·-
gj.er··· tous problèm.~ se par
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~'"...,,,,,.""...,...,..." rapportant à la,..e6m us-
:;::,..'''""" ,r:til'
M. R. LEFEVRE.
/+"' tion de tous les'"charbons Ingéni eur principal des Mines,. à C harleroi.
...~ et_à la r écup4ration ~es -----------··
chaleurs perd'ues. 7 . . -:..~. ,,..,."·""'
,.,~. ~
~
qu i occasionne une perte de charge de o ,oo 1 mm. d 'eau lors du
passage de 1 m3/sec. sur un mètre de longueur. Le produit r.l = R
est la résistance du chantier. Elle s'exprime généralement en kilo-
murgues. La résistance un itaire est, dans ce cas, représentée par celle
d\m circuit qui occasionne une perte de ch arge de 1 mm. d'eau
CONSTRUCTION DE MATERIEL THERMIQUE• S . A. 2
lors du passage de 1 m 3/sec. La formule générale est donc P = RQ •
On peut aussi, pour explici ter les p ertes de charges, faire usage
de la notion de conductance. Celle-ci est l'inverse de la résistance.
=
E ll e s'exprim e par la relation (:)2 1 / R. 0 étant généralement appelé
XXIV
648 ANNALES DES MINES DE BELGIQUE
NOTES DIVERSES 649
c'est le tempérament d 'un circuit dan s lequ el le · passage de 1 m 3/sec.
occasionne une perte de charge de 1 mm. d'eau. Par le truchement 3. - Composition el association des circuits d'aérage.
du tempérament. les pertes de charges s 'expriment par la formu le Les circuits d '.aérage sont form és, soit par des galeries, soit par d es
02; 02.
p =
ou
E n prenant
P= 0 2 2
0 comme variable indépendante, les relations P = R02
/ 8 peuvent se représenter par des paraboles dont R ou
,_. chantiers (y compris leu rs voies de base et de tête). soit par une
ussociation de galeries et de chantiers. Font partie d 'un même circuit
les guleries et chantiers qui livrent pussage au mêm e courant d'air.
l/8 2 sont les paramètres. L'a llure de ces courbes est d'autant plus Le circuit commence et finit uu x endroi ts où il y a variation du
éva sée que la résistance est fa ible ou ·que le tempérament est grand débit, par adjonction ou par dérivation de nouveaux courants d'air.
( vo ir fig. 1 ).
Pour con créliser celle définition, nous pren drons un exemple, sché-
p matisé à ln figure 2. Il y a 7 circuits pour 3 chantiers :
AB : circu it 1 : puits d'entrée et bouveau d'en trée;
BG : circui t 2 : ch antier 2 ;
BC : circuit 3 : bouveau d 'entrée:
CF : circui t 4 : chunt ier 4:
CDEF : circuit 5 : chantier 5:
R1 >Re>RJ FG : circuit 6 : bouveau de retour;
e,< 8e<:~ GH : circuit 7 : bou vea u de retour et puits de retour.
Les ci rcuits 1 et 7 sont d es collecteurs généruux.
Les circuits 3 et 6 sont des collecteurs secondaires.
Jur/ace
2. - Equivalence des p·ertes d e cnorges
,_ e t d es Jorces aéromolrices.
Les pertes de charges provoquées par la circulation d e l air doivent 'lentdateur
êlre compensées par une force aéromotrice qui occasionne aux extré-
mités ou bornes du circuit une différence de pression ou différence P(lits Puits
de ~otentie~ pneumatique. C'est cette différence de potentiel pneu- entrée retour
matique qu i produit le passage de l'air dans le éircuit.
~~ démo~tre qu:
les pertes de cha rges d'un circuit sont approxi-
mati' ement egafes a la force aéromotrice disponible à ses bornes. Si i
nous appelons h cette fo rce aéromotri ce, nous aurons donc ft
ou h = 0 2;02.
=
R02
La loi d'équivalence h = R02 est analogue à 1 1 . d 'Oh
·f l . ·t• E RI f a 01 m en
: ec nc1 e : = . ormule dans laq uelle E représente la force
eleclromotnce ou différence de potenr l ' l t .
. .
.
1e e ec nque app 11quée a ux
bornes d u c1rcu1t, R la résistance de celu·- . t 1 ] .]
tra verse. i c1 e e courant qui e Ainsi qu'on le voit, les d ifférents circuits sont associés en paral-
f . lèle et en série. L es circuits 4 et s sont .en parallèle. Le groupe 4-5
.'La loi d 'équivalence
1 j d es pertes de charg
, es e
t d
es orces aeromo-
est en série avec les circui ts 3 et 6. L.'association 3-4-5-6 est en parai- ·
tn ces es l à a )ase même de l étude des p blè d · .. d
·
1,aerage l ) 1
c ans es c iantiers de mines.
ro mes e reparti tion e
lèle avec le circu it 2. Le groupe 2-3-4-5-6 est en série avec les cir-
cuits collecteurs 1 et 7.
\
NOTES DIVERSE.S 65 1
650 ANNALES DES MINES DE BELGIQUE
1. - H y pothèses simplificatrices.
1°) Nous supposerons que les fuites par le clapet du puits d 'air.
entre les puits et dans les travaux, sont nu lles. Nous envisagerons
ultérieurement l' in fluence de ces ftrftes sur la répartition de l'air;
2°) Nous supposerons que les travaux sont développés sur un
même plan ~orizontal. de façon à ne pas devoir tenir compte de la
densité de 1 air, donc de l'aérage natureL Par la suite, nous exami-
#
NOTES DIVERSES
655
654 ANNALES DES MINES DE BELGIQUE
-
nerons l' influence du dit aérage nalurel. De m ême, nous négligerons 7 Dans le cas présent. comme
l'influence de l'humidi té de l'ai r. 7 inconnues q1. q2, qs. q•. q5, qG• q1·
3°) Nous supposerons que la force aéromotrice disponible au x
bornes de la mine est constante et indépendante du débit. En réalité,
ql = q7, q3 = qG,
la force aéromotrice est fonct ion du débit; la relalion entre ces deux
variables est donnée par la caractéristique débit-pression d u venli la-
teur. Nous verrons, par après, à tenir compte de celte varialion. les 7 éq ua tions se ramènent à 3 :
h = R1(q2+q4+qs) 2 + R2q22 + R1(C/2+q.+q1 ) 2 (s)
2. - Répartition théorique.
2
Pour trouver les différen ts débits des circuits. nous appliquerons h = R1(q2+q.+q.) 2 + Ra(q4+qJ 2 + R.q4
la loi d'équivalence des pertes de charges et des forces aéromotrices
+ Ro(q4 + qs) 2 + R1(C/2+q4+qs) 2 (9)
entre les d eux bornes de la mine et ce. autant d e fois que nous
pourrons trouver de circui ts associés en série, reliant ces deux bornes.
h - R~( q~+q.+c15) 2 + R 3.(q4 +q,) 2 +
2
RsCfo
Pour chaque circuit collecteur, nous égalerons le débit total à la
somme des débits partiels qu 'il rassemble. Nous aurons ainsi un + R6 (q.+qs ) 2 + R1(q2+q4+q5) 2 ( io)
nombre d'équations égal au nombre d'inconnues. ces dernières repré-
sentant les différents débits. Il faut, naturellement, connaître les Ces équalions permettent de trouver les 3 inco~nu~s q2, Cf4 . C/s·
3
résistances d es différents circuits. Ces dernières auront, par exemple. Lorsque le schéma d ' aérage est complexe et que les circuits sont nom-
été déterminées par des mesures de débits et de pressions caracté- breu x, la résolulion des équations conduit à des calculs assez longs
risant un régime de ventilation antérieur. autre que celui pour lequel et compliqués. On a parfois avantage. pour simplifier les opérations,
on recherche les nouveaux débits des circuits. à calculer. la résistance totale combinée de la . mine en partant des
2
·Afin d e concrétiser le principe ci-dessus. nous reprend rons l'exem- résislances individuelles des circuits. P ar la relation li = RtQ • on
ple de la mine schématisée à la fi gure 2 et reproduite à la figure 3. en déduit le volume total passant dans les travaux. On peut ~lors
Nous supposerons que les résistances R1. R2, R3 • R4 , R 5 , R 6 , R 1 trouver la chute de pression dans les collecteurs principaux et deter-
des circuits ont été déterminées alors que le ventilateur produisait miner Ja pression motrice restant disponible à leurs extrémités. En
une force aéromotrice h'. On peut se proposer de trouver les débits procédant de proch e en proche. on arrive -à déterminer la. pr~ss1on
qi. q2, qa, Cf4, q •. qr,, q 1 des circuits pour une a ulre fo rce aéromo- aéromolrice aux bornes des différents circuits et on en dedu1t les
trice li. Nous pou vons relier les bornes A et H : pa r les circuits 1-2-7, débils qui traversent ces circuits. puisqu 'on connaît leur résistance.
par les circuits 1-3-4-6-7 et par les circuits 1-3-5-6-7. Nous aurons
donc :
., Ainsi, dans l'exemple que nous avons pris ci-avant, nous pouvons
calculer la résistance totale Rt de la mine. qui comprend une asso-
h = R1q/ + R2q/ + R1q/ ( 1) ciation de circuits en série et en parallèle, de la façon que nous
avons indiquée précédemment. D e la relation :
h - R1C/12 + Raq/ + R.q42 + RGcfo2 + R 1q1 2
h - R1C/12 + Raq32• + RsC/s2 + Rccfo2 + R7q/
(2)
(3)
,,., . h = Rt(q2+q4+q.)Z
nous déduirons le débit total (q2 +q.+qs). La perte de charge ~ans
D' aul re part :
C/1 = C/2 + C/s (4) les circu its 1 et 7 s'élève respectivement à R 1 (q 2+q 4 +qr,) et
Cfa - q. + C/s (5) et R (q +q +q5 )2. La force aéromotrice restante aux bornes B
2 4
7
qG = C[4 + C/s ( 6) et G est :
Cf1 = Cf2 + CfG (7)
656 ANNALES DES MINES DE BELGIQUE
NOTES DIVERSES 657
D e h.' = R 2 q 2 2, nous déduisons q 2 . En soustrayant q 2 du débit
total (q 2 +q1 +q,;) trouvé précédemm en t, nous obtenons (q4 +q 5 ) à 12. L 'an cien collecteur unique d'entrée AD est divisé en 3 cir-
qui traverse les circuits 3 et 6. en y occasionnant d es pertes de cha rges cu its : 1-3-5. et l'ancien collecteur uni que de retour IL est divisé
(R, +Rs)(q.+q 5 )2. En soustrayant ces pertes de chargès d e /1', en 2 circu its : 1 1 et 12. Il fa ut ajouter les circuits de fuite proprement
nous avons la force aéromotrice restante aux bornes C et F d e 4 et 5 : dits : 2 et 4 .
Le processus à suivre pour connaître la répartition des débits dans
h" = /1' - (R3+RG)(q.+q5 ) 2
les circuits est le même que celui que nous avons indiqué. La loi
Nous en déduisons q 4 et q5 par les relation s '1" = R 4 q 4 2 et d 'équivalence d es pertes d e charges et des forces aéromotrices pourra
h" = R 5q5 2. Les calculs son t encore assez longs, dan s le cas d e s'appliqu er en tre les born es A et L suivant 5 itinéraires différents :
mines compliquées. mais ils sont moins complexes que ceux auxquels 1°) AB.JL : 1-2- 12;
conduit la résolu tion d es équation s de base. 2° ) ABCKJL : 1-3-4- 12;
3° ) ABCD IJL : 1-3-5-6- 11-1 2;
3. - Influence des fuit es.
4°) A BCDE HIJL : 1-3-5-7-8-10-11-12;
Les fuites enlTe puits el dans les travaux mod ifient la répartition
0 5°) A BC D E FGHIJL : 1-3-5-7-9- 10-11 -12.
théorique don t nous venons de parler. Ces fuites constituent des
D'au tre part, l'égalité des débits collecteurs à la somme des d ébits
circuits déri vés sur les circuits collecteurs. Elles modifient donc le
pa rtiels fournira 7 nouvelles relations :
schéma d'aérage de la min e et donnent lieu à création de nouveaux
circuits non seulemen t par elles-mêmes, mais égalemen t par morcel- 6° ) 1 = 2 + 3;
lement d es circuits collecteurs. sur lesquels · elles· sont branchées, en 7° ) 3 = 4 + 5;
plusieurs circuits, pu isqu' il y a \mriation de débit clans ces collec- 8° ) 5 = 6 + 7;
teurs à l'am ont et à l'aval des bornes d 'où partent les circuits de fuite . 9° ) 7 = 8 + 9 ;
.A insi, dans l'exem ple que nous avons adopté, nous vôyons que 10° ) 10 = 8 + 9;
la prisé en considération des fuites aux communicalions des niveaux 11 °) 1 1 = 6 + 1o;
d 'en trée et d e retour (fig. 4) augmente le nombre de circuits de 7
12 °) 12= +4 +
11 2.
' 12 in connues constituées par les débits dans les différents circuits.
Les fuite> compliquen t donc la résolution du problème de répar-
f ti tion des d éb its, mais elles n'en modifien t pas le principe. On les
" , considérera comm e d es circuits ordinaires dont les résistances seront
~ El déterminées par les mesures des débits de fui tes et d es différences
~
de p ression de part et d'autre des portes obturalTices dont l'objet
est de les réduire a u minimum.
Quant au x fuites par les clapets du puits de retour, elles consti-
?! }
l' tuen t un ci rcuit su perficiel. en dérivation aveç le circuit souterrain
de la mine ( voir fig. 5 ). S i nous considérons la force aéromotrice
comm e constante et indépendante du d ébit, nous voyons que les
pertes par l~s clapets n'ont aucune influence directe sur la réparti-
ti on du d ébit d'ai r dans les travaux souterrains. E n effet, en raison
1-b;/ de la relation h. = RmQm 2• le débit de la mine Qm ne dépend que
-
!'/OTES DIVERSES 659
658 ANNALES DES MINES DE BELGI QUE
(Q..-Qm)2 2
Pn = Pn-1 . e
soit dans laquelle Pn et Pn-1 sont les pressions à la base des tronçons n
Q ..-Qm et ( n - 1 ) , Xn et Xn-1 les profondeurs respectives des bases de ces
Oc = - -- - tronçons. În et Î n-1 les températures absolues des bases susdites, R
660 ANNALES UES MINES DE BELGIQUB NOTES DIVERSES 661
'
662 AJ.'\INALES DES MINES DE BELGIQUE NOTES DIVERSES 663
Il y a une autre cause, continue dans le temps, de variation de MAJORATION DE DEBIT DANS UI SEUL CHANTIER.
1• -
la répartition des débits d'air souterrains : c'est l'élévation de la
S i hp est la force aéromotrice disponible aux bornes du chantier.
résistance des ch antiers à mesure de leur avancement. Le tempéra-
RP sa résistance et QP son débit, nous saYons que le débit sera
ment Bm de la mine diminue lentement en fonction du temps; la
conditionné par la relation f1p = RPQP2• Nous pouvons augmenter Qp
courbe des pertes de charges Q 2/(Bc+ Bm)2 se redresse en consé-
en élevant hp, ou en diminuant Rp, ou en introduisant dans le circuit
quence et sa rencontre avec la courbe !1 de la force aéromotrice se
du chantier un e force aéromotrice complémentaire h,., en série avec
fa it à gauche du point A. Il y a donc variation de cette dernière et.
par conséquent, du débit circulant dans les travaux. Cette cause de h p, de telle sorte que l'on a il :
variation est plus régulière que les prem ières et plus lente dans le hp + hv = RpQp2
Lemps.
1_,; élévalion de hp peul être obtenu de trois mani ères, par une
O n peut conclure, des considérations qui précèdenl, que le régime
des réparlilions des débits d'air dans les lravaux soulerrains esl rela- action extérieure au chantier :
tivement instable. II serait vain de ,·ouloir atteindre, dans ce domaine, 1 °) en élevant la force aéromotri ce tota le fi du ventilateur:
une précision qui serait sans objet. puisque les chanti ers sont en 2 o) en diminuant la résistance des circuits collecteurs généraux,
évolution permanente. On pourra se contenter de valeurs moyennes. en l'espèce, les puits et les bou\'eaux d'entrée et de retour. C e
qui seront d'ailleurs largement suffisantes eu égard aux approxima- faisant, on réduit la fraction de fo rce aéromotrice nécessaire à la
tions que l'on est forcé de tolérer, notamment dans le jaugeage des compensation des pertes de charges dans ces circuits et l'on dispose
débits d'air à l'aide de l'anémomètre. ainsi d'un solde de force aéromotrice plus élevé aux extrémités de
ces collecteurs, en série avec les chantiers:
m. - Répartition influencée du débit total entre les chantiers.
3
°) en plaçant des résistances supplémentaires, c'est-à-dire des
Nous avons vu que la répartition du débit global des travaux portes régulatrices, dans les chantiers surabondamment ventilés. On
soulerrai~s se faisait, entre ceux-ci, d'après leurs résistances respec- augmente ainsi la résistance totale combinée de la min e, donc on
ti ves. Dautre p art, le débit nécessaire à l'obtention d'une atmosph ère diminue le débit total passant dans les travaux souterrains. Partant,
sai ne dans chacun des chantiers dépend aes cond itions d'exploitation on diminue les pertes de charges dans les circuits collecteurs géné-
et de gisement : importance de l'extraction, importance du personnel raux, qui livrent passage à ce débi l total. On réduit clone la fraction
au poste le plus chargé, caractéristique grisouteuse de la couche. de force aéromotrice nécessaire à la compensation de ces pertes de
Les facteurs conditionnant le débit réel et le débit nécessaire des charges et il reste un solde disponible plus grand de force aéromo-
chanti ers seront rarement concordants. Il s'ensuit que certains chan- trice aux exlrémités des collecteurs, lesquelles extrémités constituent
tiers auront une ventilation insuffisante, d'autres une ventilation sur- les bornes générales des circuits du fond. Il est à remarquer qu'en
abondante. L'excès de débit n'est pas un inconvénient en lui-même. raison de ]'allure des caractéristiques débits-pressions des ventilateurs,
l~ , peut cependant être désavantageux dans le cas de chantiers pous- une diminution de débit global en traîn e une élévation de la pression
s.'e~eux. l! peut aussi y avoir une répercussion défavorable sur molrice ce qui renforce d'autant le solde disponible aux extrémités
l aerage ~autres chantiers. puisque tous les circuits sont interdépen- des coÙecteurs, solde déjà augmenté d'autre part par la réduction
dants. L excès de ventilation sera aisément corrigé par le placement des pertes de charges dans les dits collecteurs. ,
d~ portes régulatrices, dont nous examinerons ultérieurement le mode La diminution de résistance RP du chantier s obtient par une
cl action. Quant à la ventilation insuffisante, son amélioration exigera action directe sur le chantier : recarrage des galeries, réduction de
une action rationnelle et des calculs préalables que nous exposerons. longueur du circuit.
ci-après. Nous envisagerons tout d'abord le cas où l' aérage d'un seul Quant à l'adjonction d'une force aéromotrice complémentaire en
ch antier doit être amélioré. Nous verrons ensuite comment l'on série avec la force aéromotrice primaire, on la réalise pratiquement
r
procédera si aérage de plusieurs ch antiers doit être modifié. par le placement d'un ventilateur h élicoïde dans le retour du chantier.
/
L
666 ANNALES DES MINES DE BELGIQUE
667
NOTES DIVERSES
Donc
H H sancc ul1·Je d e ven t·I t·
1 a ion
pum = Rq3· Pour la mine de. résistance .
l-1 ' = R0q5 2 X - = h' X - tota le Rm. lorsque le débit global était q1. la puissance utile anc1en~e
/1 h •
c1epens é e e' t ai·t pum = Rrnq 13• Avec un débit global 01. cette •
pms-
.
D onc
H
tiPu;; = Rr,qr.3 [ (- )3/2_ 1]
/1
On a donc
La fraction c[G/q1 est d'autant plus faible qu'il y a plus d e ch antiers R;; q"
groupés en parallèle. ou t>Pur, = - - (- -) 3 t>Pum
La majoration du débit d'un seul chantier par élévation d e la
Rm q1
fo rce aéromotrice totale s'avère donc peu . efficace, puisque cette ' ·1· t· de pu issance utile nécessai re au chantier n'est donc
L e eva JOn
éléva tion n'agit que partiellement sur le chantier et que d'autres • f . R / R (q / q )3 d e l'é1évation de la pmssance · u t'I
1e
chanti ers en profi tent inu tilement. qu une ract1on s m s 7 ' f ·bl l .
. Cette fraction est d autant plus a1 e que a rés1s-
D e plus, c'est un procédé coûteux. E n effet, on sait que la puis- tota1e consen t1e. 1
tan ce d u c h an l ·er
t
est petite par rapport à la résistance tota e et que
r
668 ANNAI.E::l DES M.J NES DE BELGIQUE NOTES DIVERSES 669
le rap port du débit du chan tier au d ébit total est faib le. L'élévation cepen da nt · des sujétions.· d ésagréables et obligen t à un surcroît de
de consommation d'énergie serait inutilemen t importante et hors de surveillance. ·oe plus, la solution serait encore assez onéreuse, tout
proportion avec le résultat local que l'on veu t atteindre. en l'étant moins cepend ant que si on ·laisse tous les chantiers libres.
Remarquons, pour le surplus, que les fuites en tre puits et les En effet, on r~n force, pa r le pla cemen t de portes régulatrices. la
pertes par les clapets du puits d'air étant proportionnelles à la racine résisla nce tota le Rm de la mine. La puissance utile, nécessaire pour
carrée de la différence de pression motrice, ces fui tes seront augmen- l'ai re r asser un nouve.au débi t global voisin du d ébit global ancien:
tées par une élévation d e cette ch arge motrice. Dans la fraction de es t. éga le à Rmq7 3. E lle est augmentée dans le même rapport que Rm.
l'élévation de puissance utile qui profite au chantier R5/Rm (q 5/ q1 )3.
le rapport R;/Rmaugmente si l'on ti en t compte des pertes en tre puits
.... En outre . les fuites par les communications et par les clapets du pu its
d 'a ir restent majorées dans le rapport d es racines carrées d e la pres-
et par les ~lapets. puisque la résistan ce globale d e l'installa tion d imi- sion motrice nouvelle à la pression motrice ancienne.
nue, mais, par contre, le rapport q,/ q 7 diminue, puisqu e le d ébit En résumé , on peut dire que l'obten tion d'une majoration de débit
global à envisager a ugmente. Ce derni er rapport, in tervenant à la dan s un seul chantier par l'élévation d e la force aéromotrice totale
3 ° pu issance, .a une in flu ence beau coup plus grande que le premier, du ,·entilateur est une solution peu recommandable. P ar suite d e
de so rte que l on peut dire que les co urts-circui ts de fuites entre puits l'interdépendance des circuits, le chantier visé n e profite que par-
e~ . ~ar les clapets du puits d 'air d im in uent encore le pourcentage tiellement d e l'élévation de ch arge motrice tota le. L'accroissement
d elevation de la puissance utile totale profitable au chantier dont de d épenses qui résulte de cette éléva tion est hors de proportion avec
on a voulu majorer le débit. le but restreint et local à atteindre.
On pou rrait augmenter la répercussion sur le chantier considéré
de l'élévation d e force aéromotri ce totale. ~n réduisant les débits dan~ b) Diminution de la résistance des circuits collecieurs.
les autres chan ti ers par le placement d e portes !égulatrices créant des L es circuits collecteurs. en l'occurrence les puits et éventu ellement
résistances supplémen ta ires. o .n se donn erait a lors les d ébits Cf2 . C{4 les bou vea ux d 'entrée e t de retour jusqu'à la première dérivation.
dans les autres ch antiers et l on introduirait , dans les équations d e sont en séri e avec le groupe des circuits d es travaux. Si l'on diminue
base dans lesquelles ces débits interviennent, des inconnu es R' et la résistance de ces collecteurs. on d iminue la résistance totale de la
R '4 représentan t ces résistances supplémentaires. L es équation~ dev~en min e. Par conséquent. à supposer que la force . aéromotrice totale
draient alors :
demeure in changée, on augmen te le débit global circulant dans les
I-1 = R1cr1 2 + R 2C/2 2
+ R'2 + R1cr1 2 travaux souterrains en raison de la relation h = Rmq 2• Si nous appe-
lons R 0 et R,. les rési: tances respectives d es collecteurs d'entrée et
H = R l C/1 + R 1cr:1 2 + R4cr.12 + R'4 + R ucrG2 + R1cr1 2
2
de retour et Rt la résistan ce combinée du groupe des circuits de
tra vau x branchés à leurs extrémités, nous aurons, en désignant par q
H = R 1C/1 2 + R 1G:i2 + Rs0 s2 + R r.crG2 + R1cr12 le d ébit global :
Les in connues seraient I--1, R ' 2 et R'1 . Les autres données seraient
connues. puisque :
L es pertes de charges Rtq2 dans les travaux sont compensées par
et ' Cf:i = C/11 = C/2 + Cf.1 un e parti e h' de la fo rce aéromotrice li, de telle sorte que li' = Rtq 2 •
Or, C/2 . C{4 et Os sont des valeurs im posées. Lo rsque nous abaissons la résistance des collecteurs à {re +r,. ) . le
G râce à R'2 et R\, on pourrait maintenir les débits anciens q débit s'élève à Q. donné par la relation
2
et q,, dan s les chanti ers dont le débit ne doit pas être m d·f· · t
.1 fi d 1. l . o 1 1e e
reporter in · uence e é évation de force ae'ro l · t t J ·
l d ·b· d .h mo nce o a e un ique-
ment sur e e it u c anti er 5· Les parles régulatrices constituen t La fracti on de fo rce aéromotrice h" = RtQ2 affectée aux travaux
NOTES DIVERSES 671
670 ANNALES DES MINES DE BELr-JQUE
/tJ'.8
(Re+ R.~) à (re+ra) : h = ( r +ra) Q2 +
0 RtQ 2
h re+r11 re+ra+R t Nous avons supposé que la force aéro~otrice totale demeurait
+ 1 (2 ) in changée à la su ite de !'élévation d e d ébit global consécu tif à la
R tQ 2 R, Rl diminution d e la résistance d es colleéteurs et, partant, de la mine
enlière. E n réalité. tel n'est pas le cas; comme la résistance totale
E n di visant ( 1 ) par (2)
de la mine di minue. la parabole des pertes de charges dans la dite
RtQ 2 R.+ Ra+R, mine, en fonclion du déb it, s'évase et s'aplatit (fig. 8). E lle ren-
- -- - contre donc la caractéristique d ébits-pressions du ventilateur en B
R,q2 rc+ra+ Rt au lieu de A. Pour le débi t renforcé OQ, on ,·oit que la force aéro-
2 motrice BQ est plus pelite que Aq, correspondant au débi t a ncien Üq.
R tQ = h". force aéromotrice a ux bornes générales des circuits
des travaux après abaissement des résistances des collecteurs. La relation (3) ci-avant d evrai t donc être corrigée comme suit :
R tq2 = h ', force analogue avant abaissement de ces résistances.
Donc: R.+Ra
, +
R.+R ..
1+
Rt BQ
h" = X -·- - X '1'
R,
X li ' (3)
10 +ra f\q
, +
re+r,, R,
1+
Rt
puisque dans la relation ( 1 ) . h =
Aq et dans ( 2) . Ti =BQ.
On voil que le coefficient de majoration de la force aéromotrice L'influ ence de l'abaissement d e résistance sur )a majoration de la
aux bornes généra les des ci rcu its du fond est d'autant plus grand force aéromo tri ce aux bornes générales des circuits du fond d épend
que (R.+Ra) est grand par rapport à R t et que (r0 +rn) est petit don c également de la caractéristique du ventilateur.
par rapport à R, . Cette solution présentera donc son maximum L'élévation d e potentiel pneumatique aux bornes générales des
d'in térêt lorsque les p uits sont étroits et résistan ts et que les travaux
sont ouverts et lorsque, d'autre part, on pourra recarrer ces p uits à c1rcu1·t s dLt fond aura sa répercussion sur la pression, motrice aux
·
bornes du chantier dont le débit doit être majoré. L importance de
grande section. '
672 ANN ALES DES MI NF.S DE BELGIQUE NOTE S DIVERSES 673
cetle répercussion dépendra _ d e la situation du circuit en cause par Pou r tro~l\·er les résistances nou ve lles d es collecteurs, correspon-
ra pport au x autres circuits. S i ses bornes coïncid en t avec les bornes da nt au passage du débi t demandé d ans le chan tier antérieuremen t
générales d es circuits du fond , il profitera intégralement de l'éléva- sous-venti lé. on uti lisera les équa tions d e base dont nous avons . parlé
tion d e la charge motrice à ces d ern ières. S i!lon , il ne profitera q ue ci-avan t. LP.s résistances d es co llecteurs, addi tionnées, constitueront
partiellement de cette élévation. L'influence de cette dern ière sur une inconnu e q ui remplacera le débit du ch antier envisagé. C e d ébit.
le ch~nti er con.sidéré sera d 'autant moins grande qu'il y a~ra plus de constituan t l'inconnue dans les équa tions basées su r une répartition
chantiers weffes sur les collecteu rs avan t d'atteindre ses hom es. lib re, d evien t un e donnée fixe dans les équ ations basées sur une
Dans l'exemple schématisé à la figure 7.
l'aba issement de la résis- répa rtition infl uencée. La force aéromotrice tota le est considérée com-
ta nce des circuits collecteurs 1 · el 7 p rovoque une augmen tation d e me une constan te d ans les éq ua tions. Lorsqu'on aura résolu celles-ci
tensi~n aéro'.11otri ~~ aux hom es générales B et G . Cette tension est et trouvé la va leur nouvelle de la résistance d es collecteurs, on cal-
passee de h à h . Le débit dans les circuits 3, 6, en série avec le culera la résistance combinée nouvelle de la mine sou terraine, a insi
groupement en parallèle 4-5, est passé d e q' à q ". A ux bornes F et C q ue la résistan ce tota le d e l'ensemble du grou pe : mine souterrain e
du groupe 4-5 , donc du chantier 5. la tension esl passée de R q'2 et circuit de fu ite des cla pets d u puits d 'air. Cette résistance perm et-
4 5
à R.-r.q"2 de telle sorte que : - tra d 'éta blir la nouvelle parabole des perles de ch arges du groupe en
fo nction du débil. Le poin t d e rencontre d e cette courbe avec la
caractéristique débi ts-pressions du ventilateu r fourn ira le poin t de
- -- - - - - ou fonct ionnement de ce dern ier et .. par conséquen t, la valeur d e la
nouvelle pression motrice. Le débit réel du chantier trai té sera obten u
ou en multipliant le d ébil que l'on s' esl assigné par la racin e carrée du
rapport de la nouvelle pression motrice du ven tila teur à l'ancienne.
En raison d e l'all ure d es ca ractéristiques des venti lateurs. ce rapport
est inférieur à f' un ité. Le débit réel du chantier sera donc plus faib le
0 11
qu r. le déb it figurant com me donnée fixe dans les équations d e base.
Il sera prud ent de s'assigner un débit supérieur au débit n écessaire,
d e telle fa çon q u'après correclions. nécessitées par la p rise en consi-
déra tion d e la caracléristique d u ventilateur, le d ébit réel passant ·
d ans le chan tier soil au moins éga l a u débit nécessaire. li faudra
et comme
évidemmen t procéde~ par tâtonnement pou r d écid er de quel tau x on
dev ra ma jorer le d ébit nécessaire pour obtenir le d ébit assigné à
I
in troduire comme donnée dans les équations de base.
Dans la mine p rise comm e exemple à la figure 7, le passage d'un
débit Q 5 au lieu de qr. dans le chantier 5 obligera à abaisser la résis-
tance des collccleu rs 1 cl 7 de (R 1 +R,) à (r, + r,) de telle façon
L 'élévation de force aérom~trice ( R 4 5 q"z.__R '2) b q ue :
1 t· ' • · - •-5q a ux ornes du
c 1~n ier 5 n est aonc q u une fraction R.-5/ (Ra+ R + R ) d l" f •
vat1on de Force aéromotrice (h"-h ') b. •-s G e e e-
· . d f d
d es circlll , ' aux ornes générales B et G
ts u on . à 1extrémité d Il C
. d. es co ecteurs. omme on le· voit
cette f ract1on cpend d e la situation ! h . ·d , , · h (r1 +r1 ) (q 2 + q.,+Q r. )2 + (Ra+ R6 ) (q., + Q0 ) 2 + R,,q., 2
' ·1· bl d c u c anti er cons1 ere p
port a ensem e u groupe des ci·rcu·t d ar rap- (2)
1 s es tra va ux.
<f"'
674 ANN ALES DES Mi.NES DE BELGIQUE
NOTES DIVERSES 675
h - (1 1 +r1) (q2+q:.+ Q;,} 2 + (R3+ RG) (q.+Q:;) 2 ·+ R:;Q5 l
menlé. Si h est la force aéromolrice tota le. Re el Ra les résistances
(3)
respectives d es collecteurs d 'entrée et de retour .. r, la résistance des
Ces trois éq ua tions nous donnerons les valeu rs de (r1 +r1 ). de q 2 trava ux branchés en série avec les collecteurs, q le d ébit global. on a :
et de q •.
' h = (R.+Rn+rt} q2
Il y a lieu de ·remarq uer que l'ob tention d 'un débit donné d ans un
chantier en agissant sur la résistance des collecteurs n'est pas to u- S1·, par Ie p lacement de portes ré!!ulatrices
_ dans certains circuits.
jours possible. En effet, l'équation (3) ci-dessus nous montre qu e la résistance combinée d es travau x passe de r, à R,, le nouvea u
si R:,Q,.2 venait à être supérieur à : d éb it q' sera inférieur à Cf el donn é par la rela tion (en supposant h
in changé ) : '
li - (R.+ Ra+ R,) q'2
le problème ne pourrait être résolu de celle façon. Ce cas se pro- L es pertesde charges dans les co llecteurs seront égales à
dui rait pour un chantier très résistant. dans lequel on voud rait fai re (Re+ Ra) au lieu d e (Re+ Ra) q2. Le solde disponib le d e ch arge
q '2
passer un fort débi t.
motrice pour les travaux sera :
On doit l'aire obser<er également que l'abaissement de la résis-
. lance des collecteurs ne peut s'obten ir que par recarrage. Le recar-
h- (R.+ Ra) q'2 > /1 - (R.+R~) q2
rage des pu its est. un trava il lent, peu aisé et coûteux. La ma joration Grâce à l'élévation de la tension pneumatique aux bornes géné-
du débit d'un . seul chanti er par le procédé exa miné n e sera donc ra les du fond. il y au ra augmen tation du débit dans le ch antier dont
pas à préconiser, surtout si l'on se souvien t que l'élévalion de la on veut majorer la ven lilalion . ·
tension motri ce aux bornes générales d es circuits du fond ne profite. Pou r connaître la valeur des résistances su pplémentaires à p lacer
dans la plu part des cas, qu e partiellement au chantier envisagé, les pour obtenir, dans le chantier traité. un débit donné . on se servira
/ autres ch;inli ers voyanl leurs d ébits inu tilement ma jorés, ~n raison d e des équations de base dont nous avons fait usage antérieurement.
l' interdépendance ex istant entre les d ifférents ci rcuits."
On choisira à prio ri les chantiers dans lesqu els on peut placer les
portes régulatrices. Ce sera, év idemm en t, des ch antiers surabon~a_m
c) Placement de portes régulatrices. ment ventilés dont on peut , sans in convénien t, réduire les deb1ts.
'
Nous pouvons a~ssi élever la ch arge motrice au x bornes du chan- Dans les équ ations d'équiva lence en tre la force aéromotrice et les
.lier dont on doit améliorer le débit en plaçant. dans d'autres chan- pertes de charges. relatives au x chan tiers influencés par les portes
ti ers,
• associés
. a\·ec le premier en série- parallèle
< •
de s res1
· ·s t ances· sup- régulatrices. on introduira , dans le deux ième membre. totalisant. les
p 1emenla1res so.us les espèces de portes régulatri ces. L 'effet de ces perles de charges , la résistance su pplémentaire. au même titre qu une
dernières est d augmen ter la résistance combinée de l'ensemble des perte de ch arge partielle ordinaire et on l'ajoutera à ces derni ères.
travaux, branchés en série avec les co llccleu rs generaux
· · · S 'il y ·a n circuits com binés. on disposera de n équations. Si k est le
. aux extre-
m1tes. de ceux-ci et, par conséquent. la résistance de ]'en semble d e nombre de circuits à débit limité par des por~es régulatrices, on se
la mme. De cc fait. si la- force aéromotri' cc to t a 1e es t mamtenu
· fixera le débit min imum toléré pour (k- 1) cl entre eux. Les incon-
e
constan te. il y a réduC"tion du débit glolJa l · l t d l · · n ues seront .. les débits dans les circuits non influ encés par portes
. c1rcu an ans es c1rcmls
sou lerrams. P artant, il y a réduction de
. . 1 l d h d
s per es e c arges ans es
1 .. l t · es sauf le chantier dont on veut augmen ter la ventilation .
regu a ne . l'
circu its co lecteurs. l a fraction de fo rce ·
,
l · 1 d . ·
acromo nce tota e estmee
Je d ébit dans le circuit influ encé par portes régulatrices et que on
· · · el j e so Id e d e
a. com penser ces pertes de charge est don c d 1m111uee ne s'est pas assigné comme donnée, les résistances su pplémenta ires
lorce aéromotri ce dispon ible aux ex trémité d
. . I
11
s es co ecteurs consti-
. dan s les circuits réglés par portes. 11 y a donc, a u total :
lu an t h ornes gen era es des travaux d u fond t •
es par consequ ent aug- 11 - k- 1 + 1 = n - k ~ébi ts-inconnus
676 ANNALES DES MI NES DE . BELGIQUE NOTES DIVERSES 677
pourra, pour obtenir une éléva tion du débit dans le chantier 5, placer
des portes régulatrices dans les chantiers 2 et 4, si toutefois ceux-ci
sont surabondammen t venti lés. On s'assignera le débil minimum q '~ Nous croyons utile de rappeler ici comment on établit l'ou verture
sous lequel on ne peut descendre dans le chantier 2. D'autre part, du gu ichet d'une p'orte régulatrice destinée à créer un.e perte ~e
on se donne le nouveau débit Q5 nécessaire dans le chantier 5. Si h P de.terminée S i nous réduisons. à un endroit dune galene
c argc · , . . . · . d'
R'2 et R'4 sont les résistances su pplémentaires respectives à introduire . S. ou' lac vitesse de 1air est v, la section a s a 1aide j une
d e sec t ion d
dans les chanti ers 2 et 4 , on écrira comme suit les éqt:fations de base, porte a· gu1c · 11 et A (fig · 9) • il y a ura striction . •des filets fui
. . es
J
dans le chanti er traité, un volu me un peu supérieur au volume néces- ou
saire q ue l'on s'est assigné. Dans les trois équations précédentes, il fl v2 s 1 1
fa udrait, pour tenir compte de l'influ ence de la caractéristique du P = - (-- - 1) 2 ou p = - - - - (- - - )2
venti lateur, remplacer la valeu r li par une valeur li' plus gra nde ms ms S
que /1, déterminée à priori par tâtonnement. Celte substitution entraî-
nerait une légère augmentation de Q 5 . On peut tou tefois se dispenser
de faire la correction, puisque la réalité est plus fa vorable que l'hypo-
th èse de la constance de la force aéromotrice totale, hypothèse que
l'on a adm ise pour établir les équations de base.
' Si nous désignons le débit par q, nous avons q =
flq2
P = -- ( - - - )2
ms
1
s
1
vS. Donc :
ANNALES DES MINES DE oZLGIQUE NOTES DIVERSES 679
678
C ette formu le nous .permet de troU\·er l'ouverture s à donner au est plus grande que la force aéromolrice '1. la solution des portes
guichet pour créer une perte de charge supplémentaire P donE la régulatrices ne pourra être reten ue.
valeur nous aura été donnée par la résolution des équations de base. Cette solution présentera un grand intérêt , vu sa facilité et son
L 'élévation du débit d'un chanti er par placement de portes régu- faible coût, lorsqu'on devra majorer d 'un e façon modérée le débit
latrices dans des chantiers surabondamment venti lés est une solution d 'un chantier de résistance non excessive. le chantier faisant partie
simp le. aisée et peu coûteuse. Cette solu tion n'est cependant suscep- d'un groupe de que lques chantiers, en nombre restreint, dont l' un
tible que d'applications locales, dans certains cas spécia ux. En effet : ou plusieurs peuvent voir, sans in convénient. leur débit réduit.
1 °) li faut disposer, dans le groupe de circuits associés, de chan-
tiers à débits excessifs que l'on peut réduire sans inconvén ient; cl) Abaissemcn/ de la rési.s/ance du ch antier lraité.
2°) Il faut que le chantier dont on veut élever le débit soit associé · Si l'on diminu e la résistance du ch antier dont on veut majorer le
en parallèle avec un nombre réduit de ch antiers. Généralement, en
débit, on dim inue par le fa it même la résistance combinée du groupe
effet, le nombre de chantiers surventilés dont on veut réduire le débit des travaux du fond. avec lesquels le chantier envisagé est associé
par élévation de leur résistance est assez restreint. Si le groupe de en série-para llèle. Il en résulte une diminution de la résistance tota le
chantiers en para llèle est important, une augmentation de la résis- de la mine constituée des circuits collecteurs associés en série avec
tance Je l'un ou de quelques-uns d 'entre eux n 'aura qu'une inci- le groupe des travaux du fond. Cette di min ution de résistance de la
dence réduite sur la résistance combinée du groupe. Cette dernière mine entraîne une augm entation du débit global circulant dans les
étant peu augmentée, il en sera de même de la résistance totale de travaux. L 'augmentation du débit profite ici directement et exclusi-
la mine, constituée de la somme des résistances des collecteurs géné- vement au chantier dont on veut a méliorer la ventilation, puisque
rau x et du groupe de trava ux. L e débit global ne sera q ue faible- !'action s'est portée sur les caractéristiques in ternes mêmes du circuit.
ment diminué. Par conséquent, les perles de ch arges dans les collec- L'augmentation du débit ne résulte pas. comme dans les câs précé-
teurs ne seront que faiblement abaissées et le solde force aéromotrice dents, d'une élévation de tension pneumatique à ses bornes. mais
disponible pour le groupe de travaux ne sera qu e peu majoré. A u bien d'une diminution de sa résistance. A u contraire, il y a dans ce
contraire, si le groupe ne comprend que deux chantiers, 1' un dont
cas 'féduction de la tension motrice aux bornes générales du fond et
r
le débit doit être majoré et autre dont le débit p eut être réd uit. le
au x bornes du chantier si celles-ci ne coïncident pas avec les pre·
pla cement d 'une résistance supplémen taire dans ce dernier a ura un
mières. En effet, le débit global é tant augmenté, il en est de même
effet important w r la résistance ~ombinée du grou pe, . dans le sens
d es pertes de charges dans les collecteurs. A su pposer que la force
d 'une é lévation apprécia ble d e cette dernière. li en résultera une
aéromotrice tota le soi t constante, il y a donc réduction du solde de
diminution importante du débit global. une forte réduction des pertes fo rce aéromotrice disponible a ux bornes générales du fond, ce solde
de charges dans les collecteurs et une augmentation .sensible du solde étant la d ifférence entre la force aéromotrice totale et la fo rce aéro-
de charge motrice disponible a ux bornes' du groupe; - 1 molrice, égale aux pertes de charges, absorbée par les collecteurs.
3°) li faut que la résistan~e du chantier traité et le débit que l'on C ette réduction de charge motrice aux bornes générales du fond est
veut y Faire passer n 'aient pas une importance telle que les pertes encore a ccentuée par le ra it que la force aéromotrice totale. a u lieu
de charges du chantier, ajoutées aux pertes de charges. même réd ui- de rester inchang{e, comme nous l'avons supposé, est d iminuée par
t.es à l'extrême, des circu its en série avec lui soient supérieures à la suite de !'élévation du débit global, ce en raison de ]'allure de la
~orce aéromotrice totale dont on dispose. Dans l'exemple choisi anté- caractéristique débits-pressions du ventilateur. Lorsqu ' il y a abaisse-
rieurement, il est évident que si, malgré .la réduction à l'extrême des ment considérable de la résistance du ch antier traité. il peut y avoir
débi ts dans les chanÜers 2 et 4 , la somme des pertes de charges élévation importante du débit global. si l'incidence de la résistance
dans les circui ts en série
,. 1-3-5 -6-7 : du dit chanti er sur la résistance combin ée du groupe de travau x
assoc iés est forte. Il peut y avoir, de ce fa it. a ux born es générales du
-,
680 A N~A LES DES MI NE S DE BELGIQUE N OTES DIVERSES 681
fond, un abaissement de tension motrice tel que la tension motrice débit Cfo est plus gran d ou égal au débil nécessaire à faire passer
réduite ne suffit plus à faire passer dans les autres ch antiers un débit dans le chan tier. On est donc forcé de procéder par approximation
suffisant. Il faut agir alors sur ces autres chantiers et l on est amené et par tâtonnement, en raison de l'absence d 'explicitation algébrique
au cas de majoration simultanée de débit dan s plusieurs chantiers. de la fonclion caractéristique débits-pressions du ventilateur.
cas que nous traiterons c.i-après.
L' obten lion d'un débit don né dans un chantier par abaissement de
Pour trouver la valeur de la résistance nouvelle du chanti er corres- la rési~tance de son ci rcuit. n 'est pas toujours théoriquement possible.
pondant au passage d'un débit donné, on se servira des équations En effel. il faut tenir compte de la répercussion sur les autres chan-
de base dont nous avons Fait mention dans les cas ·précédents. S'il
liers; les débits de ces derniers peuven t ne plus êlre suffisants dans
y a n circuils associés en séri e-parallèle, nous disposerons de n équa-
le nouveau ~égime de ventilation établi. En oulre. si malgré une
tions. fournies en partie par l'applicalion de )a loi d'équivalence de
r~duclion à 1 ~xlrême de la résistance du chanti er traité, le débit que
la force aéromotrice et des perles de charges dans l es différents itiné- 1on veut y fa ire passer a une im portance telle qu'il y a élévation
raires possibles entre les bornes générales de la mine et obtenues pour sensible du débit globa l de la mine, il pourra se faire que les perles
le reste en égalant le débit total aux débits partiels aux extrémités de charges du chantier. ajoutées aux perles de charges des circuits
des collecteurs principaux et secondaires. Les inconnues. a u nombre en série avec lui, soient supérieu res à la force aéromotrice totale dont
de ( n-1 ) . seront les débits dans les divers circuils, sauf le ch antier
on .dispose. Dans ce cas, la solution enYisagée ne sera pas théorique-
à lraiter. La ne inconnue sera la résistance nouYelle du dit chantier. ment possible. Enfin, ['abaissement de la résistance du circuit t~aité
Dans l'exemple que nous avons pris, sch éma tisé à la fig ure 7, les
à la va leur nécessaire pou r obtenir le débi t désiré ne sera pas.
équations, ramenées à trois , seront : non p lus, Lechniquement possi ble dans Lous les cas. L'abaissement
h = (R1+R1)(q2+q4+Qs) 2 + R2q22 de résislance ne peut, en effet, être réalisé d'une façon sensible
que par diminution de longueu r du circuit ou par augmentation de
h = (R1+R.,)(C12+q.+Q5)2 + (R3+ Rc)(q.+Q5)2 + R4q.2 la section dan s celui-ci. li n'est pas toujours possible d'agir sur la
li = (R,+R1)(q2+q,+Q,;)2 + (R3+R6)(q.+Q5) 2 + R'5Q 52 longueur du circuit. Quant. à l'augmentation de section, il peut se
faire également qu'un recarrage des galeries du circuit à une section
Les trois inconnues sont q 2 , q 4 et R '5 . Le débit Q 5 , qui était une maximum n'amène pas labaissement de la résistance à la valeur
inconnue dans les équations primitives. est ici une donnée fixe. La exigée par la majoration de débit souh aité. En outre, lexcès de
résistance R,. qui était, au contraire, une donnée dans les équations résistance. du circuit peu l provenir des tailles elles-mêmes, dans des
primilives, devient une inconnue R ' 5 • Il faudra s'assigner un débit Q 5 couches de fa ib le ouverlure. Dans ce cas, on ne pourra augmenter
plus grand que le débit nécessaire, car la force aéromotrice réelle h la section de passage du cou rant d'air qu'en laissant une plus grande
qui devrait intervenir dans les équations ci-dessus est plus faible que
distance entre les remblais et les fronts, si toutefois la qualité du
la va leur analogue des équations primitives que l'on est forcé d'adop-
toit et la nature grisouteuse de la mine le permettent. Ainsi qu'on
ter dans les équations susindiquées. La résolution de ces dernières
ayant fourni la valeur de R' 5 , on pourra calculer la nouvelle résis- le voit, il ne sera pas toujours techniquement possib le de résoudre
tance totale combinée de la mine et tracer la nouvelle parabole des dans tous les cas le problème d'élévation du débit dans un chantier
perles de charges de la mine en fonction du débit. Le point de ren- par abaissement de sa résistance. D 'autre part, si cet abaissement de
con tre de cette parabole avec la caractéristique débits-pressions du . résistance ne peu t être obtenu que par recarrage, ce qui est générale-
ven tilateur fou rnira la valeur de la nouvelle ch a rge aéromotrice. On ment le cas, la solu tion pourra en trainer des frais considérables si le
résoudra une seconde fois les équations en a doptant cette nouvelle ci rcuit est long. Ces frais importants ne pourront être amortis que si
charge motrice et en prenant comme inconnues q2 , q 4 et q 5 , la l'exploitation du chantier doit durer longtemps.
résistance du circuit 5 étant prise égale à R' 5 • On vérifiera que le
682 ANN ALES DES MINES DE BELGI QUE NOTES DIVERSES 683
e ) Placement d'un ventilateur auxiliaire dans le chantier traité. h + u = (R1 + R1) (q2+ q. + Q 5 ) 2 + (R1 + R0 )( q4 + Q 5 ) 2 + R5Q, 2
En introduisant. d ans le circuit envisagé, un ventilaleur aux iliaire. {3}
trava illant en série avec le ven tilateur principal. on renforce la force u esl la fo rce aéromolri ce secondaire don t on cherche la valeu r;
aéromotrice affectée au circuit et, pa r là même. on élève son débit. les débi ts q 2 el q, sonl les d eux autres in connues. Comme in diqué
Ce ren forcemen t d~ force aéromotrice ne s 'exprime pas par une aug- dans ,J c cas précédent. il Faudra . ici encore, s'assigner un débit Q5
mentation d e lension motrice prima ire aux bornes d u chan tier ou aux p lus grand q ue le débi t nécessaire, pour tenir com pte de la rédu ction
bornes générales du groupe de circuits associés avec le chan tier en de charge motrice totale h q ui se produi ra lorsqu e le d ébit global sera
cause. Le renfo rcemen t de ch arge molrice est affec té un iquement au il ll ~ m c n l é.
circuit trailé et seul son débit en profile. A u con traire. il y a réduc- Lorsqu'on inlroduit un ventila teur a uxilia ire d ans un circuit associé
tion de tension pneumatique primaire a ux bornes du cha nli er cl a ux avec d 'au lres en parallèle ou en séri e-pa ra llè le. il Fau t s'assu rer q u'il
bornes générales du grou pe dont il fait partie. La raison en a été ne peul pas se produire un renversement du courant d' air d ans ces
donnée lorsque nous avons trailé le cas précédent : l'é lévalion d u aulres circuits. Cela se prod uira it si la va leur d e la fo rce aéromotrice
débit du chanlier provoque une éléva lion du débil globa l. Celle il ll xi liaire éta it supérieure à la perle de charge d u circu it dans lequel
dernière augmentation provoque une élévation d es perles de charges clic est inlroduite. En e ffet, da ns ·l'exemple précéden t, l'équa tion {3 )
d ans les circuits collecteurs et, parlant , u ne dimi nu tion d u sold e d e no us mon tre qu e si v > Rr,Q 5 2 • on a :
fo rce a éromotrice disponible pour le groupe des travaux du fon d . en '1 < (R1+R1} (q2 +q1+Q; }2 + {Ra+ Ro){q, +qs}2
série avec les premiers; cette dim inulion est accentuée par le fait
par conséquent, par l'équa tion (2). on voit q ue R 4 q 4 2 est négatif.
que la charge aéromotrice totale est d iminuée lors d u passage d 'un
Le co urant d 'air est donc renversé d ans le chan tier 4 , branché aux
débit renforcé, en raison de l'a llure de la caractéristiqu e d u ven ti-
mêmes bornes que le chanlier 5.,
lateur. Comme il est indiqué d ans le cas précédent. la tension mo-
trice rédu ite. a ux bornes générales d u groupe. à l'èxtrémité d es col-
A u contraire. si u <
R 5 Q 5 2 , on a :
lecteurs, peut n 'Nre plus suffisan te pour a ssurer le débit nécessaire li > (R1+R1}( c12 + q"+ Q r.) 2 + (R1+ R,;) (q4+Qs)2
dans certains chanti ers de ce gro u pe. U faudra alors agir sur plu- cl partan t . R 4 q 1 2 esl positif; donc le cou ran t d 'air est normal dans le
sieurs ch antiers si multanément et non plus su r un seul. chan lier 4. C es deux éventu alités son t illuslrées par les d iagramm es
Pour connaître la valeur d e la charge motrice secondaire à intro- des figu res 1 o el 1 1 . Ces figures donnen t les schémas d es pressions
duire dans le chantier en cause . afin d 'obtenir un débit d élermi né.
A Ion uears
on se servira encore des équations d e base dont il a été question
ci-avant. D ans l'équation exprimant la loi d 'équ iva lence de la force
/ ~
aéromotrice el d es pertes de cha rges, appliq uée à l'itinérai re compre- ·~ ~r
nant le circuit traité, on ajoutera à la fo rce aéromotrice prima ire la - l
~ lz
~ Il
fo rce aéromotrice seco_nd aire. considérée comme inconnue. L es a u tres
inconnues seront les d ébi ts des circuits. sa uf celui du circuil tra ilé. ·-r-
Dans l'exemple de la figure 7, les équations. ramenées à trois.
seront :
t .....'
~
vl Ï ~!
( 1) _J___
E
h = (R1+ R1) (q2+ q.+Q 5 ) 2 + (R3 + R6 ) (q. + Q 5 ) 2 + R4q,z H
(2)
/'fiO
684 A IS'NALES DES MINES DE BELGIQUE NOT ES DIVERSES 685
Ion uearJ q ue celle condition ne puisse êl1e réa lisée . il faudrait augmenter la
force aéromotrice prima ire jusqu 'à ~c que. le bul visé soit atteint.
O n serait amené à résoudre à nou veau les équations de base en
adoptant. à priori. pou r u. un e va leu r inférieure à RjQ j2. q u e l'on
connaît. puisque Rr. est conn u et qu e l'on s'impose Q 5 • La force
• aéromolrice primaire /1 serait une inconnue, qui remplacerait u. La
b) en diminuant la résistance des circuits collecteu rs : puits ou de la rorce aéromotrice de h à H donn era des débits nouveaux
bouveaux princi paux d 'entrée et de retour d 'air; Q,. Q2· Q3. etc. Lels que ·
c) en plaçan t des portes régulatrices à guichet dans les circuits
des chan ti ers surven lilés; H
2°) par action directe sur les chantiers en cause :
- --- -- -- \I-
li
a) en diminuant la résistance de leur circuit propre;'
b) en insérant dans leur circuit une force aéromotrice auxi ~aire. ~i !"on Youlail renforcer le débit de plusieurs chantiers en agissant
en série avec la force aéromotnce primaire. , uniquement sur la fo rce aéromotrice primaire. on é tablirait d 'abord.
Lorsqu 'on a à ma jorer les débi ts d 'un certain nombre de chantiers. po ur les différents chantiers. le rapport QI q des débits désirés a ux
il est impossible d'obtenir un ré~ultat précis en n'ayant recours qu'à débi ts anciens. On prendra it le rapport (QI q) max. qui a la valeur
un seL~I des trois modes d'action extérieurs aux chantiers, à l'exclu- la plus é levée et on obtiendrait la nouvelle force aéromotrice H
sion des autres. Les considérations ci-après permettent de s'en con- nécessaire en résolvant l'équ ation
vaincre.
Q 1:-1
1 °) Eléualion d e la force aéromotrice primaire du vent.ilateur. (--)max. -\1-
q h
Nous avons vu que les équations de répartition des débits sont
de la fo rme h = ~ Rq 2 et Q = ~ q. Les premières expriment I' équi- T ous les débits seraient . avec cette nouvelle force aéromotrice.
va lence de "1 force aéromotrice primaire e t des pertes de charges majorés dans le rapport (QI q) max. Comme la majoration désirée
totales dans les différents cheminements que l'on peut réaliser depuis des débits dans les autres chantiers oti l'on veut renforcer I'aérage
l'orifice du puits d'entrée d 'ai r jusqu 'à l'amont du ventilateu r de est en raison du choix que l on a fai t du rapport (QI q) max. pour
surface, en passa nt successivement par les d ivers chanliers. branchés établir H . moins im portante que d ans le chantier relatif à ce rapport
en parallèle su r les collecteurs principaux ou secon,daî res. Les deuxiè- (QI q) max., on au rait ainsi une solution par excès. Dans tous les
mes e"xpriment l'éga lité du débit total aux débits partiels à chaque chantiers ot'.1 l'on désirait majorer le débit, on aurait, à l'exception d 'un
dérivati on d'en trée ou de retour. P our une force aéromot~ice donnée seul, des courants d 'air plus intenses qu'il n 'est nécessaire. En outre,
et des résistances connues des circuits, ces équations donnent la les débits seraient aussi augmentés dans les chantiers où l'on ne dési-
va leur du débit dans chacun des circuits. S'il y a n circuits, nous rait pas interven ir, parce que les courants d 'air en étaient suffisants.
aurons n éq uations il n in connues constituées par les débits. Si nous E nfin . les fuîtes par les cla pets du pu its de retour et par les communi-
nous imposons des débits dans k circu its. nous n'avons plus que n-k ca tions en tre puits seraien t égalemen t a ugmen tées, puisqu 'elles emprun-
in conn ues avec, toujours, n équations. En considérant comme varia- tent des circuits qui sont soumis aux mêmes lois que celles qui régis-
ble la force aéromotrice primaire sur laquelle nous nous proposons sent les circui ts uliles.
~
d'agir. nous n'avons malgré to ut qu e (n-k+ 1) inconnues pour On conçoit amsi combien peut êlre co ûteuse la solution approxi-
n équations; nous ne pouvons donc obtenir un débit assigné dans mative du problème de majoration des débits dans plusieurs ch antiers,
plusieurs chanti ers en agissant uniquemen t su r la force a éromotri ce
primaire. On ne pourra, par ce moyen, s'im poser qu'un seul débit,
. . obtenue uniquement pa r action sur la force aéromolrice primaire. Le
déb it Lola! auquel on sera it astreint serait de beaucoup supérieur à
lequel. devenant une donnée fixe, sera remplacé. comme inconnue. celui nécessité par la majoralion souhaitée des quelques débi ts par-
par la Force aéromotrice primaire. Tous les autres débits d evront tiels et la puissance utile dépensée serait considérablement excessi\·e.
res ler des variables. Ils seront majorés dans le rapport du débit nou- pu isque la dite puissance est proportionnelle au cube du débi t total
vea u au débit pn·m 1Tf 1
d u c h antier pour 1eque J on se sera assigné engend ré. Celte solution ne pourra it êlre envisagée que dans des cas
cc débit no uveau · En eff e t. on sai·t que s1· un e force aeromotrice
· h tout à fait particuliers, par exemple lorsq ue tous les débits de la
provoque des débits, parti els ou total• q 1 . q 2. q 3, etc., J'e·Jeva
· t·ion min e son t insuffisan ts et qu 'ils doivent être majorés sensiblement dans
-
688 ANNALES DES MINES DE BELGfQUE
NOTES DIVERSES 689
la même proportion. Encore, dans ce cas, le plus favorable, y aurait-il
surventilés. E ncore, dan s cc cas spécial. faudra-t-il que les d ébits de
excès de puissance dépensée par suite de l'a ugmenta tion d es fuites.
ces derniers chan liers. consli tuant d es in con nues auxquelles la réso-
2°) Abaissement de la résistance des circuits collecteurs. lution d es équations fo urni ra un e va leu r, ne soient pas excessi vement
abaissés au poin t d 'être insuffisants.
Ce mode d 'action ne pourrai t, non plus, apporter un e solu tion
O n voit, par ce qui précèd e, ·qu'il est impossible d 'obtenir une
exacte a u problème, et ce pour la ra ison exposée ci-avant à propos
d'un e élévalion de la force aéromotrice prima ire. Les résistan ces solulion exacte du problème d e majora tion d es débits dans plusieurs
c hanti ers en n 'util isa nt que d es modes d 'action extérieurs aux chan-
add ilionnées des collecteurs, d evenant une variable, ne fourniraient
tiers en cause. M ême, d ans la plupart des cas, un e solution appro-
qu 'un e se ule inconnue. On ne pourrait donc s' imposer. comme don-
née fi xe, qu 'un seul d ébit de chantier. Les d ébits de tous les a utres chée ne sera pas possible. si l'on a reco urs a ux d eux derniers modes
circui ts resteraient des variables, au xqu elles la résolution des éq ua- envisagés, pour peu que le tota l d es ma jorations désirées soit impor-
tions de répartition donnerait une va leur. a insi qu 'à la résistance tant.
cumu lée des collecteurs. Ce n'est que dans des cas tout à fa it excep- Si l'on envisage maintenant les mod es d 'action directe sur les
lionnels q ue les valeurs a insi obt~mres pour les chantiers dont on circuits d es chantiers dont on veut renfo rcer les d ébits, il arrivera
veu t modifier les couran ts d 'air correspondraien t au x débits imposés qu 'en abaissant la résistance d e ces circuits, on pourra théoriquement
à priori. Pour le surplus. si l'on doit majorer les débi ts d'un e façon obten ir le résultats d ésiré. En effet, les débits im posés d es chantiers
sensib le dans plusieurs ch antiers, il est infiniment peu probable qu'un traités cessa~t d 'être des variables d ans les équations de répartition,
seron t remplacés par un nombre égal d'inconnues, constituées par les
simple abaissement d e la résistance d es co llecteurs puisse diminuer
la résistance totale d e l'ensemble d e la mine a u point de permettre nouvelles résistances cherchées pour les circuits en cause. T outefois,
le passage d 'un débi t global fortemmt augmenté pa r rapport a u si la modification d'aérage se tradu it par une élévation sen~ible du
débit a ncien. débit global, il pourra se faire q tie, mé:me en réduisan t à l extrême
la résistance d es chantiers traités, les pertes d e charges, occasionnées
3°) Placement de portes régulatrices dan s .d es cfwnli ers surventilés. par le passage d 'un débit im portan t d ans les collecteurs. seront supé-
Nous avons vu que celte solution n'éta it susceptible que d 'appli- rieu res à la fo rce aéromotrice totale dont on dispose. D ans ce cas,
calions locales. S i !'ensemble des majorati ons d es d ébits partiels dans évi demm ent, la solution par abaissement de résistance des chantiers
les chanti ers so us-ven tilés d épasse le total des réductions que l'on don t le courant d'air doit être renfo rcé ne sera pas possible.
peu t opérer dans les chantiers su rventilës, et ce sera presque toujours fi n 'en sera pas d e même si l'on a recours au placemen t d e venti-
le cas lorsqu 'on devra élever le débi t de plusieurs chantiers. on ne la teurs hélicoïdes a uxiliaires dans les circuits défici ents. La solution
po urra résou dre le problème par ce moyen. L 'insertion d e portes sera toujours théoriquemen t possible, réserve fai te quant aux renver-
régu latrices a , en effet, pour résulta t d 'augmen ter la résistance totale
de la mine et, par conséquent, de diminuer le débit global circulant
.. sements éventuels d'aérage dans certains chantiers. On introdu ira ,
d ans les équations d'équiva lence d es chantiers à traiter, une force
à travers celle-ci, alors que ce d éb it d evrait être augmenté. M ême si aéromotrice auxiliaire. Ces forces aéromotrices a uxiliaires constitue-
l'ensemble d es réductions possibles d épasse le total des majorations ron t des inconnues, remplaçant com me variables les d ébits imposés
d ans ces chantiers, débits devenus des donn ées fi xes d ans les équa-
souhaitées, on ne pourra espérer obtenir une solution exacte que si < •
collecteurs d'entrée et d e reto ur; Q : débit total; q : débit d 'un cir- que. po ur q u 'il n 'en soit pas ainsi, il faut que la fo rce a é romotdcè
cuit; Rt : résistance d 'un circ uit; + R : résistance supplémenta ire a u xilia ire soit in fé rieure a ux pertes d e cha rges du circuit d ans lequel
provoquée par une porte régulatrice (uniq u ement da n s les c hanti ers e lle est insérée. S i Lei n 'éta it pas le cas, il fa u d rail envisager le relè~
surven tilés) ; -R : fo rce aéromotrice auxilia ire à insérer d ans les vemen l de la force aéromo trice p rimaire, a fin d e pem1ettre à cette·
circuits des chantiers déficients en a érage. L es débits q seront d es de rni ère de compenser une pa rtie d es pertes de cha rges du circuit
données fixes .imposées dans les chantiers dont_ on veut m ajorer les prop remen l di t dan s lequ el est insérée la force aéromotri ce auxilia ire.
débits et dans ceux pour lesquels on peut opérer une rédu ction du O n do nnerait alo rs, à celle forc'e a éromolri ce auxiliaire, à priori , une
courant d 'air. Les inconnues seront : les d ébits libres, dans les cha n- va le u r infé rieure uux pe rles de cha rges du circuit,, lesquelles sont
tiers où l'on ne veut opére r ni majoration ni réduction; les rés ista ncès conn ues. puisque la résistan ce est connue e t que l'on s'impose un
Rt d es circuits à majorer où l'on décide d'agir par abaissement de la <lébil donné. La force aéromotrice prim a ire rem p lacerait a insi, comme
résistance; les résistances supplé men taires +
R dans les circ uits pri- vnriable, dan s les équ a lio ns de ré partitio n , la Force aérom otrice secon-
mitivem ent surventilés, et enfin les fo rces a éromotri ces auxilia ires -R d nire, deven u e une donnée fix e.
dans les circuits à majorer où l'on a décidé d ' insérer un su pplém ent L e placem ent de ventilate urs auxilia ires dans cerlain s chantiers
de fo rce aéromotri ce. posern égale menl le problème du couplage de ces ventilateurs entre
La résolution des équations ne sera pas toujours chose a1see, si eux e t a,·ec le ventda teur su perficiel, d e fa çon à o btenir un régime
le nombre de circuits a ssociés est con sidérable. O n devra bi en souvenl de ,·enti lation stable.
procéder par a pproximation préalable et par tâ tonnement, d'autant L e remuni ement profon d d e ln venti la tion d 'une m ine est, on le
plus que, dans les ch a ntie rs à d ébit libre, la modification géné rale d e vo it. une qu eslion lrès complexe. On con çoit qu e, d ans le présent
la répartition d e l'aérage peut am ener d es pertu rba tions profondes et ex posé, no us devion:; no us en tenir à d es indications gén érales. Les
occasionn er une in suffisance de ventila tion. En effet . nous avons vu d éta ils ne peu vent ê~rc mi s en lumière qu 'en trai tant des cas d 'appli-
r
que actio n directe sur les ch a ntie rs dont la ventilation doit être calion concrets. Néan moins, q uelque complexe qu 'il so it, le problème
renforcée se traduit pa r u ne dim inution de poten tiel pn eumatiqu e
peu t toujours ê lre réso lu . grâce uux conn uissances que no u s p ossédons
aux différen tes bornes de branch ement des circuits. n
en résultera .
r
uctuellement des lois qui régissent a érage d es circuits souterrains.
dans les circui ts l ibres, u ne d iminution de débit q ui peut être exces-
L 'introduction d es ventila teurs h él icoïdes d a ns la techniq ue minière
sive. On d evra alors repren d re la q uestion e t voir s' il n'y a pas lieu
a permis d 'alléger singulièrem ent les difficultés de réal isation prati-
d e supprimer, dans certa ins circ uits p rimitivem en t surven tilés , les
que d es p rob lèm es posés dans ce dom a ine. O n peu t dire qu e, dans
résistan ces supplémentaires p ré vues da ns le nouveau régi me d e ven-
I' éla l présen t de nos conna issan ces, il est toujo urs possible, moyen-
tilation ou d 'élever. d ans une certaine m esu re, la fo rce aérom otri ce
nant u n examen et une é tude approfo ndis , d e ré pa rti r les couran ts
prima ire si un certain nombre de cha n tiers voient leu r ven tila tion
cl'air dans les trava ux sou terra ins suivant les nécessités imposées pa r
d evenue déficiente.
un programm e cl'exploita tio n d éterm iné et compte' tenu du caractère
lifa ud ra a ussi prévoir qu'en raison de la fo rm e d e la cara ctéristi- grisoute ux des couches, au lieu de subordonner le programme d 'exploi-
que débits-pressions du ventila teur prima ire, une va ria tion du débit
global amènera une modification correspondan te de la valeu r d e la .. ta tion aux caprices d 'une ventila tion , é tablie une fois pour · toute
lors d e la mise en service du siège. E n d 'au tres termes, on peut ma in-
force r éromotrice prima ire et corriger, a insi q ue nous l'avon s exposé
tenant a;servi r l'aérage à l'exploitation a u lieu d e régler cette der-
antérieurement, par tâtonn emen t. les répercussio ns sur les d ébits t rou-
vés de cette variatio n d e force aéromotrice. nière cl'après la ven tila tion disponible. L 'importai:ce économ iq u e de
ce fait, con juguée à son imp ortance quan t à la sécurité et à la salu-
E nfin, il faudra veiller à ce qu'il n 'y ait pas d e ren versement du
bri lé du t ravail, m éri te de retenir l'a tten tion d es exploitants d es mines
cou rant d 'a ir dan s certa ins chanti ers, si l'o n a recou rs à l'insertio n d e
et de leur fa ire considérer les problèm es de répartitio n d e ventilation
ventilateurs hélicoïdes a uxilia ires da ns d'a utres ch anti ers. N o us sa vons
692 ANNALES lJES MI NES DE BELGIQU.E; NOTES DIVERSES 693
/1. 15
A. - M oyens extérieurs au chantier.
Re = - - = - - = o .6 kilomurgue
q.2 52 1 o) E lévation de la force aéromotrice tota le du quartier.
D ans les équations 1 et Il. les inconnues seront. dans ce cas. h et
h, 20
q 1• q 11 est imposé et doit être égal à 2 ml/sec. Les équa tions s'écri-
Rr = -- = -- = o.8 kilomurgue
qrZ 52 ront :
h = (o.6+0.8 )(2+q1) 2 + 0.25 q,·2
1\ h = (o.6+ 0.8)( 2+q1) 2 + 4 X 2·2
694 ANNALES DES MINES DE BELGIQUE NOTES DIVERSES 695
On trouve : lier li. de résistance éga le à 4 kilomurgues, il fau l une force aéromo·
lrice de ..J X 2·2 = 16 mm. d'eau. A\·ec 16 mm. d'eau aux bornes
q, = 8 m3/ sec. d h= 156 mm. d'eau com munes de 1 et li. il passe dans 1. dont la résistance est de 0,25
Le travail utile ancien : kilomurgue. \! 16/0 .23 = 8 m3/sec. Le déb it global est de 8 + 2
qr X h = 3 X 39 = 193 kgm. .' = 10 m3/ sec. S ur les 39 mm. de force aéromotrice totale, 16 mm.
sont absorbés pa r les perles de charges des travaux. n
reste 39 - 16
Le travail utile nouveau est : = 23 mm. disponib les pour faire passer 1o m3/sec. dans les collec-
2
teurs. Ln résistnn ce globale de ceux-ci doit donc être égale à 23/ 10-
(8 + 2) 156 = 1360 kgm. = o.23 kilomurgue. Celle façon de procéder est moiFis systématique
Il est 8 fois plus grand que l'ancien, pqur obtenir simplemenl un e que celle qui a recours à ln résolution des équations de base et qui
élévolion ·uu le de débit de 1m3/sec. à 2 m3/sec. do ns Il. L 'éléva lion peut être utilisée d un s Lous les cns et q uels que soient les facteurs
0
du débit de 4 m3/sec. à 8 m3/sec. dans l est inulile et mêm e nu isible. sur lesque ls on ngi sse.
On voi l que cc moyen ne pourrait êlre relenu dans le cas p;ésenl. La puissance ulile nouvelle scrail de 39 X 1o = 390 kgm., contre
Remarquon s qu'on aurait eu la solulion immédia te, sans passer
1 k~m. primilivement. D e ce rai l. la so lution sera it onéreuse. indé-
95
par les éq uations. en faisant la proporlion Q 1/ q 1 =
\! H/ /1 . soit r
pendammen t de autre cause de coûl excessif indiqué ci-avant.
2/ 1 = VH/39. D'où H =136 mm. d 'eau. L es débits sont doublés.
les forces aéromolrices sont quv.d:uplées et les puissances uliles mu!- 3°) A ugmenta lion de la résistance du chantier 1.
li pliées par 8. En plaçunl des portes régu latrices d nns le chanlier 1. on augmen-
tera ln résistance de l'ensemble du quartier; on diminuera le débit
2° ) f\baissemenl de la résistance des collecteu rs. Lola [ qui y circule; on rédu ira ainsi les pertes de charges des collec-
Dans les équations ( 1) et ( 2) . les in connues sont cette fo is teurs. q ui absorberont moins de force aéromolricc et qu i laisseront
(Re+Rr) et (/1. L es équations s'écrivent : de cc fai t. pou r les Lnmrnx. un solde plus important de force aéro-
molricc.
39 - (R.+Rr)(2+q 1)2 + 0°, 25 q1 2
Duns l'éq ualion l d 'éq uiva lence du circuit elr. il faud ra in troduire
39 (R.+Rr)(2+q1 )2 + '4 X 2·2 un e résislance supplémentaire R qui sera l'un e des variables. L'autre
O n trou\·e : variable sera le débit nouveau (/1 . Les équalions s'écriront
39 = (o.6+0.8 )(2+qi) 2 + 0 .25 q 1-2 + R
q1 = 8 m3/sec. et Re + Rr = 0.23 kilomurgue
2
39 = (o.6+0 .8 )( 2 +q1) 2 + 4 X 2·
La résistance globale ancienne des collecteurs étai t de o,6 + u.8
= 1,4 kilomurgue. Le rapport des résistances nou\'elles a ux résistan- On trouve :
ces primitives est 0.23/ 1,4 = o, 164. Si l'on voulait obtenir l'abais-
R = 15 mm. et <11 = 2 m3/sec.
sement de résistance souhaité par un recarrage général des collecteurs. '
il Faudrait recarrer la section S à un e seclion S ' telle que ( S/S' ) 3 Pour créer celte résislnnce supplémentaire de 15 m m.. il faudra
= o, i 64 ou S/S' = 0.33 ou S' = 1.8 S. Il raudrait presque doubler lacer dans le circuit l un e porte' régula trice à guich et. L 'ouverture à
la secl~on sur Loute la longueur des collecteurs. O n voil que la solu- p atl ouichet sera déterminée par la formule indiquée précé-
d onn er " ,
tion n est pas économiquement possible, d 'aulanl plus que le débit dcmm ent. Celte formule est :
dans [ est augmenté sans utilité.
/:::,, Cf, ·2 1 1
O n pouva it tro~ver la solution théorique sans passer par les équa- R : : : : ; - ( -- - - )2
lions de la fa çon suivante. P ou r faire passer 2 m3/sec. dans le chan- 2g ms S
696 ANNALES DES MINES DE BELGIQUE NOTES DIVERSES 697
Si la section de la galerie est S = 2 m2, en prenant la densité l"on agit par recarrage du circuit li. on devra élever la section S de
de l'air t:. = 1,2. on aura : ce circuit à s·
de telle façon que (S/S') 3 =
0.155 ou S/ S' =
0.53.
1J faut don c doubler à peu près la seclion, sur toute la longueur du
1
15 = - - - - - - - - - - - -)2 circuit.
o,65Xs 2 La nouvel!è puissance utile est 39 (2+3,15) = 200 kgm .. contre
On en tire s = o. 18 m2 • On découpera donc, dans la porte, une 1 95 kgm. antérieuremen t. li n'y a donc pas d"élévation des dépenses
ouverture de o, 18 m2, soit, par exemple, un rectangle de 0,60 m. de permanentes pour force motrice.
largeur sur 0,30 m. de hauteur. t l Comparée à la solution précédente. cel'le solution p~ésente l'avan-
On pouvait obtenir, par déduction, la valeur de la résistance sup- tage de faire passer 3, 15 m3/sec. au lieu de 2. m3 dans le chantier 1.
plémentaire à introduire dans le circuit l pour ob tenir un débit de Par contre, elle nécessite un recurrage coûteux du circuit Il sur toute
2 m3 'dans le circuit li. et ce en raisonnant comme suit. Pour faire sa longueur.
passer 2 m3 dans le circuit li. de résistance égale à 4 kilomurgues, R'emarquons, ainsi que nous l'avons dil dans !"exposé général.
il faut une force aéromotrice aux bornes des chantiers égale à 4 X 2-2 que ce mode d'action propre au circuit traité provoque un abaisse-
= 16 mm. La force aéromotrice totale étant constante et égale à ment de la fo rce aéromotrice aux bornes communes des chantiers.
39 mm., il reste 23 mm. pour faire passer, dans les collecteurs, de Elle est de 3 , 15 2 X 0.25 =
2,48 mm. ou o,62 X 2-2 =
2,48 mm .•
résistance totale égale à 1.4 kilomurgue, le débit global des ch an- au lieu de 4 mm. primitivement.
tiers 1 et Il. Ce débit global doit être égal à V 23/ 1,4 = 4 m3/sec.
environ. Le chantier Il devant absorber 2 m3/sec., il reste, pour le 2 o) Insertion d'une force aéromolrice auxiliaire dans le circuit li.
chantier l. un débit de 2 m3/sec. Dans ce circuit de 0,25 kilomurgue Dans l'équation (2) d'équivalence relative au circuit Il. il fa~dra
de résistance, le passage de 2 m3/sec. occasionne une perte de charge introduire une force aéromolrice auxiliaire v. qui constituera lune
de 0.25 X 2-Z = 1 mm. d'eau. La force aéromotrice aux bornes com- des incon nues, l'é?'Utre étant le débit q1 du chantier 1. Les équations
munes des ch ant iers étant 16 mm., il fa ut insérer, dans le circuit 1.
s'écriront :
u ne résistance supplémentaire de 16 - 1 = 15 mm. d'eau.
La puissance utile nouvelle est 39 X 4 = 156 kgm., contre 195 kgm. . 39 = (o .6+0.8}(2+q1)-Z + 0,25 q1 2
antérieurement. 2 2
On voit que, dans le cas exposé, le placement d'une porte régula- 39 + v = (o.6+0.8}(2+qi) + 4 X 2-
trice dans le chantier surventilé constitue une solution simple. aisée O n en tire :
et économique.
q1 = 3.15 m3/sec. el v = 13.52 mm. d"eau
B. - Modes d'action directe sur le chantier. Sous cette charge, le venlilateur hélicoïde auxiliaire devra débiter
e C/e = 32.2 h. - 60 58
Cf l - 14,8 hl - 128- 60 = 68 3 12
2 C/2 - 17,4 h2 - 82- 60 = 22 73
C/s = 5,4 h,q = 115- 82 = 33 11 36
. 3
h. 82 = 2
Q) .
""'..
~
~
' 4
5
6
Cf4 - 12
q, - 7,7
CfG - 4, 2
h;,
h6
-
-
84 -
115 - 84 = 31
= 139- 84 = 55
14
526
3030
7 C/1 - 13 , 1 h1 - 128 - 11 5 - 13 76
H Cfs - 28 hs = 139- 128 = 11 14
L es équa tions générales de répartition d 'air sont les su ivanles : La résolution des équations donne :
h = + R,
Re qe-2 +
q,-2 +
Rs qs-2 Rr q r- 2( 1) h = 667 m m. au lieu de 195 mm.;
q; - ::1.7,380 m3 /sec. au lieu de 10 m3/ sec. de débit désiré;
h - Re q~- 2
+ R2 C/2-2 + R3 q. -2 + R, q,-2 + R s q5-2 + Rr qr-2 Cf;, 14,245 m3/sec. au lieu de 12 m3/sec. de débit souhaité;
(2)
Cfo 7 ,862 m3/sec. au li eu de 6 m3/sec. de débit souha ité;
h R.q.-2 + R2 q2-2 + R4 q. -2 + R a qr.-2 + R ,c17-2 g0 = qr = 59.487 m3/sec. au lieu de 38 m'3/sec. de débit
+ Rs C/s-2 + R r C/r-2 souha ité.
O n conçoit combien cell e solulion serail illog{qu e. E lle serait
h Roqe-2 + R 2 C/2-Z T R.1q4-2 + RGq G- 2 + Rrqr- 2 (4 ) même praliqu ement . impossible, car, dans la techniq ue couran te, il
( équations d 'équiva lence des pertes de charges n 'exisle pas d e venlilateur donnant un e Force aéromotrice de 667 mm.
et des forces a éromotri ces ) En admettant même qu e la chose soil possible , cette · façon de fa ire
serait excessh·ement onéreuse. En effet, les fui tes aux cla pets d u
qe = q, + q2 puils d'air, proportionnelles à la racine carrée des d ifférences de
q2 q" + q4 pressions, s'élèveraient de 21 m3/sec. à :
q4 = q5 + qü
q3 + Cf:;
q, = 667
21 X \ / - - = 40 m3/ sec. en\'iron
qg = q, + q,
195
qr = qG + qg
( équalions des débi ts) Le débi t au ventifo teur devrait donc s'élever à 59,487
m3/sec. La puissance ulile de ventila tion, égale à q X
+
h,
40 =
serait
100
Il y a , en lout. 1o équations, les 1o débils C/e, q , .. . qr élant les oo X 667 = 66.700 kgm. La puissance utile primi ti,·e est de
1
inconn ues, pour des valeurs déterminées de h el de R e. R, ... R r.. +
( 32 2 1 ) X 195 = 10.335 kgm. En comptant le kilowatth eure à
Dans le nouvea u régi me de ventilation , les débits C/c. q, ... Cf r étan t o. 15 fr., la dépense annu elle par kilogrammètre de puissance utile
imposés, les 6 éq~iations d es débits devienn ent d es égalités. •é lève à 21 , 6 fr., si l'on admet un ren demen t global de o,6 du
5 4
Il resle les <I équa tions d 'équivalence. D an s ces équalions. les groupe moteur-courroie-ventila teur :
inconnues po urron t être h ou R1 • R2 ... R8 ou des résistances supplé-
1 X 9 .8X8760 X o.15
menta ires R' à ajouter a ux deuxièmes membres ou des forces aéro- 21 .46 fr.
motrices a uxi Ùaires v à ajouter aux premiers membres. o,bX 1000
1°) E lévation de la fo rce aéromotrice lotale '1 . 1 kgm. : 9 ,8 watts et 1 année : 8760 heures) .
Si nous prenons h comme variable, nous ne pourrons, dans les
1o équalions, qu e nous assigner un seul débi t de chantier, les autres Pour 66.700 kgm., la dépense annuelle serait de 1.43 1.400 fr.
débits restant des in connues. Les rapports de majoralion des débils La dépense primiti ve est de 10.335 X 2 1.~6 = 22 1.8 00 fr. Il fa u-
nouvea ux au débi ts anciens sont respectivemenl : d rait y ajouter les frais d'a mortissement d un nouveau grou pe mo-
Pou r le chantier 3: 10/ 5,4 = 1,85; teur-ventilateur, car on ne pourrait escompter de majorer sans danger
Pour le chanti er 7 : 12h ,7 = 1,56; pour la sécuri té la vilesse du ventilateur ancien dans la proporti on
Pou r le chan lier 6 : 6/ 4 ,25 = 1,40. de \/ 66 / 195 . ( O n sait, en effet, que les fo rces aéromotrices engen-
7
Ce rap port est le plus élevé pour le chanlier 3. Nous prendrons d rées varient comme le carré des vitesses génératrices. ) La solution
donc q 3 = 1o m3. Les inconnues seront h• qe. C/1. C/2. C/4, C/5, C/o. consistant à augmenler un iq uement la force aéromotrice totale pour
obteni r les majora tions de débits escomptées est donc à rejeter.
1
-~
704 ANNALES DES l>IINBS. DE BELGIQU E NOT ES DI VERSES 70G
76 14 384
54
+-- X 222 + - - - X 322 + - - - X 3 8 2 ( 2)
21 X V- - = 29 m3/sec.
10 0 0 1000 1000 195
Le débit total au vcn tllateu r sera de 38 + 28 = 3
67 m /sec.
58 73 14 La nouvelle pu issance utile à développer sera de 67 X 38...i =
h =--x 38 2 + - -- X 282 + - -- X 18 2 25 7 28 kgm. Les dépenses annuelles de consom mation de fo rce mo-
.
10 00 1000 1000 trice seront de 25.728 X 2 t ,46 = 552. t oo fr., contre 221.800 fr.
I primitivement. En outre, il y aura des fra is d' immobilisation pour
526 76 14
+ - - X 122 + - -- X 222 + - -- X 3 22
acha t d'un nouveau moleur. Le venti la teur ancien pourrait encore
être uti lisé. Sa vi tesse devrai t être augmentée dans le rapport
1000 1000 1000
y ~84 / 19 5 = 1 ,39. La solution est encore très coûteuse. E lle est.
54 de.:> plus, assez irra tionnelle, étant donné q u'on d iminue en l'adoptant
+ X 382 + R',, (3) l'orifice équivalent de la mine proprement d ite. Celui-ci n 'est plus
10 00
que d e :
NOTES DIVERSES 707
706 ANNALES DES MINES DE BELGI QUE
cq
R "'
-
lft-
"C'
3°) A bai ssement de la résistance des circuits des chantiers 3 , 5 et 6 .
Dans les 4 éq uati~ns d'équiva lence, les inconnues seront les résis-
tances R1 • R1• R5 • Rn des 4 chantiers.
~
La résolutio n des équations donne, pour R 3 • R 5 et R 6 des valeurs
~
u-~ négalives.
1 Même si les perles de charges de ces circuits étaient nulles. on ne
parviendrait p as encore à y faire passer le débi t dem andé. Cela tient
ci: a u l'ait que les pertes de charges dans les circui ts collecteurs en série
avec ces ci rcuils de c hantier sont supérieures, à e lles seules. à la force
aéromotrice totale don t on d ispose. En effet, si nous envisageons le
cheminement e-2-3-7-8-r par exemple. nous voyons que. pour faire
3
passer 38 m3/sec. dans e et dans r, 28 m3/sec. dans 2. 22 m /sec.
dans 7 et 32 m3/ sec:. dans 8, il faut respectivement des forces a éro-
motrices de 84, 78, 57. 37 et 14 mm .. soit au total 270 mm ., ce qu i
est la rgemen t supérieur aux 195 mm. dont nous disposons.
U ne solution ne peut donc êlre 'oblenu pa r ce moyen. La plupart
des circuits coilecteurs sont trop résistants. li fa udrait envisager leur
recarrage en même Lemps que le recarrage des ch antiers pour pouvoir
recouri r au mode d 'action envisagé. L e coû t de l'o pération est évi-
d em ment p rohibitif.
708 ANNALES nES MINES DE BELGIQUE NOTES UIVERSES 709
J
1 -
-,, a 3/195 mm.
drreure
+ -
.
En effet, le débit global d f d d
3
/
]
cape s res ent inc angees, e débit global d
u on
e _, _ m sec. a 38 m3 sec., en admellant que les f ·t
t t . h .
t·]
evant passer
1
m es par es
d
u ven ' ateur evra être
'
1
O n trouve :
58 3 12 la figure 16. ·
1 On constale qu 'il n 'y a pas de renversement de courants d'air dans
190 + V, = - - - X 332 + _ X 4
ro2 + - - - X -:;22
1000 1000 J aucun circuit. Ce phénomène se serait produit si les ci rcuits 5 et 6,
1000
non pourvus de venli lateurs auxiliaires. élaient restés libres. par exem-
58
54
+ -X382
1000 1 ple. D ans ce cas, la bo rne E étant à plus haute pression que la
borne D. le courant d 'air se serail renversé dan s .le chantier 5; il en
a ura it été de même du courant d'air dans le ch antier 6, la borne F
élant à plus haute pression que la borne D. Le potentiel de la
73 11-6 borne D se sera it élevé quelq u ~ peu a u-dessus de celui de la
X 382 + - X 282 + _:___ X i oz
1000 1000 borne C et le courant d 'air aura it aussi circulé à centre-sens dans le
1000
circuit CD.
76 '4 La puissance utile nouvelle développée est la somme .des puis-
+ - - - X 22 2 + _ _ _X 54
322 + - X -:;32 sances u tiles des divers ventilateurs. Elle est égale à : .
1000 1000 1000 J
r.
1000 1000 annuels des 4 \·entilateurs auxiliaires, des instaTiations électriques
526 76 complémentaires et des frais d'aménagement. En comptant que la
+~ x 122+ - x 222 14 dépréciation totale des inslallalions aura lieu en 1o ans, les frais
1000 + - X 322
1000 1000 ann uels peuvent être estimés à 100.000 fra ncs. Les dépenses annuel-
les à consentir pour !' aérage renforcé seront donc de 445. 5 00 fr. Rap-
+- 54 pelons que les dépenses ann~1e lles primitives étaient de 22 1.8oo fr.;
X382 on n 'a pas tenu comple de 1amortissemen t du ventilateur superficiel
1000
dans aucun cas.
)'
~
Les dé penses nouvelles sont assez considérables. De plus. le cou-
~ plage des divers ventilateurs auxiliaires entre eux et avec le centila-
1
te ur de surrace. a fin d 'oblen ir une association stable de ces engins.
~ sera assez délicat.
~
;;:;.. ~
E'
~
5°) Placement de venlilaleurs auxiliaires dans les chantiers 3, 5 et 6.
<Il:!
~
t{ ,, 11 y a lieu de remarquer que, moyennanl une légère augmentalion
de la force aéromolrice primaire. de t 7 .6 mm .. le ventilateur dans
le circuit 1 pourra êlre su pprimé. La nouvelle force aéromotrice totale
devra êlre de 207,6 mm. au li eu de t 90 mm. Celle légère é lévation
pourra être oblenue en augmentant de 4 % la vitesse du ventilateur
(V 207 .6/ 195 = 1.04) . Elle pourrait aussi. sans aucun doute. être
obtenue en amé liorant l'étanchéilé d es clapets du puits d'a ir. La
résislance de l'ensemb le des circuils des clapets et de la mine sou-
lerraine . associés en parallèle, augmenterait légèrement, puisque le
circuit des clapets deviendrait plus résistant. Cette élévation de résis-
tance globale du groupe aurait pour conséquence une diminution du
~
"" - {' débit tota l au ven tilateur et. en raison de l'allure de la caractéristiqu e
--
'-
9\
1
CQ
"'
~
A"; ~
.:f.
débits-pressions de ce dernier. un renforcement de sa force aéromo-
tri ce.
Le ventilaleur V3 devra donner une force aéromotrtce de 194 -
17,6 = 17 6,4 mm . pour un débit de 1 o m3/ sec. Le ventilateur V 5
~ dev(a, pour un débit de 12 m3/sec .. développer une force aéromolrice
ù~
~ de 160,6 - 17 ,6' = 143 mm. Q uant au ventilateur VG. son point
' de fonctionnement devra être 142,5 17,6 = 124.9 mm. et
6 m3/sec.
Le régime des pressions aux bornes des diffé rents circuits est indi-
qué au schéma de la figure 17.
Il n 'y a pas non plus. évidemm enl. de renversement de courant
d' air.
Les fui tes par les clapets. en admettant que leur étanchéité n 'ait
pu êt re a méliorée. seront de :
207.6
2 1 X \ 1- - - = 22 m3/sec.
195
Le débit global au ventilateur sera de 38 + 22 60 m 3/sec.
La pui ssance utile développée deviendra :
~•
t!
6°) Placement d'un ventila teur auxiliai re dans le circuit 7 et dans
~
On aurait pu trouver directement la solulion en résolvanl les deux
· uations d'équivalence données par les chemin emen ts com prenant
~~ circuils 3 et 5. Dans le premier membre des équalion s. on aura it
(ntroduit l'inconnue V 1 . Au second membre de l'équa tion donnée
par le cheminement comprenant le chantier 5. on aurait a jou lé
l'inconnue Rr.. figurant la résistance supplémentaire à insérer dans
le circuit. Le ventilateur V 6 conserve son poinl d e Fonctionnemenl
ancien.
Le régime des pressions et des débits est indiqué a u sch éma d e
la fi gure 18. ,
li n 'y a pas de renversement d 'aérage dans aucun circuil.
La nouvelle puissance utile développée est de :
so uteux, lorsqu ' ils veulent concentrer leurs exploitations en vue d 'un
trava il rationnel.
On voit cependant que les problèmes de modification de la répar-
tition des courants d 'air souterrains, suivant un plan préalab lement
établi, peuvent toujours être résolus, moyennan t un recours judicieux
au x ventilateurs hélicoïdes a uxi lia ires et aux portes régulatrices. Par-
fois. on devra consentir une légère modification de la force aéro-
motrice prima ire. D ans certail}S cas, un recarrage approprié de certains
Note sur les gisements
circuits facilitera la résolution du problème. De toute façon , il sera
toujours possible, à l'aide des éléments dont on dispose dans l'é tat
de terre plastique de la région de Namur
présent de la technique minière, d 'asservir entièremen t l'aérage à et sur leur exploitation
l'exploitation.
par
Septembre 1942 . M. J. MARTENS,
Ingénieur principal d es M ines, à Liége.
1. - SITUATION, COMPOSITTON
Les gisements de terre plastique du bassin d 'Andenne e t du
Condroz d iffèrent assez sensiblemen t de ceux d~ l'Entre-Sambre-
et-l'vle use. moins profonds, mo ins étendus et d e terre moins pure.
Ils son l groupés surtout sur la rive droite de la Meuse, d ans un qua-
drila tère born é à l'O uest et vers Nord par le fleuve, au S ud par
le \'ersa nt midi du synclina l de Dinan t et à l'Est par une limite
plus imprécise que l'on peu t a pprox imati vement fi xer à la vallée du
Hoyoux . L'exlension <l'Ouest en Esl des gisements serait ainsi d'envi-
ron 30 km .. Landis qu e du Nord au Sud, la même distance sépare
les gisemen ts exlrl:mes d 'Andrnne cl de C elles.
D'une altitude d e 250 à 300 m .. cette région présenle un e série
de larges ondulations. sensiblement parallèles, dans les creux des-
q uelles se rencontren t la pluparl d es gisements.
Ceux-ci se trouvent, en effet, assez éloignés d es crêtes, occupant
soit le fond d es dépress ions légères, soit la mi-hauteur en terrasse de
celles plus prononcées. Plusieurs sont ains i voisins d f!s petits ruis-
sea u x pet1 enca issés qt1 i les suiven t; la plupart s'en éloignent lorsque
la va llée est plus profonde. ·
Ces ondulations du sol épousent d 'assez près les plissemen ts du
socle rocheu x; celui -ci est affecté d 'une série d e plis parallèles, dont