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REMERCIEMENTS.
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INTRODUCTION.
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INTRODUCTION.
Mon travail suivra donc le même schéma que celui de Mademoiselle Kairis
pour plus de complémentarité.
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PARTIE THÉORIQUE.
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PARTIE THEORIQUE.
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Thomas BRAUN, MARCL THIRY, Maurice DENIS et Henri DAVIGNON, Commémoration Albert Mockel
(26 mai 1951), p. 9, Bruxelles, Académie royale de Langue et de Littérature françaises, (s.d.) – Marcel THIRY,
La découverte triomphante du symbolisme, La Wallonie d’Albert Mockel, dans la Wallonie, Le Pays et les
Hommes, Lettres, arts, culture, dir. Rita LEJEUNE et Jacques STIENNON, t. 2, p.397-411, Bruxelles, La
Renaissance du Livre, 1978.
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Albert MOCKEL, ETUDE SUR Camille Lemonnier et la Belgique, dans Le Mercure de France, t. 12, avril
1897, p. 101.
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La Belgique est divisée en deux parties par une frontière linguistique : au nord,
les parlers sud - néerlandais
au sud,
les parlers belgo- romans qui font partie de l’héritage gallo-romain.
Cette frontière linguistique date du haut Moyen Âge.
On peut dire avec prudence que certains traits du wallon apparaissent avant 800.
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Ces Wallons de Bruxelles créent des groupes de rencontre, des régionales, des
amicales. Confrontés sur place, à Bruxelles, avec l’expansion flamande, ils
veulent réagir. De là, sort une " société de propagande wallonne " qui débouche
sur des congrès wallons : Bruxelles 1890, Namur 1891, Liège 1892, Mons 1893.
Mais ce mouvement qui ne mobilise ni les masses wallonnes en Wallonie, ni les
partis politiques existant, s'enlise rapidement. Il sera relancé de Liège.
On note des congrès wallons en 1905 et 1906, puis, en 1912, une "assemblée
wallonne" qui choisira, en 1912, un drapeau wallon : le coq hardi rouge sur fond
jaune : les couleurs de Liège, un jour de fête nationale wallonne, le dernier jour
de septembre, en souvenir de la révolution de 1830 où participèrent beaucoup de
Wallons.
C'est aussi l'année de la "Lettre au Roi" de Jules Destrée.
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Ce qui nous est parvenu de l'ancienne littérature wallonne (celle qui va des
environs de 1600 à la culture de l'Ancien Régime, période révolutionnaire
comprise) se ramène à quelques 400 textes, la plupart devenus peu accessibles
ou restés inédits.
Disons toutefois que le XVIIème siècle s'adonne surtout au pamphlet et à la
satire qu'on voit réapparaître par intermittence au siècle suivant.
Pendant le premier tiers du XIXème siècle, les productions sont de moins en
moins nombreuses. Il y a les opéras de B. E. Dumont, le jurisconsulte J-J Velez
(poète) mais, il y a surtout le déclin de la muse patoise. A Liège, le courant
dialectal, naguère si abondant, n'est plus qu'un mince filet.
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Actuellement, les jeunes ne parlent plus beaucoup wallon, cela dépend des
classes sociales.
Le wallon est principalement parlé par les personnes âgées mais aussi
régulièrement dans le monde du travail : la main d’œuvre ouvrière s’exprime en
wallon dans les usines.
On constate également que les femmes ont abandonné les langues régionales
plus vite que les hommes car ceux-ci continuent à les parler dans les usines.
Le wallon paraît se maintenir plus fermement que le picard, malgré une
certaine volonté tournaisienne.
Le gaumais disparaît lentement, et la pratique du champenois est pratiquement
éteinte.
a) wallonisme de prononciation :
exemples : allonger les syllabes dû aux sons longs
->allonger le « a » de table - tåve
nasalisation
-> « th » devient « tch »
b) wallonisme de vocabulaire :
exemples : aubette, chique
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Exemples d’expressions :
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# Orthographe euphonique (on écrit ce que l’on entend, on prononce ce qui est
écrit sauf le « e » qui est muet).
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# Pour certains mots, la minute (‘) indique que la consonne finale doit être
prononcée contrairement à ce qui laisserait supposer l’analogie avec le français
ou avec d’autres mots wallons.
Exemples : on fisik’ (un fusil)
dès bès-oûy’ (de beaux yeux)
on brès’ (un bras)
in-ouh’ (une porte)
Ces mots sont invariables.
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8. Le wallon à l’école :
Article 1er :
Dans l’enseignement primaire et secondaire, le recours à un des dialectes de
Wallonie est autorisé chaque fois que les enseignants pourront en tirer profit
pour leur enseignement, notamment pour l’étude de la langue française.
Article 2
Dans l’enseignement primaire, l’autorisation de la Direction générale est requise
pour inscrire cette activité dans la limite d’une heure par semaine, le pouvoir
organisateur doit demander l’autorisation requise à l’alinéa 1er du présent article,
via l’inspection cantonale. Pour l’enseignement de l’Etat cette autorisation sera
demandée par le Chef d’établissement, via l’inspection. Le pouvoir organisateur
ou le chef d’établissement désireux de le faire doit fournir un contenu structuré
de cet enseignement.
Article 3
Le présent décret entre en vigueur le jour de sa publication au Moniteur belge.
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- décret de 1990
Article 1er
Article 2
Article 3
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Article 1er Cet article rappelle que dans la situation de diglossie qui est vécue
par bon nombre d’habitants de la Communauté, le français est la langue
officielle de ladite Communauté.
Le terme de langue régionale endogène permet d’englober toutes les formes
linguistiques qu’un idiome local a pu prendre et évite les conflits qui naissent à
propos de l’extension du champ sémantique des termes comme parler, patois,
dialectes,…
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L’union culturelle wallonne a œuvré en permanence pour que les gens de chez
nous comprennent et admettent les valeurs pédagogiques et identitaires de
l’enseignement des langues régionales.
Les deux décrets ont partiellement consacré leurs efforts.
En janvier 1993, l’Assemblée générale de l’Union a décidé de concevoir, de
rédiger, de promouvoir un Projet Culturel Global.
Celui-ci valorise une réalité de la Wallonie, celle des langues et des cultures
régionales, celle des citoyens. Il préconise que nos langues régionales se
développent dans toute la pluralité des actions humaines.
Dans ce projet, l’Union Culturelle Wallonne désire que, d’abord, le français
soit reconnu comme langue officielle de la Wallonie et aujourd’hui, comme
langue maternelle des Wallons.
Elle veut aussi la reconnaissance légale du fait que les langues régionales
endogènes font partie du patrimoine culturel de Wallonie. Cette reconnaissance
doit engendrer une politique concertée et efficace, des mesures pratiques et
l’engagement permettant la mise en œuvre des actions.
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De l’importance est attachée aux noms de lieux, aux noms de villes, villages,
rues, quartiers… Quelques villes wallonnes ont affiché côte à côte les
appellations françaises et régionales de leur nom, de leurs rues et quartiers.
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Il faut intégrer les langues et les cultures dans le processus éducatif des enfants
et des adolescents et dans les cycles de formation des jeunes adultes.
Il faut des activités visant à l’auto- développement culturel des personnes, il faut
élaborer des projets : faire connaître les produits culturels (théâtre, poésie,
chansons…), susciter la participation des personnes, organiser des formations
(séances) à l’intention des personnes qui rapporteront à d’autres les actions
d’animation, réaliser un produit culturel inédit à communiquer au public.
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9. Où apprendre le wallon ?
Comment apprend-on le wallon à l’heure actuelle ?
Dès 1934, fut créé à Liège, le Comité du Wallon à l’école qui avait choisi la
mission d’assister des enseignants qui avaient aperçu l’intérêt pédagogique
d’exploiter la langue et la culture régionales dans leur classe. Les animateurs
organisaient des activités extra scolaires sous forme de concours de diction et de
récitations wallonnes, d’illustrations de proverbes wallons.
Le CRIWE met aussi à disposition des personnes capables d’aider des élèves
dans le but de participer aux concours de récitation wallonne organisés par le
Wallon à l’Ecole.
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PARTIE PRATIQUE.
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PARTIE PRATIQUE.
PREMIÈRE EXPLOITATION.
Projet.
La classe dans laquelle j’ai effectué mon stage travaillait sur un thème annuel
qui était les animaux.
Ensuite, il y avait un projet de l’école concernant le spectacle de fin d’année
pour la fête des parents. Celui-ci consistait à réaliser un tour du monde et de
présenter différentes danses traditionnelles.
J’ai donc dû travailler en tenant compte de ces deux projets.
Lancement.
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Entretien.
Observations : Les enfants n’ont pas dit spontanément que nous parlons le
wallon mais, quelques-uns ont su dire que nous habitons en Wallonie et que
Nous sommes donc wallons.
Une enfant m’a dit qu’elle connaissait le wallon car elle possédait des textes
chez elle.
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—>Le wallon est un dialecte, c’est une langue que parlaient nos grands-parents
ou arrière-grands-parents.
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Matériel : 5 dessins
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Matériel :
Tchantchès :
2 mains sur du carton épais
2 pieds sur du carton épais
4 rouleaux (2 d’essuie-tout, 2 d’aluminium)
1 bidon de lessive vide
1 pot de Gervais
carton bleu pour la casquette (bande + penne)
papier crépon bleu
1 sarrau
1 pantalon
1 foulard rouge à pois blancs
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Nanèsse :
2 mains sur du carton épais
2 pieds sur du carton épais
4 rouleaux (2 d’essuie-tout, é d’aluminium)
1 bidon de lessive vide
1 pot de Gervais
1 foulard rouge à pois blancs (pour la tête)
1 blouse
1 tablier
1 jupe
fil de fer
peinture (rose, noire, brune)
colle
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Compétences :–Savoir être attentif aux messages oraux et visuels pour • prendre
du plaisir et s'émouvoir
• agir et
réagir
–Essayer de comprendre le message
–Acquisition de vocabulaire wallon
Déroulement : 1) Représentation
2) Vérification de la compréhension de l'histoire + apprentissage
de certains mots clés
3) Histoire rejouée par plusieurs enfants avec les marionnettes
=>Les enfants doivent réaliser des affiches, des invitations, des décors, des
costumes (masques), des instruments.
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Texte : " Les élèves de 3ème maternelle vous invitent à leur spectacle le mardi 11
mai à 11 heures dans leur classe."
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2) le chien
a) Piqueter sur les grosses lignes noires
b) Peindre la tête
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3) le lapin
a) Piqueter sur les grosses lignes noires
b) Peindre
c) Coller des moustaches (laine)
4) la chèvre
a) Piqueter sur les grosses lignes noires
b) Peindre (sauf les cornes et la barbichette)
c) Coller des morceaux de laine sur la barbichette
5) l'âne
a) Couper sur les grosses lignes noires (tête + oreilles)
b) Plier selon les lignes (au crayon)
c) Peindre
6) la poule
a) Piqueter sur les grosses lignes noires (bec + crête + barbillon)
b) Peindre la tête et le barbillon en rouge
c) Peindre le bec
d) Piqueter les yeux sur une assiette en carton
e) Assembler
7) le canard
a) Piqueter sur les grosses lignes noires (bec)
b) Peindre le bec
c) Piqueter les yeux sur une assiette en carton
d) Peindre l'assiette
e) Assembler
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Objectifs : 1) maracas
–Développer la notion de rythme
–Développer la psychomotricité fine
–Développer le rapport oeil-main
–Développer le soin, la précision
2) sistres
–Développer la psychomotricité fine
–Développer le rapport oeil-main
–Développer la structuration spatiale
–Développer la précision
–Développer la notion de rythme
–Apprendre à préciser son geste en fonction de l'outil et du matériau utilisé
3) tambours
–Développer la psychomotricité fine
–Développer le rapport oeil-main
–Notion de formes (triangles)
–Notion de grandeur
–Schéma corporel
4) castagnettes
–Développer la notion de rythme
–Développer la notion spatiale
–Développer la notion de formes
–Développer le sens des couleurs
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Déroulement : 1) maracas :
a) Verser 1 cuillère à café de riz, pois, haricots secs... dans une bouteille
d'actimel.
b) Tendre un plastic (= bouchon) et attacher celui-ci.
c) Recouvrir le bouchon de toile isolante.
d) Décorer la bouteille en collant des bandelettes de papier glacé en respectant
un algorithme de 3 couleurs.
e) Découper une étoile.
f) Coller l'étoile sur le bouchon.
2) sistres :
a) Découper 5 morceaux de papier crépon.
b) Prendre 10 capsules trouées.
c) Enfiler une capsule dans un sens (bord denté vers la droite).
d) Enfiler un morceau de papier crépon.
e) Enfiler une capsule dans l'autre sens (bord denté vers la gauche).
Recommencer l'opération avec toutes les capsules.
f) Aidé par la normalienne, fermé l'anneau.
g) Recouvrir l'attache de toile isolante de couleur.
3) tambours (chats) :
a) Peindre la boîte de beurre et le couvercle (en noir).
b) Découper dans du carton 2 triangles noirs et 2 triangles roses plus petits pour
les oreilles ( avec gabarits).
c) Découper un petit triangle rose (nez).
d) Dessiner les yeux (gommettes)
e) Assembler le chat (coller les yeux, le nez, les oreilles et des morceaux de
laine pour les moustaches).
f) Préparer une mailloche (baguette + bouchon).
4) castagnettes :
a) Piqueter le rectangle dessiné sur du carton.
b) Décorer l'extérieur en respectant un algorithme de zigzags .
c) Plier en deux suivant les pointillés.
d) Coller 2 ½ noix à chaque extrémité.
e) Décorer l'intérieur librement.
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Déroulement : Les enfants sont divisés en 2 équipes. Dans chaque équipe, ils
sont numérotés. Les 2 équipes sont alignées face à face. Au milieu de celles-ci,
on place un foulard.
1 2 3 4 5 6 7 8 9
foulard
9 8 7 6 5 4 3 2 1
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Observations : Pour réaliser ces recettes, les enfants travaillaient par groupes
de 4.
Les enfants aiment beaucoup cuisiner, donc, ces activités se sont bien déroulées.
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Déroulement :
A. Le chant a été présenté collectivement à toute la classe.
a) Présentation du chant.
b) A l'aide d'un dessin, traduction et compréhension de la chanson.
c) Apprentissage de la chanson.
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2)dramatisation :
Déroulement :
a) Rappel de l'histoire.
b) Répartition du texte en fonction des rôles.
c) Apprentissage du texte rôle par rôle.
d) Suite à un manque de temps pour les répétitions, enregistrement du texte
récité par les enfants.
e) Les enfants miment en écoutant la cassette.
Observations : Certains enfants éprouvaient des difficultés à retenir les mots clés
de leur phrase (nourriture de l'animal) " enregistrement du texte sur cassette.
Pour plus de facilités, les enfants étaient placés dans l'ordre de passage. Ils se
plaçaient au centre de la scène, à côté du personnage principal, dès que le
personnage précédent avait dit sa réplique et dès qu'il se plaçait sur le côté.
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Nous apprenons une poésie pour la fête des mères : A m’binamèye mame
(voir rubrique « récitations » grands)
Déroulement :
a) Présentation de la poésie avec des gestes.
b) Reprise de la récitation phrase par phrase et essai de traduction par les
enfants.
c) Apprentissage phrase par phrase.
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Déroulement :
Référentiel = tableau à double entrée (colonnes = différentes parties de
Tchantchès à colorier, lignes = couleurs )
a) Déchiffrage d'un code ( choisir la partie qu'on désire colorier, regarder
dans le tableau la couleur indiquée)
b) Colorier cette partie.
c) Découper les différentes parties.
d) Appeler la normalienne pour trouer les morceaux à assembler.
e) Placer les différentes parties pour l'assemblage.
f) Vérification de la normalienne.
g) Assemblage à l'aide d'attaches parisiennes.
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DEUXIÈME EXPLOITATION.
Compétences :
- Savoir être attentif aux messages oraux pour : prendre du plaisir et
s’émouvoir, comprendre et s’informer
- Savoir s’exprimer de façons diverses pour prendre du plaisir en
disant une récitation.
- Développer la mémoire.
- Savoir prendre du plaisir et s’émouvoir à l’écoute d’une récitation
n’étant pas dans sa langue et essayer de la comprendre puis de la
mémoriser.
- Compétence langagière : acquisition de vocabulaire wallon.
Déroulement :
a) Présentation de la marionnette Tchantchès
b) Présentation de la récitation.
c) Deuxième écoute et essai de trouver des mots ressemblant à des mots
connus en français.
d) Présentation des dessins afin de vérifier la compréhension
e) Apprentissage (environ 2 phrases par 2 phrases en correspondance avecles
dessins)
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RECUEIL D'OUTILS
PEDAGOGIQUES.
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RECITATIONS.
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PETITS
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On deût
Deûs deûts
Treûs deûts
Dji vins
Dji va
Cwèri
On deût
Lisquél ?
Li p'tit
Vo-l'-ci, vo-l'-ci, vo-l'-ci !
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Gros deût,
Wice vas-s'?
Cwèri
Li p'tit
Vins ci, vins ci, vins ci, vins ci !
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Le carnaval.
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Li norèt d’potche.
Vocabulaire :
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MOYENS .
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Dô, ré, mi , . . .
Vocabulaire
Pièrdre perdre
Crole crolle
Kwèri chercher
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Mi noû vélo.
Joseph CHAPELLE
Vocabulaire :
Rowe roue
Minme même
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Mi p’tit deût.
Paul DEPAS
Vocabulaire :
Deût doigt
Racuzète rapporteur
Boûde mensonge
Al hapète aussitôt, en hâte
Fé rizète faire risette, sourire
Blaguer dire des blagues
Colibète baliverne
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Paul DEPAS
Vocabulaire :
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Nîvaye.
Madeleine Grand’Ry
Vocabulaire :
Nîvaye neige
Flotche flocon
Heûre tomber
Teût toit
Pårtchèt parterre
Rowe rue
Djårdin jardin
Siya oh oui
Rafiya attente réjouissante
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Lès foyes.
Madeleine GRAND’RY
Vocabulaire :
Bans’tê panier
Pasê sentier
Vint vent
Ploûre pleuvoir
Åbe arbre
Cabu tête, cime de l’arbre
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Mi p’tit camaråde.
Charles LIZEN
Vocabulaire :
Tåte tartine
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Charles LIZEN
Vocabulaire :
Pope poupée
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Mi p’tit tchèt.
Marcelle MARTIN
Vocabulaire :
Tchèt chat
Lècê lait
Oûhê oiseau
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Il èst riv’nou.
Paul-Henri THOMSIN
Vocabulaire :
Paletot pardessus
Håye haie
mohon moineau
poyon poussin
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Po ‘ne fèye.
Paul-Henri THOMSIN
Vocabulaire :
Wèzeûr oser
Fé parèy faire pareil, faire la même chose
Voltî volontiers
Tarame bavarde
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GRANDS.
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Vocabulaire
S(i)cole école
Plêre (si) s’amuser, se plaire
Mame maman, mère
Friyole farce, bêtise
Fièstî fêter
‘ne trulèye un tas, une mêlée
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Vocabulaire
Eûre heure
Ine eûre èt d’mèye une heure et demie
Soris souris
Wice où
Tchapèle chapelle
Dintèle dentelle
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A m’binamêye mame
Vocabulaire :
Binamêye gentille
Mame maman
Oûy aujourd’hui
Fièsse fête
Rabrèsser embrasser
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I nîve ...
Jean ANDRIEN
Vocabulaire :
Nîver neiger
Si rassonler se rassembler
Ridåde glissoire
Si plêhèt se plaisent, s’amusent
Ine trûlèye mêlée, troupe, bande
Pawoureûs peureux
Vini al valêye descendre (en glissant à grande vitesse)
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Li facteûr.
Kèpi so l’tièsse, sètch a li spale,
So tchamps, so vôye, timpe å matin,
Nose facteûr nos chève a tot timps
Qu’i ploûsse, qu’î nîve ou qui djâle !
Jean ANDRIEN
Vocabulaire :
Sètch sac
Spale épaule
So tchamps, so vôye en chemin
Timpe tôt
Chève sert
Djâler geler
Dihale débarras
Tchèdje charge
Ehale embarras, ce qui encombre
S’ènnè fé qwite s’en défaire, s’en débarrasser
Rad’mint rapidement
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S’anôye s’ennuie
Sîze soirée
Rispwèser reposer
Tchôleûr chaleur
I s’èdwèm’ré il s’endormira
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Mi mame.
Joseph CHAPELLE
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Mi papa.
Joseph CHAPELLE
Vocabulaire :
I k’nohe il connaît
Cåzî presque
Ustèyes outils
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Mi p’tit tchèt.
Joseph CHAPELLE
Vocabulaire :
Pogne poing
Sogner soigner
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Bondjoû, mès-èfants !
Vos n’mi rik’nohez nin ?
Tchantchès … awè, Tchantchès.
Vos savez bin, la, Tchantchès d’ås marionètes.
Tchantchès, qui djåse walon.
Tchantchès, avou s’neûre calote,
Si rodje norèt,
Si bleû sårot
Et sès djènes sabots.
Vos vèyez bin, èdon, qu’c’èst mi Tchantchès.
Dji so si contint, dê, d’èsse oûy avou vos-ôtes,
Divins vosse bèle sicole.
O awè, çoula !
Vos volez bin, èdon.
Pace qui dj’a îdèye qu’on s’va bin plêre, parèt,
Chal, tot-asteûre.
Laura COGO
Vocabulaire
Rik’nohe reconnaître
Awè oui
Djåser parler
Avou avec
Neûre noire
Calote casquette
Rodje rouge
Norèt foulard
Bleû bleu
Sårot sarrau
Djène jaune
Sabot sabot
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Paul DEPAS
Vocabulaire :
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Paul DEPAS
Vocabulaire :
Poyon poussin
Aroufler accourir
Cov’rèsse couveuse
Flori pré pré fleuri
Boulèt d’sôye boulet de soie
Tchîpter piauler, pépier
Cramadjôye liesse
Påvion papillon
Atoumer « tomber » par effet du hasard
Acrop’têye accroupie
Môye di foûre meule de foin
Plome plume
Wêtî regarder
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Mi bèle sicole.
Paul DEPAS
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Mi tchèt Zaza.
Paul DEPAS
Vocabulaire :
Tchèt chat
Linne laine
Nåhi fatigué
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Nozèye robète.
Paul DEPAS
Vocabulaire :
Robète lapin
Cowe queue
Sogne peur
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Marguerite DESSOUROUX
Vocabulaire :
Dimègne dimanche
Ploûre pleuvoir
Îr hier
Clédiè primevère
Nozé gentil
Neûhî noisetier
D’louhî (si) mettre en déroute (se)
Rèssèrer enfermer
Mohone maison
Hinêye senteur
Mèlêye pommier
Bouter pousser (des bourgeons)
Måvî merle
Kipagn’ter (si) s’enivrer (en compagnie)
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Marguerite DESSOUROUX
Vocabulaire :
Vantrin tablier
Cwårês carreaux
Bouwèye lessive
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Lîdje.
Marguerite DESSOUROUX
Vocabulaire :
Poleûr pouvoir
Dreûte min main droite
Rôye ligne (de la main)
Qwiter quitter
Pogn poing
F é lès qwanses di faire mine de
Èpwèrter emporter
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Mame.
Mame …
C’è-st-on doûs mot,
C’èst l’prumî mot
Qu’on gruzinêye.
Mame …
C’è-st-on boneûr,
C’è-st-ine carèsse,
Ey c’èst l’ tcholeûr
Di vos dues brès’
Qui rapåh’têye.
Mame …
C’èst l’mot d’amoûr
Qu’on sacrifiyèye
Qwand c’èst qui l’ coûr
Bate po hanter
Mame…
C’èst l’ mot dès r’grèts,
C’èst l’ mot qu’on brêt
Qwand c’èst qui l’ vèye
Nos fêt plorer.
Mame…
C’èst l’ mot qu’on dit,
Tot bas … d’vant dè mori.
Angèle DEVEUX
Vocabulaire :
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A m’binamèye mame.
Léon DIGHAYE
Vocabulaire :
Binamé gentil
Mame maman
Oûy aujourd’hui
Tarame bavarde
Coûr cœur
K’(i)dûhance conduite
Fråse phrase
Inmer aimer
Fwèce force
D’vwér devoir
Rabrèssî embrasser
Båhe baiser (le)
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On mêsse calculeû
Léon DIGHAYE
Vocabulaire
Eune un
Deûs deux
Treûs trois
Peûs pois
Qwate quatre
Cinq cinq
Sîh six
Cèlîhe cerise
Sèt sept
Ut huit
Noûf neuf
S(i)noûfe tabac à priser
Dîh dix
Onze onze
Doze douze
Tosser tousser
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Li rèscompinse.
Léon DIGHAYE
Vocabulaire :
E scole à l’école
Hoûter écouter
Mêsse maître
Djourmåy toujours
Studî étudier
El mohone à la maison
Loukî regarder
Måy jamais
Dj’oûveûre je travaille
Sins d’mèsfiyance sans méfiance
Solo soleil
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Po l’Sint Nicolèy.
Léon DIGHAYE
Vocabulaire :
Mêsse maître
Scrîre écrire
Lète lettre
Apwèter apporter
Chal ici
Lisse liste
Saqwès choses
Dj’èdeûre j’endure
Vola l’piceûre voilà la manière de s’y prendre
Tot-asteûre tout de suite
96
97
Blanc bonome.
Fr. DRAPEAU
Vocabulaire :
Nîvaye neige
Flotche flocon
Aheûre tomber, atterrir
Tére terre
Iviér hiver
97
98
Divant l’Sint-Nicolèy.
Emile GERARD
Vocabulaire :
Divant avant
Dispièrté éveillé
Potch’ter sautiller
Astårdjî attarder
Al vole à toute vitesse
Sîse soirée
Bodjî bouger
Lèye elle
Noumer nommer
98
99
Li bwète a muzique.
Madeleine GRAND’RY
Vocabulaire :
Bwète boîte
Pope poupée
Toûrniker tourner
Vèye vie
99
100
Li paraplu .
Madeleine GRAND’RY
Vocabulaire :
Cîr ciel
Kouleûre couleur
Aveûr dandjî avoir besoin
Vochal voici
Toumer tomber
Drovez ouvrez
Nouk ne (aucun)
Mourzouk petit ami
Po-d’zos par-dessous
Ossu aussi
Plêhant plaisant, amusant
100
101
Céline HILAIRE
Vocabulaire :
101
102
Mame.
Charles LIZEN
102
103
Mi p’tit fré.
Charles LIZEN
Vocabulaire :
Roter marcher
103
104
Mi p’tite soûr.
Charles LIZEN
Vocabulaire :
104
105
Mi tchin.
Sébastien LOUIS
(3 ème année primaire )
105
106
Ouf-ti…
Vocabulaire :
106
107
Nîvaye.
Marcelle MARTIN
Vocabulaire :
Nîvaye neige
Fignèsse fenêtre
Freûd froid
Warglèce glace
Si rèstchåfer se réchauffer
A ponne à peine
Daye rhume
107
108
Fleûrs et djôye.
Louis NOISET
Vocabulaire :
Prumîre première
Vèrdeûre verdure
108
109
Paul RENSON
Vocabulaire :
Eûre heure
Påpîres paupières
R’sower essuyer
109
110
Li saminne
Li mårdi, on va å martchî
Cwèri çou qu'i fåt po magnî.
Vocabulaire
110
111
Ine tåte.
I va è l’årmå, i prind l’pan, i s’ cope ine pèce, i ståreon gros hiyî deût d’
boûre dissus… , adon pwis, so l’deût d’boûre, on gros hiyî deût d’påté
d’feûte… , adon pwis, so l’deût d’påté d’feûte, on gros hiyî deût
d’confitûre… , adon pwis, so l’ deût d’confitûre, on gros hiyî deût d’
frumihes di chôcolåt… , adon pwis, so l’deût d’chôcolåt, ine bone grosse
tchèm’nêye di lård… , mmmm ! … asteûre, di-st-i, dji m’èl va-st-èmantchî
po-drî l’ cravate ! … I droûve ine boke come ine intrêye di cinema èt…, èt
s’apårçût qu’èle èst co trop p’tite po-z-I hèrer çou qu’il î voléve hèrer… ,
adon pwis groum’têye èt tape li tåte èl coûr po lès poyes… Et dîre, èt dîre
qu’i-n-a dès mèyes, dès mèyes et dès ramèyes d’èfants qui n’ sont nin
capåbes d’ine si-fête keûre, pace qu’i n’ savèt nin, zèls, çou qu’ça pout bin
èsse, ine tåte ! ! ! !
Georges SIMONIS
Voacbulaire :
Tåte tartine
Årmå armoire
S(i)tårer étendre
On gros hiyî un énorme…
Boûre beurre
Påté d’feûte pâté de foie
Tchèm’nêye di lård tranche de lard rôti à la poêle
Asteûre maintenant
Hèrer pousser, fourrer
Groum’ter grignoter
Taper jeter
Poye poule
Ine si-fête keûre un tel exploit (ironique)
111
112
Å r’vèy.
Paul-Henri THOMSIN
Vocabulaire :
Sîh six
Asteûre maintenant
Scrîre écrire
Cåbriyole cabriole
Sérieûs sérieux
112
113
SAYNÈTES.
113
114
114
115
Vocabulaire
Amon chez
Fèye une fois, parfois
Feûte foie
Stoumac' estomac
Rins reins
Télfèye parfois
Rissèré constipé
Sognî soigner
K'mincî commencer
R'médes remèdes, médicaments
Treûs trois
Dobler doubler
Dôse dose
Lès-ôtes mås les autres maux
L' trét'mint le traitement
115
116
Matante CATRENE
Vocabulaire
Binamé gentil
Al' ponte dè djoû au point du jour
Hanète cou
Sitindowe tendu
Trawer trouer
Bèdrèye lit
Londjiner lambiner
Si dispêtchî se dépêcher
Corèdje courage
Binåhe content
Divwér devoir
1
« Cokê-coûk » se dit aussi « cocokêkoûk » pour désigner le cocorico du coq.
2
Bèdrèye ou Bèdjerèye ou Bèdj'rèye : le lit, la couche, endroit où l'on dort.
116
117
El' coulêye
Matante CATRENE
Vocabulaire
El coulêye au coin du feu
Vicårêye vie
D'morer habiter
Pus puits
Kinohe come si potche connaître comme sa poche, dans tous les détails
Roûvî oublier
N' saqwè quelque chose
Dwèrmi dormir
Aveûr sogne avoir peur
Tronler lès balzins trembler très fortement
Djouwer jouer
Si rafiyî se réjouir
Hoûter écouter
Macrale sorcière
117
118
PETITES HISTOIRES
POUR LES ENFANTS
118
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136
PETTI LEXIQUE :
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137
CHANSONS.
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138
Roumdoudoum.
Cette " sauteuse " peut servir à l'institutrice pour faire sauter les tout-petits sur
les genoux ou sur le pied.
Sur le dernier mot, l'enfant, retenu par la main, tombe entre les genoux ouverts
ou glisse sur le pied abaissé.
Les grands peuvent également la chanter et réaliser le jeu avec une poupée. C'est
un bon exercice rythmique et gestuel.
138
139
Nicolas Capon.
Nicolas Capon,
Dèl sope a l’o-gnon !
Ri-ki-ki so quî?
Ri-ki-ki! Ri-ki-ki!
Cette formulette, très simple, peut être chantée et jouée par les grands de l’école
maternelle.
Jeu.
Dans ce jeu, un enfant, désigné par le sort, se tient la figure cachée et tournée
vers un mur. Pendant ce temps, ses camarades chantent la formulette.
A la question finale, l’enfant près du mur, crie un nom. L’enfant désigné prend
la fuite, mais, il est bientôt rattrapé et ramené près du mur pendant que ces
camarades crient : « Ri-ki-ki ! ri-ki-ki ! »
139
140
Marcatchou.
Cette petite chansonnette peut être chantée par les grands. Sa tessiture, basée sur
les notes de l'accord parfait majeur de "sol", est trop aiguë. Elle devra donc être
transposée 1 ton plus bas, en fa majeur.
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141
141
142
Cette berceuse peut être chantée par les petites filles (3ème année maternelle, 1ère
primaire).
Le vocabulaire est assez simple et la tessiture ne dépasse pas l'octave "do-do".
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143
Cette petite "ronde à danser" peut être chantée par les grands.
Sa tessiture vocale, basée sur les 5 premières notes de la tonalité de sol majeur,
est trop aiguë.
Elle devra donc être transposée 1 ton plus bas : en fa majeur.
143
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Cette petite chansonnette peut être chantée par les grands, particulièrement, à
l'occasion de l'activité culinaire : "les crêpes".
Sa tessiture est très réduite mais la tonalité est beaucoup trop aiguë.
Elle devra donc être transposée une quinte juste plus bas, c'est à dire en fa
majeur.
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«Binamêye Minète,
Diha l'mazoukèt,
A vèy vosse binète
On s'sint tot fringuèt ».
Et l'nozêye glawène
El prinda so s'hôt
Po båhî s'narène
Tot lî d'hant « bravo ».
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Li p'tite soris.
Amon nos-ôtes.
Les oûhês.
Qwand dji m'èvole.
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RECETTES.
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Pain perdu.
On dit aussi doré ou crotté (ce dernier terme nous servant à désigner tout ce qui
est caramélisé).
Prenez du pain rassis, enlevez la croûte.
Versez du lait tiédi dans un récipient et, dans un autre, des œufs battus (blancs et
jaunes ensemble) avec de la cannelle.
Trempez votre pain dans le lait ; puis dans les œufs, et sur les deux faces.
Déposez le pain dans une poêle dans du beurre chaud. Tournez et retournez
jusqu'à ce qu'il soit bien doré.
Ecoutez le pain chûler (chuinter) tout doucement. Servez avec du sucre fin ou de
la cassonade.
Remarque : cette recette peut se faire avec des biscottes.
Gaufres :
Ingrédients : 375 g de farine, 175 g de beurre fondu, ½ litre de lait, 4 œufs, sel,
25 g de levure, 2 sachets de sucre vanillé.
Délayez la levure et le lait tiède, puis, petit à petit, ajoutez la farine et fouettez.
Mettez les jaunes d'œufs préalablement battus, puis le sel et le beurre fondu.
Terminez par les blancs fermement battus en neige.
Versez la pâte à la louche dans votre gaufrier.
Ces gaufres, vous les mangerez chaudes avec du sucre impalpable ou de la
cassonade. Les gourmets n'hésitent pas à les tartiner de crème fraîche qui fond
doucement.
Vous pouvez également les déguster froides garnies de crème fraîche à la
douille, chaque trou ayant reçu d'abord une parcelle d'abricot ou de pêche.
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So'ne tåte di neûr pan, å boûre, sitårer dèl sirôpe di peûre, dèl clapante sirôpe,
adon-pwis dèl makêye.
Sur une tranche de pain gris beurrée, mettez du sirop de poires et de la bonne
maquée.
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Ingrédients : 4-5 pommes de terre, 1 oignon, persil, lard fumé, haricots, beurre,
vinaigre, sel, poivre.
Pour une salade de 5 personnes, mettez cuire 4-5 pommes de terre dans leur
pelure, hachez un oignon moyen, 50 g de persil et coupez 150 g de lard fumé en
petits lardons. Nettoyez les haricots et lavez-les. Mettez-les cuire à l'eau salée.
Dans une casserole, rissolez les lardons avec l'oignon haché dans du beurre
(50gr.), ajoutez les haricots cuits et les pommes de terre cuites et coupées en
quartiers, puis, réchauffez le tout, ajoutez un peu de vinaigre et le persil haché,
sel, poivre. Mélangez et servez bien chaud.
Cûre li lècê avou l'canèle èt l'souke di pot. Vûdî so lès 3 oûs tot batant
abèyemint. Mète li mahèye divins on plat èt èforner à 150 dègrés, adon pwis
tchôfer à 200 dègrés po fé dorer l'crosse dè floyon.
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158
LES JEUX.
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1.Jeux d'adresse.
C'est un jeu aussi ancien que l'humanité. Les jeux pratiqués avec des billes sont
innombrables.
En voici trois parmi les plus connus.
Le tirer :
C'est le plus simple. Un des joueurs dépose une bille par terre, les autres joueurs
lancent leurs billes contre cet enjeu. Ils gagnent celui-ci s'ils arrivent à le
toucher.
Le propriétaire de l'enjeu gagne toutes les billes qui n'ont pas réussi à toucher le
but.
La tapette :
Le jeu est fondé sur le rebond des billes que les joueurs lancent contre le mur sur
lequel elles vont frapper.
En revenant, la bille devra heurter une ou plusieurs billes qui servent d'enjeu.
Un enjeu touché par une bille appartient à celui qui a lancé cette bille.
Au contraire, les billes perdues appartiennent au propriétaire de l'enjeu.
La poursuite :
Se joue à deux. Un premier joueur lance une bille; son adversaire la vise avec
une autre bille.
S'il la touche, il marque 1 point.
S'il ne la touche pas, l'autre joueur marque 1 point et joue à son tour.
La partie se termine lorsque un joueur atteint 10 points.
Jeu pour filles et garçons qui nécessitent trois ou quatre joueurs et cinq osselets.
Prendre un osselet et le lancer. Pendant qu'il est en l'air, prendre un autre osselet
qui se trouve par terre.
Recommencer en lançant les deux osselets et en prenant un osselet par terre.
Ainsi de suite jusqu'au cinquième.
159
160
2. Jeux à sauter.
# Li cwède : La corde
Chacun à leur tour, les enfants sautent à la corde en comptant ses sauts.
Celui qui a fait le plus de sauts a gagné.
160
161
REMARQUES :
1. Les gendarmes et les voleurs peuvent être désignés par une comptine.
Pour cela, un joueur se cache les yeux en reposant la tête sur les genoux d'un
autre. Celui-ci frappe à petits coups sur le dos du joueur en criant : " roum dou
doum so li stokê, djambe di bwès n'èst nin d'ohê, ki ést-ce lu? " le joueur
répond : voleûr ou bin jandarme suivant son envie.
2. Le voleur touché reste en prison la main tendue vers les joueurs ; si un de
ceux-ci parvient à toucher la main du prisonnier sans se faire prendre, celui-ci
est délivré.
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3.Il n'existe aucun refuge où les joueurs-voleurs peuvent être à l'abri des
gendarmes.
4. Si plusieurs voleurs sont touchés, ils forment une chaîne et si un joueur
parvient à toucher un de la chaîne, alors tous sont délivrés.
5. Les gendarmes finssent par gagner. Alors, on inverse les rôles ou on retire au
sort.
5.Jeux de société.
On place un bandeau sur les yeux du trimeur en s'assurant qu'il n'y voit plus rien.
Ensuite, on lui fait faire trois tours sur lui-même afin de l'égarer.
Les autres joueurs se dispersent. Une fois arrêtés, ils ne peuvent plus bouger.
Le "Colin" doit tâcher de toucher l'un des joueurs et de le reconnaître. S'il devine
juste, il est remplacé par ce joueur ; sinon, le maître du jeu lui annonce qu'il s'est
trompé et la recherche continue.
Les enfants sont divisés en deux équipes. Dans chaque équipe, ils sont
numérotés.
Les deux équipes sont placés face à face. Au milieu, est placé un foulard.
1 2 3 4 5 6 7 8 9
foulard
9 8 7 6 5 4 3 2 1
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DIVERS.
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o Créer un calendrier wallon : apprendre les noms des jours dela semaine,
les noms des mois, les saisons, la météo.
o Apprendre le schéma corporel. ( exemples : la tête = la tièsse,
les cheveux = lès dj’vès, les yeux = lès oûy, les oreilles = lès-orèyes, les
jambes = lès djambes, les bras = lès brès’, les mains = lès mins,
les doigts = lès deûts, les pieds = lès pîds, …)
o Apprendre les chiffres, les nombres.
o Apprendre les couleurs.
o Apprendre les noms des animaux.
o Apprendre les noms des vêtements.
o Apprendre les termes utilisés pour parler de la famille (papa, maman,
frère, sœur,…)
o Apprendre les noms des objets utilisés dans la maison.
o Parler des marionnettes : aller voir un spectacle, fabriquer des
marionnettes afin de jouer un spectacle.
o Faire des danses folkloriques.
o Exploiter des thèmes : apprendre le vocanulaire spécifique à Saint-
Nicolas,…
o Apprendre des expressions utilisées en français.
o …
o …
o …
164
165
CONCLUSION.
165
166
CONCLUSION.
166
167
BIBLIOGRAPHIE.
167
168
BIBLIOGRAPHIE.
Ouvrages
168
169
Brochures du CRIWE
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REMERCIEMENTS 1
INTRODUCTION
PARTIE THEORIQUE 3
1. Les origines du wallon 5
□ Qu’est-ce que le wallon ? 5
□ Quelques définitions 6
□ Comment sont nés les dialectes ? 7
□ Développement d’un bilinguisme franco-wallon 7
2. Naissance er développement de la littérature wallonne 11
3. Parle-t-on uniquement le wallon en Belgique ? 13
4. Parle-t-on encore les langues régionales ? 14
5. Pourquoi ne parle-t-on pas le même wallon dans les
différentes villes ? 16
6. Le wallon est-il très différent du français ? 17
7. Existe-t-il une orthographe officielle du wallon ? 18
8. Le wallon à l’école 20
a) 2 décrets de la Communauté française 20
décret de 1983 20
décret de 1990 22
b) projet culturel global 24
9. Où apprendre le wallon ?
Comment apprendre le wallon à l’heure actuelle ? 27
170
171
PARTIE PRATIQUE
Première exploitation 29
Explications du projet 29
Entretien 30
Projection d’une cassette vidéo 31
Apprentissage d’une récitation 32
Réalisation de 2 grandes marionnettes 33
Guignol 35
Réalisation des invitations 36
Réalisation des affiches 36
Réalisation des décors 37
Réalisation des masques 37
Réalisation des instruments de musique 39
Jeu psychomoteur : foulard liégeois 41
Recettes culinaires 42
Répétitions 43
Récitation 45
Réalisation d’un pantin 46
Photos 47
Deuxième exploitation 49
RECUEIL D’OUTILS PEDAGOGIQUES
• Récitations 52
• Saynètes 113
• Histoires 118
• Chansons 137
• Recettes 152
• Jeux 158
DIVERS 163
CONCLUSION 165
BIBLIOGRAPHIE 167
TABLE DES MATIERES 170
171