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La Belgique est un royaume divisé en trois États fédéraux et quatre zones linguistiques.
Au nord, la Flandre est officiellement néerlandophone tandis qu’au sud du pays, la
Wallonie est majoritairement francophone, à l’exception de la petite zone germanophone.
La seule zone officiellement bilingue est Bruxelles-Capitale, où tous les textes
juridiques et officiels sont rédigés en français ainsi qu’en néerlandais. Mais les Flamands
sont meilleurs que leurs compatriotes lorsqu’il s’agit d’apprendre la deuxième langue
principale du pays et s’expriment généralement bien en français alors que les Wallons
peinent encore parfois à parler néerlandais. Si vous cherchez un emploi en Belgique, notez
qu’être à l’aise aussi bien en français qu’en néerlandais est fortement recommandé.
D'un point de vue institutionnel, la Belgique est un pays fédéral constitué de
trois grandes régions: la Flandre, la Wallonie et Bruxelles-Capitale.
Le pays est également constitué de trois communautés linguistiques:
néerlandophone, francophone et germanophone en région wallonne, autour de
la ville d'Eupen.
La langue de Moliére gagnerait du terrain sur la langue de Vondel en Flandre.
C'est du moins ce qu'indique le site de la RTBF, l'audiovisuel public francophone
belge, qui relaie une publication de l’Association pour la promotion de la
francophonie en Flandre (APFF). Cette association affirme donc que le français
gagne du terrain en Flandre, où le néerlandais est la seule langue officielle.
Cet organisme communique, en effet, dans ses statistiques concernant le
nombre de naissances en Flandre, le pourcentage de mères s'adressant à leur
nouveau-né en français.
Pour affirmer que le français est réellement en train de progresser en Flandre, il
https://travelator.ro/ serait nécessaire de croiser cette source avec d'autres facteurs (données électorales,
scolaires, permis de conduire ou d'autres actes d'état civil) pour établir une "réelle
photographie" de la situation linguistique en Flandre.
Harta lingvistică a Belgiei.
Zonele predominant francofone cu roșu https://www.ecoduri.com/be_search_coduri_postale.php?
judetmare=brabant-wallon/2
Wallon, français régionaux et français "commun" de Belgique
On confond encore souvent les parlers wallons et les français régionaux de Belgique
alors qu’ils représentent une réalité linguistique complètement différente. Le Petit Robert
considère encore le wallon comme "une variété régionale du français en Belgique", ce qui
est loin d’être exact du point de vue linguistique. Il convient de distinguer les trois notions
suivantes: le wallon, le français régional et le français commun.
Le wallon
Les parlers wallons (le "wallon" pour simplifier) font partie des "Langues d’Oïl" et se
situent donc sur le même plan que le francien dont est issu le français actuel ou que le picard,
parlé du nord de Paris jusqu’au sud de Bruxelles, le normand, le breton gallo, le poitevin, le
champenois, le morvandiau, etc.
Comme le français, le wallon est une langue romane qui a suivi sa propre évolution à partir du
latin introduit dans la partie septentrionale de la France actuelle et dans la partie francophone
actuelle de la Belgique.
Les français régionaux
Par contre, les français régionaux de Belgique sont tout simplement des variétés
régionales (on dit aussi dialectes) du français "commun" tel qu’il est pratiqué en France, et
qui se sont forgées au contact des parlers wallons mais aussi du flamand en Belgique. A la
différence du wallon, qu’un francophone ne peut absolument pas comprendre directement, ils
restent globalement compréhensibles à tout locuteur de français.
Bien entendu, le caractère régional de ces parlers français de Belgique est plus ou
moins prononcé. C’est souvent, actuellement, une question de générations. Les vieilles
générations qui n’usent du français que lorsque les circonstances l’exigent (et s’expriment en
wallon tout le reste du temps) parlent des variétés beaucoup plus "dialectales" pleines de
"régionalismes" aussi bien sur le plan de la prononciation que du lexique ou de la syntaxe. Il
est parfois difficile de les comprendre. Le sommet a été atteint à Bruxelles qui représente une
zone de contact privilégiée et qui a donné naissance à un idiome mixte, sorte de créole franco-
flamand appelé "marollien", du nom du quartier populaire de Marolles (qui a été en grande
partie détruit à l’occasion de l’édification du Palais de Justice), et parfaitement
incompréhensible aux francophones.
Le "français commun"
Enfin, de nombreuses expressions idiomatiques d’origine flamande apparaissent sous une forme traduite,
l’expression francophone reproduisant sémantiquement, mot à mot, l’expression flamande. C’est le cas de: avoir
des ruses avec quelqu’un "faire des difficultés à quelqu’un" ou faire de son nez "faire l’important ou faire des
embarras", tenir le fou avec quelqu’un "se payer la tête de quelqu’un".
Florilège de belgicismes parmi les plus courants
• Être en affaires = être dans tous ses états / A fi în afaceri = a fi în toate stările sale
• Faire des affaires = compliquer les choses / A face afaceri = A complica lucrurile
• https://www.youtube.com/watch?v=C5VG95nKO8M
• https://www.youtube.com/watch?v=VsPbYZJ0ymE (5: 00)
Merci pour votre attention!
SITOGRAPHIE
• https://www.tradutec-belgium.com/blog/quelles-langues-parle-t-on-en
belgique/
• https://be.ambafrance.org/Le-francais-de-Belgique-et-les
• https://fr.euronews.com/2021/10/14/belgique-l-usage-du-francais-sur-la-pente
-ascendante-en-flandre
• https://www.youtube.com/watch?v=VsPbYZJ0ymE
• https://www.youtube.com/watch?v=C5VG95nKO8M