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ET EUROPÉEN
– des opérations internationales des sociétés telles que, classiquement, les fusions ou les offres publiques
d’acquisition, les cessions internationales mais aussi des opérations de transformations et des scissions
transfrontalières dont le régime est détaillé par la nouvelle directive n° 2019/2121 du 27 novembre 2019
DES SOCIÉTÉS
qui fait l’objet d’une étude approfondie ;
– de la défaillance économique internationale des sociétés, profondément modifiée par l’avènement du
droit européen des procédures d’insolvabilité ainsi que par l’adaptation du droit français au règlement
(UE) n° 2015/848 du 20 mai 2015.
L’ouvrage, qui intègre aussi la jurisprudence nationale et européenne la plus récente, a pour objectif de
permettre une compréhension claire des règles du droit international et du droit européen des sociétés.
À ce titre, il intéresse les étudiants de master 1 et de master 2, mais aussi les praticiens et les juristes
6e édition
d’entreprises intéressés par le droit international des affaires.
L'auteur de l'ouvrage, Michel MENJUCQ, est agrégé des Facultés de droit, professeur à l'École de droit
de la Sorbonne (Université Paris 1) et codirecteur scientifique de la Revue des procédures collectives.
Prix : 45 €
ISBN 978-2-275-07905-9
www.lgdj-editions.fr
Le Petit Atelier
MICHEL MENJUCQ
Professeur à l’École de droit de la Sorbonne (Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
© 2021, LGDJ, Lextenso
1, Parvis de La Défense
92044 Paris La Défense Cedex
www.lgdj-editions.fr
ISBN 978-2-275-07905-9
SOMMAIRE
Introduction .......................................................................................................................... 15
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DROIT INTERNATIONAL ET EUROPÉEN DES SOCIÉTÉS
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SOMMAIRE
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SOMMAIRE
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DROIT INTERNATIONAL ET EUROPÉEN DES SOCIÉTÉS
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SOMMAIRE
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LISTE DES PRINCIPALES
ABRÉVIATIONS
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DROIT INTERNATIONAL ET EUROPÉEN DES SOCIÉTÉS
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INTRODUCTION
■ 1. Voir L. IDOT, « L’européanisation du droit des affaires : sens et portée » RJ com. no spécial 2001,
p. 33.
■ 2. Toutefois, il ne faudrait pas en déduire que les associations ne sont pas dignes d’intérêt tel que le
démontrent les projets de règlement communautaire sur l’association européenne certes restés sans lende-
main ; cf. COM (91) 273, final, Syn. 386 à 391, JOCE, C 99 du 21 avr. 1992 et COM (93) 252, final,
JOCE, C 236 du 31 août 1993. Concernant les avantages et les inconvénients de l’association, voir
D. VIDAL, « L’association est-elle une forme d’entreprise alternative au contrat de société ? », LPA no 50,
24 avr. 1996, p. 53.
■ 3. Cf. K. LUCIANO, Le droit à l’épreuve des mécanismes offshore, LGDJ, 2011.
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DROIT INTERNATIONAL ET EUROPÉEN DES SOCIÉTÉS
■ 4. Voir Y. GUYON, « La coordination du droit français des sociétés », RTDE 1990, p. 241 ; plus généra-
lement, voir L. IDOT, « L’européanisation du droit des affaires : sens et portée », RJ com., no spécial, 2001
sur le colloque de Deauville, p. 93.
■ 5. Voir par exemple en dernier lieu, CEDH, 8 mars 2007, no 23241/04, Arma c/France, JCP G 2007, II,
10187, note M. C. MONTSALLIER-SAINT MIEUX ; BJS 2007, p. 820, note F.-X. LUCAS. La CEDH considère que
les dispositions françaises (abrogées par la réforme du 26 juill. 2005) interdisant aux dirigeants d’une
société de faire appel du jugement prononçant la liquidation judiciaire de la société en raison de leur des-
saisissement constituent une limitation excessive du droit d’accès à un tribunal et donc une violation de
l’art. 6 CEDH.
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INTRODUCTION
fusion, de filialisation ou de transfert de siège vers un État étranger6 mais, c’est aussi
le cas lorsqu’une société conclut un acte qui a un caractère international : par exem-
ple, un conflit de lois est soulevé lorsqu’une société mère dont le siège est à l’étran-
ger s’engage par une lettre de confort à l’égard d’un créancier français, à soutenir sa
filiale française7. De semblables conflits de lois apparaissent encore en présence
d’une faillite internationale, lorsque le débiteur a des établissements dans plusieurs
États, même si, en l’occurrence, l’aspect essentiel est le conflit de juridictions.
Mais d’autres questions de nature différente se posent aux sociétés intervenant
dans l’ordre international : d’abord celle de leur nationalité qui, par le jeu des traités
internationaux, conditionne, dans nombre d’hypothèses, l’étendue des droits qui
leur sont accordés ; ensuite, celle de la reconnaissance de la personnalité juridique
des sociétés constituées dans un autre État qui constitue le préalable à l’exercice de
toute activité juridique ; enfin celle du choix de structures supranationales telles que
le groupement européen d’intérêt économique ou la société européenne, qui sont
ouvertes aux sociétés opérant dans un cadre transfrontalier. Le régime des droits
sociaux, notamment de leur cession, dans un cadre transfrontalier se pose aussi. Il
donnera lieu à une analyse qui cependant exclura le droit financier international8.
4 Les sources. Il existe trois sources du droit international et européen des socié-
tés : les sources nationales, les sources européennes et les sources internationales.
Celles-ci n’ont pas chacune un domaine propre mais au contraire sont souvent en
concurrence l’une avec l’autre. Toutefois, le principe de primauté des règles
européennes et internationales sur les règles nationales9 permet d’organiser
cette diversité des sources.
5 S’agissant des sources nationales, on retrouve la loi et la jurisprudence10. Mais
elles n’ont pas la même importance qu’en droit interne.
Ainsi, comme en droit international privé, la loi a une importance assez limitée
en droit international des sociétés. L’intervention du législateur n’est que ponc-
tuelle puisque seuls quelques articles du Code civil comme l’article 11 relatif à la
condition des étrangers, les articles 14 et 15 énonçant le privilège de juridiction des
Français ou l’article 1837 sur l’application de la loi française aux sociétés ayant leur
■ 6. Voir M. M , La mobilité des sociétés dans l’espace européen, LGDJ, coll. Bib. dr. pr., 1997.
■ 7. Voir Cass. com., 21 déc. 1987, Rev. soc. 1988, p. 398, note S ; Cass. com., 9 avr. 1991, Rev.
ENJUCQ
YNVET
soc. 1991, p. 746, note LIBCHABER ; RTD com. 1991, p. 402, obs Y. REINHARD ; Cass. 1re civ., 8 déc. 1998,
Rev. crit. DIP 1999, p. 284, note M. MENJUCQ.
■ 8. Voir sur ce point A. COURET et H. LE NABASQUE (et alii), Droit financier, Précis Dalloz 2008, p. 969
à 1051.
■ 9. En vertu de l’art. 55 de la Constitution du 4 oct. 1958, le traité international a une autorité supérieure
à la loi ordinaire. Cette règle s’applique lorsque le traité est postérieur à la loi mais aussi lorsqu’il est anté-
rieur. Cette dernière solution consacrée par la Cour de cassation dans l’arrêt Jacques Vabre du 24 mai 1975
a été aussi admise par le Conseil d’État dans l’arrêt Nicolo du 20 oct. 1989 (voir Y. LEQUETTE et B. ANCEL,
Grands arrêts de la jurisprudence française de droit international privé, Dalloz, 2007, nos 55-56). De son
côté, la Cour de justice des Communautés européennes (aff. Costa/ENEL du 15 juill. 1964, Rec. p. 125) a
affirmé la primauté du droit communautaire à l’égard de toutes les règles nationales y compris des règles
constitutionnelles.
■ 10. La coutume interne n’a aucune importance en droit international des sociétés. Quant à la coutume
internationale qui intervient très modestement en droit international privé, elle ne reçoit pas d’application
concernant les sociétés.
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DROIT INTERNATIONAL ET EUROPÉEN DES SOCIÉTÉS
■ 11. Voir par exemple, Cass. com., 19 déc. 2006, JCP G 2007, II, 10076, note D. CHOLET ; Rev. soc.
2007, p. 401, note Th. BONNEAU ; BJS 2007, p. 466, note P. CAGNOLI et J. VALLANSAN, relatif à la recevabilité
de l’action de l’associé d’une société civile immobilière à former tierce opposition à l’encontre d’un juge-
ment prononçant la liquidation judiciaire de ladite société. Sur ce même fondement, la Cour de cassation a
censuré la cour d’appel de Paris dans cinq arrêts du 30 juin 2009 (Rev. proc. coll. no 4/2009, concl. de
Mme l’avocat général R. BONHOMME, Étude no 16 ; Repère, p. 1, par M. MENJUCQ. Voir infra no 679) pour
déclarer recevable la tierce opposition de créanciers domiciliés sur le territoire d’un autre État membre de
l’Union européen à l’encontre d’un jugement d’ouverture d’une sauvegarde.
■ 12. Cass. com., 30 juin 2009, Rev. proc. coll. no 4/2009, concl. de Mme l’avocat général R. Bonhomme,
Étude no 16 ; Repère, p. 1, par M. MENJUCQ. Voir infra no 679.
■ 13. Règl. (CE) no 2137/85 du 25 juill. 1985.
■ 14. Règl. (CE) no 2157/2001 du 8 oct. 2001 et dir. no 2001/86/CE du 8 oct. 2001.
■ 15. Règl. (CE) no 1435/2003 du 22 juill. 2003.
■ 16. Dir. no 2004/25/CE du 21 avr. 2004.
■ 17. CJCE, 9 mars 1999, aff. C-212/97, concl. A. LA PERGOLA ; BJS 1999, p. 705, note J.-Ph. DOM ;
D. 1999, Cahier droit des affaires, juris., p. 550, note M. MENJUCQ ; JCP E 1999, p. 1285, obs. Y. REINHARD.
■ 18. CJCE, 13 déc. 2005, aff. C-411/03, Sevic Systems AG, D. 2006, p. 451, note M. LUBY, RLDA
2006/3, no 122, JCP G, 2006, II, 10077, note R. DAMMANN.
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INTRODUCTION
qui n’hésite pas à s’aventurer sur le terrain du droit international des sociétés pour
lequel sa compétence est très discutée, n’est pas sans susciter certaines critiques19.
L’arrêt Cartesio20 est cependant intervenu pour rappeler que le rattachement des
sociétés à une loi nationale relevait exclusivement de la compétence des États
membres. Mais l’arrêt Vale21 ou, plus récemment, l’arrêt Polbud22 démontrent que
la Cour de justice de l’Union européenne cherche toujours à favoriser la construc-
tion du droit européen des sociétés malgré l’absence de textes européens. Enfin, ce
sont les méthodes mêmes des juridictions européennes qui s’imposent progressive-
ment à la Cour de cassation, y compris dans le domaine du droit des affaires,
comme en témoigne l’application de la méthode de la « balance des intérêts »23
par la chambre commerciale de la Cour de cassation, dans un arrêt du 15 décembre
201524, pour faire prévaloir la confidentialité du mandat ad hoc et de la conciliation
sur la liberté d’expression de la presse25.
7 Les sources internationales se révèlent déterminantes s’agissant des traités
internationaux, le plus souvent bilatéraux dans le domaine qui nous intéresse. Ces
traités permettent aux sociétés d’invoquer leur qualité de ressortissant de l’un des
États signataires pour bénéficier de droits étendus sur le territoire de l’autre État
signataire. En effet, ils ont pour objectif de conférer aux ressortissants des États
signataires les mêmes droits privés que les nationaux. Ce sont généralement des
traités de commerce ou d’établissement qui comprennent des clauses relatives aux
droits des personnes physiques et des personnes morales. Existent ainsi, la clause
d’assimilation au national (principe du traitement national adopté par dans l’Union
européenne), la clause de la nation la plus favorisée qui garantit aux ressortissants
des États signataires le même traitement que l’étranger le plus favorisé ou la clause
de réciprocité qui garantit la jouissance des droits aux ressortissants des États par-
ties qui existent dans les deux législations (on parle de réciprocité trait pour trait ou
■ 19. V. H EUZÉ, « L’honneur des professeurs de droit », JCP G 2007, I, 116, qui souligne la contradiction
entre la jurisprudence Centros-Überseering-Inspire Art-Sevic et l’anc. art. 293 du traité CE (ex-art. 220),
abrogé par le traité de Lisbonne, qui réserve aux États la compétence de régler les questions relatives aux
fusions transfrontalières et au transfert de siège.
■ 20. CJCE, 16 déc. 2008, aff. C-210/06 ; Gaz. Pal. 22-24 mars 2009, p. 12 et s., note Th. MASTRULLO ;
JCP G 2009, II, 10027, note M. MENJUCQ ; JCP E 2009, 1208, note F. MÉLIN ; D. 2009, p. 574 et s., point
de vue, R. DAMMANN, L. WYNAENDTS et R. NADER ; D. 2009, p. 465 et s., note R. KOVAR ; Europe, 2009,
comm. no 82, obs. L. IDOT ; RJDA, 2009, no 218. Voir infra no 148.
■ 21. CJUE, 12 juill. 2012, aff. C- 378/10, JCP E 2012, 1547, note Th. MASTRULLO ; Rev. soc. 2012,
p. 645, note G. PARLÉANI ; JCP G 2012, 1089, note M. MENJUCQ ; Bull. Joly 2012, p. 735, note
R. DAMMANN, L. WYNAENDTS et L. MARION.
■ 22. CJUE, 25 oct. 2017, aff. C-106/16, JurisData nº 2017-021933 ; Bull. Joly 2018, p. 19, note
Th. MASTRULLO ; D. 2017, p. 2512, note L. D’AVOUT ; JCP E 2018, 1014, note M. MENJUCQ ; JCP G 2017,
1352, note M. COMBET ; Rev. soc. janv. 2018, p. 47 et s., note G. PARLÉANI.
■ 23. Sur cette méthode, v. P.-Y. GAUTIER, « Contre la “balance des intérêts” : hiérarchie des droits fonda-
mentaux », D. 2015, p. 2189.
■ 24. Cass. com., 15 déc. 2015, nº 14-11500, JurisData nº 2015-028245 ; M.-H. MONSÉRIÉ-BON, « La
confidentialité du mandat ad hoc et de la conciliation versus liberté d’expression », Rev. Lamy dr. aff.,
avr. 2016, p. 39 ; S. DORAY, Bull. Joly Entreprises en difficulté 2016, p. 94.
■ 25. Pour une réflexion sur les mérites comparés de l’adoption de la méthode de la balance des intérêts
en droit des entreprises en difficulté, cf. M. MENJUCQ, « La Cour de cassation à l’heure européenne », Rev.
proc. coll. 2016, repère 3.
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DROIT INTERNATIONAL ET EUROPÉEN DES SOCIÉTÉS
droit pour droit). Ces traités influent donc sur la condition des étrangers. Ils peuvent
aussi concerner les conflits de juridictions et de lois comme c’est le cas en matière
de faillite internationale26.
En revanche, la jurisprudence internationale n’a qu’un rôle limité en droit inter-
national des sociétés. La principale juridiction internationale est la Cour internatio-
nale de justice (CIJ) de La Haye constituée après la Seconde Guerre mondiale sous
l’égide de l’ONU et ayant succédé à la Cour permanente de justice internationale
(CPIJ) qui avait été créée dans l’entre-deux-guerres par la SDN. Cette juridiction
est compétente pour trancher les litiges entre États en appliquant les conventions
internationales, la coutume internationale et les principes généraux des nations civi-
lisées. En pratique, très peu de décisions intéressant les sociétés ont été rendues car
ces litiges opposant des personnes privées, il est rare que les États, qui seuls ont qua-
lité pour saisir la Cour de La Haye, s’accordent pour le faire à l’occasion de telles
affaires. Seulement deux arrêts traitant de la protection diplomatique des sociétés et
de leurs actionnaires se rapportent au droit international des sociétés : l’arrêt Barce-
lona Traction du 5 février 197027 et l’arrêt Elettronica Sicula du 20 juillet 198928.
La pratique contractuelle internationale est aussi une source importante, notam-
ment dans le domaine du « private equity » pour la mise en œuvre d’une acquisition
sous forme de Leverage Buy Out (LBO)29. Ainsi une standardisation contractuelle
est apparue, tant durant la phase préparatoire à l’acquisition avec la pratique de
documents d’information spécifiques dénommés « information memorandum » ou
« data room », la pratique d’audit financier effectué par le vendeur (« vendor due
diligence ») ou encore celle du « term sheet » qui synthétise dans un document
court les principaux termes du contrat avant sa rédaction définitive, que dans le
contrat d’acquisition lui-même avec, par exemple, la pratique des « convenants »
qui sont des engagements spécifiques de différentes natures pesant sur l’emprun-
teur pour sécuriser les avances de fonds des prêteurs senior.
Toutefois, ces pratiques contractuelles ne sont pas propres aux opérations d’ac-
quisitions internationales et sont aussi mises en œuvre dans le cadre d’acquisitions
purement nationales. Elles ne feront donc pas l’objet d’analyse dans les développe-
ments du présent ouvrage qui s’attachent aux spécificités des opérations transfron-
talières. Pour les mêmes raisons, ne seront pas non plus étudiées les pratiques des
marchés financiers30.
■ 26. La France a ainsi signé quatre traités bilatéraux avec la Belgique, l’Italie, Monaco et l’Autriche.
Pour un exemple d’application du traité franco-belge, voir, Cass. com., 16 mars 1999, BJS 1999, § 139,
p. 638, note M. MENJUCQ.
■ 27. CIJ, 5 févr. 1970, aff. Barcelona Traction, Rec., 1970, p. 3 ; Ph. FRANCESCAKIS, « Lueurs sur le droit
international des sociétés de capitaux », Rev. crit. DIP 1970, p. 609 ; R. PINTO, JDI 1970, p. 968 ; DIEZ DE
VELASCO, « La protection diplomatique des sociétés et des actionnaires », Cours de l’acad. dr. intern. 1974,
I, 87.
■ 28. CIJ, 20 juill. 1989, Elettronica Sicula, Rec., 1989, p. 15 ; B. STERN, « La protection diplomatique des
investissements internationaux », JDI 1990, p. 897.
■ 29. Sur ces opérations, voir « Aspects juridiques et fiscaux des LBO », dossier du Journal des sociétés,
févr. 2008, p. 23 et s.
■ 30. Voir sur ce sujet, C. SIENZAC, Contribution à l’étude de la lex mercatoria financière, thèse Paris I,
2006.
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