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Compétences attendues
Identifier et donner la description d’une BV pilotée;
Décrire le principe de fonctionnement de la BV pilotée;
Donner le fonctionnement des composants;
Schématiser une BV pilotée;
Donner les particularités de la BV pilotée;
Décrire le procédé de lubrification d’une BV pilotée.
I- GENERALITES
La boîte de vitesses manuelle robotisée permet de combiner les avantages d’une boîte
manuelle classique, et ceux d’une boîte automatique. Deux programmes de
fonctionnement sont disponibles pour le conducteur.
Figure 1
La fonction globale du système est très proche des boîtes automatiques à trains
épicycloïdaux et convertisseur de couple. Mais la réalisation technique est
radicalement différente. En effet le cœur du système reste une boîte de vitesses
mécanique classique couplée à un embrayage traditionnel.
Figure 2
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE TCMA-MVT
1. Afficheur au combiné
2. Voyant neige
3. Voyant auto
4. Afficheur alphanumérique
5. Sélecteur de rapport
6. Sélecteur de programme
7. Grille de sélection de vitesses
8. Commande de vitesses au volant de direction droite (+)
9. Commande de vitesses au volant de direction gauche (-)
Caractéristiques :
Le sélecteur de rapport est à commande électrique, à faible course.
La position centrale du sélecteur de rapport est la seule position stable.
La position (+) permet d’engager un rapport supérieur.
La position (-) permet de rétrograder.
La position (N) correspond à la position neutre (point mort).
La position (R) permet d’engager la marche arrière.
Il est rétro éclairé et affiche « AUTO » sur le combiné de bord lorsque le mode
automatique est sélectionné.
On peut basculer indifféremment d’un programme à l’autre par simple appui sur le «
push ». Une action sur les palettes ou le levier (+ ou –) impose un passage en mode
impulsionnel sur le rapport courant (1, 2, 3, 4 ou 5).
Le mode actif à la mise du contact est toujours le mode automatique.
Figure 2
Figure 3
IV- FONCTIONNEMENT
IV-1 Déverrouillage des ouvrants, ouverture de la porte conducteur
L’ouverture de la porte conducteur ou la décondamnation des ouvrants provoque une
initialisation rapide des actionneurs de boîte de vitesses (actionneur d’embrayage,
actionneurs de passage et de sélection). S’il n’y a pas de rapport engagé (position N)
l’embrayage est ouvert (position débrayée). Suite à l’ouverture de la porte conducteur,
l’afficheur au combiné s’active et indique le rapport engagé et le programme actif. Les
rapports 1, 2, N, et R peuvent être engagés lorsque le combiné est actif. A la mise du
contact la boîte de vitesses se place systématiquement en programme « automatique
».
qu’en appuyant sur la pédale de frein, véhicule à l’arrêt. Les commandes sous volant
ne permettent pas d’engager la position neutre « N » et marche arrière « R »,
l’utilisation du levier est alors indispensable.
Le conducteur peut provoquer un double changement de rapport en effectuant deux
demandes consécutives sur les commandes (+) ou (-). Entre deux commandes (+) ou
(-), le sélecteur de rapport ou les commandes sous volant doivent impérativement
passer par la position centrale ou être relâchés. Le conducteur peut choisir le
programme automatique à tout moment, même véhicule roulant. Une demande du
conducteur, incompatible avec le régime moteur ou la vitesse véhicule en cours, est
ignorée.
Figure 3
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE TCMA-MVT
Figure 4
Figure 5
Exemple 1 (véhicule à vitesse croissante)
• La pédale d’accélérateur est enfoncée à 80% de sa course,
• Le véhicule est en 3èmevitesse,
• La montée de rapport a lieu dès que le véhicule atteint la vitesse de 100 Km/h.
Exemple 2 (véhicule à vitesse décroissante)
• La pédale d’accélérateur est enfoncée à 80% de sa course,
• Le véhicule est en 4èmevitesse,
Le rétrogradage à lieu dès que la vitesse du véhicule descend au-dessous de
72 Km/h.
Figure 6
Figure 7
Figure 8
Figure 9
3.1. Fonctionnement
Pour chaque actionneur (passage et sélection), le calculateur de boîte de vitesses
utilise les deux capteurs de position (15a). Ces capteurs sont de même type que ceux
du moteur électrique de l’actionneur d’embrayage et sont implantés en face d’une roue
aimantée liée au rotor du moteur électrique. Ils fournissent un signal carré au
calculateur de boîte de vitesses lors de la rotation du moteur électrique.
Figure 10
Pour engager un rapport l’actionneur de boîte de vitesses provoque une montée ou
une descente du levier de vitesses dans l’axe de sélection (b, phase de sélection du
rapport). Puis l’actionneur provoque la rotation du levier de vitesses autour de son
axe (d, phase de passage des rapports). Les moteurs électriques ne fonctionnent
jamais simultanément. L’étage de commande du calculateur de boîte de vitesses
permet :
de commander le moteur électrique dans les deux sens,
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE TCMA-MVT
Figure 11
Phase Action
f Précharge
g Désengrenement du rapport (décrabotage)
h Synchronisation
J Engagement du rapport (Crabotage)
K Engagement du rapport (phase (k) a pour but de confirmer le crabotage)
i Retrait (la phase (i) a pour but d’éviter l’usure des dents des crabots)
Figure 12
Figure 13
Figure 15
2) Pompe hydraulique
La pompe hydraulique génère le débit nécessaire à la charge de l’accumulateur. Il
s’agit d’une pompe à engrenage entraînée par un moteur électrique. Ce dernier reçoit
son alimentation d’un relais piloté par le calculateur.
3) Accumulateur de pression
En conservant une quantité de liquide sous pression, l’accumulateur absorbe les
variations de pression. Il permet un fonctionnement intermittent de la pompe. De plus,
il permet en cas de dysfonctionnement de la pompe, de pouvoir sélectionner plusieurs
fois les rapports après l’allumage du témoin de défaut.
4) Capteur de pression
Ce capteur de type piezo mesure la pression du circuit hydraulique. Grâce à cette
information, le calculateur active ou désactive la pompe afin de réguler la pression.
Figure 16
1- EV1 : électrovanne d’engagement de rapport.
2- EV2 : électrovanne d’engagement de rapport.
3- EV3 : électrovanne de sélection de ligne.
4- EV4 : électrovanne de sélection de ligne.
5- EV0 : électrovanne embrayage.
6- Capteur de sélection. 7- Capteur d’engagement.
8- Capteur d’embrayage 6) Vérin de sélection
Ce vérin permet de positionner la commande face au rapport sélectionné. Il est
alimenté en huile par les électrovannes 3 et 4.
Figure 17
Figure 19
12) Commande d’embrayage
Afin de réaliser les opérations d’embrayage et de débrayage, le système utilise :
un vérin d’embrayage,
une électrovanne proportionnelle en débit,
un capteur de position,
un émetteur d’embrayage,
une butée hydraulique.
Figure 20
1- Huile de corps hydraulique. 2- Piston maître.
3- Huile de commande d’embrayage. 4- Membrane d’étanchéité.
5- Piston émetteur d’embrayage. 6- Butée hydraulique.
Figure 22
1- alimentation 2-vers vérin d’embrayage 3-vers réservoir
Figure 23
N° de Signal Nature du
Liaison signal
1 Information programme sélectionné (automatique ou VAN
impulsionnel)
Information défaut boîte de vitesses / Information rapport
engagé
2 Information frein principal (contacteur de stop à ouverture) Filaire
3 Information porte conducteur ouverte Filaire
Information rapport engagé
4 Information programme sélectionné (automatique ou CAN
impulsionnel)
Information défaut boîte de vitesses
5 Information défaut contacteur de frein principal CAN
6 Réveil du calculateur de boîte de vitesses Filaire
Information demande de régulation en régime du moteur
thermique
7 Information consigne du régime du moteur thermique CAN
Information demande d’estompage de couple / Information
rapport engagé
Information couple maximum admissible par la boîte de vitesses
Information interdiction de changement d’état du compresseur
Information couple moteur / Information régime moteur
Information température d’eau moteur thermique
8 Information position papillon / Information consigne de régulation CAN
de ralenti
Information couple demandé par le conducteur
Information couple moteur réel / Information couple résistant
9 Information changement de rapport en cours CAN
Information vitesse véhicule / Information régulation ABS ou
10 ESP en cours CAN
Information autorisation de changement de rapport
Information défaut calculateur ESP ou ABS
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Figure 25
Légende
1. Relais de démarreur 2. Contacteur démarrage
3. Solénoïde de démarreur 4. Relais de feu de marche
arrière
5. Feu de marche arrière 6. Relais de groupe
électropompe.
7. Groupe électropompe
IX- 4- CALCULATEUR DE BOITE DE VITESSES
Le calculateur assure le changement de rapport par le pilotage électrique des
actionneurs (actionneur d’embrayage, actionneur de boîte de vitesses). Il gère le
passage des vitesses et l’auto-adaptation des programmes (« impulsionnel » ou «
automatique »). Le calculateur mémorise également les caractéristiques des
actionneurs (apprentissage) et envoie des informations à l’afficheur du combiné. Il
dialogue donc avec d’autres calculateurs par le réseau CAN et assure l’autodiagnostic
et les modes de secours (priorité donnée à la mobilité du véhicule).
Le calculateur acquiert les informations des éléments suivants :
le sélecteur de programme,
le sélecteur de rapport,
les commandes de vitesses au volant de direction,
le contacteur de stop,
les capteurs de position de l’actionneur d’embrayage,
les capteurs de position de l’actionneur de sélection,
les capteurs de position de l’actionneur de passage,
le capteur de vitesse d’entrée de boîte de vitesses.
Le calculateur de boîte de vitesses (1660) dialogue sur le réseau CAN avec le
calculateur moteur
(1320), le calculateur ESP ou ABS (7800), et le boîtier de servitude intelligent (BSI1).
Compétences attendues
L’augmentation de la pression de freinage peut aboutir au blocage des roues par excès
de serrage et dans ce cas elles perdent près de 90% de leur adhérence. Or, il ne peut
y avoir freinage que s’il y’a adhérence.
Pour éviter de tels inconvénients, les fabricants ont travaillé depuis longtemps sur les
systèmes capables d’éviter le blocage des roues. Notre étude se limite au cas de
l’ABS. Toutefois, il existe d’autres systèmes tels que l’EBS, l’ ASR, etc….
II- PRINCIPE
La vitesse de rotation de chaque roue est mesurée par un capteur dans le moyeu. Elle
est transmise en permanence au système de contrôle (calculateur) de l’ABS via des
impulsions électriques. Dès qu’une roue amorce un blocage, la régulation commence.
Le calculateur va adapter la pression appliquée aux vérins des étriers de freins, par
l’intermédiaire des groupes électrovannes.
Figure 1
Figure 2
Figure 3
Figure 5
IV-4- LAMPE DE DÉTRESSE
Lors de la mise en marche, elle signale le fonctionnement en mode veille de l’ABS.
Elle s’allume en cas de défaillance du réglage de l’ABS. Dans ce cas, il est impossible
de freiner normalement le véhicule.
V- FONCTIONNEMENT
V-1- FREINAGE NORMAL
Les électrovannes ne sont pas alimentées. La pression de freinage issue du maître-
cylindre traverse chaque électrovanne pour mettre en action les cylindres de roue. La
pompe hydraulique ne fonctionne pas. La décélération de la roue reste stable (Fig.7)
Figure 7
Figure 8
V-3- LA TENDANCE AU BLOCAGE PERSISTE
Le calculateur va alimenter l’électrovanne avec un courant d’environ 5 Ampères. Le
piston se déplace encore et permet l’échappement du liquide sous pression vers un
accumulateur hydraulique. La pression de freinage chute. Une pompe hydraulique
alimentée par le calculateur va refouler le liquide vers le maître-cylindre. Pour éviter
un enfoncement de la pédale, la pression est nettement supérieure à celle venant du
maître-cylindre. L’action est courte et le conducteur ressent des pulsations
désagréables. (Fig.9)
Pour garantir la stabilité du train arrière, les électrovannes des roues arrière sont
commandées simultanément. Le calculateur prend en compte pour la commande de
la régulation, les signaux du capteur de la roue qui tourne la moins vite.
Figure 9
NB. Dès que la vitesse descend sous les 5 km/h, l'ABS s'arrête : si les freins restaient
serrés sur une voiture à l'arrêt, le régulateur penserait que les roues sont bloquées, et
il relâcherait donc toute la pression !
Figure 10
CONCLUSION
Le système (ABS) empêche le blocage des roues au moment du freinage. Pour se
faire, le calculateur a besoin de recevoir des informations fiables sur la vitesse de
rotation des roues. Il les analyse et détermine le taux de glissement. En fonction de
ces informations il pourra commander ou pas, les électrovannes du groupe
hydraulique. Cela permet :
De garantir la stabilité directionnelle du véhicule;
INTRODUCTION
Compte tenu de la recherche perpétuelle d’une meilleure efficacité dans le dispositif
de freinage, les constructeurs ont décidé de pousser plus loin les recherches dans le
souci de rendre performant le système automobile. C’est dans ce sens qu’ils ont
décidé de créer le système de régulation d’anti-patinage dénommé ASR qui fera l’objet
de l’étude de cette leçon.
Introduction
Vu le grand nombre de systèmes de régulation, il est difficile d’établir un classement
logique et d’une étendue appréciable des systèmes d’anti patinage et d’assistance.
Dans certains cas, les systèmes sont liés hiérarchiquement les uns aux autres,
certains d’entre eux représentent plutôt des étapes de développement, tandis que
d’autres sont basés sur le matériel ou le logiciel d’autres systèmes ou correspondent
à des extensions des fonctions existantes. Ce qui correspond à notre système qui fera
l’étude de cette leçon.
1 ROLE DE L’ESP
•Observe le désir du conducteur
•Contrôle le comportement du véhicule
•Stabilise le véhicule par action sur une ou plusieurs roues
2 PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
2.1 Principe
Le véhicule avec ESP essaie d’éviter l’obstacle. L’ESP détecte que le véhicule risque
de sous-virer vers la gauche. Le braquage est d’abord assisté par le freinage de la
roue arrière gauche. L’action pilotée sur la gestion moteur a lieu simultanément, via le
bus de données CAN, afin de réduire la puissance motrice et de freiner le véhicule en
plus par le couple d’inertie du moteur.
Pendant que le véhicule poursuit sa trajectoire sur l’arc gauche, le conducteur braque
vers la droite. La roue avant droite est freinée aux fins d’assistance du contrebraquage.
Comme le conducteur veut revenir dans sa voie d’origine, il doit de nouveau braquer
vers la gauche. Le changement de voie précédent peut provoquer une oscillation du
véhicule autour de son axe vertical. La roue avant gauche est freinée pour empêcher
le décrochage de l’arrière.
2.1.3 Cas du véhicule en sous-virage et survirage
Par le freinage de certaines roues, l’ESP crée un lacet autour de l’axe vertical du
véhicule. Ce lacet agit contre la direction de déplacement du véhicule et stabilise le
En cas de sous-virage, l’ESP empêche une sortie du virage par un freinage ciblé de la
roue arrière intérieure au virage.
b) Cas du véhicule en survirage
.
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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE TCMA-MVT
Dans le bloc hydraulique lorsque le conducteur freine. La pédale de frein est enfoncée.
Le clapet de commutation est ouvert et le clapet de commutations haute pression
fermé. La pression peut monter sur le frein de roue du fait de la vanne d’admission
ouverte. La vanne d’échappement est fermée.
Montée en pression
Dans le bloc hydraulique lors d’un "freinage actif”, ce qui signifie que l’ESP freine
sciemment une roue. La pression de freinage est établie sans que le conducteur
n’enfonce la pédale de frein. Le clapet de commutation est fermé et le clapet de
commutation haute pression est ouvert. La pompe de refoulement commence à
fonctionner et aspire du liquide de frein dans le maître-cylindre. Ceci a pour effet
d’établir la pression de freinage dans le cylindre récepteur de la roue devant être
freinée.
EXERCICE DE CONSOLIDATION
1. Qu’est-ce qui est caractéristique d’un sous-virage ? (Cocher la bonne réponse)
a) Un moment de lacet se forme sous l’effet de forces transversales différentes sur
l’essieu avant et l’essieu arrière.
b) L’essieu avant du véhicule a tendance à sortir du virage.
c) Le véhicule décroche, puis dérape.
d) L’adhérence des roues avant n’est pas suffisante pour établir la force de guidage
latéral requise.
2. Quelle roue l’ESP doit-il freiner lorsque le véhicule risque de survirer ?
a) la roue avant extérieure au virage
b) la roue avant intérieure au virage
3 L’assistance électrohydraulique
3.1 Schéma de principe
N
1 Capteur de couple
2 Moteur d’assistance
3 Connecteur alimentation moteur d’assistance
4 Connecteur signal de capteur de couple
Rappel actif
Si le conducteur lâche le volant en
virage, la barre de torsion se détend.
Simultanément, l’électronique coupe le
moteur électrique. Le couple
d’assistance est alors annulé.
Le système est très différent de la suspension de type Macpherson : on ne reconnait que le bras
de suspension, qui autorise une mobilité verticale à la roue. Ce bras pousse sur un piston (en
rouge) connecté à un circuit hydraulique. Aussi connectée à ce circuit, se trouve une sphère
contenant de l’azote sous forme gazeuse, séparant le circuit hydraulique du gaz avec une
membrane (qui fut au début en caoutchouc puis en nylon).
D’autre part, la voiture est équipée d’un circuit hydraulique sous haute-pression (la pression
atteint 175 bars). La pompe haute pression est entraînée par le moteur à partir de 900 tr/min,
ainsi le circuit hydraulique alimente en pression plusieurs systèmes :
Remarque :
Véhicule chargé, le volume d’azote dans les sphères est réduit
Lorsque la suspension est comprimée le volume est réduit
1 Electrovanne AV
2 Régulateur de raideur
3 Electrovannes AR
4 Régulateur de raideur
5- correcteur de hauteur AV
6- Correcteur de hauteur AR
7- Elément de suspension AV
8- Elément de suspension AR
9- Vanne de priorité
11- Manocontact
Nous avons donc une liaison entre les deux éléments de suspension et la sphère additionnelle
ceci donne :
Un grand volume de gaz (sphère de suspension + sphère additionnelle)
Suspension molle
Passage du liquide par quatre amortisseurs (pour parvenir à la sphère additionnelle, le liquide
traverse les amortisseurs (5).
Amortissement doux
Passage du liquide d’un élément de suspension à l’autre
Anti –roulis doux
Lors d’une correction de hauteur en position « moelleux », le liquide passe directement par les
amortisseurs (5) et alimente les vérins (6).
B) ETAT ferme
L’élément n’étant pas alimenté le tiroir (3) est soumis d’un coté à la pression de suspension Ps
et l’autre à la pression réservoir Pr. Puisque Ps supérieur à Pr, le tiroir est verrouillé en position
« ferme »
Dans le cas d’une « bosse », l’huile est Dans le cas d’un « trou », le gaz se détend et
refoulée dans la sphère et le gaz est pousse l’huile dans le cylindre. La roue
comprimé. descend et garde le contact avec le sol.
2.4 CAPTEURS
Compétences attendues :
Expliquer le principe de la ventilation et du chauffage.
Etablir la différence entre ventilation, chauffage et climatisation ;
Décrire les principes physiques de la climatisation ;
Identifier les composants du circuit de climatisation et ressortir leur rôle ;
Expliquer le fonctionnement de la boucle froide ;
Expliquer le fonctionnement du circuit électrique du système de climatisation ;
Réaliser des opérations de maintenance du système de climatisation.
SEANCE 1 : VENTILATION
La température ambiante du milieu extérieur est égale à la température de confort. Il
faut remplacer l’air vicié de l’habitacle par de l’air frais.
I-1 Principe de la ventilation
I.1.1Principe
Une prise d’air dynamique met le milieu extérieur en communication avec le milieu
intérieur (habitacle). Un volet d’air permet d’ajuster le débit d’air admis dans l’habitacle.
L’air vicié est évacué par des ouïes d’extraction situées à l’arrière du véhicule.
En utilisation courante, le volet d’air laisse libre l’entrée d’air extérieur et ferme l’arrivée
de l’air intérieur. Il ne possède pas de position intermédiaire. La fermeture de ce volet
se fait soit par câble, soit par un moteur électrique donc l’alimentation électrique est
commandée par un interrupteur possédant un sigle normalisé.
Élément de compétence
A la fin de cette leçon, l’élève sera capable de :
Donner le rôle des éléments du circuit ;
Expliquer le principe de production du froid ;
Expliquer le fonctionnement du circuit ;
Faire l’entretient du circuit.
Introduction
Les véhicules automobiles sont de véritables pièges à chaleur dont l’origine est: La
présence du conducteur et des passagers ; la forme du véhicule ; les calories
dégagées par le moteur ; les conditions climatiques variables ; les caractéristiques de
la ventilation. La chaleur, ainsi que l’humidité (hygrométrie) engendrent des
conséquences plus ou moins graves: Baisse de la vigilance et comportement de
conduite dégradé. Très forte diminution de la notion de confort. Il est donc
nécessaire de « climatiser » le véhicule.
La climatisation peut être considérée comme un système de sécurité active.
N° Désignation N° Désignation
1 compresseur 7 Turbine de soufflerie (pulseur)
2 condenseur 8 Groupe moto ventilateur
3 Bouteille déshydratante 9 Tuyau liquide haute pression
4 pressostat 10 Tuyau aspiration gaz basse
pression
5 détenteur 11 Tuyau gaz haute pression
6 évaporateur
La chaleur du gaz chaud comprimé est alors absorbée dans le condenseur par le flux
d’air (vent dû au déplacement du véhicule et soufflante). Lorsqu’il atteint le point de
rosée, qui dépend de la pression, le gaz réfrigérant se condense et passe à l’état
liquide.
Le réfrigérant, ayant repris une forme gazeuse, sort de l’évaporateur. Il est ré aspiré
par le compresseur et le cycle reprend.
2.4 Le détendeur
2.5 L’évaporateur
Fonctionnement de l’évaporateur
Le fluide frigorigène à l’état gazeux et à basse température circule à travers les tubes
de l’évaporateur. Il est en contact avec l’air extérieur par les ailettes de
l’évaporateur, l’air extérieur cède de la chaleur au fluide et par la même se refroidit. Il
se produit alors une condensation de l’humidité, c’est le rôle déshumidificateur de
l’évaporateur.
2.8 Le pressostat
Généralement tri-fonction, cet élément surveille en permanence les pressions (haute
et basse) du circuit en phase liquide, afin de commander le ventilateur (petite ou
grande vitesse), ainsi que le fonctionnement de l’embrayage électromagnétique du
compresseur.
Légende :
1- Courroie 4- Electroaimant
2- Poulie 5- Roulement
3- Entrefer 6- Plateau d’embrayage
3.2 Entretien
Il est conseillé de changer le filtre déshydrateur une fois tous les deux ans.
Vérifier la tension de la courroie de compresseur à chaque révision
Vérifier régulièrement le bon fonctionnement en utilisant le verre regard du
filtre
3.3 Dépannage
Les installations climatiques sont en général très fiables. Les deux pannes les plus
classiques sont:
le manque de fluide frigorigène dans l’installation.
la mauvaise tension de la courroie du compresseur.
Ces deux pannes sont bénignes et rapidement réparables.
Les fuites de fluide nécessitent une opération de décharge puis de charge grâce à
une station spéciale. Il est absolument nécessaire de récupérer le fluide pour éviter la
pollution.
Repères Désignations
1 Calculateur d'injection (1320)
2 Electrovanne de régulation de recyclage (EGR) (1253)
3 Pompe à vide (à palettes, entraînement par l’arbre à cames)
4 Electrovanne de régulation de pression de suralimentation (1233)
5 Vanne de recyclage des gaz d'échappement (EGR)
6 Répartiteur d’admission d'air
7 Collecteur des gaz d’échappement
8 Soupape régulatrice de pression de suralimentation
9 Capsule pneumatique de commande de la soupape régulatrice de
pression de suralimentation (sur turbocompresseur)
10 Pot catalytique
11 Turbine d’échappement.
12 Turbo compresseur
13 Turbine d’admission d'air
14 Débitmètre d'air + sonde de température d'air
15 Filtre à air.
16 Capteur de pression tubulure d'admission
17 Echangeur thermique air/air.
18 Capteur de pression atmosphérique (intégré au calculateur d'injection)
Repères Désignation
1 Calculateur d'injection
3 Pompe à vide
4 Electrovanne de régulation de pression de suralimentation (1233)
8 Soupape régulatrice de pression de suralimentation
9 Capsule pneumatique de commande de la soupape régulatrice
11 Turbine échappement
13 Turbine d'admission d'air
19 Capsule pneumatique de commande de la soupape régulatrice :
commande par pression
a Vers répartiteur d'admission
b Gaz provenant du collecteur d'échappement
D Turbocompresseur non piloté
E Turbocompresseur piloté (calculateur d'injection + électrovanne)
Introduction
Le véhicule automobile a été conçu pour assurer sa fonction quel que soit les
conditions climatiques et le moment de la journée, en améliorant la visibilité du
conducteur. Parmi les nombreux circuits électriques que comporte un véhicule, il en
existe un qui assure cette fonction. C’est le circuit d’éclairage. Dans cette séance qui
lui est consacré, nous allons dans un premier temps donner le rôle de ce circuit, dans
un second temps nous présenterons ses éléments constitutifs et nous finirons par un
diagnostic de pannes.
1 Rôle du circuit d’éclairage
Le circuit d’éclairage permet au conducteur :
De voir les bas cotés et le profil de la route par temps obscure et selon les
modifications climatiques (orage, brouillard, neige…).
D’être vu par autres usagers de la route.
Le système d’éclairage doit assurer deux conditions contradictoires : a) Éclairer le
plus loin possible vers l’avant du véhicule ; b) Ne pas éblouir les autres usagers de la
route venant en sens inverse.
2 Règlementation en vigueur concernant le circuit d’éclairage
Tout véhicule automobile ouvert à la circulation routière doit être muni de son
dispositif d’éclairage et ceci dans une norme bien précise.
Deux feux de route qui doivent éclairer efficacement la route à une distance minimale
de 100 mètres
Deux feux codes de couleur jaune ou blanche dont le faisceau rabattu doit éclairer à
30 ou 40 mètres minimum sans éblouir les autres
4 LES PROJECTEURS
Un projecteur comprend principalement : un bloc optique, une porte lampe, une
lampe et un cuvelage fixé sur un élément de la carrosserie.
Figure 7 : Glace
4.2 les lampes
Emettent une lumière blanche non éblouissante à l’avant et rouge à l’arrière lorsqu'ils sont
allumés et visible à au moins 100 mètres.
Ils s'allument quand on appui sur la pédale de frein. Ils sont de couleur rouge et sont montés
à l’arrière du véhicule.
NB : Cette liste n’est pas exhaustive car on peut ajouter pour l’éclairage intérieur le
plafonnier, les veilleuses internes et l’éclairage du tableau de bord qui permettent d’éclairer
l’intérieur du véhicule
Introduction
Le premier indicateur de changement de direction fut le bras, il était utilisé en
automobile de la même manière donc nous l’utilisons toujours sur les vélos. En 1907
un inventeur Américain met sur pied le tout premier système de signalisation. Ce
système a connu d’énorme amélioration et équipe tous les véhicules de nos jours. Il
permet à tout conducteur qui s’apprête à apporter un changement dans la direction de
son véhicule d’avertir de son intention aux autres d’usagers de la route.
1 FONCTION
La centrale clignotante a pour fonction d’alimenter les feux de direction de manière
discontinue à une fréquence comprise entre 2 et 5 Hz.
2 PRINCIPE DE LA CENTRALE CLIGNOTANTE
Le courant unidirectionnel provenant de la batterie devient grâce à un dispositif appelé
centrale clignotante, un courant toujours unidirectionnel mais discontinu.
Figure 2 : bilame
Fonctionnement:
Si T1 est passant, le courant E1 B1 se ferme à la masse par la résistance R1, le
courant de puissance E1 C1 charge le condensateur Q2 de ce fait T2 est bloqué.
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Conclusion
Arrivé au terme de cette séance, il est bon de savoir que la centrale clignotante est
l’élément principal du circuit clignotant, c’est elle qui transforme le courant continu de
la batterie en courant discontinu nécessaire pour allumer et éteindre les lampes. De
nos jours les centrales de clignotante utilisées sont celles électronique a trois ou quatre
pattes ou broches.
N° Désignations N° Désignations
1 Témoin de pression d’huile 12 Témoin de présence d’eau dans le
filtre à gasoil
2 Indicateur de niveau d’huile moteur 13 Témoin de feux de position
3 Témoin de charge 14 Témoin de feux de croisement
4 Témoin du niveau de liquide de 15 Témoin de feux de route
refroidissement
5 Indicateur de température de liquide 16 clignotants
de refroidissement
6 Témoin de température excessive 17 Indicateur de niveau de carburant
du liquide de refroidissement
7 Témoin de frein à main et de niveau 18 Témoin de niveau mini de carburant
mini de liquide de frein
8 Témoin d’usure des plaquettes de 19 Compte - tours
frein avant
9 Voyant stop 20 Compteur de vitesse
10 Témoin du dispositif ABS 21 Totaliseur kilométrique partiel
11 Témoin de préchauffage 22 Compteur totaliseur kilométrique
NB : Une panne sèche est fatale au système d’injection des moteurs Diesel
de dernière génération (à rampe commune) et au pot catalytique.
Compétences attendues
A la fin de ce chapitre l’élève devra être capable de :
Expliquer le principe physique utilisé pour chaque indicateur.
Expliquer le fonctionnement de chaque indicateur.
INTRODUCTION :
Apres avoir dans un premier temps présenté et interpréter les indicateurs du tableau
de bord qui servent en temps réel d’interface entre le conducteur et son véhicule, il sera
question pour nous au cours de cette seconde partie de présenter les principes utilisés par les
principaux indicateurs ainsi que leur fonctionnement.
I- FONCTION DES INDICATEURS DU TABLEAU DE BORD
Ils renseignent le conducteur en temps réel sur l’état de fonctionnement de son
véhicule. Il fournit diverses informations telle que :
La vitesse du véhicule
Le régime du moteur (nombre de tours par minute)
La température du moteur
Le niveau de carburant dans le réservoir
La pression de l’huile dans le moteur
La mise en marche des feux de route
La liste varie selon le constructeur, le modèle, la version, la catégorie du véhicule, etc.
Cependant il y a un minimum fixé par les standards internationaux. C’est le cas de :
L’indicateur de pression d’huile moteur, l’indicateur des feux de route, les clignotants, etc.
Nous allons dans ce chapitre nous attarder sur les voyants et autres indicateurs les plus
courants. Sachant que le document de référence de tout véhicule reste le manuel de
l’utilisateur fourni par le constructeur.
II-ETUDE DU FONCTIONNEMENT DE QUELQUES INDICATEURS
II-1- L’INDICATEUR DE TEMPERATURE DE REFROIDISSEMENT
Les indicateurs de température sont généralement de deux types :
À thermistance
À thermo contact
II-1-1 Indicateur de température à thermistance
Dans ce type, l’information (variation de température) est captée par une thermistance,
L’indicateur fonctionne suivant le même principe que la jauge de carburant
a) Description
A.1 Principe de
fonctionnement
Elle comporte un bilame (11) et un fil chauffant (10) lié à l’aiguille. Le bilame est constitué de
deux métaux de natures différentes ; chauffés, les deux métaux se détendent à des vitesses
différentes provoquant sa détente ou sa flexion. Dans le cas de cette jauge, la détente du
bilame se traduit par le déplacement de l’aiguille à la position « Vide » et pourtant sa flexion
(Bilame chauffé) se traduit par le déplacement de l’indicateur à la position « Pleine ».
L’émetteur de carburant ou transmetteur est constitué ici d’une tige de flotteur articulée avec
à son extrémité un flotteur. Le mouvement de la tige contrôle le contact de masse via la came
(5) ; le contact de masse (4) est ainsi relié à un autre contact sur lequel est lié un bilame (2) et
un fil chauffant (1). Le fil chauffant (1) du transmetteur et celui du récepteur sont connectés en
série.
Légende
1. Réservoir
2. Résistance variable
3. Curseur
4. Tige de flotteur
5. Flotteur
6. Bilame
7. Fil chauffant
8. Aiguille
9. Régulateur de tension (Limiteur)
10. Vers la clé de contact
11. Vers les autres indicateurs
Légende
1. Aiguille
2. Borne I
3. Fil chauffant et bilame
4. Contact isolé
5. Borne A
6. Borne S
7. Fil chauffant
8. Bilame lié à l’aiguille
Légende
1. Résistance variable
2. Flotteur
3. Clé de contact
4. Bobine gauche
5. Aiguille
6. Bobine droite
7. Curseur
Réservoir vide (Fig. VI-2’)
La résistance potentiométrique est mise
totalement dans le circuit par la position du
curseur. Les bobines A et B, en série, sont
traversées par un courant de même intensité
qui crée un champ magnétique égal dans
chaque bobine.
Légende
1. Contacts
2. Bornes du manocontact
3. Fils de transmission du signal électrique
4. Ressort
5. Pression du circuit de lubrification.
Certains véhicules hauts de gamme sont équipés d’un manomètre (appareil de mesure de
la pression) en liaison avec le circuit de lubrification permettant à l’utilisateur de connaitre à
tout moment la pression d’huile moteur. Notons que le manomètre peut être à fil chauffant et
bilame ou à électroaimants.
Légende
1. Contact
2. Manomètre
3. Résistance variable
4. Curseur
5. Capteur de pression
6. Pression de l’huile
Remarque : Selon la disposition des éléments dans les manocontacts, on peut dégager deux
variétés de manocontacts qui indique soit une baisse de pression (Fig. VI-4b B), soit une
surpression (Fig. VI-4b A),
Manocontact A : Lorsque la pression est élevée dans le circuit, la membrane (2) se déforme
et ferme le contact (5) et la lampe brille au tableau de bord pour signaler une pression élevée
dans le circuit. Lorsque la pression est faible, la membrane (2) descend et ouvre le contact (5)
et la lampe au tableau de bord s’éteint.
Manocontact B : Lorsque la pression est élevée dans le circuit, la membrane (2) monte et
ouvre le contact (5) et la lampe au tableau de bord s’éteint. Lorsque la pression est faible, la
membrane (2) se déforme et ferme le contact (5) et la lampe brille au tableau de bord pour
signaler une pression faible dans le circuit.
A. Thermo contact
II est monté sur la culasse du moteur (équipement d’origine) ou sur une embase soudée sur
le radiateur ou bien encore une prise spéciale sur durit (adaptation).
Le thermo contact renferme un bilame dont les déplacements angulaires, sous l’effet de la
chaleur, ouvrent ou ferment le circuit à une température prédéterminé.
B. Thermomètre
Certain véhicule ont à la place du thermo
contact une thermistance qui permet de relever la
température. Il permet en plus de prévenir une
surchauffe du moteur de donner les repères
permettant de savoir si le moteur a atteint sa
température optimale de fonctionnement ou non.
En jetant un œil à la fois sur le manomètre
d’huile et le thermomètre d’eau, le conducteur sait
tout de suite à quoi s’en tenir. A froid, il évitera
ainsi de «tirer» sur le moteur, et attendra que la
température soit de 80 à 100° C (selon tes
moteurs) avant que de le faire monter en régime.
Cette notion de « température de
Fonctionnement » est aussi importante pour la
santé du moteur que ta prévention des problèmes de surchauffe.
Ce thermomètre peut aussi être du type fil chauffant et bilame (Fig. VI-6) ou du type à
électroaimants (Fig. VI-6’).
Légende
1. Eau de refroidissement
2. Masse
3. Capteur de température
(thermistance)
4. Fil chauffant
5. Aiguille
6. Cadran calibré
7. Liaison bilame aiguille
8. Bilame
9. + Batterie
Légende
1. Eau de refroidissement
2. Capteur de température
(thermistance)
3. Masse
4. Fil électrique signal du
capteur
5. Bobine à champ variable
6. Armature
7. Cadran calibré
8. + Batterie
9. Aiguille
10. Bobine à champ constant
II-2-4 COMPTE TOUR Le principe de fonctionnement des compte-tours est le même pour tous
; le comptage des pulsations électriques fournies par l’allumage dans un laps de temps donné.
Ce décompte, effectué à la sortie rupteur de
la bobine d’allumage, permet de connaître
le nombre d’étincelles fournies au moteur
par minute, donc d’en déduire le nombre de
rotations par minute. (Fig. VI-7)
et un afficheur numérique pour l’affichage des vitesses. Le design de ces compteurs de vitesse
a été difficilement changé durant les 50 dernières années.
On distingue deux grandes familles de compteurs de vitesses à savoir :
Les compteurs de vitesse mécaniques ;
Les compteurs de vitesse électroniques.
Légende
1. Jonction du câble du compteur
2. Câble du compteur kilométrique
3. Sortie boite de vitesses
4. Couvercle d’étanchéité
L'ouverture et la fermeture des vitres coulissantes dans les portes latérales d'un
véhicule ont d'abord été réalisées au moyen d'un mécanisme commandé par une
manivelle. La commande électrique a remplacé la manivelle par interrupteur qui
commande un motoréducteur.
4 Présentation des différents types de lève-vitre
On distingue :
- Le lève-vitre électrique à mécanisme
- Le lève-vitre électrique à câble
4.1. Le lève-vitre à mécanisme
Le profilé (1) est soit collé, soit chaussé sur la vitre. La commande électrique consiste
à remplacer la manivelle de commande par un motoréducteur (3). Ce motoréducteur
fixé sur la platine (2) du mécanisme actionne par une vis sans fin ou plutôt un pignon
de secteur denté (4). Dans ce cas, un ressort d'amortissement est prévu sur la platine
pour amortir les chocs en fin de course.
récepteur. De nos jours, on développe le système du câble Bowden. Il s'agit d'un câble
simple s'enroulant sur un tambour et guidé par des poulies. La glace est alors fixée sur
un support central qui se trouve entraîné par le câble.
Dans chaque cas (AV.D – AV.G) le moteur doit tourner dans les deux sens pour
assurer la levée et la descente de la vitre, Pour inverser le sens de rotation des moteurs
il suffit d’inverser le sens du courant d’alimentation. C’est ce qui est réalisé par les
inverseurs.
’est un type de signalisation qui a pour but d’émettre un son par une vibration sur une
C fréquence audible par l’oreille humaine (de 15Hz à 15 000Hz environ). La fréquence
des vibrations est caractérisée par la tonalité et l’amplitude caractérisée par la
puissance sonore. Les avertisseurs sonores sont électriques et se présentent sous
trois différentes formes :
Les avertisseurs à vibreur ;
Les avertisseurs à trompes ;
Les avertisseurs électropneumatiques.
Mise en situation
I-1 Principe
Ce sont les plus simples et les plus économiques. Ils fonctionnent sur le principe bien connu
des sonnettes électriques : un électro-aimant mis sous tension attire une pièce métallique
reliée à une membrane métallique. Par son mouvement alternatif. Cette pièce coupe et rétablit
un contact entrainant une vibration de la membrane et une émission d’un signal acoustique.
I-2 Description
Il se compose d’un électro-aimant, d’un induit
capable d’osciller avec un ressort à lame, d’un
plateau de vibration, d’une membrane et d’un rupteur
commandé par l’induit. Un condensateur est monté
en parallèle avec le rupteur afin d’absorber les
étincelles d’extra-rupture et protéger les grains de
contact.
Légende
1. Contact 2. Armature 3. Membrane 4. Plateau
de vibration 5. Jeu de fonctionnement 6. Support
de fixation 7. Noyau fileté 8. Ecrou 9. Bobine
I-3 Fonctionnement
Lorsque l’avertisseur est mis sous tension, l’induit est attiré par l’électro-aimant et coupe le
courant juste avant de rebondir sur le noyau de l’électro-aimant. Les oscillations provoquées
par le rebondissement reçoivent leur
timbre du plateau de vibration et sont
diffusées par la membrane. En
rebondissant, le rupteur est à nouveau
fermé et le cycle continu tant que
l’avertisseur est alimenté. La puissance
d’un tel avertisseur est de 25 à 30W.
Une suspension souple de l’avertisseur
sur le véhicule est la condition préalable
pour avoir une bonne émission sonore.
Certains modèles possèdent une vis de
réglage de la sonorité.
Légende
1. Avertisseur sonore à vibreur 2.
Relais 3. Fusible 4. Bouton poussoir
5. Batterie.
II-1 Principe
Ils sont aussi de type électromagnétique comme le précédent ; mais d’une puissance plus
élevée. Ils utilisent le même principe de sonnette électrique mais comporte une trompe
d’amplification acoustique d’une forme très diverse selon le modèle et le fabricant. Comme sur
le précédent, certains modèles comportent une vis de réglage de la hauteur du son. Cette vis
agit pour faire varier la distance de l’écartement des deux grains de vibreur.
Légende
1. Trompe 2. Contact 3. Chambre de
pression 4. Membrane 5. Corps de
l’avertisseur 6. Bobine 7. Support de
fixation 8. Filtre en téflon 9. Borne de
connexion
Légende
1. Bobine 2. Noyau fileté 3. Jeu de
fonctionnement 4. Membrane 5.
Trompe 6. Armature 7. Chambre de
pression 8. Contact
La fréquence de la vibration sonore peut être réglée sur certains modèles par la position des
pavillons des trompes que l’on peut visser plus ou moins dans le corps de pompe et rapprocher
d’autant la membrane. Etant donné la puissance de cet avertisseur, il est préférable de
protéger les contacts de l’interrupteur de commande par un relai.
Compétences attendues :
1.1Fonction globale
2- FONCTIONNEMENT DE L’ESSUIE-GLACE
L’essuie-glace automobile fonctionne en trois (03) phases phase à savoir :
Phase petite vitesse ;
Phase grande vitesse ;
Phase temporisation ou intermittence.
Lors de l’arrêt, les systèmes sont conçus de telle en sorte que les essuie-glaces
reviennent horizontalement contre le support inferieur de la glace, c’est le retour
automatique des essuie-glaces.
Pour mieux cerner le fonctionnent des essuies glaces il est important d’étudier chaque
phase de fonctionnement.
2.1 FONCTIONNEMENT DES ESSUIE-GLACES EN PETITE VITESSE
CONCLUSION
Parvenu au terme de cette séance, il est important de rappeler que les essuie-glaces
jouent un rôle fondamental dans la sécurité automobile, car ils permettent de conserver
la bonne visibilité du conducteur quelques soit les conditions climatiques. Ils restent
indispensables au regard de la réglementation. [2] Cependant ce n’est pas le seul
système de sécurité qui existe en automobile, il y’en a d’autre comme le système de
condamnation de porte contre le vol, celui-ci fera l’objet de notre prochaine séance.
PAR : M. TCHIO SOMBOU GUYRANDO PLETP-MA 131
TECHNOLOGIE AUTOMOBILE TCMA-MVT
1. FONCTION GLOBALE
N° Désignation fonction
Batterie Assure la production de l’énergie électrique pour l’alimentation du
circuit
2 Contacteur de Il permet au conducteur étant à l’intérieur du véhicule de commander
tableau de bord simultanément le système
3 Disjoncteur En cas d’incident électrique, il coupe le circuit d’alimentation du
thermique système après une mise sous tension de 10 à 60 secondes. En effet,
il suffit d’une impulsion sur les actionneurs pour déplacer les ferrites.
4 Récepteur clip Reçoit les rayons infrarouges de la commande à distance
(télécommande) du verrouillage ou de déverrouillage des portes
5 Contacteur à En cas d’accident, met en fonction le circuit de déverrouillage : les 4
inertie portes sont déverrouillées lors d’un choc à une vitesse supérieur à
15 km/h.
6 Inverseur AVG Permet la clé de sélectionner l’option de verrouillage ou de
déverrouillage des portes côté gauche
7 Inverseur AVD Permet la clé de sélectionner l’option de verrouillage ou de
déverrouillage des portes côté droit
8 Décondanation Montre la position de la clé lors de déverrouillage des portes
9 condamnation Montre la position de la clé lors de verrouillage des portes
10 Bloc de raccord Renferme les points de raccordement des faisceaux électrique
11 Actionneur Ils transforment l’énergie électrique en énergie mécanique pour le
avant verrouillage et déverrouillage des potières avant.
12 Actionneur Ils transforment l’énergie électrique en énergie mécanique pour le
arrière verrouillage et déverrouillage des potières arrière.
13 Emplacement Constituent le logement des voyants
des voyants
BD Bobinage de Crée le champ magnétique pour le déplacement de la ferrite de
déverrouillage déverrouillage
BV Bobinage de Crée le champ magnétique pour le déplacement de la ferrite de
verrouillage déverrouillage
F Ferrite Par son déplacement, il verrouille ou verrouille les portes
3. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
Il existe sous deux formes :
La commande filaire. De l’extérieur, le conducteur fait un quart de tour de clé à
gauche (condamnation) ou à droite (décondamnation), entraine mécaniquement un
contacteur électrique qui commande, simultanément, les actionneurs
électromagnétiques des portes. Ceux-ci sont reliés par une tringle d’acier au levier de
condamnation ou de decondamnation correspondant. Le même résultat peut être
obtenu de l’intérieur du véhicule, par l’action sur le bouton de commande.
La commande à distance. Un signal radio provenant de la clé ou la carte est émis
à l‘action du conducteur qui s'approche du véhicule. Un récepteur intégré au boîtier de
commande lui envoie une impulsion qui permet la commande de tous les actionneurs
électromagnétiques de portes.
4.2.3 Fonctionnement
Phase de Condamnation:
Le boîtier commande condamnation (4) est alimenté en + permanent à la borne 1 et
est relié à la masse à la borne 2. La mise à la masse de la borne 7 ou de la borne 8
ou de la borne 9 (plip) du boîtier commande la condamnation des issues par un +
permanent à la borne 4 et une masse à la borne 3.
Pendant la commande de condamnation, une info + permanent est envoyé par le fil
202E vers le boîtier temporisateur (3005) ce qui entraîne l'extinction des plafonniers.
Phase de Décondamnation:
Le boîtier (4) est alimenté en + permanent à la borne 1 et est relié à la masse en borne
2. La mise à la masse de la borne 5 ou de la borne 6 (plip) du boîtier commande la
condamnation des issues par un + permanent en borne 3 et une masse en borne 4.
Pendant la commande de décondamnation, une info + permanent est envoyé par le fil
201E vers le boîtier temporisateur (3005) ce qui entraîne l'allumage temporisé des
plafonniers.
CONCLUSION
En somme, la condamnation centralisée à commande électromagnétique désigne le
verrouillage et le déverrouillage simultané des portes (parfois y compris le hayon et la
trappe à essence) d'une automobile par un actionneur électromagnétique, depuis une
seule commande. Ce dispositif de commande électromagnétique offre une possibilité
de condamnation à distance grâce à la télécommande et peut être commandé
mécaniquement en cas de défaillance des éléments électriques. Cependant son
inconvénient majeur est que tout le système se bloque en cas d’un court-circuit
(chocs).
1. Généralités
Le toit ouvrant est un sous-système du véhicule automobile qui permet une meilleure
ventilation de l’habitacle et procure aux passagers des sensations de liberté et une
meilleure luminosité. Il peut être actionné :
Soit par une action manuelle sur une poignée avec un verrouillage en position
fermeture ;
Soit par une commande électrique. Cette dernière consiste pour l’essentiel en
un motoréducteur électrique (d’une réalisation identique à un motoréducteur de
lève-vitre) actionnant une vis sans fin à câble. Cette vis sans fin engrène dans
un écrou fixé sur la platine du toit ouvrant coulisse d’une manière classique
dans le sens ouverture ou fermeture, mais il peut aussi comporter en plus une
position déflecteur (entrebâillement) en fin de course (toit ouvrant fermé).
2. Schéma descriptif
Le système est commandé par un inverseur au tableau de bord et est protégé par un
disjoncteur thermique. Pour les toits métalliques, l’alimentation du moteur est réalisée
par des rails et des frotteurs, Pour les toits en toile, l’alimentation est assurée
uniquement par des fils placés dans la doublure de la toile. Pour freiner le moteur en
position arrêt, ses 2 balais sont mis à la masse par l’inverseur.
5-Circuit électrique
5-1-Système à coulissement simple
Un interrupteur à basculement comporte deux positions ouverture et fermeture. On
voit selon que l’on inverse le sens de la circulation du courant dans le moteur pour lui
permettre de commander l’ouverture ou la fermeture du toit ouvrant. Un disjoncteur
thermique est prévu dans le moteur pour éviter de laisser le moteur trop longtemps en
couple bloqué. La commande du toit ouvrant cesse au moment où le conducteur
relâche la pression sur l’interrupteur. Un tel circuit peut comporter une variante :
l’addition d’un relais.
Une force appliquée à une lame de quartz induit une déformation qui donne naissance
à une tension électrique.
systèmes d’injection ; sur les autres, le démarrage n’est pas possible. Le signal délivré
par ce capteur peut être différent en fonction de la cible. Certains systèmes d’injection
n’ont pas de capteur de phase le phasage se détermine grâce à une bobine d’allumage
équipée d’un système bien spécifique appelé DEPHIA (détection de phase intégrée à
l’allumage) le connecteur de cette bobine est de couleur grise, contrairement aux
autres bobines. En cas de défaillance de la bobine d’allumage le calculateur passe en
mode semi-séquentielle
Le signal (i) du capteur est plus La courbe (h) est le reflet de l’évolution de la
élever en intensité et en pression dans un cylindre. Le capteur cliquetis
fréquence. émet un signal (i) correspondant à la courbe (h)
Le capteur vitesse véhicule peut être de type effet hall, il est alimenté en 12 volts. Ce
capteur comporte 3 voies : une voie pour l’alimentation en 12 volts, une voie mise à la
masse, une voie délivrant le signal de sortie. Le capteur de vitesse véhicule à effet hall
ne comporte pas de boîtier interface ; le signal délivré par celui-ci est directement
exploitable par le calculateur contrôle moteur, car il délivre un signal carré. Il existe
deux types de capteur vitesse véhicule à effet hall, l’un avec un câble de compteur,
l’autre sens.
SEANCE 2 : LE CALCULATEUR
Compétences attendues
A la fin de cette séance l’élève sera capable de :
Définir circuit intégré ;
Donner le rôle du calculateur ;
Enumérer les différents types de calculateur ;
Expliquer le principe de fonctionnement du calculateur.
Introduction
Un calculateur un microcontrôleur ou un circuit intégré ou encore une unité de
commande. C’est un boitier électronique composé d’éléments électroniques
(processeur, semi-conducteurs, transistor, résistances, diodes…). Il communique
avec les éléments extérieurs par le biais de liaisons électriques et possède un ou
plusieurs connecteurs. Rôle du calculateur En automobile le calculateur a pour rôle
de gérer électroniquement le moteur en ce qui concerne l’allumage et l’injection mais
aussi la transmission, la sécurité et le confort du véhicule
Le BSI gère les alimentations électroniques des réseaux VAN (veille, réveil, délestage,
lestage) et sert de passerelle entre :
Le CAN, le réseau VAN confort et les réseaux VAN carrosserie,
L’outil de diagnostic et les calculateurs des réseaux VAN (confort et
carrosserie).
Le BSI est téléchargeable et télécodable.
3. TRANSMISSION DES DONNEES ENTRE CALCULATEURS
Il existe deux modes de transmission de données entre les calculateurs :
La transmission série ;
La transmission parallèle.
La plus utilisée en automobile est la transmission série, car bien qu’elle ait une vitesse
de transmission de donnée plus lente par rapport à la transmission parallèle, elle offre
plus d’avantages que cette dernière ; notamment
Moins de câble
Moins de connexion ;
Complexité moindre du système.
De plus la transmission série offre plusieurs possibilités de transmission de bits
numériques par le câble de liaison. Le langage utilisé par les calculateurs pour
communiquer est appelé protocole (représenté par les flèches de couleurs rouge).
Procédure 1 :
Effectuer un effacement avec le TEP ou le DIAG 2000, et vérifier ensuite qu¶aucun
défaut n’est mémorisé ; le cas échéant, traiter d’abord le défaut.
Procédure 2 : recalage du moteur pas à pas :
couper le contact pendant dix secondes
mettre le contact pendant dix secondes
démarrer le moteur
Procédure 3 : reconnaissance des rapports de BV :
engager le 1er rapport et rouler jusqu’à 3500 t/mn
passer le 2ème rapport et rouler jusqu’à 3500 t/mn
laisser tomber le régime et réengager le 1er rapport
Faire de même pour les autres rapports.
Procédure 4 : autoadaptativité de la richesse :
Moteur chaud (moto ventilateur enclenché) :
Essai sur route 15 minutes minimum, en balayant les différents régimes, surtout
entre 2500 et 3500 t/mn, y compris ralenti et pleine charge (roulage urbain)
Procédure 5 :
Moteur chaud (moto ventilateur enclenché) :
Couper le contact
Mettre le contact
Effacer la mémoire défaut du calculateur
Couper le contact
Débrancher le calculateur ± rebrancher le calculateur (effacement,
autoadaptatifs)
Mettre le contact pendant 10 secondes Accessoires neutralisés (vitre
chauffante, climatisation, etc.)
Démarrer le moteur (sans gaz)
Si le véhicule est équipé d’une BVA, freiner et engager le rapport D, laisser
tourner le moteur ainsi pendant 2 à 3 minutes (reconnaissance du ralenti
compensé) Contrôler la position du papillon avec le TEP 92 / DIAG 2000
(paramètres) :
Indication correcte : position papillon : ralenti
Si ce n’est pas le cas, recommencé depuis le début
Effectuer ensuite la procédure 4.
Procédure 6 : moteur chaud (moto ventilateur enclenché) :
Couper le contact
Démarrer le moteur
Laisser tourner le moteur au ralenti pendant quelques minutes
Fonctionnement
Les esclaves n’ayant pas la possibilité de communiquer spontanément sur le réseau,
l’unité « maître » les interroge à tour de rôle pour savoir si un changement d’état à
leurs bornes est intervenu (interrupteurs). Elle instruit alors à un boîtier esclave,
(calculateurs), de faire une action en rapport avec l’interrupteur sollicité.
Exemple 1 ; commande des veilleuses ou des rétroviseurs
EXEMPLE PRATIQUE
Schéma simplifié refroidissement et gestion température d'eau 406 (version 1).
Solution multiplexée
LE BUS
3. LA TRAME
3.1 Différents types de trame
Sur les réseaux VAN et CAN, les trames sont transmises à des moments précis selon
les besoins de fonctionnement des systèmes. On distingue:
Les trames périodiques: Elles sont envoyées périodiquement sur le réseau
par les boîtiers à intervalles Réguliers. Exemple: Pour PSA, toutes les 50
ms, le BSI transmet sur le champ de données les valeurs suivantes: Régime
moteur, vitesse véhicule, distance parcourue.
Les trames évènementielles: Elle est envoyée chaque fois que surgit un
événement: signalisation,
3.2 Modélisations de la trame
Sur les réseaux VAN et CAN, les signaux sont transmis sous forme de trame.
1 LE RELAIS
1.1 ROLE DU RELAIS
Un relais est un dispositif électromécanique ou électronique utilisé pour contrôler un
circuit électrique en utilisant un signal électrique provenant d’un autre circuit. Il
fonctionne comme un interrupteur commandé, capable de d’ouvrir ou de fermer des
contacts électriques à l’aide d’une action électromagnétique ou électronique.
1.2 TYPES DE RELAIS
1.2.1 RELAIS ELECTROMECANIQUE
Un relais électromécanique est un dispositif qui utilise à la fois des composants
mécanique et électrique pour effectuer une commutation des circuits. Il est
principalement utilisé pour contrôler des circuits électriques à haute puissance de
faible puissance. Il est composé d’une bobine, d’un noyau magnétique, d’un contact
Contact coupé :
Permet l’alimentation en + permanent du calculateur (parfois à travers le bobinage du
relais).
Contact mis :
Permet l’alimentation de certains capteurs«
les injecteurs
la bobine d’allumage
L’électrovanne purge canister
la pompe à carburant
L’électrovanne de distribution variable
les résistances de réchauffage des sondes à oxygènes
Cette alimentation peut être maintenue pendant 1 à 6 secondes selon les systèmes,
puis s’arrête si le calculateur ne reçoit pas l’info moteur tournant (capteur régime
moteur).
Moteur tournant :
Le calculateur contrôle moteur reçoit l’information du capteur régime moteur (info
moteur tournant) ; de ce fait, le calculateur remet à la masse le circuit de commande
du relais double, ce qui permet d’alimenter de nouveau les différents capteurs qui
étaient alimentés contact mis.
2. LES INJECTEURS
2.1 L’INJECTEUR MULTIPOINT
Les injections multipoints possèdent un injecteur par cylindre. Les injecteurs sont du
type à commande électromagnétique. Les impulsions électriques, en provenance du
boîtier électronique d’injection, engendrent un champ magnétique dans l’enroulement
de l’électro-aimant ; le noyau est attiré et l’aiguille de l’injecteur se soulève de son
siège. Le carburant pulvérisé en amont du siège de soupape. Les injecteurs peuvent
être noyés dans la rampe d’alimentation et alimentés latéralement, ou fixés sur la
rampe d’alimentation et alimentés par le dessus. Les injecteurs peuvent comporter
plusieurs jets ; ils sont alimentés en 12 volts par le relais 1304 et commandés par une
mise à la masse du calculateur contrôle moteur. La quantité de carburant injectée est
fonction du temps d’ouverture des injecteurs (appelé temps d’injection). La résistance
de ces injecteurs est généralement de 14 ohms.
Le rotor se compose d’un aimant permanent, son axe est creux et pourvu d’un filetage.
Dans le filetage du rotor se trouve la tige filetée du cône de réglage. La tige filetée est
guidée par le boîtier et ne peut pas tourner. En cas de rotation du rotor, la tige ne peut
donc se déplacer qu’axialement. Suivant le sens de rotation du rotor, la tige filetée
rentre ou sort. La rotation du rotor dans le moteur pas à pas est générée par une
commutation pas à pas des champs magnétiques du stator.
autres voies servent pour la position de l’électrovanne ; cette partie est alimentée en 5
volts par le calculateur. .
Les vannes EGR sont commandées par une électrovanne pilotée par le calculateur
contrôle moteur, les vannes EGR fonctionnent grâce à la dépression moteur.
Compétences attendues
A la fin de cette séance l’apprenant sera capable de :
Identifier chaque outil de diagnostic ;
Décrire le fonctionnement de chaque outil de diagnostic ;
Etablir l’organigramme de diagnostic ;
Interpréter les codes de défaillance.
INTRODUCTION
Le moteur d’automobile joue un rôle primordial dans le fonctionnement d’un véhicule ;
En cas d’une défectuosité quelconque constatée, la qualité du diagnostic effectué est
vitale pour la remise en état de ce moteur. Pour ce fait, l’utilisation des appareils de
diagnostic de qualité est nécessaire. C’est ainsi que dans ce chapitre nous allons
étudier quelques un de ces appareils à savoir : le compressiomètre, le dépressiomètre,
le stéthoscope, le détecteur de fuite, l’analyseur des gaz, le stroboscope, le multimètre,
la pompe à tarer les injecteur, le jeu de cale, etc…
I- LE COMPRESSIOMETRE
I- ROLE
Il permet de contrôler et analyser les compressions dans le moteur afin de détecter un
problème interne dans le moteur. Il permet en quelque sorte de faire le test de santé
du moteur.
Un compressiomètre peut être utilisé pour découvrir :
Des ressorts de soupapes qui sont cassés,
Un joint d’étanchéité qui fuit,
Une fissure dans un mur de cylindre,
Un segment de piston cassé ou usée,
des soupapes brûlées, etc…
I-2 Justification
Une perte de compression d'un ou de plusieurs cylindres engendre souvent :
– Une baisse de rendement et de puissance du moteur.
– Une consommation plus importante.
– Une émission de fumée à l'échappement.
- Si les lectures sont à peu près toutes égales entre elles mais sont plus basses que
les spécifications, on peut suspecter que le problème soit des segments de pistons
usés ou une fuite autour des sièges de soupapes. Pour le savoir, mettre un peu d’huile
à moteur dans un des cylindres pour créer une étanchéité des segments du piston.
- Prendre un autre test de compression dans ce cylindre.
- Si les lectures montrent une augmentation substantielle comparée aux lectures
précédentes, ceci indique qu’il y a fuite par les segments. Si l’huile n’a pas eu d’effet
sur la lecture, alors la fuite est au niveau des soupapes. Celles-ci peuvent être tordues,
brûlées ou des guides de soupapes peuvent être très usés.
- Si les lectures d’un cylindre sont beaucoup plus basses que celles des autres
cylindres, vérifiez s’il y a un ressort de soupape cassé si les lectures de ce cylindre
n’ont pas eu de changement avec l’addition d’huile à l’intérieur.
- Si des cylindres adjacents montrent des lectures beaucoup plus basses comparées
à celles des autres, ceci indique probablement un joint de culasse défectueux.
- Si les lectures de compression sont toutes au-dessus des spécifications du moteur,
les chambres de combustion sont encrassées de carbone dont la cause peut être :
une mauvaise qualité d’essence, une opération du moteur à vitesse trop basse ou un
fonctionnement trop riche.
- Si on suspecte un joint de culasse qui a des fuites, tout remettre en état d’opération,
mettre le moteur en marche et retirer le bouchon du radiateur. Souvent le joint fautif
laisse passer du gaz (air essence) qui se retrouve dans le circuit de refroidissement et
pourra être vu sous forme de bulles d’air dans le liquide du radiateur quand le moteur
est mis en marche.
Source de la fuite Cause probable
Radiateur Joint de culasse défectueux ; culasse
fissurée, Bloc-cylindres fissuré
Corps du papillon Soupape d’admission endommagée
Tuyau d’échappement Soupape d’échappement endommagée
III- LE DEPRESSIOMETRE
Le contrôle de la dépression de la tubulure d’admission représente une autre façon de
diagnostiquer l’état d’un moteur. Il s’effectue au moyen d’un dépressiomètre (jauge de
dépression). Le tuyau du dépressiomètre se branche à un raccord de dépression de
la tubulure d’admission. Habituellement, un raccord en « T » et un court tuyau à
dépression servent à brancher le dépressiomètre. La lecture du dépressiomètre (figure
1–42) peut révéler plusieurs conditions du moteur en incluant l’étanchéité du cylindre,
le calage de l’ouverture et de la fermeture des soupapes et aussi le calage de
l’allumage. Idéalement, la valeur de la dépression produite par chacun des cylindres
devrait être égale et stable et d’au moins 17 po Hg. Lorsque la dépression produite par
un cylindre ou plus ou plus diffère des autres, l’aiguille du dépressiomètre oscille.
L’importance des oscillations reflète la gravité du problème.
IV- LE DETECTEUR DE FUITE
Pour l’utiliser, on installe une sonde dans le tuyau de sortie des gaz. La sonde aspire
une partie des gaz et le transmet à l’analyseur. Deux cadrans de l’analyseur indiquent
le taux de HC et de CO présent dans l’échappement. Dans tous les pays, une
réglementation officielle définit les limites de CO et de HC admises dans les gaz
d’échappement.
VI-2 Présentation
1- Pince inductive 2- Pince rouge (borne positive de la
lampe)
3- Pince noir (borne de masse) 4- Gâchette (bouton de marche/arrêt)
5- Corps de lampe 6- Bougie N° 1
NB : Les pinces rouge et noire sont les bornes d’alimentation de la lampe ; elles sont
connectées à la batterie.
VI-3 Utilisation
NB : Les lampes stroboscopiques peuvent être alimentées sous 12V par la batterie ou
sous 220V par le courant du secteur.
- Tension alternative (AC) en volt et tension continue (DC) en volt ; Pour utiliser cette
lampe, on doit :
- Brancher les pinces rouge et noire de la lampe sur la batterie (pince rouge sur le +
batterie et pince noire sur le -) ;
- Relier la pince inductive au fil HT de la bougie N°1 ;
- Pointer la lampe vers les repères d’avance à l’allumage et mettre le moteur en marche
;
- Appuyer sur la gâchette de la lampe pour la mettre en marche. A ce moment vous
verrez des éclairs et les repères proches l’un de l’autre (la lampe émet un éclair à
chaque fois qu’une étincelle jaillit à la bougie) ;
- Tourner le corps de l’allumeur dans un sens ou dans
- Dès que le réglage est correct, resserrer l’allumeur.
VII- LE MULTIMETRE
C’est un appareil de mesure électrique qui combine plusieurs fonctions : voltmètre,
ampèremètre, ohmmètre, etc… Il existe deux types : Les multimètres analogiques (à
aiguille) et les multimètres numériques (à affichage digital c’est-à-dire chiffre). Les
multimètres numériques sont aujourd’hui les plus utilisés.
Elle permet d’effectuer les contrôles sur les injecteurs; Généralement on contrôle :
✓ La pression de tarage ;
✓ La forme du jet ;
✓ La direction du jet ;
✓ L’étanchéité
➢ Etanchéité :
Avec le levier faire monter lentement la pression (elle doit être inférieure de 20 bars à
la pression d'ouverture de l'injecteur).
• Si l’injecteur est étanche, l'extrémité de l'aiguille ne présente que des traces
d'humidité.
• Si l’injecteur est non étanche, il y aura formation d'une goutte de gasoil sur l’aiguille.
Figure 8
Elle permet d’effectuer les contrôles sur les injecteurs; Généralement on contrôle :
✓ La pression de tarage ;
✓ La forme du jet ;
✓ La direction du jet ;
✓ L’étanchéité
➢ Etanchéité :
Avec le levier faire monter lentement la pression (elle doit être inférieure de 20 bars à
la pression d'ouverture de l'injecteur).
• Si l’injecteur est étanche, l'extrémité de l'aiguille ne présente que des traces
d'humidité.
• Si l’injecteur est non étanche, il y aura formation d'une goutte de gasoil sur l’aiguille.
➢ Pulvérisation (forme du jet de l'injecteur) :
- Fermer le robinet d'arrêt du manomètre.
PAR : M. TCHIO SOMBOU GUYRANDO PLETP-MA 181
TECHNOLOGIE AUTOMOBILE TCMA-MVT
X- LE JEU DE CALE
Il permet d’effectuer des mesures de jeu afin de déceler l’usure des pièces et en
effectuer les réglages ou appliquer les solutions nécessaire. Il est constitué de
plusieurs lames d’épaisseurs différentes.
La valise de diagnostic OBD est un outil qui analyse les caractéristiques du moteur
d’un véhicule et permet ainsi de déceler rapidement une
éventuelle panne.
La valise de diagnostic OBD est un dispositif de contrôle des émissions polluantes
capable de déceler l’origine probable du dysfonctionnement au moyen de codes
d’erreur stockés dans la mémoire du calculateur.
Notons ici que: Quand un code défaut OBD majeur est détecté, le calculateur allume
le voyant dépollution moteur au tableau de bord.
Figure 10
Pour son fonctionnement, la valise de diagnostic doit être connectée à la prise OBD
de la voiture. Et cette dernière peut être relativement différente suivant ses deux
options : OBD1 et OBD2. Toutefois, les garagistes possèdent des câbles adaptateurs
OBD qui offrent la possibilité de convertir une prise diagnostic OBD1 vers une prise
OBD2. Et donc, la valise de diagnostic OBD2 devient ainsi adaptée pour les voitures
à caractère ancien.
Exemple d’une valise de diagnostic: Valise de diagnostic DELPHI. Un appareil très
complet permettant de communiquer avec le véhicule, de lire, d'effacer, mais aussi de
visualiser les paramètres en digital et en graphique, l'activation de composants, la
codification.
Figure 11
✓ L'EOBD pour European OBD reprenant l'OBDII, est spécifique pour les véhicules
européens.
L’EOBD a lui été instauré en Europe en même temps que la norme EURO3 sur les
rejets polluants des véhicules. Elle précise que les défaillances sur les émissions
doivent être signalées par un voyant au tableau de bord et que des codes
correspondants aux défaillances détectées doivent être enregistrés par le véhicule ;
Figure 12
Le NIV, obligatoire depuis 1981, apparaît sur une plaque sur le coin avant gauche du
tableau de bord, sous le pare-brise du côté conducteur, ou parfois à d’autres endroits.
Un NIV comprend 17 caractères et permet d’obtenir plusieurs informations importantes
sur le véhicule.
Ce NIV est une information préalable à l’utilisation de certains appareils de diagnostic
notamment la valise de diagnostic professionnel tel que le MAXI 6. Chaque lettre ou
chiffre d’un NIV désigne une information particulière. Le 1er caractère identifie le pays
de fabrication du véhicule. On trouve par exemple :
Le 11ème caractère décrit l’usine d’assemblage tandis que les 06 derniers caractères
(du 12ème au
17ème) identifient le numéro de la séquence de production du véhicule lorsqu’il a quitté
la chaîne de montage du fabricant.
NB: Ces interprétations sont données à titre indicatif. En cas de non concordances,
les informations requises pour décoder les différents caractères ou chiffres du NIV sont
nettement spécifiées dans le manuel de réparation du véhicule.
Ces manuels de réparation remis en support physique et numérique à l’achat du
véhicule, sont de nos jours compilés dans des logiciels suffisamment bien illustrés pour
faciliter la recherche d’informations.
Figure 13
2. Cas des OBD II
Pour les prises ODB II, le connecteur de diagnostic doit obligatoirement se situer dans
l'habitacle. Généralement celui-ci se trouve sous le volant dans le compartiment à
fusibles ou sous le cendrier près du frein à main. Il gère toutes les pannes (système
moteur, système de freinage ABS, système de transmission automatique, système
ESP et bien d’autres).
Figure 14
XI-3.3. Conditions nécessaires de communication
L’appareil peut être alimenté soit directement par la batterie, soit indirectement à
travers le module ou le calculateur électronique du véhicule : il s’agit ici de
l’alimentation propre de l’appareil de diagnostic. Si vous ne localisez pas votre
connecteur de diagnostic, veuillez consulter les logiciels d’aide approprié tels que :
ONDEMAN, ALL DATA, AUTO DATA, EPC MUTSUBISHI ASA, EPC TOYOTA,
TOLERANCE DATA.
Figure 15
De nos jours, il existe sur le marché des appareils de diagnostic électronique des
véhicules automobiles ne nécessitant pas une liaison physique avec le véhicule. Ces
appareils utilisent les fonctionnalités de la technologie « Bluetooth » à rayons d’ondes
dont, une fois activées, il suffit que le véhicule à diagnostiquer soit dans le périmètre
couvert par les rayons d’ondes du système
« Bluetooth ». Dans ce cas, l’alimentation de l’appareil de diagnostic est assurée par
une batterie (généralement au lithium) rechargeable incorporée à ce dernier (à
l’exemple de la technologie des téléphones portables).
Figure 16
Certains appareils de diagnostic ou systèmes anciens de diagnostic électronique des
véhicules utilisent des mini mémoires externes (cassette, clé USB ou carte mémoire)
adaptable sur l’appareil et comportant chacune des données des différentes marques
de véhicules ;
Notons aussi que la communication entre véhicule-appareil de diagnostic électronique
n’est possible que si tous les éléments de la chaine synoptique sont opérationnels ou
vivants. A défaut, rien ne sera possible.
numérique à 2 chiffres variant entre 01 à 99. Par exemple, les codes 12 ou 21 ou alors
25.
A l’aide du logiciel AUTO DATA par exemple, les interprétations de ces différents
codes sont données dans la figure ci-dessous.
C’est ainsi que le 12 correspond à une défaillance au niveau du capteur de position du
vilebrequin.
• P : Train moteur : Le P vient de l'anglais Power train. Cette lettre concerne le moteur,
la transmission (BV, Embrayage…), le système de combustible, l'allumage, les
émissions etc. C'est l'ensemble de codes le plus important.
• B : Carrosserie : B pour Body Sont inclus dans cette rubrique les coussins gonflables,
les ceintures de sécurité, le réglage des sièges etc.
concerne les codes «DTC» de carrosserie (B) et de châssis (C), 2 comme second
caractère est un code défini par le constructeur et 3 un code défini par la «SAE». Le
troisième caractère indique un sous-ensemble spécifique du système du groupe
motopropulseur dans lequel la défaillance est survenue, c'est-à-dire:
-système qui se
rapporte au système d'allumage ;
Un code n'identifie pas un organe défaillant, mais il vous indique une défaillance au
niveau d'un organe, de son circuit, son câblage ou le contrôle de son étanchéité ;
Le code peut être l'indice d'une défaillance causée par un système totalement différent.
CONCLUSION
Un mauvais diagnostic du moteur engendre des conséquences graves dans son
fonctionnement. Ces conséquences peuvent être : une baisse de rendement et de
puissance du moteur, une consommation plus importante, une émission de fumée à
l'échappement ainsi que l’actuation de la pollution à l’échappement. C’est dans cette
optique que les ingénieurs travaillent sans cesse dans l’amélioration du confort de
conduite et la précision dans le diagnostic. A l’aide des logiciels d’entretien véhicules
que sont par exemple: ONDEMAN, ALL DATA, AUTO DATA, EPC MUTSUBISHI ASA,
EPC TOYOTA, TOLERANCE DATA ces codes défauts sont interprétés et vous
orientent vers l’élément électrique ou électronique du véhicule infecté ou affecté. Poser
un diagnostic devient alors une pratique aisée pour le technicien de maintenance,
garantissant ainsi une bonne santé de l’automobile.