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Les concours d architecture
du Fonds Belval
1
n le fonds belval ...................................................................................02-02
3
mot du président
Roland Baldauff
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dature qui ont ØtØ introduits dans les dØlais le jury en a retenu 12. Ce
sont donc 12 architectes ou groupements d architectes qui ont ØtØ invi-
tØs participer. Il faut encore dire qu il s agit d un concours entre archi-
tectes oø les concurrents annoncent d emblØe leur Øquipe d ingØnieurs,
se prØsentant ainsi, pour la rØalisation Øventuelle du projet, en tant
qu Øquipe de ma trise d uvre.
Le concours actuel lancØ par le Fonds Belval a trait au LycØe En ce qui concerne l aspect financier, tous les devis restent dans les limi-
Technique Belval. Un projet prestigieux non seulement par son enver- tes imposØes du budget. Mais les devis des projets primØs seront encore
gure, il totalise une surface de 36.000 m 2, mais Øgalement par son vØrifiØs par le ma tre de l ouvrage qui, en cas d estimation non conforme
aux prix du marchØ, se rØserve le droit de rØorienter le choix du jury.
implantation dans le parc Belval, et finalement par sa vocation d en-
seignement. Le projet 12 (Tatiana Fabeck architectes) rØpond au programme par un
b timent compact intØressant mais pas suffisamment abouti au niveau
Le Fonds Belval de l organisation intØrieure et de l expression architecturale.
la cité des sciences
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Le projet 11 (Architecture et AmØnagement S.A., Bertrand Schmit, La reconversion des friches industrielles, qui dans leur totalitØ
Allmann Sattler Wappner Architekten) est bien structurØ, d aspect constituent une surface de 650 hectares, reprØsente une opportunitØ
ramassØ, mais laisse prØvoir un fonctionnement alØatoire. Un grand nom- unique pour le dØveloppement du Sud du pays. L’importance des sur-
bre de locaux, en particulier les ateliers, sont situØs en sous-sol avec les faces en jeu, ainsi que leur localisation par rapport aux infrastructu-
problŁmes, dØj mentionnØs, qu entra ne d ordinaire ce genre d option. res existantes, peuvent Œtre mises profit pour rØorienter fondamen-
talement l’utilisation du sol dans cette rØgion. Cette rØorientation
Le jury dØcide d attribuer une mention ces deux projets.
permettra de rØØquilibrer l’organisation territoriale du Grand-DuchØ
Restent alors en concurrence, pour les prix, les 3 projets qui rØpondent le de Luxembourg, d’amØliorer la qualitØ de vie de la population ainsi
mieux, au moyen de solutions diffØrentes, aux critŁres d apprØciation du jury. que l’image de marque de toute la rØgion et finalement de crØer des
nouveaux crØneaux garants de la prospØritØ Øconomique du pays. La
Le 3iŁme prix est attribuØ au projet 2 (Michel Petit Architecte, Kaell
Architecte, Gambucci Architecte), c est un projet clair, aisØment lisible, « CIT DES SCIENCES, DE LA R E C H E R C H E E T DE L’INNOVATION »
fonctionnel sauf toutefois certains problŁmes au niveau de l Øclairement
des salles et de l organisation des circulations carrossables. Son intØ- sera le projet phare de la reconversion des friches industrielles,
gration dans le parc n a pas convaincu le jury.
partir duquel l’ tat entend relancer les investissements, tant publics
que privØs et la renaissance des activitØs socio-Øconomiques dans le
Le projet 1 (Marc Gubbini Architecte et Stephan Braunfels Architekten),
avec sa forme circulaire ouverte sur le parc a suscitØ une discussion ani- Sud.
mØe. Il s agit dun projet tout en finesse, clair dans son organisation. Il
illustre toutefois les limites du formalisme en Øgard un programme aussi Ce projet s’articulera autour :
diversifiØ. L expression architecturale, certe trŁs esthØtique, a paru fort
monumentale pour un lycØe technique. Le jury classe 2iŁme ce projet de l’enseignement supØrieur, de la recherche et de
alors que deux de ses membres le croyaient mŒme remporter la palme. l’enseignement secondaire
de la vie estudiantine
Le projet 9 (Atelier d Architecture et de Design Jim Clemes S.A.) rØpond des activitØs des start-up et des entreprises de la nouvelle
de fa on remarquable au problŁme posØ! Il propose un b timent aØrØ et
Øconomie
original, Øchelle humaine. La belle zone d entrØe sØduit d emblØe. La
des services et administrations de l’ tat
distribution des locaux, leurs relations fonctionnelles, les cheminements
sont bien rØflØchis. L expression architecturale rØpond l image d un de la vie culturelle, des sports et des loisirs.
lycØe technique. L intØgration du b timent dans le parc coule de source.
Le jury attribue par 11 voix sur 13 le 1er prix ce projet tout en invitant C est dans ce contexte que s inscrit la construction du LycØe
le ma tre d ouvrage veiller certains problŁmes statiques pouvant Technique Belval.
rØsulter de la superposition des locaux portØes diffØrenciØes.
7
de belval
La construction d’un LycØe Technique Belval Belval-Ouest se fonde Le concours a eu pour objectif l obtention d un avant-projet pour la
sur le Plan directeur sectoriel «lycØes» ØlaborØ par le Gouvernement construction du LycØe Technique Belval de – 36.000 m 2 de surface
en vue de la dØcentralisation de l offre scolaire et de l optimisation brute. Le concept architectural du lycØe devait permettre une rØalisa-
des Øtablissements scolaires. Le Plan sectoriel analyse l armature tion en deux phases des ateliers professionnels et d initiation tout en
scolaire existante et dØfinit les besoins futurs en Øtablissements sco- garantissant en permanence un parfait fonctionnement de l ensem-
laires pour les diffØrentes rØgions ainsi que le type des futurs lycØes ble.
rØaliser.
Le lycØe sera implantØ dans le parc Belval-Sud situØ entre un nou-
L’agglomØration eschoise a ØtØ identifiØe comme vide scolaire dØmo- veau quartier d’habitation et un quartier d’activitØ mixte et fera le lien
graphico-infrastructurel, c’est- -dire une zone caractØrisØe par une des deux agglomØrations. Le parc a une superficie totale de 17,6 ha
offre scolaire certaine et proche, mais insuffisante par rapport la et comportera deux Øquipements publics : le LycØe Technique Belval
demande scolaire rØsultant de la rØduction des flux scolaires interp - et un Centre Sportif caractŁre rØgional. Les deux projets seront
les actuels et de la future croissance dØmographique. En effet, le desservis par un espace parking qui leur sera commun.
p le d’enseignement Sud conna tra une augmentation absolue des
effectifs de l’ordre de 3.260 ØlŁves l’horizon 2010 qu’il s’agit de Le parc Belval-Sud est traversØ par un couloir rØservØ un tracØ de
couvrir. La zone de recrutement identifiØe dans le plan pour le transport public. Ce couloir doit rester libre de toute construction
nouveau lycØe comporte les 4 communes que sont Sanem, pouvant compromettre sa rØalisation. Au Sud du Parc est situØ une
Mondercange, Schifflange et Esch/Alzette ainsi que les 3 communes ligne de chemin de fer, sur laquelle sera amØnagØ un nouvel arrŒt
double affectation Kayl, Rumelange et Reckange/Mess. ferroviaire qui desservira le lycØe dans le futur proche.
L’offre scolaire du nouveau LycØe Technique Belval comportera : Les concurrents Øtaient invitØs faire une proposition sommaire pour
l’amØnagement du parc et d y inscrire le lycØe avec ses amØnage-
la division infØrieure de l’enseignement secondaire ments extØrieurs, une proposition pour l’amØnagement du parking
le cycle infØrieur et le rØgime prØparatoire de l’enseignement commun et d’une gare routiŁre pour +/- 20 bus, ainsi qu’une pro-
secondaire technique position pour l’implantation schØmatique d’un Centre sportif d’une
le cycle complet de la division technique gØnØrale, section emprise au sol minimale de 12.200 m 2 avec indication des orienta-
technique gØnØrale tions principales de ce centre.
le cycle moyen de la division des professions de santØ et des
professions sociales. La proposition pour le parc Belval-Sud devait s’inscrire dans l esprit
gØnØral du projet directeur paysage dØfini par le Masterplan et res-
En outre, il revient au nouveau lycØe de complØter et de renforcer pecter les relations fonctionnelles d ensemble. A noter que l Øtude du
principalement l’offre de formation de main-d’ uvre qualifiØe dans parc Belval-Sud n Øtait pas l objet principal du concours, mais sert
les domaines de l’industrie et de l’artisanat. crØer un cadre cohØrent l implantation du projet du lycØe.
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Le programme fonctionnel du LycØe Technique Belval est regroupØ Le module salle de classe doit rØpondre aux critŁres suivants:
en deux zones distinctes savoir:
le dØveloppement d’une typologie de salles de taille diffØrente
La zone d’enseignement qui comporte le dimensionnement de la «salle de classe normale» prØvue pour
une capacitØ de 29 ØlŁves
les salles de classe normales pour l’instruction des cours le dimensionnement de la «salle de classe rØduite» prØvue pour
thØoriques : langues, mathØmatiques, etc. une capacitØ de 24 ØlŁves
les salles de classe spØciales pour l’instruction des sciences, de la normalisation de la gØomØtrie et de l’Øquipement didactique
disciplines artistiques et bureautiques la modalisation ainsi que la standardisation des amØnagements et
les ateliers pour l’initiation l’artisanat et l’instruction infrastructures.
professionnelle.
Les salles spØciales regroupent l’ensemble des disciplines nØcessi-
La zone auxiliaire qui comporte tant les Øquipements et structures spØcialisØs pour l’enseignement
de la matiŁre.
la structure d’accueil
l’administration Trois familles de disciplines sont distinguØes :
la structure de gestion
le sport les sciences naturelles : biologie, chimie, physique, gØographie et
les extØrieurs. histoire
les sciences Øconomiques : bureautique, informatique et bureau
Le programme de construction du LycØe Technique Belval a ØtØ Øta- modŁle
bli en fonction d’une part, du programme pØdagogique d’ensemble et les sciences appliquØes : mØcanique, auto et CNC.
d’autre part, en fonction de la capacitØ d’accueil du lycØe qui s ØlŁ-
vera 1.500 ØlŁves. Les salles spØciales doivent Œtre organisØes en unitØs fonctionnelles
par disciplines dans le complexe scolaire afin d’assurer une gestion
et exploitation optimale et centralisØe des Øquipements et infrastruc-
Concept pédagogique des salles de classe tures spØcialisØs.
Les salles de classe «normales» pour 30 ØlŁves et «rØduites» pour Le module atelier est subdivisØ en 2 grands groupes : les ateliers dits
seulement 24 ØlŁves constituent l’unitØ principale de l’enseignement d’initiation ou polyvalents et les ateliers professionnels. Les deux
secondaire. Elles servent l’enseignement d’une panoplie de cours groupes doivent Œtre sØparØs dans l’espace, ne permettant pas l’ac-
thØoriques comme les cours de langues, mathØmatiques, technique cŁs du module ateliers d’initiation vers le module ateliers polyva-
gØnØrale. L’ensemble de ces cours reprØsente en moyenne 50% d’un lents.
horaire hebdomadaire.
En s’approchant le plus possible d’une standardisation des ateliers
A prØsent s’ajoute l’enseignement frontal traditionnel un apprentis- (spØcialement des ateliers d’initiation) avec un espace d’instruction
sage basØ sur l’expØrience et l’action, l’autonomie des ØlŁves et le de base identique toutes les disciplines auxquelles sont annexØes
travail en groupe. ConsØquemment, la caractØristique principale de suivant les besoins des fonctions auxiliaires spØcifiques. Cette
ces salles doit Œtre la flexibilitØ. Elles doivent Œtre con ues comme des approche permettra de garantir la fonctionnalitØ Øvolutive du concept
structures neutres, capables de s’adapter aux contraintes particuliŁres ainsi qu’une adaptation au dØveloppement continuel du secteur
des diverses disciplines et d’Øvoluer suivant le dØveloppement des industriel laquelle l’offre scolaire doit rØpondre.
mØthodes pØdagogiques.
contraintes urbanistiques
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et environnementales
La structure d’accueil regroupe l’ensemble des fonctions de l’Øtablis- Le terrain pour l’implantation du LycØe Technique Belval est situØ
sement scolaire liØ l’encadrement des ØlŁves avant et aprŁs les dans un parc paysager public encadrØ d’une part, d une zone d’habi-
cours, l’offre de repas l’heure de midi et les activitØs parascolaires tation et d’autre part, d une zone urbaine mixte caractŁre tertiaire.
complØtant l’enseignement. Ces structures prennent une importance Cette situation privilØgiØe offrira aux ØlŁves un environnement parti-
croissante en vue du dØveloppement des cours sur toute la journØe culiŁrement favorable.
et la demande des parents d’un encadrement des enfants pendant
les plages libres entre les cours. Le terrain est trŁs bien desservi par les transports publics comme par
le rØseau routier. Il est situØ proximitØ immØdiate du rØseau ferro-
viaire. Il est envisagØ de construire un arrŒt prŁs de l’Øcole. Le lycØe
Concept de la structure administrative sera Øgalement desservi par un transport scolaire routier. Une gare
routiŁre d’une capacitØ de – 20 bus sera amØnagØe aux abords de
La structure administrative regroupe l’ensemble des fonctions de l Øcole dans l’emprise du terrain d’implantation conformØment aux
l’Øtablissement scolaire liØ l’organisation, l’encadrement psycholo- exigences en matiŁre de sØcuritØ. Cette gare routiŁre est directe-
gique et mØdical ainsi que la partie financiŁre. Elle comprend entre ment raccordØe au rØseau routier public.
autres, le volet secrØtariat et direction ainsi que les espaces profes-
seurs. Facilement accessible depuis le b timent, elle doit aussi dis- Le LycØe Technique Belval aura une emprise au sol maximale de 23.000
poser d’un accŁs depuis l’extØrieur sØparØ de l’entrØe principale. m 2 et une hauteur maximale de R+3. L emprise au sol minimale du
Centre sportif sera de 12.200 m 2.
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Le Fonds Belval a lancØ un appel de candidatures dans le Journal Dietmar Eberle
Officiel de l Union EuropØenne pour recueillir les candidatures de Architecte, Professeur, Vienne (A)
participation au concours d architecture pour le LycØe Technique
Belval. Plus de 60 architectes ont prØsentØ leur dossier parmi les- Rolo F tterer
quels le jury a sØlectionnØ 12 concurrents. Architecte, Bureau Coenen, Maastricht (NL)
15
n atelier d architecture & de design jim clemes laurØat .16-23
n marc gubbini architectes & stephan braunfels architekten 2e prix 24-31
n michel petit architecte, kaell architecte, gambucci architecte 3e prix 32-39
n tatiana fabeck architectes mention 40-45
n bertrand schmit, architecture & amØnagement s.a, allmann sattler wappner mention 46-51
n christian bauer & associØs architectes s.a. 52-57
n odile decq & beno t cornette ww+ architektur und management s rl 58-63
n marc dieschbourg architecte 64-69
n yann keromnes architecte, aurelio galfetti architecte 70-73
n moreno architecture 74-79
n schemel & wirtz architectes 80-85
n witry & witry atelier d architecture s.a. 86-91
Les textes explicatifs des projets de la prØsente publication sont extraits des documents remis par les concurrents
et ont fait partie intØgrante de leur dossier de concours.
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atelier d architecture & de design
jim clemes s.a.
LAUREAT
architecte: Atelier d Architecture & de Design Jim CLEMES S.A. (L)
ingénieur génie civil: Luxconsult S.A. (L)
ingénieur génie technique: Jean SCHMIT Engineering s rl (L)
architecte paysagiste: H A C K L HOFMAN Freiraumplanung GmbH (D)
appréciation du jury
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tion, ) tout en gardant une relation intense bØnØfique avec le
parc avoisinant.
plan masse
élévation entrée
élévation nord
le bâtiment
21
Les salles de classe se situent sur deux niveaux dans l anneau
rectangulaire surplombant les volumes formant le socle.
Certaines salles sont orientØes vers le parc sauvage avec vue sur
niveau +1
les matériaux
L aspect architectural du b timent essaye de transposer les traces
du lieu spØcifique. Le caractŁre industriel du lieu se reflŁte dans
l expression architecturale de la fa ade de l immeuble «anneau»,
flottant au-dessus du parc sauvage.
2e PRIX
architecte: marc gubbini architectes (L) & stephan braunfels architekten (D)
ingénieur génie civil: Sailer Stephan und Partner GmbH (D)
ingénieur génie technique: Felgen et Ass. Engineering S.A. (L) et
H L Beratungs-und Beteiligungs-GmbH (D)
architecte paysagiste: Rainer Schmidt Landschaftsarchitekten (D)
appréciation du jury
27
Le nouveau parc fera fonction d lot vert pour les nouveaux quar-
tiers. Des chemins piØtons et des pistes cyclables relient ces quar-
tiers projetØs. La ceinture de verdure avec ses terrasses d eau
relie le centre de Sanem l extrØmitØ nord du parc.
architekten
complexe sportif proposØ, de la nouvelle colline et de la colline
existante au nord du parc, entrent en dialogue avec les volumes
ronds existants, telles les cheminØes de l ancienne aciØrie, et avec
les volumes (ronds) projetØs sur le square mile. Ainsi naissent des
espaces fluides en tant que contraste aux volumes clairs et dØfinis
et aux arŒtes vives des quartiers avoisinants.
plan masse
architekten
coupe b-b
les matériaux
3e PRIX
architecte: Michel PETIT Architecte (L), KAELL Architecte (L),
GAMBUCCI Architecte (L)
ingénieur génie civil: T E C N A S.A. (L)
ingénieur génie technique: BLS Energieplan (L)
architecte paysagiste: LUTZOW 7 Landschaftsarchitektur und
Gartenkunst (D)
appréciation du jury
niveau+1
gambucci architecte
kaell architecte
plan masse
le parc
niveau +2 niveau +3 niveau+4 Le parc sauvage est structurØ par des clusters de bouleaux plantØs
selon une trame orthogonale de mŒme orientation que celle du
quartier rØsidentiel. Ces bosquets d arbres structurent les grands
espaces dont l intensitØ varie l approche des chemins. Certaines
zones ne sont accessibles que par de petits sentiers la dØcou-
verte de poches vØgØtales ou minØrales laissØes leur Øvolution
naturelle.
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Le plateau paysager, transformØ en parc, sØparant le square mile
du quartier rØsidentiel, fournit au lycØe un contexte l identitØ clai-
rement dØfinie. Le parc fait fonction de tampon entre ces deux
quartiers qui affirment leur caractŁre propre par leur Øchelle, leur
fonction ou leur forme urbanistique. Les deux p les, l un paysager
gambucci architecte
se dØveloppe. L opposition entre la nature changeante au grØ des
saisons et la crØation artificielle la gØomØtrie immuable donne au
projet son atmosphŁre particuliŁre.
kaell architecte
Comme l accŁs l Øcole se dØveloppe partir du square mile,
l orthogonalitØ de celui-ci est reprise aussi bien pour les places
extØrieures que pour les volumes construits. L ouverture des locaux
d enseignement par de larges baies vitrØes, fait gØnØreusement
entrer le vØgØtal dans la structure d enseignement.
l épine dorsale
les ateliers
gambucci architecte
celui du rez-de-chaussØe s ouvre largement vers la cour de rØcrØa-
tion par un prØau couvert. Les laboratoires se situent dans la partie
Sud aux deux premiers Øtages, les autres salles occupant aux
kaell architecte
Øtages les salles restantes. Le rez-de-chaussØe de cette aile abrite
l administration et abrite en son extrØmitØ Nord la bibliothŁque.
L aile thØorique et le tapis de l enseignement pratique sont liØs la
partie publique par la voie transversale qui est le lieu d Øchange
des usagers du b timent. La structure de l immeuble est rØalisØe
en bØton brut de dØcoffrage avec des cloisons de sØparation rØali-
sØes en briques de terre cuite apparentes. Toutes les surfaces sont
couvertes par des matØriaux simples tel le lino pour les sols des
salles de classe. détail façade
la cour de récréation
les unités fonctionnelles
Chaque b timent prolonge ses espaces intØrieurs vers la cour
centrale de rØcrØation qui propose aux usagers un espace extØrieur Chaque b timent constitue un univers particulier qui se dØveloppe
intimement liØ la vie interne de l Øcole. La cour sert de repŁre entre le parc sauvage et la cour intØrieure. Les espaces situØs
depuis l intØrieur du b timent, car les couloirs offrent soit des pers- entre les b timents sont une zone de rØcrØation qui prolonge les
pectives en fin de couloir soit de longues sØquences de vue au espaces intØrieurs et ouvre une perspective ciblØe sur le parc au
passant. Elle relie aussi le niveau d entrØe et le niveau du parc par Nord. Les limites construites de la cour cantonnent les ØlŁves de
une succession de plateaux ØtirØs qui peuvent Œtre occupØs par chaque unitØ une partie dØfinie de la cour de rØcrØation sans
petits groupes sans crØer des coins Øchappant la surveillance. imposer de grillage ou d autre dØlimitation artificielle.
Ce tissu diffus de voies et places incite au rassemblement informel
des ØlŁves aussi en dehors des classes.
perspective
41
tatiana fabeck
MENTION
architecte: Tatiana FABECK architectes (L)
ingénieur génie civil: S Consult IngØnieurs-Conseils (L)
ingénieur génie technique: S&E Consult S.A. IngØnieurs-Conseils (L)
architecte paysagiste: KARRES EN BRANDS Landschaftsarchitekten (NL)
appréciation du jury
43
L implantation architecturale est rØalisØe par une dØcoupe dans le
sol, tel un canyon, qui sera la cour de rØcrØation autour de laquelle
la majeure partie de l enseignement pratique est ensevelie sous
terre. Depuis ce canyon Ømerge un volume massif, un solitaire.
Depuis le nord du parc, on aper oit le rez-de-parc avec deux Øta-
ges surplombants. Ce n est qu en s approchant que le visiteur
dØcouvre un dØnivellement rappelant un paysage de canyon et lui
procurant ensemble avec le parc des cheminØes, un parcours
diversifiØ. Le canyon artificiel reprend une topographie existante
tatiana fabeck
sur place et accentue l intØrŒt du paysage. TrŁs compacte, l assise
du b timent dans l Øchelle de ce grand parc se lira comme un
architectes
pavillon dans son jardin, comme aux Giardini de Venise.
architecture
façades
MENTION
allmann sattler wappner
architecte: Bertrand SCHMIT (L) Architecture & AmØnagement S.A. (L)
ALLMANN SATTLER WAPPNER (D)
ingénieur génie civil: SIMON & CHRISTIANSEN (L)
ingénieur génie technique: TRANSSOLAR Energietechnik GmbH (D) et
Ingenieurb ro RITTGEN (D)
architecte paysagiste: Realgr n Landschaftsarchitekten (D)
appréciation du jury
49
Le lycØe et le complexe sportif sont des objets concrets, posØs sur
les plateaux, formulØs consciemment comme artifices en contraste
avec le paysage enveloppant des alentours.
Les fonctions sont liØes entre elles par une matrice tri-dimension-
plan masse
nelle, telle un tissage. Entre ces fonctions des cours intØrieures
sont tissØes sur trois niveaux diffØrents.
matérialité
implantation
55
Le lycØe est clairement structurØ comprenant des zones diffØrentes
comme unitØs distinctes qui ont toutes leur identitØ propre. Le b ti-
ment socle l ouest et l anneau sont en relation plus Øtroite formant
un sous-ensemble avec deux cours. Cet ensemble est constituØ
matériaux du bâtiment
façade ouest
concept de paysage
le bâtiment
61
espace totalement unitaire. Parcourue par la passerelle cheminant
entre les volumes l Øtage, longØe successivement par les volu-
mes des ateliers et salles de cours dont le rythme alterne avec les
cours entre ceux-ci, elle contient successivement Øgalement les
und management
d Emalit sombre.
plan masse
und management
coupe c-c
vue intérieure
détail façade
vue intérieure
implantation
67
Le concept du projet vise rØduire les circulations tout en les
rendant plaisantes par la variation des espaces et des perceptions
visuelles. Le parc sauvage est perceptible quasiment de tous les
points de vue du b timent. InspirØ des campus anglo-saxons, le
complexe sportif est placØ au centre et donne en permanence un
exemple positif pour libØrer ses nerfs selon la maxime «un esprit
sain dans un corps sain».
marc dieschbourg
Un atrium vØgØtal et la cour d Øcole, dans lesquels pØnŁtre le parc,
contribuent la dØtente et au bien-Œtre.
architecte
L atrium vØgØtal en gradins, situØ dans la cour, relie visuellement le
niveau de l entrØe et le niveau bas. Il constitue un point de dØpart
pour une vØgØtation spontanØe appelØe se dØvelopper dans la
cour munie de surfaces minØrales et de surfaces en dallage et
pavØs joints ouverts.
sous-sol niveau +2
plan masse
marc dieschbourg
élévation nord
architecte
approche entrée
élévation est
élévation sud
coupe sur
les façades
entrée
Les fa ades de la structure d accueil sont en bØton brut noir,
rythmØs par un Øcran de plaques en acier Corten permettant
d intØgrer des cours anglaises, des passerelles et des sorties
techniques.
coupe nord-sud Les fa ades de la partie atelier et des salles de classe donnant sur
un fossØ sont fortement vitrØes et structurØes par des plaques
prØfabriquØes en bØton patinØ (couleur brune). Les murs rideaux,
sous la barre, sont en profilØs d aluminium sur structure en lamellØ-
collØ avec la recherche d une lØgŁretØ maximale.
le bâtiment
coupe d-d
73
aurelio galfetti architecte
yann keromnes
architecte
rez-de-chaussée
plan masse
Un parc sur deux niveaux, deux parcs en un, deux lieux, deux
niveaux, deux gØomØtries.
concept urbanistique
moreno architecture
coupe longitudinale
rez-de-chaussée
niveau +3
niveau +4
concept architectonique
fonctionnement
A cet effet, les accessibilitØs contraignantes de l’univers pratique le Cette faille est surplombØe par un b timent flottant tel une empreinte
prØdispose naturellement son orientation le long des voies du extraite de ce substrat accueillant les espaces d’Øpanouissement
chemin de fer. Cette mise en place permet de limiter l’accessibilitØ communs toutes structures d’apprentissage. La vocation sociale
des vØhicules en bordure du parc, et donc d’en minimiser les de ces espaces divers devient le symbole du lycØe dans son
nuisances Øvidentes. Les ateliers se dØveloppent le long de ruelles environnement. Le caractŁre public s’offrant au quartier d’habitation
privØes devenant ainsi des terrains d’expØrimentation de leur de part une accessibilitØ simplifiØe devient le lieu d’Øchange entre
apprentissage. le savoir et la vie quotidienne. Nous retrouvons donc les fonctions
de restaurant, de salle des fŒtes et de salle des sports au niveau
du parc supØrieur.
connaissance théorique
Les fonctions administratives en point culminant, au centre du
L’enseignement thØorique requiert des havres de tranquilitØ et de complexe scolaire, en font un observatoire idØal du dØveloppement
recueillement. Les salles d’apprentissage se dØroulent autour de du savoir.
deux nucleus sous forme de patios arborØs devenant ainsi les
Øpicentres du monde de la tranquilitØ et de la connaissance bicØ-
phale. L’accessibilitØ aux salles proposent des sØquences architec- les cours de récreation
turales faites de coursives, de puits de lumiŁre et d’espaces de
dØtente. Les cours de rØcreation se fondent dans le paysage tel des clairiŁres
dans la forŒt et font partie intØgrante du parc. L’accessibilitØ totale
Ces lieux s’ouvrent sur la faille urbaine majeure sous forme d’une des toitures permet une flexibilitØ multiple de ces lieux rØcreatifs
grande vitrine du dØveloppement de la connaissance. sur le parc haut.
81
schemel & wirtz
plan masse
architecture et paysage
rez-de-chaussée
La structure du corps de b timent de l Øcole fait rØfØrence l espace
paysager.
architecture
89
Les salles de classes et les structures y affØrentes sont amØnagØes
sur deux niveaux de l anneau.
atelier d architecture
des couloirs diffØrenciØs qui s Ølargissent, se rØtrØcissent et qui
sont ØclairØs par des points de lumiŁre naturelle zØnithale.
Cette cour sera accessible par la voie desservante au sud pour les
fournitures et livraisons, et accŁs pompiers. Elle communique sur
le mŒme niveau avec la cour de rØcrØation l intØrieur de l anneau.
concept paysager
Les toitures de l anneau des ateliers seront amØnagØes en toiture Parc CheminØes - Le parc CheminØes forme une aire de transition
jardin avec le mŒme type de vØgØtation que le parc. entre le Square Mile urbain et le parc plateau plus sauvage. L aire
L amØnagement de la vØgØtation et un dØcalage de terrain prohibe- libre offre un espace pour une utilisation de loisir et de sport.
ront les accŁs sur les toitures ateliers et hall sportif. Quelques lots sØparØs en plateaux abaissØs avec verdure mar-
quent les endroits de sØjour et de repos.
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