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SOMMAIRE

01/ - LES CAUSES DE DEPART D’UN INCENDIE…………………….

02/ - LA DEFINITION DE LA COMBUSTION……………………………..

03/ - LE TRIANGLE DU FEU………………………………………………..

04/ - LES DIFFERENTES COMBUSTIONS………………………………

05/ - CLASSIFICATION DES FEUX……………………………………....

06/ - EXPLOSEMETRIE……………………………………………………..

07/ - LES MODES DE PRAPAGATION D’UN FEU………………………

08/ - MOYEN ET PRINCIPE D’EXTINCTION…………………………….

09/- LES EXTINCTEURS ……………………………………………………

11/ - LES DIFFERENTS TYPES D’EXTINCTEURS……………………..

12/ - RESEAU D’INCENDIE………………………………………………….

13/- LES MOUSSES …………………………………………………………

14/- LA MARCHE GENERALE DES OPERATION……………………….

15/ - LA PREVENTION ………………………………………………………

16/ - LES E .R.P ……………………………………………………………..

17/ - ORGANISATION DE LA SECURITE DANS L’ENTREPRISE

18/ - LES EXPLOSIONS ……………………………………………………..

1 MAI 2022
FORMATEUR : MELOUK
01/ LES CAUSES DE DEPART D’UN INCENDIE

Les causes d’incendie sont de trois ordres

 Les causes humaines (imprudences des fumeurs, l’imprudence,


l’ignorance, la malveillance, …..) ;
 Les causes naturelles (la foudre, le soleil, la fermentation,…..) ;
 Les causes industrielles (les arcs électriques, les étincelles, les
mélanges chimiques, le sur échauffement des conducteurs
électriques, l’électricité statique, …..).

02/ LA DEFINITION DE LA COMBUSTION

DEFINITION :

La combustion est une réaction chimique entre deux corps, un


combustible et un comburant en donnant des fumées, flamme, gaz,
braises.

Combustibles :

Un combustible est un corps chimique qui, avant la combustion, peut


se trouver à l’état solide, liquide ou gazeux ;

Comburant :

Un comburant est un corps chimique qui a la propriété de permettre la


combustion ;

Le comburant est l’oxygène de l’air, mais on trouve d’autre corps


comme les allogènes (fluor, chlore, etc.….)

Produits de combustion :

Ce sont les produits résultant de la réaction de la combustion contenus


dans les fumées ;

(Flammes, gaz, lumières, braises)

2 MAI 2022
FORMATEUR : MELOUK
03/ LE TRIANGLE DU FEU :

Pour que le feu démarre, il faut que trois éléments soit présent, réunis
ils forment ce que l’on appelle le triangle du feu.

Il est constitué :

 D’un comburant : oxygène


 D’un combustible : la matière
 D’une énergie d’activation : une source de chaleur

04/ LES DIFFERENTES COMBUSTIONS

Les différentes combustions

 Combustion lente (oxydation, respiration, rouille………………) ;


 Combustion vive (flamme,…………..) ;
 Combustion très vive (déflagration inférieur à la vitesse du son)
 Combustion instantanée (explosion supérieure à la vitesse du
son)

LES DIFFERENTES PHASES

3 MAI 2022
FORMATEUR : MELOUK
LA DISTILLATION
Un corps combustible émet des gaz inflammable lorsqu’il est exposé à
la chaleur.

L’INFLAMMATION
Le mélange gaz inflammables et comburant est idéal. L’énergie
d’activation permet l’inflammation du mélange.

L’INCANDESCENCE
Tous les gaz contenus dans les combustibles se sont dégagés la
masse est en combustion totale la température est au maximum.

LE REFROIDISSEMENT
En ramenant le combustible qui brule au dessous de sa température
d’inflammation.

LES DEUX ASPECTS DE LA COMBUSTION

Combustion complète : se traduit par un maximum de chaleur et un


dégagement de fumées peu importantes lorsqu’il celle-ci à lieu dans un
volume suffisamment aéré.

Combustion incomplète : produit beaucoup de fumées et de


monoxyde de carbone lorsqu’il y a un déficit en oxygène.

A l’inverse, trop d’oxygène cause un faible dégagement de fumées.

ATTENTION : CO : monoxyde de carbone, il est incolore et indolore

05/ CLASSIFICATION DES FEUX :

Il existe 4 classes de feux (A , B , C, D) codifiées en fonction du


combustible .

CLASSE A : DIT : FEUX SECS

Appelée aussi feu braisant, ce sont des matières combustibles


ordinaire, comme le bois, le papier, le charbon, les tissus, etc.

4 MAI 2022
FORMATEUR : MELOUK
CLASSE B : DIT : FEUX GRAS

Appelée aussi feux d’hydrocarbure, ce sont des liquides inflammables


ou des solides, comme le plastique le pétrole, l’essence, l’acétone, etc.

CLASSE C : DIT : FEUX DE GAZ

Propane, butane,

CLASSE D : DIT : FEUX SPECIAUX

Appelée aussi feux de métaux par exemple l’aluminium, magnésium,


potassium, l’uranium, etc. Ce type de feu ne sera rencontré que
certaine entreprise (chimique, nucléaire,….)

5 MAI 2022
FORMATEUR : MELOUK
Les classes de feu

Classes de Types de feux combustibles


feux

Feux secs
EX : Carton,
papier, bois, tissu,
A paille, charbon

Feux gras
EX : Essence,
alcool, huile
B

Feux gaz
EX : Butane, gaz
de ville propane
C acétylène

Feux de métaux
EX : Magnésium,
aluminium
D

6/ EXPLOSIMETRIE

Qu’est ce qu’une explosion ?

L’explosion est due à la présence d’un combustible mélangé à un


comburant dans des proportions données, qui en présence d’une
source d’ignition ou de chaleur, va se consumer très rapidement.

Deux phénomènes peuvent être observés :

 Effets de souffle : onde de choc. (une explosion en milieu confiné


est donc plus dangereuse qu’en milieu ouvert……..)
 Dégagement de chaleur : front de flamme

6 MAI 2022
FORMATEUR : MELOUK
Quelques définitions :

Point éclair :

C’est la température minimale à laquelle un liquide en présence d’air et


dans des conditions normales de température et de pression, donne
des vapeurs susceptibles de s’embraser au contact d’une source
d’allumage.

Point d’auto-inflammation :

C’est la température à laquelle un corps émet des vapeurs qui,


mélangées à l’air s’enflamment spontanément.

Les limites d’inflammations ou d’explosivités

 Limite inférieure d’inflammation ou d’explosivité (LIE ou


LII) : la LIE d’un gaz ou d’une vapeur est la concentration
minimale au-dessus de laquelle il peut être enflammé.
 Limite supérieure d’inflammation ou d’explosivité (LES ou
LSI) : la LES d’un gaz ou d’une vapeur dans l’air est la
concentration maximale au-dessous de laquelle il peut être
enflammé.
 Zone d’inflammation (ZI) : c’est la zone dangereuse, elle est le
domaine des compositions comprises entre la LIE et LE

07/ LES MODES DE PROPAGATION D’UN FEU

La convection :

Est le mouvement ascendant (montant) de l’air au contact de la source


de chaleur. L’air devenu très chaud peut communiquer le feu.

Le rayonnement :

Est la radiation qui transmet la chaleur sans support matériel (ce sont
surtout les parties incandescentes qui rayonnent).

La conduction :

Correspond à une transmission de la chaleur de proche en proche à


l’intérieur d’un combustible.

Les transports :

Est le fait de véhiculer la flamme sur un autre endroit


combustible( liquide enflammés ou de fusion de corps solides comme
des gouttelettes enflammées de plastique
7 MAI 2022
FORMATEUR : MELOUK
Les différents modes de propagation d’un incendie
La chaleur dégagée par un
CONDUCTION matériau qui brûle se
transmet de proche en
proche aux autres
matériaux en contact.

La chaleur dégagée par


CONVECTION un matériau qui brûle se
transmet par les
mouvements de l’air.

La chaleur dégagée par


RAYONNEMENT un matériau qui brûle se
transmet par les ondes
électromagnétiques

LES EXTINCTEURS
Les Extincteurs sont des appareils étanches, qui permettent de
projeter et de diriger un agent extincteur sous l’effet d’une pression
intérieure qui peut être assurée par :

- Une compression préalable du produit;


- La tension des vapeurs de l’agent extincteur lui-même;
- Une réaction chimique;
- La libération d’un gaz auxiliaire;
- La manœuvre d’une pompe à main

Les extincteurs restent un moyen d'extinction efficace face à des feux naissants. De
façon générale, il faut :

Lire le mode d'emploi avant sa mise en œuvre


· viser la base des flammes
· se tenir suffisamment proche
· tenir l'extincteur droit, la tête vers le haut

8 MAI 2022
FORMATEUR : MELOUK
· faire attention à l'autonomie courte (de l'ordre de 30 secondes à 1 minute selon
l'agent extincteur et la capacité)

1- Dégoupillez 2- Percutez en appuyant sur le levier

2- Contrôler l’émission à l’aide 4- Diriger le jet vers la base des


flammes

08/ LES DIFFERENTS TYPES D’EXTINCTEURS

Un extincteur est un appareil contenant un produit extincteur qui peut


être projeté et dirigé sur un feu par l’action d’une pression (permanente
ou auxiliaire), ceci ayant pour but d’éteindre un début d’incendie.

 Les extincteurs à eau pulvérisée + additive

De plus d’être de couleur rouge, couleur normalisée pour le matériel


contre l’incendie, un extincteur à eau aura soit la goupille ou la poignée
de couleur bleu, ce qui permet de l’identifier rapidement.

Cet extincteur à une portée de 2 mètres environ et une durée de


fonctionnement d’une minute estimée, il agit par refroidissement
principalement.
Les additifs ou mouillants augmentent l’étalement permettant ainsi
l’extinction des feux de classes B
9 MAI 2022
FORMATEUR : MELOUK
Les extincteurs à poudre ABC, dit poudre polyvalente
La goupille ou le poignet est de couleur jaune. En fonction de sa
capacité, il aura une durée de fonctionnement variant de 6 à 30
secondes, avec une portée d’environ 5 m, cet agent extincteur agit par
inhibition, il n’est pas toxique pour l’homme.

Les extincteurs au dioxyde de carbone, dit CO2


Il agit par étouffement, à une portée de 1,5 m, pour une durée de
fonctionnement variant de 10 à 30 secondes en fonction de sa capacité.
ATTENTION : lors de l’utilisation d’un extincteur CO2 de 2 kg, ne pas
mettre les mains sur le tromblon, car il y a risque de brulure par le froid
puisque le gaz est au environ de moins de 78 degrés.

Place des extincteurs :


Les extincteurs sont placés en fonction des règles de prévention à
proximité des accès, ils sont facilement visibles et facilement
accessibles.

Technique d’attaque :
Le mode d’emploi est clairement détaillé sur l’extincteur, mais le
principe reste de diriger le jet à la base des flammes si en est en
présence d’un extincteur à eau.
 Vérifier l’adéquation de l’extincteur avec le type de feu ;
 Enlever la goupille et percuter si besoin ;
 Tester le fonctionnement;

Techniques d'extinctions :

 Retirer la goupille de sécurité


 Pour les extincteurs à pression auxiliaire,
 Percuter la sparklet
Extincteur à poudre

Distance d’attaque

 les poudres agissent par réaction chimique sur les flammes


 il faut procéder par balayage, comme pour chasser la flamme en avant
 les poudres (polyvalents) permettent l'extinction des braises

Extincteur a poudre :

10 MAI 2022
FORMATEUR : MELOUK
 agir par balayage sur les flammes
 Se protéger le visage et le corps ;
 A l’extérieur, position vent dans le dos ;
 Ne pas progresser vers le feu si risque d’encerclement ;
 Ne pas intervenir dans un local enfumé

Extincteur a eau :

 Se placer à distance raisonnable dans le sens du


vent
 Viser la base des flammes et actionner la gâchette
 L'eau pulvérisée, agit par refroidissement pour
attaquer le foyer, il faut s'abriter
Du rayonnement derrière la pulvérisation

Extincteur CO2 :

11 MAI 2022
FORMATEUR : MELOUK
 le dioxyde de carbone, gaz inerte, agit en
supprimant l'oxygène nécessaire au foyer
 il faut attaquer par le dessus pour étouffer la
flamme
 non conducteur d'électricité, il est indiqué pour les
appareils électriques et électroniques

09/ Les modes d’extinction :


Pour éteindre un feu, il faudra agir sur le triangle du feu, enlevant un
des trois éléments le constituant.

Techniques et méthodes d’extinction :

 L’extinction peut être obtenue par différents procédés ;


 Ils peuvent être employés séparément ou en
même temps ;

Dans tout les cas ils agissent sur le triangle du


feu.

Ainsi l’extinction peut être obtenue par :

12 MAI 2022
FORMATEUR : MELOUK
 Dispersion ;
 Soufflage ;
 Refroidissement ;
 Etouffement ;
 En coupant le courant électrique ;
 Obstruction ou fermeture d’un robinet ;
 Réduction de la part du feu ;
 Inhibition.

DISPERSION :
 Les différents éléments sont séparés, donc diminution de la
température, ce qui entraine un arrêt progressif de la
combustion.

SOUFFLAGE :
 Cette technique est utilisée en particulier pour les feux de puits
de pétrole ou de gaz naturel. (à l’image d’une bougie que l’on
souffle).

REFROIDISSEMENT :
 Il suffit de ramener le combustible qui brule au-dessous de sa
température d’inflammation. C’est le cas le plus classique
d’extinction des incendies par les sapeurs-pompiers.

ETOUFFEMENT :
 L’oxygène étant indispensable à la combustion, il suffit de
soustraire le foyer du contact de l’air.

EN COUPANT LE COURANT ELECTRIQUE :


 Sur les feux électriques cela soustrait la cause du feu tout
simplement.

OBSTRUCTION OU FERMETURE DE VANNE :


 Soustraire la cause du feu par exemple fermeture d’une vanne
de gaz

EN REDUISANT LA PART DU FEU :

 En isolant la partie du feu du reste que l’on protège ;


 Le feu s’éteint de lui-même faute de combustible.

13 MAI 2022
FORMATEUR : MELOUK
INHIBITION :
 Le feu s’arrête sous l’effet d’une substance qui fait cesser la
combustion.

LES MOYENS D'EXTINCTIONS :

RESEAUX D’INCENDIE :

A – Canalisation :

Les réseaux d’incendie ont des développements plus ou moins importants


suivant les dimensions des installations à protéger.

Ils sont généralement constitués dans les petits établissements, par un


collecteur central duquel partent les dérivations alimentant les bouches
d’incendie ou poteaux incendie et les robinets armés.

Dans les établissements importants, on a recours aux réseaux d’eau en


boucle. Que les réseaux d’incendie soient en épis ou bouclés, il faut
prévoir des barrages ou vannes de sectionnement permettant d’isoler une
section quelconque, pour cause de travaux d’éclatement de tuyauteries,
tout en conservant en service l’ensemble des canalisations.

1- Prises d’eau d’incendie :


On appelle prise d’eau une tubulure pique sur un réseau d’incendie,
munie d’une vanne et se terminant par un raccord.
On distingue :
 Les bouches d’incendie ;
 Les poteaux d’incendie ;
 Les robinets armés
2- Bouches d’incendie :
Une bouche d’incendie est une prise d’eau placée,
ainsi que ses organes de manœuvres, sous un
couvercle ou une plaque de regard, au niveau du sol.

3-2- Poteaux d’incendie :


Lorsque la tubulure de la prise d’eau s’élève au – dessus de la surface
du sol et est installée sur un support affectant la forme générale d’un
poteau ou d’une borne, elle prend le nom de poteau d’incendie.

Les poteaux d’incendies normalisés sont :


 D’une prise de 100 mm ;
 De deux prises de 65 mm disposées latéralement de part et
d’autre de la précédente.

14 MAI 2022
FORMATEUR : MELOUK
Les prises sont constituées par des demi-raccords symétriques à nervure
circulaire, sans bague de serrage, filetés male au pas métrique de 02
mm
Les prises sont apparentes ou soit sous coffre.

2-3- Robinets armés :


Les robinets d’incendie armés sont des équipements de premiers
secours alimentés en eau qui permettent une première intervention
d’urgence.
R.I.A alimenté en permanence par une source d’eau et qui est pêt à
l’emplois. Cet outil vous permettre d’effectuer une intervention d’urgence
dans la lutte contre l’incendie en attendant que d’autre moyen soient mis
en place.

Pèse bouche

LES MOUSSES

1- DEFINITION :

La mousse est un ensemble de bulles gazeuses séparées par une paroi liquide
douée d’une certaine tension superficielle.

Il existe deux types de mousses :

15 MAI 2022
FORMATEUR : MELOUK
Les mousses chimiques : Utilisées dans les extincteurs. Elles sont obtenues par la
réaction d’un acide sur une base en présence de
beaucoup d’eau.

Ex : 15kg de poudre + 100l d’eau = 1 m3 de mousse.

Les mousses physiques : Elles sont les plus courantes. Elles sont obtenues par le
brassage d’eau, d’émulseur et de l’air.

Ex : 5l d’émulseur + 95l d’eau + 900l d’air = 1 m3 de


mousse.

APPAREILS PRODUCTEURS DE MOUSSE :

INJECTEURS PROPORTIONNER :

Il sert à mélanger l’émulseur à l’eau pour donner la solution moussante

LANCES DE PRODUCTION DE MOUSSE :


Se sont des LDV sur lesquelles on a monté un élément qui produit la mousse.

LANCES GENERATRICE DE MOUSSE :

Grâce à leurs formes, elles permettent de créer un appel d’air, cet air mélangé à la

solution moussante donne la mousse.

-  40  Débit 200l / min de solution moussante


-  65  Débit 400l / min de solution moussante

LANCES CANONS A MOUSSE (LCM):

16 MAI 2022
FORMATEUR : MELOUK
Elles ont un grand débit de 1200l / min de solution moussante à 3000l / min de

solution moussante

GÉNÉRATEURS A MOUSSE:

La solution moussante passe par un tamis pour produire la mousse

Ils comprennent :

 Les générateurs à main : Moyen foisonnement : 20m3 / min de mousse

 Les générateurs portables : Moyen foisonnement : 30 à 90 m3 de

mousse

 Les générateurs à haut foisonnement : 120 à 250 m3 / min de mousse

en bas foisonnement à 1800

m3 / min en haut foisonnement

17 MAI 2022
FORMATEUR : MELOUK
DÉVERSOIRS:

Ce sont des accessoires destinés à épandre la mousse sur une surface. Ils se

montent sur les lances ou les générateurs.

Colonne humide :

Une colonne humide, ou colonne charge est un dispositif de lutte contre


l’incendie installé dans des immeubles de grande hauteur ou des sous –
sols.

Elle est constituée d’une canalisation verticale desservant les étages du


bâtiment ou des niveaux d’escalier, et munie de prise de charge à chaque
étage. Elle est pressurisée et alimentée en permanence par des pompes ou
dispose d’une réserve à partir d’un château d’eau.

18 MAI 2022
FORMATEUR : MELOUK
19 MAI 2022
FORMATEUR : MELOUK
Colonne sèche :

Une colonne sèche (colonne incendie) est un dispositif de lutte contre l’incendie
installé dans des immeubles comprenant des étages ou des sous – sols.

Il s’agit d’une conduite rigide parcourant le bâtiment, on peut y raccorder un


tuyau d’incendie à chaque extrémité, une des extrémités se trouve dans la zone
à défendre, l’autre se trouve à l’extérieure dans un endroit facilement accessible
au secours.

La colonne sèche évite d’avoir à déroule des tuyaux à travers des


cheminements longs ou peu pratique (escalier…………….).

20 MAI 2022
FORMATEUR : MELOUK
B – Utilisation des réseaux d’incendie :

1- Accessoires :
L’utilisation des réseaux d’incendie nécessite un certain nombre
d’accessoires qui sont :
 Des pièces de jonction ;
 Les tuyaux d’incendie ;
 Les lances d’incendie.
1-1 Pièces de jonction :
Les pièces de jonction permettent d’assembler les tuyaux entre
eux ou de brancher un tuyau sur une bouche d’incendie, sur une
pompe, sur accessoires hydraulique, ou de réunir ces derniers
entre eux.
Les principales pièces de jonction sont les raccords, les coudes
d’aspiration, les retenues, des divisions.

Retenu La division

21 MAI 2022
FORMATEUR : MELOUK
Coude d’alimentation Réduction

Collecteur d’alimentation Raccord

LES TUYAUX

Il existe 03 sortes de tuyaux :

 Les tuyaux de refoulement


 Les tuyaux d’alimentation
 Les tuyaux d’aspiration

1- Tuyaux de refoulement :
Servent à conduire l’eau aux lances ; on distingue :
 Les gros tuyaux : de 70 mm, 110 mm, et 152 mm
 Les petits tuyaux : de 20 mm, 25 mm, et 45 mm

Ces tuyaux sont en tissus de coton et de textiles chimiques, ou tissus


entièrement en textiles chimiques synthétiques avec revêtement interne
imperméable et lisse (PIL)

22 MAI 2022
FORMATEUR : MELOUK
Chacune de leurs extrémités est munie d’un demi-raccord symétrique, une
courroie d’attache, pouvant glisser sur toute la longueur du tuyau, permet de le
maintenir roulé ou de l’amarrer.

Ils se présentent en longueurs de :

 40 , 20 ou 10 m : pour les tuyaux de 70 mm (avec demi-raccords de 65)


 40 ou 20 m : pour les tuyaux de 110 mm (avec demi-raccords de 100)
 40 m : pour les tuyaux de 152 mm (avec demi-raccords de 150 )

A/ les petits tuyaux :

On distingue :

 Tuyaux souples : de 25 ou 36,5 et 45 mm


Ils sont à paroi interne lisse (P.I.L) avec une longueur de 20 m

 Tuyaux semi-rigides : à spires de 20 ou 30 mm ; d’une longueur de 20 m,


Les petits tuyaux de 20 mm arment les dévidoirs tournants des engins
pompes porteurs d’eau et de certain robinet d’incendie armés
Par contre les petits tuyaux de 30 mm sont réservés à l’armement des RIA

2/ Tuyaux d’alimentation :

D’un diamètre de 70 ou 110 mm, ils sont identiques aux tuyaux de


refoulement, et Utilisés pour raccorder aux hydrants (B.I ou P.I), ou un engin
pompe situé à proximité ;

Leur longueur est généralement de 1O à 20 m.

3/ Tuyaux d’aspiration ou aspiraux :

Conduisent l’eau du point d’aspiration à l’engin pompe

Ils sont semi-rigides, en toile caoutchoutée avec spires métalliques ou en


plastique et mesurent généralement 2 ou 4 m de longueur. Chaque extrémité
est munie d’un raccord symétrique.
100 65 40
mm mm mm

23 MAI 2022
FORMATEUR : MELOUK
LA MARCHE GENERALE DES OPERATIONS

C’est une procédure qui permet aux chefs d’agrès de réaliser une
opération de secours et d’extinction dans un cadre technique et
réglementaire.

Les différentes phases :

 La Reconnaissance

• Les Sauvetages

• Les établissements

• L’Attaque

• La Protection

• Le Déblai

• La Surveillance

 Le Reconditionnement

LA PREVENTION
DEFINITIONS

-Qu’est ce que la prévention ? La prévention est l’ensemble des mesures


propres à éviter autant que possible les manifestations d’un risque et à en
limiter les effets. C’est une étape essentielle dans l’élaboration d’un projet.

- OBJECTIFS DE LA PREVENTION

Assurer la sécurité des personnes : Il s’agit d’assurer la sécurité des


personnes à l’intérieur de l’établissement, du public extérieur soumis à un
risque indirect et des sapeurs-pompiers.

Le risque de panique est particulièrement important dans les ERP du fait de la


densité souvent élevée du public dans un même local ( ex : une salle de
spectacle) Il est renforcé par la méconnaissance des lieux.
La prévention vise donc à éviter l’éclosion et la propagation de l’incendie et à
favoriser l’évacuation rapide et sûre du public

24 MAI 2022
FORMATEUR : MELOUK
Assurer la sécurité des biens : La prévention incendie permet indirectement de
limiter les pertes matérielles résultant d’un incendie par la limitation de la
propagation du feu.

Les biens mobiliers et immobiliers constituant un outil de travail, donc une


capacité d’emploi et un potentiel économique, l’investissement préalable pour
réaliser ces mesures de prévention est toujours largement inférieur au coût d’un
sinistre.

Permettre et faciliter l’engagement des secours : L’action rapide, efficace et


sécurisée dans les meilleures conditions de sécurité des sapeurs-pompiers est
une priorité absolue.

- LES PRINCIPES DE LA PREVENTION :

Les principes directeurs en matière de sécurité incendie peuvent se résumer


ainsi :
 Éviter la naissance du feu dans le bâtiment ;
 Limiter la propagation des flammes et des gaz de combustion ;
 Assurer l'évacuation rapide et sûre des occupants.

Les principales mesures de prévention prescrites par les différents règlements de


sécurité contre l'incendie peuvent s'analyser à la lumière de ces principes
Toutefois, l'application de ces mesures et l'importance relative accordée à
certaines d'entre elles sont modulées en fonction du type et de la destination du
bâtiment.

25 MAI 2022
FORMATEUR : MELOUK
- COMPORTEMENT AU FEU :

Généralités : L’incendie peut-être décomposé en trois séquences :

1- la naissance et le développement du feu dans un local


2- l’embrasement généralisé du local avec propagation éventuelle au reste du
bâtiment
3- l’intervention des secours et l’extinction
Pour assurer l’évacuation du public dans de bonnes conditions, il est nécessaire
de prendre en compte :

1- le choix de matériaux ne s’enflammant pas rapidement : c’est la réaction au feu


2- d’enfermer le feu dans un local au moyen d’éléments de construction, c’est la
résistance au feu.
La réaction au feu :

Définition : C’est l’ensemble des phénomènes qui se manifestent à partir d’une


élévation de température et qui aboutissent à la désagrégation des matériaux,
puis à l’inflammation des gaz dégagés. Les différentes phases sont

 le ramollissement
 la carbonisation
 la pyrolyse
 l’émission de gaz inflammables et de fumées
 la production éventuelle de gouttes enflammées

Classification : Les matériaux sont classés en 5 catégories :

M0 : Incombustibles dont le potentiel calorifique < 600 kcal/kg

M1 : les matériaux se décomposent sans flamme, sans émission sensible de


chaleur, sans dégagement appréciable de gaz. Ce sont des matériaux
combustibles, ininflammables.

M2 : La combustion ou l’incandescence des matériaux cesse dès la suppression


de la source de chaleur. Ce sont des matériaux combustibles, faiblement
inflammables

M3 : La combustion ou l’incandescence des matériaux se poursuit malgré la


suppression de la source de chaleur. Ce sont des matériaux combustibles,
moyennement inflammables

26 MAI 2022
FORMATEUR : MELOUK
M4 : La combustion ou l’incandescence des matériaux se poursuit malgré la
suppression de la source de chaleur et se propage jusqu’à destruction complète.
Ce sont des matériaux combustibles, fortement inflammables

Les matériaux dont la combustion extrêmement vive suit la mise à feu sont dits
« non classés »

Les essais : Le classement des matériaux est obtenu à partir d’essais réalisés
par des laboratoires agréés. A l’issue, chaque produit testé reçoit un procès-
verbal de classement.

Il existe des essais principaux et des essais complémentaires :


La résistance au feu :

Définition : C’est le temps pendant lequel les matériaux de construction vont


jouer le rôle qui leur est dévolu malgré l’action de l’incendie.

Les éléments de construction représentent : les murs, cloisons, poutres,


plafonds, portes, conduits, gaines …
Les essais : Ils sont réalisés à l’aide des courbes températures temps
conventionnel normalisée

Cette courbe répond à l’équation suivante :

T = 345 log10 (8t+1)

T est l’élévation de température

T est le temps en minute

Les essais sont réalisés dans des fours (poteaux) ou devant des fours (murs,
cloisons, portes, planchers…

La classification : La résistance au feu est en fonction :

De la résistance : La stabilité au feu

Le temps : 1/4h, 1/2h, 1h, 1h1/2, 2h, 3h, 4h, 6h

Le temps retenu sera le temps immédiatement inférieur au temps réel (½ h pour


un matériau ayant résisté 44 minutes)

Le coupe-feu de traversée : C’est le temps réel, défini par les essais


réglementaires, pendant lequel une gaine ou un conduit traversant les parois
coupe-feu séparant 2 locaux ou niveaux, satisfait au critère coupe-feu exigé
entre ces 2 locaux ou niveaux.

27 MAI 2022
FORMATEUR : MELOUK
Le temps réel que met le feu à pénétrer dans la gaine (CFA) avec le temps que
met le feu situé dans la gaine pour en ressortir (CFD

).. Ils subissent donc des essais particuliers.

L’essai est destiné à la couverture M4. Il a pour but d’apprécier 2 critères :


 Le temps de passage du feu au travers la couverture exprimé en minutes (T5 -
T15 - T30)
 La vitesse de propagation du feu sur la surface de la couverture exprimée en
indice, représentant les temps de la combustion sur l’ensemble de l’échantillon.
- Indice 1 > 30mn

- Indice 2 < 30mn et > 10 mn

- Indice 3< 10mn

Les éléments vitrés : Les essais sont effectués dans une construction à 2
niveaux : LERIP 2 (local expérimental pour incendie réel à 2 niveaux).

Après avoir installé la façade dans les conditions normales, l’essai permet de
déterminer l’indice C représentant la distance verticale minimum entre 2 parties
non détruites situées de part et d’autre du plancher.

Cette donnée est une des composantes du C+D exprimée en mètres.


Divers : Il existe des essais pour d’autres produits :

 les ventilateurs de désenfumage ;


 les exutoires de fumées (afin de déterminer la Surface Utile d’Exutoire) ;
 les câbles et conducteurs électriques ;

LES ERP

La réglementation a pour objectif d’assurer la sauvegarde des personnes et doit


permettre l’évacuation rapide du public.
Les principes généraux sont indiqués dans le code de la construction et de
l’habitation.
Ces principes sont ensuite explicités dans :
 les dispositions générales du règlement de sécurité.
 les dispositions particulières en fonction de chaque type d’établissement.

Définitions :

Qu'est ce qu'un E.R.P ? Un établissement recevant du publie (E.R.P) est un


bâtiment, un local, une enceinte, dans lequel des personnes sont admises soit
librement, soit moyennant une rétribution ou une participation quelconque ou

28 MAI 2022
FORMATEUR : MELOUK
dans lequel sont tenues des réunions ouvertes à tout venant ou sur invitations,
payantes ou non. (Art. 5 du décret 76-36).

Qu'est-ce que le public ? Est considérée comme faisant partie du public toute
personne admise dans un établissement recevant du public à quelque titre que
ce soit en plus du personnel.

Etude de Dangers : L'étude des dangers potentiels d'un établissement


débouche sur l'analyse du risque, son but est de

 Relever les infractions aux différentes réglementations applicables en matière


de sécurité ;
 Déceler tout ce qui peut être à l'origine d'un feu, d'une explosion ou de la
panique, rechercher les éléments favorisant la propagation d'un sinistre ;
 Proposer enfin les solutions pour pallier les anomalies ou infractions relevées.

Ce bilan est constitué des rubriques suivantes :


Classement : détermination de la réglementation applicable à l'activité (type),
ainsi que de sa catégorie.
Implantation : étude de l'environnement de l'établissement qui déterminera
son isolement par rapport aux tiers, ainsi que les problèmes d'évacuation du
public et d'accès des secours.
Construction : étude de la qualité et de la nature du gros œuvre et des
aménagements intérieurs, notamment les problèmes de résistance et réaction
au feu, compartimentage.
Dégagements : calcul du nombre et de la largeur des issues, de leur répartition,
vérification de leur praticabilité permanente.
Ventilation : étude de la ventilation, mais aussi du désenfumage en cas
d'incendie (notion primordiale pour l'évacuation du public et la limitation de la
propagation).
Electricité : étude de la qualité des installations électriques génératrices de
nombreux sinistres.
Eclairage : Vérification de l'existence d'un éclairage de sécurité et de sa
conformité aux règles.
Chauffage - Climatisation : détermination des risques de mise à feu et de
propagation du feu par les générateurs, circuits de chaleur et de froid
Risques spéciaux : ils sont liés à l'exploitation et doivent faire l’objet d'une
étude très précise.

29 MAI 2022
FORMATEUR : MELOUK
Moyens de secours : vérification de la présence des moyens réglementaires,
de leur entretien et de leur fonctionnement, ainsi que de l'aptitude des
occupants à les utiliser.
Le bilan de la visite doit déboucher sur plusieurs solutions pour remédier aux
défauts constatés, la solution retenue étant souvent celle qui permet de
répondre aux exigences réglementaires à un moindre coût.

- CLASSEMENT DES ETABLISSEMENTS :

Classification des ERP en fonction du type : Ces établissements sont


classés selon la nature de leur exploitation en :
1°/ – Les salles de spectacles ou d’auditions et en générale tous les
établissements comportant soit un aménagement scénique, soit des appareils
de projection cinématographiques répartis dans les types ci-après :
 Scène comportant un ou plusieurs dessous.
 Scène ne comportant pas de dessous, mais dont la surface est supérieure à
150 m2 ou dont le volume est supérieur à 1200m3 ou dont l’une des
dimensions linéaires excède 24 m.
 Scène ne comportant pas de dessous, mais dont la surface est égale ou
inférieure à 150 m2, dont le volume est égal ou inférieur à 1200m3, et dont
chacune des dimensions linéaires est inférieure à 24 m.
 Estrade fixe, adossée à un mur de salle, y compris les prosceniums.
 Estrades non adossées, pistes, plateaux ou planchers fixes.
 Pistes, plateaux ou dispositifs mobiles installés dans une salle et actionnés par
engins mécaniques.
 Installations cinématographiques pour films sur support de sécurité de tous les
formats.
 Installations cinématographiques pour films sur support de sécurité, mais
n’utilisant qu’un seul appareil avec source de lumière en enceinte étanche.
Deux projecteurs dits Jumelés fixés sur même pied sont assimilés à un appareil
unique lorsqu’ils n’utilisent que des films d’un format inférieur à 35 mm.
2°/- Les établissements autres que les précédents répartis, selon leur
destination, en types énumérés ci-après :
 Bains à vapeur et douches publiques ;
 Magasins de vente, centres commerciaux, etc. ;
 Restaurants, cafés, brasseries, débits de boissons, bars ;
 Hôtels et pensions de familles;
 Bals ou dancings, salles de réunions, salles de jeux ;
 Salles de conférences ;
 Etablissements d’enseignement public et d’enseignement privé ;
 Bibliothèques et archives, centre de documentation, misées publics et privés ;
 Halls et salles d’expositions ;
 Etablissements sanitaires publics ou privés ;
30 MAI 2022
FORMATEUR : MELOUK
 Etablissements de culte ;
 Banques, administrations publiques ou privées.
 Piscines.

En catégories, selon l'effectif du public reçu:

1ère catégorie : au-dessus de 1500 personnes


2ème catégorie : de 701 à 1500 personnes
3ème catégorie : de 301 à 700 personnes
4ème catégorie : de 300 personnes et au-dessous
5ème catégorie : en dessous du seuil

31 MAI 2022
FORMATEUR : MELOUK

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