Chapitre 2 : l’histoire de l’âge de la Terre

Sondage : connaissez-vous l’âge de la Terre ?

I. Controverses sur l’âge de la Terre

Introduction (orale)

Une proposition dogmatique* de l’âge de la Terre :

Depuis les temps anciens, l’âge de la terre interroge l’ensemble des

peuples. Les premières tentatives de réponses sont proposées par
des religieux. Ainsi, en Occident depuis l’Antiquité, la Bible
constitue le texte de référence. L’étude des généalogies bibliques
a permis à l’Archevêque anglican James Ussher (1582-1656) de
proposer le 22 octobre 4004 avant JC comme date de création de
la Terre.

*dogme = proposition établie comme étant une vérité fondamentale et impossible à contester.

L’âge de la Terre est d’un ordre de grandeur sans rapport avec la

vie humaine. Au cours de l’histoire des Sciences, plusieurs
arguments ont été utilisés pour aboutir à la connaissance actuelle
de l’âge de la Terre.
 Quels sont ces arguments ?
 Quelles ont été les différentes théories impliquées dans cette
controverse scientifique ?

Activité : exploiter les documents du livre p 200 et 201 afin de

remplir le tableau

Genially :
https://view.genial.ly/5ff1a729485b460cf9c77394/presentation-1es-
lhistoire-de-lage-de-la-terre
BILAN

Au cours de l’histoire des sciences, différents arguments ont

été utilisés pour aboutir à la connaissance actuelle de l’âge de
la Terre.
Dans la pensée antique (Aristote – 382 à – 322), la Terre a
toujours existé et elle est sans âge.

Les savants de la Renaissance, en s’appuyant sur une lecture

de la Bible déterminent l’âge de la Terre à 4000 ans.
Les scientifiques de différentes spécialités ont tenté de
remettre en question le dogme par l’apport de connaissances
fiables.

Au XVIIIème siècle émergent les premières démarches

scientifiques résultant d’observations et d’expériences (Voir le
tableau + p 200 à 203 : ex. Buffon, à partir d’hypothèses
partiellement fausses sur le refroidissement, estime l’âge de la
Terre à 100 000 ans).

AU XIXème siècle les approches scientifiques se développent et

opposent les naturalistes comme Darwin qui envisagent des
âges atteignant parfois plus du milliard d’années (méthodes
basées sur l’observation des dépôts sédimentaires et de la
succession des espèces fossiles) à un physicien reconnu,
Kelvin, qui par des calculs mathématiques propose un âge de
la Terre à quelques dizaines de millions d’années.

La polémique est restée vive. Face à cette controverse, la

communauté scientifique a privilégié les calculs de Kelvin,
dont les arguments mathématiques semblent impossibles à
remettre en cause, aux intuitions des biologistes et géologues.