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2024

4ème OC Biologie
Séminaire d’Astrobiologie
Synthèse
Table des matières
CHAPITRE 1 : HISTORIQUE DE L’ASTROBIOLOGIE........................................................................... 2
CHAPITRE 2 QU’EST-CE QUE LA VIE .................................................................................................. 6
CHAPITRE 3 LA VIE SUR TERRE ......................................................................................................... 6
CHAPITRE 4 : LES ORIGINES .............................................................................................................. 6
CHAPITRE 5 LA TERRE AU DÉBUT, ENVIRONNEMENTS EXTRÊMES, D’UNICELLULAIRE À
PLURICELLULAIRE .............................................................................................................................. 7
CHAPITRE 6 QU’EST-CE QUI REND UNE PLANÈTE HABITABLE ? L’ÉTUDE DE MARS ..................... 8
CHAPITRE 7 LA VIE SUR LES SATELLITES DES PLANÈTES DE NOTRE SS ......................................... 9
CHAPITRE 8 COMMENT REPÉRER LA VIE AILLEURS ? ................................................................... 10
CHAPITRE 9 LES TECHNOLOGIES .................................................................................................... 12
CHAPITRE 10 L’INTELLIGENCE EXTRATERRESTRE........................................................................ 12

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Chapitre 1 : Historique de l’astrobiologie
L’Égypte antique : l'Égypte antique couvre une vaste période allant d'environ 3100 av. J.-C.
avec l’unification du pays, jusqu'à la conquête arabe en 641 ap. J.-C.
Les Obélisques et les Pyramides : Certains chercheurs ont spéculé sur le lien entre
les anciens Égyptiens et les connaissances astronomiques avancées nécessaires pour
aligner précisément les pyramides et les obélisques avec les étoiles. Certains croient
que cela pourrait indiquer une conscience de l'astronomie extraterrestre ou des
contacts avec des êtres venant d'ailleurs.
Les représentations d'êtres divins et d'engins volants : Dans les hiéroglyphes et les
représentations murales, on trouve parfois des images qui ressemblent à des vaisseaux
spatiaux ou à des êtres qui pourraient être interprétés comme des extraterrestres.
Certains spéculent que ces représentations pourraient être des preuves de contacts ou
de voyages extraterrestres.
Les Mythes et les Textes Anciens : Dans les anciens textes égyptiens, il existe des
récits et des mythes qui parlent d'entités célestes, de dieux venus du ciel et même de
voyages vers d'autres mondes. Ces récits pourraient être interprétés à la lumière de
l'astrobiologie comme des indications de la fascination des anciens Égyptiens pour le
cosmos et peut-être même des interactions avec des civilisations extraterrestres.
La Compréhension des Cycles Célestes : Les Égyptiens avaient une connaissance
avancée des cycles célestes, des mouvements des planètes et des étoiles. Ils utilisaient
ces connaissances pour élaborer leurs calendriers et organiser leurs activités. Cette
compréhension avancée de l'astronomie pourrait être vue comme une première forme
d'astrobiologie, où les anciens cherchaient à comprendre les phénomènes célestes et
leurs implications sur la vie sur Terre.
Ces points suggèrent que les anciens Égyptiens avaient une fascination profonde pour
le cosmos et une compréhension intuitive de certains phénomènes astronomiques.
Certains aspects de leur culture et de leurs croyances pourraient être interprétés à la
lumière de l'astrobiologie comme des indices potentiels de contacts ou de
connaissances extraterrestres.
FUNFACT La dague de Toutânkhamon est un artefact fascinant de l'Égypte ancienne
qui a suscité beaucoup d'intérêt en raison de sa composition inhabituelle. Voici
quelques détails sur cette dague et son lien avec l'astrobiologie :
La dague de Toutânkhamon a été découverte dans sa tombe en 1925 par l'archéologue
britannique Howard Carter. Elle est particulièrement remarquable en raison de sa lame
en fer qui, selon des analyses récentes, aurait une origine extraterrestre. L'analyse de
la composition de la lame a révélé la présence d'une quantité significative de nickel et
de cobalt, ce qui est inhabituel pour le fer terrestre.
Ces caractéristiques suggèrent que le fer utilisé dans la dague de Toutânkhamon
pourrait provenir de météorites, ce qui a conduit à l'hypothèse que l'Égypte ancienne
aurait pu obtenir ce métal précieux à partir de météorites tombées du ciel. Cette idée
est appuyée par le fait que les anciens Égyptiens étaient bien conscients des météorites
et les considéraient comme des objets divins.
En relation avec l'astrobiologie, cette découverte soulève des questions intéressantes
sur les connaissances et les interactions des anciennes civilisations avec le cosmos. Si
les anciens Égyptiens utilisaient effectivement du fer provenant de météorites pour

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fabriquer des objets comme la dague de Toutânkhamon, cela suggère une conscience
de la provenance extraterrestre des matériaux et peut-être même une utilisation de
ressources cosmiques dans leur artisanat et leurs croyances.
En résumé, la dague de Toutânkhamon est un exemple fascinant de la manière dont
les anciennes civilisations comme celle de l'Égypte ont pu interagir avec le cosmos et
incorporer des éléments extraterrestres dans leur culture et leur artisanat. Cela soulève
également des questions sur la possibilité de contacts ou d'échanges avec des
phénomènes extraterrestres dans l'histoire ancienne de l'humanité.

La Grece Antique : 3000 av. J.-C. avec les premières civilisations minoenne et mycénienne,
jusqu'à environ 146 av. J.-C. avec la conquête romaine de la Grèce
Philosophie et Cosmologie : Les penseurs grecs anciens étaient parmi les premiers à
spéculer sur la nature de l'univers et la possibilité de vie ailleurs. Par exemple,
Démocrite, un philosophe présocratique, a développé la théorie de l'atomisme,
suggérant que l'univers était constitué d'atomes en mouvement. Cette idée préfigure
en quelque sorte la compréhension moderne de la matière dans l'univers. D'autres
philosophes comme Platon et Aristote ont également abordé des questions
cosmologiques et ont discuté de la possibilité d'autres mondes habités.
Le Mythe des Extraterrestres : Le mythe de l'Atlantide, tel que décrit par Platon
dans ses dialogues "Timée" et "Critias", peut être interprété comme un récit précoce
de contact avec des civilisations extraterrestres ou des lieux d'origine extraterrestre.
Platon décrit une civilisation avancée, l'Atlantide, qui aurait existé avant la Grèce
antique et qui aurait été détruite par des catastrophes naturelles.
Les Dieux et les Étoiles : La religion grecque ancienne était étroitement liée aux
astres et aux cycles célestes. Les dieux grecs étaient souvent associés à des planètes
ou à des étoiles particulières. Par exemple, Hélios était le dieu du Soleil, Artémis était
associée à la Lune, et les constellations ont souvent servi de récits mythologiques pour
les Grecs.
La Science Grecque et l'Astronomie : Les Grecs anciens ont fait d'importantes
avancées dans le domaine de l'astronomie. Des penseurs comme Aristarque de Samos
ont proposé des modèles héliocentriques du système solaire bien avant que Copernic
ne le fasse à l'époque moderne. Ératosthène a également calculé la circonférence de
la Terre avec une précision remarquable pour son époque.
La Quête de Vie Extraterrestre : Le concept de "Plurivers" a été discuté par les
philosophes grecs, suggérant qu'il pouvait exister d'autres mondes avec leurs propres
formes de vie. Cette idée se rapproche des spéculations modernes sur l'existence de
planètes habitables et de formes de vie extraterrestres.

Le moyen âge Vème siècle après J.-C. à la fin du XVe siècle:


Au début du Moyen Âge, l'Europe occidentale a hérité des connaissances astronomiques et
cosmologiques des anciens Grecs et Romains, ainsi que des développements de la culture
islamique. Cependant, ces idées ont été souvent intégrées dans un contexte religieux, en
particulier dans le cadre de la cosmologie chrétienne médiévale. Par exemple, les idées de
l'univers géocentrique, où la Terre est considérée comme le centre de l'univers, ont été
dominantes pendant une grande partie du Moyen Âge en Europe.

La renaissance : XIVe au XVIIe siècle

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Une période de renouveau culturel, artistique, scientifique et intellectuel.
Regain d'intérêt pour les connaissances classiques de la Grèce et de Rome.
Grands progrès dans l'astronomie. Des figures telles que Nicolas Copernic, Johannes
Kepler et Galilée Galilée ont remis en question le modèle géocentrique de l'univers,
proposant plutôt un modèle héliocentrique où la Terre orbite autour du Soleil. Ces avancées
ont ouvert la voie à une meilleure compréhension de la nature de l'univers et de la possibilité
d'autres mondes habitables.
Pendant la Renaissance, les voyages d'exploration ont permis de découvrir de nouveaux
continents et de nouveaux mondes, ce qui a élargi la vision des Européens sur la diversité de
la vie sur Terre. Ces découvertes ont alimenté la spéculation sur la possibilité de mondes
inconnus, y compris des mondes extraterrestres.
Les œuvres de fiction de la Renaissance, telles que "L'Utopie" de Thomas More, ont exploré
des sociétés idéales sur des mondes lointains. Ces récits, bien que souvent plus
philosophiques que scientifiques, ont contribué à façonner l'imagination et la réflexion sur la
vie extraterrestre.
Les spéculations, Certains penseurs de la Renaissance, tels que Giordano Bruno, ont émis
l'hypothèse que l'univers est infini et qu'il existe une multitude de mondes habités. Bruno a
été exécuté en 1600 pour ces idées considérées comme hérétiques, mais ses spéculations ont
contribué à semer les graines de l'idée d'une diversité cosmique.
Dans l'art de la Renaissance, on trouve parfois des représentations symboliques des étoiles,
des planètes et de l'univers. Les œuvres d'artistes comme Léonard de Vinci, avec ses dessins
astronomiques et ses études sur la nature, ont reflété l'intérêt croissant pour l'exploration et
la compréhension de l'univers.

A partir du XVIIIe :
Émergence de l'Astrobiologie : Le XVIIIe siècle a vu l'émergence des idées sur la
possibilité de vie extraterrestre et l'exploration de mondes habitables au-delà de la
Terre. Des philosophes et des scientifiques comme Immanuel Kant et Pierre-Simon
de Laplace ont spéculé sur l'existence de mondes habitables dans d'autres systèmes
solaires.
Théorie de la Panspermie : Au XIXe siècle, le scientifique suédois Svante Arrhenius
a proposé la théorie de la panspermie, qui suggère que la vie sur Terre aurait pu être
semée par des spores ou des micro-organismes venant de l'espace. Cette théorie a
influencé les discussions sur la possibilité de la vie dans l'univers.
Développements en Biologie et en Astronomie : Les avancées en biologie, en
particulier la compréhension de la vie dans des environnements extrêmes sur Terre,
ont alimenté la spéculation sur les formes de vie potentielles dans des conditions
extraterrestres. En astronomie, les observations de planètes en dehors de notre système
solaire (exoplanètes) ont ouvert de nouvelles possibilités pour la recherche de mondes
habitables.
Le Projet SETI : Le projet SETI (Search for Extraterrestrial Intelligence) a été lancé
en 1960 par l'astronome Frank Drake. Il s'agit d'une tentative systématique de détecter
des signaux radio provenant de civilisations extraterrestres potentielles. Bien que
principalement axé sur la recherche de signaux technologiques, le projet SETI est
étroitement lié à l'astrobiologie, car il vise à répondre à la question fondamentale de
savoir s'il existe d'autres formes de vie intelligentes dans l'univers.
Exploration de Mars et d'autres corps célestes : Les missions d'exploration de
Mars, en particulier celles de la NASA, comme les rovers Viking dans les années

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1970, ont cherché des preuves de vie passée ou présente sur la planète rouge. Les
missions d'exploration spatiale ont également examiné les lunes glacées de Jupiter et
de Saturne, telles que Europa et Encelade, pour des signes de vie potentielle sous leurs
surfaces gelées.
Découvertes de Planètes Habitables : Au cours des dernières décennies, les
astronomes ont découvert de nombreuses exoplanètes situées dans la "zone habitable"
autour de leurs étoiles, où les conditions pourraient être propices à la vie telle que
nous la connaissons. Ces découvertes ont élargi notre compréhension de la diversité
des systèmes planétaires et des possibilités pour la vie dans l'univers.
Ainsi, depuis le XVIIIe siècle, l'astrobiologie a évolué en tant que champ
interdisciplinaire qui combine des aspects de l'astronomie, de la biologie, de la chimie,
de la géologie et de bien d'autres disciplines. Son objectif est d'étudier l'origine,
l'évolution, la distribution et le destin de la vie dans l'univers, en explorant les
possibilités de vie extraterrestre et les conditions nécessaires à son existence.
En 2019, Didier Queloz, en collaboration avec Michel Mayor, a reçu le prix Nobel de
physique pour la découverte de la première exoplanète en orbite autour d'une étoile
de type solaire, 51 Pegasi b, en 1995

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Chapitre 2 Qu’est-ce que la vie
Caractéristiques des êtres vivants ? Qu’elles sont les prérequis pour former une pré-cellule ?
Une membrane pour enfermer des éléments, les concentrer, un solvant pour éviter que tout
se colle, quelque chose pour stocker de l’information, et de l’énergie pour animer le toute.

Chapitre 3 La vie sur Terre


Comment est la vie sur Terre ? les limites (lithosphère et troposphère.

La vie sur Terre est majoritairement sous forme microscopique (2/3 de la biodiversité). La
vie microscopique est présente partout. Les éléments principaux : Carbone, Azote, Oxygène,
Phospore, souffre. Besoin d’un solvant, d’une délimitation (Membrane), D’NRJ et d’une
structure qui stocke l’information à savoir l’ ADN.

Chapitre 4 : Les origines


Sur la base des chap 2 et 3, peut-on estimer le lieu d’origine de la vie ? 3 hypothèses : origine
surnaturelle. Extraterrestre, ou sur Terre. Urey et Miller ont tenté de générer la vie en labo
mais expérience non fructueuse. Où la vie va apparaître, pour répondre à cette question il faut
connaitre les besoins de la vie. A savoir : Il faut un lieu riche en énergie pour permettre à des
molécules de se concentrer mais pas trop donc besoin d’un solvant. Les candidats : les vents
océaniques généré par des ouvertures de la croute terrestre libérant la chaleur produite par la
Terre. Les cratères de météorite. Les plages (marée = énergie cinétique et quand bas permet
aux composantes de se concentrer davantage par évaporation de l’eau. Les bulles qui se
forment lors de la libération sous-marine de gaz, créant ainsi des petits compartiments
permettant de concentrer la matière. Si présence de gras sous forme de phospholipide on a là
une ébauche de cellule. On peut imaginer que ces boulles se fassent prisonnière dans des
roches et ainsi la pré cellule peut perdurer.

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Chapitre 5 La terre au début, environnements extrêmes,
d’unicellulaire à pluricellulaire
Les conditions prébiotiques sont : eau (solvant), NRJ, des briques (C, H, N, Phosphore...) et
milieu stable.
La Terre au début : conditions extrêmes (pas idéales aux prébiotiques), ces contraintes vont
permettre le développement d’une vie unicellulaire (Bactéries et Archées) il y a 3.5
milliards d’années.
Hypothèse d’ordre chronologique dans la formation d’une cellule : molécule organique
petite et simple (probablement proche se sources hydrothermales), puis molécule plus
grandes et plus complexes (les acides nucléiques) capables de se multiplier. Finalement
l’assemblage et formation de premières cellules. Des bactéries partout et Archée dans
milieux extrêmes. Comme au début l’ensemble de la Terre est sous des conditions extrêmes
alors les archées seraient les premiers êtres vivants.
Le passage de la vie unicellulaire à pluricellulaire à probablement commencé par
l’endosymbiose, une cellule procaryote phagocyte une autre cellule, apparition d’organites
cellulaires et naissance de la cellule eucaryote (Chlamydomonas Reinhardtii, 1ère algue
unicellulaire eucaryote (protiste), capable avec le temps de s’associer avec d’autres
membres et formé un être pluricellulaire). Puis la coopération de plusieurs cellules amène à
la pluricellularité. Avantage car partage des tâches, on est plus fort... Dans un monde ou les
ressources sont limitées, ou il y a de la compétition, ainsi une pression sélective forte, le
groupe fait la force.

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Chapitre 6 Qu’est-ce qui rend une planète habitable ? L’étude de Mars
Mission Viking 2009, télescope spatial, détecter exoplanète par la méthode de transit
(variation luminosité de l’étoile en fonction du passage de la planète autour de l’astre. 2015
stratégie NASA, exploration du système solaire, étude des exoplanètes et environnements
extrêmes, téchnologies.
Les critères : 1) eau, NRJ, nutriments, climat et des conditions physiques stables. 2) ni trop
loin ni trop proche de l’astre, permettre à l’eau d’être sous forme liquide. Renouvellement
géochimique (volcan, tectonique). Une lune ? les marées... + atmosphère( effet de serre,
protection UV, bouclier, facilite le cycle de l’eau. Champs magnétique (protection du
rayonnement solaire).
Mars : dans un premier temps beaucoup de spéculation (observations de canaux construit
par des martiens pour dévier l’eau, les romans de SF et les rumeurs... Les premières
missions : 1975,Vikings, réalisation d’expériences pour voir s’il y a de la vie (nutriments
radioactifs, si utilisés alors des déchets radioactifs) . 1997 Pathfinder dépose le petit robot
Sojourney. 2021 Perseverence dépose Injenuity.
Étude de météorites martien.
Caractéristiques de Mars : climatiquement assez instable, son histoire le montre (par le
passé de l’eau, puis forte activité volcanique, et maintenant très grande sécheresse). Pas
d’activité tectonique*. Atmosphère quasi inexistante (gravité trop faible , échappement,
manque d’activité géologique, pas de champs magnétique et donc de protection contre les
vents solaire qui peuvent emporter les gaz), mais tout de même 95% de CO2, 3% d’N,
Argon 2%, O2 (réaction de la lumière sur le CO2, sublimation de la glace) et vapeur d’eau
des traces, pas d’ozone (U.V protection nul). 2 lunes, Phobos et Deimos. Écart de
température extrême, -75 à + 20 degrés.
Recherche actuelle, rechercher s’il y a de la vie, des fossiles. Intéressant car s’il y a de la
vie on peut comparer avec la Terre, est-ce que l’évolution a été pareil. Si pas de vie, essayer
de comprendre pourquoi, qu’est ce qui a manqué ?
La panspermie = transfert, migration de planète en planète de matériel vivant. Pour que la
vie puisse migrer elle doit résister à l’éjection de son lieu d’origine, réussir à vivre dans le
vide interstellaire et résister la traversée de l’atmosphère de la nouvelle planète. Les
expériences montrent que c’est réalisable (2016 Soyuz spacecraft avec des lichens pendant
plus de deux ans dans l’espace, beaucoup d’expérience aussi sur ISS avec notamment des
tardigrades, mais aussi algues, bactéries, bref de nombreux microorganismes. Seul les
lichen (symbiose entre un champignon et une algue) arrivent à vivre dans le vide
interstellaire). Est-ce que la découverte de vie martienne, si oui, et que cette vie soit
identique à celle de la terre en ses débuts pourrait permettre l’hypothèse de panspermie ?
* Activité Tectonique sur Terre vs Mars
Sur Terre, l'activité tectonique est intense en raison de la chaleur provenant du noyau de la planète. Cette chaleur génère des mouvements
de convection dans le manteau terrestre, ce qui entraîne la dérive des continents, la formation de chaînes de montagnes, et l'activité des
plaques tectoniques.
En revanche, Mars est une planète plus petite et moins active sur le plan tectonique. Son noyau est probablement solide (faible
compression gravitationnelle et donc peu de frottement), ce qui signifie qu'il ne génère pas autant de chaleur ni de mouvements de
convection intenses que sur Terre. De plus, Mars ne semble pas avoir de mouvements de plaques tectoniques comme sur Terre.
Accumulation de Magma sur Mars
Le manque d'activité tectonique sur Mars signifie que la chaleur interne de la planète n'est pas dissipée aussi efficacement que sur Terre.
Lorsque la chaleur du manteau et du noyau n'a pas de moyen de s'échapper rapidement, elle peut s'accumuler et créer des poches de
magma près de la surface.
Conséquences de l'accumulation de magma sur Mars :
• Formation de volcans : L'accumulation de magma sous la surface de Mars peut mener à la formation
de volcans. En effet, Mars abrite certains des plus grands volcans du système solaire, comme le mont Olympe. Ces volcans ne sont
cependant pas actifs dans le sens où ils ne produisent pas de lave en ce moment, mais ils montrent des signes d'activité passée.
• Éruptions volcaniques : Bien que Mars n'ait pas d'éruptions volcaniques actives à grande échelle
comme on peut en voir sur Terre, il est probable qu'elle ait connu des éruptions volcaniques dans le passé en raison de l'accumulation de
magma. Ces éruptions peuvent laisser des traces telles que des coulées de lave figée à la surface de la planète.

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• Altération de la surface : L'activité volcanique passée et présente sur Mars a contribué à façonner son
paysage. Les éruptions volcaniques ont modifié les terrains, créant des reliefs et des formations particulières.
• Possibilité de ressources : Les poches de magma peuvent également être des zones où des minéraux
précieux ou des ressources utiles peuvent se former. Cela peut être important pour la future exploration humaine de Mars, car ces
ressources pourraient être exploitables pour les colonies martiennes.
En résumé, le manque d'activité tectonique sur Mars permet l'accumulation de magma sous la surface de la planète, menant à la formation
de volcans, des éruptions passées, des altérations du paysage, et peut-être des ressources potentielles pour les futures missions spatiales

Chapitre 7 La vie sur les satellites des planètes de notre SS


Un satellite naturel est un objet qui orbite autour d'une planète ou d'un autre corps céleste
plus grand, autre que les étoiles.
La formation des satellites naturels dépend du contexte dans lequel le système planétaire s'est
formé.
Capture Gravitationnelle :
• Un corps céleste, comme un astéroïde ou une comète, peut être capturé par la force
gravitationnelle d'une planète.
• S'il est capturé de manière stable, il commencera à orbiter autour de la planète comme
un satellite.
Collision et Capture :
• Une autre théorie suggère que les lunes se forment à partir de matériaux éjectés lors
de collisions entre la planète et d'autres objets célestes.
• Les débris résultants peuvent ensuite s'agréger pour former une lune.
Accrétion et Co-Formation :
• Pendant la formation d'une planète, de la matière s'accumule autour de la jeune
planète en formation, formant un disque d'accrétion.
• Des morceaux de cette matière peuvent alors s'agréger pour former des lunes.
• Les lunes les plus grandes se forment souvent dans les premières étapes de ce
processus.

Quelques principaux satellites :


Lune de Jupiter :
• Europe (Jupiter II) : Cette lune de Jupiter est connue pour avoir un océan
souterrain d'eau salée sous sa surface gelée. La NASA est particulièrement intéressée par
Europe pour explorer la possibilité d'une vie microbienne dans ces vastes océans sous la
glace. (les sondes envoyées depuis 1960, Pioneer, Galileo et new horizon)
Lune de Saturne :
• Encelade (Saturne II) : Une autre lune avec un océan souterrain, Encelade éjecte
des geysers d'eau dans l'espace depuis des fractures dans sa surface. Ces jets offrent des
opportunités uniques pour la recherche de la vie.
• Titan (Saturne VI) : Cette lune est couverte de lacs d'hydrocarbures et a une
atmosphère dense. La mission Cassini de la NASA a révélé des paysages semblables à ceux
de la Terre, avec des mers, des rivières et des montagnes. La NASA a envoyé la sonde
Huygens sur Titan, qui a atterri avec succès sur sa surface.
Autres Satellites et Corps Célestes :
• Titan de Neptune (Neptune I) : Une autre lune avec une atmosphère dense et des
caractéristiques de surface intrigantes.
• Io (Jupiter I) : Bien que sa surface soit hostile en raison de l'activité volcanique
intense, Io est étudiée pour sa dynamique géologique et son potentiel d'habitabilité sous sa
surface.
• Triton (Neptune I) : Cette lune de Neptune possède une atmosphère et des géysers
de glace d'azote. La NASA envisage des missions pour l'étudier de plus près.

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• Cérès : Situé dans la ceinture d'astéroïdes, Cérès est un objet de grande taille et
possède une couche de glace souterraine. La mission de la NASA, Dawn, a fourni des
données fascinantes sur cette planète naine.
• Pluton : Bien qu'elle ne soit plus considérée comme une planète, Pluton et sa lune
Charon offrent un intérêt pour la recherche des glaces et des composés organiques.

Quelques missions célèbres :
Mercury-Redstone 3 (Freedom 7) : Le 5 mai 1961, Alan Shepard est devenu le premier
Américain à voyager dans l'espace.
Gemini IV : Le 3 juin 1965, Ed White est devenu le premier Américain à effectuer une
sortie extravéhiculaire (EVA).
Apollo 11 : Le 20 juillet 1969, Neil Armstrong et Buzz Aldrin ont marché sur la Lune pour
la première fois.
Skylab : La première station spatiale américaine, habitée par des équipages pendant des
périodes prolongées.
Hubble Space Telescope : Lancé en 1990, il est devenu l'un des télescopes les plus
importants de l'histoire de l'astronomie.
Mariner 4 (1964) : La première mission à survoler Mars et à renvoyer des images.
Viking 1 et 2 (1976) : Les premières sondes à atterrir sur Mars.
Mars Pathfinder (1997) : A atterri avec le rover Sojourner, marquant le début de
l'exploration robotique moderne de Mars.
Voyager 1 et 2 (1977) : Lancées pour explorer les planètes extérieures du système solaire,
elles sont toujours opérationnelles et sont désormais dans l'espace interstellaire.
Cassini (1997-2017) : La sonde Cassini a passé 13 ans à étudier Saturne, ses anneaux et ses
lunes, notamment Titan et Encelade.
New Horizons : A survolé Pluton en 2015 et continue de voyager vers la ceinture de
Kuiper.
Artemis III (en cours) : Prévu pour être le premier atterrissage humain sur la Lune depuis
Apollo 17.

Chapitre 8 Comment repérer la vie ailleurs ?


Historique de la recherche des exoplanètes :
Les premières spéculations sur l'existence d'exoplanètes remontent à l'Antiquité, mais sans
preuves directes.
Au 17ème siècle, l'astronome Johannes Kepler a proposé que d'autres étoiles pourraient avoir
leurs propres planètes, mais cela est resté théorique pendant des siècles.
Le 6 octobre 1995, les astronomes suisses Michel Mayor et Didier Queloz annoncent la
découverte de la première exoplanète en orbite autour d'une étoile semblable au Soleil, 51
Pegasi b.
2009 Des missions comme Kepler de la NASA sont lancées pour détecter des planètes par la
méthode du transit, observant les diminutions de luminosité des étoiles lorsqu'une planète
passe devant elles. Kepler a découvert des milliers de planètes candidates et confirmées,
révolutionnant notre compréhension de la diversité des systèmes planétaires.
En août 2016, les astronomes annoncent la découverte de Proxima Centauri b, une exoplanète
en orbite autour de l'étoile la plus proche de nous, Proxima Centauri (4.7 a.l). Proxima
Centauri b est située dans la zone habitable de son étoile, où l'eau liquide pourrait exister à
sa surface.
En février 2017, la découverte de sept exoplanètes de taille terrestre en orbite autour de
l'étoile naine TRAPPIST-1 (39 a.l) est annoncée. Certaines de ces planètes se trouvent dans
la zone habitable, soulevant l'espoir de la recherche de signes de vie.

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L'avenir de la recherche sur les exoplanètes se concentre sur la recherche de signes de vie,
notamment à travers l'étude de leurs atmosphères. Des missions comme le télescope spatial
James Webb et les futurs télescopes géants au sol sont conçues pour répondre à ces questions
cruciales.

Méthodes de détections :

Méthode des Transits


Principe : Lorsqu'une planète passe devant son étoile (de notre point de vue terrestre), elle
bloque une petite partie de la lumière de l'étoile, provoquant une diminution temporaire de
sa luminosité.
Détection : Les astronomes surveillent ces "transits" en mesurant les changements de
luminosité de l'étoile.

Méthode de la Vitesse Radiale (Effet Doppler)


Principe : Lorsqu'une planète orbite autour de son étoile, elle fait osciller l'étoile autour de
leur centre de masse commun.
Détection : Les astronomes mesurent ces oscillations en observant les changements dans le
spectre lumineux de l'étoile (effet Doppler).

Méthode des lentilles gravitationnelles

Les biosignatures
Une biosignature est une caractéristique mesurable qui indique la présence ou l'activité d'une
vie.
1. Composés Organiques :
• Méthane (CH4) : Sur Terre, le méthane peut être produit par des microbes appelés
méthanogènes. Sa présence dans l'atmosphère d'une planète pourrait indiquer une activité
biologique.
• Méthanol (CH3OH) : Un autre composé organique qui pourrait être un signe de
vie, produit également par des processus biologiques sur Terre.

2. Ratios Isotopiques :
• Ratio du carbone 12 au carbone 13 : Sur Terre, les organismes vivants ont
tendance à préférer le carbone 12 par rapport au carbone 13. Un déséquilibre dans ce ratio
pourrait indiquer une activité biologique.

3. Oxygène dans l'atmosphère :


• Sur Terre, l'oxygène atmosphérique est principalement produit par des organismes
photosynthétiques tels que les plantes. La présence d'oxygène dans l'atmosphère d'une
planète peut donc indiquer la présence de vie photosynthétique.

4. Signature Spectrale :
• Les spectres de lumière réfléchie ou émise par une planète peuvent révéler la
présence de molécules spécifiques, comme la chlorophylle ou d'autres pigments
biologiques.

5. Structures Géologiques :

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• Des structures telles que les stromatolithes, formées par des micro-organismes sur
Terre, pourraient être des indices indirects de vie passée sur une autre planète.
• Des réseaux de rivières ou de lacs anciens pourraient indiquer des conditions
favorables à la vie.

6. Modèles Atmosphériques :
• La présence de vapeur d'eau dans l'atmosphère peut être un indicateur de processus
biologiques, comme le cycle de l'eau sur Terre.
• La distribution verticale de certains gaz, tels que l'ozone, peut également être une
biosignature.

Chapitre 9 Les technologies


Tentatives de communication : le projet SETI
Contacter : Pioneer et voyager (plaque et disque gravés d’informations divers qui
caractérise notre planète)
Détection de planète : vitesse radiale, transit, coronographie, lentille gravitationnelle

Chapitre 10 L’intelligence extraterrestre


L’équation de Drake permettrait d’estimer le nombre de mondes dans l’Univers où la vie
aurait pu se développer jusqu’à une forme évoluée avec laquelle la communication serait
possible. Le paradoxe de Fermi : Pourquoi aucune communication encore alors que la
formule de Drake donne une estimation d’environ 10000 mondes ? Nous sommes
simplement invisibles étant donné que nous avons commencé à emmètre des ondes (liées à
notre activité) depuis une centaine d’années seulement, la distance parcourue par ces
dernières est faible en comparaison avec la taille de l’Univers. Autre réponse les entités qui
nous auraient déjà visités sont trop avancées et donc la communication est impossible.
Avez-vous déjà essayé de parler à un ver de terre ?
Les fascinations pour l’extraterrestre
Civilisations anciennes :
1. Sumériens : Certains affirment que les Sumériens ont des tablettes qui mentionnent
des êtres venus du ciel, tels que les Anunnaki.
2. Égyptiens : Il existe des interprétations alternatives des hiéroglyphes et des textes
égyptiens qui suggèrent des contacts avec des entités extraterrestres.
3. Mayas et Aztèques : Certains chercheurs spéculent sur des contacts extraterrestres
en se basant sur l'architecture et les connaissances astronomiques de ces
civilisations.
Récits mythologiques :
1. Civilisation Védique (Inde ancienne) : Certains textes védiques parlent de
Vimanas, des engins volants, souvent interprétés comme des vaisseaux spatiaux.
2. Civilisation Grecque : Les anciens Grecs ont des mythes impliquant des dieux
venus du ciel.

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