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N° Type de Chef de
Date Ingénieur Superviseur Commentaires
Pièce Document projet
1 RAP 12/11/14 JT PC PC Rapport initial avant démolition
Etude géotechnique préalable - étape 1 - Phase Principes généraux de construction PGC 2
1. SYNTHESE
Il s'agit d'une synthèse non technique résumant les informations à notre disposition actuellement (qui pourront
évoluer avec les éventuelles reconnaissances complémentaires). Il s'agit d'un résumé et d'une aide à la lecture.
Seul le rapport et ses annexes peut nous être opposable.
Mission PGC
Projet Construction d’un complexe immobilier de type RdC à R+6 sur trois niveaux
de sous-sols à l’amont et de type R+4 sur un à deux niveau(x) de sous-
sol(s) à l’aval
Zone d'Influence Géotechnique Parcelle étudiée ainsi que ses divers mitoyens (notamment la ligne n°7 du
(ZIG) métropolitain sous l’avenue de Paris)
Aléas recherchés Présence de carrières à ciel ouvert remblayées voire d’anciennes carrières
souterraines de Calcaire Grossier
Présence d’une nappe éventuelle ou de circulations d’eau d’origines
collinaires
Epaisseur et compacité des terrains superficiels (éboulis ou loess)
Protection contre les eaux Dispositif classique de protection contre les eaux en première approche (à
confirmer par l’étude G2 AVP)
2. SOMMAIRE
1. SYNTHESE .............................................................................................................................. 2!
2. SOMMAIRE.............................................................................................................................. 4!
3. GENERALITES - MISSIONS
- TRAVAUX ENGAGES
MISSION – GENERALITES
Nous fournissons quelques éléments ci-après pour aider les lecteurs de ce présent rapport à comprendre quelles
sont les limites liées aux missions géotechniques et donc à ce présent rapport. Bien entendu on se référera à la
norme NF P 94.500 novembre 2013 pour avoir une vision plus exhaustive.
Les missions géotechniques ont pour but d’appréhender le milieu naturel et de diminuer les aléas y afférant. Cette
réduction de l’aléa se fait par étapes successives, allant du général au particulier, de la reconnaissance globale à
la reconnaissance locale, en adaptant les investigations et les études à la sensibilité réelle du projet.
On trouve dans le tableau ci-dessous l'enchaînement des différentes missions, leurs objectifs et le niveau de
management des risques attendus.
Par ailleurs, la révision de la norme 94-500 permet aujourd'hui une correspondance simple entre les missions
d'ingénierie généraliste et les missions géotechniques :
Cette étude s'inscrit dans le cadre des missions géotechniques normalisées (NF P94-500 – novembre 2013)
comme une mission de type G1 étape "Phase Principes généraux de construction PGC" (le détail des missions
est repris en annexe).
Peut on reprocher au géotechnicien un dépassement de délais, de quantités, de coût sur la base d’une
mission G1 ?
La norme 94.500 indique que les missions de type G1 excluent toute approche des quantités, délais et coûts
d'exécution des ouvrages qui entrent dans le cadre exclusif d'une mission d'étude géotechnique de conception
phase projet.
Le respect d’une norme NF n’est pas obligatoire. En revanche signer un contrat avec un prestataire qui la respecte
revient tacitement à la respecter sauf à dégager le prestataire de ces engagements et responsabilités
contractuelles.
La norme indique que toutes les missions doivent être réalisées, ce qui dans les faits est d’ailleurs toujours le cas,
mais pas toujours par le géotechnicien. Ainsi, si ce n’est pas le géotechnicien qui rédige les pièces écrites,
approuve les plans de l’entreprise et suit les travaux par exemple, ce sont ceux qui se sont substitués à lui qui ont
de fait, réalisé les missions correspondantes. Il appartient donc de vérifier dans ce cas que ces intervenants ont la
compétence et les assurances pour réaliser ces missions.
Nous sommes à la disposition du lecteur pour apporter toutes les précisions nécessaires pour la bonne
compréhension de ces missions. Un extrait des missions est fourni en annexe.
L'exploitation et l'utilisation de ce rapport doivent respecter les "conditions d'exploitation et de validité des
études de sols" décrites en annexe.
Le maître d'ouvrage devra nous informer de la DROC (date réelle d'ouverture de chantier), et faire réactualiser
le présent rapport en cas de modification du projet ou d'ouverture du chantier plus de 2 ans après la date du
présent rapport.
Cette méthode est imprécise et a été complétée par un relever de carottage et de deux carottages de plus faible
diamètre réalisés à l’aide d’un carottier battu.
4. GEOLOGIE
SITUATIONS GEOGRAPHIQUE ET
TOPOGRAPHIQUE (extrait de la carte IGN)
Le site se positionne au Nord de la commune de Villejuif, à
quelques mètres au Sud du cimetière parisien d’Ivry.
SITUATION GEOLOGIQUE
(extrait de la carte géologique à l’échelle 1/50 000)
LEGENDE :
SENSIBILITE AU RETRAIT/GONFLEMENT
(extrait de la carte d’aléa)
LEGENDE :
Ces remblais et terrains remaniés sont liés aux anciens aménagements du site (ancienne station-service) et
peuvent présenter des variations brutales d'épaisseur et/ou de nature ou des surprofondeurs localisées, en
particulier :
Les Loess
Les sondages ont ensuite rencontré un limon pouvant être argileux, sableux voire silteux de couleur marron le plus
souvent recouvrant ensuite une alternance d’argile rousse et de sable bariolé roux voire gris/vert pouvant contenir
des concrétions calcaires voire des éléments de meulières a priori. Des loess et sable ont d’ailleurs été exploités
sur des épaisseurs de 7 à 10 m dans les environs selon les informations reportées sur la carte de l’IGC.
Cet ensemble s’arrête aux alentours vers 58 à 56 NGF à quelques décimètres près.
La répartition statistique des valeurs permet de constater que les mesures sont globalement faibles à moyennes
avec 8,3% des pressions limites comprises entre 0-5 Bar, 75,0% des valeurs situés dans la plage 5-10 Bar et
16,7% des valeurs oscillant entre 10-15 Bar tandis que 8,3% des modules pressiométriques varient entre 0-50 Bar
pour 58,3% des mesures comprises entre 50-100 Bar et 33,3% des valeurs comprises entre 100-200 Bar.
Il est difficile de la rattacher à une formation géologique. Sa base a systématiquement été rencontrée vers 54 à 53
NGF à quelques décimètres près.
Les mesures réalisées dans cette formation indiquent des valeurs relativement disparates. En effet, 14,3% des
pressions limites oscillent entre 5-10 Bar pour 57,1% des valeurs comprises entre 10-15 Bar et 28,6% situés dans
la place 15-20 Bar tandis que 14,3% des modules pressiométriques sont compris entre 50-100 Bar et 71,4% des
mesures varient entre 100-200 Bar et le reste compris entre 200-500 Bar.
Le Calcaire Grossier
Le Calcaire Grossier a été rencontré au droit de chaque sondage sans toutefois être traversé ; nos sondages se
sont en effet arrêtés vers 15, 18 ou 30 m/TN.
Il se caractérise par une marne calcareuse de couleur blanc, beige présentant des niveaux faiblement indurés
selon la lecture de la diagraphie. Selon les vitesses d’avancement, un niveau est quelque peu altéré entre 20,5 et
21,5 m/TN ; ce qui pourrait correspondre au niveau de la nappe.
La répartition statistiques des essais montre une bonne compacité générale avec 100,0% des pressions limites
comprises entre 25-35 Bar pour 31,3% des modules pressiométriques variant entre 100-800 Bar et 68,8% des
valeurs supérieures à 800 Bar.
4.3. – EAU
Lors de notre campagne d’investigation, deux équipements piézométriques ont été posés : le premier jusque 15,0
m/TN par SOLER ENVIRONNEMENT dans le carottage SC1 et noté Pz1, le second jusque 10,5 m/TN dans un
forage spécifique par nos soins et noté Pz2.
Le premier ouvrage est positionné ainsi au centre de la parcelle ; dans la partie accessible la plus haute d’un point
de vue topographique tandis que le second est localisé à l’aval du projet, près de la rue Pasteur.
Plusieurs relevés réalisés sur ces deux ouvrages sont reportés dans le tableau ci-dessous :
Le premier niveau en SC1 semble non représentatif toutefois, des niveaux d’eau ont été rencontrés vers 59,5 et
59,0 NGF. Le contexte général d’exploitations de carrières souterraines de Calcaire Grossier tend à associer ces
niveaux d’eau à des écoulements d’origine collinaires.
En effet, selon les résultats d’une étude de sol menée par nos soins rue Raymond Lefèvre à IVRY SUR SEINE,
dans le secteur du projet, la nappe du Calcaire Grossier a été identifiée vers 43,75 NGF ; soit environ 20 mètres
sous le niveau du terrain naturel.
Cette information concorde avec l’extrait de la carte hydrogéologique de PARIS présenté ci-dessous :
Isopièze 40 NGF
5. PROJET
EXISTANTS/ENVIRONNEMENT DU
PROJET
La parcelle accueillant le futur projet de construction
abrite à ce jour de nombreux bâtiments à usage
d’habitation, côté amont avenue de Paris ; des boxes et
un bâtiment type R+2, côté aval rue Pasteur. Elle est
en partie démolie à ce jour.
La déclivité du site est importante, la cote altimétrique de l’avenue de Paris est proche de 73,28 NGF tandis que
celle de la rue Pasteur en vis-à-vis est proche de 67,75 NGF. Une différence de 5,6 m est ainsi notée.
Le calage altimétrique des niveaux bas ne nous a pas été transmis aussi, nous avons pris les hypothèses
suivantes ; en se basant sur l’altimétrie de la rue Pasteur à 67,75 NGF :
- R-1 côté rue Pasteur : 64,75 NGF,
- R-2 côté rue Pasteur = R-3 côté avenue de Paris : 61,75 NGF.
Les hauteurs de terrassement à prévoir sont ainsi de l’ordre de 11,5 m à l’amont et de 3 à 6 m à l’aval.
Les descentes de charges ne nous ont pas été communiquées, pour ce type d’ouvrage, nous avons retenu les
hypothèses suivantes :
Si les valeurs réelles de descentes de charges venaient à différer de manière significative des hypothèses énoncées ci-dessus,
il conviendra de nous en informer afin de revoir tout ou partie de nos préconisations.
6. GEOTECHNIQUE
Au niveau du fond de fouille (vers 61,4 NGF environ), les sols seront représentés par les loess représentés par des
sables et argiles limoneux dont les caractéristiques mécaniques faibles et variables ne permettent pas en l’état, de
proposer de système de fondation superficielle.
Compte tenu de la dissymétrie du projet, de la présence de niveaux décalés et de la variabilité importante des
intensités de charges, nous prévoyons en première approche de fonder l’ouvrage sur fondations profondes. Les
pieux devront être ancrés dans les Marnes et Caillasses ou le Calcaire Grossier.
Les frottements latéraux dépendent de la nature des terrains, mais aussi de la technique de mise en oeuvre
réellement employée, et des impératifs liés aux descentes de charges.
En considérant des pieux forés simples (classe de pieu n°1 – catégorie n°1), et un calcul de type « modèle de
terrain », les fiches et portances des pieux pourront être en première approche, en ELS caractéristique :
Préconisations d’exécution
Pour une meilleure traficabilité des machines de forage, il semble judicieux de réaliser les pieux avant
terrassement depuis le niveau du terrain actuel ; si la perforation d’éléments durs est assurée.
Les fiches seront à adapter suivant les descentes de charges exactes à reprendre pour chaque appui et en
fonction des épaisseurs de terrains réellement rencontrées.
En fonction des descentes de charge et des diamètres de pieux, on devra s’assurer que la reconnaissance des
sols investit le terrain sur au moins 5 m ou 7 Ø sous la base des fondations profondes.
Les éventuels rattrapages des niveaux de pieux devront se faire par redans avec une pente de 2 pour 3 (de base).
Les points durs au sein des remblais (blocs, débris divers, anciennes infrastructures, béton...), des Marnes et
Caillasses et du Calcaire Grossier (sous forme de bancs par exemple) nécessiteront l’emploi d’outils de forage
adaptés à la perforation de ces sols.
Sur la hauteur des loess et des terrains mous (décompression légére au toit du Calcaire Grossier en SP2 par
exemple), des surconsommations ou des pertes de béton ne sont pas à exclure en l'absence de systèmes de
tubages.
Si les pieux sont soumis à des efforts de flexion ou travaillent en traction (reprise de sous pressions) ou si, en
d'autres termes, "les efforts provenant de la construction ne produisent pas que des compressions centrées sur
l'axe du pieu", les pieux devront être armés en conséquence.
Phase Chantier
Sur la hauteur des terrassements et en phase provisoire de chantier, des arrivées d'eau collinaires sont possibles
nécessitant le cas échéant la mise en place de captages adaptés et de pompage pour couler le béton dans de
bonnes conditions.
Dans tous les cas, l’entreprise s’attachera à rendre les fonds de fouille sains, afin de réaliser la totalité des
infrastructures (fondations, voiles…) dans les meilleures conditions, c’est-à-dire hors d’eau.
Remarque importante : En phase chantier, les matériaux fins, sensibles et argileux ; pouvant se gorger d’eau
selon les conditions météorologiques ; que sont les loess identifiés notamment en carottage, rendront la traficabilité
du fond de fouille difficile. Nous conseillons vivement à l’entreprise de prévoir la réalisation d’une plateforme de
travail avec des matériaux de préférence siliceux, insensibles afin de travailler dans de bonnes conditions.
Phase Définitive
Le degré de protection reste à la discrétion du Maître d’Ouvrage en fonction de la destination réelle des ouvrages
en sous sol.
En phase définitive, il conviendra de se prémunir contre les eaux d'infiltrations naturelles ou accidentelles qui
s’accumulent contre les murs enterrés et provoquent de l’humidité ou des infiltrations.
Dans les zones de parkings ouverts, et au minimum dans tous les cas, on devra prévoir la réalisation de
barbacanes avec rigoles en pied de mur pour chaque niveau de parking. Ceci suppose d’accepter des traces
d’humidité ou des infiltrations dans la face intérieure des murs du sous-sol.
Dans les zones de caves, il conviendra de prévoir un dispositif de drainage et protection périphérique (cf. DTU
20.1). Toutefois, sa mise en œuvre pourra s'avérer délicate en cas de voiles contre terres et nécessitera dans ce
cas la mise en place d’un géocomposite vertical de drainage avec récupération en partie basse ou l’étanchéité du
voile.
Les locaux techniques sensibles contre terre (postes électriques, machineries d'ascenseurs...) devront être
étanches.
La réalisation d'une fouille de 11,5 à 3 m de profondeur dans des remblais / terrains remaniés, Loess de faible
tenue mécanique devra se faire nécessairement à l'abri d'un dispositif de soutènement destiné à assurer la stabilité
des avoisinants du projet (voies, terrains, boxes, parkings, …) et la sécurité du personnel évoluant en fond de
fouille ; en phase provisoire.
En phases provisoire et définitive, les soutènements doivent être aptes à reprendre la poussée des terres d'une
part, et les contraintes apportées par les ouvrages mitoyens d'autre part. Des puits ou tranchées blindés pourraient
être nécessaires en cas de présence de mitoyens sensibles. La mise au point de la méthodologie de réalisation
sera fonction des résultats des reconnaissances des mitoyens (voir chapitre 6.1).
Dans tous les cas, une paroi composite de type berlinoise ou parisienne devra impérativement être prévue à
l’amont du chantier. L’influence de la ligne du métropolitain n°7 devra également être étudiée lors de son
dimensionnement ; pour ce faire, des plans de cet ouvrage et sa poussée devront être fournis.
En première approche, les paramètres de sol à retenir pour le calcul des poussées sont les suivants :
La présence d’éléments durs au sein des remblais (blocs béton, dalles ou éléments de démolition), éventuellement
des Loess pourra nécessiter l’usage d’engins de terrassement adaptés (piqueur ou BRH). Dans la mesure du
possible, les blocs déchaussés seront évacués et les dépressions ainsi créées comblées en gros béton.
7. ANNEXES
! - PHOTOGRAPHIE DE LA FOUILLE
! - LOGS PRESSIOMETRIQUES
! - DIAGRAPHIES
" - LOCALISATION
L'enchaînement de chacune de ces missions d'ingénierie géotechnique (étapes 1 à 3) doit suivre les étapes de conception et de
réalisation de tout projet pour contribuer à la maîtrise des risques géotechniques. Le maître d'ouvrage ou son mandataire doit faire
réaliser successivement chacune de ces missions par une ingénierie géotechnique. Chaque mission s'appuie sur des données
géotechniques pertinentes issues d'investigations géotechniques appropriées.
Se déroulant en deux phases interactives et indissociables, cette mission permet de réduire les risques géotechniques résiduels
par la mise en ouvre à temps de mesures correctives d'adaptation ou d'optimisation. Elle est confiée à l'entrepreneur sauf
disposition contractuelle contraire.
Phase Étude
$ Définir si besoin un programme d'investigations géotechniques spécifique, le réaliser ou en assurer le suivi technique, en
exploiter les résultats.
$ Étudier dans le détail les ouvrages géotechniques : notamment établissement d'une note d'hypothèses géotechniques sur
la base des données fournies par le contrat de travaux ainsi que des résultats des éventuelles investigations
complémentaires, définition et dimensionnement (calculs justificatifs) des ouvrages géotechniques, méthodes et conditions
d'exécution (phasages généraux, suivis, auscultations et contrôles à prévoir, valeurs seuils, dispositions constructives
complémentaires éventuelles).
$ Élaborer le dossier géotechnique d'exécution des ouvrages géotechniques provisoires et définitifs : plans d'exécution, de
phasage et de suivi.
Phase Suivi
$ Suivre en continu les auscultations et l'exécution des ouvrages géotechniques, appliquer si nécessaire des dispositions
constructives prédéfinies en phase Étude.
$ Vérifier les données géotechniques par relevés lors des travaux et par un programme d'investigations géotechniques
complémentaire si nécessaire (le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les résultats).
$ Établir la prestation géotechnique du dossier des ouvrages exécutés (DOE) et du dossier d'interventions ultérieures sur
l'ouvrage (DIUO).
Se déroulant en deux phases indissociables, cette mission permet de vérifier la conformité des hypothèses géotechniques prises
en compte dans la mission d'étude et suivi géotechniques d'exécution. Elle est à la charge du maître d'ouvrage ou son
mandataire et est réalisée en collaboration avec la maîtrise d'ouvre ou intégrée à cette dernière.
Pendant le déroulement d'un projet ou au cours de la vie d'un ouvrage, il peut être nécessaire de procéder, de façon strictement
limitative, à l'étude d'un ou plusieurs éléments géotechniques spécifiques, dans le cadre d'une mission ponctuelle. Ce diagnostic
géotechnique précise l'influence de cet ou ces éléments géotechniques sur les risques géotechniques identifiés ainsi que leurs
conséquences possibles pour le projet ou l'ouvrage existant.
$ Définir, après enquête documentaire, un programme d'investigations géotechniques spécifique, le réaliser ou en assurer
le suivi technique, en exploiter les résultats.
$ Étudier un ou plusieurs éléments géotechniques spécifiques (par exemple soutènement, causes géotechniques d'un
désordre) dans le cadre de ce diagnostic, mais sans aucune implication dans la globalité du projet ou dans l'étude de l'état
général de l'ouvrage existant.
$ Si ce diagnostic conduit à modifier une partie du projet ou à réaliser des travaux sur l'ouvrage existant, des études
géotechniques de conception et/ou d'exécution ainsi qu'un suivi et une supervision géotechniques seront réalisés
ultérieurement, conformément à l'enchaînement des missions d'ingénierie géotechnique (étape 2 et/ou 3).
Relevé du carottage
Seul un criblage par carottage ou puits à la pelle, réalisé dans le cadre des missions G2/G3/G4, permettrait
d’engager notre responsabilité sur les quantités et coût relatifs aux fondations.
. de 0,0 à 0,8 m : Remblais (limon argileux noirâtre à cailloutis, débris organiques, enrobé
et briques)
. de 3,4 à 4,8 m : Limon sableux, légèrement argileux beige, marron à veinules blanches
et rognons calcaires
. de 4,8 à 5,8 m : Sable argileux roux à ocre à rognons calcaires, graviers, roux
(lit graveleux de 5,2 à 5,3 m)
. de 7,5 à 8,1 m : Argile à consistance plastique rousse, ocre à veinules sableuses grises
et marron
. de 8,1 à 9,8 m : Argile légèrement silteuse beige à rognons calcaires et banc calcaire
vers la base
. de 10,0 à 10,7 m : Argile légèrement silteuse bariolée ocre, rousse et marron à matière
organique
Seul un criblage par carottage ou puits à la pelle, réalisé dans le cadre des missions G2/G3/G4, permettrait
d’engager notre responsabilité sur les quantités et coût relatifs aux fondations.
B – ESSAIS PRESSIOMETRIQUES
N° du sondage Profondeur (m) Module pressiométrique (Bar) Pression de fluage (Bar) Pression limite (Bar)
C – DIAGRAPHIES
Les résultats de ces diagraphies sont fournis sous forme de logs où sont reportées :
en fonction de la profondeur.
SP2
SD4
SP3
Pz2