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Barrage de Soubella: (Wilaya de M'Sila)
Barrage de Soubella: (Wilaya de M'Sila)
BARRAGE DE SOUBELLA
(WILAYA DE M’SILA)
AVANT-PROJET DETAILLE
NOTES DE CALCUL
Rapport 12035-RP-0502-B
Mars 2009
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
MINISTERE DES RESSOURCES EN EAU AGENCE
NATIONALE DES BARRAGES ET TRANSFERTS
DIRECTION DES ETUDES TECHNIQUES
BARRAGE DE SOUBELLA
(WILAYA DE M'SILA)
MISSION 05
AVANT-PROJET DETAILLE
NOTES DE CALCUL
Rapport 12035-RP-0502
COYNE ET BELLIER
Bureau d'lng8nieurs Ccnse.ls
B 20/03/2009
Commentaires ANBT
1 0/AN BT/DET/09
PP--
°.o.A. Toussaint
'.OM. Maeder
?�
C. Daux
- ' �
fi>J. Teyssieux
A. Toussaint
CHAPITRE 1
ANALYSE DE LA STABILITE
DE LA DIGUE ET DE SA FONDATION
SOMMAIRE
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CHAPITRE 1
ANALYSE DE LA STABILITE
DE LA DIGUE ET DE SA FONDATION
L’analyse de stabilité de la digue et de sa fondation permet de valider les pentes des talus de
l’ouvrage, et la longueur des différentes risbermes.
Pour cela l’étude de stabilité détermine les facteurs de sécurité du barrage projeté, pour les
divers cas de charge de dimensionnement.
L’étude s’attache à démontrer que ces facteurs, issus de différents calculs, sont supérieurs
ou égaux aux recommandations internationales et aux règles de l’art en la matière.
Une fois les paramètres géomécaniques connus et les paramètres géométriques du barrage
fixés, une première série de calculs est effectuée pour des cas de charges statiques (fin de
construction, service normal à la RN et vidange rapide depuis la RN).
Ensuite, les cas de charges dynamiques (SMD et SBE) sont traités par la méthode
« pseudo-statique ». La sollicitation dynamique du séisme est alors prise en compte par une
force purement horizontale, équivalente à 2/3 de l’accélération maximale au sol du séisme
considéré.
Enfin – en anticipant ici sur les résultats – étant donné que les sollicitations sismiques sur le
barrage de Soubella sont importantes, il s’avère nécessaire d’estimer pour le SMD les
déplacements irréversibles par un calcul dynamique.
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Dans ce dernier cas, le facteur de sécurité n’est pas calculé comme pour les cas statiques. On
se fixe plutôt un déplacement maximal autorisé, dont la valeur est déterminée par les pratiques
internationales, ainsi que par l’expérience et le jugement du Bureau d’Etudes.
La Table 1-1 récapitule les paramètres géométriques de la coupe-type, qui sont illustrés sur
la Figure 1-1 (issue du logiciel STAB).
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amont largeur 10 m
largeur 5 m niveau 735 m NGA
Pente amont 2.8 -
Pente aval 2.5 - Batardeau aval
Pente amont 2.5 -
Surcharge amont Pente aval 2.5 -
largeur 30 m niveau 728 m NGA
niveau 745 m largeur 5 m
pente amont 3 -
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Figure 1-1 : Coupe-type étudiée (logiciel STAB)
1.2.1 Méthodologie
Le problème de la stabilité d’un massif se résout par les méthodes d’équilibres limites,
encore appelées méthodes de calcul à la rupture [1]. Ce problème peut par ailleurs être analysé
soit en contraintes totales, soit en contraintes effectives. C’est cette dernière méthode
qui est le plus couramment employée et qui est utilisée dans cette étude. Elle nécessite de
faire des hypothèses sur le régime de percolation (fin de construction, régime permanent,
vidange rapide).
Les méthodes de calcul à la rupture divisent la masse glissante en tranches verticales. Elles
résolvent les équilibres en forces et en moments afin d’aboutir à une expression plus simple
des forces s’exerçant sur chacune des tranches, en fonction des caractéristiques
mécaniques et hydrauliques du massif étudié. Ces méthodes reposent sur les hypothèses
suivantes :
F
max
Le coefficient de sécurité F vis-à-vis de la rupture est évalué pour des lignes de glissement
circulaires, en utilisant la méthode de Bishop, sauf pour le cas de charge dû au séisme (cas
« pseudo-statique ») où la méthode de Fellenius est utilisée (elle est en effet plus
conservative).
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STAB est un logiciel de calcul de stabilité des pentes appliqué à des massifs quelconques
(versants naturels, barrages et digues, quais, talus, remblais, soutènements, ...) [2 ; 3]. Il
résout ce problème avec des méthodes classiques de tranches verticales :
- pour les lignes potentielles polygonales de rupture : méthode des coins (résolution
en équilibre de forces), Spencer (résolution en équilibres totaux).
Les méthodes les plus employées sont les méthodes incomplètes (Fellenius – Bishop) : elles
ne présentent pas de risque de non convergence, contrairement à la méthode de Spencer.
- l’étude d'un massif avec prise en compte d'un champ de pressions interstitielles,
En fin de construction, les pressions interstitielles dans la digue et la fondation, dues aux
surcharges des remblais, sont encore élevées, notamment dans les matériaux
imperméables, ce qui réduit leur résistance au cisaillement. Ce phénomène de génération de
pression interstitielle à court terme est pris en compte dans les analyses de stabilité par un
coefficient noté ru, qui relie la valeur de la pression interstitielle en un point à la surcharge
des remblais par l’équation :
u ru h
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où : u = pression interstitielle,
Les pressions interstitielles dans le remblai et dans la fondation sont indépendantes des
contraintes dans le sol et ne dépendent que des conditions aux limites hydrauliques.
Le cas de vidange rapide correspond à la descente du plan d’eau amont depuis la cote
780.00 m NGA de la RN jusqu’à la cote 728 m NGA du terrain naturel.
La variation du niveau d’eau dans le réservoir est suffisamment rapide pour que la pression
interstitielle dans les remblais n’ait pas le temps de se dissiper complètement. C’est le cas
de remblais imperméables ou semi imperméables lorsque la retenue descend de quelques
dizaines de centimètres par jour.
∆u = B . ∆σ
Un coefficient B égal à 1 est le cas le plus conservatif, c’est cette valeur qui est
habituellement prise pour les matériaux non drainants. Une valeur égale à -1 est un artefact
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de calcul et signifie que le matériau est parfaitement drainant (la pression finale en un point
du matériau est égale à la colonne hydrostatique à ce même point).
Dans cette situation, la fondation de la digue est soumise à des mouvements horizontaux et
verticaux qui tendent à déstabiliser les remblais. Les accélérations verticales, généralement
estimée à 1/3 des accélérations horizontales, ont des effets moindres que les accélérations
horizontales et seront négligées par la suite.
Plus précisément, lorsque la digue est soumise à un tremblement de terre, les pics
d’accélération (dans un sens ou dans l’autre) se trouvent déphasés d’un point de la digue à un
autre. Par ailleurs, une partie de l’énergie communiquée au remblai par la fondation est
dissipée par viscosité. On prend en compte ces deux phénomènes tendant à amortir les
sollicitations en appliquant une force de volume « a » reliée à l’accélération de pic en
fondation par la relation :
Ainsi, pour un talus stable sous l’action d’une sollicitation sismique égale à 2/3 du pic de
l’accélérogramme (c’est-à-dire avec un coefficient de sécurité égal à 1), un calcul dynamique
prenant en compte 100% de ce même accélérogramme montrerait des déplacements
irréversibles négligeables.
Dans le cas du barrage de Soubella, l’étude sismique indique que l’accélération de pic en
fondation pour le SMD et le SBE vaut respectivement 0.39g et 0.30g.
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La Table 1-2 ci-dessous indique, pour chacun des cas de charges précédent, le coefficient
de sécurité minimal à atteindre, correspondant aux recommandations internationales et aux
règles de l’art [1] :
Valeur minimale du
Cas n° Définition du cas de charge coefficient de sécurité
1 Fin de construction 1.3
Régime permanent,
2 1.5
RN 780.00 m NGA
Vidange rapide depuis RN
3 1.2
jusqu’à 728 m NGA
Nota : Dans le cas du SMD, un coefficient de sécurité inférieur à 1 est accepté, si les
déformations irréversibles subies par l’ouvrage ne mettent pas en péril sa sécurité. Les
recommandations internationales imposent en particulier que dans le cas du SMD les dégâts
éventuels subis par les divers ouvrages ne soient pas de nature à entraîner la rupture du
barrage.
Outre la géométrie, qui a été définie plus haut, les données d’entrée à l’étude de stabilité
statique sont les caractéristiques des matériaux de la fondation et du barrage, qui sont
présentées respectivement dans les Table 1-3 et Table 1-4 ci-dessous.
Ces données sont issues des reconnaissances géologiques et des essais géotechniques
présentés dans le Mémoire Descriptif (Sections 4, 5 et 6).
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N° c' φ' γh γs ru B
Fondation marneuse 1 3.0 25.0 2.2 2.2 0.4 1.0
N° c' φ' γh γs ru B
Surcharge amont 1 1.0 30.0 2.0 2.1 0.25 1.0
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Les résultats obtenus sont synthétisés ci-après dans la Table 1-5. Les sorties graphiques
correspondant à chacun des cas de charge étudiés sont présentées en Annexe 1. Ces
figures illustrent la grille de recherche sur les centres des cercles qui a été utilisée, les lignes
d’isovaleurs des coefficients de sécurité, et le cercle potentiellement le plus critique, avec
son facteur de sécurité associé.
Régime permanent,
2 1.5 2.47 2.00
RN 780.00 m NGA
Vidange rapide depuis RN
3 1.2 1.37 N/A
jusqu’à 728 m NGA
On constate que les cas n°1 à 3 ont des coefficient s de sécurité supérieurs aux coefficients
minimaux. Ces cas de charge ne sont donc pas dimensionnant.
Le cas du SBE n’est pas critique pour le parement aval. On obtient un coefficient légèrement
inférieur à 1 pour le parement amont (0.96) [1]. Cette valeur est très proche de la valeur requise,
c’est-à-dire 1. Les calculs dynamiques confirme la validité du dimensionnement de ce
parement puisqu’ils montrent que les déplacements irréversibles de la crête sont négligeables
(voir section suivante).
Cependant, le coefficient de sécurité est largement inférieur à 1 pour le parement amont. Cette
situation est acceptée tant que les déplacements irréversibles associés à un séisme SMD ne
sont pas trop grands.
[1] A noter que ce coefficient serait égal à 0.85 sans la surcharge placée à l’amont du batardeau amont.
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Pour répondre à cette question, il est nécessaire d’étudier plus en détail le comportement du
barrage de Soubella soumis à une sollicitation sismique, ce qui fait l’objet de la section
suivante.
1.3.1 Méthodologie
- du spectre du séisme.
L’étude de cette réponse est réalisée en résolvant une équation différentielle du second
ordre [5], équation caractérisant le mouvement d’un système soumis à une sollicitation
extérieure (le séisme), dont la forme générale [2] est donnée ci-dessous :
[2] Cette forme générale est matricielle, elle s’applique pour des calculs dynamiques aux éléments finis. La forme
de l’équation à résoudre est identique dans le cas de méthodes simplifiées (comme STABDYN), où les
différentes matrices K, M, C, U et Ue deviennent de simples scalaires.
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d ²U dU d ²U e
M C KU M
dt ² dt dt ²
avec : U = U(t), matrice décrivant la position des points du système dans le repère relatif, lié
à la fondation,
Ue = Ue(t), matrice décrivant le mouvement forcé de la fondation dû au séisme,
K, M, C : matrices de rigidité, de masse et d’amortissement du système.
Cette résolution est théoriquement difficile, puisque d’une manière générale, les
caractéristiques des matériaux (et à travers eux les matrices K et C de l’équation
différentielle) dépendent non-linéairement des déformations auxquelles ils sont soumis, et en
particulier des déformations de cisaillement (ou distorsions). Or, ces distorsions ne sont pas
connues à l’avance, ce qui demanderait de déterminer les valeurs des caractéristiques des
matériaux à chaque pas de temps, rendant le calcul de simulation très lourd.
Cette difficulté est levée en utilisant la méthode « des équivalents linéaires », qui se base sur
l’hypothèse que les matériaux ont à tout moment un comportement mécanique linéaire.
La réponse d'un massif en remblai à une sollicitation dynamique, du type d'un séisme, fait
intervenir différents facteurs viscoélastiques, parmi lesquels figurent :
L'expérience prouve qu'il existe une relation directe entre la valeur de la distorsion γ à
laquelle est soumis un volume élémentaire de matériau d'une part, et les grandeurs G et
d'autre part. Cette relation est une loi propre à chaque matériau. Il est possible d’établir une
représentation graphique de cette relation : ce sont les courbes de Seed. Celles-ci sont
toujours associées à un matériau particulier.
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[3] En réalité G et dépendent de la distorsion cyclique équivalente, sensiblement égale à 65% de la distorsion
maximale calculée.
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Sur la base de ces hypothèses, la loi contraintes – déformations peut être considérée
linéaire tout au long de l'excitation.
La méthode de Newmark permet de déterminer, une fois les accélérations calculées, les
déplacements irréversibles au sein du massif en remblais étudié [5 ; 6].
Elle fait appel à la notion d’accélération critique, notée ac. Pour une ligne de rupture donnée
(toute circulaire dans le cas présent), l’accélération critique est l’accélération pour laquelle le
moment (ou l’effort) moteur résultant est égal au moment (effort) résistant résultant.
L’accélération critique correspond donc à la valeur au-delà de laquelle l’accélération d’une
sollicitation dynamique sera en mesure de générer des déplacements irréversibles le long de
la ligne de rupture [4].
1. Si la vitesse est nulle, elle le reste tant que l’accélération calculée au centre de
gravité de la masse potentiellement glissante ne dépasse pas la valeur critique. Les
déplacements restent alors constants. En effet, les moments résistants sont alors
supposés supérieurs aux moments moteurs.
2. Dès que l’accélération a(t) dépasse la valeur critique, on considère que la vitesse v(t)
du centre de gravité de la masse potentiellement glissante suit la loi suivante :
L’équation d’équilibre n’est plus vérifiée (les moments moteurs sont plus importants
que les moments résistants), et les déplacements calculés en intégrant la fonction
v(t) résultent de ce déséquilibre.
[4] Les lignes (circulaire) utilisées pour le calcul de stabilité sont telles que les déplacements ne peuvent se faire
que dans un sens, et sont donc considérés comme irréversibles
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Le corps d’un barrage en remblai est assimilé à un résonateur prismatique, le calcul est donc
bidimensionnel et ne considère que la coupe-type du barrage. Le remblai est considéré
fondé sur le rocher. Le séisme est pris en compte par la donnée d’un accélérogramme supposé
défini au niveau du rocher de la fondation.
Quant aux déplacements irréversibles du remblai, ils sont évalués à différentes cotes du
barrage par la méthode de Newmark. Des accélérations critiques spécifiques, en
provenance d’un calcul de stabilité pseudo-statique réalisé avec le logiciel STAB, sont alors
associées à ces différentes cotes. Les cercles de rupture étudiés partent tous de la crête du
barrage, permettant ainsi de s’intéresser plus particulièrement au tassement général du
barrage et à la perte de revanche associée.
Pour un tel séisme l’ouvrage doit rester opérationnel et seuls des dégâts mineurs sont acceptés
: « le barrage, les ouvrages annexes et le matériel d’équipement devront rester en état de
fonctionner et les dégâts seront faciles à réparer […] » [7, p. 26].
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L’objet du calcul dynamique est donc de vérifier que les déplacements irréversibles associés
à ce séisme sont effectivement négligeables.
La valeur de 1.25 m (la moitié de l’épaisseur du filtre) sera considérée comme admissible
pour les déplacements irréversibles le long de ces lignes de rupture partant de la crête du
barrage. Cette valeur permet par ailleurs de limiter la perte de revanche à 0.5 m.
1.3.4.1 Géométrie
La cote de la fondation est placée à l’altitude 722 m. La hauteur maximale de l’ouvrage est
de 63 m. En effet, afin de prendre en compte la fondation alluviale sur laquelle repose le
remblai, et qui joue un rôle non négligeable dans la propagation de l’onde sismique supposé
transmise au niveau du substratum rocheux, il a été décidé d’intégrer dans le modèle
simplifiée cette couche alluviale. On rajoute ainsi 6 m d’épaisseur fictive au barrage, d’une
hauteur normale sur fondation de 57 m.
1.3.4.2 Matériaux
Le poids volumique humide global du remblai est de 21 000 N/m3, l’angle de frottement des
matériaux est estimé à 32° (voir la Figure 1-1).
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0.9
0.8 20
0.7
Amortissement (%)
0.6 15
G/Gmax
0.5
0.4 10
0.3
0.2 5
0.1
0 0
0.0001 0.001 0.01 0.1 1 10
Distorsion (%)
1 2 K0
'0 gH
3
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où : K0 : coefficient de poussée des terres au repos, estimé à 0.47 par la formule de Jaky,
1.3.4.3 Accélérogrammes
Les accélérations critiques ont été déterminées pour différents cercles de rupture, en
s’intéressant exclusivement au parement amont (les coefficients de sécurité obtenus pour le
parement aval sont en effet suffisants, car supérieurs à 1).
On rappelle que les cercles étudiés interceptent la crête de l’ouvrage. Les centres de gravité
de ces cercles sont connus, et on leur associe une accélération critique.
La Table 1-6 donne pour diverses cotes des centres de gravité les accélérations critiques
obtenues :
Cote ac
775 0.35
770 0.25
765 0.22
760 0.21
750 0.19
740 0.19
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La Table 1-7 donne les paramètres décrivant la réponse du barrage aux sollicitations
sismiques de type SMD, pour les 5 accélérogrammes testés :
Fréquence
Séisme fondamentale Vitesse sismique Geq Amortissement Distorsion
(Hz) (m/s) (MPa) (%) (%)
1 0.99 160 53 16.3 0.138
2 1.11 180 66 14.3 0.089
3 1.35 218 97 11.1 0.041
4 1.33 214 94 11.4 0.044
5 1.07 172 61 14.9 0.103
Les déplacements irréversibles obtenus à l’amont sont donnés dans la Table 1-8 pour
différentes cotes du remblai (correspondant au cercle de glissement considéré lors de la
recherche des accélérations critiques) et pour les 5 accélérogrammes de type SMD testés.
Ils sont par hypothèse horizontaux et s’appliquent au centre de gravité des cercles de
rupture.
Les déplacements irréversibles ainsi mis en évidence sont centimétriques pour le SMD.
Les déplacements associés à un séisme de type SBE, dont l’accélération de pointe est 25%
moins élevée, sont donc négligeables, ce qui valide bien le choix de la géométrie proposée.
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Les tassements verticaux de la crête associés sont estimés à 50% des déplacements
irréversibles horizontaux (pour une pente du remblai amont de 3 pour 1, cette hypothèse est
conservative). Ils ne posent donc pas de problèmes particuliers.
Dans le cas du barrage de Soubella, le ratio L/H est légèrement supérieur à 3, et le verrou
topographique sur l’axe du remblai est bien marqué.
D’après [4, pp. 739-740], la fréquence fondamentale du barrage est alors augmentée d’environ
50% à 80%, c’est-à-dire que le remblai se raidit. Pour le barrage de Soubella, on passe ainsi
d’une fréquence fondamentale de 1.2 Hz (en moyenne) à une fourchette comprise entre
1.9 Hz et 2.1 Hz.
L’influence de ce glissement vers les hautes fréquences sur la réponse transitoire à un séisme
dépend de la composition en fréquence du spectre de réponse. Dans le cas présent, ce
dernier n’est pas favorable dans la gamme de fréquence en jeu : une fréquence
fondamentale plus élevée conduit à une accélération spectrale plus forte.
Pour quantifier l’impact de cet effet tridimensionnel du site du barrage, des calculs similaires
à ceux présentés ci-dessus ont été menés, en considérant cette fois-ci une valeur plus
élevée pour le module de cisaillement maximal (Gmax= 1 200 MPa). Cette valeur permet en
effet de voir augmenter la fréquence fondamentale du barrage de presque 80% par rapport
au cas initial, ce qui est conservatif par rapport à la fourchette précédemment fixée.
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APD
barrage
du barrage
de Soubella
de Soubella Notes Notes
de calcul
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Fréquence
Séisme fondamentale Vitesse sismique Geq Amortissement Distorsion
(Hz) (m/s) (MPa) (%) (%)
1 2.07 334 228 11.3 0.043
2 1.95 314 201 12.4 0.057
3 2.07 334 228 11.3 0.043
4 2.12 343 239 10.8 0.038
5 2.01 340 235 11.0 0.040
Les nouveaux déplacements irréversibles sont donnés dans la Table 1-10 et seulement pour
la cote 770 m, qui correspond aux déplacements maximaux calculés :
Excepté pour le séisme 1, tous les déplacements irréversibles sont supérieurs à ceux
calculés lors du cas initial. Les variations entre ces deux cas, mises à jour par les calculs,
sont imputables aux caractéristiques légèrement différentes des spectres de chacun des
séismes.
On constate que les déplacements irréversibles ainsi calculés sont inférieurs à 16 cm, ce qui
reste parfaitement acceptable au regard du critère fixé (déplacement maximal autorisé de
1.25 m)
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APD du barrage de Soubella Notes de calcul Page 1-31
1.4 CONCLUSION
Les calculs statiques, s’appliquant aux cas de charge « fin de construction », « régime
permanent à la RN » et « vidange rapide depuis la RN », conduisent à des coefficients de
sécurité supérieurs aux valeurs requises. Ces cas de charge ne sont pas dimensionnants.
Pour le parement aval, la méthode d’analyse « pseudo-statique » conduit pour ces deux
séismes à un coefficient de sécurité respectivement supérieur ou égal à la valeur requise, ce
qui est satisfaisant.
Pour le parement amont, le même type d’analyse conduit à des coefficients de sécurité
inférieurs à 1 (très légèrement pour le SBE) et rend nécessaire une étude dynamique.
[1] Stabilité des barrages en remblai, 1982. Document Technique Interne, Coyne et
Bellier.
[2] STAB, Notice technique du logiciel, révision 3. Document Interne, Coyne et Bellier.
[3] STAB, Notice d’utilisation du programme, révision 3, Juin 2008. Document Interne,
Coyne et Bellier.
[6] STABDYN, Notice et mode d’emploi du programme, Juin 1991. Document Interne,
Coyne et Bellier.
[7] Choix des paramètres sismiques pour grands barrages, Bulletin 72, 1989. ICOLD.
[8] Seismic analysis and design of rockfill dams : state of the art – Gazetas et Dakoulas –
Soils Dynamics and Earthquake Engineering – 1992 – 27-61
1.6 ANNEXES
Les pages suivantes présentent les 5 accélérogrammes utilisés, fournis par l’étude RC-
56342-FR réalisé par le BRGM.
0.40
APD
0.35
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barrage
0.30
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0.25
de Soubella
0.20
0.15
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0.05
0.00
-0.05
Notes Notes
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temps [s]
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Figure 1-10 : Accélérogramme – Séisme 3
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0.00
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Figure 1-12 : Accélérogramme – Séisme 5
APD du
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APD
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0.30
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temps [s]
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CHAPITRE 2
SOMMAIRE
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CHAPITRE 2
CALCUL DES TASSEMENTS
ET ESTIMATION DE LA CONTRE-FLECHE
2.1 AVANT-PROPOS
Ce chapitre expose les calculs effectués pour estimer les tassements de la digue et de sa
fondation après la fin du chantier.
Nota :
Les contraintes qui rentrent en compte dans ce chapitre sont des contraintes effectives. Pour
alléger les notations, le signe prime (’) habituellement associé aux valeurs effectives a
cependant été omis.
- en fin de construction, le matériau supporte une surcharge verticale due au poids des
remblais mis en place au-dessus du point considéré. Cette surcharge est partiellement
contrebalancée par l'apparition de pressions interstitielles (dites pressions interstitielles
de fin de construction) dues au fait que le matériau, peu perméable, ne peut expulser
suffisamment rapidement d'eau qu'il renferme. Ainsi, si la charge verticale en contraintes
totales est à peu près égale au poids des remblais sus-jacents, l'augmentation de
contrainte effective verticale est inférieure,
[a] si le réservoir reste à sec pendant longtemps, les pressions interstitielles de fin
de construction tendent à se dissiper alors que la surcharge verticale ne varie
pratiquement pas, c'est le phénomène de consolidation. Ainsi les contraintes
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[b] si le réservoir est souvent mis en eau, il s'établit dans le corps du remblai et en
fondation un réseau d'écoulement, et les pressions de fin de construction ne se
dissiperont que partiellement, ce qui entraînera a priori des tassements moindres
que dans le cas ci-dessus. Cet écart entre les deux situations est toutefois en
partie compensé par le fait que lorsque la digue est mise en eau, le matériau de la
recharge amont se sature, et a tendance à tasser brutalement : c'est le
phénomène de tassement à saturation.
On calcule le tassement à long terme en se plaçant dans le cas de figure [a] (digue mise à sec
pendant longtemps, consolidation importante mais non complète). L'incrément de tassement
entre le court terme (fin de construction) et le long terme correspond à la contre- flèche à
donner au remblai.
2.3.1 Hypothèses
Le tassement de la fondation après la fin de la construction sera très faible, étant donné la
nature des matériaux de la fondation sous le noyau argileux (marne et marno-calcaire). Cette
hypothèse est vérifiée dans la section suivante, en estimant de façon conservative le
tassement de la fondation par la méthode de L. Ménard.
- la digue peut être modélisée comme une couche infinie de matériau : l'état de
déformations et de contraintes d'un élément de remblai correspond donc aux conditions
oedométriques,
- il s'ensuit que la surcharge verticale (en contraintes totales) est à tout instant égale au
poids h des remblais sus-jacents ( = poids volumique du remblai, h hauteur du
remblai). A court terme, c'est à dire en fin de construction, cette surcharge ne s'est que
partiellement transmise au squelette du matériau, l'autre partie étant reprise par l'eau inter-
granulaire. La pression interstitielle qui s'est développée vaut Ru0 h, Ru0 étant le
coefficient de pression interstitielle du matériau en fin de construction (notion introduite par
ailleurs dans le calcul de stabilité). L'incrément des contraintes effectives vaut donc (1-
Ru0) h.
A long terme, c’est-à-dire dans le cas [a] pour une période raisonnablement longue, les
pressions interstitielles se sont partiellement dissipées (ceci étant valable pour le noyau
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Z 0 si v c
Cc v o
Z log si v c et v c
1 eo c
Cc v o
Z log si v c
1 eo v
A priori très faible, ce tassement est estimé par la méthode de L. Ménard. Le tassement du
barrage se décompose en deux parties : un tassement déviatorique et un tassement
sphérique. C’est ce dernier qui nous intéresse car il correspond au phénomène de
consolidation. Il s’estime par la formule suivante :
( Z ) Ménard Spérique q 3R
4.5E
avec :
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11 11
R, demi-largeur de la semelle 50 m
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La valeur choisie pour la demi-largeur de la semelle est fixée à 50 m pour obtenir une
estimation prudente du tassement par consolidation de la fondation, raisonnablement
envisageable du côté des valeurs défavorables.
L’application numérique montre que le tassement de la fondation est ainsi estimé à 6 cm. Il
est donc légitime de le négliger dans la définition de la contreflèche à donner à la crête du
barrage.
Au moment de sa mise en place (ce qui correspond à l'état initial du matériau), un élément
de remblai est soumis à une contrainte effective initiale nulle : 0 = 0.
1 1 R u0 h
avec :
Le tassement se produisant entre l'état initial et la fin de construction est le tassement en fin
de construction, qui ne rentre pas en compte pour le calcul de la contreflèche.
A long terme, la contrainte effective que subit l'élément du remblai (situé à une profondeur h
sous la crête), vaut :
2 1 R u1 h
avec :
On suppose en effet que la dissipation des surpressions interstitielles dans la digue est
partielle dans le cas [a] de long terme envisagé.
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Z 0 si 1 < c
Cc h
ln si < et >
Z
1 e0 c 1 c 2 c
Cc h
Z ln si c < 1
1 e0 1 Ru h
La valeur de Z ainsi calculée est la valeur de la contreflèche à prendre en compte pour une
hauteur de remblai h donnée.
Le calcul global des tassements se fait alors en calculant, tranche horizontale par tranche
horizontale, la contrainte verticale effective en fin de construction et à long terme, en
calculant les déformations verticales correspondantes et en les intégrant sur la hauteur de la
digue.
L’analyse des tassements du barrage de Soubella a été réalisée sur le profil le plus haut du
barrage en fond de vallée (hmax=67 m). Les caractéristiques des matériaux de la digue sont
résumées ci-dessous :
Le coefficient de pression interstitielle en fin de construction est ici différent de la valeur choisie
pour l’analyse de la stabilité de la digue en fin de construction (Ru=0.5). Ces deux approches
ne sont pas contradictoires : la valeur de ce coefficient varie suivant la position considérée
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dans le corps du remblai. Le Ru est en particulier sensible au déviateur des contraintes, celui
étant plus grand dans les talus que dans l’axe du barrage.
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Dans les deux cas, les valeurs choisies permettent l’estimation conservative des paramètres
cherchés (facteur de sécurité, tassements à long terme).
2.4 RESULTATS
70
65
60
55
50
45
Hauteur de remblai [m]
40
35
30
25
20
15
10
0
0.00 0.10 0.20 0.30 0.40 0.50 0.60 0.70 0.80 0.90 1.00
Tassement à long terme [m]
Ces tassements sont ceux de la digue seule. On rappelle en effet que les tassements de
consolidation de la fondation sont négligeables.
L’ensemble fondation plus barrage présente un tassement à long terme de l'ordre de 0.80 m
sur le profil le plus haut du remblai. La contreflèche est fixée à 1.00 m de manière
conservative.
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CHAPITRE 3
SOMMAIRE
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Table 3-1 : Définition des profils en travers de l’oued (aval de la dérivation provisoire) ........ 10
Table 3-2: Définition des profils en travers de l’oued (aval de la fosse de dissipation) ......... 12
Table 3-3 : Loi hauteur-débit à l’aval de la vidange de fond et de l’évacuateur de crues ...... 14
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CHAPITRE 3
ESTIMATION DU NIVEAU AVAL
- plan topographique du site du barrage de Soubella, échelle 1/1 000, établi par la société
GEOCAT (version Octobre 2008),
- les profils en travers établis par GEOCAT en Septembre 2008 (plans n°1, 2, 5 et 6).
3.2.1 Logiciel
La loi hauteur-débit à l’aval du barrage de Soubella a été établie avec le logiciel HEC-RAS
de calcul d’écoulements à surface libre.
Deux jeux de sections ont été définis car deux calculs numériques ont été réalisés.
Le premier calcul a pour objectif de déterminer le niveau aval de l’oued Soubella au niveau
de la sortie de la galerie de dérivation provisoire.
Afin de réaliser ces calculs numériques, le bief de l’oued Soubella situé à l’aval du barrage a
été modélisée par 13 sections. Les sections utilisées sont représentées sur l’extrait de la
carte au 1/1 000 de la Figure 3-1 et leurs caractéristiques géométriques sont décrites dans la
Table 3-1.
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Le deuxième calcul a pour objectif de déterminer le niveau aval de l’oued Soubella à l’aval
de la fosse de dissipation.
Afin de réaliser ces calculs numériques, la partie aval du modèle reste inchangée. Par
contre, les deux premières sections décrites représentent l’aval immédiat de la fosse de
dissipation. Les caractéristiques géométriques des sections utilisées sont présentées dans la
Table 3-2.
Le coefficient de Strickler a été pris égal à 25 pour l’oued et à 70 pour la partie bétonnée du
tunnel de vidange de fond. Pour la partie représentant le canal de restitution entre la fosse
de dissipation et l’oued Soubella, le coefficient de Strickler a été pris égal à 30.
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Table 3-1 : Définition des profils en travers de l’oued (aval de la dérivation provisoire)
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Page 3-11
719.0 76
727.9 120.7
Table 3-2: Définition des profils en travers de l’oued (aval de la fosse de dissipation)
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Les lois hauteur-débit obtenues avec ces hypothèses sont représentées sur la Figure 3-2 et
dans la Table 3-3.
725
724
723
Hauteur d'eau [m]
721
720
719
718
717
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200 220 240 260 280 300 320 340 360 380 400 420 440 460 480 500
Débit évacué [m3/s]
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Niveau d’eau
Restitution DP Restitution
Débit
et vidange de fond Evacuateur de crues
3
[m /s] [m NGA] [m NGA]
10 722.90 718.06
20 723.24 718.35
30 723.51 718.58
40 723.75 718.77
50 723.96 718.92
60 724.14 719.05
70 724.32 719.16
80 724.50 719.25
90 724.68 719.34
100 724.79 719.42
110 724.95 719.49
120 725.11 719.56
130 725.27 719.63
140 725.43 719.7
150 725.60 719.76
160 725.76 719.82
170 725.92 719.88
180 726.06 719.94
190 726.21 720.00
200 726.35 720.05
220 720.16
240 720.26
260 720.36
280 720.45
300 720.54
320 720.63
340 720.71
360 720.79
380 720.87
400 720.95
420 721.03
440 721.10
460 721.18
480 721.25
500 721.32
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CHAPITRE 4
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12035-RP-0502 CoyneCoyne
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CHAPITRE 4
PERFORMANCE DE L’EVACUATEUR DE CRUES
L’évacuateur de surface est dimensionné pour pouvoir faire transiter la crue décamillénale
sous la cote 783 m NGA des Plus Hautes Eaux (PHE). En outre, les ouvrages d’évacuation
sont dimensionnés pour permettre de se prémunir contre le déversement par-dessus la crête
du barrage dans le cas de la Crue Maximum Probable (CMP).
- un seuil libre composé d’une passe unique de 40 m de large à la cote de 780 m NGA,
- un chenal de restitution.
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x
n
y
K
h
D
hD
- K = 0.50
- n = 1.87
- hD= 3 m
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y 0.19( x) 1.87
avec :
- Q [m3/s] débit
La longueur effective L prend en compte les effets de la contraction autour des bajoyers
latéraux et des piles éventuelles par l’intermédiaire des coefficients de contraction. La
réduction de la longueur pour l’écoulement hydraulique est donnée par la formule :
L L0 2 K a (H Z0 )
avec :
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785.5
785.0
784.5
784.0
Cote du plan d'eau [m NGA]
783.5
783.0
782.5
782.0
781.5
781.0
780.5
780.0
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1 000 1 100
Débit de l'évacuateur de crue [m3/s]
Cote
Débit
du plan d’eau
[m NGA] [m3/s]
780.00 0
780.50 26
781.00 76
781.50 145
782.00 229
782.50 328
783.00 441
783.50 566
784.00 705
784.50 855
785.00 1 017
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4.3.1 Méthodologie
avec :
z(t ) V Cote du réservoir
La fonction f(z) relie le volume du réservoir à sa cote tandis que la fonction g(z) correspond à
la loi débit-hauteur du système d’évacuation de la crue (soit, dans le cas étudié ici, l’évacuateur
à seuil libre).
Cette équation peut être intégrée par différences finies ou par la méthode de Puls (voir
Références [2] et [3]).
4.3.2 Hypothèses
Les calculs d’amortissement des crues en phase définitive ont été effectués sur la base des
hypothèses suivantes :
- l’effet de la vidange de fond n’a pas été pris en compte (hypothèse conservative).
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L’hydrogramme de crue avec un coefficient de pointe égal à 4.5 correspond à des événements
pluvieux intenses et généralisés à l’ensemble du bassin versant. Il s’applique aux crues de
grandes périodes de retour.
4.3.3 Résultats
Les calculs d’amortissement de crue ont été effectués pour toutes les périodes de retour
pour les crues avec un coefficient de pointe de 4.5, et pour les périodes de retour inférieures
à 100 ans pour les crues avec un coefficient de pointe de 10.
Les résultats montrent que l’ouvrage n’est submergé dans aucune situation, et en particulier
pour la crue décamillénale (crue de projet) et la Crue Maximale Probable (CMP), voir Figure
4-5 et Figure 4-6.
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1000 785.0
900 784.5
700 783.5
Débit [m3/s]
600 783.0
500 782.5
400 782.0
300 781.5
200 781.0
100 780.5
0 780.0
1 10 100 1 000 10 000 CMP
100 000
Période de retour T [ans]
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Débit [m3/s]
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400 782.0
300 781.5
200 781.0
100 780.5
0 780.0
1 10 100 1 000 10 000 CMP
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Période de retour T [ans]
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Figure 4-5 : Hydrogrammes et niveau d’eau pour la crue de projet (T = 10 000 ans)
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A l’aval du seuil libre, l’écoulement sur le coursier se fait en régime torrentiel. Le profil du
coursier se définit comme suit :
- une pente de 4% sur une longueur maximale de 72 m environ (jusqu’au droit du pont),
- une pente de 24% sur une longueur de 36 m, jusqu’à la cuillère du saut de ski.
Juste avant que la lame d’eau n’entre dans la cuillère, la cote du radier du coursier est égale
à 742 m NGA.
Le calcul de la ligne d’eau dans le coursier a été réalisé avec le logiciel d’écoulement à
surface libre HEC-RAS.
- la surface de la ligne d’eau est modélisée en régime permanent pour le débit laminé de
la crue décamillennale, soit pour un débit de 418 m3/s,
- la hauteur d’eau sur le seuil est égale à la hauteur critique, soit hc= 2.23 m,
- le coefficient de Strickler du béton dans le coursier de l’évacuateur est pris égal à 70.
Les principaux résultats obtenus sont présentés pour la crue décamillennale dans la Table
4-4, la ligne d’eau est tracée le long du coursier de l’évacuateur de crues sur la Figure 4-7.
La ligne d’eau calculée pour la crue décamillennale montre que la revanche (différence entre
le niveau d’eau et le sommet des murs bajoyers) est comprise entre 2.30 et 2.90 m environ,
ce qui est satisfaisant compte tenu des conditions réelles de l’écoulement.
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Abscisse Cote de la
Cote du radier Tirant d’eau Vitesse
cumulée ligne d’eau
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Axe du pont de
780 l'évacuateur
Ligne d'eau
775 20
770
765 15
Vitesse [m/s]
Cote [m NGA]
760
755 Vitesse de l'écoulement 10
Radier de l'évacuateur
745 5
740
735 0
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200 220 240 260 280 300
Abscisse [m]
La cuillère aval est constituée d’un cylindre horizontal de rayon 16 m. L’angle α de sortie du
jet est de 30°sur l’horizontale.
En négligeant le frottement de l’air, une lame d’eau de vitesse initiale V0 décrit à la sortie de
la cuillère une parabole d’équation :
gx 2
y x tan( )
2V02 cos 2 ( )
Pour tenir compte du frottement de l’air, la vitesse initiale V0 peut être multipliée par un
coefficient K (V’0 = K.V0 avec K < 1).
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La trajectoire réelle du jet est encadrée par les trajectoires obtenues pour les valeurs
suivantes de K :
Les résultats obtenus pour un angle de 30° et pour des vitesses V0 de 22.5 m/s, 20.2 m/s et
17.4 m/s (correspondant respectivement à la crue décamillénale, millennale et centennale),
sont présentés en Figure 4-8.
745
730
725
Crue centennale
720 Q= 136 m3/s
V = 17.4 m/s
715
710
705
LEGENDE:
700
Trajectoire avec K=1
695
Trajectoire avec K=0.85
690
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95 100 105 110 115 120
Distance depuis le début de la cuillère [m]
La dissipation de l’énergie est assurée au niveau d’une fosse de dissipation située entre 50
et 90 m de distance de la cuillère de l’évacuateur de crue.
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avec :
Les résultats obtenus sont présentés dans la Table 4-5 ci-dessous en fonction de la période
de retour des crues principales.
Le passage d’une crue sur l’évacuateur du barrage de Soubella entraînera donc le creusement
d’une fosse de dissipation sous l’impact du jet. Pour la période de retour T= 100 ans,
la formule de Véronèse estime que le fond de la fosse sera proche de la cote
707 m NGA. Pour les périodes de retour 1 000 et 10 000 ans, le fond de la fosse estimé
s’approfondit respectivement de 5 et 12 m environ.
Afin de maîtriser la dissipation d’énergie du jet lors de l’évacuation des crues, une fosse de
dissipation de profondeur 8 m (soit à la cote 710.00 m NGA) est « pré-excavée » dans la
zone d’impact du jet, correspondant à la crue décamillénale.
Cette profondeur de fosse pré-excavée est suffisante, compte-tenu des facteurs suivants :
- la fosse est pré-excavée dans les calcaires, dont la résistance est assez élevée,
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[2] Chow V. T., Maidment D. R. & Mays L. W. – Applied Hydrology – McGraw-Hill – 1988
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CHAPITRE 5
SOMMAIRE
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CHAPITRE 5
PERFORMANCE DE LA DERIVATION PROVISOIRE
ET DE LA VIDANGE DE FOND
Pendant la construction de l’aménagement, l’oued Soubella doit être dérivé pour permettre la
réalisation des travaux à l’abri de l’eau.
Les ouvrages de dérivation sont dimensionnés pour protéger le chantier contre la crue
centennale dont le volume et le débit de pointe sont estimés respectivement à 3.3 hm3 et
383 m3/s.
Le contrôle des eaux est assuré au moyen d’un tunnel de dérivation provisoire implanté en rive
droite, associé à deux batardeaux en remblai tout venant, permettant la mise à sec du fond de
fouille.
La dérivation sera assurée par un tunnel en rive droite de 3.0 m de diamètre intérieur et
d’environ 430 m de long. Le radier est calé à la cote 730 m NGA à l’amont et à la cote
722 m NGA à l’aval. La pente moyenne du tunnel est égale à 1.86%.
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Le fonctionnement hydraulique de cette dérivation varie en fonction du débit évacué (et donc
de la charge) de la manière suivante :
- aux faibles débits (Q < 10 m3/s), l’écoulement dans le tunnel s’effectue à surface
libre et le contrôle du débit est assuré par l’entonnement qui fonctionne comme un
seuil libre,
- aux débits intermédiaires (20< Q < 50 m3/s), l’écoulement dans le tunnel est
toujours à surface libre et l’entonnement est en charge. Le contrôle du débit s’effectue
alors par l’amont qui fonctionne comme un orifice,
- aux forts débits (Q > 60 m3/s), l’écoulement dans le tunnel se met en charge et le
contrôle du débit est assuré par l’aval.
Afin d’obtenir les lignes d’eau dans le tunnel de dérivation, un modèle numérique
unidimensionnel de la dérivation provisoire a été réalisé à l’aide du logiciel HEC-RAS.
Le coefficient de Strickler du tunnel de dérivation a été pris égal à 70, valeur caractéristique
d’un tunnel revêtu en béton. Les pertes de charge linéaire dans l’oued ont été pris en compte
en considérant un coefficient de Strickler de 25.
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5.1.2.3 Résultats
Pour des débits inférieurs à 10 m3/s (voir Figure 5-2), l’écoulement est contrôlé par la section
à l’entonnement du tunnel qui fonctionne comme un seuil épais. L’écoulement dans le tunnel
est torrentiel et à surface libre.
Pour des débits compris entre 20 et 50 m3/s (voir Figure 5-3), l’écoulement est toujours à
surface libre à l’intérieur du tunnel de dérivation. En revanche, l’entonnement se met en charge
et le contrôle est assuré par la section à l’entrée du tunnel qui fonctionne comme un orifice.
Pour des débits supérieurs à 60 m3/s (voir Figure 5-4), le tunnel de dérivation se met en
charge et l’écoulement est alors contrôlé par l’aval.
La Table 5-1 donne les niveaux d’eau à l’amont et à l’aval de la dérivation provisoire en fonction
du débit. Ces lois hauteur-débit sont illustrées en Figure 5-5.
Cote
[m NGA]
3
10 m /s
Abscisse [m]
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Figure 5-3 : Dérivation provisoire – Lignes d’eau : 20 m3/s < Q< 50 m3/s
Cote
[m NGA]
3
50 m3/s
40 m /s
3
30 m /s
3
20 m /s
Abscisse [m]
Figure 5-4 : Dérivation provisoire – Lignes d’eau : 60 m3/s < Q < 200 m3/s
3
90 m /s
Cote
[m NGA]
3
80 m /s
3
70 m /s
3
60 m /s
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760
755
Cote amont
(résultats HEC RAS)
Cote [m NGA]
750
745
740
735
Cote aval
(résultats HEC RAS)
730
725
720
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
3
Débit [m /s]
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5.1.3.1 Hypothèses
Le calcul d’amortissement de la crue de chantier a été effectué sur la base des hypothèses
suivantes :
5.1.3.2 Résultats
La Figure 5-6 illustre le laminage de la crue de chantier. Le plan d’eau atteint la cote
maximale de 749.7 m NGA et le débit maximal transitant alors à travers le tunnel s’élève à
74 m3/s.
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Le batardeau amont doit avoir une cote au minimum égale à 750 m NGA, correspondant au
niveau amont atteint par les eaux lors de la crue centennale.
La cote du batardeau amont a été prise égale à 755 m NGA afin de s’assurer une revanche
suffisante pour la crue centennale et pour garantir la stabilité du parement amont du barrage
sous les différents cas de charge dimensionnants (voir Chapitre 1).
Le batardeau aval doit avoir une cote minimale de 725 m NGA, correspondant au niveau
aval atteint par les eaux lors de la crue centennale.
Les règles suivantes sont issues des recommandations du « Guide pour le contrôle des
barrages en exploitation » du BETCGB, édition 2002.
Les règles de dimensionnement des vidanges de fond couramment admises pour les ouvrages
nouveaux sont :
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Les débits évacués transiteront en charge depuis l’ouvrage de prise d’eau amont jusqu’à la
vanne de réglage située au niveau du puits. La vanne de réglage de la vidange de fond a
une section de 1 m2 (1.0 m x 1.0 m). Cette vanne est protégée par une vanne de garde
immédiatement à son amont, d’une section de 1.30 m2 (1.0 m x 1.3 m).
Les débits évacués par la vidange de fond se déterminent à partir du calcul des pertes de
charge de l’écoulement depuis l’entonnement jusqu’à la vanne de réglage. Le débit de la
vidange de fond en fonction de la cote du plan d’eau est calculé pour la vanne de vidange
entièrement ouverte.
On a :
2
Z – Zo = j1 + j2 + j3 + j4 + V /2g
avec :
- Z cote du plan d’eau amont ; comprise entre 780.00 m NGA et 730 m NGA
- Z 728.10 m NGA, cote du centre de la section de la vanne de réglage
- V vitesse de l’eau à la sortie aval du pertuis de vidange
- j1 à j4 pertes de charges, explicitées ci-après.
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On obtient finalement :
Z – Zo = 5.88 10-2 Q2
Q = 4.12 (Z – 728.10)1/2
La loi de débit obtenue en fonction de la hauteur de la retenue est présentée sur la Figure
5-7.
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785
780
775
770
765
Cote du plan d'eau
760
755
750
745
740
735
730
725
0 5 10 15 20 25 30 35
Débit [m3/s]
Le calcul de la vidange complète du réservoir amont a été effectué sur la base des hypothèses
suivantes :
Dans ces conditions, l’ouvrage de vidange de fond permet de baisser le plan d’eau amont à
la « mi-charge » (soit environ 2/3 de la hauteur du barrage, i.e. la cote 760 m NGA) en moins
de 6 jours.
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12035-RP-0502 CoyneCoyne
et Bellier
et Bellier Mars 2009
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APD du
APD
barrage
du barrage
de Soubella
de Soubella Notes Notes
de calcul
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Les évolutions de la cote du niveau du réservoir et des débits restitués par la vidange sont
représentées sur la Figure 5-8. Le débit maximum évacué par la vidange de fond est de
30 m3/s.
60 785
55 780
50 775
45 Cote du plan d'eau 770
40 765
35 760
30 Débit sortant 755
25 750
20 745
15 740
10 735
0 725
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps [jours]
A pleine ouverture, la vidange est donc capable de débiter au maximum 30 m3/s pour un
plan d’eau à la cote de retenue normale 780 m NGA.
Pour le débit maximum, le calcul de la ligne d’eau dans le tunnel doit être réalisé pour s’assurer
que le tirant d’air sous la conduite DN 1000 mm accrochée à la voûte de la galerie reste
suffisant tout au long du tunnel.
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12035-RP-0502 CoyneCoyne
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barrage
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de Soubella Notes Notes
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h1 V12
H1 z1
2 2g
avec :
V22
H2 z2 h2
2g
avec :
H1 H2 H
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de Soubella
de Soubella Notes Notes
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Les relations ci-dessus conduisent à estimer la hauteur d’eau dans la galerie de vidange à
0.64 m.
La ligne d'eau dans la galerie a été calculée avec un tirant d'eau amont de 0.64 m. Ce calcul
a été réalisé à l'aide du logiciel HEC-RAS d’écoulement à surface libre.
- la hauteur d’eau initiale est fixée à 0.64 m, la section correspondante est fixée à
l’aval immédiat de la vanne de réglage (hypothèse conservative du point de vue
des hauteurs de lame d’eau dans la galerie),
L'évolution du tirant d'eau dans la galerie est représentée sur la Figure 5-9.
Au sortir de la galerie, la hauteur de la lame d’eau calculée est de 1.43 m ce qui laisse un
tirant d'air suffisant d’environ 0.5 m sous la conduite DN 1000 (l'encombrement vertical de la
conduite et de ses attaches est de l'ordre de 1.1 m sous le toit de la galerie).
5.2.6 Restitution
Devant la cuillère, la lame d’eau de l’écoulement est de 1.29 m, et la vitesse est de 7.8 m/s.
L’impact de la lame d’eau à la sortie de la cuillère a été estimé selon la même méthode
présentée précédemment pour l’évacuateur de crues (voir Chapitre 4 du Mémoire
Justificatif). Compte tenu de la faible extension longitudinale du jet, le calcul de la trajectoire
avec frottement de l’air n’a pas été effectué.
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12035-RP-0502 CoyneCoyne
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de Soubella
de Soubella Notes Notes
de calcul
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30 731
27 730
Voûte du tunnel
24 729
21 728
Vitesse de Ligne
l'écoulement
18 d'eau 727
Cote [m NGA]
Vitesse [m/s]
15 726
12 725
Radier du tunnel
9 724
6 723
3 722
0 721
300 275 250 225 200 175 150 125 100 75 50 25 0
728
727
Cote du jet libre [m NGA]
726
725 35°
724 30°
721
720
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18
Distance depuis le début de la cuillère [m]
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Le mur bajoyer gauche du chenal d’amené ne se prolonge pas jusqu’à l’extrémité aval de la
cuillère, permettant ainsi l’évacuation des eaux résiduelles et la dissipation des faibles débits
sur le côté gauche de l’ouvrage. Par ailleurs, afin de limiter l’impact érosif de la lame d’eau
sur les fouilles en rive droite, la cuillère est « coupée » suivant un plan orienté de la rive
droite aval vers la rive gauche amont (définissant un angle d’environ 38°). Cela permet de
répartir longitudinalement le jet, puisque les angles de la cuillère varient alors progressivement
de 20 à 35°.
L’impact du jet (comptabilisé à partir de l’extrémité aval de la cuillère) se situe dans une
fourchette comprise entre 4 m et 7 m. La forme de la lame d'eau est représentée sur la
Figure 5-10.
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et Bellier
et Bellier Mars 2009
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