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2. L’électricité
3. L’éclairage public
5. Le réseau gaz
6. La tranchée « commune »
NOTES
1 - L’eau potable
3
NOTES
1. L’adduction en eau potable
Le thème de l’eau potable comporte deux aspects fondamentaux :
3. Enfin, l’arrêté du 11 janvier 2007 fixe des normes de qualité à respecter pour un certain
nombre de substances dans l’eau potable dont le chlore, le calcaire, le plomb, les
nitrates, les pesticides et les bactéries
4
NOTES
1. L’adduction en eau potable
Dans le protocole de pose des conduites d’eau potable, il est indispensable de bien
s’assurer de la désinfection de l’ouvrage réalisée avant la connexion au réseau d’adduction
d’eau potable.
Le certificat de conformité du réseau vous permet de vous couvrir vis-à-vis d’un éventuel
désordre sanitaire qui peut parfois être mortel!
2. La détermination de la conduite.
3. La réalisation d’ouvrages particuliers sur la conduite (éléments pour lutter contre le coup
de bélier, butées, purges, ventouses, défense incendie, etc.)
5
NOTES
1. L’adduction en eau potable
Comme pour l’assainissement des eaux pluviales, il existe une consommation moyenne
journalière en fonction de l’usage. On retrouve ainsi :
• 130 à 180 Litres/jour/habitant pour les communes rurales (hors besoins agricoles),
• 200 à 250 Litres/jour/habitant pour les communes moyennes y compris les besoins
municipaux,
• 300 à 450 Litres/jour/habitant pour les villes y compris les besoins municipaux.
(Il conviendra de bien vérifier les hypothèses envisagées et leurs perspectives d’évolution!)
6
NOTES
1. L’adduction en eau potable
On observe que cette consommation évolue au cours de la journée mais également durant
l’année.
8
NOTES
1. L’adduction en eau potable
Dans le cas d’un réseau existant, il convient également d’introduire la notion de rendement
« r » qui est :
Volume _ facturé
r
Volume _ produit
Le rendement généralement constaté est de l’ordre de 80% en variant de 65% à 90%.
Attention, les communes dont les rendements sont les plus faibles risquent à moyen terme
de se faire fortement taxer par l’Agence de Bassin si des travaux ne sont pas rapidement
engagés!
Besoin _ net
B Ksecurité
r 9
Le coefficient de sécurité retenu couramment est de 20%, ainsi Ksecurité = 1.2
NOTES
1. L’adduction en eau potable
Détermination du besoin en eau potable (Débit)
Vjmoyen
Qp Kj Kh
24
Avec :
• Vjmoyen : consommation journalière moyenne dans l’année,
• Kh : coefficient de pointe horaire,
• Kj : coefficient de pointe journalier
Application numérique
Un service eau potable d’un collectivité semi-rurale 1500 habitants, se tourne vers
vous afin de déterminer le dimensionnement et les besoins en eau dans les 25 ans à
venir.
Le bourg actuel comprend 1500 habitants, avec une évolution de 1000 habitants dans
les 25 ans à venir.
11
NOTES
1. L’adduction en eau potable
Détermination du besoin en eau potable (Débit – cas particulier d’un
immeuble collectif)
Le débit Q (L/s) dans un immeuble collectif dépend du nombre de point d’eau (nombre
d’appareil : WC, évier, lavabo, etc.) pondéré par un coefficient de simultanéité. On retrouve
ainsi
1
Q nq
Avec :
n 1
• Q : Débit nécessaire pour assurer la desserte de l’immeuble,
• n : nombre d’appareil,
• q : débit d’un appareil
Application numérique
Calculer le débit nécessaire pour assurer la desserte d’un immeuble collectif de 30
logements contenant chacun 7 point d’eau d’un débit unitaire de 0.1 L/s.
Il existe une formule générale permettant de calculer très simplement le débit de pointe en
fonction du nombre de logements. Il s’agit de la formule de TRIBUT, qui dans sa version la
plus simplifiée est :
Application numérique
Calculer le débit de pointe de l’exemple précédent (commune de 1500 habitants).
Conclusion?
13
NOTES
1. L’adduction en eau potable
Principes généraux de l’hydraulique (gravitaire)
Expérience 1 : statique
14
NOTES
1. L’adduction en eau potable
Expérience 2 : dynamique
Cette expérience met en évidence le
phénomène de perte de charge dans un
réseau d’eau dans lequel l’eau circule à
un débit donné.
15
NOTES
1. L’adduction en eau potable
16
NOTES
1. L’adduction en eau potable
Or l’observation réelle permet de mettre en évidence le schéma suivant :
On constate alors que, pour un débit donné, la perte de charge est proportionnelle à la
distance parcourue.
Avec :
• p, est la pression en un point (en Pa ou N/m²)
• ρ (rho), est la masse volumique en un point (en kg/m³)
• v, est la vitesse du fluide en un point (en m/s)
• g, est l'accélération de la pesanteur (en N/kg ou m/s²)
• z, est l'altitude (en m)
18
NOTES
1. L’adduction en eau potable
Dans le cas d’un fluide réel, il convient d’ajouter une terme ∆E correspondant à l’énergie
mécanique perdue entre les points A et B du fait des frottements (entre autre) du fluide dans
la canalisation. Cette perte d’énergie est exothermique, c’est-à-dire qu’elle provoque de la
chaleur.
On retrouve ainsi :
19
NOTES
1. L’adduction en eau potable
L’enjeu, dans le cas de la création d’un réseau d’adduction d’eau potable est d’anticiper les
pertes de charges afin de pouvoir garantir une pression de service suffisante en bout de
réseau.
• Les pertes de charges singulières (dues aux obstacles ou au points singuliers sur le
réseau, tels que vannes, coudes, etc.).
20
NOTES
Les pertes de charges réparties :
v ²
8Q ²
j
2 gD ² gD 5
Avec :
• j perte de charge (en m de fluide par m de canalisation),
• v vitesse du fluide en m/s (pour mémoire v=Q/S),
• D diamètre intérieur en m de la canalisation,
• g accélération de la pesanteur (9.81 m/s²),
• Q débit en m3/s,
• λ coefficient de perte de charge (sans unité).
Attention, dans cette formule on calcule la perte de charge par mètre linéaire de
canalisation. Il conviendra de bien prendre en compte la longueur de la canalisation dans le
calcul final!
21
NOTES
1. L’adduction en eau potable
Pour déterminer λ, on peut utiliser la formule générale de COLEBROOK-WHITE.
Avec :
• Re : nombre de Reynolds.
4RH V
RE
ν
RH : Rayon hydraulique (en m)
V : vitesse moyenne de l’écoulement (en m/s)
: viscosité cinématique (en m²/s)
Pour une canalisation circulaire :
2 RV
RE
ν
R : Rayon intérieur de la conduite (en m) 23
NOTES
1. L’adduction en eau potable
Nombre de Reynolds
Re < 500 Ecoulement Laminaire
500 < Re < 2000 Ecoulement Transitoire
Re > 2000 Ecoulement Turbulent
Température
Substance
[°C] [m2/s]
Eau 10 1.301x10-6
Eau 20 1,007×10-6
Eau 25 0,884×10-6
Eau 50 0,556×10-6
24
NOTES
1. L’adduction en eau potable
Dans la pratique, on utilise le diagramme de MOODY encore appelé diagramme
universel pour déterminer λ.
25
NOTES
1. L’adduction en eau potable
La méthode est simple :
26
NOTES
1. L’adduction en eau potable
Application numérique
Vous devez alimenter un lotissement en eau (10°C) avec une conduite fonte (k=0.1mm) et
un débit de 30L/s. Le réseau d’amenée fait une longueur de 1.5km.
Le service AEP vous demande votre choix entre une conduite Ø100 ou 200mm.
Déterminez le diamètre de la conduite qui vous semble adapté (en justifiant votre choix).
27
NOTES
1. L’adduction en eau potable
On considère, en outre, qu’un réseau est correctement dimensionné lorsque la perte de
charge est inférieure à 10m/km de réseau.
Il existe une méthode simplifiée de détermination de perte de charge valable pour des
vitesses comprises entre 0.4 et 2m/s qui permet d’avoir des résultats avec des écarts
relatifs inférieurs à 3% avec la méthode de COLEBROOK. Il s’agite de la formule de
LECHAPT et CALMON qui s’écrit :
j LQM D N
Avec :
• j perte de charge (en mm de fluide par m de canalisation),
• D diamètre intérieur en m de la canalisation,
• Q débit en m3/s,
• L, M et N sont des constantes en fonction du type de conduite considéré.
Application numérique
Même calcul que précédemment en sachant que les paramètres de la fonte sont L=1.049,
M=1.86 et N=4.93.
28
Conclusion.
NOTES
1. L’adduction en eau potable
Les pertes de charges singulières :
• La dernière méthode est la plus précise. Elle consiste à appliquer une formule de perte
de charge en fonction d’un coefficient propre à chaque obstacle du réseau.
Avec :
• ∆H perte de charge (en m),
v²
H K • v vitesse du fluide en m/s,
• g accélération de la pesanteur (9.81 m/s²),
2g • K coefficient communiqué par le fabriquant.
29
NOTES
1. L’adduction en eau potable
Par exemple :
30
NOTES
1. L’adduction en eau potable
Pour déterminer la perte de charge totale d’un réseau, il convient d'additionner les pertes
de charges réparties et singulières.
Une fois cette opération faite, il faut s’assurer que le point le plus critique peut être desservi
avec une pression suffisante.
L'exigence est assez peu contraignante, elle correspond à une pression de l'eau de 0,3
bars en tout point de mise à disposition, c'est à dire jusqu'au compteur général, alors que la
pression au robinet est en moyenne 2 à 3 bars.
32
NOTES
1. L’adduction en eau potable
Application numérique
Dans la configuration suivante, déterminez si la pression est suffisante en
bout de réseau. Conclusion?
Z=100m
Projet de
Q=20 L/s maison R+1
(6mCE)
Longueur du réseau :
1.5 km
Diamètre du réseau : Z=70m
Ø200mm
Réseau en fonte 33
NOTES
1. L’adduction en eau potable
Application numérique
En cours d’élaboration d’un PLU, une commune vous demande si vous pourriez
étudier la hauteur maximale de construction pour ne pas avoir de problème par la
suite.
Z=100m
Q=30 L/s
Longueur du réseau :
1.0 km
Diamètre du réseau : Z=60m
Ø150mm
Réseau en fonte 34
NOTES
1. L’adduction en eau potable
Cas de la distribution non gravitaire (sous pression)
35
NOTES
1. L’adduction en eau potable
Application numérique de synthèse
Une commune vous questionne sur son réseau d’adduction d’eau potable :
Aujourd’hui, 1900 habitants y résident avec un volume annuel facturé de 90 000
m3. Le rendement du réseau est de 80%.
La conduite principale est d’un Ø 200mm en fonte.
Les coefficients de pointe observés sont Kj=2.5 et Kh=1.7.
Le réservoir se situe dans la configuration suivante
Longueur du réseau :
1.0 km
Longueur à créer :
Z=100m 0.5 km
Z=80m
Z=70m 36
NOTES
1. L’adduction en eau potable
Une zone peut s’ouvrir à l’urbanisation avec un potentiel de 500 habitants, en extrémité du
village existant. Est-ce possible?
Quel diamètre de conduite nouvelle Ø100, 150 ou 200? Quel hauteur de construction
nouvelle? Avez-vous une autre remarque à formuler, notamment en ce qui concerne la
défense incendie?
37
NOTES
1. L’adduction en eau potable
Cas du réseau ramifié
Prenons le cas suivant :
Pour déterminer les pertes de charges et les débits de chaque élément du réseau, on base
le calcul sur le théorème de Bernoulli entre la source et les extrémités du réseau (ce qui
donne ici 7 équations), et la règle de la conservation de la masse au nœuds du réseau, qui
indique que la somme des débits au nœud observé est nulle (ce qui rentre, ressort) (ce qui
donne ici 4 équations).
38
NOTES
1. L’adduction en eau potable
Cas du réseau maillé
Tout ce que nous avons vu précédemment est valable pour un réseau ramifié (c’est-à-dire
sans bouclage).
Aujourd’hui, la plupart des exploitants « maille » leur réseau, et ce pour plusieurs raison :
• Sécurité (un réseau maillé peut être « coupé » sans perturber l’ensemble du réseau),
• Homogénéisation des débits dans le réseau (un réseau maillé permet le « lissage » des
débits observés dans le réseau.
Le problème réside alors dans la bonne modélisation dudit réseau, notamment ce qui
concerne les pertes de charge et les débits.
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NOTES
1. L’adduction en eau potable
40
NOTES
1. L’adduction en eau potable
C’est une méthode statistique qui consiste à fixer arbitrairement certaines données du
problème afin de le résoudre puis de vérifier si cela est compatible, et si ce n’est pas le
cas, on réitère le calcul.
L’objectif de cette présentation n’est pas de concevoir réellement ce type de réseau mais
plus d’appréhender la philosophie du calcul
41
NOTES
1. L’adduction en eau potable
La détermination des ouvrages particuliers
42
NOTES
1. L’adduction en eau potable
Les canalisations
43
NOTES
1. L’adduction en eau potable
Comme nous pouvons le voir sur la fiche produit PAM, il existe un certain nombre de
caractéristique permettant de déterminer le tuyau :
44
NOTES
1. L’adduction en eau potable
La pression nominale PN: C’est la valeur de référence en bar d’une pression maintenue
constante que l’élément de canalisation peut supporter sans défaillance pendant 50 ans
à une température de 20°C. On note que les catégories les plus classiques sont PN 6,
10, 12.5, 16 et 25. Elle est déterminée en fonction de la pression dans le réseau.
SDR: C’est le ratio du diamètre extérieur sur l’épaisseur d’un tuyau permettant de
caractériser les conduites PeHD.
45
NOTES
1. L’adduction en eau potable
Raccordement des conduites: selon la nature du matériau, les conduites peuvent être
emboitées (PVC, fonte), collées (PVC) ou soudées (PeHD). Dans le cas des conduites
fontes, on distingue le type de joint :
Standard,
Express
46
NOTES
1. L’adduction en eau potable
Les éléments de raccords
Les éléments de raccords des conduites sont essentiellement les raccords droits et les
coudes.
Les raccords filetés pour éléments en PeHD : ce sont les raccords propre à ce type de
matériau. Typiquement, cela est assez similaire aux raccords de tuyai d’arrosage (filetage
+ écrou plastique).
Les coudes sont caractérisés par un angle donnée par rapport à un 360° par exemple 1/4
: 90°, 1/8 : 45°, etc.
47
NOTES
1. L’adduction en eau potable
48
NOTES
1. L’adduction en eau potable
Les vannes
On distingue :
· Les vannes d'isolement : permettent d'isoler certains tronçons qu'on veut inspecter,
réparer ou entretenir. On distingue deux types : les robinets à papillon pour les conduites
de gros diamètres et les robinets-vannes pour les conduites de petits diamètres.
a) robinet-vanne
b) robinet à papillon
d) vanne de réduction de
pression
49
NOTES
1. L’adduction en eau potable
Il existe des éléments permettant d’isoler tel ou tel tronçon. Il s’agit des vannes.
On compte :
50
NOTES
1. L’adduction en eau potable
Il existe des éléments permettant d’isoler tel ou tel tronçon. Il s’agit des vannes.
On compte :
51
NOTES
1. L’adduction en eau potable
Les prises en charge pour branchement
Le collier de prise en charge est l’élément qui permet de connecter un branchement sur
une conduite existante. On retrouve cette élément dans le schéma suivant :
52
NOTES
1. L’adduction en eau potable
53
NOTES
1. L’adduction en eau potable
Vous retrouverez l’ensemble des éléments disponibles sur le marché dans le lien aux
catalogues ci-après.
54
NOTES
1. L’adduction en eau potable
Les éléments de défense incendie
Le principal élément de défense incendie est le poteau d’incendie. Il existe, en outre les
bouches d’incendies, qui présentent l’avantage d’être intégrées plus facilement dans les
trottoirs.
Il existe deux principaux types de PI : renversable (qui s’opture lors d’un choc) ou non
renversable.
Bien que la réglementation actuelle demande 200m de distance entre PI, il convient
d’appliquer d’ors et déjà la réglementation à venir qui imposera 150m de distance entre
PI.
Il existe des accessoires de réglages et de protection des PI, que nous retrouvons dans
la documentation relative au PI Emeraude de chez BAYARD :
55
NOTES
1. L’adduction en eau potable
Les purges
La purge est un élément du réseau qui permet d’évacuer l’air qui peut s’accumuler en
point haut de réseau ou en bout de réseau.
En bout de réseau : Le syndicat active une à deux fois par an la bouche à clé pour
expulser l’air en bout de réseau.
56
NOTES
1. L’adduction en eau potable
La purge : permet d’éliminer l’air en point haut d’un réseau
57
NOTES
1. L’adduction en eau potable
La ventouse : Les ventouses sont des appareils destinés à purger les conduites de l’air
qui gêne la circulation de l’eau et peut provoquer, par son déplacement, des coups de
bélier importants. La ventouse fonctionne comme un tuba d’enfant. Une bille est placée
sous la purge et lorsque la poussée d’archiméde ne s’exerce plus du fait de la présence
d’air, l’air s’échappe.
Trois types de ventouses sont utilisées : a) ventouses pour petites quantités d'air, b)
ventouses pour grandes quantités d'air et c) ventouses universelles.
58
NOTES
1. L’adduction en eau potable
59
NOTES
1. L’adduction en eau potable
La décharge :
Une décharge est un robinet placé au point bas de la canalisation pour en permettre la
vidange, l'évacuation s'effectue à l'égout le plus voisin.
Ce robinet sera placé à l'intérieur d'un regard en maçonnerie et doit être facilement
accessible.
60
NOTES
1. L’adduction en eau potable
La gestion du coup de bélier
Cette surpression peut être importante, elle se traduit souvent par un bruit
caractéristique, et peut entraîner la rupture de la conduite dans les grosses installations,
du fait de la quantité d'eau en mouvement. Ce problème peut être résolu avec la mise en
place d'un dispositif antibélier.
Les purges et ventouses permettent de lutter contre les coups de bélier. Néanmoins, il
existe des dispositifs spécifiques tels que les ballons anti-bélier, ou d’autres détaillés
dans la documentation FNDAE n°27 (voir lien).
61
NOTES
1. L’adduction en eau potable
62
NOTES
1. L’adduction en eau potable
La représentation du projet
Vous trouverez ci-après le lien vers tous les symboles normalisés pour le dessin d’un
projet d’adduction d’eau potable.
Le dernier élément restant à étudier dans le cas des réseaux d’adduction d’eau potable
est le calcul du bétonnage des conduites lors des changements de direction ou en butée.
Comme nous l’avons vu précédemment, il existe des joints vérouillés qui permettent de
s’affranchir de ce bétonnage. Néanmoins, il convient de savoir calculer le bétonnage
d’une butée ou d’un coude pour prévenir un éventuel coup de bélier.
63
NOTES
1. L’adduction en eau potable
64
NOTES
1. L’adduction en eau potable
65
NOTES
1. L’adduction en eau potable
Application numérique
Vous devez réaliser une butée en béton au droit d’une plaque pleine sur une conduite
Ø200, d’un coude 1/8 sur une conduite de Ø400.
Quel volume de béton mettre en œuvre, en sachant que l’on prendra la densité du béton
2.3 Tonnes/ m3?
66
NOTES
1. L’adduction en eau potable
Réception des réseaux
En sus des essais de compactages réalisés sur les tranchées, vous êtes tenus de vérifier
la bonne mise en œuvre du réseau et sa désinfection.
Epreuve de pression
67
NOTES
1. L’adduction en eau potable
Désinfection
68
NOTES
2 - L’ électricité
69
NOTES
2. L’électricité
L’objectif de ce chapitre est de vous permettre de maitriser les éléments de conception
d’un réseau de desserte en électricité, en particulier Basse Tension, dans le cas de
réalisation de lotissements, ZAC ou aménagement.
Dans un premier temps, il semble nécessaire d’indiquer que si la conception peut être
traitée par vos soins, le raccordement au réseau d’électricité est réalisé par les soins d’un
prestataire, en particulier ERDF (distribution).
En ce qui concerne les projets particuliers (industriels, etc.) avec une puissance de
plus de 250kVA, une démarche spéciale en ligne est réalisable.
70
NOTES
2. L’électricité
Il existe également des demandes particulières pour les constructions à énergie positive,
etc., comme nous le voyons sur la capture ci-dessous.
71
NOTES
2. L’électricité
• La conception du réseau BT
Puissance
Effet Joule
73
NOTES
2. L’électricité
Rendement
74
NOTES
2. L’électricité
75
NOTES
2. L’électricité
De la centrale au poste de transformation
Sans remontée jusqu’à la fission des atomes permettant de chauffer l’eau qui fait tourner
la turbine de la centrale électrique, il convient de se poser la question : « Pourquoi
acheminer de l’electricité vers des postes de transformation? Pourquoi ne pas le
distribuer « directement »? »
76
NOTES
2. L’électricité
En effet, à puissance délivrée constante, plus la tension est élevée et plus l'intensité
passant dans les câbles est faible, donc moins d'échauffement, ce qui permet entre
autres de réduire la section des câbles, d'où une économie considérable.
Les niveaux utilisés pour les transmissions à grande distance sont généralement entre
400 kV et 800 kV, qualifiés de très haute tension (dénomination actuelle : haute tension
B).
La tension est ensuite réduite pour une consommation à un niveau de tension usuel, en
Europe 230 V, en Amérique 110 V.
77
NOTES
2. L’électricité
Prenons l'exemple typique d'une centrale nucléaire. L'électricité va être produite par la
centrale, puis va transiter par :
Dans le cas d'un particulier, l'électricité devra transiter par un poste source, qui est un
poste de transformation 63 / 20 kV, pour être alors injectée sur le réseau de distribution.
Certains postes sources sont équipés de transformateurs 225 / 20 kV et même 400 / 20
kV. Ensuite la tension est une nouvelle fois modifiée par un transformateur 20 kV / 400 V
avant d'arriver chez un particulier. 78
NOTES
2. L’électricité
L’électricité qui transite dans les réseaux BT est généralement triphasée car le
transport d'une même puissance électrique en triphasé (sans neutre) nécessite une
section de câbles conducteurs deux fois plus faible qu'en monophasé. L'économie qui en
découle sur le coût de réalisation des lignes est notable.
Une distribution de l'électricité en courant triphasé avec fil de neutre permet de proposer
pour un même réseau deux tensions d'utilisation différentes :
soit entre une phase et le neutre : par exemple 230 V en Europe
soit entre deux phases : par exemple 400 V en Europe.
La tension utilisée en France étant 230 Volts (monophasé) ou 400 Volts (triphasé).
Application Numérique
Calculez les intensités pour des puissances utilisées par les particuliers.
Conclusion?
80
NOTES
2. L’électricité
81
NOTES
2. L’électricité
La conception du réseau BT
Conception générale
82
NOTES
2. L’électricité
83
NOTES
2. L’électricité
Calcul des sections de câbles
84
NOTES
2. L’électricité
Cela correspond au fait que les utilisateurs n’utilisent pas tous à un même instant la
pleine puissance de leur installation. 85
NOTES
2. L’électricité
(Ω/km)
86
NOTES
2. L’électricité
88
NOTES
2. L’électricité
Vous trouverez ci-après les distances mises en jeu.
Pour vous aidez dans cette démarche, on vous fourni le tableau ci-aprés, qui vous
permettra d’organiser votre calcul.
89
NOTES
2. L’électricité
Tronçon Distance Puissanc Nombre Coefficien S Im Section Chute de Cumul de
(m) e des de t de pondérée pondéré câble en tension chute de
PDL en parcelles foisonne en kVA en A mm² en % tension
kVA desservie ment (attention
s 3 phases)
Poste - A
A-B
B-C
C-D
D-E
C-F
F-G
90
NOTES
2. L’électricité
En dernier lieu, il faut vérifier que les intensités, les puissances et les sections de câbles
sont compatibles.
Attention de bien vérifier les circuits pour les cumuls de chute de tension.
91
NOTES
2. L’électricité
Le branchement
92
NOTES
2. L’électricité
93
NOTES
2. L’électricité
95
NOTES
2. L’électricité
96
NOTES
2. L’électricité
97
NOTES
2. L’électricité
Le téléreport
98
NOTES
2. L’électricité
Sur l’exemple étudié précédemment cela donne le schéma suivant :
99
NOTES
2. L’électricité
La mise à la terre
Cette définition repose sur l'hypothèse, que la terre est parfaitement conductrice et que son
potentiel est le même en tout point.
Ceci peut être contredit ponctuellement, par exemple pendant le temps d'un choc de foudre
en un point précis ; pendant cette période, certes très courte, le potentiel du sol n'est plus
homogène et localement il n'est pas au potentiel moyen du globe.
Il s'agit donc d'une convention, mais, fondamentalement, on aurait peine à obtenir une
meilleure référence pour « zéro volt » et le sol suffit donc au quotidien. De plus, ce qui
importe pour la sécurité n'est pas tant le potentiel dans l'absolu mais l’équipotentialité.
Il convient de n'avoir qu'un seul puits de terre par site et de s'assurer que toutes les liaisons
de terre soient interconnectées pour assurer l'équipotentialité. 100
NOTES
2. L’électricité
Concernant la question : « A quoi sert la terre dans une installation électrique? »,
« Nous dirons que le courant électrique cherche toujours à rejoindre le sol (équipotentiel). Si
le fil qui l'amène à la vieille machine à laver est en contact avec la carcasse métallique de
celle-ci, en venant la toucher nous fournirions au courant un chemin (notre corps) pour
rejoindre le sol : c'est l'électrocution. En revanche si la tôle de l'appareil est, comme elle le
doit, reliée au fil de Terre (lui même relié au sol), le courant préfèrera rejoindre le sol en
passant par ce fil plutôt que par notre corps qui oppose plus de résistance. Le fil de terre
nous protège ainsi de l'électrocution.
Dans les 2 cas, le courant provenant du compteur électrique n'y est pas retourné après
avoir traversé la machine. C'est là qu'intervient alors le disjoncteur "différentiel" : il détecte
une "différence" d'intensité entre le courant sortant du compteur et celui qui y revient. Il en
déduit donc qu'un courant a fui par le mauvais chemin et il disjoncte pour protéger
l'installation et les utilisateurs.
Les interrupteurs différentiels qui coupent le circuit lorsqu'une différence d'intensité est
détectée entre phase et neutre (typiquement ils réagissent à une différence d'intensité de 30
mA, intensité que le corps humain peut encore supporter sans trop de dommages). »
101
NOTES
2. L’électricité
102
NOTES
2. L’électricité
103
NOTES
2. L’électricité
104
NOTES
2. L’électricité
105
NOTES
2. L’électricité
106
NOTES
2. L’électricité
Le matériel mis en œuvre
Il existe un catalogue complet et exhaustif du matériel mis en œuvre sur le site CMAE
(http://camae.erdfdistribution.fr/)
Ainsi, les codes indiqués ci-après correspondent aux références de ce catalogue (par
exemple : 61 48 456 pour le câble réseau aluminium avec gaine plomb).
107
NOTES
2. L’électricité
Le câble (réseau, branchement ou téléreport)
108
NOTES
2. L’électricité
Fourreaux
109
NOTES
2. L’électricité
Raccordements dans un poste HTA/BT neuf ou existant
111
NOTES
2. L’électricité
Le transformateur : c’est la pièce maitresse du poste qui « transforme » l’électricité HT en
BT. En général dans un bain d’huile pour assurer le refroidissement.
113
NOTES
2. L’électricité
Raccordements à un réseau BT aérien existant
114
NOTES
2. L’électricité
Raccordements à un réseau souterrain existant
115
NOTES
2. L’électricité
Les émergences de réseau
On retrouve plusieurs émergences de réseaux, et en particulier :
• Les grilles de fausse coupure (de moins en moins utilisées car dangereuses par
rapport à d’autre solutions telles que les RMBT) et les coffrets et socles de
raccordement
• Les Raccordements Modulaires Basses Tension (RMBT) qui compte plusieurs
modules de raccordements.
116
NOTES
2. L’électricité
Le raccordement modulaire BT
Ce dispositif a l’avantage de ne pas donner un accès direct aux câbles mais aussi et
surtout, la modularité permet tous les usages courants notamment en création de réseau.
• Les raccordements branchements directs (RBD), qui correspondent aux départs pour
les branchements situés sur une autre parcelle et qui seront protégés dans la borne
de branchement de type CIBE par exemple.
• On laisse une plage libre pour permettre de raccorder un groupe en cas de défaillance
du réseau.
117
NOTES
2. L’électricité
Il est important de noter que seuls les branchements du RMBT « sur la parcelle » sont
protégés.
Les autres branchements (branchements directs) ne sont protégés que dans le socle et
le boitier sur la parcelle sur laquelle ils sont mis en œuvre. En fait, le branchement est dit
« direct » car il se raccorde directement sur le réseau (sans protection).
118
NOTES
2. L’électricité
119
NOTES
2. L’électricité
• 300mm (6 directions),
• 450mm (9 directions),
Dans la pratique, on utilise fréquemment les tailles 300 et 600. La taille 450 est utilisé à
titre exceptionnel.
Il faut compter une distance de 20 à 25m maximum pour un branchement direct. Au delà,
il convient de prévoir un nouveau RMBT avec un BP.
120
NOTES
2. L’électricité
La borne de branchement
Nous allons exposer ici la borne CIBE (Compteur Individuel de Branchement Electrique)
qui se décline en trois modèles.
121
NOTES
2. L’électricité
Synthèse et symbolique utilisée
Vous trouverez ci-après la symbolique utilisée pour la réalisation des projets neufs de
lotissement.
122
NOTES
2. L’électricité
Synthèse et symbolique utilisée
123
NOTES
2. L’électricité
Utilisée sur un exemple concret (lotissement de creney-prés-troyes étudié en
assainissement notamment)…
124
NOTES
2. L’électricité
Application numérique
Observez l’influence d’un départ en 240 mm² par rapport à un 150 mm² sur la chute de
tension.
125
NOTES
2. L’électricité
Toutes ces documentations, préconisations sont reprises dans les documents
« Séquelec » mis en ligne sur le site de Erdf.
Vous trouverez ci-après les principaux liens pour la réalisation des réseaux et
branchements
Les articles 2 et 3 correspondent aux vérifications des plans projets par l’autorité
compétente. A ce titre, ERDF peut donner des prescriptions, valider ou invalider un
projet.
126
NOTES
2. L’électricité
127
NOTES
3 - L’ éclairage public
128
NOTES
3. L’éclairage public
Les textes applicables pour la réalisation des travaux d’éclairage public sont :
• Le fascicule 36 du CCTG (voir lien ci-après),
• La norme NFC 17-200 détaillé ci-après (voir lien ci-après).
129
NOTES
3. L’éclairage public
La norme NFC17-200 : Domaine d’application
La NF C 17-200 a pour objectif d’établir des règles de conception et de maintenance des
installations d’éclairage extérieur pour assurer :
• la sécurité des personnes et des biens,
• la continuité des installations du domaine public.
130
NOTES
3. L’éclairage public
La norme NFC17-200 : les classes de matériel
La classe d’un équipement est une caractéristique de conception qui détermine son
degré de protection contre les chocs électriques.
• Un matériel de Classe II est un équipement dans lequel la protection contre les chocs
électriques ne repose pas uniquement sur l’isolation principale, mais qui comporte des
mesures de sécurité supplémentaires comme la double isolation. En Classe II, un
équipement est conçu de manière à rendre tout défaut entre les parties actives et les
parties accessibles improbables.
•
• Un matériel de Classe III est un équipement dans lequel la protection
contre les chocs électriques repose sur l’alimentation TBTS (tensions
inférieures à 50 V alternatif).
Ils doivent également être choisis en fonction des conditions d’influences externes :
• température -25°C/+40°C,
• présence d’eau pouvant varier de la pluie à la projection d’eau ou à la condensation,
• la corrosion,
• les chocs mécaniques,
• la foudre.
En général les équipements extérieurs doivent avoir des degrés de protection compris
entre IP34, pour les matériels installés en surface, et IP57 pour les matériels enterrés
comme les boîtes de jonctions ou de dérivation.
Le degré de protection des enveloppes contre les chocs mécaniques doit être IK10 au
minimum. Pour les luminaires voir chapitre 4.2.3 de la norme.
Pour les équipements installés dans les candélabres on admet un degré de protection
minimum IP21.
133
NOTES
3. L’éclairage public
134
NOTES
3. L’éclairage public
Les matériels mis en œuvre
L’armoire de commande
135
NOTES
3. L’éclairage public
Horloges mécaniques
De nos jours, il n'y a plus d'installations qui soient uniquement contôlées par des horloges
mécaniques.
Toutefois, il est intéressant de mentionner ces horloges car, avant l'arrivée des cellules
photoélectriques, c'étaient des horloges mécaniques qui permettaient l'allumage et
l'extinction des lampes de façon autonome.
Ce système n'est pas avantageux puisqu'il ne prend pas en compte la luminosité. De plus,
comme chacun sait, la lumière du jour ne varie pas en fonction d'une heure précise, c'est
donc par ce manque de fiabilité que les horloges ont cessé d'être employées en éclairage
public.
136
NOTES
3. L’éclairage public
Horloges astronomiques
Ces horloges sont très précises et déterminent automatiquement - par des calculs
mathématiques - l'heure à laquelle il est nécessaire de déclencher l'allumage de l'éclairage
et de l'éteindre.
Contrairement aux horloges mécaniques, l'horaire d'allumage varie donc de jour en jour,
puisqu'il s'accorde en fonction des cycles diurnes et nocturnes.
Il n'est donc pas nécessaire qu'elles soient reliées à des cellules photoélectriques pour
assurer l'allumage et l'extinction d'un réseau d'éclairage public.
137
NOTES
3. L’éclairage public
138
NOTES
3. L’éclairage public
139
NOTES
3. L’éclairage public
C’est pourquoi il est retardé, du fait de la vitesse de l’électricité dans les câbles.
140
NOTES
3. L’éclairage public
141
NOTES
3. L’éclairage public
Le schéma de branchement des candélabres
Pour réaliser le schéma de branchement des candélabres, il convient d’étudier ce que
l’on nomme les « Schémas de Liaisons à la Terre ».
142
NOTES
3. L’éclairage public
Le schéma le plus souvent préconisé est TT, avec une liaison PE assurée par une
câblette en cuivre nu 25mm² avec passage et connexion à l’inéterieur des candélabres.
C’est pour cela que l’on voit souvent les « boucles » fourreaux Ø63 + cablettes sortant
aux émergences.
143
NOTES
3. L’éclairage public
Le massif d’ancrage
144
NOTES
3. L’éclairage public
145
NOTES
3. L’éclairage public
146
NOTES
3. L’éclairage public
147
NOTES
3. L’éclairage public
Le calcul de la dimension du massif de candélabre s’effectue par la formule de Andrée et
Norsa.
148
NOTES
3. L’éclairage public
149
NOTES
3. L’éclairage public
150 de
Ce dimensionnement est généralement réalisé pour un support résistant à une pression
2 Bar (20 Mpa).
NOTES
3. L’éclairage public
Les câbles électriques
151
NOTES
3. L’éclairage public
152
NOTES
3. L’éclairage public
153
NOTES
3. L’éclairage public
Les candélabres
Il existe aujourd’hui un grand nombre de fabriquant de candélabres
permettant d’avoir une gamme variée tant dans le design, que dans
les matières et les sources lumineuses.
154
NOTES
3. L’éclairage public
La source est déterminée en fonction de l’usage…
156
NOTES
3. L’éclairage public
Contrairement aux idées reçues, le niveau d’éclairement
de l’éclairage public n’est pas déterminé pour les voiries
et espaces publics mais seulement pour les IOP, les
ERP ou BHC (norme d’accessibilité).
Commentaires :
(par ex. voie uniquement utilisée par les résidents : 3 lux, voie traversant un
lotissement : 7 lux, zone pédestre : 5 lux)
158
NOTES
3. L’éclairage public
La conception du réseau d’éclairage public
La conception du réseau d’éclairage public s’appuie sur deux notions importantes :
A ce titre, il convient de noter que chaque matériel dispose d’un schéma d’éclairement.
160
NOTES
3. L’éclairage public
En fonction de ce plan, vous pouvez réaliser l’implantation technique des candélabres…
Il convient de retenir que d’une manière générale, l’écartement entre deux candélabres
successifs est d’environ 4 (recommandé) à 6 fois la hauteur dudit candélabre, soit par
exemple pour un candélabre de 7m, une distance de 30m environ.
Le plan d’éxécution
161
NOTES
3. L’éclairage public
Application numérique / Travail dirigé
Dans l’exemple ci-après, nous partirons sur une alimentation monophasée, à partir d’un
poste HTA/BT.
162
NOTES
3. L’éclairage public
163
NOTES
3. L’éclairage public
164
NOTES
3. L’éclairage public
167
NOTES
3. L’éclairage public
Application numérique
Les luminaires mis en œuvre sont des candélabres cylindro-conique acier galvanisé 7m de
chez petitjean luminaire comatelec type IMAGE vapeur de sodium haute pression 100W.
Conclusion?
169
NOTES
3. L’éclairage public
Remarques
1. Il existe des logiciels permettant de dimensionner les câbles EP, en particulier CANECO
(qui permet également de dimensionner les autres ouvrages électriques)
170
NOTES
3. L’éclairage public
3. Et IK…
171
NOTES
4 – Le téléphone
et la fibre optique
172
NOTES
4. Le téléphone / La fibre optique
Historique / architecture du réseau filaire
Les débuts…
Des opérateurs, placés dans des centres de réception d’appels étaient chargés de relier
deux abonnés désirant être mis en contact.
Aux moyens de cordons amovibles, ils établissaient des liens pour tracer la route de
l’appel au travers d’une véritable toile d’araignée déjà conséquente à ce moment-là.
Par la suite, ce sont des équipements électromécaniques qui ont pris le relais.
Ces appareils ont juste remplacé les opérateurs et augmenté par la même occasion le
nombre de lignes capables d’être traitées en un minimum de place.
Comme dans bon nombre de situations, l’homme a laissé place à la machine (machines
d’ailleurs appelées Commutateurs ou Autocoms maintenant).
173
NOTES
4. Le téléphone / La fibre optique
A partir des années 80/90, France Télécom a su allier l’informatique à son réseau de
commutateurs pour les faire dialoguer entre eux, de manière à ce qu’ils trouvent le chemin
le moins encombré dans la multitude de routes possibles d’un point A vers un point B (Il
s'agit là d'un banal routage).
Les ordinateurs qui commandent les Autocoms effectuent leur tache en fonction de la
disponibilité du réseau pour éviter le temps d’attente de l’abonné appelant.
Une fois la connexion effectuée à travers le RTC, un ‘train de sonneries’ est envoyé au
destinataire, lui notifiant que quelqu’un l’appelle. Tout ça en un temps relativement record
(lorsque vous entendez la tonalité, cela veut dire que le téléphone sonne chez la personne
que vous êtes en train d'appeler).
174
NOTES
4. Le téléphone / La fibre optique
Comment « router » autant de lignes? : l’architecture du réseau
Le réseau est composé d’autocom classifié ainsi (du plus petit au plus grand) :
Le cœur de chaine : il reçoit tous les appels qui sortent des zones gérées par les CAA dont
il est responsable. Ensuite, comme cité plus haut, soit les appels sont destinés au national
et partent vers le CTS (voir plus bas), toujours par un gros lien, soit ils sont en local et le
cœur de chaine renvoie l’appel vers le CAA du destinataire. Etant situés généralement
dans les grandes villes (Grenoble, Annecy, Clermont-Ferrand…), ils ont une zone
d’influence qui tourne autour de 50 voire 70 centraux.
Le CTS ou Centre de Transit Secondaire : il traite les appels de niveau régional et les font
suivre soit vers l'un des 9 CT de France, soit vers un cœur de chaîne pour que le
destinataire puisse être joint.
Le CT ou Centre de Transit : il traite les appels de niveau national (avec la tarification qui
va avec ) et les font suivre, toujours suivant le même schéma, soit vers l’international,175
soit
vers un CTS.
NOTES
4. Le téléphone / La fibre optique
Cela donne le schéma ci-après
176
NRA : Nœud de raccordement Abonnés (souvent dans les locaux orange ou PTT)
NOTES
4. Le téléphone / La fibre optique
La boucle locale désigne la partie du réseau la plus basse dans la hiérarchie. Elle
correspond à la liaison entre l’abonné et son RE (répartiteur. Cette abréviation désigne
l’abri où est raccordée votre ligne. Il contient divers équipements permettant la liaison avec
le réseau national) de rattachement.
Il faut d’abord savoir que ce que l’on a l’habitude d’appeler ‘dernier kilomètre’ est différent
des autres réseaux tels que EDF ou GDF. En effet, chaque abonné possède
physiquement sa propre continuité métallique (paire de cuivre) de chez lui jusqu'à son
NRA de rattachement.
Les paires pouvant être nombreuses à certains endroits, il a fallu créer des câbles dit
‘multipaires’ pour les rassembler dans une même gaine et faciliter leur acheminement
jusqu’au central.
Les paires de cuivre sont rassemblées par groupe de 28 à l’intérieur d’une gaine et on
trouve les capacités suivantes dans le réseau (toutes multiples de 7) : 7, 14, 28, 56, 112,
224, 448, 996, ~1800, ~2400.
177
NOTES
4. Le téléphone / La fibre optique
L’architecture de la boucle locale
Le Répartiteur
Il ne peut y en avoir qu’un seul par BL.
En terme d’apparence, ce peut être un abri plus ou
moins vaste ou même un immeuble entier en ville.
On y trouve en premier lieu l’arrivée des câbles
partant vers chez vous/la boucle locale.
181
NOTES
4. Le téléphone / La fibre optique
La fibre optique
Dans les faits, le réseau fibre optique, est basé sur le même type d’architecture que le
réseau téléphonique.
182
NOTES
4. Le téléphone / La fibre optique
La Fibre Optique est une technologie qui existe depuis le début de la conception du réseau de
télécommunication, en effet c’était l’unique solution pour permettre l’interconnexion entre les
différents pays et continents de notre monde.
Ce choix s’explique par le fait que le signal qui transite dans le cuivre s’affaiblit quand la
distance s’agrandit ce qui provoque un temps de réception qui s’allonge, pour faire simple il
faudrait attendre plusieurs minutes avant d’entendre ce que dit votre interlocuteur ce qui n’est
pas du tout pratique, c’est là que la Fibre Optique montre tout son intérêt puisque la distance
n’affecte pas la qualité de réception ou d’émission du signal puisque que son affaiblissement
linéique est pratiquement nulle.
Avec la propagation d’internet nos usages ont considérablement changés, même si le cuivre
rend bien service pour l’internet haut débit (ADSL) il demeure aujourd’hui nettement insuffisant,
il est donc important d’étendre cette technologie vers chacun des clients afin de mieux
répondre à la demande de demain, mais aussi d’aujourd’hui !
Afin d’étendre ce réseau vers tous les foyers de France c’est la méthode FTTH qui a été retenu
par Orange, l’opérateur historique, ce terme anglais « Fiber To The Home » qui signifie « Fibre
Optique jusqu’à l’abonné » est un réseau intégralement composé en Fibre Optique
permettant d’atteindre facilement un débit 360 fois plus grand qu’en ADSL.
183
NOTES
4. Le téléphone / La fibre optique
Déroulement de la procédure pour le raccordement téléphonique
Il existe un recueil technique édité par France télécom (2006) qui précise les modalités de
réalisation du « génie civil téléphonique ».
• Dans certains Départements (comme dans l’Aube), les bornes pavillonnaires ne sont
pas utilisées… Les BRP sont alors placés dans des chambres,
• Lors des travaux, vérifiez le bon aiguillage des fourreaux et la réalisation 185
des
« masques » dans les chambres.
NOTES
4. Le téléphone / La fibre optique
Application numérique
186
NOTES
5- Le réseau gaz
187
NOTES
5. Le réseau gaz
Ce chapitre est plus informatif et permet d’acquérir une culture vis-vis de ce réseau…
L’essentiel des données étant indiqué dans le cadre des projets « gaz » par le fournisseur
(GRDF, Primagaz, Butagaz, etc.), il est important de distinguer :
188
NOTES
5. Le réseau gaz
Les différentes systèmes Les différentes types de gaz
189
NOTES
5. Le réseau gaz
Les différentes pressions
190
NOTES
5. Le réseau gaz
Les éléments d’un réseau gaz
191
NOTES
5. Le réseau gaz
Les diamètres les plus rencontrées sont DN 63,110 ou 125, avec des branchements en
Pehd Ø 20 ou 40 selon les besoins.
C’est pour cela que l’étude de la convention entre le fournisseur et le lotisseur, est
essentielle pour avoir la bonne approche vis-à-vis du projet.
192
NOTES
5. Le réseau gaz
193
NOTES
5. Le réseau gaz
Déroulement de la procédure
Il convient de :
194
NOTES
6 – La tranchée commune
Synthèse
La tranchée commune est la solution idéale pour optimiser la réalisation des travaux de
réseaux divers.
Dans ce chapitre, nous allons simplement analyser les grandes lignes de la norme
applicable : « règles de distances entre les réseaux enterrés et règles de voisinage entre
les réseaux et les végétaux » NF P98-332 (AFNOR). Puis les mettre en pratique sur une
coupe type propre à chaque spécificité locale.
196
NOTES
6. La tranchée commune / Synthèse
Mise en application de la norme NF P98-332
197
NOTES
6. La tranchée commune / Synthèse
198
NOTES
6. La tranchée commune / Synthèse
199
NOTES
6. La tranchée commune / Synthèse
200
NOTES
6. La tranchée commune / Synthèse
201
NOTES
6. La tranchée commune / Synthèse
202
NOTES
6. La tranchée commune / Synthèse
203
NOTES
6. La tranchée commune / Synthèse
204
NOTES
6. La tranchée commune / Synthèse
Adduction eau potable : lit de pose + enrobage adapté aux conduites (CCTG fascicule 71.
Dans les faits, lit de pose 0m10 minimum + enrobage sur 0m20 à 0m30 de la génératrice
supérieure + grillage avertisseur 0m20
Electricité / éclairage public : préconisation sequelec : lit de pose 0m10 + enrobage +0m05
de la génératrice supérieure (dans les faits plutôt 0m10) + grillage avertisseur 0m20
Gaz : préconisation GRDF : lit de pose 0m10 + enrobage +0m15 à 0m30 de la génératrice
supérieure + grillage avertisseur 0m30
205
NOTES
6. La tranchée commune / Synthèse
Application numérique
Dessinez la ou les coupes types de tranchée commune adaptée(s) à votre contexte local.
Sur le projet de lotissement distribué, concevez et dessinez les réseaux, en respectant les
indications suivantes :
206
NOTES