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Henry Corbin

philosophe et orientaliste français

Henry Corbin

Fonction
Directeur d'études
École pratique des
hautes études
à partir de 1954
Louis
Massign
on
Biographie
Naissance14 avril 1903
7e
arrondissem
de Paris ou
Paris
Décès 7 octobre 19
(à 75 ans)
13e
arrondissem
de Paris ou
Paris
Sépulture Cimetière de
Champeaux
Montmorenc
Nom de Henri Eugèn
naissance Corbin
Nationalitéfrançaise
FormationFaculté des
lettres de Pa
Institut
catholique d
Paris
Activités Traducteur,
professeur,
théologien,
iranologue,
orientaliste,
philosophe,
écrivain,
historien,
professeur
d'université
Conjoint Stella Corbin
Autres informations
A Institut des H
travaillé Études tessi
pour ( ) (1970-197
d

École pratiqu
hautes étude
partir de 195
Université Pa
Sorbonne
Faculté des
de Paris
Membre Grande Loge
de nationale fra
(1962-1978)
Maîtres Étienne Gilso
Baruzi
DirecteursLouis Massi
de thèse Étienne Gilso
Influencé Sohrawardi
par
Site web www.amisco
(https://www
rbin.com/)
Archives Campus Con
conservées
par

Henry Corbin, né le 14 avril 1903 à Paris et mort le 7 octobre 1978


dans cette même ville, est un philosophe, traducteur et orientaliste
français.

En 1933, il épouse Stella Leenhardt (1910-2003)[1] « qui devient la


compagne et collaboratrice inséparable de toute son œuvre »[2].

C'est l'un des rares philosophes à traiter de l'islam iranien en


général et de la gnose chiite en particulier.

Corbin a traduit, interprété et édité quelques-uns des classiques


de cette tradition, dont les grands noms tels que Sohrawardi,
Molla Sadra Shirazi, Rûzbehân Baqlî Shîrâzî et aussi le soufi Ibn
Arabi et son disciple chiite Haydar Amoli, élargissent peu à peu un
horizon philosophique lui aussi en voie de mondialisation.

Biographie
Alors que Corbin est élève d'Étienne Gilson et Jean Baruzi, Louis
Massignon lui révèle la « théosophie orientale » de Sohravardi qui
oriente définitivement sa vocation philosophique. Après plusieurs
séjours en Allemagne, Corbin publie en 1937 la première
traduction française d'Heidegger sous le titre Qu'est-ce que la
métaphysique ?

De 1939 à 1945, il est attaché ensuite à l'Institut français


d'Istanbul et est chargé de fonder le département d'iranologie à
l'Institut français de Téhéran. Il y fonde la « Bibliothèque
iranienne »[3] où seront publiés les classiques de cette tradition
oubliée. En 1954, il est nommé directeur d'études « Islamisme et
religions de l'Arabie » à l'École pratique des hautes études où il
succède à son ami et maître Louis Massignon. Entre 1970 et
1973, il enseigne également à l'Istituto ticinese di alti studi (it) à
Lugano, en Suisse. En 1974, il fonde un « Centre international de
recherche spirituelle comparée » à l'Université Saint-Jean de
Jérusalem, où se rencontrent des spécialistes des trois religions
abrahamiques.

De 1949 à 1976, il participe aux rencontres annuelles du cercle


Eranos où il présentera 24 conférences. C'est à l'occasion de ces
rencontres annuelles qu'il élaborait sa philosophie. Durant cette
période, il se lie d’amitié avec Carl Gustav Jung : « C'est “en
Eranos”, affirme Corbin, que le pèlerin venu d'Iran devait rencontrer
celui qui par sa “Réponse à Job” (ouvrage de C. G. Jung publié en
1952) lui fit comprendre la réponse qu'il rapportait en lui-même
d'Iran. Le chemin vers l'éternelle Sophia. Que C.G. Jung en soit
encore remercié »[4].

Franc-maçon, initié dans le rite écossais rectifié, il était membre


d'une loge de la Grande Loge nationale française à Saint-Germain-
en-Laye[5],[6]. Il fut en effet initié dans la loge Les Compagnons du
Sept n. 3, de la Grande Loge nationale française-Opéra le
5 mai 1962, promu compagnon en 1963 et maître en 1964. Dans le
Rite écossais rectifié il devint maître écossais de Saint André en
1972, écuyer novice en janvier 1973 et Chevalier bienfaisant de la
cité sainte (CBCS) le 15 septembre 1973, avec le nom d'ordre de
Eques ab insula viride. "Régularisé" dans la loge Le centre des amis
n. 1 de la Grande loge nationale française en 1974, il fut membre
du Grand Prieuré des Gaules et d'un Chapitre de la Sainte Arche
royale de Jérusalem ; en 1975, il fut nommé membre honoraire de
la Loge nationale de recherche Villard de Honnecourt et le
7 juillet 1978 il fut reçu membre de la Grande loge du Royal Order
of Scotland à Édimbourg[7].

Œuvre
Corbin se fit connaître dans les années 1937-1938 comme
philosophe et premier traducteur en langue française de textes de
Martin Heidegger, alors peu connu sur la scène internationale,
regroupés sous le titre Qu'est-ce que la Métaphysique?[8]. C'est
notamment dans la pensée du philosophe allemand qu'il puisa,
selon ses dires[9], sa conception de l'« Herméneutique » qui lui
permit d'entreprendre avec profit l'exégèse de l'ésotérisme
islamique.
À travers son exégèse, Corbin aborde des thèmes comme la
connaissance et le récit visionnaire, le monde imaginal et
l'imagination créatrice en tant que facultés théophaniques, le
corps spirituel et la terre céleste, l'imamologie, l'angélologie et le
drame dans le ciel. Ce sont toutes là des créations au fondement
de ce que Corbin nomme une philosophie prophétique basée sur
l'herméneutique spirituelle du Livre Saint, dont le meilleur
équivalent chrétien est Jakob Böhme. C'est dire que cette
philosophie prophétique doit être considérée comme une
théosophie capable de réconcilier les facultés visionnaires et
rationnelles en l'homme.

L'œuvre d'Henry Corbin tente de démontrer que la pensée


musulmane ne se limite pas aux philosophes hellénisants, au
kalâm sunnite ou même au soufisme et que son histoire ne
s'arrête pas avec Averroès. Selon Corbin, la mort d'Averroès met
seulement fin au péripatétisme arabe et au dialogue de sourds
entre Kalâm et Falasafa. La philosophie islamique (falsafa) prend
au contraire un nouvel essor à partir de l'œuvre fondatrice de
Sohrawardi en passant du monde arabe au monde perse où elle
trouve une nouvelle vitalité et réalise pleinement certaines
potentialités sans pour autant renier les acquis techniques et les
catégories de la pensée grecque. Selon Henry Corbin, la
caractéristique principale de la théosophie orientale de
Sohrawardi et de son école est « d'interpréter les archétypes
platoniciens en termes d'angélologie zoroastrienne ». À travers
l'étude détaillée de Sohrawardi et de la philosophie chiite, Corbin
met aussi en lumière l'influence de la pensée religieuse du
zoroastrisme ou mazdéïsme (encore vivante dans certaines
communautés en Inde et en Iran), sur l'islam iranien[note 1] : le lien
entre les cycles de la prophétie et le cycle zoroastrien du monde,
les similitudes eschatologiques entre la figure de l'imam caché
connu sous le nom de « Mahdi » et le sauveur zoroastrien,
« Saoshyant » qui surgira d'un lac en Iran et qui attend l'heure de
son retour, etc.. Corbin effectue aussi des rapprochements
similaires entre gnose chiite et gnose chrétienne, notamment à
travers l'identification de l'Imam caché avec le Paraclet annoncé
dans l'Évangile de Jean selon Haydar Amoli, ou par le
rapprochement du règne de la Walayat éternelle (la religion en
vérité et en esprit selon le chiisme duodécimain) avec l'annonce
du règne du Saint Esprit et de l'Évangile éternel prophétisée en
occident par Joachim de Flore. Chez Corbin, le comparatisme
entre les différentes traditions spirituelles du monothéisme
(gnose chiite, gnose chrétienne et Kabbale juive) a une fonction
déterminée, il lui permet d'élaborer des notions telles que
l'ésotérisme abrahamique et l'œcuménisme spirituel pour rétablir
des convergences, là où les religions séculières sont en
opposition.

Finalement, l'œuvre de Corbin dépasse l'exégèse historique et


prend une nouvelle dimension quand elle considère cette tradition
comme un rempart possible contre les dangers spirituels mortels
de la sécularisation et de la désacralisation dont le nihilisme
occidental semble le terme ultime[note 2]. Pour Corbin, l'ésotérisme
chiite rejoint l'ésotérisme abrahamique dont il est l'un des
sommets et forme une force de proposition toujours valable,
capable de remédier aux impasses métaphysiques des systèmes
théologiques dogmatiques qui, en réifiant Dieu, en font une idole
métaphysique (l'Être suprême) que l'athéisme ne pouvait que
dénoncer après l'affaiblissement de la puissance séculière de
l'Église et la sécularisation des différents rameaux protestants.

L'œuvre essentielle d'Henry Corbin se prolonge à travers son élève


Christian Jambet qui, sans la remettre en question, a montré qu'à
côté de cet ésotérisme, la tradition chiite comportait aussi un
kalam, théologie dogmatique dont la prise en compte est
indispensable lorsqu'on veut comprendre les origines du
sectarisme et du fondamentalisme dont la révolution iranienne est
le dernier avatar.
Publications principales
Histoire de la philosophie islamique, Paris, Gallimard,
coll.« Idées », 1964, rééd. coll. « Folio Essais », 1986, 549 p.
En Islam iranien: aspects spirituels et philosophiques, 2e éd.,
Paris, Gallimard, coll. « Tel » 1971, 4 vol.: « 1. Le chiisme
duodécimain », 332 p.; « 2. Sohrawardi et les Platoniciens de
Perse », 384 p.; « 3. Les fidèle d'amour. Shî'isme et soufisme »,
358 p.; « 4. L''école d'Ispahan, l'école shaykhie, le douzième
imâm », 460 p., plus « Index général », p. 461-567.
Avicenne et le récit visionnaire, réédition: Lagrasse, Verdier, 1999,
466 p. (français) + 91 p. (arabe)
L'Imam caché, Paris, L'Herne, coll. « Mythes et religions », 2003,
301 p.
Le Paradoxe du monothéisme, Paris, L'Herne, 2003 [1981], 257 p.
Temps cyclique et gnose ismaélienne, Paris, Berg International,
coll. « L'Île verte »,1982, 208 p.
Face de Dieu, face de l'homme. Herméneutisme et soufisme,
Paris, Flammarion, 1983, rééd. Paris, Entrelacs, 2008, 382 p.
L'Alchimie comme art hiératique, textes édités et présentés par
Pierre Lory, Paris, L'Herne, coll. « Bibliothèque des mythes et des
religions », 1986, 219 p.
Philosophie iranienne et philosophie comparée, Paris,
Buchet/Chastel, 1979, 154 p.
Corps spirituel et Terre céleste: de l'Iran mazdéen à l'Iran shî'ite,
2e éd. entièrement révisée, Paris, Buchet/Chastel, coll. « La
Barque céleste », 1979, 303 p.
L'Imagination créatrice dans le soufisme d'Ibn 'Arabî, 2e édition,
Paris, Flammarion, 1977, rééd. Paris, Entrelacs 2006, 398 p.
Temple et Contemplation, Paris, Flammarion, 1981, rééd. Paris,
Entrelacs, 2006, 482 p.
La Philosophie iranienne islamique, Paris, Buchet/Chastel, 1981,
417 p.
L'Homme de lumière dans le soufisme iranien, 2e éd., Chambéry,
Présence, coll. « Soleil Dans Le Cœur », 1971, 230 p.
L'Homme et son ange. Initiation et chevalerie spirituelle, Paris,
Fayard, coll. « Espace intérieur », 2003 [1983], 274 p.
Suhrawardi d'Alep, Saint-Clément-de-rivière, Fata Morgana, 2005
[1939], 82 p.
Autour de Jung: Le bouddhisme et la sophia, éd. établie par
Michel Cazenave avec la collaboration de Daniel Proulx, Paris,
Entrelacs, 2014, 182 p.

Traductions principales de Henry Corbin


Martin Heidegger, Qu'est-ce que la métaphysique ?, Paris,
Gallimard NRF, 1954 [1938].
Rûzbehân, Le Jasmin des fidèles d'amour, trad. du persan,
Lagrasse, Éd. Verdier, 1991, 273 p.
Haydar Amoli, Le Texte des Textes. Prolégomènes au
Commentaire des « Fosûs al hikam » d'Ibn Arabi, trad. et édité
par H. Corbin, en collab. avec Osman Yahyâ, Paris, Adrien-
Maisonneuve, coll. « Bibliothèque iranienne », vol. 22, 1975.
[présentation en ligne (https://www.persee.fr/doc/phlou_0035-3
841_1975_num_73_19_5855_t1_0577_0000_2) [archive]]
Haydar Amoli, La Philosophie Shi'ite. 1. Somme des doctrines
ésotériques. 2. Traité de la connaissance de l'être, édition des
textes en arabe (832 p.), avec introduction [76 p. (français) + 63
p. (arabe)] et notes d'Henry Corbin et Osman Yahyâ, Adrien-
Maisonneuve, coll. « Bibliothèque iranienne », vol. 16 1969, 2e
éd. 1989. [présentation en ligne (https://www.persee.fr/doc/rhr_
0035-1423_1970_num_177_2_9557) [archive]]
Yahya ibn Habas Sihab al-Din al-Sohrawardî, L'Archange
empourpré. Quinze traités et récits mystiques, traduit du persan
et de l'arabe, présenté et annoté par Henry Corbin, Fayard, coll.
« Documents Spirituels », 1976, XXIV + 549 p.
Môlla Sadra Shîrâzî, Le livre des pénétrations métaphysiques,
traduit du persan par Henry Corbin, Lagrasse, Verdier, coll.
« Islam spirituel », 258 p.
Yaḥyá ibn Ḥabash Sohrawardī, Le livre de la sagesse orientale,
avec les commentaires de Qotboddîn Shîrazi et Môlla Sadra
Shîrâzî, traduction et notes de Henry Corbin, établies et
introduites par Christian Jambet, Lagrasse, éd. Verdier, coll.
« Islam spirituel », n° 2, 1986 (ISBN 2864320568) / rééd. Paris,
Gallimard, coll. Folio essais, 2003, 694 p.

Notes et références

Notes

1. C'est l'un des objets de son œuvre majeure, En Islam iranien,


aspects spirituels et philosophiques. Corbin traite le sujet
d'une manière plus spécifique dans Corps spirituel et Terre
céleste : de l'Iran mazdéen à l'Iran shî'ite.
2. Par exemple dans les études regroupées dans Le Paradoxe du
monothéisme, particulièrement la troisième étude, De la
théologie apophatique comme antidote du nihilisme.

Références
1. « Louise Hélène Camille Stella Leenhardt - Arbre
généalogique bourelly - Geneanet » (https://gw.geneanet.org/
bourelly?lang=fr&p=louise+helene+camille+stella&n=leenhard
t) [archive], sur gw.geneanet.org (consulté le 10 mars 2017)
2. François Pouillon, Dictionnaire des orientalistes de langue
française, Paris, KARTHALA Editions, 1er janvier 2012, 1073 p.
(ISBN 978-2-8111-0790-1, lire en ligne (https://books.google.f
r/books?id=UVPhEUNg7CcC&pg=PA254&dq=stella++Leenhar
dt) [archive])
3. « Présentation » (https://ifriran.org/bibliotheque/presentatio
n/) [archive], sur Institut Français de Recherche en Iran
(consulté le 21 janvier 2021)
4. Daniel Proulx, Le parcours philosophique de Henry Corbin :
phénoménologie-herméneutique et philosophie prophétique (h
ttps://www.academia.edu/1915958/Le_parcours_philosophiqu
e_de_Henry_Corbin_ph%C3%A9nom%C3%A9nologie-herm%C
3%A9neutique_et_philosophie_proph%C3%A9tique) [archive].
Mémoire pour l'obtention du Master en philosophie, Université
de Sherbrooke, 2009, p. 37.
5. J. A. Clergue, En quête de Henry Corbin, Franc-Maçon
chevaleresque, in: L'initiation, n 2/2009
6. "En quête de Henry Corbin, franc-maçon chevaleresque" (http
s://www.youtube.com/watch?v=nRnjoK1DRc0) [archive], sur
Youtube.com
7. Riccardo Bernardini, "Figure della trascendenza nelle culture
dell'immanenza (II): Corbin alla Université Saint Jean de
Jérusalem", Hiram, 2013, 3, p. 62-73.
8. Martin Heidegger (trad. Henry Corbin), Qu'est-ce que la
métaphysique, Paris, Gallimard, 1938.
9. « De Heidegger à Sohravardî : Entretien avec Philippe Nemo
enregistré pour France Culture le 2 juin 1976 » (http://www.am
iscorbin.com/index.php/biographie/de-heidegger-a-sohravard
i) [archive], sur Les Amis de Henry et Stella Corbin (consulté le
29 août 2014)

Bibliographie
Bibliographie et biographie détaillée dans Cahier de l'Herne
consacré à Henry Corbin, 1981, sous la direction de Christian
Jambet.
Jean Moncelon, « Henry Corbin, le pèlerin venu d'Iran » in Aurora
(http://collection-orient-occident.intexte.net/site/index.php?cat
=19) [archive] printemps-été 2006.
Mohammad Ali Amir-Moezzi, Christian Jambet, Pierre Lory (dir.),
Henry Corbin : philosophies et sagesses des religions du livre,
Actes du colloque "Henry Corbin", Sorbonne, les
6-8 novembre 2000, Bibliothèque de l'École des hautes études,
Sciences religieuses Vol. 126, no 1, 1 vol. (251 p.), Turhnout,
Brepols, 2005 (ISBN 2-503-51904-0).
Henry Corbin et le comparatisme spirituel, colloque tenu à Paris
les 5 et 6 juin 1999, vol. 8 des Cahiers du Groupe d'Études
Spirituelles Comparées, Éditeur Arché, 1999
(ISBN 8872522188).
Daryush Shayegan, Henry Corbin, penseur de l'islam spirituel,
Albin Michel, 2011 [La Différence, 1990] (voir la critique de
Yoann Colin sur nonfiction.fr [1] (http://www.nonfiction.fr/article
-4246-le_monde_de_limaginal_et_la_fonction_theophanique__d
es_resssources_pour_renouveler_notre_temps.htm) [archive])
Sylvain Camilleri, Daniel Proulx, « Martin Heidegger et Henry
Corbin : lettres et documents (1930-1941) », dans Bulletin
heideggérien (http://www.uclouvain.be/cps/ucl/doc/isp/documen
ts/BHDG-4-2014.pdf) [archive], vol. 4, 2014, p. 4-63.
Tom Cheetham, L'Envers du monde. Henry Corbin et la mystique
islamique, traduit de l'anglais par Hélène Senglard-Foreman,
édité avec la collaboration de Daniel Proulx, Paris, Éditions
Entrelacs, 2014, 222 p. (ISBN 978-2-90860-691-1)
André Dumas et André Encrevé, « Henry Corbin », in Patrick
Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des
protestants français de 1787 à nos jours, tome 1 : A-C, Les
Éditions de Paris Max Chaleil, Paris, 2015, p. 738
(ISBN 978-2846211901)
(de) Janos Darvas, "Brückenbauer zwischen Ost und West - Henry
Corbin: Ein biographisch- philosophisches Porträt", in: Hans
Thomas Hakl (éd.), Octagon, Scientia Nova, Gaggenau, 2015,
Vol. 1, p. 252-262 (ISBN 978-3-935164-07-8)
Gilbert Durand, « La pensée d'Henry Corbin et le Temple
maçonnique », Les cahiers Villard de Honnecourt, 2e série,
vol. 3, ?, p. 173-182 (lire en ligne (https://www.amiscorbin.com/
wp-content/uploads/2012/06/Durand-1981-La-pens%C3%A9e-
de-Corbin-et-le-temple-ma%C3%A7connique-Villard-H.-173-18
2.pdf) [archive] )
[PDF]

Voir aussi

Articles connexes

Muhammad Husayn Tabataba'i


Christian Bonaud
Iranologie
Islamologie
Chiisme
Ismaélisme
Pierre Gallais

Liens externes

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Deutsche Biographie (http://www.deutsche-biographie.de/1190419
· Store norske leksikon (https://snl.no/Henry_Corbin) [archive] ·
Treccani (http://www.treccani.it/enciclopedia/henri-corbin) [archive]
·
Universalis (https://www.universalis.fr/encyclopedie/henry-corbin/)
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WorldCat (https://www.worldcat.org/identities/lccn-n50016382)
« Les amis de Henry et Stella Corbin » (http://www.amiscorbin.
com/) [archive], sur amiscorbin.com (consulté le
12 septembre 2018)
Jean Clergue, « En quête de Henry Corbin, franc-maçon
chevaleresque » (http://www.amiscorbin.com/index.php?option
=com_content&view=article&id=27&Itemid=160) [archive]
Fonds d'archives Henry et Stella Corbin au Grand Équipement
documentaire du Campus Condorcet : inventaire sur Calames (h
ttp://www.calames.abes.fr/pub/#details?id=FileId-
2016) [archive]

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