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Activités Pour Découvrir Les Sciences À La Maternelle
Activités Pour Découvrir Les Sciences À La Maternelle
N° de projet: 10158145
Dépôt légal: Juin 2005
Achevé d’imprimer en France en février 2009 sur les presses de SEPEC
N° d’imprimeur : 18826
ISBN : 978-2-7256-2450-1
© RETZ, 2005
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Sommaire
Introduction ................................................................................................................................................................ 5
I. Le monde du vivant
Observation des caractéristiques du vivant
Chapitre 1 Les fruits et les graines ............................................................................................ 10
Chapitre 2 Les particularités des animaux ........................................................................ 19
Chapitre 3 La classification des petits animaux .......................................................... 29
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Introduction
• • Les sciences à l’école maternelle
L’enfant, dès son plus jeune âge, se construit en explorant et en
s’appropriant le monde qui l’entoure: les êtres vivants, les milieux, les
objets, les matériaux. Il a un désir de connaissances que l’école se doit
de mettre à profit en favorisant ses découvertes et en développant sa
curiosité. Elle utilise cette soif d’exploration pour valoriser son besoin
d’apprendre, pour lui faire découvrir le plaisir de la connaissance et
pour l’aider à adopter une pensée logique, sans toutefois mettre de
côté son propre mode de pensée. Les programmes explicitent claire-
ment cette démarche: «Il [l’enfant] découvre le monde proche; il
apprend à prendre et à utiliser des repères spatiaux et temporels1.» Il
observe, il pose des questions et progresse dans la formulation de ses
interrogations vers plus de rationalité. Il apprend à adopter un autre
point de vue que le sien propre, et sa confrontation avec la pensée
logique lui donne le goût du raisonnement […]. Il commence à
comprendre ce qui distingue le vivant du non-vivant (matière, objets).
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• • Contenu de l’ouvrage
Cet ouvrage propose des exemples d’activités scientifiques dans les
domaines évoqués dans les programmes. Il s’adresse aux enseignants
désireux de faire découvrir les sciences à leurs élèves de MS et de GS,
et s’appuie sur des expériences déjà réalisées en classe.
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Introduction
• Organisation
Les fiches d’activités comprennent les objectifs, le matériel utilisé
(souvent peu onéreux et facile à trouver), l’organisation et le dérou-
lement. Des exemples d’observations oralisées par les enfants complè-
tent l’exploitation, pour mettre en relief l’intérêt croissant des élèves
et leurs interrogations.
La durée de chaque séance dépend de l’intérêt que porte l’ensemble
de la classe au sujet traité et du niveau des élèves. Elle varie de quinze
à trente minutes.
Une rubrique «Quelques données pour l’enseignant» complète les
connaissances acquises par l’enseignant, afin de «l’armer» pour les
questionnements des enfants. La rubrique «Note pour l’enseignant»
donne des conseils plus précis sur les situations présentées.
D’autres activités, et notamment des poésies et comptines, sont
proposées en prolongement pour certains sujets traités. Ces dernières
enrichissent les acquis scientifiques en leur apportant une note litté-
raire tout au long des séquences. Elles peuvent être aussi utilisées
comme point de départ des activités et servir de motivation première.
Une évaluation est proposée à la fin de l’étude de chaque sujet:
parfois ludique, parfois à utiliser comme une aide ou un prolonge-
ment, elle est à adapter à la situation particulière de la classe.
Les productions langagières et les traces écrites, dessinées ou photo-
graphiées sont rassemblées dans un livret personnalisé par les enfants,
qui peut s’intituler «Je découvre le monde». Les évaluations seront
consignées également dans ce livret. Ainsi, chaque enfant conservera
ses travaux et pourra les réutiliser.
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Partie I
Le monde du vivant
1 Chapitre 1
Objectifs généraux
Construire la notion de « graine ».
Faire apparaître l’idée de transformation, de déplacement.
Utiliser un vocabulaire spécifique.
Niveaux
MS, GS
• • Déroulement
À l’automne, la classe a fait une sortie en forêt et, à cette occasion, a
ramassé divers éléments naturels dont des glands. Ils sont observés avec
les autres éléments naturels. L’enseignant présente aux enfants la
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L’enseignant explique alors que les glands sont des graines. Il leur
demande s’ils en connaissent d’autres et pourquoi, selon eux, ce sont
des graines. Les enfants feront apparaître qu’une graine, «ça pousse
et ça fait des plantes»; «la graine, c’est le bébé du fruit ou de l’arbre».
L’enseignant revient aux glands. Il explique qu’ils ne commencent à
se transformer qu’au printemps et qu’il faudra attendre le mois de mars
pour faire les plantations, sinon les glands pourriraient et ne devien-
draient jamais des bébés chênes.
La date est cochée sur un calendrier.
L’enseignant place les glands dans un endroit frais et sombre.
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Le monde du vivant
• • Déroulement
Au printemps, l’enseignant rappelle le calendrier et présente de
nouveau aux enfants la récolte de glands, en leur demandant de se
rappeler où et quand ils les ont ramassés et ce qu’ils en savent.
• Préparation
L’enseignant précise que le gland va se transformer et germer, et inter-
roge les enfants sur ce dont a besoin une graine pour cela. Les enfants
parlent de ce qu’ils connaissent (ce qui a déjà été évoqué au début de
l’année) et émettent des hypothèses.
Enfants: Il faut les sortir dehors pour le soleil. Il faut de l’eau… Mais pas
trop je crois! Peut-être qu’il ne faut pas trop d’air froid? Peut-être qu’il
ne faut pas planter trop profond?
• Observations et transformation
Au cours des semaines suivantes, les enfants observent la transforma-
tion. À chaque étape, l’enseignant prend une photo datée et
significative pour pouvoir reconstruire chronologiquement, à la fin,
la période de croissance. Le cas échéant, il fait dessiner chaque trans-
formation du gland.
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Au mois de juin, chacun peut emporter chez lui un bébé chêne avec
une tige et deux à trois feuilles. L’enseignant explique que c’est grâce
à ces premières feuilles, qui captent le soleil, que la plante va se nourrir
et permettre la formation d’autres feuilles et de nouvelles branches.
La tige deviendra le tronc de l’arbre. Le chêne commence à grandir.
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• • Situation de départ
La classe a fait une excursion en forêt et chacun a observé et fait une
récolte d’éléments naturels (voir première séance). Des glands ont
par ailleurs été plantés au printemps.
Les arbres de la cour produisent des fruits et des graines que les enfants
ramassent et observent.
• • Déroulement
• Premières hypothèses à partir de l’exemple du gland
Après avoir présenté à la classe les objets récoltés au cours des sorties,
l’enseignant amène les enfants à s’interroger sur la naissance des fleurs
sauvages, des arbres et des arbustes afin qu’ils se demandent comment
les graines arrivent dans la nature.
Les enfants remarquent que les plantes et les
arbres sont fixés au sol et ne peuvent pas se
déplacer comme les animaux. Comment le
gland du chêne va-t-il faire pour se trouver une
place afin de grandir dans les meilleures conditions?
S’il reste sous un gros chêne, il aura du mal à se développer. Les enfants
trouvent naturellement qu’il ne pourra pas grandir, car il ne recevra
pas assez de lumière du soleil.
Comment se déplace-t-il pour trouver un lieu propice ? Les enfants
imaginent.
Enfants: C’est le vent qui le pousse, il roule, il ne peut pas aller loin. Si tu
souffles sur le gland, il avance pas beaucoup, il reste sous le gros chêne.
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– Les projections:
– Les graines de genêt sont dans des gousses qui explosent en les
projetant au loin.
– L’impatiente catapulte violemment ses graines.
Le monde du vivant
Enfants: Je sais, les écureuils, ils font une provision de noisettes et après
ils ne mangent pas tout et celles qui restent ça fait des noisetiers!
• • Prolongement
Il est possible, selon l’intérêt des enfants, d’aller un peu plus loin en
envisageant la colonisation des milieux vierges. Par exemple, on peut
se poser la question suivante: «Comment, sur une île ou un terrain
qui étaient déserts, des végétaux ont pu s’installer?»
Les données étudiées précédemment seront ainsi réinvesties: la noix
de coco est arrivée par la mer, le pissenlit est arrivé par les airs…
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MS-
GS
Évaluation
Nom:.............................
Après avoir écouté les « histoires naturelles », relie
chaque graine ou fruit à son moyen de déplacement.
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Chapitre 2
2
Les particularités
des animaux
4 séances
Objectifs généraux
S’interroger sur la vie des animaux.
Émettre des hypothèses et les vérifier.
Chercher des informations dans des documents.
Utiliser un vocabulaire précis.
Niveaux
MS, GS
Remarque
Les trois premières séances étant relativement courtes,
l’enseignant peut prévoir de toutes les faire à la suite.
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Le monde du vivant
• • Situation de départ
Avant d’engager une réflexion sur le sujet, l’enseignant attire l’atten-
tion des enfants en s’arrêtant sur la présence d’un animal dans la classe,
en faisant observer des petits animaux dans la cour, le jardin ou en
apportant des revues et des livres animaliers.
• • Déroulement
L’enseignant rappelle à la classe leur intérêt pour les animaux et leur
demande de se comparer avec certains d’entre eux dans le domaine
de l’alimentation et dans la façon de se nourrir. Les enfants émettent
des hypothèses sur ce que mangent, par exemple, la vache, le serpent,
la mouche, la tortue… Puis, par groupe de trois, ils se renseignent dans
des livres ou demandent des précisions à l’enseignant. Ce dernier note
leurs informations, leurs questions et les oriente.
Puis l’enseignant leur demande: « Quand vous avez faim, que faites-
vous? Et quand vous avez soif? » Les enfants répondent: « On mange
et on boit. »
Il leur fait comprendre que les animaux ont les mêmes besoins que
les hommes. Il va déterminer avec les élèves quelles sont leurs spécifi-
cités alimentaires, en utilisant le vocabulaire adéquat.
L’enseignant poursuit alors ses questions, attend la réponse des enfants
et, si besoin, fait rechercher une information dans les livres. Concernant
le vocabulaire, il donne le terme exact si aucun enfant ne le connaît.
NB : Ces derniers apprécient beaucoup d’entendre des mots nouveaux
porteurs d’un sens précis.
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Que fait la vache quand elle a faim? Elle mange de l’herbe, on dit qu’elle
broute.
Que fait le chat quand il a soif? Il boit du lait, on dit qu’il lape.
Que fait l’abeille quand elle a faim? Elle butine la fleur.
Que mange le moustique? Il suce le sang.
Que mange le poussin? Il picore les graines.
Que mange la souris? Elle grignote le pain.
Que mange l’écureuil? Il croque la noisette.
Que mange le tigre? Il dévore l’antilope.
Que mange le serpent? Il gobe la souris.
• • Déroulement
La démarche est la même que dans la première séance. L’enseignant
demande comment les hommes se déplacent. Les enfants répondent:
« Ils marchent, ils courent, ils sautent. » L’enseignant rebondit sur ces
constats : « Et les animaux ? » Comme précédemment, il attend la
réponse des enfants et la donne si aucun d’eux ne connaît le terme
exact. Certains éléments peuvent être recherchés dans les livres ou dans
un dictionnaire afin de montrer quelle est la fonction de cet ouvrage.
L’oiseau vole, sautille.
Le lièvre court.
Le poisson nage.
Le singe grimpe.
Le kangourou saute.
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Le serpent rampe.
Le cheval galope, trotte.
Le canard se dandine.
• • Déroulement
La démarche est toujours la même. L’enseignant demande comment
font les hommes pour s’exprimer. Les enfants répondent: « Ils parlent,
ils chantent, ils crient… » L’enseignant réplique: « Et les animaux? »
Les enfants, s’ils la connaissent, donnent leur réponse. Certaines infor-
mations peuvent être recherchées dans les livres. L’objectif est d’établir
ensemble les moyens de communication des animaux.
Le chat miaule.
L’âne hennit.
La vache meugle.
Le lion rugit.
Le mouton bêle.
Le coq chante.
La chouette hulule.
Le chien aboie.
Le crapaud croasse.
Le merle siffle.
Le canard cancane.
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Ainsi, la classe a déterminé que les animaux s’expriment par des sons,
des bruits, des cris.
Les enfants sont ensuite invités à les imiter.
• • Déroulement
L’enseignant présente aux enfants les étapes de développement d’un
être humain.
Enseignant: Avant de naître, tu es dans le ventre de ta maman, après tu
grandis avec tes parents, et quand tu es grand, adulte, tu quittes tes
parents.
Le monde du vivant
tive, elle est à compléter ou modifier selon les recherches des élèves,
le projet de la classe, etc.)
• • Prolongement
Les enfants s’interrogent sur le devenir des animaux : les animaux
sauvages, les animaux domestiques, ceux que les hommes mangent,
ceux qui mangent les autres animaux, ceux qui se nourrissent de végé-
taux, ceux qui se nourrissent de viande. La notion de chaîne alimentaire
peut être abordée.
Bilan
Les animaux ont les mêmes particularités que les hommes: ils boivent,
mangent; ils se déplacent; ils communiquent (par des sons, des cris, des
bruits) ; ils naissent et grandissent.
Mais chaque animal a sa propre spécificité.
Autre activité
• Poésie
Difficile!
Si les poissons pouvaient chanter,
Si les poules pouvaient nager,
Si les souris savaient siffler,
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Maurice Carême
Le moulin de papier
© Fondation Maurice Carême
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Évaluation MS-
GS
Nom:.............................
1. Entoure d’une même couleur chaque animal et
l’endroit où il se trouve juste après sa naissance.
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MS-
GS
Évaluation
Nom:.............................
2. Observe ces enfants qui grimpent, rampent,
nagent, sautent, s’envolent, courent.
Relie-les à l’animal qui se déplace de la même façon.
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Chapitre 3
3
La classification
des petits animaux
2 séances
Objectifs généraux
Développer le sens de l’observation.
Découvrir des critères de classification et en reconnaître
la schématisation.
Construire, à l’aide de ces informations, une clef
de détermination simplifiée.
Niveau
GS
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• • Déroulement
En fonction du nombre d’animaux récoltés, la séance peut être orga-
nisée de deux manières différentes:
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Pour cela, ils sont présentés inertes, dans une coupelle, et les élèves
les observent à l’aide d’une loupe. Ils les manipulent délicatement avec
une pince afin de pouvoir observer correctement les faces dorsales et
ventrales.
L’enseignant poursuit l’échange.
Enseignant: Quelles sont les différences principales que vous observez?
Enfants: Il y en a qui ont des pattes, d’autres non! Ils n’ont pas tous le
même nombre de pattes, les mille-pattes, ils en ont mille! Les mouches,
elles ont des ailes, les autres ils peuvent pas voler…
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Le monde du vivant
• • Déroulement
Les documents et les animaux sont distribués aux enfants. En regar-
dant de nouveau les animaux à l’aide des pinces et de la loupe, ils
doivent déterminer leur nombre de pattes, la présence ou l’absence
d’ailes…
La classe est ensuite réunie. L’enseignant explique qu’ils vont essayer,
après observation des animaux, de les classer à partir des critères précé-
demment étudiés et trouver un critère commun. Il explique, en premier
lieu, que les hommes font partie de l’embranchement des vertébrés
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car ils ont des parties «très dures» dans leur corps. Les enfants réagis-
sent immédiatement.
Enfants: Oui, c’est les os!
Les enfants observent de nouveau les animaux. Ils comptent les pattes
et les ailes. À partir des dessins observés sur l’arbre distribué, mais
aussi des animaux observés lors de la première séance, les enfants
doivent coller correctement les pictogrammes sur les branches de la
clef de détermination (voir ci-après).
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Évaluation
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Autres activités
• Comptines et poésies
La fourmi
Une fourmi de dix-huit mètres,
Avec un chapeau sur la tête,
Ça n’existe pas, ça n’existe pas.
Une fourmi traînant un char
Plein de pingouins et de canards,
Ça n’existe pas, ça n’existe pas.
Une fourmi parlant français,
Parlant latin et javanais,
Ça n’existe pas, ça n’existe pas.
Eh! pourquoi pas?
Robert Desnos, extrait de Chantefables et Chantefleurs
© Éditions Gründ, Paris
Le petit ver
Qui a vu
Dans la rue
Tout menu
Le petit ver tout nu.
C’est la grue
Qui a vu
Dans la rue
Tout menu
Le petit ver tout nu
Et la grue
A voulu
Manger cru
Tout menu
Le petit ver tout nu.
Comptine traditionnelle
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Le monde du vivant
Petites vies
Broyez-la… ce n’est qu’une guêpe.
Cueillez-le… ce n’est qu’un muguet.
Encagez-le… ce n’est qu’un merle.
Tuez-le… ce n’est qu’un orvet.
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Évaluation GS
Nom:.............................
1. Relie le scorpion à l’animal qui lui ressemble
le plus.
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4 Chapitre 4
Niveaux
MS, GS
• • Situation de départ
En début d’année, l’enseignant profite d’une belle journée pour convier
les enfants à aller observer les végétaux qui entourent l’école, afin de
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• • Déroulement
L’enseignant explique l’objectif de l’excursion: observer les végétaux
et les animaux qui les habitent, et en dessiner un au choix. Les enfants
peuvent se mettre par groupes de deux ou trois afin de pouvoir mieux
échanger. Le rôle de l’enseignant est de réguler les placements et dépla-
cements autour des végétaux.
De retour en classe, les enfants font part de leurs découvertes.
L’enseignant liste oralement le répertoire élaboré précédemment, puis
chacun présente son dessin et explique son choix.
L’enseignant propose de visiter, dans une prochaine séance, un milieu
végétal plus important: la haie, soit celle de l’école, soit celle d’un jardin
public, soit celle d’un terrain privé (avec l’autorisation du propriétaire).
• • Déroulement
Par groupes de trois, les enfants examinent la haie dans sa totalité.
L’enseignant questionne chaque groupe, qui s’exprime sur ce qu’il voit.
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Le monde du vivant
Enfants: Je vois des branches, des feuilles, des épines. Ça pique! Y’ a aussi
des boules rouges, une coccinelle, un escargot, un oiseau. Il est parti, il a
eu peur! Y’a des fleurs, elles sont petites…
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Nom: .................................................
Forme de l’arbuste: .........................
Forme de la feuille: .........................
Fleurs: non oui (dans ce cas, dessin ou photo)
Fruits: non oui (dans ce cas, dessin ou photo)
Caduc: non oui
Persistant: non oui
Organisation : Le groupe-classe.
• • Déroulement
De retour en classe, chaque enfant constitue son livre sur la haie en
commençant par la carte d’identité de l’arbuste. Il y colle dessins ou
photographies collectés lors des séances précédentes.
Puis chacun recherche dans les documents le nom de son arbuste afin
de l’identifier et de le décrire sur la carte d’identité. L’enseignant
apporte son aide dans les recherches et dans l’écriture. L’arbuste et la
feuille peuvent être dessinés.
Il en sera de même pour les observations réalisées au cours de l’année.
La classe fait ensuite une dictée à l’adulte sur leurs premières décou-
vertes des arbustes de la haie, avec la date de leurs observations.
L’enseignant écrit le texte commun, au tableau, avant de le repro-
duire pour chacun. Il sera collé dans le livret.
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Le monde du vivant
Organisation : Le groupe-classe.
• • Déroulement
• Conditions de vie
La classe part en ballade pour aller observer un peu plus précisément
les petits animaux qui habitent les haies. Ils seront plus ou moins
abondants selon la saison. L’enseignant les invite à les nommer.
Enfants: Des araignées, des coccinelles, des fourmis, des pucerons, des escar-
gots, des oiseaux…
• Classification
De retour en classe, l’enseignant profite de l’observation, dans la haie,
de plusieurs insectes et des oiseaux pour présenter une classification:
le rouge-gorge, la mésange, la pie, le corbeau sont des oiseaux; ils font
partie de la classe des oiseaux. Les enfants trouvent leurs particularités:
ils ont deux pattes, un bec, deux ailes. L’enseignant fait remarquer, avec
l’aide de documents, que la coccinelle, la fourmi, les abeilles ont six
pattes et deux antennes: elles font partie de la classe des insectes.
De petits animaux peuvent être récoltés dans des bocaux pour être
observés à la loupe et être identifiés grâce aux livres documentaires.
Ils sont ensuite remis dans la haie. Après observation, chaque enfant
dessine des animaux de la haie avec le plus de précision possible.
D’autres animaux peuvent être trouvés selon les régions et les saisons:
lézards, hérissons, grenouilles, crapauds, couleuvres, orvets, campa-
gnols, musaraignes, mulots, papillons…
À partir de ces observations, l’enseignant propose d’autres classifications.
Organisation : Le groupe-classe.
• • Déroulement
L’enseignant soulève une interrogation et les enfants émettent des
hypothèses.
Enseignant: Pourquoi certaines maisons, l’école ou d’autres bâtiments sont
entourés d’une haie?
Enfants: Pour cacher la maison: c’est comme un mur, on voit pas derrière…
Le chien ne peut pas se sauver, les petits enfants non plus… Pour se cacher
du soleil, ça fait de l’ombre…
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Enseignant: Pourquoi les habitants ont préféré avoir une haie plutôt qu’un
mur?
Enfants: Parce que c’est plus beau. Pour faire venir des petites bêtes dedans.
Pour que les petites bêtes aient une maison: les feuilles, ça fait le toit. Pour
avoir des nids avec des oiseaux. Pour que ça sente bon…
Les enfants vont constater sur place le rôle protecteur de la haie. Guidés
par l’enseignant, ils font de petites expériences:
– un jour de vent, ils se mettent d’un côté de la haie: ils sont protégés;
– un jour de pluie, ils placent un récipient dans la haie et un autre
hors de la haie. Ils viennent ensuite constater que le récipient placé
dans la haie contient beaucoup moins d’eau que celui qui se trouve à
l’extérieur.
Ils concluent que la haie protège les animaux du vent et de la pluie.
Autres activités
• Poésies
La fleur d’églantier
Quand j’ai passé dans la prairie,
J’ai vu ce soir dans le sentier,
Une fleur tremblante et flétrie,
Une pâle fleur d’églantier.
Un bourgeon vert à côté d’elle,
Se balançait sur l’arbrisseau.
Je vis poindre une fleur nouvelle;
La plus jeune était la plus belle,
L’homme est ainsi, toujours nouveau.
Alfred de Musset, extrait de La nuit d’août
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La coccinelle
Dans une rose à Bagatelle
Naquit un jour une coccinelle.
Dans une rose de Provins
Elle compta jusqu’à cent vingt.
Dans une rose à Mogador
Elle a vécu en thermidor.
Dans une rose à Jéricho
Elle évite le sirocco.
Dans une rose en Picardie
Elle a trouvé le Paradis:
Coccinelle à sept points,
Bête à bon Dieu, bête à bon point.
Robert Desnos,
extrait de Chantefables et Chantefleurs
© Éditions Gründ, Paris
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MS-
GS
Évaluation
Nom:.............................
1. Parmi ces animaux, barre ceux qui n’habitent
pas dans la haie.
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Chapitre 5
5
La forêt
4 séances
Objectifs généraux
Reconnaître et dessiner les différentes formes de feuilles d’arbres.
Reconnaître la silhouette des arbres.
Réinvestir les connaissances acquises en classe lors d’une sortie en forêt.
Niveaux
MS, GS
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Le monde du vivant
• • Déroulement
L’enseignant dispose les différentes feuilles d’arbre sur une table.
Chaque groupe vient chercher cinq ou six feuilles différentes.
L’enseignant les laisse les observer quelques minutes, puis leur demande
de décrire les différentes formes. L’échange s’effectue en binôme et
l’enseignant passe dans les groupes.
Il distribue ensuite une feuille de papier de format A4 divisée au préa-
lable en trois colonnes. La colonne de gauche présente un dessin
simplifié de la forme de chacune des feuilles.
50
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La forêt
Organisation : Le groupe-classe.
• • Déroulement
Cette séance sera réalisée une semaine au moins après la première.
Le monde du vivant
Organisation : Le groupe-classe.
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La forêt
• • Déroulement
L’enseignant distribue aux élèves les photocopies de ses dessins (voir
matériel).
À partir de leur herbier, les enfants doivent retrouver les feuilles qu’ils
ont étudiées sur les fiches distribuées. Ils les comparent et lorsqu’ils
pensent les avoir reconnues, ils appellent l’enseignant qui valide ou
non leur réponse.
En voici un exemple:
53
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Le monde du vivant
À la fin de ces trois séances, les enfants ont donc en leur possession,
pour chaque arbre étudié:
– un herbier permettant de reconnaître la feuille de l’arbre;
– une fiche de reconnaissance pour chaque espèce: forme et
feuille.
L’arbre est une plante vivace, ligneuse, dont la tige (ou tronc) porte des
branches. Il peut atteindre de grandes dimensions: 25 m pour le chêne
pédonculé, le sapin et l’épicéa; 15 m pour le charme et le bouleau;
100 m pour le séquoia et l’eucalyptus.
Il existe des arbres à feuilles caduques, qui perdent leurs feuilles chaque
année, et des arbres à feuilles persistantes.
Selon leur taille, ces végétaux sont classés en arbres, arbrisseaux ou
arbustes.
Nous trouvons:
– Des essences forestières qui fournissent le bois de construction et d’in-
dustrie, le bois de chauffage, les écorces (tan, liège), la résine. Ils servent
aussi dans l’industrie textile et papetière.
– Des arbres d’ornement qui servent à la décoration et à l’ombrage des
parcs, avenues, jardins et cours d’école.
– Des arbres fruitiers.
Mais le rôle de l’arbre n’est pas limité à ces productions ou à ces usages.
L’importance de sa présence a été mise en évidence par la dégrada-
tion du sol après des déboisements inconsidérés.
Il sert de coupe-vent pour les cultures et les habitats.
En consommant le CO2 de l’atmosphère, il lutte contre le réchauffe-
ment de la planète.
La forêt est l’habitat de nombreuses espèces animales et végétales que
l’homme doit protéger. Elle a inspiré de nombreux écrivains, musiciens,
poètes et peintres. C’est un lieu de promenade et de détente.
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La forêt
• • Déroulement
Les enfants partent à «la chasse à l’arbre».
À l’aide des fiches préparées lors des séances précédentes, ils essayent
de retrouver tous les arbres qu’ils ont étudiés en classe. Dès qu’un enfant
en reconnaît un, il appelle l’enseignant ou un accompagnateur afin
de vérifier si sa détermination est correcte.
Ils peuvent ensuite étudier le tronc de certains arbres déjà vus, afin
d’apprendre à les reconnaître à l’aide des écorces. L’enseignant leur
fait observer l’écorce en les incitant à la toucher, la caresser. Il les laisse
s’exprimer.
Il utilise le moyen mnémotechnique suivant:
Le monde du vivant
Bilan
À la fin de ces quatre séances, les enfants possèdent, pour chaque arbre:
– un herbier avec la feuille de l’arbre, sa silhouette et son dessin réalisé
en classe;
– le schéma de l’arbre et de sa feuille;
– l’empreinte de son écorce.
Pourront s’y rajouter, en fonction des saisons, les fleurs, les fruits, les
graines qui auront été récoltés lors de sorties en forêt.
Autre activité
• Chanson traditionnelle
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Évaluation MS-
GS
Nom:.............................
1. Entoure d’une même couleur chaque arbre
et sa feuille.
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6 Chapitre 6
Les déchets
6 séances
Objectifs généraux
Prendre conscience au quotidien de ses responsabilités.
Acquérir des connaissances sur les particularités d’objets.
Expérimenter la durée de conservation de certains déchets.
Aborder la complexité d’un problème d’environnement.
Niveaux
Fin MS, GS
58
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Les déchets
Organisation : Le groupe-classe.
• • Situations de départ
• L’enseignant profite d’un jour où la classe (ou la cour de récréation)
est particulièrement en désordre pour faire remarquer la présence de
tous les déchets qui s’y trouvent.
• L’enseignant établit avec les enfants des règles de vie dans lesquelles
il est question de propreté de la classe et du trop-plein des déchets.
• • Déroulement
En début d’année, afin de donner de bonnes habitudes aux enfants
et d’établir les règles de vie, l’enseignant fait remarquer que, si la
corbeille a bien recueilli certains papiers ou autres déchets, il en reste
encore quelques-uns sur le sol de la classe.
Les enfants les ramassent et les mettent dans la corbeille.
L’enseignant propose alors de faire l’inventaire
de la corbeille : papiers froissés, papiers déchirés,
pelures de crayon, papiers de bonbons, chewing-
gums et autres déchets, selon les activités réalisées au
préalable. Les enfants font des commentaires sur l’op-
portunité et les raisons de la présence de tels ou tels déchets.
L’enseignant en dresse la liste.
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Le monde du vivant
Organisation : Le groupe-classe.
• • Déroulement
Le lendemain, l’enseignant présente la corbeille vidée et interroge les
enfants.
Enfants : Elle est vide. Y’a plus de déchets. C’est (les enfants nomment
l’ATSEM) qui l’a vidée. Elle l’a vidée dans la grande poubelle de l’école.
Les déchets
Organisation : Le groupe-classe.
• • Déroulement
Les enfants, par groupes de quatre ou cinq, préparent oralement un
inventaire des poubelles ménagères. Ils peuvent aussi dessiner ou
découper, dans des revues et des catalogues, certains objets afin d’illus-
trer leur discours.
Quand tous les groupes ont réalisé leurs recherches, un rapporteur en
donne le résultat pour chaque groupe.
Des discussions s’organisent autour des quantités, des particularités des
déchets: les petits déchets de la maison, les gros, ceux qui ne peuvent
pas brûler; les papiers, les bouteilles, les boîtes…
L’enseignant propose aux enfants de questionner leurs parents au sujet
du devenir de tous ces déchets.
Organisation : Le groupe-classe.
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Le monde du vivant
• • Déroulement
Chaque enfant rapporte le contenu de son enquête auprès des adultes
sur le devenir des déchets. Selon le quartier ou la commune où vivent
les enfants de la classe, le résultat ne sera pas le même:
– tri sélectif dans certaines communes avec, par famille, une poubelle
pour les emballages, une autre pour les bouteilles, une autre pour
les autres déchets;
– ajout de sacs pour contenir les papiers et cartons pour d’autres;
– dans d’autres villes, poubelles communes pour contenir les revues,
une autre pour les tissus, une autre pour les bouteilles, une autre
pour les cartons…
Certains enfants seront allés à la déchetterie municipale avec leurs
parents pour y porter les gros objets.
Si l’enseignant dispose du document expliquant le tri des déchets aux
habitants, il le présente aux enfants qui essaient d’en faire une lecture,
car souvent ce document est bien illustré.
Il est intéressant de questionner les enfants sur les raisons de ces tris,
sur leur intérêt et le devenir de ces déchets.
Organisation : Le groupe-classe.
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Les déchets
• • Déroulement
L’enseignant présente le schéma du circuit des déchets.
Déchets jetés
dans la poubelle
Récupération, transformation
de certains déchets Ramassage des poubelles
Le monde du vivant
Organisation : Le groupe-classe.
• • Déroulement
L’enseignant explique que certains déchets disparaissent rapidement
dans la nature et d’autres non. Il donne les termes exacts: biodégra-
dables et non biodégradables. Les enfants s’expriment et citent ceux
qu’ils pensent être biodégradables ou non.
Enfants : Les miettes de pain, les morceaux de salade, peut-être des
morceaux de carottes: ça disparaît. Les sacs en plastique, les bouteilles de
bière, les boîtes de jus d’orange: ça reste, on les voit.
Les déchets
Prolongement
Une septième séance peut être organisée autour des gros déchets.
Enfants : Des fois, on voit des matelas jetés, une vieille cuisinière, une
télévision…
L’enseignant explique qu’il existe des endroits pour les déposer : les
déchetteries. Il précise que ce sont ces déchets qui peuvent être trans-
formés ; si on démonte ces appareils, on peut même en récupérer
certaines parties.
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fin MS-
GS
Évaluation
Nom:.............................
1. Dessine quatre poubelles de tri différentes qui
portent un dessin servant à les reconaître.
66
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7 Chapitre 7
À la découverte
de notre corps
4 séances
Objectifs généraux
Connaître les organes principaux du corps.
S’interroger sur la digestion.
Nommer les différentes parties du visage et en retenir les fonctions.
Niveaux
MS, GS
68
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Organisation : Le groupe-classe.
• • Déroulement
L’enseignant demande aux enfants ce qu’ils connaissent de l’intérieur
de leur corps. Il les laisse s’exprimer, en répondant aux questions si
besoin.
Enfants : Les muscles, on en a partout. Le cœur, c’est pour vivre. Les
poumons ça permet de respirer. Pour manger, on a un tuyau dans le ventre.
Deuxième séance :
où sont placés nos organes ?
Objectif : Découvrir et apprendre où sont localisés les principaux
organes du corps.
Organisation : Le groupe-classe.
Le monde du vivant
Les poumons
Le cœur
Le tube digestif
• • Déroulement
Le but de la séance est de rectifier la représentation que se font les
enfants de leur corps.
L’enseignant leur propose d’essayer de localiser les organes dessinés
lors de la première séance. Il présente un à un ces principaux organes.
• Les poumons
L’enseignant demande aux enfants de respirer très fort et d’observer
quelle est la partie du corps qui se gonfle. Ils localisent ce gonflement
dans le thorax et on en conclut que les poumons sont situés «juste en
dessous».
L’enseignant ajoute que les poumons aident à respirer.
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• Le cœur
L’enseignant explique que le cœur est une pompe qui fait bouger notre
sang dans le corps. Il bat régulièrement et on peut le sentir avec les
mains en touchant son corps. Les enfants posent alors leurs mains
bien à plat sur le haut du corps et essayent de le localiser : « Est-il à
gauche ou à droite?»
Les enfants le localisent à gauche.
L’enseignant peut faire remarquer que l’on entend mieux les batte-
ments de son cœur au niveau des poignets ou du cou.
• Le tube digestif
L’enseignant explique que c’est par lui que rentrent les aliments et qu’il
les transforme en éléments qui nous permettent de grandir et d’avoir
de l’énergie (de la force).
Il précise que tout ce qui n’est pas digéré est transformé en déchets qui
seront évacués. Les enfants localisent l’entrée (la bouche) et la sortie
(l’anus).
Organisation : Le groupe-classe.
71
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Le monde du vivant
• • Déroulement
Une première ébauche a été réalisée dans la séance précédente. Il s’agit
maintenant de faire imaginer aux enfants le trajet d’un morceau de
pain.
• La bouche
Dans un premier temps, l’enseignant interroge les enfants sur le rôle
de la bouche.
Enseignant: Que se passe-t-il dans la bouche?
Enfants: On croque avec les dents. Quant on mâche, on fait de la bouillie.
On a du liquide dans la bouche: c’est avec ça que ça devient tout mou.
C’est de la salive quand on crache.
• • Déroulement
• Les différentes parties du visage
Les enfants sont en assis en rond. Chaque enfant a un miroir pour
regarder son visage. Les enfants décrivent les uns après les autres ce
qu’ils voient sur leur visage, en indiquant l’élément qu’ils nomment.
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Le monde du vivant
Enfants: Les yeux; le blanc de l’œil et le rond noir, bleu, vert, marron; les
cils, les sourcils; le nez, les trous de nez; la bouche, les lèvres, les dents, la
langue; le menton; les joues; les oreilles, les trous dans les oreilles; le front,
les cheveux, la tête.
Enfants: La bouche, les lèvres, les joues, le nez, les yeux, le front un petit
peu, pas les oreilles, pas les cheveux.
Les enfants sont invités à retrouver toutes les parties du visage dans
les documents à disposition, pour vérifier qu’ils n’ont rien oublié.
L’enseignant complète si besoin.
Enfants: Les oreilles, c’est pour entendre… Les yeux, c’est pour voir… La
bouche, c’est pour manger, goûter si c’est bon, embrasser… Avec la langue,
on lèche; avec les dents, on coupe, on grignote, on croque… Le nez, c’est
pour respirer… Dans la tête, c’est pour réfléchir, pour penser, pour rêver,
pour travailler…
Autres activités
• Activités plastiques
Il peut être intéressant d’exploiter les connaissances acquises sur le corps
humain à travers des activités de modelage, assemblage, etc.
Par exemple:
– fabriquer un visage en pâte à modeler, en pâte à sel…;
– compléter un masque simplifié avec les parties principales du visage
et le décorer;
– construire un bonhomme à partir de cartons, de chiffons…
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MS-
GS
Évaluation
Nom:.............................
1. Complète ce dessin en ajoutant
les principaux organes de ton
corps.
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Chapitre 8
8
L’alimentation
4 séances
Objectifs généraux
Sensibiliser les enfants à la nécessité d’une bonne hygiène de vie à
travers un exemple : savoir équilibrer son alimentation.
Connaître les différentes familles d’aliments.
Niveaux
MS, GS
Première séance :
les différentes familles d’aliments (1)
Objectifs : – Trouver tous les types d’aliments qui peuvent être
consommés.
– Rechercher des exemples à la maison (dans des revues,
sur des emballages, etc.).
Organisation : Le groupe-classe.
• • Déroulement
L’enseignant amène les enfants à s’interroger sur la nécessité de se
nourrir et le régime alimentaire de l’homme.
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Le monde du vivant
Deuxième séance :
les différentes familles d’aliments (2)
Objectif : Opérer un travail de tri et de classement pour déterminer les
six grandes catégories d’aliments.
• • Déroulement
• Faire un premier tri
Les enfants étalent les images sur la table.
L’enseignant propose aux enfants d’essayer de trouver un classement.
Dans un premier temps, il les laisse tâtonner puis passe de groupe en
groupe pour les guider.
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L’alimentation
79
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Le monde du vivant
Les viandes,
Les matières grasses les poissons, Les fruits et légumes
et les œufs
• • Déroulement
Afin de préparer cette séance, les enfants doivent se souvenir de tout
ce qu’ils ont mangé et bu durant la journée précédente.
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L’alimentation
Petit déjeuner
Déjeuner
Goûter
Dîner
Grignotage
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Le monde du vivant
Quatrième séance :
j’apprends à équilibrer mon alimentation
Objectif : Déterminer si son alimentation quotidienne est bien
équilibrée.
• • Déroulement
À partir de la fiche de classification élaborée lors de la deuxième séance,
les enfants essayent de retrouver à quel groupe appartient chaque
aliment consommé lors de leur journée.
Puis, sur le tableau réalisé lors de la troisième séance, les enfants entou-
rent, à l’aide des crayons de couleur, les aliments consommés en suivant
le code couleur ci-dessous.
Groupe 1 2 3 4 5 6
L’alimentation
• Remarque
L’enseignant insiste sur le fait qu’un bon équilibre alimentaire contribue
grandement à l’allongement de la durée de vie d’un individu. L’obésité,
les maladies cardio-vasculaires, etc. peuvent être prévenues grâce à une
bonne alimentation.
Évaluation
Pour le premier exercice, l’enseignant fournit les étiquettes utilisées
dans les séances précédentes.
Pour le second exercice, l’enseignant peut rappeler qu’un goûter est
une forme de repas (ainsi, les enfants peuvent également entourer le
quatrième menu).
Autres activités
• Cuisine
Les enfants peuvent réaliser le menu établi lors de la dernière séance
en atelier cuisine et le déguster à l’école, en invitant, pourquoi pas,
les parents.
• Jeu
Un jeu des familles peut être élaboré à partir des étiquettes des
aliments.
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MS-
GS
Évaluation
Nom:.............................
1. Avec tes étiquettes, construis un repas de midi
équilibré.
84
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Chapitre 9
9
Savoir gérer
ses activités au cours
d’une journée 2 séances
Objectifs généraux
Sensibiliser les enfants à la nécessité d’une bonne hygiène de vie à
travers un exemple : apprendre à gérer correctement ses activités
durant la journée.
Aborder la notion de durée.
Rappeler les règles fondamentales d’hygiène.
Niveaux
MS, GS
• • Déroulement
À partir d’une discussion avec l’enseignant, qui permet de comparer
sa journée à une journée type, l’enfant doit comprendre la nécessité
d’une journée bien équilibrée.
85
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Le monde du vivant
Par deux, les enfants recensent les activités réalisées lors d’une journée
à la maison (un mercredi ou un dimanche).
Seront recensés par exemple:
– le temps de sommeil;
– la durée des activités en dehors de la maison (sport, arts plastiques,
musique…);
– les activités dans la maison: jeu, lecture, télévision, ordinateur…;
– les repas (se demander: sont-ils tous correctement pris, notam-
ment le petit déjeuner et le goûter?).
Le même travail est réalisé avec les activités d’une journée d’école. Ce
recensement peut se faire à l’aide de l’horloge de la classe. En voici
un exemple:
– durée des activités assises en classe;
– durée des récréations;
– durée des activités sportives;
– temps de sommeil;
– temps passé aux jeux, devant la télévision, etc.
La classe se réunit pour faire une synthèse des activités. L’enseignant
prend des notes.
Ce travail peut aussi être réalisé en parallèle à la maison, avec l’aide
des parents.
Organisation : Le groupe-classe.
86
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• • Déroulement
• Un bon emploi du temps…
À l’aide des notes prises par l’enseignant et des écrits des parents,
une discussion s’engage sur la nécessité d’un bon équilibre des activités
lors des journées de classe et à la maison.
Voici quelques valeurs moyennes pour les activités:
– 11 à 12 heures de sommeil sont nécessaires;
– 1 à 1h30 d’activité musicale ou autre;
– 1 à 1h30 de sport;
– télévision: 30 à 45 minutes les jours d’école (cette activité n’étant,
bien sûr, pas réellement obligatoire…), 1 à 1h30 les autres journées.
Bien expliquer aux enfants que le but est de se situer par rapport à
cette moyenne. S’en écarter légèrement n’est pas très grave. Il existe
par exemple des petits dormeurs, des «couche tôt» et des «lève tard».
Ici, l’enseignant laisse les enfants raconter leur vécu ou des anecdotes
pour compléter la discussion.
Il est toutefois nécessaire de leur faire réaliser que:
– passer trop de temps devant la télévision ou des jeux vidéo n’est
pas très bon ni pour leur santé, ni pour leur épanouissement;
– trop d’activités sportives ou culturelles le mercredi risquent d’en-
gendrer une fatigue importante car c’est aussi une journée de repos.
GS-
CP
Évaluation
Nom:.............................
Dessine trois activités que tu peux faire le matin,
après ton lever.
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Partie II
Le monde de la matière
10 Chapitre 10
La chimie en cuisine
1 séance par piste d’exploitation
Objectifs généraux
Observer et comparer des transformations.
Verbaliser ses observations et émettre des hypothèses.
Mener des investigations.
Niveaux
MS, GS
90
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La chimie en cuisine
• Les observations
Quand je mélange tous les ingrédients:
Enfants: Les œufs rentrent dans la farine, on voit plus le jaune. Le lait aussi
rentre dans la farine. Le sucre rentre dans les œufs… La levure va dans la
91
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Le monde de la matière
• Les conclusions
Les ingrédients mélangés ensemble forment une pâte assez liquide et
«molle». Elle est plutôt lisse. On ne voit plus les ingrédients séparé-
ment.
La cuisson permet de durcir cette pâte.
• • Fabrication de l’omelette
• Les ingrédients
Des œufs, du sel.
• Les observations
Quand je casse un œuf et le mélange:
Enfants: Le blanc devient un peu jaune et le jaune devient jaune clair, c’est
comme si on avait mis de la peinture blanche dans le jaune. Le jaune, il
est rentré dans le blanc.
92
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La chimie en cuisine
• Les conclusions
– Le jaune et le blanc d’un œuf se mélangent parfaitement; ils forment
un liquide jaune pâle un peu «gluant».
– Le sel se répand dans ce liquide en disparaissant; il est comme trans-
parent.
– La cuisson modifie la consistance du liquide, elle le durcit; il blanchit
encore plus.
• Les observations
Quand je mets des blancs d’œufs dans un récipient:
Enfants: Ils sont presque liquides, ils coulent. Ils sont un peu jaunes. Quand
je mets le sucre en poudre, après on les voit plus. Si je les bats avec un
fouet ou un mixeur, ils coulent plus. Ça va très vite avec le mixeur et le
blanc devient plus gros. On dirait qu’il y en a plus qu’avant. Ça fait comme
la mousse à raser: ça grandit, grandit…
• Les conclusions
– Les œufs sont «absorbés» par le sucre. Les deux ingrédients mélangés
forment une pâte plus épaisse.
– Le mixeur et le fouet sont deux instruments qui servent à transformer
la pâte: ils la changent en une sorte de mousse blanche, ils la rendent
plus légère. Le mixeur, grâce au moteur électrique, permet une trans-
formation plus rapide.
• • Fabrication du potage
• Les ingrédients
Des légumes de différentes couleurs.
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Le monde de la matière
• Les observations
Quand je fais le potage, je commence par éplucher et couper les
légumes: comment sont-ils?
Enfants: Ils sont durs, ils croquent si on les mange. On peut pas les mélanger
et on peut pas les écraser.
• Les conclusions
– Les légumes crus sont durs.
– À la cuisson, ils deviennent mous, mais on les distingue encore bien.
– Le mixeur ou le moulin à légumes permettent de mélanger tous les
légumes et d’obtenir une sorte de «bouillie». Une fois mélangés, les
légumes ne sont plus reconnaissables et le liquide obtenu (le potage)
est de couleur plutôt verte.
• • Fabrication du caramel
• Les ingrédients
Du sucre, de l’eau.
• Les observations
Quand je fais chauffer du sucre avec un peu d’eau:
Enfants: L’eau, elle disparaît et le sucre blanc, on le voit plus: il devient
un peu marron. L’eau est rentrée dans le sucre.
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La chimie en cuisine
• Les conclusions
– Sous l’effet de la chaleur, l’eau et le sucre se mélangent. On ne les
distingue plus et ils se transforment en un liquide marron.
– En refroidissant, le liquide garde sa couleur marron, mais il devient
dur. Cela forme une pâte solide.
• • Remarque
La liste des recettes proposées ici n’est pas exhaustive. Toute recette
simple peut s’adapter à ce travail d’observation des transformations.
• • Déroulement
L’enseignant présente les ingrédients que les enfants connaissent bien
pour les avoir goûtés ou cuisinés. Il demande aux enfants ce qui se
produira si on les plonge dans l’eau.
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Le monde de la matière
• Les observations
– Si je plonge un morceau de sucre dans de l’eau:
Enfants: L’eau entre dans le sucre. Le sucre, il
fond dans l’eau… Je mélange avec la cuillère,
on ne voit plus le sucre, on voit l’eau. Ça fait
de l’eau sucrée.
Enfants: La carotte, elle est toujours là: elle disparaît pas. Elle est toujours
dure. L’eau ne rentre pas dans la carotte… Je mélange avec la cuillère,
l’eau elle est toujours pareille et la carotte aussi.
Enfants : Le chocolat, on le voit dans l’eau. Il est tout mouillé. Les petites
graines de chocolat, on les voit. Si je mélange, on ne voit plus les
graines : l’eau, elle est marron partout. L’eau est rentrée dans le
chocolat.
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La chimie en cuisine
• Les conclusions
L’enseignant reprend les conclusions des enfants dans un tableau. Il
photocopie le tableau vide et le fait remplir par les enfants avec leurs
dessins (par exemple, ceux de l’ingrédient et de la transformation, s’il
y a lieu).
Est-ce qu’il se
Si oui, quelle est la
Ingrédient transforme avec
transformation?
l’eau? (oui/non)
Sucre Oui. Il se dissout, on ne le
voit plus.
Carotte Non.
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Le monde de la matière
Autres activités
• Confection de tisanes
Avec des feuilles de menthe, de verveine, de tilleul, de sauge, de cassis…
Mettre les feuilles d’une même plante dans des récipients et verser de
l’eau chaude ou de l’eau froide. Laisser infuser. Puis goûter pour
comparer. Les enfants donnent leurs impressions gustatives et expli-
quent les différences.
• Confection de pâtes
Pâte à pain (avec levure), pâte à tarte non levée, pâte à nouilles…
Comparer les ingrédients, les manipulations, la cuisson.
• Comptine
Donnez-nous un peu de lait
Pour tourner notre omelette
Donnez-nous un peu de lait
Pour la tourner comme il faut
Lalalirette
Comptine traditionnelle
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Évaluation MS-
GS
Nom:.............................
1. Entoure en vert les ingrédients qui ne se mélan-
gent pas et en rouge ceux qui disparaissent dans l’eau.
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11 Chapitre 11
L’eau
4 séances
Objectifs généraux
Connaître les différents états de l’eau.
Comprendre des phénomènes physiques simples.
Trier des documents apportés par l’enseignant sous forme d’images.
Observer ou réaliser des expériences simples.
Niveau
GS
10 0
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L’eau
´
L’EAU DANS TOUS SES ETATS
• • Déroulement
L’enseignant demande aux enfants s’ils peuvent définir ce qu’est l’eau.
Dès le départ, on se rend compte qu’ils confondent souvent la notion
d’eau avec celle de l’état liquide que prennent les corps. Il est donc
important qu’ils comprennent que l’eau peut être solide, mais que tout
liquide n’est pas de l’eau (par exemple, l’huile ou la lave d’un volcan).
Le plus souvent, lors de ce dialogue collectif, les enfants n’abordent
pas le fait que l’eau puisse exister à l’état solide ou gazeux.
Afin de réaliser un tri, l’enseignant propose aux enfants de classer
comme «ils le sentent» les images qu’il a apportées. Il passe dans les
différents groupes et demande aux enfants de justifier leur choix.
Les groupes vont faire ressortir deux principaux types de classements:
– ceux qui vont choisir de classer comme «eau» toutes les photos
où l’on observe l’état liquide ;
– ceux qui vont mettre de côté ce qui n’est pas «eau», et qui vont
aboutir à un regroupement des photos de lacs, de mers, de glaciers et
de nuages.
L’enseignant propose de comparer ces choix et, à partir d’un dialogue
avec la classe, guide les enfants vers le classement convenable. Il met
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Le monde de la matière
de côté toutes les images où l’eau, sous quelque forme que ce soit,
ne figure pas. Puis il présente à la classe les images restantes et opère,
avec leur aide, le classement.
• Conclusions
En synthèse, les enfants doivent réaliser un dessin sur lequel apparaî-
tront les trois états de l’eau: glace, liquide et vapeur.
L’enseignant présente le bilan ci-dessous pour les aider dans leur réali-
sation.
L’eau existe sous trois formes que l’on appelle
des «états»:
vapeur blanche
(eau liquide)
L’eau
• • Déroulement
• Présentation du cycle de l’eau
L’enseignant, en s’appuyant sur le schéma ci-après et sans le présenter,
interroge les enfants sur la transformation de l’eau dans la nature. Il
peut rappeler les différents états vus dans la séance précédente. Puis
il leur explique le cycle de l’eau, tout en prenant en compte leurs
connaissances et leurs représentations. Il montre que sur Terre, l’eau
change continuellement d’état: l’eau de mer se transforme en vapeur;
en altitude, elle se refroidit et forme des micro-gouttelettes qui vont
constituer les nuages; s’il fait encore plus froid, elle se solidifie en neige;
puis la neige fond et l’eau se retrouve dans une rivière avant de se jeter
dans la mer.
L’ensemble de ces changements constitue le cycle de l’eau.
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Le monde de la matière
Le cycle de l’eau
Puis l’enseignant distribue les images aux enfants: par groupes de trois,
ils doivent essayer de reconstituer logiquement le cycle de l’eau en
mettant les images dans l’ordre. Une fois la validation effectuée, les
images sont collées sur le cahier.
a. Fabrication de la pluie
Mettre un couvercle au-dessus d’une casserole d’eau bouillante. La
vapeur d’eau, qui est chaude, se condense sous le couvercle, qui est
froid, et donne des gouttes d’eau qui retombent dans la casserole.
On crée ainsi un mini cycle de l’eau.
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L’eau
b. Fabrication du verglas
Sortir un plat du congélateur et y verser rapidement quelques gouttes
d’eau liquide. Le froid les transforme en glace. On obtient ainsi une
couche de verglas.
Organisation : Le groupe-classe.
• • Déroulement
L’enseignant va présenter aux élèves différentes matières liquides pour
montrer que l’eau n’est pas le seul élément liquide. Il ponctue ses
démonstrations d’expériences courtes et simples.
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Le monde de la matière
a. L’huile
L’enseignant montre la bouteille d’huile aux enfants. Il leur demande
ce que c’est, et si cela contient de l’eau.
Beaucoup d’enfants pensent que l’huile contient de l’eau, car elle est
liquide. L’enseignant corrige cette erreur en leur précisant que c’est
un corps qui a des propriétés différentes de l’eau. Il illustre son propos
à l’aide de la petite expérience décrite ci-dessous.
Les enfants commencent par verser une goutte d’eau sur une feuille
de papier. Puis ils versent une goutte d’huile sur la même feuille mais
à un autre endroit.
Ils constatent que l’eau disparaît après un certain temps, alors que la
tache d’huile persiste: l’eau s’est évaporée, alors que l’huile, qui est
un corps gras, nécessite une température beaucoup plus importante
pour s’évaporer.
L’enseignant donne des exemples:
– dans une poêle trop chaude contenant de l’huile, on peut voir la
«vapeur d’huile» ;
– de même, en mettant à refroidir
de l’huile dans un réfrigérateur,
on peut faire changer l’état de l’huile.
L’enseignant fait mettre de l’huile dans le
réfrigérateur. Un élève la retire: la classe
constate qu’elle est devenue «plus dure».
L’enseignant fait remarquer
qu’elle devient solide à partir d’une température supérieure à celle
de la solidification de l’eau.
b. La lave des volcans
L’enseignant montre aux enfants
des photos d’éruption volcanique.
Il les interroge sur l’état de la lave.
Il les amène à constater que la lave
aussi est liquide. Il peut expliquer
ce phénomène: c’est de la roche
«en fusion». («Elle est très très
chaude»)
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L’eau
c. Le parfum
Dans une bouteille, le parfum est liquide. Lorsque l’on ouvre la bouteille,
on peut le sentir (l’enseignant le fait sentir aux enfants). Il explique: une
partie de ce liquide devient gazeuse et dégage alors une odeur.
Organisation : Le groupe-classe.
• • Déroulement
Des expériences sont réalisées, les enfants participent à la manipula-
tion. L’observation et les conclusions s’effectuent collectivement. Après
chaque expérience, les enfants peuvent dessiner ce qu’ils ont observé.
• Première expérience
– Réalisation: huile
Mettre dans un récipient de l’eau, eau
– Conclusion:
L’huile est plus légère que l’eau: elle «flotte» au-dessus.
La roche est plus lourde que l’eau: elle «coule».
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Le monde de la matière
– Prolongement:
L’enseignant peut prolonger ce travail d’observation en rapportant
un fait d’actualité: une marée noire. Il peut s’appuyer sur des photos.
Il laisse les enfants s’exprimer. La classe aboutit à cette conclusion: le
pétrole est moins lourd que l’eau, il flotte donc sur l’eau. Si un pétro-
lier perd son chargement, le pétrole reste en surface et va se déverser
sur les plages: c’est une marée noire.
• Deuxième expérience
Il s’agit ici de mettre en évidence que la température peut faire varier
la masse d’un même corps.
– Réalisation:
Remplir un récipient d’eau à température ambiante.
Colorer un volume d’eau glacée avec du sirop (ou de l’encre), puis faire
de même avec un volume d’eau chaude.
Puis réaliser les manipulations suivantes:
1. Verser délicatement de l’eau chaude colorée. 2. Constat: l’eau chaude reste en surface.
3. Verser délicatement de l’eau glacée colorée. 4. Constat: l’eau glacée descend au fond.
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L’eau
– Conclusions:
L’eau chaude est moins lourde que l’eau froide: elle reste en surface.
L’eau froide est plus lourde que l’eau chaude: elle descend au fond
du récipient.
L’eau, en fonction de sa température, change de masse:
– plus elle est chaude, plus elle est légère;
– plus elle est froide, plus elle est lourde.
– Prolongement:
L’enseignant peut expliquer aux enfants que l’on retrouve ce principe
dans l’air. Ainsi, il est utilisé pour les ballons dirigeables.
GS Évaluation
Nom:.............................
Dans ce paysage, colorie en bleu l’eau liquide, en
gris l’eau solide et en jaune l’eau à l’état de
vapeur.
11 0
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Chapitre 12
12
L’air
8 séances
Objectifs généraux
Prendre conscience de l’existence de l’air.
Découvrir certaines de ses propriétés.
Niveaux
Fin MS, GS
Le monde de la matière
Matériel : Des bougies, des pailles, des verres remplis d’eau, des encres
de couleur, des balles de ping-pong, des cuvettes d’eau, des
plumes pendues à un fil, des instruments à vent (flûte, harmo-
nica, pipeau, sifflet…), des tuyaux (gaine de fil électrique…).
• • Situations de départ
Plusieurs situations sont possibles:
• Au cours d’une séance de motricité, après une course, les enfants
remarquent leur souffle rapide et bruyant. Ils constatent, à l’inverse,
que les respirations ne s’entendent pas lorsqu’ils font une activité calme:
découpage, dessin…
• Occasionnellement, un enfant souffle sur la table de son voisin: s’il
y a une feuille, elle se déplace.
• L’hiver, dans la cour, on souffle sur ses doigts pour se réchauffer.
• • Déroulement
• Expériences
Des expériences sont organisées pour mettre en évidence la force du
souffle provoqué par l’expiration.
L’enseignant installe les objets et les prépare pour les manipulations.
Les enfants sont invités à utiliser leur souffle pour agir sur les objets
et exprimer leurs observations.
L’air
– Une goutte d’encre fraîche est déposée sur une feuille de papier et
une paille est à disposition: si je souffle dans la paille près de la goutte,
elle se déplace et fait une belle trace.
– Une balle de ping-pong flotte dans une cuvette d’eau: si je souffle
sur la balle, elle se déplace. Un jeu peut être organisé à la piscine,
dans le petit bain.
– Une plume est pendue à un fil: si je souffle dessus, elle se balance.
– Avec une flûte: je souffle dedans et je fais de la musique.
– Avec le tuyau: je souffle dedans et je fais du bruit.
• Conclusions
Au cours de ces expériences, les enfants verbalisent leurs constats:
– Dans la classe, ils sont entourés d’air puisqu’ils peuvent respirer.
– L’air qu’ils rejettent peut produire les mêmes effets que le vent.
Comme ce dernier, le souffle peut être fort, déplacer des objets et provo-
quer des bruits.
– L’hiver, l’air respiré est froid; il devient chaud quand il est rejeté: donc
le corps le chauffe.
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Le monde de la matière
Chacun dessine dans son livret une des expériences réalisées lors de la
séance.
Organisation : Le groupe-classe
• • Déroulement
Les enfants sont dans la cour et ont comme consigne d’observer tout
ce qui bouge avec le vent, puis ce qui ne bouge pas. Il est intéressant
de sortir une fois par vent léger et une autre fois par vent fort pour
comparer les divers mouvements : celui des feuilles dans les arbres,
des cheveux, des poussières sur le sol… Avec l’aide de l’enseignant, ils
opèrent une sorte de classement: les éléments qui bougent, ceux qui
ne bougent pas du tout et ceux qui ne bougent que par vent fort. Les
enfants s’interrogent sur les causes (poids des éléments, force du
vent…).
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L’air
Organisation : Le groupe-classe.
• • Déroulement
• Observations
L’enseignant remet à chaque enfant un ballon en donnant la consigne
de le gonfler et de remarquer ce qui se passe. Il aide ceux qui ont du
mal à souffler dedans.
Enfants: J’ai soufflé dedans avec la bouche et il a gonflé. C’est de l’air qui
vient de moi, pas celui de la classe. Oui, mais avant c’est celui de la classe
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Le monde de la matière
qui est dedans toi… Il faut souffler fort, c’est dur. Il faut boucher le trou,
sinon il va se dégonfler. Pour le lancer, il faut l’avoir gonflé. Après, il est
plein d’air.
• Conclusions
L’enseignant renseigne les enfants sur les propriétés de l’air qu’ils
viennent de découvrir: il est invisible, il n’a pas d’odeur, et parfois on
peut l’entendre.
Chacun dessine un ballon gonflé et un ballon dégonflé. Les enfants
font une dictée à l’adulte des propriétés de l’air. Le tout est consigné
dans le livret.
Quatrième séance :
les objets qui « font de l’air »
Objectifs : – Observer des objets qui produisent un déplacement de l’air.
– Comprendre leur fonctionnement.
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L’air
• • Déroulement
• Observations
Les enfants observent les objets, les manipulent et essaient de trouver
le point commun dans leur fonctionnement.
Enfants: La pompe à vélo, on tire sur le truc et ça fait de l’air. Après on
pousse et l’air va dans les pneus du vélo. On sent l’air quand on pousse,
ça fait comme du vent… Le soufflet, c’est pour la cheminée: ça souffle
sur le feu et ça fait des flammes. On tire sur les manches et ça gonfle là,
c’est l’air, après on appuie sur les deux manches et l’air, il va dans le feu…
Le truc, là, je sais pas le nom.
Enseignant: C’est un vaporisateur. Comment il marche? (Il tend un vapo-
risateur dont le système de pression a été enlevé, un autre dont le système
est sur le flacon.)
Enfants: (Concernant le flacon sans système de pression.) Quand on appuie
sur la boule, on sent l’air dans le petit tuyau. Y’a de l’air dans le truc
rond. (Concernant le flacon avec système de pression.) Quand on appuie,
on fait partir l’air et le parfum il vient et ça sent bon… Ça, c’est un gonfleur:
je mets de l’air en appuyant avec mon pied, l’air va dans le ballon (un
ballon de baudruche). Le ballon est gonflé. Si on met trop d’air, il éclate.
Si on le tape, il éclate et l’air s’en va.
• Conclusions
L’enseignant met en évidence le fait que tous ces objets fonctionnent
avec de l’air. L’air permet donc de gonfler des objets, d’attiser un feu,
de créer de la pression…
Il rappelle que cet air est celui que nous respirons et qu’il nous entoure.
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Le monde de la matière
Cinquième séance :
le mouvement des objets dans l’air
Objectifs : – Observer un mouvement provoqué par l’air.
– Constater des relations de cause à effet.
– Fabriquer un objet: le moulinet.
• • Déroulement
• Observations
L’enseignant montre le moulinet déjà construit. Chacun s’exprime sur
son utilisation.
Enfants: C’est un moulinet. On souffle dessus pour le faire tourner ou c’est
le vent quand il souffle fort. C’est les ailes qui tournent. Si on souffle
fort, elles tournent vite et si on souffle pas fort, elles tournent presque pas.
• Fabrication du moulinet
L’enseignant propose à chacun de fabriquer un moulinet et montre le
matériel. Les enfants s’expriment sur l’usage qu’ils vont en faire, s’in-
téressent à la forme de la feuille, aux traits et aux points tracés, aux
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L’air
Le monde de la matière
Si, le jour de la fabrication, le vent souffle assez fort, les enfants sortent
à l’extérieur pour faire tourner leur moulinet. Chacun fait l’essai en
marchant, puis en courant plus ou moins vite.
• • Déroulement
Les enfants sont invités à souffler dans l’eau savonneuse avec une paille,
puis à observer et à expliquer le résultat.
Enfants : Je souffle, je mets de l’air dans l’eau. Ça fait des bulles : c’est
l’eau qui fait des bulles. Y’a de l’air dans les bulles. Après elles s’en vont.
Chacun, avec le cercle en fil de fer trempé dans la cuvette, fait des bulles
de savon. Les enfants remarquent que les bulles sont plus ou moins
grosses et éclatent plus ou moins rapidement, selon la façon dont
elles sont soufflées. Ils expriment leurs observations.
Enfants: Si je souffle tout doucement, j’ai une grosse bulle, je mets beau-
coup d’air. Moi, elle éclate tout de suite. Les grosses bulles volent loin…
Les enfants dessinent les bulles de savon avec toutes les couleurs.
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L’air
• • Déroulement
• Première expérience
L’enseignant colle la boule de cotillon au fond du verre vide. Puis il
renverse le verre et le plonge bien verticalement dans la cuvette en le
maintenant dans le fond. Les enfants remarquent que le verre ne se
remplit pas d’eau. L’enseignant les interroge: pourquoi?
Après un moment de mutisme, les enfants en déduisent que le verre
est plein d’air et que l’eau ne peut pas y entrer. Il est alors supposé
que les enfants ont trouvé la solution grâce aux travaux précédents sur
l’air. Ils ont réinvesti leurs connaissances: nous sommes entourés d’air
et le verre est rempli de l’air que nous respirons.
Pour vérifier cette hypothèse, l’enseignant ressort verticalement le
verre: la boule de cotillon n’est pas mouillée, le verre était donc bien
rempli d’air et non d’eau.
• Deuxième expérience
Un enfant pose un entonnoir sur une bouteille vide. Un autre enfant
place de la pâte à modeler autour de l’entonnoir, au niveau du goulot
de la bouteille, afin de la fermer hermétiquement. Un autre enfant
verse de l’eau dans l’entonnoir: l’eau ne s’écoule pas dans la bouteille.
Forts des expériences précédentes, les enfants en déduisent que la
bouteille est déjà pleine de quelque chose: l’air. L’enseignant demande
à un enfant de prendre la paille et de la faire rentrer dans la bouteille
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Le monde de la matière
• Conclusions
Les enfants concluent que l’eau a pris la place de l’air et qu’il y a de
l’air partout. Ils s’amusent à citer des objets pour illustrer cette idée.
Enfants : On trouve de l’air dans les pots de peinture, au-dessus de la
peinture, dans les casseroles, les verres du coin cuisine, dans le vase pour
mettre les fleurs quand il n’y a pas d’eau…
Organisation : Le groupe-classe.
• • Déroulement
Les enfants, au cours des séances précédentes, ont souvent évoqué
des odeurs.
L’enseignant engage la conversation afin que les enfants s’expriment
sur la qualité de l’air dans l’école, dans la rue. Selon l’environnement
de l’école, l’air est comparé à celui de la ville ou de la campagne. Les
enfants donnent leur représentation de la pollution de l’air.
Enfants: Les voitures, ça pollue. C’est comme la fumée des usines, des ciga-
rettes. Les endroits sales, ça sent mauvais.
L’air
Chaque enfant réalise deux dessins: celui d’un endroit où l’air lui semble
bon et un autre où l’air est pollué.
• • Prolongement
L’enseignant peut également sensibiliser les enfants à la pollution
engendrée par les voitures : à partir de photos de personnes en rollers,
à vélo ou en tramway dans une ville, il montre que certaines communes
essaient de privilégier d’autres moyens de locomotion pour limiter ce
phénomène de pollution. De même, la multiplication des transports en
commun peut favoriser la diminution des voitures dans une ville.
Autres activités
• Fabrication d’objets
D’autres objets fonctionnant avec de l’air peuvent être construits :
– un cerf-volant,
– un parachute,
– un hélicoptère…
Des fiches techniques sont proposées sur le site de « La main à la pâte » :
www.lamap.fr
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fin MS-
GS
Évaluation
Nom:.............................
1. Dessine deux objets qui se déplacent grâce au vent.
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Chapitre 13 13
Les roches
et les hommes
5 séances
Objectifs généraux
Observer et décrire l’aspect d’une roche.
Classer différents types de roches.
Reconnaître la présence de la roche dans diverses constructions.
Connaître les principales roches de sa région.
Niveau
GS
125
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Le monde de la matière
Première séance :
à la découverte d’un monument
Objectifs : – Comparer des images de monuments avec des monuments
connus des élèves.
– Décrire leur aspect.
– Émettre des hypothèses quant à leurs différences d’aspect.
• • Déroulement
On peut débuter cette activité en présentant une carte postale apportée
par un enfant ou par l’enseignant.
La classe compare le lieu représenté avec son environnement proche.
Enfants : Il y a un château. Chez nous, y en a pas… C’est une église :
elle est plus grande que la nôtre… C’est une vieille maison…
Enseignant: De quelle couleur est-elle?
Enfants: Elle est blanche et marron.
Par groupes de cinq ou six, les enfants regardent une dizaine de cartes
postales dont au moins trois de leur ville ou de leur région. Si l’on ne
trouve pas de cartes postales significatives, l’enseignant propose des
photos. Les enfants doivent retrouver celles représentant des lieux qu’ils
connaissent et les comparer avec les autres lieux figurant sur les images.
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Le monde de la matière
• • Déroulement
Par ateliers de cinq ou six, les enfants trient les échantillons, les compa-
rent, cherchent leurs caractéristiques: couleur, aspect à la vue et au
toucher, luminosité, différence de masse pour un même volume de
roche (plus lourd, plus léger).
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• • Déroulement
L’enseignant propose une excursion pour observer de plus près un
monument (si possible, un de ceux qui ont été observés lors de la
première séance) et les pierres avec lesquelles il a été construit. Ils
emportent les diverses cartes postales qui les aideront dans leur travail
d’observation.
L’enseignant et les enfants choisissent un itinéraire qui permettra de
voir plusieurs édifices. Le choix de ces constructions doit les amener à
constater que c’est toujours le même type de pierres qui est utilisé. Ils
observent attentivement la roche avec toutes ses caractéristiques, en
reprenant les termes utilisés lors de la séance précédente.
Parmi les roches observées lors cette deuxième séance, ils recherchent
celle qui correspond au monument observé.
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Le monde de la matière
• • Déroulement
L’ensemble de la classe observe, en début de séance, les photographies
qui ont pu être prises lors de la sortie et les documents (cartes postales,
photos de livres, de dépliants touristiques…) utilisés pour la préparer.
Il poursuit son questionnement sur le transport des roches pour amener
les élèves à les étudier.
Enseignant: Croyez-vous que les ouvriers qui ont construit ces maisons ont
trouvé toutes ces pierres dans les champs, dans la campagne?
Enfants: Non: elles ne sont pas assez grosses dans les champs. Il n’y en a
pas assez.
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Puis, par groupes de cinq, avec l’aide de l’enseignant, les enfants cher-
chent toutes les caractéristiques des quatre ou cinq roches qu’ils ont
devant eux, en se remémorant le travail sur les séances précédentes:
couleurs, présence de petites «paillettes» (ce sont les éclats de miné-
raux), nombre de minéraux différents. L’enseignant donne le nom
des roches présentées (voir les données proposées p. 132).
Les enfants doivent se rappeler les caractéristiques de la roche de la
région, la retrouver parmi les quatre ou cinq échantillons proposés et
retenir son nom. Ils la dessinent sur leur livret, en respectant les carac-
téristiques établies.
Quand la roche est identifiée par tous les enfants, l’enseignant peut
leur proposer d’aller voir le lieu où l’on peut l’extraire.
• Remarque
En cas de problème pour identifier le nom d’une roche ou pour trouver
la carrière la plus adaptée, s’informer auprès d’un professeur de SVT
du collège ou du lycée voisin.
Matériel : Des marteaux, des lunettes (si possible en plastique), des sacs
plastique.
• • Déroulement
Les carrières peuvent être encore en activité ou non. Parfois, il est
possible de demander une visite guidée afin de faire expliquer aux
enfants les techniques d’exploitation.
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Le monde de la matière
13 2
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Évaluation
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Le monde de la matière
Autres activités
• Prolongement en histoire
Cette partie peut être exploitée en faisant découvrir aux enfants l’his-
toire de l’utilisation des roches par l’homme: les silex de l’homme préhis-
torique, les pierres pour construire les châteaux forts et les cathédrales,
les bijoux portés par les mamans et la mine de nos crayons à papier
(graphite)…
Dans ce cas, l’enseignant s’appuiera sur de nombreux documents illus-
trés, que l’on peut facilement trouver sur Internet ou dans des ency-
clopédies pour enfants.
La démarche sera la même:
– si possible, recherche de documents ;
– observation des images, des documents ;
– verbalisation des hypothèses ;
– apports de l’enseignant ;
– appropriation par les enfants.
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Évaluation GS
Nom:.............................
1. Entoure les constructions qui ont été réalisées à
partir de pierres prélevées dans les carrières.
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14 Chapitre 14
Le papier
3 séances
Objectifs généraux
Découvrir les propriétés d’une matière usuelle : le papier.
Transformer un matériau.
Niveaux
MS, GS
Première séance :
découverte de différents papiers
Objectifs : – Manipuler, toucher différents matériaux de même nature.
– Trouver les qualités physiques d’un matériau.
– Verbaliser ses découvertes.
Organisation : Le groupe-classe.
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Le papier
• • Déroulement
C’est une séance de découvertes et d’observations.
Sur quelques tables sont regroupées des collections de papiers. Les
enfants sont invités à prendre, seuls ou par deux, quelques papiers
différents et à aller s’installer à leur table. L’enseignant leur demande
de s’intéresser à ce qu’ils ressentent au toucher, à la vue et à l’ouïe.
Ainsi, il les incite à palper les papiers, à les froisser, à les déchirer… Les
enfants expriment leurs sensations. Ils donnent au groupe-classe des
précisions: le nom du papier quand ils le connaissent, sa couleur, son
aspect, sa texture, le bruit qu’il produit au toucher.
– Le papier essuie-tout:
Enfants: C’est du papier qui sert à se moucher, à essuyer, à nettoyer… Si
on le secoue, il fait du bruit, comme le vent. C’est du Sopalin.
137
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Le monde de la matière
– Le papier kraft:
Enfants: Il est dur, il sert à faire des dessins, à faire l’enveloppe pour un
colis, à entourer un cadeau. Si on le tire avec les deux mains, il fait un
bruit très fort, plus fort qu’avec le papier Sopalin.
L’enseignant nomme le papier kraft.
– Le papier crépon:
Enfants: On dirait du tissu. C’est comme une feuille de l’arbre, il est pas
lourd. Il est grattant, il est pas doux. Il sert pour se déguiser, pour faire
des fleurs en papier… On peut le mettre sur une table pour faire une
nappe. C’est du papier.
L’enseignant nomme le papier crépon.
– Le papier de soie:
Enfants: C’est du papier un peu léger. Il vole si on souffle dessus. Il fait
du bruit, comme la pluie. Il sert à se déguiser. On peut le coller sur une
feuille, sur un dessin pour faire un bonhomme. Il est fragile, si on tire un
peu dessus, il se déchire. C’est du papier.
L’enseignant nomme le papier de soie.
– La cartoline:
Enfants: Il est lourd. Si on le bouge, il fait de l’air! Il fait beaucoup de bruit,
comme une tempête, c’est parce qu’il est gros, et l’autre (en montrant le
papier de soie) il est plus petit, ça fait moins de bruit… C’est pour dessiner.
L’enseignant nomme la cartoline.
– Le papier journal:
Enfants : C’est du papier à journal. Il sert à lire les nouvelles. On peut
faire des boules avec. Si on frotte avec ses doigts, ils sont tout noirs.
Les enfants ont donc constaté que le papier revêt plusieurs formes.
Chaque type a un usage précis, une texture et des qualités différentes.
L’enseignant propose de faire des réalisations avec ces différents papiers
dans de prochaines séances, soit en utilisant des papiers différents pour
une même réalisation, soit en utilisant une seule sorte de papier. Nous
choisissons ici l’exploration du papier journal (voir la séance suivante).
13 8
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Le papier
Deuxième séance :
exploitation plastique d’un papier
Objectifs : – Explorer les qualités d’un matériau.
– Verbaliser des actions qui transforment la matière.
– Créer des réalisations plastiques.
• • Déroulement
• Manipulations
Les enfants ont devant eux différentes sortes de papier journal. Ils ont
pour consigne de manipuler ces papiers selon leur envie pour faire
une réalisation. Ils nomment les actions en les effectuant: découper,
plier, chiffonner, déchirer, déchiqueter, rouler, froisser, tordre.
On notera le plaisir que prennent les enfants à effectuer ces actions,
surtout celles qui concernent le déchirement, le froissement, le déchi-
quetage: plaisir du geste et du bruit produit.
Les enfants transforment les feuilles de papier en boules, bandes,
rouleaux, cornets, tas…
• Conclusions
Il est intéressant de remarquer que les enfants ont presque tous travaillé
en volume et sans utiliser de moyen de fixation comme la colle. Ils
139
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Le monde de la matière
Troisième séance :
fabrication de la pâte à papier
Objectifs : – Transformer un matériau pour en créer un autre.
– Fabriquer un objet plastique.
• • Déroulement
Pour fabriquer une excellente pâte à papier qui se modèle bien et qui
ne tache pas les mains, les enfants vont utiliser des boîtes à œufs en
carton.
L’enseignant explique aux enfants que ces boîtes vont servir à fabri-
quer de la pâte à papier qu’ils pourront ensuite utiliser comme de la
pâte à modeler ou de la terre pour réaliser des objets en volume.
La consigne est donnée de déchiqueter la boîte en petits morceaux.
Puis chacun plonge ses morceaux dans un récipient (bol de la cantine
par enfant ou plat pour deux ou trois enfants) rempli d’eau chaude.
L’enseignant change l’eau dès qu’elle refroidit.
14 0
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Le papier
Autre activité
• Activité plastique
Pour travailler le volume, on peut utiliser de la pâte à modeler. Il est
très facile de la fabriquer (à faire avec la participation active des enfants,
pour prolonger la transformation d’un matériau).
Il faut, par enfant:
– une tasse d’eau;
– deux tasses de farine;
– une demi-tasse de sel fin;
– une demi-tasse de Maïzena;
141
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Le monde de la matière
14 2
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Partie III
Le monde des objets
15 Chapitre 15
La lampe de poche
4 séances
Objectifs généraux
Développer l’habileté par la manipulation d’un objet.
Découvrir un mécanisme et comprendre son utilisation.
Verbaliser ses observations et émettre des hypothèses.
Niveaux
MS, GS
144
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La lampe de poche
• • Déroulement
Les enfants entrent dans une salle obscure ou dans la classe que l’on
plongera dans l’obscurité.
L’enseignant allume une lampe de poche pour éclairer la table sur
laquelle se trouvent les lampes de poche. Chaque enfant prend une
lampe et essaie de l’allumer: certaines ne fonctionnent pas. L’enseignant
les laisse s’exprimer sur ce qu’ils observent.
Enfants : Je pousse le bouton, ça marche pas… Pousse en haut, moi ça
y’est… Moi, j’appuie sur le bouton, ça marche… Moi ça ne marche pas…
Pourquoi? Pour fermer, je pousse en bas…
Chacun fait des essais. Peu à peu, la salle est éclairée par les faisceaux
lumineux, mais quelques enfants restent sans lumière. La classe s’in-
terroge sur le dysfonctionnement de certaines lampes. Rapidement, les
enfants pensent qu’il manque quelque chose.
Enfants: Y’a pas l’électricité… Faut la brancher… Mais non, elle est cassée…
Il faut mettre de l’électricité… C’est la pile qui est usée…
Les enfants, aidés de ceux qui ont une lampe en bon état, complètent
leur lampe puis expliquent ce qu’ils ont fait.
145
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Enfants: J’ai mis l’ampoule… J’ai vissé l’ampoule et après j’ai poussé le
bouton et ça marche… J’ai mis la pile et ça marche… J’ai mis la pile et ça
marchait pas, j’avais pas bien mis la pile… La pile doit toucher là.
Les enfants remarquent la façon dont sont montés les différents compo-
sants de la lampe. Chacun dessine une lampe de poche en utilisant les
connaissances qu’il vient d’acquérir.
• • Déroulement
Les enfants ont été très intéressés par la séance précédente et retrou-
vent avec plaisir une table couverte de toutes ces lampes différentes.
Chacun choisit une lampe. L’enseignant fait l’obscurité et les lampes
sont allumées. Chacun s’exprime sur les différentes luminosités, les
lampes qui éclairent «un peu», «beaucoup», «loin», «moins loin».
Enfants: Ma lampe, je crois que c’est pour éclairer très fort, pour voir très
loin dehors. C’est pour éclairer le jardin… Ma lampe, c’est pour dans la
maison. Elle éclaire un peu… La mienne est petite, c’est pour mettre dans
son sac, pour regarder dans son sac, la nuit… Ma lampe, on peut l’atta-
cher quelque part. Je sais, c’est pour mettre sur son front… Cette lampe,
on la met au bras, c’est pour faire du vélo. On la met aussi à la jambe. On
nous voit dans la nuit dans la rue…
La lampe de poche
• • Déroulement
Chacun choisit une lampe avec la consigne de ne pas l’allumer. La
salle est alors plongée dans l’obscurité et chacun essaie de l’éclairer,
mais seul l’enfant qui a choisi la lampe compacte produit de la lumière.
Forts de l’expérience de la séance précédente, les enfants expriment
ce qui peut manquer pour la bonne marche de l’objet. La classe est à
nouveau éclairée. L’enseignant propose alors trois boîtes avec des
ampoules et trois avec des piles. Les enfants ont pour consigne de
bien observer leur lampe pour savoir quelle ampoule et quelle pile
choisir. Puis, chacun à leur tour, ils désignent les éléments manquants
avant de les saisir.
Enfants: Il me faut une petite ampoule et deux petites piles… Moi, c’est
une seule et plus grosse pile… Celle-là est trop grosse pour la mienne, je
peux pas la visser… Moi je crois que c’est les bonnes piles, mais ça marche
pas… Peut-être que tu dois pas les mettre comme ça… Regarde, y’a un
dessin dedans: tu mets pareil… il faut les mettre dans le bon sens… Moi
je sais, y’a un plus et y’a un moins… Il faut que l’électricité marche… Il faut
mettre le côté qui a une bosse d’abord…
La lampe de poche
• • Déroulement
Les enfants cherchent à créer des jeux avec les lampes:
– faire des ronds au plafond ;
– par deux, faire des ronds qui se touchent ;
– faire des ronds de couleur en recouvrant la partie éclairante avec
du papier transparent de couleur ;
– projeter sur le mur des ronds de taille et de luminosité différentes,
en s’approchant plus ou moins près de la paroi ;
– par deux, faire apparaître sur le mur la silhouette de son partenaire.
La lampe de poche
Autres activités
• Jeux
L’enseignant peut prolonger l’activité sur les ombres en proposant
d’autres jeux de lumières:
– monter un spectacle d’ombres chinoises, en faisant créer aux
enfants des silhouettes (personnages, animaux, décors…) dans du
carton, avec du bois et d’autres matériaux ;
– un jour de soleil, jouer avec son ombre en la déformant, en
essayant de sauter sur elle, en la figurant à l’aide d’une craie sur le
sol…
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MS- MS-
GS
Évaluation GS
Nom:.............................
1. Redonne sa lampe à chaque personnage en les
entourant d’une même couleur.
150
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151
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16 Chapitre 16
La bicyclette
3 séances
Objectifs généraux
Décrire un objet technologique :
ses différents composants, son fonctionnement.
Utiliser un vocabulaire spécifique et le mémoriser.
Niveaux
Fin MS, GS
Organisation
Le groupe-classe ou par groupes de deux ou trois.
Première séance
Objectifs : – Énumérer de mémoire les composants d’un objet techno-
logique.
– Expliquer de mémoire son fonctionnement.
– Utiliser un vocabulaire technique.
– Reproduire schématiquement l’objet.
15 2
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La bicyclette
• • Déroulement
La classe est réunie autour de l’enseignant, qui sollicite l’intérêt des
enfants en leur demandant si certains possèdent une bicyclette. Il
peut prétexter que certains enfants en ont reçu une pour leur anni-
versaire ou pour Noël, ou que d’autres ont effectué une promenade
en vélo. Il les interroge sur les composants de l’objet, en les incitant à
utiliser un vocabulaire adéquat.
Enfants: La bicyclette, c’est un vélo, y’a deux roues. Quand on est petit,
on a aussi des petites roues pour s’aider. Y’a des pédales pour pédaler:
on fait avancer le vélo en pédalant. Y’a un guidon: c’est pour tourner. La
sonnette, c’est pour dire qu’on arrive. Le truc pour s’asseoir, ça s’appelle
une selle. Y’a une chaîne, des fois elle est cassée, elle déraille. Y’a une
lumière pour la nuit.
153
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Deuxième séance
Objectifs : – Décrire précisément un engin et en expliquer le fonction-
nement.
– Utiliser un vocabulaire technique et le mémoriser.
– Comparer des engins d’une même «famille».
• • Déroulement
L’enseignant présente les bicyclettes à la classe réunie dans la cour ou
dans la salle de jeu. Chacun s’exprime. Puis, par deux ou trois, les enfants
choisissent une bicyclette pour en découvrir tous les composants et le
fonctionnement.
Aux descriptions de la séance précédente s’ajoutent différents éléments
oubliés ou peu connus. Le rôle de l’enseignant est de circuler dans les
groupes, noter les paroles des enfants, relancer un groupe dans l’em-
barras, préciser les mots difficiles.
15 4
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La bicyclette
– Au sujet de la chaîne:
C’est la chaîne qui fait tourner une roue, celle qui est derrière. Et ça fait
aussi tourner celle qui est devant et le vélo avance… Elle a comme des
petits crochets… Des fois elle déraille, je sais pas pourquoi elle déraille.
Alors on peut plus faire de vélo et faut la réparer, moi je sais pas faire…
Troisième séance
Objectifs : – Utiliser des verbes d’action.
– Classer les éléments selon leur fonction.
– Reproduire le plus exactement possible une bicyclette.
• • Déroulement
L’enseignant rappelle les observations faites au cours de la séance précé-
dente. Les enfants sont alors conviés à définir le rôle exact des diffé-
rents éléments d’une bicyclette, en utilisant les verbes appropriés:
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Évaluation
15 6
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157
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fin MS-
GS
Évaluation
2. Ajoute ce qui manque à cette bicyclette.
158
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Chapitre 17 17
Les instruments
d’optique
4 séances
Objectifs généraux
S’interroger sur des instruments d’optique en les manipulant.
En définir les caractéristiques.
Comparer différents instruments de même « famille ».
Verbaliser ses observations et émettre des hypothèses.
Niveaux
Fin MS, GS
Matériel : Une loupe par enfant (matériel peu coûteux, et qui peut être
utilisé par plusieurs classes).
159
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• • Déroulement
L’enseignant présente pour la première fois des loupes. Il en distribue
une à chacun. Il laisse un temps aux enfants pour les manipuler, les
observer. Certains enfants connaissent son utilité ; l’enseignant les laisse
s’exprimer.
Enfants : Avec ça, mon papa regarde ses timbres… Mon grand-père a
regardé une photo avec pour mieux voir…
L’enseignant les invite alors à regarder les images dans des livres de la
bibliothèque de classe. Ils remarquent que la loupe grossit les images.
L’enseignant propose d’observer des éléments plus éloignés (dans la
cour, dans le ciel), mais les enfants constatent alors que l’instrument
n’est d’aucune aide.
La classe aboutit à la conclusion que la loupe sert à observer des petits
objets situés tout prés.
Matériel : Une paire de jumelles pour trois enfants (il existe des jumelles
bon marché dont le grossissement est intéressant pour les
observations de classe).
Organisation : Le groupe-classe.
• • Déroulement
L’enseignant présente l’objet. Certains enfants le connaissent. Ils pren-
nent la parole.
Enfants : C’est pour regarder les choses loin. J’ai regardé un chamois dans
la montagne : avec mes yeux, c’est un petit point noir, avec les jumelles,
on voit le chamois en plus gros.
16 0
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L’enseignant donne une paire de jumelles pour deux enfants. Ils les
essaient dans la classe et s’aperçoivent qu’ils voient dans les jumelles
un espace grossi mais limité de la classe.
Enfants : Avec mes yeux, je vois beaucoup de choses de la classe. Avec les
jumelles, je vois pas beaucoup de choses mais je peux mieux voir une chose.
Organisation : Le groupe-classe.
161
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• • Déroulement
La séance se déroule dans la salle de jeux.
Une expérience est réalisée dans la classe pour bien mettre en évidence
le rôle et l’intérêt de l’instrument : l’affiche ou la reproduction de
tableau comportant un certain nombre de petits dessins est affichée
au mur de la salle de jeux. Elle est cachée par la feuille blanche, sur
laquelle l’enseignant a prédécoupé des fenêtres qui permettent de
découvrir un des sujets ou objets de l’image.
Les enfants, placés loin de l’image, utilisent chacun à leur tour les
jumelles pour regarder un objet ou un sujet dans une des fenêtres
que l’enseignant ouvre. L’enfant doit bien observer et décrire à la classe
ce qu’il voit. Puis il s’installe pour le dessiner. Il peut à tout moment
reprendre les jumelles pour regarder de nouveau le sujet.
Puis chacun présente son dessin à la classe réunie, en le collant à sa
place sur le cache.
Une fois tous les dessins collés, on obtient une « nouvelle » image
«grossie» (que l’on peut comparer à l’image originale).
Les enfants font le constat qu’il leur était impossible de voir, d’aussi
loin, le sujet dans l’image. Les jumelles sont donc un objet très utile :
elles rapprochent les objets éloignés.
16 2
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Quatrième séance :
la lunette astronomique
Objectifs : – Observer un nouvel instrument : la lunette astronomique.
– Faire des recherches sur le monde qui nous entoure (soleil,
lune…).
Organisation : Le groupe-classe.
• • Déroulement
La lunette est présentée dans la classe avec quelques explications de
l’enseignant : « Cet instrument est utilisé pour observer le ciel et les
étoiles… »
Elle est ensuite utilisée par chacun dans la cour de l’école. Les enfants
remarquent bien son pouvoir grossissant, en observant des éléments
encore plus éloignés que ceux regardés à travers les jumelles.
En prolongement à cette première découverte, il est intéressant de
sensibiliser les enfants au monde qui nous entoure et de leur faire perce-
voir la présence de la lune, le déplacement apparent du soleil, etc., avec
l’aide de livres documentaires et l’observation des rythmes journa-
liers.
Et lors d’un soir d’hiver, par un ciel dégagé et une nuit de pleine lune
(les prévisions sur trois jours sont assez fiables), l’enseignant peut inviter
parents et enfants à une « fête de la lune », pendant laquelle chacun
pourra en observer les cratères et les canyons.
163
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fin MS-
GS
Évaluation
Nom:.............................
1.Voici une fourmi en taille réelle. Dessine-la comme
si tu la voyais avec une loupe.
164
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Chapitre 18 18
Les ustensiles
de cuisine
1 séance
Objectifs généraux
Utiliser des objets techniques.
Démonter et remonter un objet pour observer son mécanisme.
Découvrir des relations logiques en manipulant des objets.
Comparer des objets techniques.
Verbaliser ses observations.
Niveaux
MS, GS
Matériel
six ou sept épluche-légumes, six ou sept râpes à légumes, six ou
sept moulins à râper, un robot électrique, six ou sept couteaux non
pointus, des assiettes, des carottes.
Organisation
Demi-groupe.
• • Déroulement
• Observations et manipulations
Dans le cadre de l’atelier cuisine, l’enseignant propose aux enfants de
préparer des carottes râpées. Il présente le matériel à utiliser pour cette
préparation en les avertissant que ce sont des objets coupants et donc
qu’il faut faire très attention.
165
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Les objets sont déposés sur une table. L’enseignant demande aux
enfants pourquoi et comment va être utilisé ce matériel et s’il peut être
démonté. Les enfants observent le matériel avant de le manipuler, afin
de pouvoir faire émerger leurs connaissances préalables.
Chacun s’exprime sur les objets.
– La râpe à légumes :
Enfants : C’est pour râper, ça coupe en petits
morceaux. Ça râpe le gruyère, les carottes, la bette-
rave… C’est en fer et en plastique. Là ça coupe, il
faut frotter là, comme ça. (L’enfant fait le geste.)
On tient toute la carotte comme ça… On peut pas le démonter.
– Le moulin à râper :
Enfants : C’est comme la râpe, mais on tourne… Il
est en fer, faut mettre des petits morceaux dedans
et après on tourne. C’est ça qui coupe… On peut
le démonter. (Un enfant le démonte.) Ça c’est pour
tourner, c’est une manivelle. Ça c’est le rond pour
gratter : ça fait des petits morceaux. Il y a trois morceaux…(Un enfant le
remonte.) Et ça c’est pour appuyer pour râper (en montrant le pressoir).
– Le couteau :
Enfants : C’est pour couper la carotte en morceaux,
pais pas tout petits : c’est la râpe qui fait les petits
bouts de carotte… Là ça coupe, c’est en fer… Là
c’est pour le tenir, c’est en plastique.
16 6
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• Comparaisons
Les enfants, par groupes de trois, ont chacun
une assiette, une carotte, un couteau, un
épluche-légumes, une râpe ou un moulin à
râper.
Tous les groupes commencent ensemble l’opération, l’enseignant se
chargeant de râper une carotte avec le robot. Le groupe constate que
c’est l’enseignant qui a été le plus rapide et que le robot est l’appareil
le plus performant.
Ceux qui avaient un moulin ont dû découper la carotte en rondelles
avant de la râper, car un gros morceau de carotte ne passe pas en
dessous du pressoir.
Ceux qui avaient la râpe ont dû chercher dans quel sens la tenir, car
« c’est seulement du côté où il y a des petits trous qui grattent que ça
marche ».
• Conclusions
Durant cette séance, les enfants ont découvert les constituants d’un
appareil technologique, et particulièrement du moulin à râper : le
disque a des trous qui ont d’un côté un bord rond et de l’autre un bord
coupant qui permet de râper ; le pressoir sert à appuyer sur la carotte
pour qu’elle touche bien le disque ; la manivelle sert à faire tourner
le disque ; et le support tient le tout.
En conclusion, les enfants ont cherché à utiliser avec le plus de
performance :
167
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• • Prolongement
D’autres séances de cuisine sont organisées, au cours desquelles des
ustensiles de cuisine différents sont observés et utilisés.
Autres activités
• Jeux
– Créer une petite comptine sur les objets observés et leur fonction-
nement (travail collectif).
– Organiser un petit concours cuisine en inventant des recettes à partir
de carottes (mélangées à d’autres ingrédients).
16 8
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Évaluation MS-
GS
Nom:.............................
1. Dessine les ustensiles de cuisine utilisés pour faire
des carottes râpées.
169
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MS-
GS
Évaluation
2. Parmi ces objets, colorie ceux qu’on trouve dans
une cuisine.
170
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Fiches à photocopier
Fiches à photocopier
Fiche de répartition des aliments en six familles (voir p. 80)
Les céréales,
Les boissons Les produits laitiers les féculents
et les aliments sucrés
Les viandes,
Les matières grasses les poissons, Les fruits et légumes
et les œufs
171
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Petit déjeuner
Déjeuner
Goûter
Dîner
Grignotage
17 2
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Bibliographie
Bibliographie
Cette bibliographie, classée par thèmes, présente des albums et des livres docu-
mentaires. Elle permet à l’enseignant de compléter, d’approfondir les infor-
mations recherchées lors des séances, et de prolonger l’activité scientifique
par une lecture d’albums.
173
p.143_176partie III MS-GS 6/01/09 9:59 Page 174
Jean et Didier ZAD, La Maison des animaux, Paris, La Martinière Jeunesse, 1998.
Collection « Les carrés de nature» de Tatsu Nagata, documentaires, Paris, Seuil
Jeunesse.
Collection «Questions-Réponses», 6-9 ans, La vie des animaux, Paris, Nathan
Jeunesse.
• • Les insectes
Fred BERNARD, François ROCA, La reine des fourmis a disparu, Paris, Albin Michel-
Jeunesse, 1996.
Luc GOMEL, Dominique STOFFEL, Rémy AMANN, La Fourmi, Toulouse, Milan
Jeunesse, coll. Patte à patte, 2005.
Laurence MOUND, Le Royaume des insectes, Paris, Gallimard-Jeunesse, coll.
Les yeux de la découverte, 2003.
Léon ROGEZ, Copain des petites bêtes : le guide du petit entomologiste,
Toulouse, Milan, coll. Copains, 2000.
Marie SAINT-DIZIER, Martin JARRIE, Abeilles, fourmis, termites: des insectes en
familles, Paris, Gallimard-Jeunesse, coll. Découverte benjamin, 2005.
• • La haie
Caroline ALLAIRE, Pierre de HUGO, J’explore la haie de tout près, Paris, Gallimard-
Jeunesse, coll. Mes premières découvertes, 2002.
Renée KAYSER, Mon premier copain des bois, Toulouse, Milan Jeunesse, 1994.
• • La forêt
David BURNIE, Les Secrets de l’arbre, Paris, Gallimard-Jeunesse, coll. Les yeux
de la découverte, 2005.
Jean-Benoît DURAND, Georges FETERMAN, La Forêt à petits pas, Arles, Actes Sud
Junior, coll. À petits pas, 2002.
James GOURIER, Mymi DOINET, Catherine LACHAUD, Mon grand herbier: fleurs des
champs, feuilles, fleurs du jardin, Paris, Père Castor-Flammarion, 2005.
Agnès VANDEWIELE, Les Arbres, Paris, Fleurus, coll. La grande imagerie, 2000.
«Spécial arbres», La Hulotte (sur abonnement ou à l’unité: rue de l’Église –
08240 La Boulte-au-Bois).
17 4
p.143_176partie III MS-GS 6/01/09 9:59 Page 175
Bibliographie
• • Les déchets
Jen GREEN, Mike GORDON, Pourquoi je dois recycler les déchets, Bonneuil-les-
Eaux, Gamma, 2004.
Christian OSTER, Les Trois Vaillants Petits Déchets, Paris, École des loisirs, coll.
Mouche, 2000.
• • L’eau
Dokéo Sciences de la terre: 6-9 ans, Paris, Nathan Jeunesse, 2008.
Dokéo Sciences de la terre: 9-12 ans, Paris, Nathan Jeunesse, 2004.
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