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octobre 2018

FICHE PRATIQUE DE SÉCURITÉ ED 85


Penser l’éclairage artificiel
en fonction de caractéristiques
des situations de travail
est essentiel pour garantir
un éclairement suffisant
et pour éviter l’inconfort,
la fatigue visuelle
et des accidents. Cette fiche
a pour objectif de présenter
les principes de base et d’aider
au choix de dispositifs
d’éclairage, de luminaires
et de lampes pour permettre
un éclairement satisfaisant
au poste de travail.

Éclairage artificiel au poste de travail


Pour bien concevoir l’éclairage, il faut considé- On peut distinguer deux catégories suivant la Dans les hôtels restaurants, les valeurs con­
rer de nombreux facteurs : apport de lumière nature des tâches à effectuer : seillées sont de 300 lux pour la réception et la
du jour, choix des luminaires et des lampes, ■■tâches ne nécessitant pas de perception de caisse, de 500 lux pour les cuisines.
mais aussi couleurs et facteurs de réflexion détails (éclairement de l’ordre de 300 lux) ; En général, les activités de finition, de contrôle
des parois du local et des plans de travail, qualité, d’inspection nécessitent des niveaux
■■tâches nécessitant la perception de détails
géométrie du local, implantation des postes… élevés (750-1 000 lux).
(de 500 à 1 000 lux).
C’est pourquoi, lors de la conception de locaux
de travail, il est utile de penser globalement La mesure des éclairements s’effectue avec
Ce classement en deux catégories a égale-
l’éclairage sous forme d’un cahier des charges un luxmètre.
ment un intérêt pratique. En effet, dans le
intégrant également les économies d’énergie
premier cas, l’éclairement peut être assuré
et les aspects esthétiques.
uniquement par l’éclairage général ; dans le
Éviter l’éblouissement
second, un éclairage local renforçant l’éclai- L’éblouissement peut être direct (source lu-
Principes à respecter rage général est souvent la solution la plus mineuse dans le champ visuel) ou indirect
adaptée et la plus économique. (réflexion sur des objets, des surfaces et sur
Dans une même activité professionnelle le plan de travail). C’est un facteur fréquent et
Assurer un éclairement suffisant les besoins en éclairement peuvent être important d’inconfort.
L’éclairement doit être suffisant, depuis l’ins- différents suivant les postes de travail. Le
tallation du système d’éclairage et jusqu’à son tableau I illustre ce principe. Ainsi pour les L’éclairage naturel en est souvent la cause
remplacement : on parle de niveaux d’éclaire- boulangeries pâtisseries, les niveaux conseil- principale, compte tenu des niveaux d’éclaire-
ment « à maintenir ». lés sont respectivement de 300 lux pour la ment très élevés de la lumière du jour. Cepen-
Suivant la nature des activités, l’éclairement préparation et la cuisson, de 500 lux pour la dant l’éclairage artificiel est aussi à prendre en
conseillé peut varier de manière importante. finition, le glaçage et la décoration. considération :
Température de couleur en kelvin
Activités Éclairement* Zone recommandée
7 000
Tâches (lux)
Blanchisseries 6 000
Ambiance
Nettoyage à sec crépusculaire
5 000 Zone
Triage et marquage, de
nettoyage à sec, 300 confort visuel
4 000
repassage
Contrôle et réparation 750 3 000
Salons de coiffure Ambiance
irréelle Éclairement en lux
Coiffure 500 2 000
Construction et 50 100 200 300 400 500 1000 1500 2000
réparation de véhicules Figure 2. Relation entre la température de couleur et l’éclairage (Diagramme de Kruithof)
Carrosserie et montage 500
Peinture 750-1 000
Travail du bois Éviter des contrastes trop difficulté d’optimiser ces différents facteurs, il
Travaux sur machines 500 importants dans le champ visuel est souhaitable que l’opérateur puisse adap-
Contrôle qualité 1 000 ter la disposition et l’intensité des sources
Un bon contraste est nécessaire entre ce lumineuses, en particulier lorsque certaines
Bureaux
qui est à percevoir et le fond. Cependant, tâches nécessitent un éclairement élevé :
Ecriture ‒ lecture entre différentes zones du champ visuel, des
500 ■■luminaires réglables en hauteur et/ou en
Travail sur écran
contrastes trop élevés diminuent l’efficacité direction (ex. : lampes orientables) ;
Magasins de la vision ainsi que le confort visuel. ■■intensité réglable par allumage ou extinc-
Caissières 500 L’éclairement de la zone environnante immé- tion des sources lumineuses locales ou par
(*) Éclairement moyen au moment où il convient diate doit être en rapport avec l’éclairement dispositif gradateur.
d’effectuer la maintenance ; valeur en-dessous de de la zone de travail et il convient de réaliser
laquelle il convient que l’éclairement moyen sur la
surface considérée ne descende pas.
une distribution bien équilibrée des lumi- Lorsque les installations ne permettent pas
nances dans le champ visuel. La zone environ- ces réglages, il est conseillé de majorer l’éclai-
Tableau 1. Exemples d’éclairements conseillés nante immédiate est une bande de largeur rement.
suivant les activités et les tâches à effectuer d’au moins 0,5 m autour de la zone de travail
(d’après la norme NF EN 12464-1).
dans le champ visuel. Assurer un rendu des couleurs
L’éclairement moyen des zones environnantes
immédiates peut être plus faible que l’éclaire-
compatible avec les tâches
ment de la zone de travail, mais ne doit pas à accomplir
■■aucune source lumineuse non protégée ne
être inférieur aux valeurs données dans le Du point de vue des couleurs, il faut distin-
doit apparaître dans le champ visuel de l’opé-
tableau 2 . guer deux caractéristiques.
rateur, dans un angle de 30° au-dessus de la
Il convient aussi d’éviter les zones d’ombre et
ligne horizontale partant de l’œil (voir figure ■■L’apparence de la couleur se rapporte à
les effets de masque en plaçant les luminaires
1). Les luminaires seront équipés de dispositifs l’impression de chaleur ou de froideur de la
au-dessus des zones de travail et en préfé-
(grilles de défilement, diffuseurs…) pour éviter lumière émise par la lampe. La température
rant l’installation d’un plus grand nombre de
cet inconvénient ; de couleur rend compte de cette apparence
luminaires de moindre intensité à un faible
■■les tubes fluorescents seront placés de (K = kelvin). On peut distinguer trois groupes :
nombre plus puissants.
préférence perpendiculairement à la ligne de
Température
vision ; Ambiance
■■les parois brillantes sont à éviter : préférer
Tenir compte des caractéristiques de couleur

des surfaces mates ou satinées pour les plans des opérateurs Chaude Inférieure à 3 300 K
de travail, les machines et les surfaces envi- Les besoins en éclairage sont différents sui- Intermédiaire 3 300 à 5 300 K
ronnantes ; si les parois existent, on évitera la vant les caractéristiques de l’individu (né-
réflexion de la lumière des luminaires à LED cessité d’un éclairage croissant avec l’âge) Froide Supérieure à 5 300 K
vers le regard des opérateurs. et du travail à accomplir. Compte tenu de la
Les températures de couleur conseillées
dépendent des niveaux d’éclairement (voir
a Éblouissement direct Éclairement Éclairement figure 2).
b Éblouissement indirect sur la zone sur les zones ■■Le rendu des couleurs se rapporte à la ma-
de travail environnantes nière dont la lumière de la lampe restitue les
Etâche (lux) immédiates (lux) couleurs. L’indice de rendu des couleurs (IRC)
1 ≥ 750 500 rend compte de ce phénomène. Sa valeur
1 500 300 maximum est de 100. Dans la plupart des
300 200 activités un indice supérieur ou égal à 80 est
2 200 conseillé.
2 150
Dans les activités où la couleur joue un rôle
150 Etâche important, les lampes seront choisies avec
100 Etâche un indice de rendu élevé (IRC ≥ 90) et une
température de couleur intermédiaire (de
≤ 50 Etâche l’ordre de 4 000 K). C’est le cas des travaux
Tableau 2. Relation entre les éclairements de peinture, d’inspection et de contrôle des
Figure 1. Les différentes sources d’éblouissement sur les zones environnantes immédiates tissus et objets colorés, d’imprimerie, de coif-
au poste de travail. et l’éclairement sur la zone de travail. fure, de salles d’examen en hôpital…

2 Fiche pratique de sécurité ED 85


Intégrer la maintenance adaptés à la configuration du local, la hauteur possible, d’éviter ce cas de figure en étudiant
des appareils dans les décisions sous plafond, le type d’activité… Des logiciels d’autres solutions :
prévisionnels existent pour optimiser ces dif- ■■diminuer les exigences des tâches en éclai-
d’achat férents facteurs. rement, par exemple en évitant la lecture de
La maintenance comprend le remplacement Ce cas de figure n’est pas détaillé ici, le champ détails. Ainsi les dimensions des lettres et
des lampes, la lutte contre l’empoussière- d’application de cette fiche pratique étant le chiffres peuvent être augmentées dans un
ment, le nettoyage des réflecteurs et grilles. poste de travail. local de magasinage pour que l’éclairement
Pour le remplacement, il faut éviter une trop nécessaire soit < 300 lux ;
grande fréquence (choisir des lampes à longue Pour un éclairement ■■regrouper dans des zones limitées les
tâches à exigences visuelles fortes et traiter
durée de vie) et faciliter l’accès aux lampes. de 400-500 lux ou davantage
La limitation du nombre de références (de ces zones dans le cadre de postes fixes (voir
luminaires et de lampes) permet de faciliter Pour les postes de travail nécessitant des cas 2 ci-après).
non seulement la gestion des articles mais éclairements plus élevés (400-500 lux ou da-
aussi le remplacement immédiat des lampes vantage), la figure 3 peut aider à choisir le type Cas 2. Il concerne des postes fixes (ou des
d’éclairage le mieux adapté. travaux avec déplacements mais dont une
usagées. Pour l’empoussièrement, assurer
une bonne ventilation des postes de travail partie est effectuée à poste fixe), où la zone
et choisir des luminaires protégés et faciles à
Cas 1 . Il concerne des tâches nécessitant de de travail habituelle est limitée à quelques
nombreux déplacements, sans poste fixe, par mètres, dans des locaux de hauteur sous
démonter.
exemple : préparation de commandes, ma- plafond supérieure à trois mètres. La zone
Des économies importantes peuvent être
gasinage nécessitant la lecture de détails... de travail s’étendant sur plusieurs mètres, un
également réalisées lors de la conception des
L’éclairage général doit être conçu pour per- éclairage local intégré au poste ou posé sur un
installations d’éclairage au niveau de la dis-
mettre une bonne exécution des tâches en plan de travail ne permettrait pas de balayer
tribution électrique (par exemple par zones)
assurant des niveaux suffisants et une bonne l’ensemble du champ appréhendé par l’opé-
des dispositifs de commande et de program-
homogénéité de l’éclairement (luminaires rateur.
mation (par exemple interrupteurs crépus-
en nombre suffisant et bien disposés, par La solution optimale est généralement de
culaires) et du remplacement préventif des exemple au milieu des allées pour les tâches suspendre un ou plusieurs luminaires au-des-
lampes. de magasinage). Cependant, il est plus diffi- sus de la zone de travail. Exemples : poste de
cile de parvenir à une solution satisfaisante, contrôle qualité, poste de préparation néces-
Choix des appareils compte tenu des niveaux élevés d’éclaire- sitant l’assemblage de petites pièces.
d’éclairage ment à assurer.
En effet, l’intensité lumineuse décroît rapi-
Un éclairage fluorescent avec grilles de défile-
ment est bien adapté à ce cas de figure.
dement lorsque la distance augmente entre
Pour un éclairement les luminaires et le plan de travail et cette Cas 3. Il concerne les zones de travail plus
solution est à la fois peu économique (aug- limitées (de l’ordre du mètre) quelle que soit
inférieur ou égal à 300 lux
mentation de la puissance à installer et sur- la hauteur du local. Des activités telles que
Lorsque les tâches ne nécessitent pas la per- tout du nombre de luminaires) et peu efficace le travail de bureau (lecture, écriture, travail
ception de détails (éclairement inférieur ou (ombres portées par des «écrans» constitués sur écran) ou des tâches de précision dans
égal à 300 lux), l’éclairage général est suffi- par les structures, machines et installations). des ateliers font partie de cette catégorie. Les
sant. Les fabricants proposent des luminaires C’est pourquoi il est conseillé, lorsque cela est solutions optimales sont alors des luminaires

Étendue de la zone de travail habituelle

Très vaste Limitée Très limitée


(de l’ordre de quelques mètres) (de l’ordre de 1 mètre)
Hauteur sous plafond

< 3m > 3m
Cas 1 Cas 2 Cas 3
Eclairage Eclairage général Eclairage général
général + éclairage local suspendu + éclairage local posé

Figure 3. Choix des appareils d’éclairage.

a É  clairage général. Les luminaires sont


équipés de grilles de défilement.
­­­­­­­­­b Éclairage réglable sur le plan de travail
(voir aussi figure 4).

ED 85 Fiche pratique de sécurité 3


d’appoint installés près du plan de travail permettant un réglage vertical et horizontal, trop basse et de leur mauvais rendu des cou-
(par exemple lampes de bureau) ou intégrés avec réflecteurs munis de grilles de défile- leurs (monochromatique, jaune, pour les
au poste (par exemple éclairage intégré à la ment fournissant un éclairage dissymétrique lampes basse pression). Elles ne conviennent
machine : machines à coudre, certaines ma- pour éviter l’éblouissement et é­quipés de qu’à l’extérieur des bâtiments dans des cir-
chines de précision…). lampes compactes (par exemple fluocom- constances où l’exigence de couleur est très
pactes de 5 à 9 W ou LED de faible puis- faible.
sance), permettant de limiter le dégagement
Choix des lampes de chaleur et la consommation d’énergie
■■Les lampes à incandescence halogène
du fait de leur faible durée de vie, de leur
(voir figure 4).
consommation énergétique et du dégage-
Dans le choix des lampes, on tiendra c­ ompte ment de chaleur.
des principes ergonomiques décrits dans Le matériel, sa notice ou son emballage
font mention du type de lumière qui sera
Ces lampes doivent être protégées pour éviter
cette fiche et des dispositifs d’éclairage rete- les risques de brûlure et d’exposition aux UV
fournie à l’utilisateur.
nus suivant le type de tâche. D’autres facteurs (verres de protection).
Soit sont directement indiqués la température
sont également à prendre en considération, de couleur (en kelvin) et l’indice de rendu
notamment leur durée de vie, la consomma- des couleurs (en IRC), soit une teinte est indiquée.
tion électrique, l’utilisation intermittente et le La teinte est composée de 3 chiffres : le premier
temps de chauffe. (x 10) donne l’IRC, les deux derniers (x 100)
donnent la température. Par exemple, Pour en savoir plus
830 correspond à un IRC de 80 (8 x 10)
L’optimisation de l’ensemble de ces critères
et une température de 3 000 K (30 x 100).
conduit généralement aux types de solutions Réglementation
suivants :
Les catalogues des fournisseurs apportent Les obligations des employeurs
■■Pour l’éclairage général, lampes fluores-
des précisions sur les différents types de en matière d’éclairage des lieux
centes tubulaires ou compactes, lampes à
lampes et d’appareils en fonction de leur utili- de travail font l’objet des articles
décharge (par exemple iodures métalliques
sation (voir encadré). Par ailleurs, l’Association R. 4223-1 à R. 4223-12 du Code du travail.
à brûleur céramique et LED). Ces différents
types de lampes répondent à la plupart des française de l’éclairage (www.afe-eclairage. La circulaire du 11 avril 1984 apporte
critères définis précédemment (bon rapport com.fr) a publié des ouvrages sur l’éclairage des précisions sur ce point.
efficacité lumineuse / consommation, durée pour différentes activités (lieux de travail, hô- Cette réglementation concerne
de vie supérieure à 5 000 heures, gamme in- pitaux, locaux scolaires…). notamment les niveaux d’éclairement
termédiaire de température de couleur). général et local, l’éblouissement
■■Pour l’éclairage local suspendu au-des- Les systèmes à LED et la luminance, les effets thermiques
sus des postes de travail, en complément de et l’entretien.
Ces systèmes doivent être installés dans des
l’éclairage général, les tubes fluorescents équi- conditions favorables au maintien de leurs
pés de réflecteurs et de grilles de défilement performances : on évitera les hautes tempé- Normes
et les luminaires à LED équipés d’optiques ratures, les encastrements non ventilés et
adaptées permettent d’éviter l’éblouissement La norme de base en matière d’éclairage
l’exposition aux vapeurs d’hydrocarbures et
tout en respectant les critères précédents. Il et d’ergonomie visuelle est la norme
produits chlorés. On choisira des appareils
est conseillé de choisir une température de NF X 35-103 « Ergonomie – Principes
à LED de classe GR0 ou GR1 selon la norme
couleur intermédiaire (3 000 à 4 000 K) pour d’ergonomie visuelle applicables à
EN 62471.
éviter une impression de froideur donnée par l’éclairage des lieux de travail ». Norme
des lampes à température plus élevée. européenne : NF EN 12464 « Éclairagisme
Les types de lampe à éviter – Éclairage des lieux de travail. Partie 1 :
■■Pour l’éclairage local posé sur le plan de
travail, le choix se portera de préférence ■■Les lampes à décharge de vapeur de sodium Lieux de travail intérieur ».
sur des luminaires équipés de bras articulés compte tenu de leur température de couleur En complément, la norme NF EN 62471
« Sécurité photobiologique des lampes
Figure 4. Deux réflecteurs et des appareils utilisant des lampes »
Mesure d'éclairement lumineux en lux (à 40 cm du plan de travail)
indépendants permettent permet de classer les lampes suivant
50 de sélectionner l’éclairement leur dangerosité.
40 le mieux adapté à la tâche.
2 tubes
Par ailleurs, la norme NF EN 1837
30 300 lux
« Éclairage intégré aux machines »
20 500 lux
donne les caractéristiques des systèmes
800 lux
10 d’éclairage intégrés aux machines fixes
cm 0 ou mobiles.
10 1 tube (gauche ou droite)
Enfin, dans le cadre des normes sur
500 lux
20
les terminaux à écrans de visualisation,
300 lux
30 la partie 6 de la norme NF EN ISO 9241
40 « Exigences relatives à l’environnement »
50 comprend des principes sur l’éclairage.
-20 -10 0 10 20 30 40 50 60 70 80 cm

Infographies : Wag
Mise en pages : Atelier Causse
Contact : Jean-Marc Deniel, INRS

Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles
• •
65, boulevard Richard-Lenoir 75011 Paris Tél. 01 40 44 30 00 www.inrs.fr info@inrs.fr •
Fiche pratique de sécurité ED 85 3e édition • octobre 2018 • 2 000 ex. • ISBN 978-2-7389-2394-3 • Imprimé par Stipa

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