Formation Efficacité Énergétique dans l’industrie

Module VIII: Gestion de l’éclairage dans l’industrie

Date : du 22 NOUVEMBRE 2023

Formateur : Dr.FAIDA HASSAN / AMEE

1
 Objectifs

1. Comprendre les principes fondamentaux de l'éclairage

industriel et son impact sur l'efficacité énergétique.
2. Apprendre les stratégies de gestion de l'éclairage pour
optimiser la consommation d'énergie.
3. Acquérir des connaissances sur les technologies d'éclairage
efficaces et les meilleures pratiques de conception d'éclairage
dans l'industrie.
4. Identifiez les opportunités et les économies en matière de
› Siège en France
rénovation de l’éclairage
› Bureaux dans 8 pays
5. Évitez les erreurs courantes lors des rénovations d’éclairage
› 70 + employés permanents
6. Estimations simples sur la conception de ›l’éclairage
1200 projets dans 180 pays
› Revenus 2022 : 21 millions €
2
Technologies d'éclairage efficaces : LED, éclairage
fluorescent, éclairage haute intensité, etc.
 Sommaire

1. Introduction à l'éclairage industriel et ses enjeux énergétiques.

2. Principes de dimensionnement d’une installation d’éclairage
3. Technologies d'éclairage
4. Gestion de l'éclairage dans l'industrie
5. Optimisation des installations d'Éclairage
6. Les régulateurs variateurs de tensions
7. Approche d'audit de l'éclairage industriel et identification des
opportunités d'économie d'énergie.
8. Questions d’évaluation › Siège en France
9. Étude de cas › Bureaux dans 8 pays
› 70 + employés permanents
› 1200 projets dans 180 pays
› Revenus 2022 : 21 millions €
4
 Pourquoi viser l’EE de l’éclairage dans l’industrie ?

• La plupart des installations sont éclairées

• L’éclairage affecte la productivité et le confort des occupants
• Un potentiel d’économie d’énergie élevé existe généralement
• L'éclairage affecte également les charges de la climatisation
CVC

› Siège en France
› Bureaux dans 8 pays
› 70 + employés permanents
› 1200 projets dans 180 pays
› Revenus 2022 : 21 millions €
5
Éclairage dans l’industrie : quelques chiffres
• En industrie, l’éclairage représente en moyenne 15% de la facture

• En entreprise (tertiaire) l’éclairage représente 30% de la facture énergétique

• 90% du coût de l’éclairage est le fait de son usage (consommation et frais de

maintenance)

• Amélioration de l’éclairage -> 25 à 70% d’économie d’énergie

-> - 50% frais de maintenance
Retour sur investissement : en moyenne 2 ans

6
Principes de dimensionnement d’une installation
d’éclairage
ETUDE PHOTOMETRIQUE

Données de bases:

 La zone de calcul
 Le plan de référence
 L’éclairement moyen
 L’uniformité
 Le coefficient de réflexion des parois
 Le facteur de maintenance
 La grille de calcul

8
 1. ZONE DE CALCUL
Zone environnante
La zone de travail immédiate

Dépend de la tâche effectuée Une bande de 0.5 m entourant

et de la spécificité du local. la zone de travail.
Le niveau d'éclairement peut être
diminué d'un facteur de 1,5.

2. PLAN DE REFERENCE

9
 3. L'ÉCLAIREMENT MOYEN MINIMUM

La valeur recommandée dépend de l'activité du local

Exemple:

• Tâche de bureau classique 500 lux

• Parking 20 lux
• Couloirs 100 lux
• Sol d'usine 300 lux
• Bureaux 500 lux
• Inspection 1 000 lux
• Salle d'opération 10 000 lux

10
 4. L’UNIFORMITE

Zone environnante
La zone de travail
immédiate

Emin / Emoy = 0,7 Emin / Emoy = 0,5

11
 5. COEFICENT DE REFLEXION DES PAROIS

Coefficients de réflexion par défaut

Plafond 0,7

Parois opaques 0,5

Sol 0,3

Parois vitrées 0,1

12
 6. FACTEUR DE MAINTENANCE

Facteur de maintenance = 1 - facteur de dépréciation

Facteurs de maintenance à considérer dans les bureaux

Luminaire pour tubes fluorescents avec

0,8
ballast électromagnétique

Luminaire pour tubes fluorescents T8 avec

0,9
ballast électronique

Luminaire pour tubes fluorescents T5 0,9

13
 7. CALCULS

A partir des éléments  La salle, ou le lieu à éclairer

de départ  L’ utilisation de la salle
 La source lumineuse
 Le luminaire
On effectue les calculs.

 L ’indice du local servira à caractériser le local pour la détermination de l ’utilance.

 L ’indice de suspension servira à caractériser la hauteur du luminaire par rapport au plan utile,
et la hauteur de la pièce.
 Détermination de l ’utilance qui sera importante pour le calcul du flux lumineux total à
produire.
 Détermination du facteur de dépréciation intervenant dans le calcul du flux lumineux total à
produire, ce paramètre reflète la dégradation que subit le flux lumineux au cours du temps.
 Calcul du flux total a produire en fonction de l ’éclairement nécessaire aux tâches effectuées
dans ce local
 Calcul du nombre de luminaires
 Implantation
 7. CALCULS

• L ’indice du local
A partir des dimensions du local sachant que h =
hauteur entre le plan utile et la source lumineuse, a x b
a = longueur, b = largeur. K=
(a + b) x h

 L ’indice de suspension

En prenant h ’ = hauteur de la h’
suspension du point lumineux J=
h+ h’

Dans la pratique on retiendra J = 0 ou J = 1/3

 • Détermination de l ’utilance
A partir des données précédentes on va pouvoir retrouver sur des
tableaux la valeur de l ’utilance qui nous sera utile pour le
calcul du flux total à produire.

Exemple :

Pour un rapport de suspension J = 0

Indice de local K = 0.60
Coefficient de réflexion du plafond 70%
Coefficient de réflexion des murs 10%
Luminaire direct intensif de classe E "Document extrait de Mémotech Équipements et
installations
Utilance U = 0.31 électriques, éd. 1992, R. Bourgeois, D. Cogniel, B.
Lehalle, Éditions
Casteilla, collection A. Capliez".
 Détermination du facteur de dépréciation

Suivant les conditions d ’utilisation, et de niveau d ’empoussiérage on attribue

un coefficient « d » compris entre 1,2 pour un niveau de poussières faible ;
moyen : d = 1.4; élevé: d =1.6.
CALCUL DU FLUX TOTAL A PRODUIRE
• Connaissant tous les paramètres de la pièce, l ’éclairement nécessaire,
le rendement des luminaires choisis, ayant trouvé l’utilance et le
facteur de dépréciation, nous pouvons calculer le flux lumineux total
que devront fournir les sources lumineuses.

Exaxbxd En LUMENS
F=
Rendement ηi x Ui + ηs Us symbole: lm

direct

Rendement indirect et utilance en indirect ce terme n ’est pas utilisé si le rendement du luminaire en indirect

est: ηs = 0
 Calcul du nombre de luminaires
n: nombre de sources lumineuses(tube ou lampe) par luminaire.

F
N=
n x Flux d ’une lampe
• La répartition des luminaires est donnée par N: nombre d ’appareils minimum; et par l ’interdistance maximale (e)
entre deux luminaires d ’une classe donnée, en fonction de la hauteur h.

A: e = 0.90 x h D: e = 1.20 x h G: e = 1.45 x h

B: e = 1.00 x h E: e = 1.30 x h H: e = 1.50x h

C: e = 1.10 x h F: e = 1.40 x h I;J: e = 1.50 x h

 IMPLANTATION
• Disposition des luminaires dans un local
Le nombre de rangées minimum est donné par les relations:

Dans la longueur Dans la largeur

a/e b/e

Toutes les intersections

e /2 représentent des points
d ’implantation de
luminaires
e

b e e /2

a
 8. GRILLE DE CALCUL

Calcul de l'éclairement moyen intérieur

Mesures d'éclairement d'un local à l'aide d'un luxmètre et établir une
moyenne arithmétique.
Emoy = (E1 + E2 + ... + En) / n

Nbre minimum
K de points de Indice du local K :
mesure K = (a x b) /h (a + b)
avec,
moins de 1 4 a et b = largeur et longueur du local,
1 .. 1,9 9 h = hauteur utile de l'installation
2 .. 2,9 16
3 et plus 25

20
Technologies d'éclairage
TYPE DES LAMPES

1. Les lampes à incandescence (classique et halogène):

dans lesquelles un filament brûle

2. Les lampes à décharge ("néons", mercure, sodium,

halogénures métalliques):
produisent de la lumière grâce à une
décharge électrique dans un gaz
3. Les lampes LED

22
TYPE DES LAMPES

Les lampes à incandescence classiques

 Utilisées pour l'éclairage intérieur.
 Un filament de tungstène porté à environ 2500°C par passage d'un courant
électrique, émet de la lumière.
 Rendement lumineux faible, car la plus grande partie de l'énergie
électrique est convertie en chaleur plutôt qu'en lumière.

Les lampes halogènes

 Lampes à incandescence avec un gaz d’halogène ou ses dérivés (p.ex. I2,
CH3Br ou CH2Br2) qui régénère le filament de tungstène (cycle halogène)
et augmente sa durée de vie.
 Meilleur rendement que les lampes à incandescence classiques
(fonctionnent à plus de 2900°C)
 Matériau résistant: quartz ou verres spéciaux (d'où l'appellation courante
de lampe quartziode).
23
Les tubes fluorescents "néons"
 Mélange d'argon et de vapeur de mercure très raréfié;
 Décharge électrique au travers de ce gaz fait briller le mercure d'un
rayonnement ultraviolet, qui excite une substance fluorescente
déposée sur la paroi interne du tube émettant en retour une lumière
blanche.
 Lampes dites économiques sont également des tubes fluorescents,
dits compacts.
Les lampes à vapeur de mercure
 Autrefois utilisées pour l'éclairage public
 Remplacées par celles au sodium à meilleur rendement
 Produisent une lumière blanc-bleuté, grâce à une décharge électrique
à travers la vapeur de mercure à haute pression (500 fois la pression
des tubes fluorescents) contenu dans l'ampoule.
 A cause de cette pression plus élevée, elles émettent plus de lumière
visible et moins d'ultraviolet que les tubes fluorescents.

24
Les lampes à vapeur de sodium à basse pression
 Mélange de néon, d'argon et de parcelles de sodium.
 Décharge électrique fournit une lumière orange monochromatique
(longueur d'onde 589 nm).
 Utilisées pour l'éclairage des routes (plus efficaces)

Les lampes à vapeur de sodium à haute pression

 Émettent une lumière jaune-orange, plus éblouissante que les lampes au
sodium à basse pression
 Donnent un rendu des meilleur que ces dernières

Les lampes à halogénures métalliques

 Forment un arc électrique (dizaine de mm) dans une ampoule en quartz
renfermant des halogénures métalliques et des vapeurs de mercure à
haute pression.
 Les métaux vaporisés émettent une lumière blanche vive, avec une
grande efficacité
 Utilisées dans les vitrines commerciales, les terrains de sport
25
Efficacité lumineuse

26
CHOIX DES LAMPES

Éclairage général TUBE FLUORESCENT

Efficacité énergétique
Très bon rendu de couleurs
Durée de vie importante
Faible coût d’investissement

LAMPE FLUOCOMPACTE
Éclairage ponctuel
LAMPE À INCANDESCENCE
LAMPE HALOGÈNE

Éclairage indirect LAMPE A HALOGENURE

METALLIQUE

27
Hall d’entrée: Bureaux:
Lampes halogènes Lampes fluorescentes

Atelier: Fluo T8/33+ Parking:

Lampes à décharge(HIE) Lampes à décharge

28
 CHOIX DES LAMPES

• Efficacité des différentes technologies d'éclairage

• Lumens par Watt

29
TYPES DE BALLAST

 Electromagnétique conventionnel
 Electromagnétique faibles pertes
 Électronique avec préchauffage
 Électronique sans préchauffage
 Électronique gradable

Ballasts électromagnétiques Ballast électronique

30
 CHOIX DE BALLAST

Éclairage > 6h/jour Éclairage < 6h/jour

Ballast électronique Ballast électromagnétique

Si le local bénéficie d'une bonne lumière naturelle, les ballasts électroniques génèrent des économies
d'énergie de 30 .. 50 % pour la rangée de luminaires proche des fenêtres et 15 .. 30 % pour la rangée
contiguë.

L'utilisation de lampes fluorescentes au dessus d'une machine tournant peut être dangereuse (effet
stroboscopique = machine semble à l'arrêt).

L'utilisation de ballasts électroniques (haute fréquence) ou électromagnétiques compensés par des

condensateurs résout le problème.

31
 FAIRE ATTENTION AU CHOIX DU BALLAST

 Toutes les marques de lampe ne peuvent pas fonctionner correctement avec tous les
ballasts électroniques.
 Chaque ballast est conçu pour une résistance donnée des électrodes du tube fluorescent.
 On peut ainsi avoir un taux de défectuosité important des lampes
uniquement parce que la marque des tubes fluorescents utilisés n'est pas compatible avec
la marque du ballast choisi.

32
 Particularité des hôpitaux

La lampe fluorescente et son ballast produisent des ondes

électromagnétiques accentuées avec les ballasts électroniques.

Perturber le fonctionnement des appareils électroniques de précision dans les salles d'opération

Pour limiter les risques, on peut :

 Exiger la garantie du fabricant
 Éloigner le plus possible les appareil pour diminuer les perturbations avec la distance
 Sortir tous les ballasts de la zone de travail
 Utiliser, à défaut, des lampes à incandescence ou halogène.

33
 Rendements minimum recommandés

Luminaires directs à ventelles planes 70 %

Luminaires directs basse luminance 65 %

Luminaires directs très basse luminance 55 %

Luminaires mixtes 75 %

Luminaires indirects 65 %

34
Lampes à vapeur de mercure

• Type HID plus ancien (pas aussi populaire aujourd'hui)

• Teinte plus verte que les autres HID

• Utilisé dans les applications extérieures et les luminaires de

grande hauteur

• Mauvaise efficacité : 30 – 65 lumens/watt

• Nécessite environ 5 minutes pour atteindre la pleine luminosité

35
Lampes au sodium basse
pression
• Économe en énergie 100-180 lumens par watt
• Source de lumière monochromatique (jaune) donc mauvais
CRI
• Nécessite environ 8 minutes pour atteindre une luminosité
maximale
• Rarement utilisé aujourd'hui, mais vous pouvez le trouver
dans :
• Éclairage des routes, éclairage des ponts et des tunnels,
éclairage de sécurité, éclairage de zone, éclairage des
passages à niveau et éclairage des aéroports

36
Lampes au sodium haute pression (HPS)

• Applications intérieures et extérieures

• Haute efficacité : 80 - 120 lumens/watt

• La plupart des lampes ont besoin d'environ 8 minutes pour

atteindre leur pleine luminosité

37
Lampes aux halogénures métalliques

• Utilisé dans les sports, les applications extérieures et les

luminaires de grande hauteur en raison de sa puissance et de
ses lumens élevés
• IRC élevé
• 4000K
• Bonne efficacité : 75 – 80 lumens/watt
• Problème de cohérence des couleurs (changement de couleur)
• Besoin de 10 à 15 minutes pour atteindre la pleine luminosité
38
Technologie d'éclairage LED

• Peut être utilisé pour presque toutes les applications

• Rénovations ou nouveaux luminaires
 Intérieur
- Lampes LED de type « A », projecteurs, etc.
- Des « tubes » LED pour remplacer les fluorescents
- Options de rénovation pour les espaces à plafond haut ou bas
 Extérieur
- Lampes de remplacement HID
- Nouveaux types de luminaires LED
- Efficacité énergétique 80 à 170 lumens par watt
39
Technologie d'éclairage LED

• Des économies d'énergie de l'ordre de 30 à 90 % sont

possibles
• Longue vie
• Intensité variable si nécessaire
• Aucun mercure ni phosphore n'est utilisé

40
Technologie d'éclairage LED
Exemple d’utilisation de l’éclairage LED

Caractéristiques:
• Faible éblouissement
• Bon IRC

41
Critères d'achat de LED

• Certifications de sécurité, de conformité et de performance

• Lorsque vous effectuez un éclairage extérieur, sachez si
votre zone géographique nécessite des luminaires « Dark-
Sky Compliant »
• Vie : Garantie (Exemple > 5 ans)
• Performances des tests : LM-79, LM-80
tests liés au maintien du flux lumineux pendant la durée de
vie de la lampe

42
Gestion de l'éclairage dans l'industrie
• En éclairage tertiaire, commercial ou industriel, les
systèmes de variation et de gestion apportent à
l’utilisateur un confort supplémentaire.
• Ils permettent aussi d’améliorer le coût global et l’impact
environnemental de l’installation.
• Le pourcentage d'économies dépend du site (15 % à 60 %
est typique)

44
Contrôle et commande de l’éclairage

• Éteindre les lumières permet d’économiser 100 % de

l’énergie consommée…
• Capteurs d'occupation/vacance/de mouvement
• Infrarouge et/ou ultrasons
• Minuteries programmables (mécaniques ou numériques)
• Autres interrupteurs de déclenchement
• Exemple : contrôler l'éclairage avec la machine (lorsque la
machine est « allumée », la lumière s'allume »)
45
La commande manuelle:
Un bouton poussoir ou une télécommande joue le rôle d’interrupteur et de variateur.

46
Les cellules photoélectriques

Maintiennent le niveau d’éclairement choisi sur une zone en tenant compte des apports en
lumière naturelle.

Multiplicateur

47
Commandes d'éclairage
• Capteurs de lumière du jour (photocellules)
• Gradation électronique
• Comparer les coûts/avantages des technologies

48
La détection de présence:

Permettent d’éteindre et d’allumer les luminaires ou de faire

varier automatiquement le niveau d’éclairement en fonction de l’occupation.

49
Exemple d'application de capteur de
présence

50
La gestion d’ambiance

Les systèmes de gestion d’ambiances offrent la possibilité d’enregistrer plusieurs scénarios que
l’utilisateur peut activer simplement et modifier selon ses besoins.

51
Gestion en fonction de l'éclairage naturel
 Peut s'appliquer aux locaux de bureau lorsque le temps d'occupation journalière est
important.

 En effet, lorsque les locaux sont utilisés de façon intermittente, le temps de valorisation de
l'éclairage naturel se réduit, la rentabilité des systèmes de variation du flux lumineux aussi.

 Parmi les systèmes de gestion existants, il faut privilégier ceux qui modifient les
caractéristiques de flux lumineux de façon imperceptible pour les occupants, c'est-à-dire le
dimming en fonction d'un capteur intérieur.

52
Exemple de contrôle de la lumière artificielle
en fonction de la de la lumière du jour via un
capteur photo

53
COULOIRS ET CIRCULATIONS
« LUMIÈRE AUTOMATISÉE »

• Les détecteurs de présence à infrarouge sont intégrés aux

luminaires (avec ballasts)
• Détecteurs de présence associés à la variation

COMMERCES ET SURFACES DE VENTE

« LUMIÈRE DYNAMIQUE »

Télécommandes sans fil ou murales – Ecrans tactiles

Horloges calendaires et horaires - Séquenceurs

54
BUREAUX
« LUMIÈRE CHOISIE ET LUMIÈRE EN RÉSEAU»
• Cellule photoélectrique + Télécommandes sans fil ou murales

SALLES DE RÉUNION
« MENU LUMIÈRE »

Ecran de commande

55
Alimentation via Ethernet

• La popularité croissante des LED

• Aussi- Systèmes d'éclairage WiFi (chaque luminaire a une

adresse MAC)

56
Commande ou gestion centralisée:

L'optimisation énergétique de locaux d'une même zone dont les profils

d'occupation et les configurations par rapport à la lumière sont différents
peut être envisagée par un système d'éclairage composé :
 D'un automate,
 D'un réseau type bus,
 D'une distribution de puissance classique,
 D'organes de commande, de régulation et d'action locaux adressables et des
luminaires.

57
 1. L'automate:
Placé généralement dans le tableau divisionnaire et permet, avec
une grande flexibilité pour:

 Commander les luminaires, de manière individuelle ou

groupée à distance, en fonction des profils d'occupation. Si
l'occupation change,
l'automate s'adapte facilement par simple programmation
centrale

 Inclure des fonctions de gestion autres que des fonctions

d'éclairage reprises sous le nom générique de "DOMOTIQUE
ou IMMOTIQUE" (réglage du chauffage, etc ...).

58
2. Le bus de communication:

Assure la liaison entre l'automate et les organes locaux de gestion, de commande et d'action,
composé :
• soit de deux ou quatre fils (semblable au RS 485)
• soit du réseau de distribution 230 V lui-même. Ce type de réseau est appelé réseau à "courant
porteur".
Au 230 V, on additionne une onde porteuse qui permet de constituer un bus de communication.
En conception, un câblage intelligent de type BUS peut être
envisagé en parallèle au placement des câbles de distribution

59
3. La distribution:
La distribution d'une installation gérée par automate n'est pas véritablement différente d'une
distribution classique.

4. Les organes de commande et d'action, de régulation et de gestion:

Dans les systèmes modernes de gestion de l'éclairage chaque luminaire est adressable à titre
individuel.

Les luminaires seront sensibles aux variations d'état des organes :

 de commande et d'action (les boutons poussoirs gradables électroniquement)

 de gestion (les horloges programmables internes à l'automate central ou à la commande

locale, etc...)

 de régulation (les cellules de régulation du niveau d'éclairement, interne au luminaire,

central au local ou global par façade).
60
Les régulateurs variateurs de tensions
 Une installation d’éclairage public sans variateur de tension

 Surtensions et sous-tensions
Surtensions : 10% de moyenne.
 21% de surconsommation.
 Il raccourcit la vie des lampes jusqu‘à 50%.

Sous-tensions :  Extinctions intempestives.

 Économie énergétique
- Les solutions de réduction de tension ne sont pas utilisées bien que ce soit possible.

 Frais de maintenance
- Diminution de la durée de vie des lampes en raison des surtensions.

62
 Importance de la Régulation
 Annulation de toute surtension momentanée agissant sur la vie des installations et ses éléments
associés.
 La stabilisation lente n’élimine pas les surtensions de courte durée, nécessité d’une grande
vitesse de correction (<100ms) : la technologie du variateur régulateur répond à cette exigence.

 Economie supplémentaire réalisée en éliminant les surtensions nocturnes. Une valeur moyenne
communément admise élève ce niveau à 10%, ce qui revient à consommer 21% de plus.

 Elimination de la première cause de mortalité des ampoules à décharge.

 La dégradation typique des lampes fait que, pendant ses premières heures de vie, sa
consommation est plus importante. Avec un régulateur-réducteur de tension nous pourrons
rationaliser la consommation.

63
 Solutions partielles adoptées

Méthode Avantages Inconvénients

 Économie de 50%
 Nécessite 2 lignes de puissance
indépendantes
 Effet ‘stroboscopique’
 Sans régulation
 Sans variation

Réactance de Z2
 Économie de 30-40%
double niveau Circuit de  Sans effet ‘stroboscopique’
Contrôle Z1

VZ
IL VL

Réactance  Économie de 6-8%  Sans économie

Electronique Ze  Coût supplémentaire par lampe
 Démarrage maîtrisé
 Protection limitée aux lampes
IL V
L

64
 Justification de l’économie (I)

A) Au niveau de la stabilisation :

Exemple : cas d’une surtension nocturne de 10%

Soit, Un = 230V,
Us = 230 x 1,1 = 253V

Sachant que Us = Un * 1,1, la puissance de sortie serait

Ps= Us2 / R = (Un * 1,1)2 / R = (Un2 * 1,21) / R = Pn * 1,21

 21% de surconsommation

65
 Justification de l’économie (II)
B) Au niveau de la réduction :

Exemple : réduction jusqu’à 190V (17%)

Soit, Un = 230V,
Ur = 230 x 0,83 = 190V

Sachant que Ur = Un * 0,83, la puissance réduite de sortie serait

Pr= Ur2 / R = (Pn * 0,83)2 / R = (Un2 * 0,6889) / R = Pn * 0,6889

 31,11% d’économie

66
 Amortissement de l’investissement (I)

 Heures totales de fonctionnement de l'éclairage 4150

 Heures de fonctionnement à tension nominale 1500

 Heures de fonctionnement à tension réduite 2650

 Surtension moyenne dans l'installation 10%

 Coût kWh 1,266 DH

 Temps moyen de vie des lampes stabilisées 12000 heures

 Temps moyen de vie des lampes sans stabiliseur 9000 heures

 Coût moyen de changement de lampe 32,5 dH

 Coût moyen d'une lampe de 150W SHP 32,5 dH

 Pourcentage d'économie 30%

67
 Amortissement de l’investissement (II)

- Prix annuel d'un kW en fonctionnant 4150 h dans une installation sans

régulation
Puissance x H. Fonc. x Inc. surtension x dT kW :
1kW x 4150 x 1.21 x 1,266 = 6 357 DH

- Prix annuel d’un kW en fonctionnant 4150 h. sur une installation régulée

Puissance x H. Fonc. x dT kW :
1kW x 4150 x 1,266 = 5254 DH

68
Approche d'audit de l'éclairage industriel et identification
des opportunités d'économie d'énergie.
Approches pratiques des audits et des
mises à niveau
• Identifiez et respectez les niveaux de lumière cibles [LUX]
• Produire efficacement de la lumière : (Efficacité =
lumens/watt)
• Maintenir efficacement la lumière
• Équilibrer efficacité avec esthétique, qualité d’éclairage et
confort visuel
• Optimiser la régulation et le contrôle des systèmes
d’éclairage

70
Approches pratiques de l’optimisation de
l’éclairage

71
Mises à niveau courantes

72
 Modification du fluorescent vers le LED
72 à 36 watts… avec un changement minimal de
l'environnement lumineux

Apres
Avant

73
Remplacement des T12 et T8 par LED

74
Intérieur à LED

75
 Optimisation de l'éclairage
La consommation électrique pour l'éclairage peut être évaluée en utilisant la formule très
simple :

Électricité = Nombre d’éclairage X Puissance X temps

Des études ont permis d'évaluer les économies moyennes
réalisables :
• dans les bureaux : de 25 à 50%
• dans les salles de repos : de 30 à 75%
• dans les salles de conférence : de 45 à 65%
• dans les couloirs : de 30 à 40%
• dans les bâtiments et aires de stockage : de 45 à 75%

76
Solutions possibles

- Campagne de sensibilisation
- Éclairage économe
- Nouvelles lampes/réflecteurs
- Ballasts électroniques (dans luminaires actuels évent.)
- Cellules crépusculaires / Horloges
- Détecteurs de présence
- Nouvelle installation d’éclairage économique

77
 REMPLACER LES LAMPES INCANDESCENCE
La mesure
Remplacer les lampes incandescentes par des lampes
fluorescentes compactes ayant un meilleur rendement

La rentabilité
Économie d'environ 40 à 70% sur la consommation
Temps de retour de 1 à 3 ans.
Quelle puissance choisir ?

Puissances
25 W 40 W 60 W 75 W 100 W

7W 9..11 W 13..15 W 18..20 W 25 W

78
La justification

Les lampes fluorescentes compactes ont une meilleure efficacité

lumineuse que les lampes à incandescence : 60 à 80 lm/W contre
10 à 12 lm/W.

On peut donc diminuer la puissance installée, en gardant le même

éclairement.

Exemple :

Pour une durée d'éclairage de 8 à 9 heures par jour, le remplacement

d'une lampe à incandescence de 60 W par une lampe économique de 13
W est amorti en plus ou moins 2 ans (pour un prix du kWh de 8,75cents).

A cette économie s’ajoute la diminution des frais de maintenance grâce à

l’augmentation de la durée de vie des lampes, 10 fois supérieure à celle
des lampes incandescentes.
79
REMPLACER LES TUBES FLUORESCENTS DE 38mm

La mesure:
Remplacer les tubes fluorescents de 38mm par des tubes de 26mm

La rentabilité:
Économie escomptée d'environ 8%. Temps de retour d'environ 2 ans.

La mise en œuvre:
Quand remplacer les lampes ?
o On peut remplacer toutes les lampes en une fois.

. un investissement plus élevé mais rapidement rentabilisé

o On peut remplacer les lampes au fur et à mesure, lorsqu’elles sont défectueuses.

l’économie d’énergie mettra un certain temps pour

devenir significative
80
L’explication
Il est intéressant de remplacer les tubes fluorescents de Æ 38
mm (ancienne génération) par des tubes de Æ 26 mm qui ont
une efficacité lumineuse supérieure.

Ils ont la même longueur, le même culot et utilisent les mêmes

ballasts (à l'exception des tubes fluorescents à allumage rapide).
Ils sont donc directement interchangeables.

Puissances

Avant
20 W 40 W 65 W

Après

18 W 36 W 58 W
 Si le niveau d’éclairement est insuffisant, le remplacement par des
lampes à meilleure efficacité lumineuse permet, à puissance
égale, une augmentation du flux lumineux.

Référence des tubes les plus courants :

• OSRAM 20
• PHILIPPS 33
• SYLVANIA 133.

Leur remplacement par des tubes type 830 ou 840 ne diminuera pas la consommation énergétique
mais augmentera le flux lumineux d’environ 15 %, avec l'avantage de rendre aux occupants leur "teint
naturel".

82
 SUPPRIMER UNE PARTIE DES LAMPES

La mesure:
Supprimer une partie des lampes des luminaires sur toute la surface du
local
La rentabilité:
La suppression, par exemple, d’une lampe sur quatre par luminaire, permet
de diminuer la consommation de 25%.
Elle ne coûte que le temps nécessaire à la mise en œuvre.
L’opération est donc rentabilisée très rapidement.

83
 Exemples de cas défavorables :
Circuit avec 1 ballast pour 2 lampes : il est
impossible de supprimer une lampe.
Circuit compensé avec un condensateur pour 2
tubes :
La suppression d'une lampe rendra le cosφ du
luminaire trop capacitif. Il faut alors vérifier si le
cosφ global du bâtiment reste proche de 1.
84
Comment évaluer le niveau d’éclairement dans mon local ?

Situation idéale : on dispose d'un luxmètre

on peut directement mesurer le niveau d'éclairement en plusieurs
points du local par un luxmètre et établir ainsi une moyenne
d'éclairement.

A défaut : par estimation grossière

On peut déterminer le niveau
d'éclairement en fonction de la
puissance installée et du type de
luminaire. Cette méthode s'applique à :

• des luminaires pour lampes fluorescentes

• un local aux formes régulières,
• des couleurs de paroi à tendance claire,
• des lampes fluorescentes dont la température de couleur est d'environ 4000 K
(exemple: type 840).
85
 Le niveau d’éclairement dans différents local

Éclairement moyen recommandé sur le plan de travail(lux)

(à 75 cm du sol et en fonctionnement normal, juste avant entretien)
Éclairement moyen
Type de local
recommandé
Bureaux - travaux généraux 500
Bureaux - lecture et écriture continue 750
Tables à dessin 1 000
Salles de réunion 500
Bibliothèque - lecture 500
Bibliothèque - étagères 300
Couloirs et escaliers 150
Sanitaires 150
Archives 200

86
 NETTOYER LES LUMIÈRES
ET REPEINDRE LES LOCAUX

La mesure:
Nettoyer les réflecteurs et les lampes des
luminaires, ainsi que les parois des locaux

L’économie potentielle:
Le nettoyage des luminaires ne permet pas d'économiser de l'énergie, mais permet d'assurer le confort en maintenant le niveau
d'éclairement initial.

La mise en œuvre:
Nettoyer les luminaires: réflecteurs, lampes,etc.
Le plan de maintenance doit également tenir compte d'un nettoyage et rafraîchissement des vitrages, parois, rideaux, qui
contribuent à l'éclairage naturel des locaux.

La justification:
Les lampes, les luminaires et les parois sont sujets à l'empoussièrement. Après une année sans nettoyage, le niveau de
l'éclairement a chuté de 10 à 15 %.

87
 SENSIBILISER LES OCCUPANTS

La mesure:
Sensibiliser les occupants à éteindre l’éclairage artificielle lorsqu’il n’est pas nécessaire

L’économie potentielle:
Pour des locaux occupés 10 heures par jour, l'occupant qui éteint le soir au lieu de laisser
allumé toute la nuit permet d'économiser 58% de la consommation en éclairage.

Une diminution de la consommation d'éclairage de l'ordre de 15% peut être espérée si les
occupants éteignent à la mi-journée et n'allument à nouveau que lorsque c'est nécessaire (par
rapport à une situation où les occupants laissent l'éclairage allumé toute la journée).

88
 LIMITER L’ÉCLAIRAGE EN FONCTION DE
L’HORAIRE D’OCCUPATION DES LOCAUX
La mesure:
Éteindre l’éclairage à heure fixe par zone ou par ensemble du bâtiment, si l’horaire de
travail est fixé

L’économie potentielle:
Pour des locaux occupés 10 heures par jour qui resteraient allumés toute la nuit suite à la
négligence des occupants, l'économie engendrée par une coupure automatique de nuit
serait de l'ordre de 14 / 24 = 58%.
L'extinction de l'éclairage en milieu de journée afin de pousser les occupants à réévaluer
la nécessité d'éclairer artificiellement (par exemple à 14h00) amène une diminution de la
consommation d'éclairage de l'ordre de 14% (par rapport à une situation où les occupants
laissent l'éclairage allumé toute la journée).

89
LIMITER L’ÉCLAIRAGE ARTIFICIEL EN FONCTION DE L’ÉCLAIRAGE NATUREL

La mesure:

Limiter l’éclairage artificiel en fonction de l’éclairage naturel par un:

- en on/off en fonction de l’éclairement extérieur
- en réglage continu(dimming) en fonction de l’éclairement intérieur
- miroirs rotatifs

90
91
 LIMITER LA DURÉE DE FONCTIONNEMENT DE
L’ÉCLAIRAGE EXTÉRIEUR

Soit une installation d'éclairage extérieur d'une puissance de 1000 W:

Situation de base : gestion horaire simple

L'installation fonctionne tous les jours de 18h00 à 9h00.
La consommation annuelle est de:
365 j X 15 h/j X 1 000 W = 5 475 kWh/an

Gestion horaire améliorée:

L'installation est arrêtée entre 23 h et 5h00. La consommation n'est plus que de
365 j X 9 h/j X 1 000 W = 3 285 kWh/an.

Économie de 40%
L'économie globale est de (5 475 – 1 895) / 5 475 = 65% 92
 INSTALLATION D’UNE SONDE CRÉPUSCULAIRE

La sonde crépusculaire permet gérer l'éclairage artificiel en fonction de l'éclairage naturel

disponible, et donc de suivre précisément les besoins.

En fin de journée, l’éclairage ne s’allume, grâce aux capteurs d’éclairement, que lorsque la
lumière naturelle est insuffisante.
Le matin, il s’éteint dès qu’il fait suffisamment clair.

Pour assurer son bon fonctionnement, la sonde doit être entretenue très régulièrement.

93
Source :

94
95
Questions d’évaluation
Question 1
L’efficacité d’une source lumineuse se mesure en :
a) Pour cent
b) Lumens/watt
c) Lumens/mètre carré

97
Question 2
1 000 lampes T8 (60 watts/luminaire) ont été remplacés par
des lampes LED de 36 W. Les lumières étaient allumées 8 760
heures par an et l'électricité coûtait 1,266 DH/kWh. Quel
serait le simple retour sur investissement si les LED étaient
150 DH/lampes à installer ?

98
Question 3
1 000 lampes T8 (60 watts/luminaire) ont été remplacés par
des lampes LED de 36 W. Les lumières étaient allumées 8 760
heures par an et l'électricité coûtait 1,266 DH/kWh. Quel
serait le simple retour sur investissement si les LED étaient
150 DH/lampes à installer ?

99
Question 4
Dans une installation à grande hauteur, les lumières sont
montées dans le plafond (encastré) qui se trouve à 10 mètres
au-dessus du sol. Le niveau d'éclairage au sol est de 500 lux.

Si les lumières étaient baissées à 7 mètres du sol, quel serait

le nouveau niveau d'éclairage (au sol, en lux) ?

100
Question 5
Qu'est-ce que l'optimisation de la performance énergétique
de l'éclairage dans l'industrie?
a) L'utilisation de l'éclairage naturel uniquement
b) L'amélioration de l'efficacité énergétique des systèmes
d'éclairage (
c) L'installation moins de luminaires

101
Question 6

Quel est l'avantage principal de l'optimisation de la

performance énergétique de l'éclairage dans l'industrie?
a) Améliorer la qualité de la lumière
b) Réduire la consommation d'énergie (
c) Augmenter la luminosité des espaces de travail

102
Question 7
Qu'est-ce que la gradation de l'éclairage dans l'industrie?
a) La programmation de la durée de fonctionnement de
l’éclairage
b) L'ajustement de l'intensité lumineuse en fonction de la
lumiere du jour (
c) Le remplacement des ampoules traditionnelles par des
ampoules LED

103
Question 8
Quelle est l'une des principales mesures pour optimiser la
performance énergétique de l'éclairage dans l'industrie?
a) Réduire le niveau d’éclairement
b) Utiliser des détecteurs de mouvement pour contrôler
l'éclairage (
c) Réduire le nombre de luminaires

104
Question 9
Quelle est l'une des principales mesures pour optimiser la
performance énergétique de l'éclairage dans l'industrie?
a) Réduire le niveau d’éclairement
b) Utiliser des détecteurs de mouvement pour contrôler
l'éclairage (
c) Réduire le nombre de luminaires

105
Question 10
Qu'est-ce que la lumière du jour dans l'industrie?
a) L'utilisation de la lumière naturelle pour l'éclairage des
espaces de travail (
b) L'utilisation de lampes spéciales pour simuler la lumière du
jour

106
Exercice
Un bâtiment industriel dispose d'une installation d'éclairage composée de 100
ampoules fluorescentes de 40 watts chacune. La durée d'utilisation
quotidienne moyenne des ampoules est de 10 heures. Vous souhaitez réduire
la consommation d'énergie de l'éclairage tout en maintenant un niveau de
luminosité adéquat. Proposez une solution d'amélioration énergétique pour ce
bâtiment.

Solution :
Une solution efficace pour améliorer l'efficacité énergétique de l'installation
d'éclairage est de remplacer les ampoules fluorescentes par des ampoules LED
plus économes en énergie. Voici les étapes à suivre :

107
Exercice
1. Calcul de la consommation d'énergie actuelle :
Consommation actuelle = Nombre d'ampoules x Puissance par ampoule
x Durée d'utilisation quotidienne
Consommation actuelle = 100 x 40 watts x 10 heures = 40 000 watt-
heures (Wh) par jour

2. Choix des ampoules LED :

Recherchez des ampoules LED équivalentes en termes de luminosité aux

ampoules fluorescentes actuelles. Assurez-vous que les ampoules LED
ont une puissance inférieure à celle des ampoules fluorescentes tout en
fournissant une luminosité similaire.

108
Exercice
3. Calcul de la consommation d'énergie après le remplacement :
• Consommation après remplacement = Nombre d'ampoules x Puissance par
ampoule x Durée d'utilisation quotidienne
• Par exemple, si les nouvelles ampoules LED ont une puissance de 20 watts, alors :
• Consommation après remplacement = 100 x 20 watts x 10 heures = 20 000 Wh par
jour

4. Comparaison des résultats :

• La consommation d'énergie après le remplacement des ampoules fluorescentes par
des ampoules LED est de 20 000 Wh par jour, soit une réduction de 50 % par rapport
à la consommation initiale de 40 000 Wh par jour.

• En remplaçant les ampoules fluorescentes par des ampoules LED, vous pouvez
réduire considérablement la consommation d'énergie de l'éclairage dans le
bâtiment industriel. Cela permettra non seulement d'économiser sur les coûts
énergétiques, mais aussi de contribuer à la durabilité environnementale.

109
Depuis 25 ans,

MERCI DE VOTRE ATTENTION