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SOMMAIRE

DEDICACE

On dédie ce travail :
• A ceux qui nous ont donné tout ce qui est nécessaire à notre être et à notre
Éducation depuis l’enfance.
Ceux qui ont éclairé notre vie par leurs éminents conseils afin de nous voir une personne
digne de responsabilité.
A nos chers parents.
• A ceux qui ont rendu le champ de nos connaissances fertile et qui ont veillé sur notre
formation, tout au long des années d’études, nos respectueux formateurs.
• A ceux qui ont participé de près ou de loin, à l’élaboration de ce travail et dont
la contribution est indéniable.
• A tous nos fidèles amis, nos collègues.
• A vous tous on dédie le fruit de cet humble effort.
REMERCIEMENTS

Avant de rédiger ce rapport, je tiens à remercier mon maitre de stage KOFFI KASSI BENOIT
et toutes les personnes ayant contribuées au bon déroulement de mon stage.
Au terme de ce travail je tiens à remercier vivement mon encadreur Mr. : pour son encadrement,
sa disponibilité et ses précieux conseils qu’il m’a prodigué le long de mon stage malgré ses
occupations. Qu’il trouve ici l’expression de ma haute considération et mon respect.
Il est indispensable de ne pas rater cette occasion pour exprimer ma gratitude et mon respect à tous
nos professeurs de l’Ecole GSKL DJEDRI TECHNIQUE qui ont contribué à ma formation solide.
J’espère que serai à la hauteur de la confiance et je les remercie vivement pour la sollicitude qu’ils
m’ont procurée et pour l’intérêt qu’ils ont accordé à mon travail.

Liste des sigles et abréviations :


PROMOTELEC : Promotion des usages de l'électricité dans le bâtiment

AFE : Association Française de l'Eclairage

2P+T : Deux phases plus la terre

RJ 45 : Registered Jack 45

XP : XPower Plus

Lampe FC : Lampe Fluorescente Compacte

BT : Basse Tension

DC : Courant Continu

AC : Courant Alternatif

% : Pourcentage

kJ : Kilo JOULE

kg : Kilogramme

kcal : Kilo Calorie

h : Heure

kW : Kilo Watt

VA : Volt-Ampère

VAR : Volt-Ampère Réactive

Lx : Lux

Lm : Lumen

m2 : Mètre carré

m3 : Mètre cube Cd : Candela

? : Ohm
INTRODUCTION

Etant en 3ère année génie électrique et face aux exigences de la vie professionnelle, j’ai été conduit à
accomplir un stage d’initiation, pour concrétiser ma formation. J’ai effectué ce stage dans la société
AFRIQUE FROID ENERGIE. Ce stage avait pour but de me permettre d’entrer en contact avec mon
futur métier, de me découvrir de manière pratique et, de ce fait, de se rendre compte de ce que
représente concrètement le travail dans une entreprise. Dans ce rapport, je tiens à présenter la société
où j’ai effectué mon stage, ses activités et son fonctionnement et dans lequel j’essaie de bien définir
le cadre de mon travail et découvrir le déroulement de mon stage en décrivant les activités et les
tâches que j’ai effectuées. L’élaboration de ce rapport a pour principale source les différents
enseignements tirés de la pratique journalière des tâches auxquelles j’étais affecté. Enfin, les
nombreux entretiens que j’ai pu avoir avec mon encadreur de la société m’ont permis de donner une
cohérence à ce rapport
En électrotechnique. Plus largement, ce stage a été l’opportunité pour moi d’appréhender des
compétences pratiques pour les exploiter dans ma vie professionnelle, les meilleurs méthodes de
câblage, le principe de régulation et la nécessité de travailler en groupe et s’intégrer dans le staff de la
société pour une qualité de travail meilleur.
CHAPITRE I : PRESENTATION DE
L’ENTREPRISE
I. PRESENTATION GENERALE DE L’AFRIQUE FROID TECHNIQUE

1. Historique

AFRIQUE FROID TECHNIQUE a été créée le 28 Mai 2009 par monsieur


KOFFI KASSI BENOIT qui en est le directeur général.

La structure AFRIQUE FROID TECHNIQUE se trouve à Yamoussoukro


précisément au quartier habitat château, elle intervient dans les domaines de
technique. Elle produit et commercialise des produit (solution) technique et bien
d’autre produits (matériel techniques). Les produits AFRIQUE FROID
TECHNIQUE sont vendus dans la ville de Yamoussoukro et dans tout le pays.

2. ORGANIGRAMME DE L’ENTREPRISE
LE DIRECTEUR GENERAL DE L'ENTREPRISE M.
KOFFI KASSI BENOIT

SECRETAIRE

RESPONSABLE
RESPONSABLE
ELECTRICIEN EN CHEF D'ENTRETIEN TECHNICIEN FROID
BATIMENT OLIVIER
ARMAND
MICHAEL

LES TRAVAILLEURS

TANOH LOUIS
KONAN FABRICE N'DA JEAN PAUL DETO SAMUEL
FIACRE
CHAPITRE II : EXECUTION DU
TRAVAIL

1) DEFINITION D’UNE INSTALLATION ELECTRIQUE


DOMESTIQUE
Une installation électrique est un ensemble cohérent de circuits électriques, d'appareillages
électriques. Elle peut se situer dans un bâtiment ou un ensemble de bâtiments à usage
d'habitation, industriel, commercial, ou de bureaux.

L'étude d'une installation électrique BT doit être conduite dans le souci permanent d'une

bonne adaptation aux besoins de l'utilisateur final et compte tenu de la contrainte essentielle
du respect des règles. Le critère final de la réussite d'une étude est donc le rapport de
qualité.

Une bonne étude d'installation électrique nécessite de faire une évaluation des paramètres
électriques enfin de choisir les équipements et appareillages nécessaires.

C'est dans cette optique qu'il nous est demandé l'étude de l'installation d’une maison de type
3 pièces NF C 15-100 en bureau d'étude, et tout ça pour déterminer la puissance d'utilisation
ainsi que l'intensité totale d'emploie des équipements et appareillages nécessaires de
l'installation .L'installation doit assurer la protection des personnes et des biens contre les
risques électriques. De ce fait, un choix judicieux des différents éléments de protections y est
primordial.
Une étude d'éclairement d'un local comporte les 3 phases suivantes qui
doivent être accompli successivement dans l'ordre pour un bon
dimensionnement de système d'éclairage, à savoir : Le choix du type
d'éclairage ; le choix des luminaires ; le dimensionnement :

1. Le choix du type d'éclairage :

Le choix du luminaire se fait en fonction du type d'éclairage choisi à priori, ce type défini la
répartition du flux lumineux dans l'espace alors son choix dépend des lieux d'utilisations et de
l'emplacement qu'occupera la lampe pour diriger les flux lumineux. Ci-dessous un tableau qui
dévoile la classification des luminaires en fonction de leur répartition.

Figure 3: Classement synthétique des luminaires

Le type d'éclairage choisi est le direct extensif en raison de sa manière à étendre le


flux lumineux sur toute la surface horizontale et encore d'autres de ces avantages
qui sont qu'il donne un éclairement uniforme, permet un espacement plus important
des luminaires (Classe photométrique) et accentue les contrastes au niveau du plan
de travail. Les lampes seront accrochées en haut donc les flux lumineux seront
dirigés vers le bas.
2. Le choix des luminaires :

Selon les recommandations de la norme NF EN 15193, l'Association Française de


l'Eclairage (AFE) et de la (PROMOTELEC) Le choix des luminaires doit se faire en
fonction des secteurs pour des études faites de quelques grandeurs photométriques
à savoir : l'indice de rendu des couleur (IRC) ; la température de la couleur (Tc) et
l'éclairement moyen (E). (Voir annexe 1)

Le luminaire choisi, en se basant sur les recommandations des normes, est de


type :

LED1600-840 Q de puissance 110 W, Donc de flux lumineux 92×110 lumens

(Voir annexe 2)

3. Le dimensionnement :

La procédure choisie ici repose sur l'adoption d'une formule de base, laquelle
fournit, pour

un local donné, le flux lumineux total F en Lumen [lm] de l'ensemble des lampes à
installer dans le local :

F= X

Avec :

F : le flux lumineux à fournir en lm

E : l'éclairement prévu pour le local d'après la norme en lx

A : la surface du plan utile en m2

U : l'utilance

?? : le facteur de dépréciation des lampes et luminaires

?? : le rendement des luminaires

Ci-dessous les détails et définitions des différents paramètres clés intervenants


dans le calcul du flux lumineux total de l'ensemble des lampes à installer.
a. Eclairement prévu pour le local :
Suivant la nature de l'activité du local, les normes (PROMOTELEC et AFE)
imposent une quantité d'éclairement à choisir soit un intervalle de quantité
d'éclairement (Voir annexe 1). Notre cas correspond à celle d'un bureau
informatique car c'est une agence bancaire. Ci-dessous un extrait des
recommandations concernant notre situation.

Ayant une plage d'éclairement moyen, nous fixons un éclairement moyen


maximal qui est de 500 lux.

b. Le plan utile et le plan des luminaires :


Le plan utile est, par convention, le plan horizontal fictif situé à 0,85 m au-dessus
du sol réel. Les différents plans intervenant dans le calcul étant présentés au
schéma ci-dessous. C'est ainsi, par exemple qu'on peut définir le plan des
luminaires, situé à une hauteur h au-dessus du plan utile. Ces deux plans
permettent de définir 2 paramètres essentiels intervenant dans les
calculs : Indice du local (K) qui caractérise le local pour la

Détermination de l'utilance et le rapport de suspension (J) qui permet d'évaluer


le degré de suspension. Ces deux paramètres se calculent par les formules
suivantes :

= × h1

h( + ) et =

h1+h
Dans la pratique on retiendra J = 0 (Les luminaires directement liés au plafond)
ou J = 1/3 (les luminaires sont suspendus)

Schéma représentant les dimensions photométriques d'une pièce

Dans notre cas, J = 0 car les luminaires seront liés au plafond

c. Utilance :
La lumière émise par le luminaire est réfléchie en partie sur les parois du local
éclairé et suivant la couleur des différentes parois, la réflexion de la lumière sera
plus ou moins importante, ce qui se traduit pour les calculs par un facteur de
réflexion de paroi, qui est un aussi un paramètre clé pour la détermination de
l'utilance.

Selon la couleur des surfaces, le coefficient de réflexion peut prendre les valeurs
suivantes :
le coefficient de réflexion des différentes couleurs

L'Utilance est le rapport du flux utile (reçu par le plan utile) au flux total sortant
des luminaires. Elle peut être déterminer à l'aide de ce tableau ci-dessous dans
lequel elle est décrite en fonction de la classe photométrique du luminaire, l'indice
du local, le rapport de suspension et les facteurs de réflexion des parois

Les différentes valeurs possible de l'utilance pour les luminaires de classe F

Le tableau ci-dessous donne les coefficients de distance maximale entre deux


luminaires, en fonction de la classe photométrique du luminaire.
Coefficients d'implantation des sources luminaires

d. Facteur de dépréciation :
En cours d'utilisation, le flux émis par une lampe baisse, les causes sont diverses
:

· Les lampes se couvrent de poussière.

· Les parois du local deviennent moins réfléchissantes.

· Les lampes ont tendance à s'user et le flux lumineux produit baisse.

· Selon la maintenance, le changement périodique des lampes

Le facteur compensateur de dépréciation permet de tenir compte du


vieillissement des lampes en fonction du temps c'est-à-dire le chiffre par lequel il
faut multiplier l'éclairement moyen en service pour connaitre le flux à installer
initialement. Il est fonction du local, il est donné par la formule suivante :
Les paramètres intervenant dans le calcul du facteur de dépréciation
Dans notre cas, le facteur d'empoussièrement est 0,95, le facteur de vieillissement
des lampes 0,85 et le facteur d'altération des luminaires 0,95.

e. Le rendement du luminaire (efficacité lumineuse) :


Le rendement d'un luminaire q est le rapport entre le flux lumineux émis par le
luminaire et le flux lumineux des lampes qui le constitue.

Généralement, le pourcentage de ce rendement varie entre 35% et 90%, il


dépasse rarement 70%. Ce chiffre dépend de la forme du luminaire et des
obstacles qui cachent plus ou moins les lampes (abat-jour, vasque, verre, globe...).
Il faut préciser qu'en fermant le luminaire par les équipements cités ci-dessus, on
perd plus ou moins quelque flux lumineux, ce qui n'est quand même pas
négligeable. La valeur de ce rendement est donné par le constructeur et selon la
norme UTE C71-121 il doit englober l'addition des rendements inférieur et
supérieur, soit : q = qi + qs

Avec qi le rendement du flux émis vers la partie inférieure et qs le rendement du


flux émis vers la partie supérieure de la lampe.

Dans notre cas, le rendement supérieur est égal à 0 parce que on a un luminaire
direct extensif donc tous les flux sont émis vers la partie inférieure du luminaire.

f. Nombre de luminaire :
Connaissant le flux lumineux total à fournir au local (F), et le flux lumineux produit
par chaque luminaire (Fl) on en déduit le nombre de luminaires à installer (N) par
la formule suivante ;
N=FxFI

4. Récapitulatif de l'étude photométrique :

Le tableau ci-dessous récapitule les différents calculs qui nous ont permis de
choisir le nombre de luminaire nécessaire pour les occupants de l'agence
bancaire.

Récapitulatif de l'étude photométrique


En conclusion de cette partie, on peut affirmer que l'agence a besoin de 9
luminaires à LED de type LED1600-840 Q de puissance unitaire 110
W, pour assurer le visuel des occupants de l'agence. Mais vu la contrainte
des murs de séparation à l'intérieur de l'agence qui fait que les flux
lumineux n'arrivent pas à destination souhaitée, on ajoutera 8 Lampe fluo
compacte de 15 W (Voir annexe 2) afin d'alimenter les huit petites pièces
se trouvant dans l'agence.

V. Bilan de puissance :
Le bilan de puissance est une étape indispensable dans l'étude d'une
installation électrique. Il prend en compte la totalité des puissances des
appareils installés et leurs utilisations. En d'autres termes il est l'ensemble des
méthodes de calcul qui permet de déterminer la puissance d'utilisation d'une
installation électrique et cette puissance d'utilisation est la donnée significative
pour la souscription d'un contrat de fourniture en énergie électrique à partir
d'un réseau publique BT.

Pour un résultat garantissant le bon fonctionnement d'une l'installation,


plusieurs coefficients s'ajoutent aux calculs :

Le coefficient de simultanéité Ks : détermine les conditions d'utilisation de


l'installation s'appliquant à un ensemble de récepteurs ou circuits.

Le coefficient d'utilisation Ku : détermine le taux d'utilisation d'un récepteur


selon le temps.

Le facteur d'extension ke : aussi appelé facteur de réserve, prévoit une


augmentation de la puissance absorbée. Il varie de 1 à 1,3.

L'objectif de ce bilan de puissance est de déterminer la puissance d'utilisation


ainsi que l'intensité totale de l'installation de l'agence bancaire.
1. La puissance de l'installation :

La puissance d'une installation n'est pas la somme arithmétique de


celle des récepteurs, celle-ci correspond à la puissance installée de
l'installation et servira au calcul de la

puissance de l'installation. La puissance de l'installation représente la


puissance réellement demandée au point source par les divers circuits
d'une installation électrique ; Elle est encore appelée puissance
d'utilisation et est plus faible que la puissance installée vu que les
récepteurs n'absorbent pas tous simultanément leurs puissances
nominales.

L'estimation de la puissance d'utilisation permet d'évaluer la puissance


réellement

utilisée. Néanmoins sa détermination nécessite la connaissance des trois


facteurs suivants : le facteur d'utilisation(ku), le facteur de simultanéité
(ks) et le facteur d'extension (ke).

Afin de pouvoir estimer cette puissance d'utilisation avec exactitude, en


fonction des informations (plan d'exécution de l'agence et visite de
l'agence) qui ont été reçus, nous avons procédés par dimensionnement
des sources de confort afin de pouvoir déterminer les besoins nécessaires
et provenant de différents systèmes en puissance, tout en prenant en

compte le besoin d'assurer une continuité de service des récepteurs en


cas de défaut d'un circuit d'éclairage ou encore de prise de courant.

3. Les appareils de l'installation

Notons que les appareils (récepteurs) disponibles dans l'agence seront les
suivantes : neuf (9) luminaires, huit (8) lampes fluo compactes, quatre (6)
climatiseurs, prises de courant 2P+T, prises RJ 45, onze (11) ordinateurs, deux
(2) imprimantes et un (1) réfrigérateur.

Le nombre de prise courant et les groupements de prise de courant par circuit

(respectivement prise RJ 45) ont été définis en fonction des recommandations


de la norme NFC15 100 qui consiste avoir 5 prises de courant (1 prise RJ 45)
par surface de 28 m2 et mettre au maximum 8 prises de courant (4 prises RJ 45
et 8 luminaires) par circuit pour un disjoncteur de 16 A. Ceux qui nous donne
pour une surface de 96,5 m2 ,18 prises de courant et 4 prises RJ 45. Dans le
souci d'équilibrer les charges on fera 3 circuits de 6 prises de courant, 1 circuit
de 4 prises RJ 45 et 2 circuits de luminaire l'un de 4 luminaires et l'autre de 5
luminaires.

Encore notons que la norme NFC15 100 impose qu'il ait un disjoncteur pour
chaque chaine de départ moteur, de ce fait pour les climatiseurs il y aurait 4
circuits d'un climatiseur chacun.

4. Formules utilisées pour le bilan de puissance :

Les formules utilisées pour le bilan de puissance sont les suivantes : Puissance
absorbée : Pabs = Pu ? = UIcos(?)

Puissance de l'installation : Pinst = Pabs × ku × ks Puissance réactive : Q = Pinst


× tan ö

Puissance apparente : S = ke × v(?Q)2 + ?(??????????)2 = ???? Courant


d'emploi : ?? ?? = ?? ??

Facteur d'utilisation des prises 2P+T : Ks=0.1+0.9/N avec N étant le nombre de


prise par circuit.

Voir (annexe 5) pour les facteurs d'utilisation des circuits et les facteurs de
simultanéité des récepteurs.

5. Section des câbles et Disjoncteur de protection :

Il est important de déterminer la section du câble et les disjoncteurs de


protection à utiliser lors d'une installation électrique en fonction des
recommandations minimales de section de la norme NFC15 100 (Annexe 5). En
effet un câble de section trop faible va entraîner un échauffement dû à la
résistance du câble (ce qui peut créer un incendie) et une perte de tension, une
section trop importante peut entraîner aussi un problème de poids et de coût
excessif.

Les disjoncteurs aussi sont d'une nécessité importante dans une installation,
leurs fonctions sont d'interrompre le courant électrique en cas d'incident sur un
électrique, encore ils sont capables d'interrompre un courant de surcharge ou un
courant de court-circuit dans une installation. Suivant leurs conceptions, ils
peuvent surveiller un ou plusieurs paramètres d'une ligne électrique.

En fonction des recommandations de la norme NFC15 100, les sections de


câble et les disjoncteurs de protection qui seront utilisés dans l'installation sont
les suivantes :
Tableau 8: les disjoncteurs et les sections de câble retenus pour les différents
appareil

6. Récapitulatif du bilan de puissance :

Le tableau ci-dessous recapitule les différents calculs qui nous ont permis de
déterminer la puissance d'utilisation et le courant d'emploi de l'installation de
l'agence bancaire.

Tableau 9: Récapitulatif du bilan de puissance


VI. Prise de terre :
Toutes pièces ou ensemble de pièces conductrices enfoncés
dans le sol et assurant une liaison électrique efficace avec la
terre constituent une prise de terre. Les prises de terre sont
d'une nécessitée importante pour la protection des personnes et
des matériels pour toutes installations électriques.

La qualité d'une prise de terre (résistance aussi faible que


possible inférieure ou égale à 10 ohms) est essentiellement
fonction de 2 facteurs : La nature du sol (résistivité) et la
technologie de la réalisation.

La prise de terre doit assurer la protection des personnes contre


les contacts indirects, son principe est basé sur la détection du
courant de fuite à la terre (courant de défaut) qui doit se produire
dès qu'il y a défaut d'isolement. Pour être conforme à la norme
NF C 15-100, les conditions suivantes doivent être respectées :

· Toute masse doit être reliée à un conducteur de protection


(couleur vert/jaune) et lui-même relié à une prise de terre de
résistance inférieure ou égale à 10 ohms ;

· Deux masses accessibles simultanément doivent être reliées à


une même prise de terre ;

· Un dispositif de protection différentiel à courant résiduel doit


séparer automatiquement la source de toute partie de
l'installation où il se produit un défaut d'isolement dangereux.
Il existe plusieurs technologies de prise de terre mais elles
aboutissent toutes aux mêmes conditions de respect définies
par la norme NF C15-100.

Parmi toutes ces technologies nous choisissons le piquet de


terre parce que cette

disposition est généralement retenue pour les bâtiments


existants ou pour améliorer une prise de terre existante, ce qui
correspond à notre cas.

Le piquet de terre consiste à planter un piquet dans le sol et d'y


relier le conducteur de terre. Le piquet peut-être en cuivre rond
de diamètre supérieur à 15 mm ou en acier galvanisé rond de
diamètre supérieur à 25 mm. Dans son cas la résistance de prise
de terre se calcule par la formule suivante :

A noter qu'il est possible de placer plusieurs piquets pour


améliorer la qualité de la résistance.

Dans notre cas dans le souci d'améliorer la qualité de la


résistance on aura deux (2) piquets en cuivre rond de diamètre
30 mm et de longueur 2 m.

Aussi ayant un sol marécageux (qui ne se laisse pas facilement


pénétrer par l'eau), on peut estimer la résistivité du sol a 30
ohms par mètre (voir annexe 9).

Par application numérique :

1 30

Resistance de la prise de terre = 2 x 2


La résistance de la prise de terre vaut :7,5 ?·m-1 ce qui est de loin
inférieure à 10 ?·m-1 donc cette résistance est acceptable.
VII. Schéma électrique de
l'installation

VIII. Plan architectural : 1. Plan


d'éclairage :
X. Conclusion :
En conclusion de cette étude, nous pouvons dire que nous avons
atteint nos objectifs. Nous avons en effet déterminé la puissance
d'utilisation et le courant total d'emploi de notre installation ainsi que
les différents éléments de protection contre les risques électriques
indirects.

Dans notre contexte, à travers ces informations la banque atlantique


peut signer un contrat de fourniture en énergie électrique à partir du
réseau publique BT de l'EDM.

Cette expérience en bureau d'étude m'a permis de mettre en


application, de compléter et de corriger ma connaissance sur le
domaine de l'électricité du bâtiment.
DOCUMENTs ANNEXES

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