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5 – Maitrisez l’analyse chartiste

I) Les supports et les résistances


La spéculation est le jeu le plus fascinant au monde. Mais, il ne s’agit pas d’un jeu pour les stupides, les paresseux, les
fragiles ou les aventuriers en quête de richesse. Ils mourraient pauvres.
Tout doit être étudié de manière minutieuse (analyse, psychologie, gestion du risque, etc.).
Les supports :
Niveau sur lequel le marché s’est posé à plusieurs reprises. Positionnement des acheteurs autour des supports / Prise
de bénéfices des short. Niveau de stop intéressant pour une position acheteuse. Le marché réagit généralement
autour de ces niveaux (prophéties autoréalisatrices, biais d’ancrage, etc.)
Les résistances :
Niveau contre lequel le marché a buté à plusieurs reprises. Les vendeurs sont bien plus puissants que les acheteurs et
arrivent à contrer les avancées des haussiers. Entrée des vendeurs à découvert sur le marché et prises de bénéfices
des acheteurs.
Autour d’une résistance, le risque est limité car le stop est serré.

Ici une belle résistance touchée à trois reprises (triple top), avec un gap de continuation.
Inversion de polarité : Une résistance cassée devient support et inversement.
Les chiffres ronds : Les marchés y réagissent car visuellement, un chiffre rond appelle la simplicité.

Ici, support sur 30, résistance sur 50, puis sur 40, et de retour sur 30.
Faux signaux : Cassure d’un S/R volontaire pour déclencher les stops placés juste en dessous/au-dessus, car les
grosses mains le savent.
Rachat de short + long = double pression sur les prix = impulsion haussière forte (inverse pour un short, avec rachat
de long).
Il est impossible de filtrer les fausses cassures seules, mais il faut être conscient de leur existence. L’utilisation
d’autres IT permet de s’assurer qu’il s’agit d’un piège ou non.

II) Les principales figures de retournement


Le double bottom (inverser pour double top) :
Figure de retournement à la hausse qui précède généralement un retournement de tendance.
 Les précurseurs anticipent la fin du mouvement baissier en cours et ouvrent des positions acheteuses. (1ère
jambe)
 La pression baissière reste forte > Nouvelle baisse des cours
 Entrée de nouveaux acheteurs sur le marché et couverture par les vendeurs de leurs positions > Hausse des
cours et cassure de la ligne de cou
 Objectif déterminé en reportant la hauteur de la figure en double bottom au niveau du déclenchement de la
figure

Sur la 1ère jambe, il faut se positionner tôt pour ne pas se faire sortir.
Meilleur positionnement : Creux du deuxième bottom.
Autre positionnement : Après le pullback sur la ligne de cou.
Stop à placer sous la figure ou sous la ligne de cou selon le positionnement.
Double Bottom et faux signaux :
1) Formation d’un DB
2) Positionnement massif
3) Retournement brutal
4) Panique
5) Déclenchement des stops

Parce qu’il est dangereux de repérer un retournement de tendance lorsque ladite tendance est extrêmement forte.

La figure en tête-épaules (et tête-épaules inversé) :


En tendance haussière, un pullback se forme (première épaule). Deuxième impulsion haussière, suivi d’un pullback
sur ce qui devient la ligne de cou.
Formation de la dernière épaule, et confirmation à la cassure de la ligne de cou (potentiel pullback, non
systématique).
Hauteur de la figure reporté sous la ligne de cou = objectif théorique
NB : Reprise des cours après avoir atteint l’objectif obtenu grâce à la figure en tête-épaules, avec formation d’un
double bottom, objectif du double bottom serait aux alentours de 28 (+3 par rapport à 25, un départ à 23), objectif
théorique atteint, puis consolidation en drapeau.
Tête-épaules inversée :
Avec divergence haussière sur le RSI :

III) Les figures de continuation


Permette d’évaluer la santé d’une tendance, et d’obtenir des objectifs théoriques.
Triangles et drapeaux :

La formation du triangle marque une indécision, formant une zone de consolidation. La cassure de la ligne de
résistance continue la chute des cours. Triangle suivi de deux triangles, faisant se poursuivre la tendance baissière.
IV) Les gaps
 Un gap correspond à un espace entre les prix où aucun échange ne s’est produit. Contrairement à la
croyance générale, les gaps ne sont pas systématiquement comblés, du moins à CT.
 SI le marché ouvre en gap, on peut assister à un retour du marché sur l’origine du gap, qui pourrait servir de
S/R. Mais ceci n’est pas toujours le cas.

Les gaps permettent de réduire les risques avec un stop très serré.

Comment jouer un gap :

1- Dans le cas d’un gap haussier, l’opérateur devra se positionner à l’achat pour jouer la poursuite du
mouvement haussier. Néanmoins, il devra s’assurer que le gap en question est bien un breakaway gap ou un
runaway gap (comment faire ? Check encylopedia of chart patterns).
2- S’il s’agit d’un gap baissier, les positions devront être prises à la vente. Les indicateurs devront confirmer
cette prise de position et le stop sera placé sur l’origine du gap.
1er : Casse la ligne de cou du double bottom pour engager une tendance baissière. Gap de début de mouvement.

2ème : Marque la continuation de la tendance initiée en 1, à la suite d’une consolidation.

3ème : Enclenche une consolidation, puis un retournement, à la suite d’une forte tendance baissière.

 Les personnes ayant vendu ce gap sont piégées et doivent se débarrasser de leurs positions.

On peut voir les prix effectuer un pullback et touché les origines des gaps, prouvant leur rôle de S/R.

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