Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
→
*{ 0 } est de dimension 0.
*Toute droite vectorielle est de dimension 1. Réciproquement tout
sous-espace vectoriel de dimension 1 est une droite vectorielle
(engendrée par le seul élément d’une base).
*Tout plan vectoriel est de dimension 2 (et réciproquemet tout
sous-espace vectoriel de dimesion 2 est un plan vectoriel).
*Rn est de dimension n.
Remarque
Une famille libre à k éléments d’un sous-espace vectoriel de
dimension k est automatiquement une base de ce sous-espace
vectoriel (donc automatiquement génératrice).
Une famille à k éléments génératrice d’un sous-espace vectoriel de
dimension k est automatiquement une base de ce sous-espace
vectoriel (donc automatiquement libre).
2-7 Constructions de bases :
Théorème
Si F et G sont des sous-espaces vectoriels, F ∩ G aussi
Le même résultat est faux si on remplace intersection par réunion
(on a vu l’exemple de deux droites vectorielles différentes : si on
ajoute deux vecteurs non nuls n’appartenant pas tous les deux à la
même droite, alors la somme n’appartiendra à aucune des deux
droites et donc pas à leur réunion).
Définition
Si F et G sont deux sous-espaces vectoriels, alors F + G est le
sous-espace vectoriel défini par
→ → → →
F + G = v + w ; v ∈ F et w ∈ G
Théorème
dim(F + G ) = dimF +dimG −dim(F ∩ G )
Définition
→
F et G sont dits être “en somme directe” si F ∩ G = { 0 }.
Dans ce cas, la somme F + G est notée F ⊕ G
Définition
Des sous-espaces F1 , F2 , . . . , Fk sont dits “en somme directe” si
pour tout j ∈ {1, 2, . . . , k}, le sous-espace Fj est en somme directe
avec
F1 + F2 + . . . + Fj−1 + Fj+1 + . . . + Fk .
Dans ce cas, on note la somme F1 ⊕ F2 ⊕ . . . ⊕ Fk .
an,j
Exemple
En un point du plan de coordonnées polaires (ρ, φ), on a la base
→ →
(pol) = ( e ρ , e φ ) adaptée aux cooordonnées polaires de ce point :
cos φ − sin φ
P(can)→(pol) =
sin φ cos φ
Utilisation de cette matrice :
alors la matrice
P(b)→(b′ ) = (ai,j ) 1≤i≤n
1≤j≤n
On en déduit que
γ1 γ1 γ1
.. n .. ..
Pour tout . ∈ R , P(b)→(b′ ) P(b′ )→(b′′ ) . = P(b)→(b′′ ) .
γn γn γn
En utilisant
* l’associativité du produit matriciel (si A et B sont des
→ → →
matrices et v un vecteur, alors (AB) v = A(B v ))
→ → →
* et le fait que si A v = B v pour tout vecteur v , alors
A = B,
on en déduit que
NM = Id
N = M −1
Remarque
Dans une telle situation, N est aussi inversible, et N −1 = M, ce qui
revient à
(M −1 )−1 = M
Remarque
On a rencontré cette situation de matrices inversibles dans le cadre
des changements de base :
−1
P(b)→(b′ ) = P(b′ )→(b)
Remarque
Il existe des matrices carrées qui ne sont pas inversibles, (comme la
matrice nulle). Pour les matrices non carrées, cela n’a aucun sens
de dire qu’elles sont inversibles ou pas !
Théorème
Les conditions suivantes sont équivalentes (toutes simultanément
vraies ou toutes simultanément fausses) :
La matrice M est inversible
Ses colonnes forment une base de Rn
Ses colonnes forment une famille libre de vecteurs de
Rn
Ses colonnes forment une famille génératrice de Rn
Ses lignes forment une base de Rn
Ses lignes forment une famille libre de vecteurs de Rn
Ses lignes forment une famile génératrice de Rn