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"C.E.C"
AMADOU KANE
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E-Mail Dieynabaila@Yahoo.Fr
Ce qui est assurément le cas ; mais tantôt et nous-même estimons qu’il est
de notre devoir d’user de notre "droit de réponse".
Cela nous fût essentiel que de le faire, mais au-delà, nous pouvons
concéder à l’Avocat le qualificatif de "Maître", plutôt nous lui restituons le titre
de "Maître", même s’il est vrai que dans l’entendement populaire, chacun est
"Maître chez soi".
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114, Avenue André PEYTAVIN – TEL.– FAX.:(221) 823-68-01 - BP. : 11 097 DAKAR (SENEGAL)
NINEA : 201 49 762 / B1 - RCCD : SN DKR 2000 – A – 2655
Même s’il est vrai que Monsieur le Juge s’adressant à l’Expert ou aux
Acteurs de la Justice (nous voulons parler des Auxiliaires de Justice) leurs
restitue ce qualificatif de "Maître".
Là est l’essentiel !
Ceci dit et dans la continuité de nos propos, nous reviennent les propos
d’un Président de Juridiction qui dans une discussion incidente nous disait ceci
"n’oublie jamais que tu es un acteur économique et qu’en conséquence ton
Cabinet peut subir les aléas et les vicissitudes de la vie" ; comme on peut le
constater de plus en plus de façon subjective ou inexpliquée.
Sept années durant de procédure et que nous puissions nous réjouir d’un
non-lieu total a nous accordé, non frappé de pourvoi ni cassation depuis
janvier 2019.
Nous nous sommes interdit d’une façon absolue de nous faire
accompagner par un Avocat, nous nous sommes défendu tout seul, au besoin, se
référer aux mémorandums, au contraire des banquiers qui se sont attachés les
services d’un Conseil.
Est-il nécessaire de rappeler que nous les Membres de l’Ordre, en tout cas
pour certains, avons pris très tôt conscience de la fragilité d’un Cabinet et en
l’occurrence d’un Cabinet d’Expertise et ce faisant en parlant du nôtre, de
souligner la satisfaction qu’on a au bout du temps d’avoir des acquis qu’il faut
sans cesse consolider ; mais avoir conscience d’une certaine fragilité, c’est
surtout avoir conscience que rien ne tient à rien et par sa seule volonté, il faut
absolument se protéger de l’intérieur ; la question mérite d’être posée ; se
protéger contre qui, tout simplement contre les rumeurs.
Nous nous satisfaisons que la Justice de notre pays nous ait rétabli dans la
confiance et à la crédibilité qui s’attachent à un Cabinet d’Expertise
Immobilière comme le nôtre dont le principal socle est la réputation.
E-Mail Dieynabaila@Yahoo.Fr
Tout d’abord notre perplexité, pour ne pas dire notre étonnement partagé
très certainement par la quasi-totalité de mes confrères de nous voir ainsi
restituer les différentes méthodologies liées à l’expertise immobilière.
Respectable Greffier ;
Nous tenons à mettre à votre disposition une copie d’un article paru dans
le Journal "Témoin" en date du 09 janvier 2018, concernant la Banque
Atlantique.
Même si jusqu’à présent, tout un chacun évite d’en dire un mot, surtout en
ce qui concerne l’affaire "Amadou Moustapha Thiam".
Il demeure important de souligner dans les tous cas à mon niveau que l’Affaire
Amadou Moustapha THIAM nous a causé beaucoup de désagréments ne serait-ce
que par rapport à la crédibilité attachée à notre Cabinet, dont nous pouvons être fier
que celui-ci bénéficie de la confiance de la quasi-totalité des établissements financiers
et ceci depuis plus de vingt-deux ans.
Faut-il rappeler que notre rapport d’expertise mentionne la Zone Industrielle, alors
que l’Etat de Droits Réels sollicités par ceux-là mentionne Quartier Fahu.
Il nous est arrivé et très rarement d’ailleurs que certaines Banques de la place par
courrier attirent notre attention et ce faisant nous demandent de procéder aux corrections
nécessaires constatées sur des rapports qui leurs ont été déposés par des tierces
personnes, ce qui fut fait dans les meilleurs délais et ce faisant de permettre à la Banque
de s’assurer de la fiabilité de sa garantie.
Et l’autre question, celle que nous ne cessons de nous poser et qui à l’évidence
nous interpelle et nous pose problème est de savoir quel est l’intérêt de discuter avec
Monsieur Amadou Moustapha THIAM et ceci pendant six mois sans qu’aucun de nous,
nous concernant en tous les cas, ne fut informé de cette situation.
Quel est l’intérêt encore une fois de discuter avec celui-là ayant conscience de
l’étendue du problème déjà constaté.
Une Banque n’est pas philanthrope, elle est dépositaire des dépôts d’autrui, et en
cela elle est supposée l’utiliser à bon escient.
Discuter peut dans une certaine limite être recevable, mais le premier réflexe
aurait été de prendre des mesures de sauvegarder en faisant de sortes qu’il soit interdit de
sortie de territoire.
Nous n’avons pas été informé ni des problèmes tels qu’ils se posaient, ni des
discussions en cours avec le sieur Amadou Moustapha THIAM.
Des discussions sur une période de six mois avec celui-là, lui a permis très
certainement de se préparer au mieux de ses intérêts pour prendre la fuite.
Notre Cabinet est domicilié à Dakar avec un personnel de qualité et j’ai toujours
répondu à chaque fois que de besoin à toutes les convocations.
C’est pourquoi ?
ADDITIF AU MÉMORANDUM
Nous avons bénéficié d’un non-lieu près du Juge d’Instruction du 1er Cabinet
du Tribunal de Grande Instance de Thiès.
En effet, dès son premier article, le Statut de Notaires susvisé a précisé que ces
derniers "(…) doivent conseiller leurs clients quel que soit l’acte qu’on leur demande
de recevoir et quelle que soit l’étendue de leur intervention" tandis que l’arrêté
N° 9821 / MJ / DACS du 25 octobre 2000 portant Code de Déontologie des
susmentionnés a prévu dans son art 5 que "le Notaire doit à sa clientèle(…)
l’information la plus complète". Et même son coinculpé KANE a admis que "le
Notaire devait attirer l’attention de la banque"(D11). Dans la mesure où la BIS lui avait
confié un mandat écrit, modifié par plusieurs autres correspondances, Maître SECK
aurait dû respecter le parallélisme des formes et, par lettre distincte, faire à la banque ses
observations sur les incohérences des rapports d’expertise et proposer des vérifications
de terrains avant de lui soumettre les deux projets de convention de crédit.
En ne portant pas à la connaissance de son mandant les délais non raisonnables
entre l’acquisition et l’expertise des titres fonciers susvisés et les indices des
surestimation de la valeur vénale des trois terrains proposés par le client THIAM et
en acceptant d’inscrire sans aucune réserve les hypothèques sur les dits terrains sur la
base des expertises non objectives des sieurs KANE et TOURE, le Notaire a, en toute
connaissance de cause, permis à leur coinculpé en fuite de bénéficier de financements
sur la base de garanties réelles insuffisantes. Par son comportement, Maître SECK a
incontestablement " aidé et assisté" au sens de l’art 46 alinéa 3 du CP l’auteur de
l’escroquerie.
Et pourtant, ces retraits devraient être des signaux d’alerte pour tout banquier
soucieux de l’intérêt de son institution.
Les grands commerçants bien établis à Dakar et à Thiès savaient que le sieur
THIAM vendait à perte ses produits.
Là également et sans aucun doute des signaux d’alerte à l’endroit des banques.
Les banques ne sont pas revenues pour nous demander de confirmer les
conclusions de nos rapports, étant entendu que seul le sieur Amadou Moustapha
THIAM nous a sollicité, ceci à l’effet de lui établir et encore une fois il nous a
accompagné et montré des immeubles objet des rapports d’expertise a lui remis.
Et à ce propos, la jurisprudence demeure constante en ce qui concerne une
demande d’expertise au regard de l’article 179 du Code de Procédure Pénale qui rappelle
que l’Expert n’émet qu’un avis.
Par ailleurs, s’attarder sur la qualification à donner à un Clerc signifie que dans
mon Cabinet, celui-ci est chargé de déposer entre autres des rapports et des courriers.
Que dire de la récurrence des prêts consentis (ainsi que de leurs montants) à des
périodes très rapproches pour un compte qui n’a même pas une année de vécu ?
Que dire de ces départs précipités de tous ceux ayant touchés de près au dossier du
sieur THIAM ?
Que dire de ce conflit d’intérêt entre Messieurs Hassan KABA, ancien Directeur
Général de la Banque Atlantique et Momar N’DOUR, Conseiller Financier de Monsieur
THIAM, car en effet, ces deux avec d’autres ont créés la Banque MANSA dont ils sont
actionnaires ?
Notre Cabinet est domicilié à Dakar avec un personnel de qualité et j’ai toujours
répondu à chaque fois que de besoin à toutes les convocations.
C’est pourquoi ?
E-Mail Dieynabaila@Yahoo.Fr
Il peut être utile de faire considérer que chacun y comprise la banque doit
être dans son domaine de compétences pour ce qui est du processus de mise à
disposition du crédit.
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114, Avenue André PEYTAVIN – TEL.– FAX.:(221) 823-68-01 - BP. : 11 097 DAKAR (SENEGAL)
NINEA : 201 49 762 / B1 - RCCD : SN DKR 2000 – A – 2655
La banque n’a pas besoin de se surprotéger, elle est tenue tout simplement
au respect des normes prudentielles qui demeurent nécessaires et indispensables
et en cela tout banquier bien formaté peut d’emblée s’approprier le mécanisme
le plus pertinent dans toute demande qui lui est soumise.
Faut-il rappeler que l’état des droits réels sollicités systématiquement par
toute institution financière et en particulier et dans le cas présent le "Crédit
International" restituent un ensemble d’éléments lié au titre de propriété, sa
superficie, son emplacement et surtout le nom du propriétaire ainsi que toutes
les servitudes qui y sont attachées (nous voulons parler des règles d’urbanisme
et entre autre si la zone est aedificandi ou non fait l’objet d’une expropriation
ou non etc…etc...)
Ceci faisant partie des normes prudentielles sur lesquelles la banque doit
être assise et en comparaison avec le rapport d’expertise qui lui a été déposé,
pour en vérifier la conformité.
Nous vous renvoyons à notre article paru dans le Journal dont copie.
En résumé, toujours par rapport au projet d’avenant, il est admis que toute
banque dans l’instruction du dossier de mise à disposition d’un crédit et dans le
respect des conditions préalables doit solliciter du client la copie et à terme
l’original du titre foncier et dans celui-ci il est mentionné le numéro du titre
foncier, le nom du propriétaire, l’emplacement dudit immeuble bâti ou non bâti,
ainsi que l’ensemble des charges s’il y a lieu et pour reprendre le projet
d’avenant, les servitudes, expropriations, saisies ou hypothèques en faveur des
tiers.
Chacun dans son rôle disons-nous un peu plus haut l’Expert peut être
dans son rôle lorsqu’il estime qu’il lui est recevable que toute demande de
crédit lui soit notifier par écrit et qu’au bout du processus une fois que la
décision est prise d’octroyer un crédit qu’il lui soit de nouveau notifier la copie
de son rapport déposé en son temps et à votre demande et qu’il puisse en
vérifier la conformité.