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Cabinet d’Expertise & de Conseil Immobilier

"C.E.C"
AMADOU KANE
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E-Mail Dieynabaila@Yahoo.Fr

DAKAR, LE 02 OCTOBRE 2019

Ordre National des Expert du Sénégal


"ONES"
Immeuble "SOKHNA ANTA"
6ème Etage – Appartement N° 62
5, Avenue Georges POMPIDOU
- DAKAR -
N / Réf : AK / FS / 0143 / 2019

OBJET : RELATION AVEC LES


AUXILIAIRES DE JUSTICE

Chers Confrères et Consœurs,

Il nous convient de rappeler que la jurisprudence estime en principe


général que les relations de voisinage doivent être empreintes de tolérance
réciproque et de bonne foi.

Ce principe, par extension surtout pour ce qui est du respect et des


relations apaisées, doit s’appliquer également à l’ensemble des Auxiliaires de
Justice et en l’occurrence entre les Avocats et les Experts.

Ce qui est assurément le cas ; mais tantôt et nous-même estimons qu’il est
de notre devoir d’user de notre "droit de réponse".

Cela nous fût essentiel que de le faire, mais au-delà, nous pouvons
concéder à l’Avocat le qualificatif de "Maître", plutôt nous lui restituons le titre
de "Maître", même s’il est vrai que dans l’entendement populaire, chacun est
"Maître chez soi".
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114, Avenue André PEYTAVIN – TEL.– FAX.:(221) 823-68-01 - BP. : 11 097 DAKAR (SENEGAL)
NINEA : 201 49 762 / B1 - RCCD : SN DKR 2000 – A – 2655
Même s’il est vrai que Monsieur le Juge s’adressant à l’Expert ou aux
Acteurs de la Justice (nous voulons parler des Auxiliaires de Justice) leurs
restitue ce qualificatif de "Maître".

Mais en réalité, là n’est pas le débat !

A mon humble avis, s’affubler du titre de "Maître" aussi bien l’Avocat


que l’Expert sous-entend qu’il a une maîtrise parfaite du travail a lui sollicité de
par sa formation, son vécu et son expérience professionnelle.

Là est l’essentiel !

Et à ce propos, nous profitons pour mettre à disposition la lettre-réponse à


Monsieur le Secrétariat Général de la CIMA.

Ceci dit et dans la continuité de nos propos, nous reviennent les propos
d’un Président de Juridiction qui dans une discussion incidente nous disait ceci
"n’oublie jamais que tu es un acteur économique et qu’en conséquence ton
Cabinet peut subir les aléas et les vicissitudes de la vie" ; comme on peut le
constater de plus en plus de façon subjective ou inexpliquée.

Et en cela très certainement, tous ceux avec qui nous partageons un


certain principe de valeurs diront qu’il demeure surprenant que nous puissions
nous retrouver nous-même et Maître Amara TOURE dans une situation aussi
invraisemblable que celle-là.

Nous voulons bien parler du fameux commerçant du nom de Amadou


Moustapha THIAM établi à Thiès.

Nous nous plaisons de rappeler que la Justice de notre pays demeure


souveraine et indépendante.

Et à ce propos, certaines décisions prises par elle-même demeurent la


bienvenue.

Il en est ainsi d’une inculpation dont l’avantage est de permettre à cette


dernière d’instruire sereinement tout grief porté par Devant elle.

Sept années durant de procédure et que nous puissions nous réjouir d’un
non-lieu total a nous accordé, non frappé de pourvoi ni cassation depuis
janvier 2019.
Nous nous sommes interdit d’une façon absolue de nous faire
accompagner par un Avocat, nous nous sommes défendu tout seul, au besoin, se
référer aux mémorandums, au contraire des banquiers qui se sont attachés les
services d’un Conseil.

Que dire de cette lettre reçue de la Banque Crédit International à laquelle


nous nous sommes empressés de répondre et dont la suite est la rupture de la
Convention qui nous liait.

Est-il nécessaire de rappeler que nous les Membres de l’Ordre, en tout cas
pour certains, avons pris très tôt conscience de la fragilité d’un Cabinet et en
l’occurrence d’un Cabinet d’Expertise et ce faisant en parlant du nôtre, de
souligner la satisfaction qu’on a au bout du temps d’avoir des acquis qu’il faut
sans cesse consolider ; mais avoir conscience d’une certaine fragilité, c’est
surtout avoir conscience que rien ne tient à rien et par sa seule volonté, il faut
absolument se protéger de l’intérieur ; la question mérite d’être posée ; se
protéger contre qui, tout simplement contre les rumeurs.

Nous nous satisfaisons que la Justice de notre pays nous ait rétabli dans la
confiance et à la crédibilité qui s’attachent à un Cabinet d’Expertise
Immobilière comme le nôtre dont le principal socle est la réputation.

Notre satisfaction aurait été encore plus grande si nous Membres de


l’Ordre, chacun dans la dévolution de ses compétentes s’oblige à publier des
articles non pas dans le Journal "Ma Maison", mais dans des Journaux à grand
tirage ou tout simplement à se faire inviter sur les Plateaux de Télé et ceci au
profit de la population comme nous-même nous l’avons eu à le faire.

Vous en souhaitant bonne réception !

Veuillez agréer, Chers Confrères et Consœurs, en l’expression de notre


parfaite considération.
Cabinet d’Expertise & de Conseil Immobilier
"C.E.C"
AMADOU KANE
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E-Mail Dieynabaila@Yahoo.Fr

DAKAR, LE 03 SEPTEMBRE 2015

Monsieur Cheikh Latyr DIACK


Président de la Section Immobilière
ONEEAS
- DAKAR -

N / Réf : AK / FS / 0156 / 2015

V / REF : LETTRE N° 0797 / D


DU 18 AOÛT 2015

OBJET : PROJET DE TEXTE SUR


L’EXPERTISE IMMOBILIERE

Monsieur le Président et Cher Confrère,

L’instruction de la note produite par le Secrétariat Général de la CIMA


demeure fort précieuse et nous interpelle à plus d’un titre.

Tout d’abord notre perplexité, pour ne pas dire notre étonnement partagé
très certainement par la quasi-totalité de mes confrères de nous voir ainsi
restituer les différentes méthodologies liées à l’expertise immobilière.

Ce faisant, nous ne pouvons-nous empêcher à la lecture de ladite note de


nous voir revenir à l’époque des années ou tout frais émoulu, étudiant à
l’Institut d’Etudes Economiques et Juridiques Appliquées à la Construction et à
l’Habitation "ICH PARIS" devant des professeurs émérites et qui excellaient
dans l’art de nous enseigner l’expertise immobilière dans sa réalité évolutive
sanctionnée par un diplôme attestant désormais de notre aptitude à nous
approprier cette profession si appréciée mais qui nécessite en continu une mise
à niveau constant.
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114, Avenue André PEYTAVIN – TEL.– FAX.:(221) 823-68-01 - BP. : 11 097 DAKAR (SENEGAL)
NINEA : 201 49 762 / B1 - RCCD : SN DKR 2000 – A – 2655
On ne peut douter que ceux de la Section Immobilière ont été à bonne
école.
Quel peut être dans ce cas l’intérêt de s’approprier des méthodologies
dont ceux de la Section Immobilière ont une maîtrise certaine.

Il nous est recevable et nous le concédons volontiers à Monsieur le


Président de la CIMA, les taux minima de rendement net pour la réévaluation
des actifs immobiliers selon la méthode de capitalisation des loyers.

Et à ce propos, nous retenons pour le Sénégal un taux de 7,5 %.

Notre perplexité en est encore plus grande lorsqu’on s’appesantit ne


serait-ce que sur l’articulation de la note en question et ceci au-delà même des
méthodologies proposées (dont encore une fois, ceux de la Section Immobilière
ont une maitrise certaine).
Et entre autres, sur l’expérience française.
Est-ce que la référence absolue en la matière.
Faut-il rappeler que nous avons eu à partager les mêmes amphis avec ces
Experts Européens, Français en particulier sanctionnés par les mêmes diplômes
et bénéficiant de surcroit de l’expérience requise dans ce domaine (nous-mêmes
cela s’attend).

Que faut-il penser de l’accent mis sur la déontologie et contrôle


devrait-on oublier que ce sont là les règles de base qui doivent accompagner
l’Expert Immobilier en toute circonstance dans l’exercice de sa profession.

Ceci dit, il nous demeure pertinent et recevable que les experts en


évaluation immobilière se soumettent à un contrôle de qualité.

Nous retenons que l’intérêt de cette circulaire à l’évidence est de


permettre à l’expert commis dans tel dossier de faire la restitution d’un travail
de qualité qui ne souffre d’aucune contestation.

Tel est le souhait maintes fois exprimé par la Section Immobilière de


l’Ordre National des Experts et Evaluateurs Agréés du Sénégal "ONEEAS".

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président et Cher Confrère,


l’expression de nos sentiments confraternels.

Ampliation : Monsieur le Président de l’ONEEAS


DAKAR, LE 17 JANVIER 2018

AFFAIRE : 1°/ Amadou Moustapha THIAM,


2°/ Amadou KANE, Expert Immobilier
3°/ Amara TOURE, Expert Immobilier
4°/ Aïda SECK, Notaire

Honorables, Membre de la Chambre d’Accusation de la Cour d’Appel de


Thiès ;

Honorable Procureur, représentant le Parquet Général ;

Respectable Greffier ;

Nous tenons à mettre à votre disposition une copie d’un article paru dans
le Journal "Témoin" en date du 09 janvier 2018, concernant la Banque
Atlantique.

L’instruction de cet article peut être fort utile et ceci au regard du


non-respect des normes prudentielles (Cahier de charges interne à ladite
Banque, étant entendu que ledit Cahier de charges doit être en phase avec la
réglementation de la BCEAO) qui doivent régir en toutes circonstances une
Banque dont on rappelle qu’elle est dépositaire des fonds d’autrui.

Beaucoup de choses se savent dans cette Banque (pour ne citer que


celle-là).

Même si jusqu’à présent, tout un chacun évite d’en dire un mot, surtout en
ce qui concerne l’affaire "Amadou Moustapha Thiam".

Nous vous tenons de nouveau un ensemble d’éléments.

Vous remerciant encore une fois de toute l’attention a nous porté.

Avec nos sentiments respectueux.


MÉMORANDUM

AFFAIRE : 1°/ Amadou Moustapha THIAM,


2°/ Amadou KANE, Expert Immobilier
3°/ Amara TOURE, Expert Immobilier
4°/ Aïda SECK, Notaire

Devant vous Honorables, Membres de la Chambre d’Accusation de la Cour


d’Appel ;

L’Honorable Procureur, représentant le Parquet Général ;

Le très respectable Greffier ;

Nous tenons à remercier très chaleureusement le Doyen des Juges


d’Instruction, qui durant et sur une période de trois ans a instruit ce dossier dans ses
moindres détails et à l’issue duquel il m’a été délivré un non-lieu total.

Il demeure important de souligner dans les tous cas à mon niveau que l’Affaire
Amadou Moustapha THIAM nous a causé beaucoup de désagréments ne serait-ce
que par rapport à la crédibilité attachée à notre Cabinet, dont nous pouvons être fier
que celui-ci bénéficie de la confiance de la quasi-totalité des établissements financiers
et ceci depuis plus de vingt-deux ans.

Il en est ainsi des Cours et Tribunaux.

Le dossier Amadou Moustapha THIAM nous intrigue à plus d’un titre.


Et très certainement, ceux des Banquiers qui ont été à bonne école au regard des
montants sollicités par le sieur Amadou Moustapha THIAM aurait dû exiger de ce
dernier qu’il crée une Société Anonyme avec un Conseil d’Administration et un Expert-
Comptable chargé de certifié ses bilans financiers.

Sa Société est restée toujours en l’état ; une SUARL avec un capital


de 1 000 000 F CFA.

Toujours dans ce questionnement, un Banquier au-delà même de sa formation doit


être dans l’habit de ses responsabilités surtout lorsqu’il s’agit d’une mise à disposition de
crédit.

Et à l’évidence, une Banque dispose de services suffisamment outillés pour bien


instruire un dossier de crédit et en particulier celui du sieur Amadou Moustapha
THIAM.

Et à ce propos, le premier document utile à l’instruction est l’Etat de Droits Réels.

Faut-il rappeler que notre rapport d’expertise mentionne la Zone Industrielle, alors
que l’Etat de Droits Réels sollicités par ceux-là mentionne Quartier Fahu.

Il nous est arrivé et très rarement d’ailleurs que certaines Banques de la place par
courrier attirent notre attention et ce faisant nous demandent de procéder aux corrections
nécessaires constatées sur des rapports qui leurs ont été déposés par des tierces
personnes, ce qui fut fait dans les meilleurs délais et ce faisant de permettre à la Banque
de s’assurer de la fiabilité de sa garantie.

Nous joignons un certain nombre de documents attestant de nos propos.

L’importance attachée à notre Cabinet et la crédibilité qui lui est toujours


reconnue font que nous n’avons pas hésité à dénoncer une Convention déjà signée avec
une Banque et pourtant cette dernière nous avait mis à disposition un listing
d’immeubles au nombre de dix-neuf (19) à expertiser et en terme d’honoraires, nous
aurons été peut être à hauteur d’un peu plus ou d’un peu moins de 50 000 000 F CFA.
Et pourtant nous nous sommes refusé a signé l’avenant.

Et l’autre question, celle que nous ne cessons de nous poser et qui à l’évidence
nous interpelle et nous pose problème est de savoir quel est l’intérêt de discuter avec
Monsieur Amadou Moustapha THIAM et ceci pendant six mois sans qu’aucun de nous,
nous concernant en tous les cas, ne fut informé de cette situation.

Quel est l’intérêt encore une fois de discuter avec celui-là ayant conscience de
l’étendue du problème déjà constaté.

Une Banque n’est pas philanthrope, elle est dépositaire des dépôts d’autrui, et en
cela elle est supposée l’utiliser à bon escient.

Discuter peut dans une certaine limite être recevable, mais le premier réflexe
aurait été de prendre des mesures de sauvegarder en faisant de sortes qu’il soit interdit de
sortie de territoire.

Nous n’avons pas été informé ni des problèmes tels qu’ils se posaient, ni des
discussions en cours avec le sieur Amadou Moustapha THIAM.

Des discussions sur une période de six mois avec celui-là, lui a permis très
certainement de se préparer au mieux de ses intérêts pour prendre la fuite.

Notre Cabinet est domicilié à Dakar avec un personnel de qualité et j’ai toujours
répondu à chaque fois que de besoin à toutes les convocations.

C’est pourquoi ?

Vous remerciant encore une fois de toute l’attention a moi porté.

Nous vous sollicitons Honorable Membres de la Chambre d’Accusation de


confirmer le non-lieu total rendu par le Doyen des Juges.
DAKAR, LE 06 FEVRIER 2018

ADDITIF AU MÉMORANDUM

AFFAIRE : 1°/ Amadou Moustapha THIAM,


2°/ Amadou KANE, Expert Immobilier
3°/ Amara TOURE, Expert Immobilier
4°/ Aïda SECK, Notaire

Devant vous Honorables, Membres de la Chambre d’Accusation de la Cour


d’Appel ;

L’Honorable Procureur, représentant le Parquet Général ;

Le très respectable Greffier ;

Faut-il rappeler en de pareilles circonstances, les propos d’un Président de


Juridiction qui dans une discussion incidente nous disait ceci "n’oublie jamais que
vous êtes un acteur économique et qu’en conséquence votre Cabinet peut subir les
aléas et les vicissitudes de la vie" ; comme on peut le constater de plus en plus de
façon subjective ou inexpliquée.

Toujours est-il que la Justice de notre pays demeure souveraine et


indépendante.

Et à ce propos, certaines décisions prises par elle-même demeurent la


bienvenue.
Il en est ainsi d’une inculpation dont l’avantage est de permettre à cette
dernière d’instruire sereinement tout grief porté par devant elle.

Nous avons bénéficié d’un non-lieu près du Juge d’Instruction du 1er Cabinet
du Tribunal de Grande Instance de Thiès.

N’empêche l’appel relève par le Parquet et le dispositif avant dire droit de la


Chambre d’Accusation nous invite à souligner un certain nombre d’éléments qui nous
semblent importants.

Sur les réquisitions de Monsieur le Procureur, nous reprenons in extenso :


Maître SECK avait en effet précisé dans l’acte de vente du 28 juin 2011 précité (non
coté) que le TF N° 63 57 était "un immeuble en nature de terrain nu à bâtir (…)", à
l’image de celui du TF N° 58 12. Les deux terrains n’étaient donc pas construits lors
de leur achat par le sieur THIAM dans le Cabinet de la susnommée. En acceptant
d’inscrire aux arts 7-2-a à 7-2-c de la convention de crédit complémentaire des
hypothèques sur "l’immeuble en nature de terrain urbain bâti" du TF N° 63 57 et
sur les "biens et droits immobiliers en nature de terrain urbain bâti" du TF N° 58
12, l’inculpée a admis les conclusions d’A Touré faisant état de l’existence d’une
"villa" sur chacun des deux titres fonciers. Or il a été démontré ci-dessus que les dites
villas n’existaient pas sur les TF N° 58 12 et 63 57. Pour se disculper, Maître SECK a
allégué qu’aucune disposition statutaire ne l’obligeait à se déplacer sur le terrain pour
"vérifier la réalité de la situation géographique ainsi que la consistance de
l’immeuble" (D4). Mais toute personne raisonnable sait qu’il est techniquement et
humainement impossible d’édifier deux villas fonctionnelles sur des terrains nus en
l’espace de 23 et 08 jours, période séparant l’acquisition des terrains nus par THIAM
et les conclusions de l’Expert visant des bâtiments sur les dits terrains. La
connaissance par Maître SECK de ce délai très court démontre qu’elle savait que les
constructions décrites par A Touré dans ses rapports ne pouvaient pas avoir été
édifiés sur les titres fonciers de THIAM.
Il est évident que si le notaire avait émis des réserves sur les prix proposés par les
Experts ou sur l’existence des locaux visés par eux, la BIS n’aurait jamais procédé aux
décaissements au profit du sieur THIAM. Pour se disculper, Maître SECK a allégué que
les services de la banque, après avoir reçu les projets de convention depuis le 30
novembre 2011, les avaient signé sans faire "aucune observation ou commentaire"
ajoutant avoir mentionné à la page 8 de la convention de crédit complémentaire les dates
et prix d’acquisition des TF N° 58 12 et 63 57 par son coinculpé (D4). Et l’art 7-2-b de
ladite convention, sous la rubrique intitulée "origines de propriété", a effectivement
rappelé les circonstances de l’acquisition des deux titres fonciers susvisés par le sieur
THIAM auprès des sieurs NIANG et KA. Et le Juge en a conclu que les responsables de
la BIS "en signant ces ouvertures de crédit avec des hypothèques (…) ont régularisé en
connaissance de cause les actes accomplis par la dame SECK" (D21). Cependant,
l’inscription des modalités d’achat des TF N° 58 12 et 63 57 dans la convention notariée
est une mention légale exigée par l’art 74 alinéa 1 du Décret N° 2002-1032 d’après
lequel "dans les actes translatifs de propriété immobilière ou contenant constitution
d’hypothèque, il doit être énoncé la nature, le numéro du titre foncier, la situation, la
contenance des immeubles et l’état des droits et charges dont ils sont grevées". En
mentionnant dans la convention de crédit les modifications de la propriété des droits
réels immobiliers relatifs aux dits titres fonciers, l’inculpée s’est seulement conformée à
une obligation professionnelle. Or Maître SECK est aussi soumise à une obligation
d’information vis-à-vis de la BIS.

En effet, dès son premier article, le Statut de Notaires susvisé a précisé que ces
derniers "(…) doivent conseiller leurs clients quel que soit l’acte qu’on leur demande
de recevoir et quelle que soit l’étendue de leur intervention" tandis que l’arrêté
N° 9821 / MJ / DACS du 25 octobre 2000 portant Code de Déontologie des
susmentionnés a prévu dans son art 5 que "le Notaire doit à sa clientèle(…)
l’information la plus complète". Et même son coinculpé KANE a admis que "le
Notaire devait attirer l’attention de la banque"(D11). Dans la mesure où la BIS lui avait
confié un mandat écrit, modifié par plusieurs autres correspondances, Maître SECK
aurait dû respecter le parallélisme des formes et, par lettre distincte, faire à la banque ses
observations sur les incohérences des rapports d’expertise et proposer des vérifications
de terrains avant de lui soumettre les deux projets de convention de crédit.
En ne portant pas à la connaissance de son mandant les délais non raisonnables
entre l’acquisition et l’expertise des titres fonciers susvisés et les indices des
surestimation de la valeur vénale des trois terrains proposés par le client THIAM et
en acceptant d’inscrire sans aucune réserve les hypothèques sur les dits terrains sur la
base des expertises non objectives des sieurs KANE et TOURE, le Notaire a, en toute
connaissance de cause, permis à leur coinculpé en fuite de bénéficier de financements
sur la base de garanties réelles insuffisantes. Par son comportement, Maître SECK a
incontestablement " aidé et assisté" au sens de l’art 46 alinéa 3 du CP l’auteur de
l’escroquerie.

Ensuite, au regard du dispositif avant dire droit de la Chambre d’Accusation en


ce qui concerne les documents sollicités près des banques concernées peuvent à notre
humble avis être d’une utilité certaine, ne-serait-ce-que de permettre de constater la
matérialité de la mise à disposition des crédits, des mouvements de retraits sur le
compte du sieur THIAM et surtout ces derniers retraits et ceci au moment même où
les banques discutaient avec lui avant qu’il ne prenne la fuite.

Et pourtant, ces retraits devraient être des signaux d’alerte pour tout banquier
soucieux de l’intérêt de son institution.

Les grands commerçants bien établis à Dakar et à Thiès savaient que le sieur
THIAM vendait à perte ses produits.

Là également et sans aucun doute des signaux d’alerte à l’endroit des banques.

On nous a tenu, nous les Experts dans l’ignorance la plus absolue.

Les banques ne sont pas revenues pour nous demander de confirmer les
conclusions de nos rapports, étant entendu que seul le sieur Amadou Moustapha
THIAM nous a sollicité, ceci à l’effet de lui établir et encore une fois il nous a
accompagné et montré des immeubles objet des rapports d’expertise a lui remis.
Et à ce propos, la jurisprudence demeure constante en ce qui concerne une
demande d’expertise au regard de l’article 179 du Code de Procédure Pénale qui rappelle
que l’Expert n’émet qu’un avis.

Il en est autrement du Notaire et de l’Expert-Comptable.

Par ailleurs, s’attarder sur la qualification à donner à un Clerc signifie que dans
mon Cabinet, celui-ci est chargé de déposer entre autres des rapports et des courriers.

Que dire de la récurrence des prêts consentis (ainsi que de leurs montants) à des
périodes très rapproches pour un compte qui n’a même pas une année de vécu ?

Que dire de l’instruction de ces dossiers de crédits par d’autres à l’exclusion de


Monsieur Pierre N’DIAYE, à l’époque, Directeur de l’Exploitation ?

Que dire de ces départs précipités de tous ceux ayant touchés de près au dossier du
sieur THIAM ?

Que dire de ce conflit d’intérêt entre Messieurs Hassan KABA, ancien Directeur
Général de la Banque Atlantique et Momar N’DOUR, Conseiller Financier de Monsieur
THIAM, car en effet, ces deux avec d’autres ont créés la Banque MANSA dont ils sont
actionnaires ?

Monsieur Hassan KABA est même le Directeur Général.

Notre Cabinet est domicilié à Dakar avec un personnel de qualité et j’ai toujours
répondu à chaque fois que de besoin à toutes les convocations.

C’est pourquoi ?

Vous remerciant encore une fois de toute l’attention a moi porté.

Nous vous sollicitons Honorable Membres de la Chambre d’Accusation de


confirmer le non-lieu total rendu par le Doyen des Juges.
Cabinet d’Expertise & de Conseil Immobilier
"C.E.C"
AMADOU KANE
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E-Mail Dieynabaila@Yahoo.Fr

DAKAR, LE 19 FEVRIER 2013

Monsieur Abdou Salam AW


Directeur Juridique, Contentieux
et Conformité
Immeuble Le Goelan
Boulevard Djily M’Baye
Angle Henry Dunan
BP 50117 DAKAR RP – SENEGAL
- DAKAR -

N / Réf. : AK / FS / 0017 / 2013

Monsieur le Directeur Juridique,

Vous me permettrez de faire noter, Monsieur le Directeur Juridique


faisant suite à votre courriel du dix-huit février courant et en continuité de notre
entretien téléphonique en date du quinze février courant, que chacun (nous
voulons parler des Avocats, Notaires, Experts Immobiliers, nous y ajoutons
volontairement les responsables de banque) dans la dévolution de ses
compétences, doit de par sa formation et son expérience en avoir une maîtrise
certaine.

Est-il nécessaire de souligner que le rapport d’expertise établi par nos


soins dans son articulation, s’il est bien instruit peut permettre d’asseoir une
décision au mieux des intérêts et au profit du destinataire.

Il peut être utile de faire considérer que chacun y comprise la banque doit
être dans son domaine de compétences pour ce qui est du processus de mise à
disposition du crédit.
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114, Avenue André PEYTAVIN – TEL.– FAX.:(221) 823-68-01 - BP. : 11 097 DAKAR (SENEGAL)
NINEA : 201 49 762 / B1 - RCCD : SN DKR 2000 – A – 2655
La banque n’a pas besoin de se surprotéger, elle est tenue tout simplement
au respect des normes prudentielles qui demeurent nécessaires et indispensables
et en cela tout banquier bien formaté peut d’emblée s’approprier le mécanisme
le plus pertinent dans toute demande qui lui est soumise.

La lecture ou la relecture du projet d’avenant soumis à notre Cabinet est


une compilation dont le contenu peut interpeller chacun des intervenants dans
son domaine de compétences.

Tout d’abord, l’Expert tout au moins en ce qui concerne notre Cabinet


dont il est admis que le rapport d’expertise établi par celui-ci contient l’essentiel
(il suffit tout simplement d’avoir le temps, la patience et ce faisant de pouvoir
instruire à bon escient ledit rapport et au besoin de se référer à la page état
descriptif, ceci permettant d’avoir une partie de l’essentiel mentionné dans le
projet d’avenant).

Faut-il rappeler que l’état des droits réels sollicités systématiquement par
toute institution financière et en particulier et dans le cas présent le "Crédit
International" restituent un ensemble d’éléments lié au titre de propriété, sa
superficie, son emplacement et surtout le nom du propriétaire ainsi que toutes
les servitudes qui y sont attachées (nous voulons parler des règles d’urbanisme
et entre autre si la zone est aedificandi ou non fait l’objet d’une expropriation
ou non etc…etc...)

Faut-il rappeler tout de même qu’un contrat de location est un


démembrement du droit réel et qu’il n’appartient pas à l’Expert d’en solliciter
une copie ni de l’un, ni de l’autre.

Il s’agit là de documents dont toute banque est supposée en avoir


possession.

Ceci faisant partie des normes prudentielles sur lesquelles la banque doit
être assise et en comparaison avec le rapport d’expertise qui lui a été déposé,
pour en vérifier la conformité.

Le rapport d’expertise encore une fois tout au moins en ce qui nous


concerne ne voit pas l’intérêt de donner les derniers prix de vente réalisés dans
la Région et pour des biens-fonds avec preuve à l’appui.

Nous vous renvoyons à notre article paru dans le Journal dont copie.

Le rapport d’expertise établi par notre Cabinet demeure recevable.


Et il l’est assurément depuis plus de vingt ans avec l’ensemble des
institutions financières et dont à juste raison, nous pouvons nous approprier une
partie de leurs bilans année après année.

En résumé, toujours par rapport au projet d’avenant, il est admis que toute
banque dans l’instruction du dossier de mise à disposition d’un crédit et dans le
respect des conditions préalables doit solliciter du client la copie et à terme
l’original du titre foncier et dans celui-ci il est mentionné le numéro du titre
foncier, le nom du propriétaire, l’emplacement dudit immeuble bâti ou non bâti,
ainsi que l’ensemble des charges s’il y a lieu et pour reprendre le projet
d’avenant, les servitudes, expropriations, saisies ou hypothèques en faveur des
tiers.

Il lui revient de même (le propriétaire) de vous mettre à disposition le


permis de construire.

Chacun dans son rôle disons-nous un peu plus haut l’Expert peut être
dans son rôle lorsqu’il estime qu’il lui est recevable que toute demande de
crédit lui soit notifier par écrit et qu’au bout du processus une fois que la
décision est prise d’octroyer un crédit qu’il lui soit de nouveau notifier la copie
de son rapport déposé en son temps et à votre demande et qu’il puisse en
vérifier la conformité.

Ceci d’autant que l’Expert dans la définition de sa profession ne donne


qu’un avis et à chaque fois de besoin est à la disposition de quiconque le
sollicite sans qu’il puisse savoir avec exactitude quelle est la destination du
rapport à lui déposé.

Avec notre haute considération !

PJ. : Copie article

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