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Hostiles de Scott Cooper

Intro générale :
Comment fait-on passer le message d’une image à un
spectateur ?
Intention à résultat ?
Cinéma : 1895 écriture du mouvement, animer des choses
inanimées
Plusieurs images qui s’animent, pour le théâtre c’est
enregistrer un mvt ou une histoire sans modification
1876 : extrait : praxinoscope (roues stroboscopiques avec
images), qui est le specta ? écran oriente le regard pour
fasciner et manipuler les specta pour regarder la même chose
précise.
La sortie des usines 1895 par frères lumières : « inventeurs »
du cinéma, déposent un brevet. Camera devant le portail de
l’usine pour filmer les gens qui sortent. Captation du réel
enregistré.
Le train, 1896 : arrivée l’arrivé d’un train, perspective,
profondeur de champs, cadrage bon et mise en scène bons.
Train arrive du fond vers le devant du train, et specta du film
ont pris peur car ne sont pas habitués à cette captation du
réel. Donne idée : créer des histoires qui expriment de la joie,
peur, tendresse …
2005 : étude de séquence : Caché de Mikael Haneke
Maison filmée par caméra cachée, on comprend au 3eme
plan qu’il s’agit d’un enregistrement de deux personnes, on
et à la même enseigne qu’eux : on ne comprend pas. En
deux/trois plans, on nous donne des infos incompréhensibles
puis qui se lient pour donner un contexte à la fin (voix, visuel
et salon). On nous laisse le temps de réfléchir donc imaginer
le récit. Film AVEC le specta.
1999 : Magnolia de Paul Thomas Anderson
Bcp de plans : fondue, dessins, gros plan, accélération, arrêt
sur image, retours en arrière = tjrs en mouvement donc
travaillé et complexe pour retranscrire les trois histoires. On
n’a ni le temps de réfléchir ni à imaginer, d’autant plus que
c’est raconté donc on n’a pas à réfléchir. Film POUR le specta.
Opposition : dans magnolia, plrs histoires, acteurs, plans,
sources sonores, et ça parle bcp (voix off, bruits, dialogues…)
qui sollicitent attention des spectateurs. Pour caché, y’a peu
de sons, dialogues, attirent les spectateurs d’une autre
manière.
Storyboarder une histoire : date des années 50. Fait sur
l’intégralité du film pour voir si les scènes sont intéressantes
sans perdre d’argent et de temps. Découpe technique d’un
scénario. 3 fonctions : création, travail, vente.
Psychose par Hitchcock en 1960, STBD par Saul Bass.
Compositeur Bernard Hermann.
Séquence de la douche : 70 plans majoritairement fixes, mais
le rythme saccadé donne du mouvement et de l’intensité.
Le suspens : le spect en sait plus que les perso, il sait qu’il va
se passer qqlch de grave mais pas les perso. Sentiment de
tension.
Solliciter le spect, mettre ses nerfs pour jouer avec lui.
Les oiseaux d’Hitchcock : 8 plans qui apportent du suspens et
du stress (actrice qui stresse), corbeaux arrivent de +en +
nombreux. Puis on ne les voit plus pdt qqls secondes jusqu’au
moment de SURPRISE où il y en a des dizaines. Ensuite la
musique est de + en + longue, augmentation des phrases
comme des corbeaux. Le temps est en « suspens » le temps
de la chanson et de l’arrivé des corbeaux. Pas bcp de
mouvement de caméra sauf zoom sur elle pour accentuer son
stress et temps sur elle + long pour suspens. On est dans la
confidence avec le réal car on sait qu’il y a des oiseaux, on
pense être en avance par rapport à elle, mais au final on a été
dupé et choqué par le nombre de piafs.

Citizen kane par Orson Welles 1941.


Vient du theatre, une radio américaine propose d’adapter la
guerre des mondes. Sa mise en son est tellement bien que les
ricains vont croire à une invasion des aliens, le but étant de
tenir les gens en haleine mais pas de les traumatiser mdrrr.
Producteurs d’hollywood s’intéressent à Orson et
l’embauchent. Il va s’inspirer d’un patron de presse ricain et
réalise citizen kane : mort de kane (vieux) en prononçant le
mot « Rose bouton ». On suit l’enquete d’un journaliste qui
veut savoir ce que cela signifie. Les specta savent ce que cela
signifie mais pas les personnages, on est dans le secret.
Séquence 1 : début du film :
No trepassing : on rentre donc on a accès à l’intimité,
souvenirs du perso, on assiste à sa mort (tres gros plan de la
bouche, on voit pas le visage), les perso n’y ont pas le droit.
Image reste fixe et cam passe au dessus, on escalade des
grillages qui se suivent sur la distance. Puis portail avec K et
château.
Jardin, zoo, golf, étang, pont levis donc homme riche et
ambitieux. Endroits vides, morts comme de vieux jouets sans
importance. Ambiance lugubre, brumeux presque gothique
victorien (fin 19eme).
On sait où on doit regarder car le château apparait sur
chaque image de la même manière et se rapproche. La
fenêtre allumée reste au même endroit sur tous les plans, on
nous donne l’indice pour savoir quoi regarder depuis le début
(en plus c’est cadré). Cerveau est sollicité par point blanc car
on est attiré par la lumière, on raconte deux choses
différentes (richesse et ce qu’il va se passer dans cette
fenetre). Lumière s’éteint et se rallume, on est à l’intérieur
juste grâce au fondu subtile. On est dans l’intimité du perso.
Boule de neige au sol cassée, montre en arrière plan en
contre plongé Kane, sur le lit et l’infirmière dans le reflet qui
rentre dans la chambre. Elle recouvre Kane d’un drap jusqu’à
la tête, on comprend qu’il meurt.
Séquence 2 : meeting politique
Fait un speech pour être élu mais caméra nous montre que ce
ne sera pas le cas : affiche en gros plan de Kane pour
propagande (communication), sa représentation telle qu’il
veut qu’on le voit, il est plus vieux et grassouillet (sur
l’affiche) pour être plus crédible. Propage une fausse image
de lui (sage, patriarcale, posé…), image qui rassure.
Plan en contre plongée, réduit K, on voit la différence avec
l’affiche, K est écrasé par sa propre image qui replie toute
l’image.
Plan de lui avec scène au milieu, K de la scène est la voix de
l’affiche. Bras tendus pour parler (manspreading), il prend de
la place par rapport à l’affiche afin de ne pas être totalement
écrasé par l’image. Travelling en contre plongée, il essaie de
prendre le dessus sur l’affiche, ils regardent dans la même
direction. K est grandi, noble, puissant. Sauf que c’était du
pdv de son fils qui l’idolâtre.
L’affiche le regarde et le juge (père juge son fils), l’affiche le
domine. Il ‘a pas la carrure de devenir l’homme sur l’affiche. A
partir de là, tous les plans sur K sont en plongé, une volonté
d’écraser le perso au sol, de le rendre insignifiant.
4 hommes qui applaudissent, qui fument de gros cigares
(donc pas dans le besoin), le soutiennent car il ne va pas aider
les gens dans le besoin. Ressemblent à des gargouilles, ça fait
des magouilles.
Zoom sur lui en contre plongé pour l’écraser encore plus, puis
plan sur l’adversaire qui le regarde de haut. K est ramené à
l’affiche comme au début.

Cadrage : sélection d’élément, décor. On décide de montrer


et de ne pas montrer certains éléments. Hors champs : ne se
voit pas mais appartient au film. Hors champs imaginaire : on
n’a pas vu ce qu’il y a en HC.
Plan séquence : plan long sans cut,
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