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Dossier 2
Texte 1 : Vers la fin du dumping fiscal ?, Economie mondiale 2022, Collection Repère, La découverte.
Texte 2 : Une solution reposant sur deux piliers pour résoudre les défis fiscaux soulevés par la
numérisation de l’économie, Extrait, OCDE, octobre 2021.
1) Comment ont évolué les taux d’imposition sur les sociétés depuis 20 ans en moyenne et par
pays ?
2) Quelles sont les utilités de l’impôt sur les sociétés.
3) Quelle stratégie développent les multinationales face à l’hétérogénéité des taux d’imposition
nationaux ?
4) Quelles sont les conséquences de ces stratégies sur les recettes fiscales ?
5) Dans quelle mesure la problématique de l’impôt sur les sociétés peut-elle être analysée à l’échelle
des états comme un jeu non coopératif sous optimal ?
6) Quels sont les deux piliers de l’accord conclu sous l’égide de l’OCDE ?
7) Dans quelles mesures répondent-ils aux attentes et aux craintes des auteurs du premier texte ?
La taxe carbone est un impôt environnemental dont le montant varie en fonction de la quantité de CO2
rejetée dans l’atmosphère lors de la consommation d’un bien, d’un service ou encore d’une ressource
(utilisation d’un véhicule ou encore d’un chauffage au fioul, par exemple). Dû par tout consommateur,
particulier ou professionnel, d’énergie polluante, l’objectif de cet impôt est d’inciter à user de pratiques
plus respectueuses de l’environnement. Basée sur le principe pollueur-payeur, la taxe carbone est
facturée à la quantité de CO2 émise.
La taxe carbone est une écotaxe mise en place pour éviter les émissions polluantes en contraignant les
pollueurs à payer une taxe à proportion de leur émission de dioxyde de carbone. Son principal objectif
est ainsi de lutter contre le réchauffement climatique en taxant les énergies fossiles telles que le pétrole,
le charbon ou encore le gaz. Mise en place en 2014 en France, elle est également appelée “composante
carbone” et fait partie des taxes intérieures de consommation.
La taxe carbone concerne toute consommation d’essence, de diesel ou encore de GPL. Elle est donc due
par tout consommateur et utilisateur de voitures qui roulent au carburant fossile (essence, diesel, GPL).
Elle concerne ainsi toute personne, particulier ou professionnel, qui consomme ce type de carburant.
Exemple : lorsqu’un particulier se rend dans une station essence pour mettre de l’essence, il paye la taxe
carbone dans le prix total qu’il règle.
La taxe carbone est ainsi intégrée au prix final de l’essence, du fioul, du gaz naturel ou encore du gazole.
Elle se retrouve dans trois taxes intérieures de consommation à savoir :
Le montant de la taxe carbone a évolué depuis sa création en 2014. Le tableau ci-dessous présente
l’évolution de son montant en fonction des énergies taxables :
• En aval : elle est alors calculée selon l’émission de CO2 induite de la production et de la
distribution du produit ou du service. Le prélèvement en aval est rarement utilisé car il nécessite
une comptabilité complexe.
• En amont : elle est prélevée sur les consommations finales d’énergies fossiles. Elle est intégrée
aux taxes sur l’énergie à savoir au prix final de l’essence, du gaz naturel, du fioul ou encore du
gazole.
La taxe carbone a pour principal avantage de limiter les comportements polluants. Il s’agit d’un véritable
outil fiscal incitatif pour inciter à la baisse de consommation de carburant. Elle encourage les particuliers
comme les professionnels à se tourner vers des solutions plus écologiques.
En revanche, la taxe carbone se répercute directement sur le prix des produits. Elle a donc comme
inconvénient majeur de réduire le pouvoir d’achat des foyers et notamment des foyers les plus modestes
qui voient une augmentation directe de leurs dépenses à la pompe à essence.