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Le plan complexe est m uni du repère orthonormé direct 9 Déterminer les nombres complexes z tels que :
(0, e➔1 , e-►)
2

lzl =J!J=iz -11.
10 Résoudre dans C 2 les systèmes suivants.
(1 + i)z - iz' = 2 + i
a) { (2 + i)z + (2 - i)z' = 7 - 4i
,
bJ{ (2(1 -+ 1)z
~)_: + ?3,'= 1 +_zi:
E tude algébrique - =4 -
lZ l

des nombres complexes


,
1Écrire sous forme algébrique les nombres com-
p lexes suivants. E tude trigonométrique
a) (- 1 \ i 3)(- 1 - 2iJ3) b)
1
1
+·fz - i./3
des nombres complexes
c] -1- + -1- d) (3 - i)(1 + 2i) 11 Dans chacun des cas suivants :
2+i 2-i (1 - 3i)(2 + i) - déterminer le module et un argument de z;

r
.,
- en déduire la forme algébrique de z.
fJ ( ~
(- 1 - 2i)3
e)
(1 + i)4 1- 21 a) z = (~ - i~)3 ..
! Déterminer les parties réelle et imaginaire des
n ombres complexes suivants.
aJ (3 + 4i)3 b) (2 - i) 3
c) 2 + i _ 3 - 4i
3 + 4i 2 - i
dJ (3 + 4i)3 - (2 :.__ i)3.
c) z
(1. ✓3)(1
= \2+ 12 2-12
)3)
3 Pour quelles valeurs du nombre réel x le d) z = (1 + i) 2 e) z = (1 - i) 4
nombre complexe [10 - x + i(2 + x)](x - i) est-il un
( fz + i~) •
3
nombre réel ? un nombre imaginaire pur ? f] -1 + iJ3 g)
[3 + i - 1 +1
J3 +i /3 - i
4 Vérifier que : ~ + ~ - 1 = O.
v3 - l v3+1 {6- i./2 .
11 Soit z 1 = - - - et z 2 =1 - 1.
2
5 1 . Calculer i 3 , i 4 et i 5 • En déduire i 18 et i 19. a) Déterminer le module et un argument de z1 et z2 •
2. Calculer 1 + i + i2 + i3, puis i199 + i200 + i201 + i202_ b) Écrire sous forme algébrique et trigonométrique le
2000 2002 . zl
3. Calculer I ik et I (- i)k . quotient z.
k=O k=O
c) En dédl.Îire les valeurs de cos{ et sin{ .
6 Écrire sous forme algébrique 'le conjugué des 2 2
nombres complexes suivants. 13 Écrire sous forme expon entielle les nombres
2-i complexes suivants.
a) (4 - i/3)(1 + i) b)
-3+i a) (- 1 - i)i b) [[3 + i)(- 1 + i./3)
c) (1 - i)(2 + i) d) (2 - 3i)(1 + i) .
1- i j.'.:.
2i(- 3 + i) ' (2 - i)2 c] 1- ~ d) - - e 4
1
1 + i /3
3 + 2i 3 - 2i -zi.::.
7 Soit z 1 - - - et z 2 = - - a e 3
f) 5 - 5i -1- i/3) 10
- 5 + 7i 5 + 7i e) - - - g) ( . .
Démontrer, sans calcul, que z 1 - z 2 est un nombre réel ,)2 + i[z '"
1- · -1 + 1
lOe 4
et z 1 + z 2 un nombre imaginaire pur.
14 Soit z un nombre complexe tel que :
8
Calculer le module des nombres complexes
suivants. z + z1 = 2cos0.
2 1 Démontrer que pour tout entier naturel n , on a :
a) 1 - i b) - 4i
zn + ; 11 = 2cosn0.
[2(1 + i) d] (- 5 + 7i)(4 - Zi)
c)
1([3 - i) (3 + 4i)(7 + 5i) .
15 Smt z 1 = j
[3 + i
. et z 2 = ~
4i
.
- 1-1,; 3
3 + l
e) (1 - i)2 f) ( ./3 -_i)3.
(1 + i)3 · 1-1 a) Écrire sous forme exponentielle z1 et z 2 •

76 Nombres complexes
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- ::::::= déduire la forme algébrique des nombres com- 17 Résoudre dans C les équations suivantes et
- .. z z , z1 (z )3 z~. représenter graphiquement les images des solutions.
p Iexes 1 2
- ,
1
et -
. Zz z3
1
a) z4 - ,2z 2 + 1= 0 b} z8 + z4 +1 = O~

16 Soit j = cos 231t + isin231t et u = 1 + j. 18 Soit P le polynôme défini par :


1. Démontrer que : 1 + j + j = O. 2 P(z) = z 3 - 3z2 + (3 - i)z - 2(1 - i).
2. Calculer u" (n E N*) en fonction den. 1. OOsminP.r trois nombres complelxes a, b et c tels
que: P(x) = (z - 2)(az2 + bz + c).
17 Soit j = cos 2f + i sin 2f. 2. Résoud:-e dans C l'équation : P(z) = O.
1. Écrire i en fonction de j puis démontrer que tout
nombre complexez peut s'écrire sous la forme: '29 Soit P le p olynôme défini par:
z = a + j~ (a E IR, ~ E ~). P (z) = r . .-
(5 - 2i}z3 + (8 - 10i)z2 + (6 - 16i)z - 12i.
2. Déterminer une relation entre a et ~ pour que le 1. Vérifier que : P(2i) = P(- 3) = o.
nombre complexe a+ j~ (a E IR1, ~ E ~) ait pour modu- 2. Déterminez un polynôme Q du second degré fel que
le 1. pour tout n m:::mre œm.plexe z, on a :
P{z) = ~xZ ..- (3 - 2i)z - 6i]Q(z).
18 1. Déterminer le module, un argument, la partie 3. Résoudre dans C l'équation : P(z) = O.
réelle et la partie imaginaire des racines 4-ièmes de - i.
2. Placer dans le plan complexe les points images de
ces racines.
30 Soit P le polynôme défini par :
3. Calculer la somme et le produit de ces racines. P(z) = z3 - (11 + 2i}z2 + 2(17 + 7i)z - 42.
1. Démontrer qu'il existe un nombre réel a solution de
19 1 . Calculer: (2 + i)3. l'équation : P(z] =O.
2. En déduire les racines cubiques de 2 + 1 li. 2. Déterminer le polynôme Q tef que : P(z) = (z - a) Q(z).
3. Résoudre dans C l'équation: P (z) = O.
10 Déterminer les nombres complexes vérifiant
· 2z3 = 8i, puis représenter leurs i;111ages dans le plan. 31 Soit P le polynôme défini par:
P(z). = z 3 - 2(1 + 2i)z2 + 7iz + 3(1 - 3i).
11 Soit (zn) la suite définie dans C par :
1. Démontrer qu'il existe un imag~naire pur i~ solution
z0 =1 + i et 'r/ n E N, z,.+ 1 =- 1z,.. de l'équation : P(z) = O.
2. Déterminer le polynôme Q tel que : P(z) = (z - i~)Q(z).
1. Démontrer que ( 1zn 1),. E
1'11 est une suite géométrique,
3. Résoudre dans C l'équation : P(z) = O.
dont on précisera le premier terme et la raison.
2. Exprimer arg(z,.) en fonction de n, puis z,. en fonc-
tion de z0 et n.
T ransformations
21 Soit n un entier naturel.
On pose : A
n-1
= I: coslcx: et B =
n-1
I sinkx.
et nombres complexes
k=O k=O
1. Calculer et écrire sous forme exponentielle A+ iB.
2. En déduire des expressions plus simples de A et B.
31 Soit les points n(-/) et A(_\).
Dans chacun des cas suivants :
• donner l'écriture complexe de la transformation ;
• déterminer l'image de A par la transformation.
R ésolutions d'équations a} Symétrie de centre Q. ·
b) Homothétie de centre Q et de rapport - 1·
13 Calculer et écrire sous forme algébrique les c) Rotation de centre Q et d'ang~e ~.
racines carrées des nombres complexes suivants.
a} z = 5 - 12i b} z = - 8i cJ z = 7 + 24i. 33 1. Donner l'écriture complexe des transforma-
tions suivantes :
14 1. Résoudre dans C l'équation: z 2 -
2iz- 2 = O. a) s : symétrie par rapport à la droite d'équation x = - 2.
2. On désigne par z 1 et z 2 les solutions de cette équa- b} s' : symétrie par rapport à la droite d'équation y = 1.
tion, avec Re(z1) > Re(z2 ). 2. Donner l'éçriture complexe de sos' et s'os.
Calculer: 2z1 + 3z2 ; (z1 - z 2 ) 2 ; (z1 ) 8 ; (z2 )1°. En déduire que s 0 s' = s'os et préciser la nature de cette
transformation.
15 1. Calculer: (1 + Bi)2.
2. Résoudre dans C l'équation: 34 Dans chacun des cas suivants, déterminer la
(2 + i)z2 - (9 + 2i)z + 5(3 - i) = O. nature et les éléments caractéristiques de la transfor-
mation dont on donne l'écriture complexe.
16 1. Résoudre dans C les équations: a} z' = z - 4i b} z' = .i:.. z+ 2
z2 - 4z + 5 + i(z + 1) = 0 (1) ' . . lt
14
2
(z - 4z + 5) + (z + 1)2 = O (2).2 'c} z' = - 4z + 10 - 5i d} z' = e~ z + 1 + [2 - i.
2. En déduire qu'il existe quatre nombres réels a, b, c et
d que l'on précisera tels que pour tout nombre réelx, on
35 Soit fla transformation du plan dont l'écritu-
• lt
r
a: (x 2
- 4x + 5)2 + (x + 1)2 = (x2 + ax + b)(x2 +ex+ d). 1-
re complexe est : z' = 4e _3 z + 4,13 - 2i.

Nombres complexes 77
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1. Déterminer le nombre complexe z 0 tel que : dJ lz l=1.


. lt
1-
z ' - z 0 = 4e 3 (z - ziJ.
eJ lzl= 3 .
2. En déduire que f est la composée d'une homothétie 44 À tout nombre complexez distinct de - 1 + 2i,
et d'une rotation de même centre, que l'on précisera. on associe le nombre complexe Z tel que :
z = z- 2 + 4i .
z + 1 - 2i
D-éterminer les ensembles de points M dont l'affixe z
C onfigurations planes vérifie la condition indiquée.
.21t
a) 1Z 1= 1. c) Z est un nombre réel.
36 Soit a un nombre complexe non nul et j = e13 . b) 1Z = 2. d) Z est un nombre imaginaire pur.
Démontrer que les points A(a), B(ja) et C(j2a) sont les
45 Déterminer et contruire l'ensemble des p oints
sommets d 'un triangle équilatéral de sens direct.
du plan dont l'affine z vérifie la condition indiquée.
37 Soit A(3 + i), B(2i), C(2 - 2i). a) zz + i(z - z) - 3 = 0 b) (zz)2 - zz-:- 6 = O.
1 . Placer les points A, B et C et démontrer que le tri-
4 6 Déterminer l'ensemble des points M dont l'af-
angle ABC est rectangle et isocèle.
fixe z vérifie la condition indiquée.
2. Déterminer l 'affixe du point D tel que ABCD soit un
a) (z - 1 - i)(z - 1 + i) = 5
parallélogramme. Placer le point D.
3. Déterminer l'affixe du point E, symétrique de A par
b) 2iz-i l = lz-z+ 2il
rapport au milieu de [BC].
c) z 2 - (1 - 2i)2 = z2 - (1 + 2i)2.

47Déterminer et contruire l'ensemble des points


38 Soit A, B et C les points d'affixes respectives
du plan dont l'affixe z vérifie la condition indiquée.
- 31 - et 7 + 6 l.'
2·l , 1 + 2 1. 2z - 1
3 a) --;:r- est un nombre réel.
1. Démontrer que B est le milieu de [AC]. z
2. Déterminer les affixes des points D et E tels que 4 - (z + z )i
b) est un nombre réel.
ADCE soit un carré de sens direct.
l-1. +-z-z
1 ( -)
2
39 Soit A, B et C les points d 'affixes respectives
1 + 2i, 2 + i et 2 + [3 + (1 + [3Ji. .
1. Démontrer que le triangle ABC est rectangle en B et
déterminer une mesure des angles ÉÂè et ACE.
2. Déterminer le point D, symétrique de A par rapport à B.
Quelle est la nature du triangle ADC ? 48Déterminer le module et un argument des
nombres complexes suivants.
40Soit les points A(- 1 + i), B(- 1 - i), C(2i) et . lt

D(2 - 2i). 1 - el3 1 - cosa + i sina [ [


1. Étudier la nature des triangles ACD et BCD.
a) - -_-n 1-
b) . .
1 + cosa-1sma
, a E O ; 1t .
3
2. Démontrer que les points A, B, C et D appartiennent 1+e
à un même cercle dont on précisera le centre et le rayon.
49 Soit a un nombre réel tel que - 1t < a < 1t et z
le nombre complexe défini par : z = 1 + cosa - i sina.

Lieux géométriques 1 . Calculer Iz 1. arg(z) et arg( !)


en fonction de a.
2. Préciser les ensembles des images de z et de !.
41 Déterminer et représenter les ensembles de 50 Démontrer que si A, B et C désignent les
points M du plan dont l'affixe z vérifie la condition mesures des angles d 'un triangle, on a :
indiquée.
a) 1z + z - 1 1 = 4 b) lz- z-l+il =2 a) sinA + sinB + sinC = 4cos 1cos ~ cos ~
c} arg(3i - z) = O [21t] -dJ arglz:- 3 + i) = : [1t] b) cosA + cosB + cosC = 1 + 4sin ~ sin~ sin~ .
1
e) arg( -- )
z+2
= lL
2
[1t] f) arg(z2 - 4) == arg(z + 2) [21t]. 51 1. Soit z un nombre complexe de module 1 et
d'argument a (0 s; o. < 21t).
4!Déterminer les ensembles de points M dont Préciser, selon les valeurs de a, le module et un argu-
l'affixe z vérifie la condition indiquée. ment de z + 1.
a) 1z + 5 - 2i 1 = 1z - 2 + i 1 Conjecturer et vérifier ces résultats par des considéra-
b) 1z + 1 + i 1 = 1 3z - 9 - 3i I . tions géométri~Ues, illustrées par des figures.
43À tout nombre complexe z distinct de i, on 2. Soit zl et z;
deux nombres comp lexes de -module 1,
d'arguments respectifs a 1 et a 2 tels que :
associe le nombre complexe Z tel que : Z = z + ~ . o s; a 1 s; a 2 < 21t. z
z-1 2
Déterminer et représenter les ènsembles de points M du a) ,Déterminer le module et un argument de z et de
1
plan dont l'affixe z vérifie la condition indiquée. Z1 + Z2' - Z
a) Z est un nombre réel strictement positif. (On pourra utiliser la question 1 en posant : z = 2 .)
zl
b) Z est un nombre réel strictement n égatif. b) Déterminer une condition nécessaire et suffisante
c) Z est un nombre imaginaire pur. pour que I z 1 + z 2 1 = 1 ; illustrer par une figure.

78 Nombres complexes
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c) Déterminer l'ensemble des triplets (z1 ; z 2 ; z 3 ) de c) Déterminer et construire les im ages par f des
nombres complexes de module 1 tels que : ensembles déterminés à la question 2.
. 2!!
z1 + z 2 + z 3 = 0 et O s arg(z1 ) s arg(z2 ) s arg(z3 ) < 2n:.
55 Soit le nombre complexe z = e' 7 .
52 Construction d'un pentagone régulier On pose : a= z + z 2 + z4 et b = z3 + z5 + z6.
. 2n:
1- 1. Démontrer que a et b sont deax :nombres complexes
Soit le nombre complexe z0 = e 5 • conjugués et que la partie im aginaire de a est p ositive.
1. On pose : a, = z0 + zj et ~ = z5+ ~- 2. Calculer a + b et ab. En déduire a et b.
a) Démontrer que 1 + z0 + z5 + ~ + ~ = 0 et en dédui-
re que a et ~ sont solutions de l'équation (E) : 56 Soit a et b deux nombres complexes non nuls,
A et B leurs images respectives.
Z 2 + Z- 1 = O. 1. a) Démontrer que les points 0, A et B sont alignés si
bj Exprimer a en fon ction d e cos 2!'. et seulement si ab est u n nombre réel.
0
c) Résoudre (E) et en déduire la valeur de cos2;.
2. On désigne par A0 , A 1 , A 2 , A 3 et A4 les points d'af-
b) Démontrer que (a:t) 2
est un nombre réel si et ~eule-
ment si les points 0 , A et B sont alignés ou si OA = OB.
fixes respectives 1 , z0 , z5, z~ et zj. 2. On suppose dans cette question qu e les points 0 , A
a) Soit H le point d 'intersection de la droite (A 1 A4 ) avec et B ne sont pas alignés et que les nombres complexes
la droite de repère (0, i;). a et b ont pour module 1.
Démontrer que l'affixe du point H est cos2;.
, (a+ b)2 b , l .
b) Soit (r) le cercle de centre le point n d'affixe - 1 D emon trer que ~ est u n nom re ree stnctement
positif.
et passant par le point B d'affixe i.
(r) coupe la droite d e repère (0, i;) en M et N, M étant 3. Application
le point d'abscisse positive. Soit M 1 et M 2 deux points d 'affixes respectives z 1 et z2'
Démontrer que M et N ont pour affixes respectives a, et tels que les points 0 , M 1 et M 2 ne sont pas alignés.
a ) Calculer, en fonction de z 1 et z 2 , l 'affixe Z du bary-
~ et que H est le milieu de [OM].
c) En déduire une construction simple d'un pentagone
centre I du système {(M1 , 1z 2 I) ; (M 2 , 1z1 1)}.
régulier dont on connaît le centre O et un sommet A 0. b) Démontrer que ; : est un nombre réel.
1 2
53 1. a) Résoudre dans C l'équation : z 2 - 4z + 8 = O.
c) En déduire que
--+
OI--~-:~m vecteur directeur de la
Écrire les solutions sous forme algébrique et sous forme
trigonométrique. bissectrice de l'angle M 1 0M2 .
b) Placer les images A et B des solutions, A étant l'ima-
. ge de la solution dont la partie imaginaire est négative.
5 7 Soit A et B les points d'affixes respectives 1 et 2i.
À tout nombre complexe z distinct de 2i, on associe le
Quelle est la nature du triangle OAB ? z-1
nombre complexe Z tel que: Z = -
2. Soit f l'application du plan dans lui-même qui à tout z- 21..
point M d'affixe z associe le point M' d'affixe z' telle 1. Déterminer l'ensemble (qz1 ) des points M d 'affixe z
,-
. 1[
tels que : arg(Z) = ~ [Zn:].
que: z' = e 3 z .
a) Déterminer la nature et les éléments caractéristiques 2. Déterminer l'ensemble (<f6 2) des points M d'affixe z
de l'application f. tels que : 1 Z 1 = 2.
b) Déterminer sous forme trigonométrique, puis sous 3. Démontrer que (<f6) et (~ 2) ont un unique point com-
forme algébrique l'affixe du point A', image de A par f. mun dont on précisera l'affixe.
En déduire les valeurs de cos 1
et sinJ .
1 58 Soit A le point d'affixe 2i et f l'application du
54 On considère les nombres complexes : plan dans lui-même qui à tout point M d'affixe z, dis-
,... tinct de A, associe le point M ' d'affixe z' telle que :
a= - J3 + i , b = 3 + 2i et c = 7 - 2i.
1. a) Déterminer de deux façons différentes les racines , 2iz - 5
carrées de a.
z = z-
2i .
En déduire les valeurs de cos 15 tt et sin511t . 1. Démontrer que f admet deux points invariants.
- 2 2 2. Démontrer que f est bijective et déterminer son
b) Déterminer les entiers relatifs n pour lesquels an est
application réciproque.
un nombre réel. 3. Démontrer que la droite de repère (0, ê;), privée de
c) Déterminer les entiers relatifs n pour lesquels an est
A, est globalement invaria,nte ;:iar f.
un nombre imaginaire pur. 4. a) Démontrer que : 1z' - 2i 1 1z - 2i 1 = 9.
2. Déterminer et construire les ensembles de points M b) En déduire l'image par f du cercle (((6) de centre A et
d'affixe z tels que : de rayon R.
a) lz- bl lz-cl
= b) 2lz-bl
= lai. Déterminer R pour que (qz) soit globalement invariant
3. Soit f l'application du plan dans lui-même qui à tout par f.
point M d 'affixe z associe le point M' d'affixe z' telle
qrni : z' = (1 + i/3)z - si/i _ 59 Soit fi. et B les points d 'affixes respectives 1 et
a) Démontrer que f admet un seul point invariant n . 1 ~ - 1 et f l'application du plan dans lui-même qui à tout
b) Démontrer que f est la composée d'une rotation et point M d'affixe z non nulle associe le point M' d'affixe
d 'une homothétie positive de même centre n. z' telle que : zz' = 1.
Préciser l'angle de la rotation et le rapport de l'homo- 1. a) Déterminer et construire l'image par f du point C
thétie. d 'affixe 1 + i.

Nombres complexes 79
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b) Démontrer que pour tout point Met s~age M', On désigne par P, Q et M les points d'affixes respectives
la droite (AB) est bissectrice de l'angle MOM' et que i, - i et z.
OMxOM'=OA2. a) Démontrer que si z est solution de (E), alors : .
2 . a) Vérifier que :

Vz EC *, (z ~ z'_ 1)(2 ~ z ·+ 1)
b) Soit I le milieu de [.M~r}.
= e~z•r réelle, alors : 1a 1= 1.
~=nJlaf.
b) Démontrer que si (E) admet au moins une solution

c) En déduire que si (E) admet au moins une solution


Démontrer que L'\ x IB = ~f2 et que pour tout point M réelle, alors toutes ses solutions sont réelles.
distinc~ A et B, la droite (MM') est bissectrice de
l'angle AIB. 63 Soit l'équation (E) :
z4 + zz3 + 2z2 - zz + 1 = o (z E C).
60 Soit A et B les points d 'affixes respectives 1 + i 1. Démontrer que si z 0 est solution de (E), alors z 0 est
et - 3. A tout point M d'affixe z, distinct de A et B, on solution de (E).
associe, s'ils existent, le(s) point(s) M' d'affixe z' tel(s) 2. a) DétP.rminer les nombres réels a et b tels que : •
z' + 3 . . . z' - 1 - i
que : z + 3 est rmagmaJie pur et z _ 1 _ i est réel. (E) <=> z [(z - ;) +a(z - !)+b]=o.
2 2

b) Résoudre dans C l 'équation Z2 + aZ + b = 0, puis


1. Donner une interprétation géométrique de l'équation (E).
arg(:·: })et arg(! ~ ~ =D· 3. Démontrer que les images des quatre solutions de (E)
appartiennent à un même cercle [<€) dont on précisera
2. Démontrer géométriquement qu'il existe un cercle le centre et le rayon.
('-€) tel que si M $. ('-€), alors M ' existe et est unique.
Construire alors l'image M' d'un point M donné. 64 Soit l'équation (E) : z 5 = 1.
1. Résoudre dans C l'équation (El et représenter les
61 Soit A et B deux points d'affixes respectives a images des solutions.
et b. 2. Démontr~r que la somme des solutions de (E) est
1. Démontrer qu'il existe un unique point M dont nulle et en déduire que : cos2; + cos4; = - ~.
l 'affixe z vérifie: 1 ; =:
1= 2 et arg(; =:) == - ; [2n]. 3. Démontrer que cos2; est solution de l'équation:
2. Construire ce point et calculer son affixe lorsque : 4X2 + 2X - 1 = o.
a = - 4 + 2 i' et b = 2 - i. En déduire la valeur de cos2; .
61 1. Résoudre dans C les équations : 4. Soit l'équation (E') : (z - 1)5 = (z + 1)5 (z E IC).
z4 = 1 (1) a) Démontrer que si zl est solution de (E'), alors :

(:~ !)4 = 1 (2). z0 + 1


Zo -11 = 1.

2. Soit n un entier naturel non nul, a un nombre com-


En déduire que les solutions de (E') sont imaginaires
pures.
plexe et l'équation (E) : ( z - ~)n = a.
Z+ l
b) Résoudre (E').

80 Nombres complexes
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I sométries du plan -
Applicati ns affines
Introduction

Dans les classes précédentes, nous avons étudié certaines iso-


métries du plan {translations, symétries, rotations) et utilisé ces
transformations pour rechercher des lieux géométriques, résoudre
des problèmes de construction et démontrer des propriétés.
Dans ce chapitre, nous nous proposons de compléter cette étude
en déterminant /es autres isométries du plan et en classant /'en-
semble de ces isométries à pertir de deux critères: les points inva-
riants et.l'effet sur les angles orientés.
La dernière partie du chapitre est consacrée à l'étude générale des
applications affines du plan.

Décoration de maison en Afrique du Sud.

bst :&
.....

1• Composition d'isométries .. ...... ... .. ............... ..... ... .... 82


2. Classification des isométries du plan .. .............. .. ..... 86
3. Applications affines ....... ..... ......... .. .. ... ........ . ..... ....... 92

Isométries du plan - Applications affines 81


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~ Composition de symétries et translations

~i:!ii~ Com;,osée de symétries orthogonales


Les propriétés suivantes on t été établies en classe de première.

• Soit (Ll) et (~•) deux droites parallèles, 0 un • Soit (~) et (~') deux droites sécantes en un
point de (l\) et 0 ' son projeté orthogonal sur (~'). point 0, de vecteurs directeurs respectifs il et zl•.
La composée s~. 0 s 6 des symétries orthogonales La composée sa.osa des symétries _orthogonales
d'axes respectifs (Ll) et (~') est la translation de d'axes respectifs (~) ~(~') est la rotation de
~

vecteur 200'. centre O et d'angle 2(1i, li').


M
• ........ ,
~ ..

Exemples
ABCD est un carré de sens direct et de centre O.
• S{DC) 0 S(AB) = t2BC ;
• s(AClos(AB) = r(A. ~} (quart de tour direct de centre A) ;

• s(DC) 0 S(AC) = r(C,- ;1 (quart de tour indirect de centre C) ;


e s(BD) O s(AC) = r(O, !t) (symétrie de centre 0).

mtil~r~=;51 Décomposition de translations, de rotations


Les propriétés suivantes ont également été établies en classe de première.

• Soit t.; une translation de vecteur il non nul. • Soit rco. a) une rotation de centre O et d'angle a.
Pour toute droite (~) de vecteur normal il, il Pour toute droite CM passant par 0, il existe une
existe une droite (~') et une seule telle que : droite (~') et une seule telle que :
sil.osa = t.;. Sô,osô;;;; r(O, o.)"

Exemples
ABCD est un carré de sens direct et de centre 0, I et J sont les
milieux respectifs de [AB] et [CD].
• ~B ;;;; s(BC)os(IJ) = s(IJ)os(ADJ ;
• r(B, fl;;;; s(BD) 0 s(BC) = s(AB) 0
S(BD] ;
· • r(o.- ;i = s(IJlos1801 = s(AC)os(IJ)'

82 Isométries du plan - Applications affines


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Composée d' une symétre orthogonale et d 'une translation


(Li) est une droite de vecteur directeur û.
Soit M un point, M1 son image par tû , M' l'ic~:::: ~•; œ:- s_
et M 2 l'image de M par sti..
• Démontrer que : tü (M2) = M'.
• En déduire que : tit 0 s = SA 0 tû.
• Démontrer que la transformation sA otû n 'admet pas cie ~ --+
u
invariant.

Cette étude justifie la définition et la propriété suivante.

Soit (Li) une droite de vecteur directeur ïl.


On appelle symétrie glissée d'~e (Li) et de vecteur ïlla composée de la s5 n:tétrœ~ nale d'axe (Li)
et de la translation de vecteur u.

Une symétrie glissée n'admet pas de point invariant.

Les propriétés suivantes précisent la nature de la composée d'une symétrie orthogonale et d'une trans-
lation.

Soit (Li) une droite et ï1 un vecteur non nul.


• Si ï1 est normal à (Li), alors tû osA est une symétrie orthogonale.
• Si il n'est pas normal à (.Li), alors t it osA est une symétrie glissée.

D émonstration guidée
Soit O un poin t de (.Li) et A le point tel que : OA = Û.
Désignons par : A
H le projeté orthogonal de A sur (.Li),
I le milieu de [AH],
(Li') la parallèle à (Li) passant par I.
. • Démontrer que : sA.osA = tHÂ.
• Démontrer que: ta osti. = t 00 osti...
• Conclure. 0 H

~--1..!c2. Composition de rotations et translations


a~t'"'"·:7 Composée de rota tions
La propriété suivante a été établie en classe de première.

I
Soit r et r' deux rotations d'angles respectifs a et a'.
• Si â + â• * Ô, alors r'or est une rotation d'angle a+ a'.
• Si â + â• = Ô, alors r ' or est une translation.

Isométries du plan - Applications affines 83


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Exemples
ABC est un triangle équilatéral de sen s direct et B' est le milieu de [AC].

• rlC, f> 0 rlA, _ ;i est une translation.


A
De plus : r(c, fl or(A,- ½l(A) = B.
Donc: r(c. ;ior1A,- -½J : tAÊ.

1 41t.
· d'ange
• r(B, 2;ior1c. ~ l est une rotation 3
De plus : r(B_ ~ l = s!AB)os(BC) et r1c, ~l = s(BC) 0 s 1AcJ· B C
4;
Donc : r(B, ~ 1or1c, 2~1:l = s(ABlos(ACl = r(A, _ 2;1 = r(A, 1-

• r(A. 2;1or(B. ~J est une rotation d 'angle 7t, c'est-à-dire une symétrie centrale.
De plus: r{A. 2; 1 = s(AC)oslABJ et ;i
r(B, = s(ABlos(BB'l·
Donc: r (A. 2; 1or(B. ;i = s(AC)os[BB'J = sB ..

Pour déterminer la composée r(B,f3Jor(A,a) de deux rotations de centres distincts A et B, on peut


u tiliser les droites (Li) et (Li') telles que: r(A,al = s(ABJosli et r(B,f3J = s 6 • 0 slABJ' ·
On a: r(B,f3)or(A,a) = s6 ,osli.

ma■,__ Composée d' une rotation et d'une translation

Soit rune rotation d'angle a non nul et tune translation.


tor est une rotation d'angle a .

Démonstration t
r n
Soit M et N deux points distincts.
MIM.M,IM'
Posons: r(M) = M1 , r(N) = N1 , t(M1 ) = M' et t(N1 ) = N'.
N i N: N: N'
1

------ ----- ----


D'après les propriétés caractéristiques des rotations et des translations, on a :
-------
(MN,
-+ M - N ) = ----
1 1
a et (M--- - - - = ----
N , M'N')
1 1
0 ; donc: (MN,
- M'N')
-
---- -
-------
= (MN, M- 1 N 1 ) + ( M 1N l, M'N') = ----
a.
De plus : M'N' = M 1 N1 = MN.
Donc, t or est une rotation d'angle a.
Cette démonstration ne donne aucune indication sur le centre de la rotation.

Construction du centre de la rotation t or


Soit~ lel entre de la rotation r et Ïile vecteur de la translation t.u·
• S1 u = 0, alors : tor = r. -,
î A w -+

• Si Û -:t:- Ô, construisons les droites (2ll), (Li) et (Li') telles que :


- (2ll) est la droite passant par O et de vecteur normal Û ;
- r = s~ osli et t = sli. os2b.
On a : t or = s6 ,os6 .
,(2fl) et (Li) sont sécantes en 0, (2'll) et (Li') sont parallèles ; donc (~) et (Li') sont sécantes en un point A.
w
Désignons par Û et des vecteurs directeurs resp e.S!!_fs de (Li) et (Li').
w est aussi un vecteur directeur de (2n) ; donc : 2(v: w) = â:
On en déduit que t or est la rotation de centre A et d'angle a.

84 Isométries du plan - Applications affines


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Remar~ueJ
• On démontre de manière analogue que rot est une ro:ntion d "angle a .
• On a en général : t or * rot .
Exemples
ABCD est un carré de sens direct et de centre 0, C' est le syc.é ,;;:::E da C par rapport à B.
• r 1A, ~)°tcÊ est un quart de tour direct.
Soit (Ll) la médiatrice du segment [BC].
On a: tcÊ = s(ABJos6 et r(A, ~) = s(ACJos1ABJ'
Donc : r(A, ~)otëÊ = S(AC) 0 s6 = r(O, fl'
• tcÊ 0 r 1A _l!_l est un quart de tour direct.
' 2
Soit (A') la médiatrice du segment [BC'].
On a: tc13 or 1A, fl = (s6 ,os(ABJ)o(s1ABlos1AC'J) = s6 ,os(AC'J·
Donc, tc13 or1A, ~) est le quart de tour direct dont le centre est le point O', symétrique de O par rapport à (AB).

Pour déterminer la composée tit orto,aJ d'unexotation et d'une translation de ,ecteur non nul,
.on peut utiliser les droites· (2ll), (A) et (A') telles que :
- (~) est la droite passant par O et de vecteur.normal ïl;
. . ./ ... .... ·:.
- r == s11l os6 ,e! t = sA,0s2/J. 1

On a : tor = s;,osA.

,~ ,J.3_., Travaux dirigés


Isométries et recherche de lieux
ABCD est un parallélogramme dont les points A et
B sont fixes. C décrit un cercle (~). On construit le
triangle rectangle isocèle direct ADE de sommet A.
Déterminer le lieu des points E. C

S olution guidée
-+
Soit t la translation de vecteur BA et r le quart de tour direct de centre A.
• Déterminer l'image du point C, puis du cercle (~ )parla transformation rot.
• Conclure.

Isométries et démonstration de propriétés


1.ABCD est un quadrilatère convexe de sens direct. On construit les points I, J, K et L tels que les tri-
angles AIB, BCJ, CKD et DAL soient équilatéraux directs. J
Démontrer que le quadrilatère IJKL est un parallélogramme.

5 olution guidée
Désignons par :
r 1 la rotation de centre A et d'angle ; ;
r 2 la rotation de centre Cet d'angle - ~ .
• Déterminer la nature de r 2 °r1 .
• Déterminer les images de I et L par r 2 or1 •
• Conclure.
L

Isométries du plan - Applications affines 85


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z .ABCD et AEFG sont des carrés de sens direct et H est le point tel que ADHE soit un parallélogramme.
Démontrer que les droites (BH) et (CG) sont perpendiculaires et que BH = CG.
C

Solution
Désignons par : .-
t la translation de ·rncteur DA ;
r le quart de tour direct de centre A ;
C' le symétrique d e C par rapport à B.
t r rot
n n n
Ona: E G donc : ~
H E
B G C' IC B IC
F
Or: rot est un quart de tour direct ;
donc: (BH) 1- (CG) et BH = CG.

À tout point M , distinct de B et C, on associe le


1.a ABCD est un rectangle. Déterminer la transfor-
point M' tel que : M' = r(M).
mation f telle que: f = s(ADl 0 sccoJ 0 s 1BCJo s(AEJ·
1. Démontr~ue :
----+ -► ---► -i'-

1.b ABCD est un carré de sens direct et de centre O. Mes (MC, M'C) = Mes(MC, MB) + a [1t].
Préciser la nature et les éléments caractéris- 2. En déduire le lieu des points M tels que les
tiques de chacune des transformations sui- points C, M et M' sont alignés.
vantes.
a) s(AC)or(A, fi b) r(D, flor(A, fl 1.e OAB et OCD sont des triangles équilatéraux de
sens direct. E est le point tel que BOCE soit u n
c) r(c.-flor!A.fl dJ r(A, f lotëJÏ·
parallélogramme.
Démontrer que AED est un triangle équilatéral.
1.c Le plan est muni du repère orthonormé (0, t]J. (On pourra utiliser la transformation rro. fJ 0 t00.)
On désigne par s et s' les symétries orthogo-
nales d 'axes respectifs (q]J) et (q]J'). A
Dans chacun des cas suivants, déterminer la
nature et les éléments caractéristiques de la
transformation sos'.
a} (!io) : x = 4 et (qjJ') : x = y
b) (!io) : x - y = 1 et (@') : x + y = 1
c) (!ib) : y = - 1 et (@') : y = 2
d) (@) : x + 2y = o et (q]J') : 2x - y + 1 = O.

E C
1.d Soit ABC un triangle isocèle en A~ la rota-
~ -+ -+
tion de centre A et d'angle a= (AB, AC).

'~ Classificàtio'n _d-eS iso-métrieS âù-_plân


w-22~1.,_, Classification à l'aide des points invariants
t3~~ezw4;,j Décomposition d'une isométrie

Soit f une isométrie du plan et A un point.


Il existe une unique isométrie g et une unique translation t telles que : g(A) =A et f = tog.

86 Isométries du plan - Applications affines


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D émonstration
Existence
~
Désignons par A' l'image de A par f et part la translation de vecteur AA'.
Posons: g = r 1 of.
g, composée de deux isométries, est une isométrie.
De plus: g(A) = r 1 of(A) = t~1 (A') = A.
Donc, f est la composée d'une isométrie laissant A inYariant et d'une translation.
Unicité
Supposons qu'il existe une isométrie g' laissant A invariant et une translation t ' telles que : f = t' og'.
On a : f(A) = t'(A) = t(A) ; donc : t' = t.
On en déduit que: tog = tog'; donc: g = g'.

~::wr=:n Isométries laissant invariants trois points "On alignés
Soit f une isométrie laissant invariants trois points A, B et C n on alignés.
Pour tout point M d'image M' par f, on a: M'A= MA, M'B = NIB et ~fC = ~IC.
Les points M et M' sont confondus, sinon A, B et C appartiendraient à la médiatrice de [MM'] et seraient
alignés.
On en déduit que tout point du plan est invariant par f.

Une isométrie du plan qui laisse invariants trois points non alignés est l'applic ation identique.

~~F'~ Isométries laissant invariants deux points distincts


Soit f une isométrie, distincte de l'application identique, laissant invariants deux points A et B distincts.
• Désignons par C un point extérieur à la droite (AB) et par C' son image par f.
Les points C. et C' sont distincts, sinon f laisserait invariants trois
points non alignés et serait l'application identique. C'
De plus : AC' = AC et BC' = BC ; donc (AB) est la médiatrice du seg-

1
ment [CC']. A B
• Désignons pars la symétrie orthogonale d'axe (AB).
sof, isométrie laissant invariants les trois points non alignés A, B et
C, est l'application identique.
C
On en déduit que : f = s.

Une isométrie du plan qui laisse invariants deux points A et B distincts et qui n'est pas l'application
identique, est la symétrie orthogonale d'axe (AB).

::;;::;J<-.,..;;/~ Isométries laissant invariant un point


Soit f une isométrie laissant invariant un seul point A. A
Désignons par Bun point distinct de A et par B' son image par f.
*
On a: B' B et AB' = AB; donc A appartient à la médiatrice(~) de [BB']. 8
8
,
Désignons par s la symétrie orthogonale d'axe (~).
On a: sof(A) = s(A) =A;
sof(B) = s(B') = B. (li)
s f est une isométrie qui laisse invariants les deux points distincts A et B.
0

sof n'est pas l'application identique, sinon f serait une symétrie orthogonale et n'aurait pas un seul point
invariant.
D'après la propriété précédente, s o f est la symétrie orthogonale d'axe (AB).
On a : sil of= s(ABJ ; donc : f = sil os(ABJ·
On en déduit que f est une rotation de centre A.

Une isométrie du plan qui laisse invariant un seul point A est une rotation de centre A.

Isométries du plan - Applications affines 87


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1:1111 Conséquence
D'après les propriétés précédentes, toute isométrie du plan qui laisse invariant au moins un point A esf :
- soit l'application identique ;
- soit une symétrie orthogonale dont l'axe passe par A ;
- soit une rotation de centre A.
Donc, d'après le théorème précédent, toute isométrie du plan est:
- soit une translation ;
- soit la composée d 'une symétrie orthogonale et d'une translation ;
- soit la composée d 'une rotation et d'une translation.
On en déduit le théorème suivant.

Toute isométrie du plan est une translation, une rotation, une symétrie orthogonale ou une symétrie
glissée.

2~2. Déplacements et antidéplacements


Définitions et propriétés

• Un déplacement est une isométrie qui conserve les angles orientés.


• Un antidéplacement est une isométrie qui transforme tout angle orienté en son opposé.
Nous savons que toute sym étrie orthogonale est un antidéplacement.
Les résultats établis dans le paragraphe précédent permettent de classer les isom étries suivant deux cri-
tères :
- l'effet sur les angles orientés ;
- l'existence ou non de p oints invariants.
avec point invariant sans point invariant
Déplacement rotation translation
Antidéplacement symétrie orthogonale symétrie glissée

On en déduit les propriétés suivantes.

• Toute isométrie est un déplacement ou un antidéplacement.


• Tout déplacement est une translation ou une rotation.
• Tout antidéplacement est une symétrie orthogonale ou une symétrie glissée.

c;::□r:_--;::;,1 Composition de déplacements et antidéplacements

• La composée de deux déplacements ou de deux antidéplacements, e!:it un déplacement.


• La composée d'un déplacement et d'un antidéplacement est un antidéplacement.

On retrouve que la composée de deux isométries est une isométrie.

• La transformation réciproque d'un déplacement est un déplacement.


• La transformation réciproque d'un antidéplacement est un -antidéplacement.

88 Isométries du plan - Applications affines


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R~m~r..qu_g~
• L'ensemble des isométries du plan, muni de la loi o , est un groupe.
• L'ensemble des déplacements du plan, muni de la loi o, est un groupe.
• L'ensemble des antidéplacements du plan, muni de la loi o, n 'est pas un groupe.

(3~~~ Déterminations d'une isométrie

Soit A, B, A' et B' quatre points tels que: AB= A'B' et A -:/:- B.
Il existe un déplacement et un seul transformant A en A' et B en B '.

D émonstration guidée
B'
Existence
Désignons par : - B
---+ ---+ t
- r la rotation de centre A et d'angle (AB,A'B') ;
---+
- t la translation de vecteur AA'.
Démontrer que la transformation f, telle que f = tor, est
un déplacement qui convient.
Unicité
Soit g un déplacement transformant A en A' et Ben B'.
• Démontrer que: f-1 og(A) = A et f-1 og(B) = B.
• En déduire que f-1 og est l'application identique. A
• Conclure.

R~rri~rque~
---+ ---+ --+

-► -
• Si AB = A'B', alors f est la translation de vecteur AA'.
---+ -► ---+
• Si AB-:/:- A'B', alors f est une rotation d'angle (AB,A'B').
Pour construire son centre, trois cas sont à envisager.
1er cas : A = A' ou B = B' ze cas : (AA') et (BB ') sont sécantes 3e cas : (AA') // (BB')
- Si A = A', alors A est le centre Le centre de la rotation est 0, Le centre de la rotation est 0,
de la rotation. point d'intersection des média- point d'intersection de la droite
- Si B = B', alors B est le centre trices de [AA'] et [BB']. (AB) et de la médiatrice commu-
de la rotation. ne à [AA'] et [BB'].

B' B
B

I
A
A

A' ~ B
A
0

B'
B' 0

Soit A, B, A' et B' quatre points tels que: AB= A'B' et A"#~- .
Il existe un antidéplacement et un seul transformant A en A' et Ben B'.

D émonstration guidée
Désignons pars la symétrie orthogonale d'axe (A'B').
Soit g un antidéplacement transformant A en A' et Ben B'.
• Démontrer que s 0 g est un déplacement transformant A en A: et Ben B'.
• Utiliser la propriété précédente pour condure.

Isométries du plan - Applications affines 89


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R~rnargl!._q
• Étant donnés quatre points .A, B, A' et B' tels que AB = A'B' et A :t: B, il existe donc exactement deux
isométries qui transforment A en A' et Ben B'; l'une est un déplacement et l 'autre un antidéplacement.
• Si l'on note f l 'une de ces isométries, alors l'autre est s(A'B'Jof

_ 2.3. Travaux dirigés


lsomé. ies et problème de construction
1 °) Soit s'l, 52 et s3 les symétries orthogonales d'axes respectifs (L1i), (Az) et (A3 }. •

Démontrer que s 1 os 2 os 3 est une symétrie orthogonale si et seulement si les droites (A1 ), (A2 ) et (A3 ) sont
parallèles ou concourantes.
2°} Soit (~). (~) et (A3 ) trois droites concourantes en un point O.
Construire un triangle ABC tel que (A1 ), (A2 ) et (A3} soient les médiatrices respectives des côtés [AC],
[BC] et [AB].

!olution
1°) Étude directe
Supposons que s1 os2 os3 soit une symétrie orthogonale ; notons s cette symétrie.
On a: s 1 os2 os3 = s; donc: s 1 os2 = sos3 •
• Si (~) et (Az) sont parallèles, alors s1 os2 est une translation de vecteur orthogonal à (A1) et (Az).
De même sos3 est une translation de vecteur orthogonal à (A3 ) et à l'axe des.
Donc, les droites (A), (A2) et (A3) sont parallèles.
• Si (A) et (Ll2 ) sont sécantes en un point 0, alors s 1 os2 est une rotation de centre O.
De même s 0 s 3 es_t une rotation de centre O.
Donc (A3 ) passe par O et les droites (A1 ), (A2 ) et (A3 ) sont concourantes en O.
Étude réciproque
• 1er cas : (A 1}, (A2 } et (A) sont parallèles.
On a: s 1 os2 os3 = tr1os 3 , où ,1 est un vecteur normal (.11 ) et (A2 ), donc normal à (A3 ).
On en déduit que s1 °s2 °s3 est une symétrie orthogonale.
• 2e cas : (Ail, (A) et (A3) sont concourantes en O.
s1 °s2 °s3 , antidéplacement qui admet au moins un point invariant, est une symétrie orthogonale.
A
2°) Analyse d'une figure répondant à la question
Les médiatrices d'un triangle sont concourantes.
Donc, s 1 o s 2 o s 3 est une symétrie orthogonale ; on désigne
B
par (0.l) son axe.
On a: s 1 os2 os3 = s(S?vJ'
De plus: s1 os2 os3 (A) == s 1 osz(B) == s 1 (C) = A.
, •''
Donc : A E (:2ll). ,
,
'
On en déduit que : (0.l) = (OA). '

Construction de (0.l}
Soit Mun point distinct de O et M' son image par s 1 os2 os3 •
• Si M' = M, alors (0.l) = (OM).
• Si M' -::f. M, alors (0.l) est la médiatrice de [MM'].
Discussion
Tout point A1 de (2ll) pnvee de O peut être considéré
comme sommet d'un triangle cherché ;
les deux autres sommets de ce triangle sont :
Bl = siA1) et cl= sl(Al). M' ';, ______ _ ____ __ '.,.'

90 Isométries du plan - Applications affines


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■Gûl~~ Groupe de transformations du triangle équilatéral


Déterminer toutes les isométries laissant invariant un triangle équilatéral ABC.
Établir le tableau de composition de ces isométries.

S olution
Soit ABC un triangle équilatéral de sens direct, 0 son centre de gravité et f une isométrie laissant ABC
invariant.
Toute isométrie conserve le barycentre ; donc : f(O) = O.
f est une isométrie laissant invariant au moins un point ; donc f est une rotation (éventuellement l 'ap-
plication identique) ou une symétrie orthogonale.
Supposons que f est distincte de l'application idéntique.

• Si f laisse invariants deux des points A, B ou C, alors f est une isométrie laissant invariants trois points
non alignés ; donc f est égale à Id, ce qui est contraire à l'hypothèse.
On en déduit que f laisse invariant au plus l'un des trois points A, B et C.
• Si f laisse invariant un seul des points A, B ou C, alors f est la symétrie orthogonale par rapport à la
droite passant par O et ce point.
• Si f ne laisse invariant aucun des trois points A, B ou C, deux cas sont possibles :
2
- soit f(A) = B, f(B) = Cet f(C) = A ; f est alors la rotation r de centre O et d'angle ; ;
2
- soit f(A) = C, f(B) = A et f(C) = B ; f est alors la rotation r-1 de centre O et d 'angle - ; .

On obtient le tableau de composition suivant.


A
~
( Id r r-1 5(0A) 5coa) 5cocJ

Id Id r r- 1 5 coA) 5(08) S(OC)

r r r- 1 Id 5(08) 5coc) S(OA)

r- 1 r- 1 Id r 5coC) S(OA) 5(0B)

5(0A) 5(0A) 5(0C) 5(08) Id r r- 1


5(0B) 5coe) 5(0A) 5coc) r-1 Id r
5coc) S(OC) 5(08) 5(0A) r r-1 Id

..R~J11filg~e
Si on désigne par !}>ABC l'ensemble des isométries laissant invariant un triangle équilatéral ABC, [.<J,ABC' 0 J
est un groupe.

2.a Soit deux droites (01) et (01'), A un point de ('2h) Démontrer qu'il existe une unique rotation r
et N un point de (01'). telle que : r(A) = D et r(B) = C.
Démontrer qu'il existe deux déplacements qui Préciser le centre et l'angle de cette rotation.
transforment A en N et ('2h) en (01').
2.d ('€) est un cercle de centre 0, A un point exté-
2.b (<fb) et (<fb') sont deux cercles de même rayon et rieur à((~) et (0J) une droite.
de centres distincts O et O'. Construire un triangle équilatéral ABC tel que :
Soit A un point de (<(g) et A' un point de (<fb'). B E ('€) et C E ('2h).
Démontrer qu'il existe un unique déplacement
transformant A en A' et(<€) en (<fb'). 2.e 1. Déterminer toutes les isométries laissant
invariant un carré ABCD.
2.c Soit A, B, Cet D quatre points distincts tels que 2. Établir le tableau de composition de ces iso-
C est le milieu de [ABJ et B le milieu de [CD]. métries.

Isométries du plan - Applications affines 91


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. Ap.plications affines
----
Dans cette leçon,<!/' d ésigne le plan et 'V l'ensemble des vecteurs du p lan.

~~ne== Introduction
• Soit (qc) et (~) deux dro ites sécantes et p la projection sur(~) paral-
lèlement à (~}-

- -
Soit A et B delLx points distincts, À un nombre réel et C le point tel
que : AC =l ..AR
On désigne par N, B' et C' les images respectives de A, B et C par p.
A' C' B'
On a: AC
- = i..AB
- ç::} (1 -À) CA+
- ÀCB- = ---+
O
ç::} C = bar ((A, 1 -À), (B, À)}.
On a vu en classe de première que les projections conservent le barycentre de deux points.
-► -
Donc: C' = bar {(A', 1 - À), (B', À)}; c'est-à-dire: A'C' = ÀA'B'.
On dit que p conserve le coefficient de colinéarité.
• Plus généralement, on démontre de façon analogue qu'une application de <!/' dans <!/' qui conserve le
barycentre de deux points pondérés conserve le coefficient de colinéarité.
• Récip roquement, soit f une application de rzJ> dans<!/' qui conserve le coefficient de colinéarité.
Soit G le barycentre de deux points pondérés (A, a) et (B, b) (a+ b 1:- 0).
---+
On a: AG= --bb AB;
----+ -
donc: f(A)f(G) b -►
= --b f(A)f(B).
a+ a+
On en déduit que f(G) est le barycentre des points pondérés (f(A), a) et (f(B), b).
Il est donc équivalent de dire qu'une application du plan conserve le coefficient de colinéarité et qu'el-
le conserve le barycentre de deux points pondérés.

Définition et propriétés

On appelle application affine du plan toute application de(<!/') dans(<!/') qui conserve le coefficient de
colinéarité.
Une application affine bijective du plan est appelée transformation affine du plan.

Soit f une application du plan dans lui-même.


f est une application affine si et seulement si f conserve le barycentre de deux points.
Exemp les
• Toute projection du plan est une application affine du plan.
• Toute isométrie du plan est une transformation affine du plan.
• Toute homothétie du plan est une transformation affine du plan.

• La composée de deux applications affines du plan· est une application affine du plan.
• La réciproque d'une transformation affine du plan est une transformation affine du plan.

92 Isométries du plan - Applications affines


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D émonstration
• Soit f et g deux applications affines du plan.
Pour tous points A, B, G du plan et tout nombre réel Â, on a:
--+ --+ -------- -►
AG = À.AB ⇒ f(A)f(G) =11.f(A)f(B)
⇒ g[f(A)]g[f(G)] = À g[f(A)]g[f(B)].
Donc la composée de deux applications affines du plan est une application affine du p lan.
• Soit f une transformation affine du plan, G le barycentre de deux points pondérés (A, a) et (B, b).
Désignons par G' le barycentre des points pondérés ( f-1 (A), a) et ( r 1 (B), b).
On a: f(G') = bar {(A, a); (B , b)} = G ; donc: f-1 (G) = bar {(r1 (A), a);
(f-1 (B), b)}.
f-1 conserve le barycentre de deux points ; donc f-1 est une transformation affine du plan.
Exemple
Toute similitude, composée d'une isométrie et d'une homothétie, est une transformation affine du plan.

,R~Jn~Lq,Yg
L'ensemble des transformations affines du plan, muni de la loi o, est un groupe appelé groupe affine du plan.

m,,.~=;7,z1>;: Application vectorielle associée à une application affine


-'+ -+
Soit f une application affine, A, B, C et D quatre points tels que AD = BC. On désigne par .N, B', C' et D'
les images respectives de A, B, Cet D par f.
--+ --+ --+ -
f conserve le coefficient de colinéarité; donc: AD= BC ⇒ ND'= B'C'.

La conservation de cette égalité vectorielle justifie la définition suivante.

Soit f une application affine de (fJ>.


On appelle application vectorielle associée à fl'application de "V dans "V, notée cp, telle que pour tous
--+ = f(A)f(B).
points A et B de (f}>, on a: cp(AB) --------

Exemples
• Une application de (fJ> dans (fJ> est une translation si et seulement si pour tous points M et N d'images
--+ = MN.
respectives M' et N', on a: M'N' -

On en déduit que l'application vectorielle associée à une translation est l'application identique de "V.

• Une application de (fJ> dans CfP est une homothétie de rapport k (le -:t:. 0 et k -:t:. 1) si et seulement si pour
--+ --+
tous points Met N d'images respectives M' et N', on a : M'N' = k MN.
On en déduit quë l'application vectorielle associée à une homothétie de rapport k est l'application de "V
dans "V qui à tout vecteur Û associe le vecteur kil.
Cette application est appelée homothétie vectorielle de rapport k. N' N

• Une application de CZP dans CfP est une rotation d'angle o: si et

-
seulement si pour tous points M et N distincts d'images respec~
- -),-
tives M' et N', on a : MN = M'N' et (MN, M'N') = o:.
-► ...-.....
M
On en déduit que l'application vectorielle associée à une rotation
d'angle o: est l'application de "V dans "V qui à to~vecteur Û non
nul associe le vecteur Û' tel que : llûll = llû11 et (Û ;Û1 = â:.
Cette application est appelée rotation vectorielle d'angle o:. 0

Isométries du plan - Applications affines 93


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Soit f une application affine du plan, cp l'application vectorielle associée à f.


v
Pour tous vecteurs il et de ,- et pour tout nombre réel a, on a :
• cp(a ï1) = acp(ît) ;
• cp(il + ii) = cp(it} + <p(v).
On dit que <p est une application linéaire ; <p sera désormais appelée application linéaire associée à f.

Démonstration
B'
• La première propriété traduit la conservation de la colinéarité.
Démontrons la seconde propriété.
• Soit A, B et C trois points tels que : AB = il et BC =
On désigne par A', B' et C' les images respectives de A, B et C par f. A'
- - v. B

~
On a: -
A'C' = -
A'B' + ----+
B'C' = ::7\
cp(u, + cp(v->) ;
- ----+ -;. -+
A'C' = cp(AC)= <p(u + v ). A _. -+ C
On en déduit que : cp(il + Ïi ) = cp(ti) + <p(Îi). u+v

emargue_!.
->
• On a : <p(O) = -+ ----+ - -+
0 ; en effet : <p(AA) = f(A)f(A) = O.
-+ ) n -+
Il
• Plus généralement, on a : <p( I,a.
1
u.
i=1 '
=i=1
Ia .<p( u
. 1
.).
1

Toute application· affine conserve le barycentre.


llémonstration
Soit f une application affine et cp l 'application vectorielle associée à f.
f conserve le coefficient de colinéarité et cp est une application linéaire.
Soit G le barycentre des points pondérés (Ai, a,\ 5 i:,; n ; on a : a, GÂ, = Ô. ,ti
On désigne par G' et A'1 (l :,; 1 :,; n) les images respectives des points G et Ai (l s i s n) par f.
,1 --+ ) n ----+ n ----+ ➔. -+ n ----+ -+
On a: cp( _I ,a. GA.1 = .Ia1.cp(GA1.) = .IaiG'A\ et <p(O) =
1= 1 l 1-=l 1=1
o ; donc: 1=1
_IaiG'A'i = O.

On en déduit que G' est le barycentre des points pondérés (A'1, a) 1 s i:,; n·

..
3.2. Autres propriétés
~::."'~ Détermination d'une application affine
Soit A , B, C trois points non alignés de <fJ> et f une application affine de <ff>.
Soit Mun point du plan et (x; y) ses coordonnées dans le repère (A, B, C),
-+ -+ -+ -+ - ----+ -+
On a : AM= xAB + y AC ⇒ xMB + y MC + (1 - x - y)MA = 0
⇒ M = b ar {(A, 1 - x - y), (B, x), {C, y)}
⇒ f(M) = bar {(f(A), 1 - x - y) , (f(B), x), (f(C), y )).

On en déduit la propriété suivante.

Une application affine du plan est déterminée par la·donn ée de trois points non alignés et de leurs
images. ·

94 Isométries du plan - Applications affines


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.Remarques
• Si deux applications affines du plan coïncident en trois points non alignés, alors elles sont égales.
En particulier, l'application identique est la seule application affine du plan qui laisse invariants trois
points non alignés.
• Une application affine du plan est bijective si et seulement si l'image d'un repère est un repère.
Exemples M

• Soit ABC un triangle et f l'application affine ·du plan définie par : .. .


I

f(A) = A, f(B) = B et f(C) = A.


Déterminer la nature de f.
. Soit p la projection sur la droite (AB) parallèlement à la droite (AC).
On a : p(A) = A, p (B) = B et p(C) = A ; donc : f = p.
• Soit ABCD un parallélogramme de centre O et f l'application affi-
ne du plan définie par : f(A) = C, f(B) = B et f(D) = A.
Déterminer C' et O', images respectives par f des points C et O.
--+ --+ -► -----
On a : AB = DC ⇒ f(A)f(B) = f(D)f(C)
--+ --+
⇒ CB = AC'.
--+ --+
Donc, C'est tel que: AC' =CB.
On a : 0 milieu de [BD] ⇒ O' milieu de [f(B)f(D)]
⇒ O' milieu de [BA]. C'

G:l:.:.~ <~ Points invariants par une application affine

Soit f une application affine de <!P.


L'ensemble des points invariants par f est 0, un singleton, une droite ou <!P.

D émonstration
Soit (.9\) l'ensemble des points invariants par f. Raisonnons par disjonction des cas.
• ier cas : il existe au moins trois points invariants non alignés A, B et C .
On a vu dans le paragraphe précédent que f _est alors l'application identique de C/P.
On en déduit que : (.9\) = <!P.
• ze cas : il n'existe pas trois points invariants non alignés, mais il existe deux points invariants dis-
tincts A et B.
- Tout point invariant M est tel que A, B et M sont alignés; donc: (.<Jif) c (AB).
---+ --+
- Soit M un~oint ~ la <ft.oite (AB); il existe un nombre réel À tel que: AM= ÂAB.
On a : Af(M) = ÂAB =AM; donc M est invariant et (AB) C (.<Jif).
On en déduit que : (Sir) = (AB). ·
• 3e cas : (J'jl ne_contient pas deux points invariants distincts.
(,<Jif) est soit l'ensemble vide, soit un singleton.
Exemples
• Une translation de vecteur non nul n'a pas de point invariant.
• Une rotation d'angle non nul n'a qu'un point invariant, son centre.
• L'ensemble des points invariants par une symétrie orthogonale est l'axe de cette symétrie.

Soit f une application affine, (AB) une droite, A' et B' les images respectives de A et B par f.
• Si N = B', alors l'image de (AB) est le singleton {A'}.
*
• Si N B', alors l'image de (AB) est la droite (NB').

Isométries du plan - Applications affines 95


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D émonstration
La droite (AB) est l'ensemble des barycentres de A et B, donc l'image de (AB) est l'ensemble des bary-
centres de f(A) et f(B). On en déduit qµe :
• si A'= B', alors: f(AB) = IA'J ;
*
• si A' B', alors : f(AB) = (A'B').

L'image d'une droite par unUransformation affine est une droite._


Exemples
Soit (2t) et (L\) deux droites sécantes et p la projection sur(~ ) parallèlement à (Li).
• L'image d·u.ne droite parallèle à (Li) est un singleton. •
• L'image d·une droite sécante à (Li) est (2li).

Soit f une application affine du plan, (AB) et (CD) deux droites parallèles.
Si l'image de (AB) par f est une droite (A'B'), alors l'image de (CD) par f est une droite (C'D') parallè-
le à (A'B').

D émonstration
-- -*
-
- - -
Les vecteurs AB et CD sont colinéaires ; donc, il existe un nombre réel le non nul tel que : CD = k AB.
f est une application affine ; donc f conserve le coefficient de colinéarité et on a: C'D' = kA'B'.
___.,
L'image de (AB) est une droite ; donc : A'B' O.
- ---+
On en déduit que C'D'-::/:. 0 et que l'image de (CD) par f est une droite (C'D') parallèle à (A'B').

RemaLq~
• Les images par une transformation . affine du plan de deux droites strictement parallèles sont deux
droites strictement parallèles.
• Les images par une transformation affine du plan de deux droites sécantes sont deux droites sécantes_

Soit f une application affine du plan.


· • Si f est bijective, alors : f(CZP) = 0'>.
• Si f n'est pas bijective, alors f(CZP) est un singleton ou une droite.

D émonstration
Soit A, B, C trois points non alignés et A', B', C' leurs images respectives par f.
• 1er cas : A', B' et C' sont non alignés
(A', B', C') est un repère du plan ; donc f est bijective et f(CZP) = 0'>.
• 2e cas : A', B' et C' sont alignés et non tous confondus
On peut supposer par exemple que A' et B' sont distincts.
D'après la propriété 1, on a: f(AB) = (A'B') ; donc (A'B') C f((JJ>).
De plus, l'image de tout point M du plan, considéré comme barycentre de A, B, et C, est un point M '
barycentre de A', B' et C'; donc .: f((JJ>') C (A'B').
On en déduit que : f(CZP) = (A'B').
3e cas : A' = B' = C'
On a: f(CZP) = {A'}.
Exemples
• L'image de (JJ> par une translation est 0'>.
• L'image de (JJ> par la projection 01:thogonale sur une droite (2li) du plan est (2b).

96 Isométries du plan - Applications affines


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m Expression analytique d'une application affine


Le plan est muni du repère (0, -CJ).
• Soit f une application affine du plan, Q son application linéaire associée.
Désignons par O' l 'image de O par f, (a ; al, (b; b') et (c; cî les coordonnées respectives de cp(t}, cpv)
et de O' .
Pour tout point M(:) et son image ~f'~;) par f, on a: O'M' = cp(OM) = <p(xi+ y])= xq>(i) + ycp(j).
D one: (x , - c)--+
i +
(y' - c 1IJ7 .-f 7
= ..Ltaz ,7) + y (b--+
+ aJ , d.ue:
b'~ ) ; c ,est-a-
i + J
{ x', = ax, + by
b' + c , .
y =ax+ y+c

, .
• Rec1proquement, . f une app1·1cat10n
s01t . d ' expression
. anal ytique
·
. : {x'
, = ax, + by
b' + c , .
y = ax + y+ c •
Désignons par G le barycentre des points pondérés (A, a) et (B, 13), par N, B' et G' les images respectives

- --
des points A , B et G par f.
- --
On a: aGA + 13 GB = O ; démontrons que: aG'A' + j3G'B' = O.
On a: a(x~ -xé) + j3(x~ -xé) = a[a(xA -xG) + b(y --yG)J + 13[a(xB -xG) + b(yB -yc)1
= a[a(xA-- xG) + l3(xB - xG)] + b[a(yA - Ycl + j3(yB - yJ]
= O. -
On démontre de même que : a(y~ - Yé) + 13(y~ - Yél = O.
On en déduit que G' est le barycentre des points pondérés (N, a) et (B', !3).
Donc, f est une application affine du plan.
On en déduit la propriété suivante.

Le plan est muni du repère (0, t, J).


Soit f une application du plan dans lui-même.
f est une application affine du plan si et seulement si elle admet une expression analytique de la forme :
· { x' = a.-.: + by + c
y'"= â'x + b'y + c'.
Exemples
• L'expression analytique de la translation de vecteur Û ( ~) est : { ; : : ; : ~.

• L'expression analytique de l'homothétie de centre ü(_\) et de rapport - 2 est : { ; : : =~; ~ ~.


• L,app 1·1cat·10n d e fil'>
v- dans fil'>
v- d' express10n
. ana1yhque
. { x', = Zx + 3Y - 5 est une app1·1ca1·10n a ffine.
. y = 3x-y+ 7 11 .J

--3-.3~ Affinités du plan


~;;;;=is,~ Affinité d'axe (2b), de direction 8 et de rapport k

Soit (2n) une droite, ô une direction de droites distincte de celle de


(2ll) et k un nombre réel.
On appelle affinité d'axe (2n), de direction ô et de rapport k l'appli-
cation f qui à tout point M .du plan associe le point M' tel que :
---➔ ---➔

HM'= kHM, où H est le projeté de M sur (2n) suivant la direction ô.


Lorsque la direction de (2n] est orthogonale à ô, f est l'affinité orthogonale d'axe (2n] et de rapport k.
,Remargues
• Si k = 0 , alors f est la projection sur (2n) suivant la direction ô.
• Si k = 1, alors f est l'application identique du plan.
• Si k = - 1 et si la direction de (2n] est orthogonale à 8, alors f est la symétrie orthogonale d 'ax e (2n].
• L'ensemble des points invariants d'une affinité est son axe.

Isométries du plan - Applicatio ns affines 97


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Expression analytique
Le plan est muni du repère (0 , --C J).
On ne donne l'expression analytique d'une affinité que
·dans le cas particulier où l ·axe est parallèle à la droite M
de repère (0, f) et la direction est celle de J
Soit f l'affinité d'axe (~) d·équation : y = b,
de direction celle de J: 7
de rapport k . J
Soit M(;) un point du p lan, M'(i'.) son image par f et
H le projeté de M sur (91i) suivant la direction de J 0 7
t

On a : HM
-+ , -+
= k HM ç:::}
{x'= X
y, _ b = k(y _ b) . M'

On en déduit la propriété suivante.

Le plan est muni du repère (0, i' J).


L'expression analytique de l'affinité d'axe (2D) d'équation y = b, de direction celle de Jet de rapport k

eSt : { ;: : k; + (1 - k)b ·

,R~mar u_e~ ·
• Toute affinité est une application affine.
• Soit f l'affinité d'[!xe (95) de vecteur directeur Û, de direction celle de vet de rapport k.
L'application linéaire associée à f est l'application <p de 'V dans lui-même définie par : { <p((ïf}. = ÛI-►•
<p V1 = CV
On en déduit qu'une affinité est bijective si et seulement si le 'i: O.

3.a Soit ABC un triangle, A', B' et C' les milieux distincts A et B dans les cas suivants :
a) les droites (AB) et (LI.) sont parallèles ;
respectifs de [BC], [AC] et [AB], f l'application
b) les droites {AB) et'(LI.) sont sécantes.
affine du plan définie par :
2. Démontrer que f est une application affine
f(A) = A, f(B) = B' et f(C) = C'.
1. Déterminer les images par f de A', B' et C'.
du plan.
2. Déterminer les images par f des droites
(AA'), (BB ') et (CC'). 3.c Le plan est muni du repère (0, I, J).
3. Déterminer l'expression analytique de f dans On considère l'application affine f telle que :
le repère (A, B, C). f(O) = I , f(I) = J et f(J) = O.. ,
1. Démontrer que f est bijective.
2. Déterminer l'ensemble des points invariants
3.b (2D) et (LI.) sont deux droites sécantes en un
par f. ·
point O. Soit f l'application du plan dans lui-
même qui à tout point M associe le point M' tel
que: 3.d On reprend l'application f de l'exercice 3b.
- si M E= (LI.), alors M' = M ; . 1. Déterminer une e:igiression analytique d e 1
- si M '1. (LI.) , alors le milieu I de [MM'] appar- dans lm.repère (0, f,j) tel que TutJ sont vec-
tient à (LI.) et (MM') // (2D). teurs directeurs respectifs de {2D) et (LI.).
1. Construire les images par f de deux points 2 . Démontrer que f est bijective.

98 Isométries du plan - Applications affines


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~E
~ x ercices
"" On note A: le point d'intBiSection des droites (BD) et (AC).
1. Démontrer que N est le symétrique de A par rapport
àC .
D écomposition 2. Déterminer la nature et les éléments caractéristiques
des transformations suivantes :
et composition d'isométries s(BDios(DCJ ; s(cAios(AB) ; s"!'OosfCAl'
3. On note : f == s(BDiosc 0 s(AB)"
1 ABCD est un rectangle. a) Déterminer f(A) puis la nature et les él émen ts carac-
Dans chacun des cas suivants, déterminer la droite (~) téristiques de f. •
telle que: b) En déduire la nature de la transformation 5nm1osc·
a) \1i == s6 os(Aoi b) \1i == s(ADlos6
c) \1i == s6oscaci d) t..:s == s(BClos6.
1Soit ABC un triangle, 0 le centre de son cercle
I sométries et démontrations
circonscrit, (~1), (~2 ) et (~3 ) les médiatrices respectives de propriétés
de [BC], [CA] et [AB].
Déterminer les applications suivantes : 9 ABC est un triangle de sens direct.
a) s(AC)os(ABJ b) s62os63 Les points P et Q sont tels que les triangles PAC et QAB
c) s630s62 os61 d) s61 os os6 . sont extérieurs à ABC, isocèles rectangles respective-
62 3 ment en P et Q.
I est le milieu de [BC].
3 ABC est un triangle équilatéral de sens direct et Soit rp et rQ les quarts de tour
A
de centre O. Dans chacun des cas suivants, déterminer
la droite (~) telle que : directs de centres respectifs P 0
et Q.
a) r(A.fl == s6 os(ABJ b) r(A,fl == s(OAlos6 1. Démontrer que : rporQ == s1•
c) r(O, ?fi= s(OAJos6 d) r(O. ?fi == s6 os(OA)· 2 . En déduire que IPQ est un
C
triangle isocèle rectangle en I.
4 ABC est un triangle équilatéral de sens direct et
de centre O. Déterminer les applications suivantes : 10 ABC est un triangle F
d e sens direct. Les points D, E
a) r (B.1-Jorcc.tJ b) r(B,fior(A.- fi
et F sont tels que les triangles
BCD, AEB et CFA sont équi-
latéraux directs.
5 ABC est un triangle équilatéral de sens direct. 1. Préciser la nature de la C
Déterminer les applications suivantes : transformation r(B, or(A,
7 -fr
a} r(A, ~ot-
AB b} t-►
AB
or(A, ~ 2. Utiliser cette transformation
3 3
pour démontrer que AEDF est
c) r(C.1-Jor(B,1-Jor(A,f l d) r(C,flor(A,1-Jor18,1-J. un parallélogramme. E

6 ABCD est un carré de sens direct et de centre O. 11 ABCD est un carré D 'R
~~--~

Déterminer les applications suivantes : de sens direct et M un point


a) ·r(A,¾Jor(B,¾J b) r 1A,--por(B,--p de la droite (BD). 51,---,,i.::- --n
On désigne par P, Q, R et S les
c) r(A,--por(B,- ~ d} ~B or(B,~ projetés orthogonaux respec-
tifs de M sur (AB), (BC), (CD)
e) t-► or(O 1t,ot- et (AD). A P B
AB •z' CD
1. Démontrer qu'il existe un quart de tour direct r tel
7 que : r(C) == S et r(M) == P.
-► --+ -
ABC est un triangle.
--- ~ -----► -
. . . . . _,..--+
On pose: (AC,AB) = a, (BA, BC) = (1, (CB, CA)= y
--- - 2. En déduire que les droites (MC) et (PS) sont perpen-
diculaires.
et f == r(C, 'Ylo r(B, lllor(A, ai· 11· P,· Q et R sont les
1. Démontrer que f est une symétrie centrale. centres des trois carrés, I est
2. Soit P le point de contact du cercle inscrit dans le tri- le milieu de [AB].
angle ABC avec [AC]. J.. Démontrer que les tri-
Déterminer f(P) et en déduire la nature exacte de f. angles IPA et IQR sont rec-
tangles isocèles en I.
8 ABC est un triangle équilatéral de sens direct. 2. En déduire que AR == PQ et p
On désigne par (ï) le cercle circonscrit à ABC et O son que les droites (AR) et (PQ)
centre. La médiatrice de [BC] coupe (r) en A et D. sont perpendiculaires.

Isométries du plan - Applications affines 99


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13 _-\BC et ACD sont D Déterminer le lieu de Q lorsque M décrit (((;;).


deux triangles équilatéraux
de sens direct. 18 («i;) est un cercle, A et B deux points distincts
Les points O cl I sont les et non diamétralement opposés de («ii)
milie1Lx re:,7:llSCti::s de [AC] À tout point M du grand arc AB, privé du point B, œ:.
et [ABJ. t.; points L et E associe le point N de la demi-droite [BM) tel que :
---+ ---->- -->-
sont tels que : OC = CL =LE. B AM=BN.
-->-
Soit t la translation de vecteur OA, r la rotation de 1. Démontrer que N est l'image de M par la composée
centre _-\ et d"anile ; . On note: f =rot. d ' une translation et d'une rotation que l'on précisera.
1. a) Quelle est l'image de O par f?
b) Donner une mesure de l'angle (10, IA).
-
---->- ---->-
2. Déterminer le lieu de N lorsque M décrit AB, p ri,é
de B.
c) Préciser la nature et les éléments caractéristiques de
la transformation f. 19 ABC est un triangle équilatéral de sens direct
2. M étant un point quelconque du plan, on note On d ésigne par r 1 la rotation de centre A et d'angle~-
= r(M), J le milieu de [EM] et K le milieu de [ND].
a) Soit P l'antécédent de M part. Quel est le milieu de
par r 2 la rotation de centre B et d 'angle 2 f.
Pour tout point M du plan, on pose :
[LP]?
b) Lorsque I, Jet K sont distincts, démontrer que le tri- N = r 1 (M) et M' = rz(N).
angle IJK est équilatéral. Soit r la transformation telle que: r = r 2 or1 •
(On pourra utiliser f(L) et f(PJ.) 1. Soit D le symétrique de C par rapport à la droite (AB~
et Q le milieu du segment [BD]. Déterminer r(B).

-
14 ABC est un triangle tel que :
---->- ---->-
Mes(AB, AC) = ~ et AB < AC.
En déduire la nature de r.
2. a) Démontrer que les poi~M, N et M ' sont alignés
---+ -+
On désigne par (ï) le cercle circonscrit à ABC et O son si et seulement si : Mes [lvfQ, MA) = ; [1t] .
centre. Soit E le milieu de [BC] et P le point de [AC] tel
b) En déduire qu e l'ensemble (ï) des points M du plar:
que AB = CP. La droite (OE) coupe (ï) en I et J, tels que tels que M, N et M' sont alignés est un cercle passam
Jet A soient sur le même arc de corde [BC]. par les points A et Q. Construire (ï).
1. a) Faire une figure.

Mes (MB, MC) = ; ?


-
b) Quel est l'ensemble des points M du plan tels que :
. - ---+
I sométries et problèmes
2. a) Justifier qu'il existe une unique rotation r telle que :
r(A) = P et r(B) = C. de construction
Déterminer son angle.
b) Démontrer que son centre est un point de (r), que 10 ABC est un triangle et I un point du segmei:::
l'on précisera. [AB]. Construire un triangle équilatéral IJK tel que:
c) Quelle est la nature du triangle JAP? J E (BC) et K E (AC).
3. a) Déterminer l'image de B par ro.s , où s est la
8 8
symétrie de centre B. . 11 (,1) est une droite, A et B sont deux points dis-
b) Déterminer la nature et les éléments caractéristiques tincts n'appartenant pas à (,1), A' et B' sont les symé-
de rosB" triques respectifs de A et B par rapport à (ô).
Soit M un p oint du plan.
Construire, à la régle uniquement, le symétrique M' cfa
I sométries et recherches M par rapport à (ô). ·
dé lieux géométriques l i (C€) et (~ ') sont deux cercles concentriques.
15 Soit ('2n) une droite et A, B deux points exté- Construire un carré dont deux côtés opposés sont de;
cordes de («ii) et («ii').
rieurs à cette droite. A tout point M de (\!ll), on associe
le point M', second point d 'intersection du cercle de
centre A et de rayon AM avec le cercle de centre B et de
13 Soit (ô1 ), (,12 ) et (ô3 ) trois droites concourantffi
rayon BM. en un point O et non perpendiculaires deux à deux:.
Construire un triangle ABC tel que (,11 ). (,12 ) et (t_\.
Déterminer le lieu géométrique des points M' lorsque le
point M décrit la droite (\!ll). soient les bissectrices respectives des angles
A, Betê.
16 (((;;) est un cercle de centre O et A un point de (((;;). (On rappelle qu(t le centre du cercle inscrit dans un tri-
Soit M un point de (((;;) et P le point tel que [MP] est un angle est Je point d'intersection des bissectrices de œ
diamètre de (((;;). La droite (AP) et la parallèle à (OA) triangle.)
passant par M se coupent en un point N.
Déterminer le lieu de N lorsque M décrit (~ )- 14 (ô) et W) sont deux droites parallèles et A u::.
point n'appartenant à aucune de ces deux droites.
17 (((;;) est un cercle, A et B sont deux points exté- Construire un triangle ABC tel que :
rieurs à(~), M est un point de (<€). Soit ABMP un paral- - ABC est rectangle et isocèle en A ;
lélogramme et Q le point tel que le triangle APQ soit - BE (,1) et CE (ô').
équilatéral direct. Préciser le nombre de solutions. ·

100 Isométries du plan - Applications affines

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