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Supposons que les cycles se produisent entre deux charges de valeurs fixes P max et Pmin.
On peut calculer pour chaque longueur a de la fissure les valeurs correspondantes K max et
Kmin. De nombreux chercheurs ont montré que la vitesse de fissuration était contrôlée par
ces valeurs Kmax et Kmin, et non pas les valeurs correspondan,tes des contraintes. On peut
ainsi exprimer la vitesse de fissuration (N nombre de cycles) par une loi de la forme :
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Figure 29 : Différents stades de fissuration par fatigue. Acier du type 35 NCD 16 (Rm = 150
N/mm2=, charge minimale nulle.
Le premier stade correspond au début de la fissuration. Au cours de stade, la relation
liant à K dépend de la charge maximale. On peut mettre en évidence un seuil de non
propagation Ks à une valeur K au-dessous de laquelle on ne peut plus détecter de
fissuration stable ( est alors généralement inférieur à 5.10-7 mm/cycle).
Lors du troisième stade, la rupture se produit lorsque Kmax atteint KIc.
Le deuxième stade est particulièrement important d'un point de vue pratique. La loi
reliant à K est linéaire en coordonnées logarithmiques. Elle a été donné par PARIS, qui a
posé :
= C.(K)m
C et m étant deux paramètres du matériau.
La validité de ces concepts a été vérifiée à l'I.R.S.I.D.A titre d'exemple la figure 30
montre que ces lois de fissuration ne dépendent ni du type d'éprouvette utilisé, ni des
conditions de chargement, ni de la forme du cycle de contrainte.
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Figure 30 : Influence de différents facteurs opératoires sur les vitesses de fissuration en
fatigue (K en MPa.m0,5).
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Figure 31 : Mesures des longueurs de fissure