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Observation sur les essais :

Lors de la réalisation des poutres en béton armé quatre


semaine plus tôt, des éprouvettes de diamètre 16cm et de
hauteur 32cm ont été préparés et elles sont destinées aux
essais de caractérisation mécanique du béton.
❖ les essais expérimentaux
Après 28 jours du coulage du béton nous avons fait les essais
expérimentaux dont lesquelles on s’intéresse à déterminer et
évaluer la qualité du béton par l’écrasement des éprouvettes
préparées.
Écrasement des éprouvettes par compression :
Description de l’essai
Cet essai a pour objectif de déterminer le comportement et
la réponse d'un matériau soumis à une charge de
compression en mesurant des variables fondamentales telles
que la contrainte et la déformation.

À noter qu’il est nécessaire, avant la réalisation de l’essai, de


s’assurer que l’éprouvette soit parfaitement centrée. En effet,
si le chargement est excentré, l’essai peut donner des
résultats aberrants et non exploitables. On pourra en
complément vérifier après rupture que les deux parties de
l’éprouvette fendue sont bien symétriques, et de mêmes
dimensions.
La machine est chargée et l’essai se déroule jusqu’à rupture :
Résultats de l’essai
Trois essais sont réalisés sur trois éprouvettes cylindriques :
Eprouvette 1 et 2
Eprouvette 1 2
Force repture (KN) 338.466 286.697

Pour obtenir la contrainte maximum il suffit de calculer :


frup
Fck = s

Après tout calcul fait, on obtient les résultats suivants :


Eprouvette 1 2
Fck (MPa) 16.834 14.259
Eprouvette 1 Eprouvette 2

Allure du faciès de rupture :


Durant la mise en charge de l’éprouvette, de nombreuses
fissures apparaissent sur sa surface latérale .Ces fissures sont
dues aux contraintes de tractions développées par effet
poisson. En effet, le béton possède une résistance en traction
très inférieure à sa résistance en compression.
Essai 2 : Essai de Flexion à 4 points.
L’essai de flexion quatre points se déroule au sein d’un cadre
fermé Les efforts sont appliqués sur l’élément de structure
par un vérin hydraulique. Le dernier applique un effort Q sur
un profilé métallique appelé chevêtre, dont les deux appuis
sont séparés d’une distance L/3. Le chevêtre est posé sur la
poutre, centré au niveau de l’abscisse L/2. Les appuis de ce
chevêtre sont conçus afin de créer un système isostatique qui
permet de transmettre à la poutre testée, deux efforts
d’intensité Q à la poutre, et localisés aux abscisses L/3 et
2.L/3

Le banc d’essai est instrumenté à l’aide un capteur de


déplacement LVDT qui est un capteur permettant de mesurer
des déplacements linéaires.
Mise en ruine de la poutre
Une fois le chevêtre positionné sur la poutre, le chargement
va être effectué progressivement, les mesures de
déformation sont régulièrement faites à l’aide de
l’extensomètre et des billes. Les fissures sont observées dès
leur apparition, elles sont relevées en les surlignant de craie.
En parallèle le capteur de déplacement au milieu de la poutre
mesure la flèche, et le capteur de force au niveau du vérin
permet de contrôler l’effort appliqué.
Poutre B
En augmentant le chargement , les fissures progressent, et
apparaissant au-delà de la partie centrale, inclinées à environ
45° indiquant la présence d’un effort tranchant, la flexion
pure ne se situe que dans la partie centrale de la poutre. La
flèche s’accentue, mais la poutre ne présente pas de ruine
apparente en dehors des fissures . Puis le béton situé sur la
partie supérieure de la poutre commence à subir des
contraintes supérieures à sa limite de compression.

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