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réparables
Introduction
La plupart des systèmes techniques sont des systèmes
réparables : machines de production, moyens de
transport, systèmes aéronautiques, nucléaires, etc.
revenir dans des états plus favorables. Les deux états extrêmes sont le
À partir des états définis initialement, on établit les liaisons entre états
Figure
2: Composant unique
I : matrice unitaire,
P(0) : vecteur des conditions initiales.
Vecteur 1 Ei de sommation des états
Suivant la grandeur d'intérêt, un certain nombre
d'états doivent être sommés, ils peuvent l'être en
En remarquant que:
Dans l'espace temporel, on obtient l'expression de la
fiabilité du système à redondance active avec deux
éléments, ce qui était l'objectif recherché.
Les réseaux de Petri (Karl Adam Petri, 1962) sont utilisés pour décrire les
processus de commande séquentielle dynamique. Leur origine provient de
l'automatisme.
Il existe une grande variété de réseaux de Petri: réseaux dePetri colorés, réseaux
de Petri interprétés de commandes, réseaux de Petri autonomes, ainsi que des
adaptations complémentaires. Leur utilisation dans le cadre de la fiabilité est
récente, Natkin et Molloy (1970) utilisent ces réseaux pour décrire des chaînes de
Markov importantes, Signoret (1982) s'en sert pour décrire le fonctionnement et
les dysfonctionnements des systèmes et proposer des évaluations de fiabilité par
simulation de Monte-Carlo.
Après une présentation des réseaux de Petri dans leurs généralités, il sera
ici question des réseaux de Petri stochastiques (RdPS) adaptés à la
fiabilité.Les réseaux de Petri sont décrits par un quintuplé, (P, T, A, W,
M0), défini par:
Figure 7: Réseau de Petri
Définitions et notations
Réseau sain (ou sauf) : s'il est 1-borné (c'est-à-dire pas plus d'une marque
par place).
Figure 8: Réseau de Petri stochastique avec transitions fondées sur les lois
fiabilistes
Figure 9: Réseau élémentaire avec son marquage M(P) correspondant au
fonctionnement (jeton en P1) et au dysfonctionnement (jeton en P2) du
composant
VII.4.1 Transitions aléatoires fondées sur des modèles
fiabilistes
Le passage de l'état de fonctionnement (P1) à l'état
défaillant (P2) se fait par la transition t1 au bout d'un
temps « t ».
Ce temps s'évalue par simulation de Monte-Carlo (SMC)
basée sur le modèle de loi de défaillance associée,
exponentielle, Weibull.
Modèle de la loi exponentielle
λ= contante
Modèle de la loi de Weibull