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Fermes : elles transmettent les charges aux porteurs verticaux. Leurs écartements varient
entre 4 et 5m.
1. Arbalétrier
2. Poinçon
3. Lien de faîtage
4. Entrait
5. Contrefiche
Parfois les fermes n’existent pas, les fermes reposant directement sur les refends
transversaux. Les fermes sont classées en fonction de :
Pannes et chevrons : les pannes sont perpendiculaires aux chevrons, elles reposent
directement sur les fermes :
Les pannes faîtières et sablières sont entaillées à leurs parties supérieures pour la mise en
place des chevrons. Les chevrons sont dans le sens de la pente, ils supportent directement la
couverture
Contreventements :
• Dans le cas de fermes prenant appui sur des murs porteurs, la rigidité longitudinale est
obtenue à l’aide de contrefiches assemblées par tenon, mortaise, embrèvement et
liant les poinçons aux pannes
ING KACHBOURI saddam
• Lorsque les fermes s’appuient sur des poteaux ce dispositif peut être reconduit entre
poteaux et pannes sablières.
• En cas d’efforts importants on peut concevoir, dans le plan des poinçons, des
contreventements en croix de saint André avec une traverse basse qui moise les pieds
des poinçons et des deux diagonales
En général on s’efforce de garder les équarrissages commerciaux pour éviter les plus-values ;
les entraxes des éléments sont fonction du système porté (charges) et du système porteur
sous-jacent (portées).
Éléments de calcul des fermes : par nature une ferme doit résister aux efforts
verticaux et obliques s’exerçant dans son plan moyen. Les efforts dans le sens longitudinal du
bâtiment sont repris par des contreventements.
Triangulation : ensemble des éléments devant reprendre les efforts amenés par les
pannes. Les éléments sont disposés pour travailler essentiellement en compression ou
traction axiale en évitant toute flexion en cours de pièce. Les caractéristiques mécaniques
des matériaux sont ainsi mieux exploitées. A noter que les fermes en bois ne sont pas de
vrais systèmes triangulés au sens rigoureux de ce terme.
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Arc-boutement :
• 2 arbalétriers comprimés, assemblés en tête sur un poinçon, descendent les charges
suivant leur axe
• Ces charges sont reprises en pied par un entrait tendu évitant les poussées au vide sur
les porteurs verticaux
• le poinçon tendu facilite l’assemblage des arbalétriers et soulage l’entrait en milieu de
portée (Poids propre plancher de comble éventuellement habitable qui lui est
suspendu)
Assemblages :
Les arbalétriers de croupe et d’arêtiers s’assemblent en tête sur le poinçon de la dernière
ferme de long-pan :
• Au même niveau que les arbalétriers de long-pan => on doit renforcer la section du
poinçon de long pan
• Au dessus des arbalétriers de long-pan et de croupe, dans la chambrée de pannes
En pied sur :
• Le demi-entrait où
• Le blochet repris en extrémité au vide par une diagonale scellée dans les deux derniers
rangs de la maçonnerie de l’angle de mur (absence de demi-entrait) où
Dans le cas d’un retour avec faîtages au même niveau, on dispose une ferme spéciale dont la
portée est la diagonale de l’angle en plan du bâtiment.
Dans le cas d’un avant corps à faîtage inférieur à celui de la partie courante, le faîtage inférieur
se cale sur la panne intermédiaire correspondante du pan principal, les autres pannes
intermédiaires de l’avant corps sont reprises par une ferme simplifiée (nolet ou noulet)
couchée sur le pan principal.
Lucarnes : surélévation locale du comble aménagé destiné à installer une fenêtre assurant
l’éclairage naturel et une éventuelle ventilation.
Établissement:
Entre la panne sablière et la 1ère panne intermédiaire : fenêtre sensiblement dans le
prolongement de la façade
Entre deux pannes intermédiaires : fenêtre en recul par rapport à la façade.
Trémie de lucarne :
Latéralement deux chevrons renforcés qui supportent :
Le voligeage de la partie courante
Maçonneries des jouées latérales de la lucarne
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Horizontalement :
En partie basse sur une panne
En partie haute soit par une panne, soit par un chevêtre destiné à reprendre les abouts
des chevrons interrompus par la lucarne
Types :
Lucarnes rampantes et en chien assis : de petites dimensions, elles ménagent un jour
supplémentaire limiter
Lucarnes à chevalet : à couverture à deux pans
Lucarnes à la capucine : à deux pans et croupe
Lucarnes à fronton : la face avant est en maçonnerie
A la flamande : deux pans
Bombée : comble arrondi
Lucarnes rentrantes : pour les combles à la mansarde
planchers :
Bois : le plancher s’appuie sur les entraits renforcés des fermes (ect. 4 à 4.5m pour les
solives) ; si on prend appui sur les murs de façade on a recours à une travure composée
Béton armé : un sabot transversal sert à fixer les jambettes basses et le pied de
l’arbalétrier ; ainsi le plancher est susceptible de reprendre les poussées au vide