ECODEV Questions

Questionnaire d’Economie de développement (Ecodev)
rédigé et corrigé par le monétariste Bygrace MABANA 1

Année académique (((((((CpM)
2013-2014
RECCUEIL D’ECODEV
1. Commentez la citation de Jean BAUDIN selon laquelle il n’y a de richesses

ni de forces que d’hommes.
R/ Il est évident qu’il n’ya de richesse ni de force que d’homme comme

témoigne l’auteur ci-haut en ce sens que SCHULTAPZ démontre que
les facteurs de production décisifs pour améliorer la situation des
pauvres ne sont pas l’énergie, la terre cultivable ou l’espace
disponible ; le facteur décisif est l’amélioration de la qualité de la
population. C'est-à-dire que le développement ou la richesse d’une
nation réside dans l’homme. Mais c’est ne pas n’importe quel homme, il
faut qu’il ait donc des hommes intelligents, des hommes qui ont le
savoir, capable de domestiquer la nature afin de lui arracher ce qu’elle
recèle…
2. Discutez la citation qui dit que dans le processus du développement

l’homme est un marcheur qui n’arrive jamais à l’horizon ?
R/ Pour Alfred SAUVY, dans le processus de développement, l’homme

n’a jamais été satisfait. Le développement est considéré comme un
effort universel, continuel et ininterrompu de l’être humain pour
améliorer sa condition d’existence. Il est comparable à un chantier
jamais fermé, une soif jamais étanché, une batail jamais gagné…
3. Discutez : l’homme est la cause ultime du développement.

R / Il est absolument vrai que l’homme est la cause ultime du
développement dans la mesure où trois illustrations suffiraient à le
démontrer. La première est inspirée des travaux Robinson CRUSOE
personnage d’un livre d’aventure de Daniel DEFOE…, La deuxième
illustration est celle de cardinal Josèphe-Albert MALULA… et
troisième est celle de Claude-Henri SAINT SIMON…
ACTHUNG : Etant donné que la liste n’est pas exhaustive, la maitrise du cours, l’actualité et la
culture générale s’avère indispensable pour bien affronter ce questionnaire, car sans le savoir la vie
est comme l’image de la mort.
Bygrace avec la collaboration du matheux Nathan KIMBOLO !
2013-2014
4. Les pays subsahariens sont-ils condamnés à demeurer dans la pauvreté ?

Discutez ?
R/ A la lumière de la théorie de Guy SORMAN qui dit « tous les pays

sont développable pourvu que les institutions s’y prêtent » nous devons
donc refuser la pensée selon laquelle que les pays subsahariens sont
condamnés à demeure dans la pauvreté. Sachant que le développement
est fondamentalement basé sur les hommes, l’Afrique aussi dispose
des hommes capables de booster le développement.
5. Pourquoi pour l’homme, le processus de développement est comparable à

un enfant gâté qui souffre de complexe des jouets
R/ c’est parce que le processus du développement ne s’arête jamais.

Dans le processus du développement l’homme est toujours insatisfait…
6. Expliquez l’homme selon la pensée de Jean BAUDIN.
R/ En se référant de son affirmation «qu’il n’y a de richesses ni de

forces que d’hommes » Jean BODIN pense que la force de toute
développement réside dans l’homme, seul capable de domestiquer la
nature afin de lui arracher ce qu’elle recèle.
7. Veuillez discutez la thèse de MABIKA KALANDA et situez la dans le

cours ?
R/ Cet auteur affirme que les peuples et les races humaines se

diffèrent certains sont plus ingénieux que d’autre sans toute fois que
cette qualité soit ni l’apanage d’un peuple élu ni sur tout ce qui se
conserve de manière permanente. C’est-à-dire même si certains
peuples on plus des savoirs par rapport aux autres, mais cela
n’empêche pas les autres qui en on mois de se développer car le
développement n’est pas destiné à une catégorie de la population. C’est
dans le chapitre cinq du cours.
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8. Discutez : la locomotive économique, point commun de BRICS.
R/ On appel BRICS l’ensemble des pays émergent qui on pu maitriser

les effets économiques qui leurs ont permis aujourd’hui de répondre
aux multiples besoins de leurs populations. Il s’agit de : de la chine,
brésil, Russie, Afrique du sud et inde. Cette maitrise s’est basée sur
la recherche, politique des échanges, politique d’investissement et tant
d’autres stratégies permettant de booster la croissance économique.
Ainsi, ces pays figurent aujourd’hui dans la liste des pays émergents.
9. Parlez de la RDC, un scandale géologique ?
R/ Il est absolument vraie que la RDC est reconnue sur le plan

mondiale comme étant un véritable scandale géologique en ce sens
qu’elle regorge sur son sol et sur son sous sol toutes les richesses du
mondes, pouvant lui permettre d’être une grande puissance
économique d’Afrique voir même du monde dans un record délai…
10. Commentez l’affirmation d’Alfred SAUVY ?
R/ Alfred SAUVY affirme que, « dans le processus de

développement, l’homme est un marcheur qui n’arrive jamais à
l’horizon ». C'est-à-dire à ce qui concerne le développement, l’homme
n’a jamais été satisfait.
11. Pourquoi avez-vous décidez de faire les sciences économiques, répondez

par rapport à la thèse de Jacques SAPIR ?
R/ En se référant de la pensée de Jacques SAPIR « Le fait est là,

avant-hier, les rois demandaient aux sorciers et autres prêtres
l’onction qui les légitimerait. Hier ce fut le général victorieux,
aujourd’hui l’économiste ». Nous pouvons affirmer la raison de notre
choix de faire les sciences économiques, parce que l’économie est
considérée comme base de développement des nations et contribue
largement à l’épanouissement des individus.
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12. Apprécier la croissance réalisée par le gouvernement de la RDC qui

passe de 7 à 8 ?
R/ Toute économiste est sans ignoré que la RDC a réalisée

successivement une croissance économique qui tourne au tour de
8%, cependant, il ya lieu de noter que cette croissance est basée
essentiellement sur le secteur minier mais aussi de la
télécommunication. Etant donné que ces secteurs ne créent pas
assez d’emploi et gérés par les étrangers, qui transfèrent de temps
en temps les gains de leurs production, cette croissance est jugée
sans impacte sur les conditions de vie de la population…
13. Définissez la pensée économique de Guy SORMAN et établissez la

différence entre le développement et les termes comptable.
R/ La pensée économique de Guy SORMAN est que tous les pays sont
développables pourvu que les institutions s’y prêtent…
14. Elucidez l’histoire d’Alacine KEITA et de Fodé TOURE KEITA et quelles

leçons à en tirer ?
R/ Bref, En s’adressant aux dirigent de l’Europe, ces deux enfants

voudraient démontrer en face du monde et particulièrement les nations
développées du niveau de la pauvreté de l’Afrique, comment les nations
Africaines continuent à demeurer dans des conditions macabres, dans
la pauvreté extrême, sans avoir des bonnes perspectives d’avenir à
cause de manque de savoir et de l’organisation. Ainsi, la première
leçon est que ces jeunes qui quittent l’Afrique dans des conditions
aussi précaires, savent qu’ils risquent certainement la mort, La
deuxième est qu’au point de vue social et économique l’ensemble des
pays subsahariens n’offrent pas à leur jeunesse des meilleures
perspectives d’avenir. Et la troisième leçon est que n’ayant pas de
choix, ces jeunes se décident de tenter l’avenir.
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15. Parlez des dragons asiatiques et des BRICS ?
R/ Des DRAGONS ASIATIQUES, C’est qu’à partir des années 1960-

1980, ils se sont progressivement constitués une base industrielle
solide, comparable à bien des égards à celle de pays développés euro-
américains. Aujourd’hui leurs produits, dont la qualité va croissant,
inondent les marchés aussi bien des pays développés que ceux du
Tiers–Monde. Ils s’affirment comme une menace réelle pour de
nombreuses économies euro-américaines. Il s’agit de : la Corée du
sud, le Taiwan, hong kong et le singapour.
Ces deux pays, Brésil et Russie, forment avec l’Inde et l’Afrique du
sud ce que l’on appelle aujourd’hui les BRICS (Brésil, Russie, Inde,
Chine et l’Afrique du Sud). On les appelle comme tel car leurs
économies émergent. Pays émergents, ils sont devenus acteurs
économiques sur la scène internationale. Leurs voix portent et sont
entendues. Raison pour laquelle le G8 a été transformé en G20.
16. Parlez de Robinson CRUSOE et dites pourquoi on évoque cette aventure

au cours ?
R/ CRUSOE est un personnage d’un livre de Daniel DEFOE. Après

plusieurs tentatives infructueuses, les héros du roman de Daniele
DEFOE réussissent à s’embarquer en 1659 sur un navire se rendant
vers le nouveau monde. Le navire chavira et fut naufrage près des
caraïbes et tous les compagnons de Robinson CRUSOE furent emportés
et disparus. Celui-ci atteint le rivage. Il trouva un arbre pour dormir
et de l’eau à boire pour passer sa première nuit sur l’ile…
Alors, il faut signaler qu’on évoque cette aventure pour montrer que
c’est dans l’homme que réside toutes les capacités de changement et
développement du développement.
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17. Parlez de Prométhée ?
R/ PROMETHEE est ce personnage de la mythologie grecque qui un

jour décida d’affronter les dieux pour leur voler les semences du feu
afin de les offrir aux hommes. Le feu représente l’intelligence, le
savoir faire, les connaissances indispensables à la domestication de la
nature.
PROMETHEE est immortalisé comme étant le symbole de la conquête
économique du monde par l’homme.
18. Parlez de la pensée de Cardinal MALULA ?
R/ La thèse du cardinal MALULA revient à démontrer que c’est plus la

ressource humaine, l’homme, que les capitaux qui constitue la clé de la
croissance économique. Grand intellectuel Africain, son récit reposait
sur une hypothèse mettant en jeu la capacité de travail et de création
du congolais, alors Zaïre, face à l’énergie humaine que déploient les
Allemands pour se donner une vie qui mène à la prospérité. Supposons
qu’en une nuit, se plaisait à dire le Grand Homme de l’Eglise, on
transférait en RDC, Alors Zaïre, les Allemands-hommes femmes et
enfants en leur demandant de laisser dans leur pays toutes leurs
richesses : Banques, Industries, commerces, Sociétés d’Assurances,
Université, Centres de recherche, laboratoires, Hôpitaux, Réseaux
ferroviaires et routiers, Aéronefs, Trains, plantations et Elevages
etc. Bref, ils sont installés en RDC les mains nues ayant abandonné
dans leur partie tous les fruits de leur travail et ingénierie. L’intérêt
de la fiction est qu’en cette même nuit où les Allemands regagnent la
RDC, les citoyens congolais son obligés d’effectuer un mouvement en
sens inverse. Laissant tous leurs biens en Afrique, ils transplantés en
ex-Allemagne Fédérale où ils prennent possession de tous les fruits de
travail des Allemands.
De l’avis de feu cardinal MALULA, en moins d’une décennie, la RDC,
alors Zaïre, serait complètement métamorphosée en devenant une
nation développée, industrialisée, riche et prospère et ses nouveaux
occupants jouiraient d’un niveau de vie relativement très élevé. Par
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contre, l’ex-Allemagne Fédérale s’enfoncerait très rapidement dans la

misère, la précarité, et le sous-développement. Son niveau économique
baisserait en un rien de temps jusqu’à tomber au niveau qui régnait
dans l’ancienne colonie belge…
19. Discutez sur l’insatisfaction de l’homme dans le processus de

développement ?
R/ Absolument comme témoigne Alfred SAUVY que dans le processus

du développement l’homme est un marcheur qui n’arrive jamais à
l’horizon ? Ainsi, dans cette entourage, le développement est
comparable à un chantier jamais fermé, une soif jamais étanché, une
batail jamais gagné…
20. Pourquoi le développement n’est pas quantifiable ?
R/ Partant de la définition du développement selon François PEROUX

que « le développement est la combinaison des changements mentaux,
sociaux d’une population qui la rend apte à faire croitre
cumulativement et durablement son produit réel globale », nous
pouvons affirmer que le développement n’est pas quantifiable à tel
point qu’il est essentiellement qualitatif. Notons en outre que le
développement s’éprouve, se sent, il est essentiellement qualitatif, le
développement à l’encontre de la croissance, est un processus de
transformation des techniques et des structures économiques,
politiques, sociales et mentales qui engendre le recul de la pauvreté,
l’amélioration de l’éducation, l’allongement de l’espérance de vie et
même l’augmentation du niveau de vie.
Bref, le développement améliore la qualité de vie des individus et leur
capacité d’exercer leurs libertés.
21. Situez Guy SORMAN dans le cours et dites sa pensée ?

R/ Nous pouvons situer cet auteur dans le cours de la manière
suivante :
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- Au chapitre 1, L’auteur dit « Pour un économiste contemporain,

l’enjeu n’est pas de comprendre la pauvreté, puis que, depuis
l’origine de temps, elle est le lot commun de l’humanité. Mieux vaux
s’interroger sur les causes de l’avancé occidentale et, à priori de
là, sur les conditions éventuelles de sa réalisabilité.
- Au chapitre 8, G.S dit « tous les pays sont développables pourvu
que les institutions s’y prêtent.
22. Veuillez apprécier l’affirmation selon laquelle le développement est un

phénomène fondamentalement culturel ?
R/ En effet, l’expérience accumulée depuis des décennies révèle que la

mise en branle du processus de développement ne dépend pas
uniquement de la capacité de l’homme à maitriser la science et
l’accouples avec la technique. Elle aussi intimement indissociable de la
culture, entendue comme ce que l’homme a de pus intime en lui, à
savoir ses valeurs, ses croyances, ses mentalités, ses habitudes, sa
religion, ses préjugés, ses attitudes à l’égard de l’argent, ses
comportements envers le changement, sa vision de soi et du monde
extérieur ainsi que ses comportements internes inhérents à sa nature
humaine et à sa personnalité propre. On comprend dès lors qu’elle
apparaisse aux hommes comme l’un de leurs biens les plus précieux,
dont ils sont les plus jaloux.
23. Pourquoi dans la lutte pour le développement il est important de tenir

compte des réalités locales ?
R/ Il est nécessaire de tenir compte des réalités locale dans la lutte

pour le développement dans la mesure où celui-ci est inexorables lié à
la culture, aux réalités de la communauté, ainsi qu’aux dispositions et
aux moyens que possèdent une localité, par ses capacités d’accroitre
cumulativement et durablement son produit net réel.
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24. Le développement est lié au comportement humain, il est lié ni au capital,

ni aux ressources naturelles. Discutez
R/ Evidement, la façon d’être humain perçoit la matière, le temps, le

travail, les échelles de valeurs et sa destinée sur terre est le fait de
sa culture fortement incrustée dans son âme. La façon dont nous
vivons, dont nous organisons l’autorité, dont nous produisons, dont nous
situons la femme dans la société, dont nous élevons nos enfants, dont
nous traitons l’étranger, dont nous concevons la hiérarchie des
métiers, dont nous nous comportons devant les obstacles nous imposés
par la nature relève de la civilisation et donc de notre culture.
Cependant, il ya lieu de souligner comme dit SCHULTAPZ que « les
facteurs de production décisifs pour améliorer la situation des pauvres
ne sont pas l’énergie, la terre cultivable ou l’espace disponible ; le
facteur décisif est l’amélioration de la qualité de la population ».
C'est-à-dire que le développement ou la richesse d’une nation réside
dans l’homme. Mais c’est ne pas n’importe quel homme, il faut qu’il ait
donc des hommes intelligents, des hommes qui ont le savoir, capable
de domestiquer la nature afin de lui arracher ce qu’elle recèle…s
25. Quel est le principal facteur explicatif de la précocité du développement

industriel de l’Angleterre ?
R/ Signalons que dès le début du XVIIIe siècle, la grande Bretagne

était très en avance dans le domaine de l’industrie rurale (le travail à
façon), terreau de la croissance ; dans l’utilisation du combustible
fossile et dans la technologie de ces secteurs cruciaux qui seraient le
noyau de la Révolution industrielle : textile, fer, énergie et machines
A cela, il faut ajouter l’efficacité de l’agriculture commerciale et des
transports britanniques.
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26. Apprécier l’idée : « la force contraignante de la nature décline à force de

l’avancement du processus de développement».
R/ I est faux de pensée ou de dire que la force contraignante de la

nature décline à force de l’avancement du processus de développement.
Nonobstant, les pays comme le JAPON, la CHINE, l’INDE etc. sont
récurremment menacés par des catastrophes naturelles telles que les
inondations, tremblement de terre, tsunami, etc. mais ils se développent
du jour au lendemain. Par contre, le pays comme la RDC où la nature est
véritablement propice au développement n’arrive toujours pas à emboiter
le pas au processus du développement. C'est-à-dire, quelle que soit les
conditions climatiques pour un pays, le développement est possible si est
seulement si on se prête car la nature n’a jamais été bien viellant pour
l’homme.
27. Quel est le bienfait de la maitrise des faits économiques au niveau

individuel et collectif ?
R/ Partant de l’idée du professeur Jacques SAPIR « Avant-hier les

rois demandaient aux sorciers et aux prêtres l’onction qui les
légitimerait. Hier ce fut le général victorieux ;aujourd’hui
l’économiste » nous pouvons témoigner qu’ au niveau individuel, la
maitrise des faits économiques rend l’homme capable, par le pouvoir
d’achat, à mieux accroitre sa liberté ainsi que ses droits
fondamentaux et à bien les défendre. Alors pour une collectivité, la
maitrise efficace des faits économiques engendre la croissance et le
développement, en ce sens que le tout premier bienfait de la maitrise
des faits économiques est d’ouvrir la porte de la croissance, ce
processus qui différencie l’être humain de l’animal.
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28. Le développement est un processus qui ne s’arrête jamais. Que dites-

vous ?
R/ Evidemment, comme témoigné par Alfred SAUVY que, dans le

processus de développement, l’homme n’a jamais été satisfait. Le
développement est considéré comme un effort universel, continuel et
ininterrompu de l’être humain pour améliorer sa condition d’existence.
Il est comparable à un chantier jamais fermé, une soif jamais
étanché, une batail jamais gagné…
29. Parmi les facteurs explicatifs de la croissance dans la théorie classique, il

s’observe un contraste entre la Corée du sud et la RDC. Expliquez
R/ Il sied de rappeler dans cette optique que le contraste entre la

Corée du sud et la RDC se situe dans la mesure où vers les années
1960 ces deux pays avaient le même niveau de développement, mais
aujourd’hui la Corée du sud est plus loin et se retrouve parmi les pays
émergents tandis que la RDC continue à régresser car le niveau de vie
de la population congolaise en 1960 s’avère mieux qu’aujourd’hui.
30. La croissance de 8% de la RDC a-t-elle de l’impact sur le bien être de la

population ?
R/ N’il n’ignore que la RDC a réalisée successivement une croissance

économique tournant au tour de 8%. Alors, on se demande pourquoi
celle-ci n’a pas d’impacte sur le bien être de la population ? Nous
dirons que la croissance que connait la RDC est basée sur le secteur
minier et de télécommunication, sachant que ces secteurs sont gérés
beaucoup plus par les expatriés, qui transfèrent à tout moment le
produit issu de ces secteurs à l’extérieur, et ne créent pas assez
d’emplois. Raison pour laquelle nous concluons que la croissance
économique de la RDC n’impacte pas le bien être de la population
congolaise.
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31. Faites la synthèse du cours.
R / La synthèse du cours d’économie de développement peut se faire

par la pensée de Guy SORMAN qui confirme que « tous les pays sont
développables pourvu que ses institutions s’y prêtent ».
32. Expliquez la qualité de l’enseignement en RDC face au redressement de

l’économie congolaise.
R/ I est impérieux que le redressement de la qualité de l’économie

congolaise exige un enseignement de qualité. C'est-à-dire
l’enseignement basée sur la technique et la pratique permettant de
transformer directement et facilement les richesses du sol, du sous
sol, de l’eau et de la forêt, avec des nouvelles technologies acquises,
dans le but de créer plus en plus les emplois, qui pourront contribuer
largement à la réduction de la pauvreté ainsi qu’à l’amélioration des
conditions de vie de la population de la RDC. Ainsi affirme le
professeur NIEMBO SHABANY qu’ « Au demeurant, le besoin
fondamental est celui de cadres scientifiques et techniques, sachant
appliquer les principes de la science à des cas concrets : valoriser les
ressources locales, découvrir de nouvelles activités, créer de nouvelles
productions, conquérir de nouveaux marchés ».
33. Démontrez que le développement des pays pauvres est possible ?
R/ En se référant de l’exemple de la chine, qui doit à Deng ZIAOPING

d’avoir tourné le dos aux recettes économiques inspirées du communisme de
Mao ZEDONG, puisque convaincu que l’économie de marché est seule
capable à réserver une réponse positive au problème de la maitrise des faits
économiques en vue de permettre aux Chinois de devenir riches, d’accéder à
la prospérité, de vaincre les épidémies, l’oppression, la faim, la misère, la
pauvreté, nous démontrons que le développement des pays pauvres est
vraiment possibles à condition que ces pays arrivent d’abord à maitriser les
faits économiques. Car seuls la croissance et le développement sont à même
de satisfaire cette légitime aspiration au bonheur.
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D’où l’importance capitale de la lutte pour la maîtrise des faits économiques,

plus spécialement de la connaissance des conditions requises pour passer du
monde de la pauvreté, de la pénurie, des famines et des privations à celui
né de la Révolution Industrielle de la fin du XVIIIe siècle.
34. Expliquez : le développement n’est pas dû aux ressources naturelles mais

le facteur décisif est l’amélioration de la qualité de la population.
R/ SCHULTAPZ démontre que les facteurs de production décisifs pour

améliorer la situation des pauvres ne sont pas l’énergie, la terre
cultivable ou l’espace disponible ; le facteur décisif est l’amélioration
de la qualité de la population. C'est-à-dire que le développement ou la
richesse d’une nation réside dans l’homme. Mais c’est ne pas n’importe
quel homme, il faut qu’il ait donc des hommes intelligents, des hommes
qui ont le savoir, capable de domestiquer la nature afin de lui
arracher ce qu’elle recèle…
35. Pourquoi avez-vous décidé de vous inscrire en économie ? Êtes-vous

satisfait ?
R/Personnellement, je eu le gout de m’inscrire en économie parce qu’à

la compréhension juste de sa définition, qui est une science sociale
qui a pour but la production, la distribution et l’échange des biens et
services. Ainsi, dans la mesure où l’économie apprend comment les
ressources rares peuvent être traduites pour satisfaire les besoins
multiples de l’homme, j’étais persuadé de faire cette science qui
garantie bien la survie de l’homme sur cette terre.
36. Quelle est la pensée de Saint Simon ?
R/ D’après Saint SIMON, si en une nuit devraient disparaître tous les

politiciens, tous les gouvernants politiciens, tous les gouvernants
politiques, tous les hommes de loi, la France en souffrirait. Mais pas
au point de s’engager dans le cycle infernal de la faim, la pauvreté,
la précarité.
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Mais de l’avis l’auteur, il ne serait pas de même s’il s’agissait des

Savants, des Mathématiciens, des Hommes et des Femmes des
Sciences et des Chercheurs engagés dans les activités des
technologies. Dans ce cas, la perte pour la France sera fort immense
et irréparable à très long terme. L’idée de cette apologie aide à faire
comprendre que les résultats des investissements consacrés au capital
humain ne peuvent être homogènes. Les pays qui connaissent des
sensibles progrès économiques sont ceux qui dans le cadre de
l’instruction et l’éducation, investissent davantage dans la diffusion
des techniques en créant des écoles consacrées aux sciences et à la
technologie. La vraie stratégie consiste à créer des établissements
secondaires et supérieurs ayant pour objet de former une classe de
techniciens et de personnel d’encadrement d’un niveau élevé. Ce qui
contribue à poser les bases d’une autonomie intellectuelle.
37. Qu’avez-vous trouvé d’essentiel dans le cours ?
R/ Que tous les pays sont développables et que l’homme est au centre
de gravité de tout développement.
38. Discutez de la confrontation idéo-politique conflit d’essence économique.
R/ La thèse de l’omniprésence de l’économique dans les préoccupations

majeures des individus et des Etats est entre autres confirmée par
l’impitoyable concurrence idéo-politique qui pendant plus de cinquante
dernières années du XXème siècle a mis aux prises l’Est et l’Ouest.
Les éléments qui, à première vue, semblent ne rien à avoir avec les
faits économiques, sont en réalité soumis à la force d’attraction de la
pesanteur économique…
2013-2014
39. Quelle est la meilleure définition du développement retenue au cours et

qui en est l’auteur ?
R/ La meilleure définition du développement retenue dans le cours est celui

de François PEROUX, je cite, « le développement est la combinaison des
changements mentaux, sociaux d’une population qui la rend apte à faire
croitre cumulativement et durablement son produit réel globale
40. Qui est Simon KUZNET et quel est son apport ?
R/ Simon KUZNETS est le premier économiste à avoir attiré l’attention sur

l’importance du produit national par habitant en tant qu’un des plus sûrs
indicateurs universels du développement. Dans cette perspective, une hausse
importante et cumulative du produit national par habitant devient signe d’une
élévation du niveau de vie et donc d’une amélioration des conditions
d’existence. Croissance et développement seraient donc interchangeables.
41. Qui est le patron de mittal steel et quelle est son expérience ?
R/ le patron de Mittal Steel est un sujet indien du nom de Lakshmi Mittal.

Celui–ci est le fondateur de deux multinationales : Mittal et Mittal Steel.
Cette multinationale est présente en Europe (Kazakhstan, Ukraine, Pologne,
Roumanie, Tchèque, France, Allemagne) en Amérique du Nord, en Afrique
(Algérie, Afrique du Sud, Sénégal), au Mexique et en Indonésie.
42. Donnez trois façons de différencier le développement de la croissance

selon Jacques GENEREUX ?
R/
1) Nous avons affaire à deux concepts de nature radicalement différente.

La croissance désigne un phénomène quantitatif, circonscrit dans le temps
(une période donnée) et dans l’espace (uniquement les productions
mesurables). Le développement est un processus à long terme
essentiellement qualitatif dans ses modalités (mutations structurelles) et
dans ses résultats (qualité de vie). La croissance est un indicateur
statistique de performance dans la production de biens et services ; le
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développement est la transcription économique et sociale de l’idée de progrès

humain.
2) Le développement est une fin en soi, la croissance est un instrument

subordonné au développement.
3) La croissance est limitée, le développement est potentiellement illimité.

La croissance est physiquement bornée par la disponibilité des ressources
naturelles non renouvelables qui sont nécessaires à la production
43. Discutez l’affirmation selon laquelle la RDC compte beaucoup d’habitants

mais demeure pauvre alors que le développement est une affaire
d’hommes ?
R/-« Il ne faut jamais craindre qu’il y ait trop de sujets, trop de citoyens
vu qu’il n’y a de richesse, ni de force que d’hommes ».dit Alfred SAUVY.
.C’est à dire que dans le processus du développement le nombre de gens ne

compte pas, c’est plutôt la qualité des personnes qui comte à tel point que le
développement exigent des hommes intelligents, qui ont le savoir, capable de
domestiquer la nature afin de lui arracher ce qu’elle recèle.
44. Donner l’apport de mustapha KEMAL et dite s’il est de quel nationalité ?
R/ A gouverné la Turquie, en transformant d’une façon irrévocable et

irréversible la structure de la vie de son pays qu’il a trouvé à l’état féodal
et miséreux.
45. Donner l’affirmation de Nikita KROUCTHEV et dite s’il est de quelle

nationalité ?
R/ Nikita KROUCHTCHEV, alors Secrétaire Général du parti Communiste

Soviétique, devait déclarer en 1960 que l’économie de son pays rattraperait
celle des U.S.A en l’an 2000. L’arme à laquelle songeait Nikita
KROUCHTCHEV pour atteindre l’objectif qu’il s’était assigné n’était pas
représentée par son arsenal de bombes thermonucléaires, mais tout
simplement par l’efficacité de la planification de l’économie nationale de
manière à faire croître le P.I.B. dans des proportions exceptionnelles.
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46. Citez les institutions de l’union Européenne ?
R/ les institutions de l’union Européenne sont :
-Le Parlement Européen, qui représente les citoyens européens et

dont les membres sont élus au suffrage direct ;
-Le Conseil de l’Union Européenne, qui représente les Etats
membres ;
-La Commission Européenne, qui a pour mission de défendre les
intérêts de l’union dans son ensemble.
47. Qui a dit que l’Afrique n’a pas d’histoire ?
R/ C’est Nicolas SARCOZY
48. Qui a dit que la France n’est peut pas recevoir tous les misères du
monde ?
R/ michel rocard
Bref aperçu sur les citations des quelques auteurs
 Guy SORMAN :
- « Pour un économiste contemporain, l’enjeu n’est pas de comprendre la
pauvreté, puisque, depuis l’origine des temps, elle est le lot commun de
l’humanité. Mieux vaut s’interroger sur les causes de l’avance occidentale et, à
partir de là, sur les conditions éventuelles de sa replicabilité».
- « Tous les pays du monde sont « développables » à condition de se donner des
institutions qui s’y prêtent »
-« Chaque nation est (…) relativement développable si ses institutions s’y prêtent
»
 Professeur Mark EYSKEENS : « L’économie est une facette omniprésente de

tous les événements qui agitent le monde».
2013-2014
 Achille HANNEQUART : « « [...] la croissance économique des sociétés et la

richesse des nations sont à l’avant-plan des préoccupations »
 Richard A. EASTERLING : « Depuis le milieu du XX è siècle, la caractéristique

essentielle de l’histoire est le phénomène de la croissance économique moderne.
Dans les régions où elle a commencé, cette croissance a plus que décuplé le
niveau de vie matériel de l’individu moyen et totalement transformé la vie de
tous les jours »
 Professeur Jacques SAPIR : « Avant –hier les rois demandaient aux sorciers et
autres prêtres l’onction qui les légitimerait. Hier ce fut le général victorieux ;
aujourd’hui l’économiste».
 Le Révérend Père KAELIN : « Mais l’homme n’est pas qu’esprit. Les nécessités
économiques sont aussi un pôle d’attraction de ses préoccupations et de son
activité. Elles sont impérieuses […] ».
 Achille HANNEQUART : « [...] la croissance économique des sociétés et la

richesse des nations sont à l’avant-plan des préoccupations »
 Pierre MOUSSA : «L’appétit pour l’argent, n’est rien d’autre, au moins à son
premier stade, que cette recherche du bien-être pour soi-même et pour la cellule
familiale, lorsqu’elle s’effectue dans un monde de liberté : l’argent est ce qui
permet d’acquérir les éléments de bien-être que l’on désire, en établissant soi-
même ses priorités, ce qui est une forme de la liberté […] »
 Jean ZIEGLER : « Les raisons en sont nombreuses. Les principales sont d’ordre
économique. Le caractère totalitaire de l’appareil politique et la corruption tuant
toute initiative privée, la productivité de l’économie soviétique ne cessait de se
détériorer ».
2013-2014
 Hô CHI MIHN : la lutte de Hô CHI MIHN était d’essence économique. Elle

avait pour objectif ultime de conduire le Vietnam vers plus de mieux-être, plus
de bonheur, plus de prospérité.
HôCHIMIN avaient pour objectif essentiel de conduire le peuple vietnamien à la
prospérité matérielle. Elles ont eu pour fondement la prise de conscience de
l’état de pauvreté, laquelle prise de conscience a eu le mérite et de désigner la
racine de cette pauvreté et de choisir le bon remède pour extirper le mal dont
souffrait la nation.
 Deng ZIAOPING : C’est le président chinois qui a pu tourner le dos aux

recettes économiques inspirées du communisme de Mao ZEDONG, puisque
convaincu que l’économie de marché est seule capable à réserver une réponse
positive au problème de la maitrise des faits économiques en vue de permettre
aux Chinois de devenir riches, d’accéder à la prospérité, de vaincre les
épidémies, l’oppression, la faim, la misère, la pauvreté.
 Brooks ADAM : « Probablement depuis le début du monde, aucun investissement

n’a produit autant de bénéfices que le pillage de l’Inde et que la révolution
industrielle en a bénéficié immédiatement »
 William EASTERLY : « Le vrai drame, c’est que les Ghanéens sont toujours
à peu près aussi pauvres qu’ils l’étaient au début des années 1950
 Jean CHRETIEN : « L’Afrique est aujourd’hui le seul continent où la
pauvreté est en hausse »
 Tony BLAIR : « L’état présent de l’Afrique est un affront à la conscience

du monde »
 Simon KUZNETS : est le premier économiste à avoir attiré l’attention sur

l’importance du produit national par habitant en tant qu’un des plus sûrs
indicateurs universels du développement. Dans cette perspective, une
2013-2014
hausse importante et cumulative du produit national par habitant devient

signe d’une élévation du niveau de vie et donc d’une amélioration des
conditions d’existence. Croissance et développement seraient donc
interchangeables.
 Professeur Armartya SEN : « Le développement va de pair avec un

engagement. Le développement est un engagement qui va de pair avec celui
de la liberté »
 William EASTERLY : « En référence au jour de l’indépendance du Ghana, un

écrivain devait plus tard observer que » peu d’anciennes colonies auraient pu
naître sous de meilleurs auspices ». Le Ghana fournissait alors les deux
tiers des besoins mondiaux en cacao et possédait les meilleures écoles
d’Afrique, à une époque où les économistes considéraient l’instruction
comme l’une des clés de la croissance. Son niveau d’investissement était
élevé, ce que les économistes jugeaient déterminant pour la croissance.
Dans les années 1950, dans le cadre d’un régime d’autonomie limitée, le
gouvernement Nkrumah et les Britanniques avaient construit de nouvelles
routes, des centres médicaux et des écoles. Des entreprises américaines,
britanniques et allemandes manifestaient leur volonté d’investir dans la
nouvelle nation. L’excitation du développement économique semblait avoir
gagné la nation tout entière. Comme un ghanéen l’écrivait à cette époque, »
il nous faut maintenant partir en quête du royaume de la prospérité »
 Bernard LUGAN : En 1962, les comparaisons entre le Ghana et la Corée

pour 90% des exportations ghanéennes et 86% de celles de la Corée. En
1985, les comparaisons étaient devenues inutiles : le Ghana socialiste avait
sombré dans le sous-développement Chronique alors que la Corée du Sud
capitaliste était devenue un géant économique asiatique, et un Economie du
développement Coréen avait un revenu de plus de cinq fois supérieur à celui
d’un Ghanéen »
2013-2014
 Professeur Joseph KI-ZERBO :

- « Le développement est un phénomène total qu’il faut embrasser dans sa
totalité aussi. Et dans cette totalité, les facteurs culture et éducation sont
primordiaux »
- « […] le passage de soi même à un niveau supérieur (…), le développement est
la multiplication des choix quantitatifs et qualitatifs »1
-« La culture est la matrice du développement »
 Professeur François PERROUX :

- « L’économiste à qui on demanderait : qu’est – ce que le développement
?, doit, à mon sens répondre que le développement est la combinaison des
changements mentaux et sociaux d’une population qui la rend apte à faire
croître cumulativement et durablement, son produit réel global »
-«Le développement est le fait de changement dans les institutions »
 Professeur Jacques AUSTRUY :
- « (…..) le développement véritablement réussi n’acquiert son véritable
sens que dans conquête d’un nombre toujours plus grand de libertés »
-« Le développement est le fait de changement dans les institutions »
 Peter BAUER : « Je considère, écrit-il, l’extension de l’éventail des
choix, c’est-à--dire l’augmentation du nombre effectif de possibilités
ouvertes aux gens, comme l’objectif prioritaire et le critère principal du
développement économique et j’estime toute mesure principalement par
son effet probable sur l’éventail des choix ouverts aux individus »
 A.K CAIRNCROSS : « Il n’est pas un seul pays qui ne soit sous-

développé, au moins en un certain sens de ce terme dont on a usé et
abusé. Même en Amérique du Nord et en Europe occidentale les
possibilités de développement demeurent immenses. De nouvelles
occasions de croissance surgissent à mesure que les débouchés existants
sont exploités, et la limite extrême du progrès des techniques se trouve
toujours très éloignée du domaine plus rassis de l’exploitation
commerciale »
2013-2014
 MABIKA KALANDA : « Les peuples et les races humaines diffèrent. En

des circonstances déterminées, certains sont plus ingénieux que d’autres,
sans toutefois que cette qualité soit ni l’apanage d’un « peuple élu », ni un
atout qui se conserve de manière permanente chez un peuple avec un
constant bonheur »
 NYEMBO SHABANI :
-« Au demeurant, le besoin fondamental est celui de cadres scientifiques
et techniques, sachant appliquer les principes de la science à des cas
concrets : valoriser les ressources locales, découvrir de nouvelles
activités, créer de nouvelles productions, conquérir de nouveaux marchés
».
-« La prémisse initiale sur laquelle nous devons fonder la science de
développement est que ce processus n’apparaît et ne se maintient que là
où l’homme a décidé d’entrer en lutte contre la nature pour l’assujettir, la
domestiquer, la soumettre à sa volonté pour le bien de la multitude ».
 Celso FURTADO : L’idée de développement est au centre de la vision du

monde qui prévaut en notre époque. Son substrat est le processus
d’invention culturelle. A partir de cette idée l’homme est perçu comme un
facteur de transformation du monde et par conséquent d’affirmation par
lui – même, de la réalisation des virtualités et potentialités humaines, ce
qui n’est possible que dans un cadre social. On tient évident que l’homme
n’est pas en équilibre avec le milieu : il lui faut le transformer pour
se réaliser individuellement ou collectivement. Son comportement social
revêt la forme d’un processus, dans lequel la durée se distingue du temps
cosmologique. En voulant réaliser ses potentialités, l’homme
transforme le monde et génère le développement. De toute réflexion
sur ce thème découle - explicitement ou implicitement - une théorie
générale de l’homme, une anthropologie philosophique ».
 Jacques GENEREUX : « L’économie ne se gouverne pas, elle est

mue par des forces internes, des lois propres qui échappent à
l’emprise des gouvernements nationaux».
2013-2014
 David S.LANDES : « Pour les économistes, les facteurs de

production sont la terre, la main-d’œuvre et le capital ».
 Jean BODIN :
- « Il n’y a de richesse ni de force que d’hommes ».
-« Il ne faut jamais craindre qu’il y ait trop de sujets, trop
de citoyens vu qu’il n’y a de richesse, ni de force que
d’hommes ».
 HARBISON : « Les ressources humaines, et non le capital, ni le revenu,

ni les ressources naturelles, constituent la base essentielle de la richesse
de la nation. Le capital et les ressources naturelles sont des facteurs
passifs. Les êtres humains sont les agents actifs qui accumulent le
capital, qui exploitent les ressources naturelles, qui construisent les
organisations sociales, économiques et politiques et entraînent le
développement national ».
 T.W SCHULTAPZ : « …les facteurs de production décisifs pour
améliorer la situation des pauvres ne sont pas l’énergie, la terre
cultivable ou l’espace disponible ; le facteur décisif est l’amélioration de
la qualité de la population ».
 Tomé PIRES : « Le négoce des marchandises est si nécessaire que sans

lui le monde ne pourrait survivre ; c’est lui qui ennoblit les rois, qui
grandit les peuples et anoblit les villes, et qui fait la guerre et la paix
dans le monde. La pratique de la marchandise est honnête. Je ne parle
pas de son usage, tenue en haute estime : quelle chose peut être
meilleure que la vérité ? »
 Christian BEC : « Une conception tragique de l’univers- comme écrasé

par une volonté inexorable- pour adopter une vision dramatique du monde
entendu comme une lutte incessante et héroïque des hommes contre le
hasard. »
2013-2014
 Francis EXIMENIS : « La terre où transitent d’abondantes

marchandises est riche, fertile, pacifiée. Les marchands doivent donc
être aidés plus que les autres laïcs. Ils sont la vie de la terre, le trésor
de la chose publique, la nourriture des pauvres, le bras de toute bonne
affaire et la perfection de toute chose. Sans marchands les
communautés déclinent, les princes deviennent des tyrans, les jeunes se
perdent et les pauvres pleurent »
 Henry BOURGOIN : «Fut ressentie l’industrialisation de l’Afrique noire,

inventée et apportée par les Occidentaux qui se contentèrent de plaquer
sur notre continent un processus qui, chez eux, faisait ses preuves, tant
bien que mal »
 Paul LUKUNKU KANYAMA Symphorien BAMUINIKILE MUDIAS : «

La crise des sociétés africaines se révèle être celle des institutions
plutôt que de savoir et savoir – faire »
 Albert EINSTEIN :
« Les mentalités sont plus difficiles à casser que les atomes »
 le Professeur A. SEN, Peter BAUER : « Je considère, écrit-il,

l’extension de l’éventail des choix, c’est-à--dire l’augmentation du nombre
effectif de possibilités ouvertes aux gens, comme l’objectif prioritaire
et le critère principal du développement économique et j’estime toute
mesure principalement par son effet probable sur l’éventail des choix
ouverts aux individus »
 le Professeur Jacques AUSTRUY : (…..) le développement véritablement

réussi n’acquiert son véritable sens que dans conquête d’un nombre
toujours plus grand de libertés »

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Questionnaire d’Economie de développement (Ecodev)

rédigé et corrigé par le monétariste Bygrace MABANA 1

1. Commentez la citation de Jean BAUDIN selon laquelle il n’y a de richesses

R/ Il est évident qu’il n’ya de richesse ni de force que d’homme comme

2. Discutez la citation qui dit que dans le processus du développement

R/ Pour Alfred SAUVY, dans le processus de développement, l’homme

3. Discutez : l’homme est la cause ultime du développement.

4. Les pays subsahariens sont-ils condamnés à demeurer dans la pauvreté ?

R/ A la lumière de la théorie de Guy SORMAN qui dit « tous les pays

5. Pourquoi pour l’homme, le processus de développement est comparable à

R/ c’est parce que le processus du développement ne s’arête jamais.

6. Expliquez l’homme selon la pensée de Jean BAUDIN.

R/ En se référant de son affirmation «qu’il n’y a de richesses ni de

7. Veuillez discutez la thèse de MABIKA KALANDA et situez la dans le

R/ Cet auteur affirme que les peuples et les races humaines se

8. Discutez : la locomotive économique, point commun de BRICS.

R/ On appel BRICS l’ensemble des pays émergent qui on pu maitriser

9. Parlez de la RDC, un scandale géologique ?

R/ Il est absolument vraie que la RDC est reconnue sur le plan

10. Commentez l’affirmation d’Alfred SAUVY ?

R/ Alfred SAUVY affirme que, « dans le processus de

11. Pourquoi avez-vous décidez de faire les sciences économiques, répondez

R/ En se référant de la pensée de Jacques SAPIR « Le fait est là,

12. Apprécier la croissance réalisée par le gouvernement de la RDC qui

R/ Toute économiste est sans ignoré que la RDC a réalisée

13. Définissez la pensée économique de Guy SORMAN et établissez la

14. Elucidez l’histoire d’Alacine KEITA et de Fodé TOURE KEITA et quelles

R/ Bref, En s’adressant aux dirigent de l’Europe, ces deux enfants

15. Parlez des dragons asiatiques et des BRICS ?

R/ Des DRAGONS ASIATIQUES, C’est qu’à partir des années 1960-

16. Parlez de Robinson CRUSOE et dites pourquoi on évoque cette aventure

R/ CRUSOE est un personnage d’un livre de Daniel DEFOE. Après

17. Parlez de Prométhée ?

R/ PROMETHEE est ce personnage de la mythologie grecque qui un

18. Parlez de la pensée de Cardinal MALULA ?

R/ La thèse du cardinal MALULA revient à démontrer que c’est plus la

contre, l’ex-Allemagne Fédérale s’enfoncerait très rapidement dans la

19. Discutez sur l’insatisfaction de l’homme dans le processus de

R/ Absolument comme témoigne Alfred SAUVY que dans le processus

20. Pourquoi le développement n’est pas quantifiable ?

R/ Partant de la définition du développement selon François PEROUX

21. Situez Guy SORMAN dans le cours et dites sa pensée ?

- Au chapitre 1, L’auteur dit « Pour un économiste contemporain,

22. Veuillez apprécier l’affirmation selon laquelle le développement est un

R/ En effet, l’expérience accumulée depuis des décennies révèle que la

23. Pourquoi dans la lutte pour le développement il est important de tenir

R/ Il est nécessaire de tenir compte des réalités locale dans la lutte

24. Le développement est lié au comportement humain, il est lié ni au capital,

R/ Evidement, la façon d’être humain perçoit la matière, le temps, le

25. Quel est le principal facteur explicatif de la précocité du développement

R/ Signalons que dès le début du XVIIIe siècle, la grande Bretagne

26. Apprécier l’idée : « la force contraignante de la nature décline à force de

R/ I est faux de pensée ou de dire que la force contraignante de la

27. Quel est le bienfait de la maitrise des faits économiques au niveau

R/ Partant de l’idée du professeur Jacques SAPIR « Avant-hier les

28. Le développement est un processus qui ne s’arrête jamais. Que dites-

R/ Evidemment, comme témoigné par Alfred SAUVY que, dans le

29. Parmi les facteurs explicatifs de la croissance dans la théorie classique, il

R/ Il sied de rappeler dans cette optique que le contraste entre la

30. La croissance de 8% de la RDC a-t-elle de l’impact sur le bien être de la

R/ N’il n’ignore que la RDC a réalisée successivement une croissance

31. Faites la synthèse du cours.

R / La synthèse du cours d’économie de développement peut se faire

32. Expliquez la qualité de l’enseignement en RDC face au redressement de