Vous êtes sur la page 1sur 1

Trop vieux pour travailler ?

L’âgisme en question (compte rendu)

L’article titré « Trop vieux pour travailler ? L’âgisme en question », écrit par Claire Petin, a été
publié le 31 janvier 2023 dans le magazine Psychologies. Le thème principal est l’âgisme lié à la
vieillesse.

L’âgisme est défini comme toutes les discriminations, stéréotypes, désavantages et injustices
que souffrent les personnes en raison de leur âge. Ces traitements sont considérés comme
violations aux droits humains, pourtant ils sont enracinés et normalisés dans la société. La
conséquence de cela, selon le Rapport mondial sur l’âgisme publié en mars 2021 par les
Nations Unies, est la croissance de risque de développement des pathologies par des divers
facteurs (diminution de l’espérance de vie, déclin cognitif, rémission plus longue, santé
physique et mentale fragilisée, réduction de la qualité de vie, isolement social, solitude, etc.)

De plus, l’âgisme a un impact sur le monde professionnel, car même si le vieillissement


démographique allonge la vie professionnelle des travailleurs, les seniors sont considérés
comme moins polyvalents et, par conséquent, productifs que les jeunes. Ainsi, ils sont
vulnérables à la détérioration de leur bien-être psychique et à l’exclusion du marché du travail.

Pour lutter contre cette problématique, il est indispensable de questionner notre rapport à la
vieillesse, laquelle n’est pas uniquement un fait biologique mais aussi psychologique et social.
Puisqu’on considéré l’âge comme indicateur de valeur sociale, on voit « les vieux » avec un
regard négatif et associé à des caractéristiques comme l’inutilité, la faiblesse, la vulnérabilité et
la dépendance, même par rapport aux eux-mêmes. Tout ceci est dû à la peur humaine de la
dégradation physique et cognitive, causée par une vision déficitaire de la vieillesse.

En revanche, il faut réexaminer la place des « seniors » dans la société et au travail, et prendre
des mesures comme considérer leur besoins, faire confiance leur compétences et expertise,
appuyer la formation continue (surtout dans les aspects technologiques) pour effacer les
frontières entre les « jeunes » et les « vieux » dans l’entreprise, encourager la présence des
personnes des différents générations dans les équipe et accompagner l’évolution de
compétences des salariés.

En conclusion, trouver des solutions contre l’âgisme implique un travail individuel et collectif
dans le but de changer des représentations sociales sur la vieillesse.

Vous aimerez peut-être aussi