Vous êtes sur la page 1sur 2

Dans son exposé, Professeure Martine Lagacé a parlé d’une forme de stigmatisation c’est

l’âgisme. 

Premièrement, l’âgisme est défini comme des mauvais images, des préjugés négatifs, des
attitudes et des comportements visant à exclure une personne en raison de son âge. Il ne s’arrête
pas seulement les préjugés mais il se transforme les pratiques d’oppression, de discrimination
voire l’exclusion des personnes âgés, par exemple: en milieu de travail, un travailleur à partir de
l’âge de 50-55 ans est perçu comme une personne de moins productif, de moins habile. Il est un
poids lourd qui donne moins de valeur pour l’entreprise. Cela gère des pratiques discriminatoires
du genre peu d'accès à la formation et à des postes de promotion ou les discours sur le
vieillissement véhiculés largement par les médias comme: les aînés dans les hôpitaux sont un
poids lourd pour le système de santé.

Deuxièmement, l’âgisme est très similaire au racisme et au sexisme. Ils sont tous construits par
les croyances, les stéréotypes négatifs. Le racisme et le sexisme visent à mettre sur un voie
d’accotement une personne sur la base du sexe ou de l’appartenance ethnique, l’âgisme couvre
tous ces deux concepts. L’âgisme est transversal. Quel que soit votre sexe, quelle que soit votre
nationalité, vous pourriez être un victime de l’âgisme. 

L’âgisme n’est pas un phénomène léger. Prof. Lagacé a aussi donné les répercussions de cette
discrimination pour les personnes âgés à travers des sondages sur 1000 infirmiers et infirmières
des provinces de l’Ontario et du Québec âgés de 45 ans et plus. Les conséquences potentielles de
l’âgisme sont divisées en trois niveaux: engagement, estime de soi et santé psychologique des
aînés.  Les résultats du sondage sont les mêmes pour les deux sexes. Les personnes âgés doivent
subir l’âgisme au milieu du travail, ils ont des sentiments de mécontentement, d'insatisfaction et
de colère qui se répercutent désengagement psychologique. Ils veulent quitter leur travail même
s’ils les adorent. L’âgisme adresse aussi l’estime de soi diminué.

Le paradoxe que veut souligner l'auteur est que nous vivons dans une société avec un potentiel au
niveau de démographie. Les mains d'œuvre actif de 45 ans et plus sont dominantes. Ils ont
beaucoup d’expériences et ils désirent contribuer au travail. Pour autant, le regard de la société
pour la représentation du vieillissement et des aînés au travail reste négatif. Ils doivent faire face
à des croyances décalées en ce qui a trait à leur capacité d’apprendre et de se renouveler, à leur
motivation et  productivité par rapport à celles de leurs plus jeunes collègues.
 

Vous aimerez peut-être aussi