LE CUBISME

QU’EST-CE QUE LE CUBISME ?

• Né en 1907 grâce à PABLO PICASSO ET GEORGES BRAQUE, le

cubisme est caractérisé par l’abandon de la perspective
classique, l’éclatement des formes en différentes facettes et
l’indépendance des divers plans. L’artiste cherche à représenter
sur la toile – c’est-à-dire sur une surface en 2 dimensions – un
objet en 3 dimensions, observé de tous les points de vue à la
fois.

• Picasso supprime la perspective traditionnelle et impose au public et aux

peintres de nouvelles normes artistiques : c’est le début de l’ART MODERNE :
une nouvelle façon de voir la réalité.
L’unicité du point de vue sur un objet fait place à de multiples vues, juxtaposées,
imbriquées, associées.
La représentation plus ou moins fidèle de la nature tend à disparaitre pour donner
une autonomie, une indépendance au tableau.
Celui-ci acquiert alors ses propres lois, qui n’obéissent plus au souci de réalisme.

QUELLES INFLUENCES ?

1. Paul CEZANNE : En 1907, Picasso et Braque assistent à une

rétrospective de l’œuvre de Paul Cézanne. Ses œuvres leur ouvrent de
nouvelles perspectives, particulièrement pour le traitement de
l’espace et des formes. Picasso sera très attentif à une phrase écrite
par Cézanne, où ce dernier préconisait de « traiter la nature par le
cylindre, la sphère, le cône. »

2. L’ART AFRICAIN : A la fin du 19e siècle, les artistes européens se passionnent pour
les arts dit « primitifs », qui regroupent entre autres les Arts africains et
océaniens. Henri Matisse montre notamment à Pablo Picasso des masques
africains qui fascineront le jeune peintre et l’inspireront beaucoup pendant la
création du cubisme, particulièrement pour les visages.

LE CUBISME AUJOURD’HUI ?

• BRUNO DEL ZOU

À la manière des premiers cubistes, un corps ou un visage peut être représenté de différents points de vue
à la fois sur un même espace plan.
Jeu avec différentes prises de vue afin de recréer un visage dans la photo: il insiste sur les yeux de ses
modèles, le regard joue un rôle important.
Les oeuvres de Del Zou sont des « photostructures » et non pas des « photomontages » : assemblages de
photos superposées les unes au-dessus des autres.