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SEXOL 808 1—6 ARTICLE IN PRESS
1 Sexologies xxx (xxxx) xxx—xxx
2
ARTICLE ORIGINAL
a
13 Q2 University Hospital Center Ibn Rochd Casablanca, Maroc
b
14 Q3 Faculté de médicine et de pharmacie Casablanca, Maroc
c
15 Laboratoire de santé sexuelle, faculté de médecine et de pharmacie, université Hassan II, Casablanca,
16 Maroc
17 Résumé
MOTS CLÉS
18 Introduction. — Sujet tabou, per¸cu comme une malédiction ou une honte, l’infertilité masculine
19
Infertilité constitue un véritable problème de santé publique au Maroc. Cette situation a pour conséquence
20
masculine ; de rendre incomplète l’information disponible sur l’infertilité expliquant la difficulté de sa prise
Varicocèle ;
21 en charge globale. Le but de ce travail est de déterminer la prévalence des causes de l’infertilité
Infertilité du
22 masculine et préciser ses caractères cliniques et biologiques.
couple ;
23 Matériel et méthodes. — Il s’agit d’une étude transversale descriptive et analytique, portant sur
Azoospermie ;
24 150 patients vus en consultation d’urologie et gynécologie obstétrique pour infertilité conjugale
Facteurs de risques
25 du couple entre 2018 et 2020.
26 Résultats. — L’âge moyen de nos patients était de 37,5 ans avec des extrêmes de 25 et 50 ans.
27 L’infertilité était de type primaire dans 88 % des cas. La durée moyenne d’évolution de
28 l’infertilité était de 7,5 ans. Les antécédents d’infection urogénitale étaient retrouvés chez
29 9,33 % des patients. La notion de professions à risque était retrouvée chez 10,30 % des patients.
∗
Auteur correspondant. Ibn Rochd University Hospital Center: Centre Hospitalier Universitaire Ibn Rochd, Hay El amal, Bloc 05, N 24,
23040 Beni Mellal, Maroc.
Adresse e-mail : jissam.iatros@gmail.com (I. Jandou).
https://doi.org/10.1016/j.sexol.2021.05.004
1158-1360/© 2021 Sexologies. Publie´ par Elsevier Masson SAS. Tous droits re´serve´s.
Pour citer cet article : A. Kbirou, I. Jandou, E. Adnane et al., Profil épidémiologique et clinique de l’infertilité
SmEXaOscLu8l0in8e1:—6 étude observationnelle transversale descriptive et analytique, Sexologies,
https://doi.org/10.1016/j.sexol.2021.05.004
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A. Kbirou, I. Jandou, E. Adnane et al.
30 L’examen clinique complété par l’échographie doppler du contenu scrotal retrouvait comme
31 principale anomalie la varicocèle chez 42 % des cas. Le spermogramme était perturbé dans 71 %
32 des cas. Les principales anomalies étaient une oligospermie (34 %), asthénospermie dans 25 %
33 des cas et une azoospermie dans 11,3 % des cas.
34 Conclusion. — Les causes d’infertilité masculine sont multiples chez un même individu, justi-
35 fiant une enquête clinique et paraclinique méthodique pour les reconnaître et agir sur chacune
36 d’elles. Les caractères de la société marocaine rendent difficile la prise en charge et la
37 recherche scientifique dans l’infertilité masculine.
38 © 2021 Sexologies. Publie´ par Elsevier Masson SAS. Tous droits re´serve´s.
39
40 Summary
41 Introduction. — A taboo subject, perceived as a curse or a shame, male infertility is a real
KEYWORDS
42 public health problem in Morocco. This situation results in incomplete information on inferti-
43
Male infertility; lity, which explains the difficulty of its comprehensive management. The aim of this study is
44
Varicocele; to determine the prevalence of the causes of male infertility and to specify its clinical and
45
Conjugal biological characteristics.
46
infertility; Material and methods. — This is a descriptive and analytical cross-sectional study of
47
Azoospermia; 150 patients seen in urology and obstetrics gynaecology consultations for conjugal infertility
Risk factors
48 between 2018 and 2020.
49 Results. — The mean age of our patients was 37.5 years with extremes of 25 and 50 years.
50 Infertility was primary in 88 % of cases. The average duration of infertility was 7.5 years. A
51 history of urogenital infection was found in 9.33 % of patients. The notion of high-risk professions
52 was found in 10.30 % of patients. The clinical examination, supplemented by ultrasound scrotal
53 examination, revealed varicocele as the main anomaly in 42 % of cases. The spermogram was
54 disturbed in 71 % of cases. The main anomalies were oligospermia (34 %), asthenospermia in
55 25 % of cases and azoospermia in 11.3 % of cases.
56 Conclusion. — The causes of male infertility are multiple in the same individual, justifying a
57 methodical clinical and paraclinical investigation to recognise them and act on each of them.
58 The characteristics of Moroccan society make it difficult to take charge of and conduct scientific
59 research into male infertility.
60 © 2021 Sexologies. Published by Elsevier Masson SAS. All rights reserved.
61
62 Introduction mas-
rec
83 culine constitue un sujet tabou au Maroc ce qui
her
L’infertilité touche 80 millions de personnes dans le limite la
63 ch
monde, e
64 un couple sur dix est confronté à une infertilité primaire sci
ou ent
65 secondaire (Frikh et al., 2019). Le rôle du partenaire mas- ifiq
66 culin dans l’infertilité a été l’objet de plusieurs études au ue
67 cours des dernières années. Historiquement, la partenaire da
68 a été le principal objectif dans l’évaluation de l’infertilité ns
69 du couple d’où l’intérêt des efforts déployés pour optimi- ce
70 ser les techniques diagnostiques et thérapeutiques afin de do
71 maximiser les résultats de fertilité. En France, la préva- ma
72 lence de l’infertilité est de l’ordre de 15 %, ce qui signifie ine
73 qu’un couple sur six consultera au cours de sa vie repro- et
74 ductive pour des difficultés à concevoir (Brzakowski et al., im
75 2009). Au Maroc, selon une enquête réalisée par la Société pli
76 marocaine de médecine de reproduction (SMMR), à travers qu
77 un sondage effectué par l’institut Averty, réalisé auprès de e
78 1034 couples de 25 à 45 ans et dans 40 villes couvrant les plu
79 16 régions administratives du Maroc : 15 % souffrent d’un s
80 problème d’infertilité (Vander Borght et Wyns, 2018, Rock d’e
81 et al., 2014). Parmi ces derniers, un tiers (34 %) attendent ffo
82 un enfant depuis plus de 3 ans, néanmoins, l’infertilité rts
2
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dans ce sens. L’objectif de notre étude est de déterminer la
prévalence
SEXOL de
808cette
1 ARTICLE IN
affection au niveau du service d’urologie du
chu Ibn Rochd et d’illustrer ses particu- larités cliniques et
84
85
86
paracliniques. Ce travail sera de grande utilité tant pour les
87
cliniciens que pour les chercheurs en vue d’une appréhension
88
concrète du problème et d’une prise en charge totale et
89
concise des couples infertiles.
90
91
Matériels et méthodes
92
Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive, à visée
épidémiologique et d’aide au diagnostic, portant sur 150
93
patients vus en consultation d’urologie et gynécologie
94
obstétrique pour infertilité conjugale du couple du 1er janvier
95
2018 au 31 décembre 2020 ayant un dossier médical complet
96
avec au moins deux spermogrammes au cours du suivi.
97
L’ensemble des caractéristiques cliniques et paracli- niques
98
étudiées ont été résumées dans le Tableau 1. Le recueil des
99
données s’est fait sur la base d’un questionnaire
100
101
102
3
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Sexologies xxx (xxxx) xxx—xxx
Tableau 1Eléments cliniques et paracliniques étudiés chez les patients présentant une infertilité masculine.
ÉpidémiologiquesÂge, profession, facteurs de risque, statut matrimonial ; durée de mariage, exposition aux toxiques
CliniquesType et durée d’infertilité, antécédents, données de l’examen
ParacliniquesDonnées du spermogramme, échographie
du contenu scrotal, bilan infectieux (ECBU, spermoculture), dosage de la FSH dans certains cas d’oligospermie
sévère (numération < 5 millions de spermatozoïdes/mL)
ou d’azoospermie, selon une méthode immunoenzymatique
chez
103 contenant l’ensemble des paramètres à étudier, pour 2 %
104 répondre aux objectifs de notre étude. des
cas
et
l’a
105 Résultats
nté
céd
106 Notre étude a porté sur un échantillon de 150 patients, l’âge
ent
107 moyen des patients était de 37,5 ans avec des extrêmes
d’o
108 de 25 et 50 ans, la tranche d’âge comprise entre 35 et 40 ans
rch
109 est la plus fournie avec (43,33 %) 42 patients (Fig. 1). La
ide
110 majo- rité des cas étaient monogames (n = 149) ; soit 99,33 %
cto
111 des cas ; contre seulement 0,66 % des patients (n = 1) qui
mi
112 étaient polygames avec une durée moyenne de mariage de
e
113 6,5 ans avec des extrêmes allant de 2 et 11 ans. L’infertilité
uni
114 était de type primaire dans 88 % des cas (n = 132) et de type
lat
115 secon- daire dans 12 % (n = 18) avec une durée moyenne
éra
116 d’évolution de l’infertilité de 6 ans pour des extrêmes de 2
le
117 et 10 ans. S’agissant des comportements à risque ; parmi
Tableau 2Répartition des patients selon les antécédents. pou
118 les cas étu- diés ; 41,23 % des patients étaient tabagiques,
AntécédentsNombrePourcentage(%) r
119 13 % des consommateurs chroniques de cannabis et 7 %
de cas tor
120 des alcoo- liques chroniques. La notion d’exposition
sio
121 professionnelle a été retrouvée chez 12 % des patients
n
dont la profession pré- dominante était l’agriculture chez
122
tes
8 % des cas.
123
tic
Un antécédent d’infection urogénitale (orchite, infec-
124
ula
tions sexuellement transmissibles) était retrouvé chez
125
ire
9,33 % des patients ; suivie de l’antécédent de cryptorchi-
126
ch
die chez 2,66 % des cas et l’antécédent de traumatisme
127
ez
des bourses chez 2,66 % des cas, l’antécédent d’hydrocèle
4
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0 l’atrophie testiculaire chez 20 % des patients, des
,
6
anomalies ARTICLE IN
SEXOL 808 1de l’épididyme, nodule ou kyste épididymaire,
retrouvés chez 6,24 % des cas. L’association d’une
128
129
130
6 gynécomastie, de testicules de petite taille, d’une
131
% hypopilosité et d’un micropenis a été retrouvée chez 1,96
132
( % des patients (Fig. 2).
133
T Le spermogramme interprété selon valeurs de
134
a référence définies par l’Organisation mondiale de la santé
135
b (OMS) était perturbé dans 74 % des cas. Les anomalies
136
le étaient quantita- tives : oligospermie dans 33 % et
137
a azoospermie dans 13 % des cas et qualitatives :
138
u asthénospermie dans 19 % des cas, téra- tospermie chez 6
139
2 % des cas et nécrospermie chez 3 % des cas (Fig. 3). Les
140
). dosages de la testostéronémie matinale et de
141
L
142
’
143
e
x
a
m
e
n Infection uro-génitale 14 9,33 %
cl Cryptorchidie 4 2,66 %
in Traumatisme des bourses 4 2,66 %
iq Antécédants d’hydrocéle 3 2%
u orchidectomie unilatérale 1 0,66 %
e
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A. Kbirou, I. Jandou, E. Adnane et al.
144 la folliclestimulating hormone (FSH) plasmatique chez les taux correspondants pour l’Amérique du nord, l’Australie 160
145 patients présentant une azoospermie ou une oligospermie et l’Europe centrale et orientale variaient de 4,5 à 6 %, 161
146 sévère et étaient basse chez 1,96 % des cas et normale dans 9 % et 8 à 12 %, respectivement (Brzakowski et al., 2009, 162
147 les autres cas. Un bilan génétique a été fait chez 3 cas met- Agarwal et al., 2015), malheureusement au Maroc et 163
148 tant en évidence un syndrome de syndrome de klinefelter au moyen orient, les chiffres sont imprécises pour des 164
149 XXY chez 1 patient. raisons culturelles. Selon une déclaration du président 165
151 L’infertilité masculine, isolée ou non, est présente dans plus Les causes sont multiples et parfois plurielles chez un 170
152 de 50 % des infertilités de couple. Cependant, ces chiffres ne même individu, se traduisant dans 61 % des cas par des ano- 171
153 représentent pas exactement toutes les régions du monde malies quantitatives et/ou qualitatives du sperme (Vander 172
154 (Frikh et al., 2019). La prévalence de l’infertilité de couple y Borght et Wyns, 2018). Depuis les cinquante dernières 173
155 est de 14,42 % avec un âge moyen de 38 ans chez les hommes années, de nombreuses études ont mis en évidence des 174
156 (Agarwal et al., 2015). altérations de la qualité du sperme dans la population des 175
157 L’étude d’Agarwal et al. a montré que les taux hommes fertiles. L’âge constitue un facteur déterminant de 176
158 d’infertilité masculine étaient les plus élevés en la fécondabilité des couples. C’est ainsi que la fécondabilité 177
159 Afrique, Europe centrale et orientale, alors que les des couples passe de 25 % à 20 ans pour devenir presque nulle 178
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Sexologies xxx (xxxx) xxx—xxx
180 37,5 ans supérieur à celles séries européennes versus 34 qui devrait rechercher les causes obstructives d’infertilité 242
181 ans dans les séries suédoises et allemande d’Idahl et al., dont l’agénésie congénitale bilatérale des canaux 243
182 2004 (Schwartz et al., 1983) et (d’Eggert-Kruse et al., déférents (Methorst et al., 2014) qui représente la 244
183 2011) et (Idahl et al., 2004) respectivement et similaires à principale cause de ces infertilités obstructives dans les 245
184 la série africaine de (Niang et al., 2009). Une large étude pays du nord. Malheu- reusement, on ne dispose pas de 246
185 a été réa- lisé par l’équipe de gynécologie au sein du CHU moyens d’explorations pour diagnostiquer les étiologies des 247
186 mohamed VI Oujda qui a objectivé que l’infertilité est de azoospermies obstructives.
187 type pri- maire dans 71,62 % des cas avec un délai de
188 consultation de 18 mois en moyenne contre deux ans et
189 demi dans les cas d’infertilité secondaire (Taheri et al., Conclusion 248
190 2020).
191 Ceci s’explique dans notre contexte par certains facteurs Le diagnostic d’une infertilité masculine nécessite une 249
192 socioéconomiques qui font que le mariage se fait de plus approche méthodique, tout d’abord clinique, dans le but 250
193 en plus tardivement. Pendant ce temps, le vieillissement d’identifier tous les facteurs potentiels d’infertilité. Les 251
194 biologique diminue le potentiel de fécondité des individus, examens biologiques et radiologiques permettent de confor- 252
195 d’où les difficultés à concevoir des couples de nos jours ter le ou les diagnostic(s), d’évaluer le pronostic et les 253
196 ce qui explique la prévalence élevée de l’infertilité pri- possibilités de traitement de l’infertilité. En raison du faible 254
197 maire enregistrée dans notre série (75 %). Pour Benksim pouvoir d’achat et du coût élevé des traitements l’accès 255
198 et al., 2018, l’infertilité primaire a été enregistrée dans aux soins pour les couples infertiles reste toujours difficile 256
199 67,4 % avec une anomalie du spermogramme dans 45,1 % (Belker et Steinbock, 1990) des études plus approfondies et 258
257
des cas versus 20,3 % dans les cas d’infertilité secon- randomisée s’avèrent nécessaire pour étudier la corrélation.
200
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participants ARTICLE IN
SEXOL 808 1 are available when requested and at any
time.
260
277
278
ai 261
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Availability of data and material 279
262
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d
y 267
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.
p 268
a 269
rt Funding
ic 270
ip Not applicable.
a
271
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ts Author’s contributions
. 272
W Dr. IJ, Dr. AK analysed and performed the literature
e research, Pr. AM, Pr. MD, Pr. AD, Pr. RA performed the 273
c examination and performed the scientific validation of the
o manuscript. All authors read and approved the
n manuscript. 274
fi
r
Référence non citée 275
8
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SEXOL 808 1 ARTICLE IN
A. Kbirou, I. Jandou, E. Adnane et al.
trachomatis chez une population d’hommes infertiles au Rock A, Marcelli F, Robin G, Mitchell V, et al. Aspects cliniques 331
301
Maroc. Prog Urol 2019. et paracliniques des syndromes de Klinefelter consultant pour 332
302 infertilité masculine. Prog Urol 2014;24(12):757—63.
Taheri H, El ghali H, Benali I, Abda N, Saadi H, Mimouni A. 333
303
Profil épidémiologique de l’infertilité au Maroc. Med Reprod Schwartz D, Mayaux MJ, Spira A, et al. Semen characteristics as 334
304
2020;22(2):191—7, http://dx.doi.org/10.1684/mte.2020.0799. a function of age in 833 fertile men. Fertil Steril 1983;39: 530 335
305 —5.
Hargreave T. Varicocele. In: Male Infertility. ed. Berlin, Springer 336
306
Verlag; 1994. Vander Borght M, Wyns C. Fertility and infertility: definition and Q10 337
307
Idahl A, Boman J, Kumlin U, Olofsson JI. Demonstration of Chlamydia epidemiology. Clin Biochem 2018. 338
308
trachomatis Ig Gantibodies in the male partner of the infertile
9
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