LE BLOC BOUTEILLE

INTRODUCTION
Le plongeur pour effectuer une plongée doit emmener une quantité d’air comprimé. Cet air
comprimé est stocké dans une bouteille. Tout utilisateur d’une bouteille de plongée doit pour sa
sécurité, connaître certain principe et règlement.

La bouteille de plongée est composée de deux parties :

LE CORPS DE LA BOUTEILLE

Matière

Le corps de la bouteille est en acier, en aluminium et peut être bientôt en fibre de carbone

La fabrication

• Un tube d’acier que l’on va façonner à haute température pour lui donner sa forme finale
c’est la méthode Roth
• Une plaque d’acier embouti, puis chauffé à haute température, formera le corps de la
bouteille c’est la méthode Manesmann-Faber
• Une billette de métal cylindrique chauffé et filé par emboutissage par une presse méthode
utilisée par la société Heiser

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Méthode Roth

Technique de fluotournage, un tube d’acier sans soudure est chauffée à 1200° C, un outil repousse
son extrémité jusqu’à la fermeture de celle-ci

Méthode Manesmann-Faber

Une tôle de métal est déformée par une presse de 700 tonnes en plusieurs passes successives
entrecoupés de différents traitements thermiques.

Méthode Heiser

Un morceau de métal plein de forme cylindrique, chauffé à 1200° C est filé en plusieurs passes
sous une presse de 2000 tonnes

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Les capacités

Le marquage

Les marques gravées sur les bouteilles de plongée nous sont familières. On distingue : les
marques d’identité et les marques de services

Marques d identité (décret 63 du 18/01/43 art. 4)

• Nom du constructeur.
• Lieu, année et numéro d’ordre de fabrication.
• Volume intérieur de la bouteille.
• Masse de la bouteille.
• Pression de la première épreuve, précédée des lettres PE, exprimée en bar.

Marques de service (arrêté du 23/07/32 art. 10)

• La désignation du gaz contenu.

• La pression effective maximale à la température de 15°C précédée de la mention C
15°, exprimée en bar.
• Date d ‘épreuve et de réépreuve suivie du poinçon « des mines. »

La directive du conseil du 14/07/1984 publié au Journal Officiel des Communautés Européennes le

19/11/84 en ajoute un certain nombre :

• La lettre stylisée ∈entourée ou non d’un hexagone suivant que la bouteille est
soumise ou non à un agrément CEE.
• Le numéro 1 caractérisant cette directive.
• Le numéro caractéristique de l’agrément CEE
• La lettre du pays d’origine
• Un nombre indiquant la valeur de R en N/mm² sur laquelle le calcul à été basé.
• Le symbole N (bouteille à l’état normalisé) ou le symbole T (bouteille à l’état trempé
et revenu).

Certaines de ces marques commencent à apparaître sur les bouteilles françaises.

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Attention au remontage

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 LA ROBINETTERIE
La robinetterie permet la distribution de l’air contenu dans la bouteille (robinet) et raccorder le
détendeur. Elle peut être munie d’un dispositif de réserve

Description

Le robinet
Le robinet permet d’ouvrir ou de fermer la bouteille. Il existe deux types de robinet :
Le traditionnel : pour ouvrir dévisser à fond et refermé d’un quart de tour.
Nouveau modèle : 2 positions ouvertes / fermé ¼ de tour

La sortie de l’air
Cette sortie permet de raccorder le détendeur il existe deus types de raccords, l’étrier et le raccord
DIN.

La réserve
La réserve est un dispositif de sécurité est permet de laisser une certaine réserve d’air dans la
bouteille.

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Voici une coupe schématique d’un robinet avec réserve

Nous allons voir leurs principes de fonctionnement

Le robinet

Descriptif et principe de fonctionnement

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 LA RESERVE
Généralité
Quoiqu’elle tende à disparaître au profit du manomètre il est utile d’en connaître le mécanisme
simple qui fait partie du robinet

Principe de fonctionnement

Un clapet poussé par un ressort taré peut obturer la sortie de l’air. Un mécanisme permet de
comprimer le ressort pour maintenir le clapet ouvert.

Tarage des ressorts : Mono 30 à 40 bars Bi : 50 à 70 bars

Exemple du ressort à 30 b

• Temps que P > à 30 b + pression ambiante, l’air sort.

• Quand P = 30 b + pression ambiante, respiration difficile.
• Dés que P < 30 b + pression ambiante, l’air ne sort plus.

Il faut baisser la réserve dons comprimer le ressort pour avoir de l’air.

Précaution d’utilisation

• Pas de choc, sinon risque de fuite ou une réserve difficile voir impossible à man uvrer
• Il faut plonger réserve haute, sauf si l’on a un manomètre.
• La baisser dès que la respiration devient difficile.
• Après la plongée baisser la réserve car si la réserve est haute le gonflage sera impossible.

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Etanchéité
Si le clapet est étanche en baissant la réserve la pression au manomètre augmentera du tarage du
ressort. En plongée il y aura un arrêt brusque de l’arriver de l’air.

Si le clapet est semi étanche il n’y aura pas de variation de pression au manomètre. En plongée
diminution progressive de l’arrivé de l’air.

Attention sur les bi – bouteilles la réserve ne se trouve que sur une bouteille. Un fois que l’on a
baissé la réserve il ne faut plus la remontée car on risque d’avoir un manque d’air pour remontée et
pour les paliers.

Il existe 3 mécanismes

A rampe hélicoïdale

A excentrique

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A barillet

Ces mécanismes différents dans le passage de réserve dite « haute » à la position « basse » mais
n’interfèrent pas dans le déclenchement de l’arrêt de l’alimentation en air du premier étage

LE SANGLAGE
Le sanglage va permettre d’amarrer la bouteille sur le plongeur. Il existe plusieurs types.

Traditionnel
Composé de deux sangles dorsales et une sous-cutale

Black-pack
Cadre en plastique épousant la forme du dos ou l’on amarre la bouteille plus deux sangles
dorsales et une ceinture ou sous-cutale.

Gilet de sécurité attenant

Système de plus en plus courant.

PRECAUTION D’EMPLOIE
Utilisation

• Evité les chocs

• Les grandes différences de température (condensation)
• Ne pas l’ouvrir en grand (condensation et givrage du robinet)
• Ne pas la laisser ouverte dans l’eau (entrée d’eau corrosion)
• Entretien de la peinture pas de trace de rouille.
• Purger la bouteille avant gonflage et montage du détendeur pour éliminer les
éventuelles gouttes d’eau.
• Ne pas la transporter gonflé (long trajet)

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Visite et ré épreuve

Les bouteilles doivent être contrôlé périodiquement par le service des mines ou par un TIV. La
durée de la validité de ce contrôle dépend du type de bouteille

Tableau récapitulatif

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