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A- Densité :
Est le rapport du poids d’un certain volume d’échantillon à une
température t au poids du même volume d’eau à une température
standard, le choix de l’état standard à 4°C permet l’identification des
chiffres mesure la densité et la masse volumique. La densité légale en
Tunisie se mesure à 15°C.
*Mode opératoire :
a) Verser le liquide dans le cylindre, au cas où il y a des bulles d’air,
attendre que celles-ci se rassemblent à la surface et les faire disparaître avec un
bout de papier filtré.
b) Poser le cylindre dans un endroit dépourvu de courant d’air, plonger le
densimètre dans le liquide à examiner en ayant soin :
* de ne pas le lâcher jusqu’à ce qui’il flotte
* de ne pas le laisser toucher aux parois du cylindre.
c) Quand le densimètre à atteint sa position d’équilibre, on effectue la
lecture :
_ Liquide transparent : faire sa lecture suivant un plan horizontal former de l’œil
de l’opérateur et la base du ménisque inférieur du liquide.
_ Liquide opaque : vue que la vision du ménisque ci-dessus indiqué, est
impossible faire la lecture jusqu’au ménisque supérieur du liquide et ajouter
0.001 à la valeur lue.
Immédiatement après, déterminer la température du liquide.
La valeur trouvée à l’essai est corrigée par le tableau de corrections pour
obtenir la valeur de densité à 150C.
B- Distillation :
Cet essai normalisé s’applique à tous les principaux produit
pétroliers saufs aux gaz de pétrole liquéfiés et aux bitumes.
Il consiste à distiller 100 ml de produits dans des conditions
normalisées et relever les températures correspondant aux volumes de
distillats évaporés ou recueillis.
L’appareille de distillation comporte un ballon de distillation
pouvant contenir 100 au 200 cm3 de produit que l’on chauffe et distille à
une vitesse déterminée. Les vapeurs formées sont condensées dans un
tube en cuivre boignant dans un mélange d’eau et de glace pilée, puis
recueillie dans une éprouvette graduée. L’opérateur note la température
d’apparition de la première goutte de condensait à la sortie du tube ; c’est
le point initial de la distillation.
Ensuite la température est relevée régulièrement lorsque 5, 20, 90,
95% du produit sont distillés et recueillis dans l’éprouvette.
Enfin de distillation, il suffit de suivre la température qui passe par
un maximum, puis décrois par suite de l’altération thermique des
dernières traces liquides dans le ballon.
Le maximum de température est le point final de distillation
correspondant à une recette de distillat représentant d%. après
refroidissement du ballon, on mesure la quantité de liquide résiduel, soit
un résidu r%.
Le bilan volumétrique : d+r+p = 100
*Interprétation :
Il est bien évident que selon la composition du produit, les poids
initiaux et finaux de distillation seront différents : de même les points
intermédiaires peuvent être distribuées d’une autre manière.
On peut donc dire que la courbe de distillation reflète en certain
sens la composition du produit et que la comparaison des courbes permet
de tirer conclusions sur la répartition des hydrocarbures dans les
échantillon analysées la courbe de distillation est précieuse pour le réglage
des colonnes de distillation, en mettant en évidence la quantité du
fractionnement entre deux soutirages successifs.
C- Tension de vapeur REID :
La tension de vapeur REID est la pression développée par les
vapeurs d’un produit pétrolier contenu dans une bombe normalisée à la
température de 37,8°C (100° F).
* Principe :
Une bombe de REID contenant le produit à examiner est portée à
37,8°C puis agitée jusqu’à équilibre de pression. La valeur lue sur le
manomètre, corrigée si nécessaire est la tension de vapeur « REID ».
La tension de vapeur du liquide à la température considérée définit
la tendance thermodynamique des molécules à s’échapper de cette phase
liquide ce phénomène de vaporisation se vérifie quand l’énergie cinétique
de translation d’un certain nombre de molécule atteint une valeur
supérieur à l’énergie potentielle de cohésion.
* Mode opératoire :
L’échantillon doit être au frigo être 0°C et 4°C pendant 3 heures.
La chambre à échantillon et le siphon doivent aussi être à 0-4°C.
La chambre à air et la bombe doit être lavée avant chaque
détermination.
On fait sortir la bouteille du frigo et la brancher avec tube siphon.
On remplit la chambre à l’échantillon et on le donne léger coup à
fin d’éliminer les bulles d’air qui peuvent exister.
On complète le remplissage (plus vite possible) s’il a eu
déversement du produit et faire le montage.
On agite vigoureusement la bombe dans le sens longitudinal. Puis
on immerge la bombe dans le bain qui est maintenu à 37,8 °C.
La manomètre est branché au sommet de la chambre à air et donne
une indication de pression qui se stabilise lorsque l’équilibre est atteint
cette valeur limite de la pression mesure la tension de vapeur REID.
L’essai de tension de vapeur est très important, car il indique, d’une
manière indirecte.
La teneur en produit légers qui conditionnent la sécurité au cours du
transport, les pertes au stockage et la volatilité des essences.
D- Point d’éclair :
Le point d’éclair également appelé point de flash est la température
à laquelle il faut porter un produit pétrolier liquide pour qu’il émette dans
des conditions normalisées, des vapeurs en quantité suffisante pour que
celles-ci puissent s’enflammer en présence d’une flamme.
* Application :
L’appareil « Pensky Martins »à vase close est utilisé pour les
dérivés du pétrole ayant un point d’inflammabilité supérieur à 50°C.
* Mode opératoire :
_ Avant de commencer l’essai, nettoyer et sécher soigneusement la
coupe et ses accessoires. Ne jamais nettoyer ces derniers avec de
l’essence.
_ Remplir la coupe d’échantillon jusqu’au trait de repère, montrer
l’appareil et insérer le thermomètre adéquat.
_ Régler la flamme d’essai de façon que son diamètre soit de 4 mm.
* mode opératoire :
La prise d’essai est filtrée sur sec puis introduite dans le tube à
essais jusqu’au trait de jauge.
Le premier essai est réalisé à une température multiple de 1°C et au
moins supérieure de 5°C au point de trouble du produit.
Le robinet étant en position « atmosphère » on tourne en position
sous vide en déclenche le chronomètre.
Ce dernier est arrêté quand l’échantillon aspiré atteint le trait de
jauge dans la pipette.
Si le temps correspondant est inférieur à 60 secondes on
recommence l’opération à une température plus basse de 1°C.
La T.L.F est atteinte quand, au bout de 60 secondes, la pipette n’est
pas remplie jusqu’au trait de jauge. Le résultat correspond à cette dernière
température d’essai.
Les impulsions électrique détecter sont amplifiés puis transmises à
l’analyseur la teneur en soufre est proportionnelle à ces impulsions
électrique.