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INTRODUCTION ................................................................................................................................. 2
CONCLUSION ...................................................................................................................................... 9
Teneur en eau et
viscosité d’une
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INTRODUCTION
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PARTIE I : TENEUR EN EAU
1. But & Principe
La présente norme a pour objet de décrire la méthode de détermination de la teneur en eau émulsions
de bitumes par entraînement à l'aide d'un solvant. L'eau contenue dans la prise d'essai est entraînée par
distillation à reflux d'un solvant non miscible à l'eau. Après condensation, l'eau se sépare du solvant et
s'accumule dans un tube de recette gradué, de forme convenable. Le liquide d'entraînement retourne
dans le récipient de distillation.
2. Appareillage
o Un récipient de distillation ;
o Ballon en verre, à col court et large, dont la capacité est de
500 ou 1000 ml et sur lequel doit pouvoir s'adapter facilement
le tube de recette décrit ci-après.
o Un dispositif de chauffage comprenant soit un brûleur, soit un
chauffe-ballon électrique ;
o Un réfrigérant droit ;
o Longueur de la jaquette : 400 mm au minimum ;
o Diamètre extérieur du tube intérieur : 10 à 12 mm.
Ce tube est taillé en biseau à sa partie inférieure, pour permettre l'écoulement goutte à goutte des
produits condensés.
Le ballon, le tube de recette et le réfrigérant sont raccordés par tout moyen assurant l'étanchéité. Il est
recommandé d'utiliser des joints coniques rodés ou des joints à rodages sphériques.
o Un tube de recette :
Toluène pur :
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3. Mode Opératoire
La quantité d'échantillon à prélever est de l'ordre de deux litres placés dans un récipient en
polyéthylène à large col, à bouchon vissé, préalablement rincé à l'aide de la phase dispersante utilisée
pour l'émulsification.
L'échantillon doit être filtré sur un tamis de 0,630mm d'ouverture de mailles puis homogénéisé
soigneusement par agitation (conformément à la N.M. 03.4.037).
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laiton de 2 mm de diamètre environ ou de tout autre dispositif approprié pour favoriser la
séparation de l'eau et du toluène.
4. Calcul
Teneur en eau :
La teneur en eau de l’échantillon testé, exprimée en % en masse avec une décimale, se calcul par la
formule :
𝑚𝑊 8.7
𝜔𝑊 = = = 𝟐𝟏. 𝟔𝟔%
𝑚𝐸 40.15
Teneur en liant :
𝑚𝑊 8.7
𝜔𝐿 = 1 − =1− = 𝟕𝟖. 𝟑𝟒%
𝑚𝐸 40.15
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PARTIE II : VISCOSITE
1. But & Principe
La viscosité d'une émulsion représente la résistance à son écoulement. Ce temps est déterminé, à l'aide
d'un viscosimètre à écoulement, comme le temps mis par une quantité donnée d'émulsion pour passer
au travers d'un orifice de taille donnée, à une température donnée.
2. Appareillage
En plus du matériel et de verrerie courante de laboratoire, l'essai nécessite :
3. Mode Opératoire
Préalablement à la réalisation de l'essai, s'assurer que toutes les parties de l'appareillage en contact avec
l'échantillon sont propres et sèches.
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o Fermer l'orifice par le bouchon d'un côté et l'obturateur de l'autre puis remplir
le récipient du viscosimètre avec l'échantillon d'émulsion, jusqu'à ce que
l'ergot de l'obturateur soit juste immergé. Ensuite, couvrir le récipient pour
éviter l'évaporation d'eau.
o Agiter l'eau du bain avec les pales et vérifier, à l'aide du thermomètre que la
température du bain d'eau du viscosimètre à écoulement est à la valeur requise
pour l'essai.
o Placer le récipient rempli dans son support et remuer de temps en temps
l'émulsion à l'aide d'un second thermomètre jusqu'à ce que l'échantillon
d'émulsion soit à la valeur requise pour l'essai.
o Enlever le bouchon fermant la partie inférieure de l'orifice puis le
couvercle du récipient tout en enlevant, à l'aide du thermomètre,
l'émulsion en excès recouvrant l'ergot de l'obturateur.
o Après avoir placé le collecteur sous l'orifice du récipient, relever
l'obturateur puis l'accrocher sur le support.
4. Calcul
Orifice de diamètre 4 mm :
ORIFICE= 4 mm
Essai 1 Essai 2 Essai 3 Moyenne
00 :00 :08 :14 00 :08 :64 00 :00 :09 :11 00 :00 :08 :36
ORIFICE= 2 mm
Essai 1 Essai 2 Essai 3 Moyenne
00 :01 :26 :34 00 :01 :26 :18 00 :01 :26 :25 00 :01 :26 :25
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Interprétation des résultats
✓ Selon la norme en vigueur et en tenant compte de nos résultats on peut déduire que notre
émulsion est classée en Classe 9
Après une recherche approfondie sur les utilisations de l’émulsion de classe 6 on n’a pas trouvé aucun
guide d’utilisation de cette dernière, de cet effet on était amené à chercher une autre voie avec laquelle on
pourra avoir une idée approximative sur cette classe d’émulsion. D’autre part selon 13808 la norme
espagnole et en tenant une autre fois de nos résultats on peut déduire que notre émulsion de s’agit autre
qu’un enduit superficiel dans le nom est C65BP2 le rôle est d’assurer l’étanchéité de la surface de la
chaussée et de régénérer la rugosité superficielle et qui est distinguée principalement à l’usage dans les
routes rurales : (REFT) et en plus précisément à l’époque dans les routes nationales.
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CONCLUSION
L'utilisation de bitume en techniques routières est devenue une telle généralité qu'elle impose à ce
matériau issu du pétrole, un strict contrôle de ses propriétés.
Lors de ce TP nous avons montré comment les mesures mécaniques sont utilisées en termes de
spécifications, en discutant essais sur l’émulsion de bitume, les propriétés des liants qui influent sur
celles des enrobes bitumineux correspondant en particulier : la teneur en eau et la viscosité.
Ce TP montre que les bitumes sont des matériaux de haute technicité dont la viscoélasticité présente
une richesse de comportements et notamment des relaxations de forme, qui ne manquera pas de
captiver les rhéologues.
En général, le bitume est inerte chimiquement vis-à-vis de la plupart des composés hydrocarbonés.
Les conclusions à tirer de ce TP liées aux comportements de l’émulsion de bitume sont :
o Elle n’est ni un fluide newtonien, ni un solide élastique ;
o Elle a un comportement intermédiaire suivant la température ;
o La viscosité de bitume affecte son traitement ;
o Elle est conforme aux normes de l’industrie.
Le bitume est et continuera d'être un matériau difficilement remplaçable, notamment dans les
domaines de la construction, de l'isolation ou de l'étanchéité. De nombreuses annulations dépendent de
lui, notamment :
o La construction ;
o L’entretien ;
o La connexion des différents types d’infrastructures de mobilité, l’aménagement et
l'accessibilité des espaces publics urbains, l’isolation énergétique ainsi que l’économie de
matières premières.
Autant de sujets qui justifient que les industries concernées continuent d’œuvrer pour faire connaitre et
reconnaitre les qualités et le potentiel de ce matériau ancestral.
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