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Travaux Pratiques

I-QUELQUES CONSEILS

A- CONSEILS D’ORDRE GENERAL

Les séances de travaux pratiques d’analyse physiques des aliments sont


obligatoires pour les étudiants Licence. Ils ne doivent par conséquent pas manquer
de séances. Ils doivent être à l’heure et vêtus de leur blouse blanche de
manipulation. Une séance de TP dure 3 heures. Les étudiants doivent bien préparer
leur TP avant de venir en salle pour la manipulation. Pour avoir des explications
sur la compréhension des TP, ils doivent s’adresser soit à l’enseignant soit au
moniteur. Pour l’obtention des produits chimiques et des solutions, les étudiants
doivent s’adresser au technicien du jour. Les étudiants ne doivent pas avoir honte
ou peur de demander des explications sur ce qu’ils n’ont pas compris car le travail
dans une salle de TP est dangereux. Il est dangereux pour l’étudiant, le technicien,
l’enseignant, ses voisins, la salle de TP, car parmi les produits chimiques utilisés
certains sont inflammables, corrosifs et d’autres toxiques. L’intoxication peut se
faire par voie buccale, par inhalation et par absorption cutanée. Pour éviter ces
problèmes, les étudiants doivent ;
-s’informer des dangers présentés par les produits chimiques manipulés ;
-éviter de manipuler toute substance à mains nues ;
-transvaser tous les produits chimiques sous la hotte ;
-évaporer les solvants volatils au bain marie ou sous vide en s’assurant de
condensation ;
-ne rien jeter dans le levier ;
-ne jamais disperser, ni abandonner les produits chimiques ;
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-ne jamais distiller à sec ;
-ne jamais manger, ni fumer en salle de TP;
-éviter de boire en salle de TP.
A la fin de chaque séance, les étudiants sont tenus de remettre leur compte
rendu à l’enseignant après avoir lavée et bien rincée la verrerie utilisée. Les
paillasses doivent être propres. Les étudiants qui vont passer outre ces
recommandations se verront sévèrement sanctionnés par l’enseignant. Un
examen est prévu à la fin de toutes les séances de TP.

B-NETTOYAGE DU MATERIEL

Pour la bonne marche des expériences, comme pour la validité des résultats,
il est nécessaire que la verrerie utilisée soit très propre. Avant, après chaque usage,
il convient donc de laver le matériel d’abord à l’eau courante, puis de le rincer
trois fois à l’eau distillée, à l’aide d’une pissette. Trois lavages successifs utilisant
chaque fois un peu d’eau, sont plus efficaces qu’un seul lavage qui en consomme
beaucoup.
L’utilisation de verrerie mouillée est sans inconvénient pour beaucoup de
manipulations. Il n’en est évidemment plus de même pour des opérations à
effectuer en milieu anhydre ou mettant en jeu des solutions titrées dont il est
important de ne pas modifier la concentration. Dans ce cas, il est nécessaire
d’éliminer au départ toute l’eau de lavage. Pour cela, la verrerie courante est
séchée à l’étuve à 100°C. Les récipients en matière plastique sont simplement
essuyée avec un papier filtre ou séchée à l’air, à l’abri des poussières. La verrerie
graduée ou jaugée ne doit pas être soumise à l’action de la chaleur, sous peine de
fausser les volumes marqués par suite des résidus de dilatation. Il ne faut donc
jamais la porter à l’étuve. C’est d’ailleurs pour la même raison que l’on ne doit
jamais y verser de liquides chauds.

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Pour éliminer l’eau, on effectue simplement trois rinçages avec la solution à
utiliser.

1- Pipette

Avec un papier filtre, essuyer soigneusement l’extrémité de la pipette, en


particulier la pointe, afin d’enlever au maximum l’eau retenue par capillarité dans
le conduit effilé. Aspirer rapidement un peu de liquide à mesurer. Obturer aussitôt
avec l’index le tube de la pipette afin que le liquide ne descende pas. Maintenir
ensuite la pipette horizontalement de façon à pouvoir cesser l’obturation sans que
le contenu ne s’écoule. Tout en roulant la pipette entre les doigts, imprimer alors
au liquide un mouvement de va-et-vient afin qu’il mouille toute la partie inférieure
utile de l’instrument. Laisser s’écouler dans l’évier, le liquide employé. Essuyer à
nouveau la pointe de la pipette et recommencer l’opération encore deux fois.

2- Verrerie jaugée et graduée

Elle est destinée à permettre une mesure volumétrique directe, la lecture de


ces volumes reposant sur la position d’un interface liquide-air par rapport à des
traits de repère ou à une échelle graduée fixe. Par suite de la tension superficielle
du liquide, cette interface, surtout dans le cas de récipients de faible section,
affecte la forme d’un ménisque. L’appréciation de sa position par rapport aux traits
de repère demande quelques précautions. Par convention, on considère que la
position de l’interface est déterminée par celle de la tangente horizontale au
ménisque.
Il en résulte :
-que pour apprécier correctement la position de l’interface, l’œil doit se trouver
exactement à la hauteur de la tangente horizontale au ménisque, sous peine
d’erreurs de parallaxe.
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-que le récipient de mesure (burette, pipette etc..) doit être tenu bien
verticalement au moment de la lecture, de façon à permettre l’estimation
précise de la coïncidence du trait de repère avec la tangente horizontale au
ménisque.

3- Ballons ou fioles jaugées

Leur col allongé porte un trait circulaire, dit trait de jauge. Leur remplissage
doit se faire de façon que le plan déterminé par le trait de jauge coïncide avec la
tangente au ménisque formé par le liquide utilisé. Le volume ainsi délimité est
indiqué sur le verre du ballon ou de la fiole.

C- LE MATERIEL DE LABORATOIRE ET LEUR UTILISATION

1-Pipettes

Il en existe trois types principaux:


-graduée;
-jaugées un trait;
-jaugées à deux traits.
Les pipettes graduées et jaugées à un trait sont appelées pipettes à bout. Le
troisième type constitue les pipettes à traits.

1-1- Description des pipettes

1-1-1- Pipettes jaugées à un trait

Le trait jaugé est gravé sur le tube étroit surmontant le réservoir cylindrique.
Le volume de liquide s’écoule à partir du trait jusqu’à vidange spontané
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complète de la pipette. Il tient compte, par conséquent, de la quantité de liquide
retenue par capillarité dans la pointe de la pipette. Il ne faut donc pas souffler
dans la pipette pour essayer de recueillir ce liquide.

1-1-2- Pipettes graduées

Leur réservoir est généralement gradué en cm3 (CC) ou en ml avec des


subdivisions intermédiaires dont l’intervalle correspond à un volume de 1/10 de
cm3. Il existe cependant des pipettes dites capillaires, de faible capacité, où
l’intervalle entre petites divisions correspond à un volume de 1/100 voire 1/1000
de cm3. Les volumes indiqués sur le réservoir de la pipette ont une valeur
croissante du haut vers la pointe. Le volume lu, correspondant à une division
donnée, représente le volume de liquide écoulé depuis la graduation 0.

1-1-3- Pipettes jaugées à deux traits

Les traits de jauge sont gravés de part et d’autre du réservoir, sur la partie
tubulaire étroite de la pipette. Le volume noté sur le réservoir correspond au
volume de liquide écoulé entre ces deux traits de jauge.

1-1-4- Remarques importantes

Dans le cas des pipettes à bout, la quantité de liquide retenue par capillarité
après vidange est fonction de la viscosité du liquide utilisé. Comme l’étalonnage
de ce type de pipette est effectué à l’eau distillée, l’utilisation d’un autre liquide
peut être source d’erreur. Avec des solutions diluées, l’erreur est très faible.
Chaque fois que l’on aura à effectuer une mesure précise, on devra donc
utiliser une pipette à traits, où la mesure de volume est indépendante de la tension
superficielle du liquide utilisé.
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Les pipettes graduées peuvent être également utilisées comme des pipettes à
traits. Ainsi pour mesurer 1,2 cm3 à l’aide d’une pipette graduée on a intérêt à
considérer le volume écoulé entre 0 CC et 1,2 CC ou entre deux graduations
séparées par 1,2 cm3.
La quantité de liquide retenue est fonction du diamètre du tube. Dans le cas
des pipettes à bout, il importe, pour la validité des mesures, que la section de la
pointe de la pipette ne soit pas modifiée. Il est, par conséquent, nécessaire de ne
pas briser ni même ébrécher l’effilure de ces pipettes.
Pour cela, parmi les précautions à prendre, deux sont essentielles.
-lorsque l’on place des pipettes propres sur leur support, toujours le mettre pointe
en l’air, ce qui a aussi pour avantage de minimiser le dépôt de poussière à
l’intérieur des instruments et de faciliter leur égouttage.
-lorsqu’on prélève un liquide dans un récipient, ou lors de la vidange de la pipette,
ne jamais toucher le bout du récipient avec la pointe.

1-2- Utilisations des pipettes

1-2-1- Remplissage des pipettes

La pipette, rincée et éventuellement débarrassée de son eau résiduelle, est


saisie en dessous du renflement de sécurité entre le pouce et le médius.
Plonger l’effilure le plus possible dans le liquide à prélever sans toucher le
fond du récipient de façon à ne pas léser la pointe de la pipette. Si l’on plonge trop
peu, il arrivera, lors de l’aspiration que des bulles d’air montent dans le liquide et
ce qui est plus grave, on risque d’avaler la solution.
Aspirer avec précaution, de façon à ce que le liquide monte au-dessus du
trait de jauge supérieur. Obturer alors rapidement l’orifice d’aspiration de la
pipette avec la pulpe de l’index.

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Pour cette opération, il faut avoir soin de ne pas mouiller l’orifice de la pipette
avec les lèvres, et d’autre part la peau de l’index doit être sèche.
Sortir l’extrémité de la pipette du liquide et sécher la pointe avec du papier
filtre. Appuyer la pointe contre la paroi du récipient de prélèvement. Soulever le
récipient de façon à placer la pipette verticalement et le trait supérieur de jauge, à
hauteur de l’œil.
L’extrémité de la pipette touchant toujours la paroi du récipient, par des
changements de pression de l’index sur l’orifice, laisser écouler le liquide jusqu’à
ce que le ménisque devienne tangent au trait de jauge ou la graduation choisie. Par
une pression plus forte, on arrête l’écoulement. Le niveau du liquide doit demeurer
invariable.

1-2-2- Vidange de la pipette

On transporte la pipette au-dessus du récipient d’utilisation. La pointe de


l’instrument est alors appliquée contre la paroi du vase et on laisse écouler le
liquide en soulevant l’index.
Selon le type de pipette utilisée, l’écoulement est poursuivi jusqu’à vidange
spontanée complète de la pipette ou arrêté au trait de jauge inférieur ou à la
graduation désirée par simple pression de l’index.
Dans ces deux derniers cas le trait de jauge ou la graduation doit être à la hauteur
de l’œil.

2- Burette (burette de MOHR à robinet)

2-1- Description de la burette


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Elle est formée d’un tube gradué cylindrique, légèrement évasé à la partie
supérieure pour aider au remplissage, effilé à la partie inférieure pour limiter
l’écoulement du liquide mesuré. Un robinet permet de régler ou d’arrêter
l’écoulement.
Comme toute la verrerie graduée, la burette doit être utilisée bien verticale sur
son support, afin que les volumes versés soient lus dans de bonnes conditions,
selon le protocole défini plus haut.
Les burettes employées aux T.P ont une capacité de 25 ou 50 CC. Elles sont
graduées en cm3, avec des subdivisions non chiffrées dont l’intervalle correspond
au 1/10 de cm3.
Lorsque l’instrument est en position d’utilisation, le zéro de la graduation est au
sommet de l’échelle. Cette disposition permet une lecture directe des volumes
versés à partir du niveau zéro. Notons que l’on peut prendre pour zéro un point
quelconque de la graduation, le volume liquide utilisé correspond alors à la
différence entre le volume exprimé par la graduation de départ, et celui
correspondant à la graduation finale. Ainsi, entre la graduation 7,2 et la graduation
11,8 on aura versé 4,6 cm3.

2-2- Utilisation de la burette

2-2-1- Remplissage

La burette propre, débarrassée de son de rinçage, robinet fermé et bien


verticale sur son support, est remplie directement en versant dans l’évasement
supérieur la solution à utiliser. Ce remplissage doit être assez lent afin de ne pas
faire mousser le liquide, de ne pas introduire des bulles d’air qui adhéreraient aux
parois du tube gradué. Arrêter le remplissage dès que l’on a dépassé (la graduation
0) de 2 cm.
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2-2-2- Mise à zéro

Placer sous la burette un récipient convenable. Ouvrir le robinet de façon à


obtenir un écoulement très lent du liquide à mesurer. Cet écoulement permet de
remplir la pointe effilée de l’instrument avec la liqueur de titrage. Arrêter
l’écoulement lorsque le ménisque du liquide est tangent à la graduation zéro.
Pendant cette opération, il faut regarder uniquement la graduation et le niveau
liquide, sans se soucier de l’écoulement. Dès que le ménisque est arrivé au niveau
voulu, fermer le robinet.
Toucher la pointe de la burette avec la paroi du vase où a été recueilli le liquide
écoulé, afin d’éliminer tout liquide extérieur qui risquerait de fausser le dosage.

2-2-3- Ecoulement de la solution

Ouvrir le robinet de façon à obtenir un écoulement suffisamment lent, goutte


à goutte. Tandis que le liquide s’écoule, de la main droite, et à l’aide d’un
agitateur, le contenu du vase à réaction, surveiller uniquement ce dernier, sans se
préoccuper du niveau dans la burette.

TRAVAUX PRATIQUES I :

DETERMINATION DES TAUX DE MATIERE SECHE ET D’HUMIDITE


DE QUELQUES FRUITS ET LEGUMES

Taux de matière sèche


1- Mode opératoire

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Le taux de matière sèche de chaque farine est déterminé selon la méthode (AOAC,
1990). Cinq (5) g d’échantillon (PE) sont pesés dans des creusets en porcelaine
préalablement tarés. L’ensemble creuset et échantillon (M1) est porté à l’étuve à
105°C pendant 24 h. Au bout du temps de séchage, le creuset retiré de l’étuve (M2)
est mis au dessiccateur pour le refroidissement avant d’être pesé. Le taux de
matière sèche (TMS) est déterminé à partir de la relation mathématique suivante :
M1 − M2
TMS (%) = x 100
PE
Taux d’humidité
Le taux d’humidité des échantillons de farines des champignons sauvages
comestibles est déterminé à partir du résultat précédent. Cette détermination se fait
comme suit :
Taux d’humidité (%) = 100 TMS
Questionnaire
a- Déterminer le taux de matière sèche et d’humidité de chaque farine
b- Représenter ces résultats sous forme d’histogramme.
c- Interpréter ces résultats

TRAVAUX PRATIQUES II
DETERMINATION DES TAUX DE CENDRES ET DE MATIERES
ORGANIQUE

Taux de cendres
Pour la détermination du taux de minéraux totaux c’est-à-dire le taux de cendres,
deux (2) g de chaque échantillon de farine sont pesés dans un creuset en porcelaine
séché de masse M1 (ensemble échantillon + creuset = M2), puis mis à calciner
dans un four à moufle à 570°C jusqu’à ce qu’il devienne une cendre blanche.

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L’échantillon ainsi incinéré est mis dans un dessiccateur pour refroidissement. Le
creuset contenant l’échantillon calciné a été pesé (M3). Le taux de cendre est
déterminé selon la relation suivante :
(M3 − M1) x 100
Taux de cendre (%) =
M2 − M1
Taux de matière organique
Le taux de matière organique est déterminé à partir de la matière sèche, en se
basant sur le principe qui veut que l’incinération détruise totalement les substances
carbonées (matière organique) pour ne laisser que les cendres (minéraux totaux).
Taux de matière organique (%) = Taux de matière sèche (%) − taux de cendre(%)
Questionnaire
a- Déterminer le taux de matière sèche et d’humidité de chaque farine
b- Représenter ces résultats sous forme d’histogramme.
c- Interpréter ces résultats

TRAVAUX PRATIQUES III :

ANALYSE DE LA COULEUR AU CHROMAMETRE

Les trois cordonnées de CIE (Commission Internationale de l’Eclairage)


L*a*b* sont des correspondants de la luminance (L*), de la balance rouge-vert
(a*) et de la balance jaune-bleu (b*).

La couleur des fruits est mesurée à l’aide d’un chromamètre de marque Color
reader CR-10. Les cordonnées CIE L*a*b* de chaque échantillon sont
déterminées sur la base de trois déterminations provenant de trois différents
essais.
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Espace chromatique CIE (L*a*b*)

Compte rendu :
Relever les différents paramètres en fonction du stade de murissement des fruits

fruits Paramètres Stade de murissement


L*a*b*
S1 S2 S3
Banane L
a
b
Papaye L
a
b
12
L
Orange a
b
L
Citron a
b
L
a
b
L
a
b

TRAVAUX PRATIQUES III :


DETERMINATION DES PARAMETRES PENETROMETRIQUES

La mesure de la fermeté des fruits un des critères permettant d'estimer le meilleur


moment pour récolter. Il donne une indication quantifiée de la dureté ou de la
tendreté d'un fruit. La solution la plus utilisée pour ce type de mesure consiste à
mesurer la force nécessaire pour enfoncer dans la chair du fruit un embout calibré.
On utilise pour ça un dynamomètre ou un pénétromètre. Le pénétromètre est un
appareil de mesure de la fermeté d'un fruit ou d'un légume, pour en évaluer sa
maturité ;

Mode opératoire :
Pour faire les mesures, il faut enlever tout d'abord la peau du fruit puis on insère
manuellement l'embout dans la chair du fruit et on relève la valeur sur le
dynamomètre. On peut distinguer les types de fermeté selon les étapes
murissement du fruit.
Les mesures de fermeté seront réalisées sur les fruits. Une sonde de 4 mm de
diamètre pénètre la tranche jusqu’à 8 mm d’épaisseur à la vitesse de 50 mm/min.

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Compte rendu
Noter les valeurs de fermeté de chaque fruit et commenter les résultats
obtenus

fruits Valeurs de fermeté


Papaye
Orange
Ananas
Mangue
pomme

TRAVAUX PRATIQUES IV :
DETERMINATION D'UN INDICE DE REFRACTION

Introduction

Le réfractomètre permet la mesure de l'indice de réfraction d'un milieu. Nous


allons ici nous restreindre à la mesure de l'indice de réfraction de quelques jus.

Mode opératoire :

Déposer le jus de fruit en quantité suffisante à l'aide d'une pipette en


matière plastique sur la face horizontale du prisme réfractométrique. Attention de
ne pas rayer la face du prisme lors de ce dépôt ! Il est important que toute la
surface du prisme soit recouverte de jus. On effectue les mesures en regardant
dans l'oculaire et lire la valeur de l'indice de réfraction sur l'échelle supérieure. En
effet, deux échelles sont visibles : l'échelle supérieure ou à droite indique la valeur
de l'indice de réfraction et l'échelle inférieure ou située à gauche, graduée de 0 à
85, donne en pourcentage la teneur en matières sèches des jus sucrés.

Compte rendu :
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Relever les valeurs de l’indice des jus et commenter les résultats obtenus

Jus de fruits Valeurs de l’indice de réfraction


Ananas
orange
citron
soda
papaye
anacarde

TRAVAUX PRATIQUES V

DETERMINATION DU PH DE JUS DE FRUITS

Le pH est la mesure de l’acidité ou la basicité d’une solution.

Extraction de jus ou de pulpe du fruit

Les fruits sont sélectionnés et lavés à l’eau de robinet.

Pour des fruits tels que l’orange, le pamplemousse, mandarine et le citron, une
presse-agrumes est utilisée pour recueillir le jus. En ce qui concerne l'ananas, la
mangue et la papaye sont découpés les fruits en morceaux et broyés dans un
mixeur. Les jus obtenus sont filtrés à l'aide d'un filtre en acier inoxydable.

Mode opératoire
Prélever 10 ml du jus de fruit, puis le verser dans un bécher propre et sec. Ensuite
plonger
la sonde du pH-mètre dans le jus et attendre que la mesure se stabilise et noter la
valeur du pH. Enfin rincer la sonde à l’eau distillée et la sécher entre chaque
mesure.

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Compte rendu :
1-Relever le pH de chaque jus et identifier le type de solution
2- Quelle est la solution la plus acide ? Justifier

ableau des résultats :

pH Type de
Solution
déterminé solution

Jus de papaye

Jus d’orange

Jus d’ananas

Jus de citron

Jus de

soda

TRAVAUX PRATIQUES VI
EXTRACTION ET DOSAGE DES SUCRES ETHANOSOLUBLES

1- Techniques d’extraction des sucres éthanosolubles


Les sucres des farines sont extraits selon la technique décrite par Martinez-
Herrera et al. (2006). Un (1) g d’échantillon est pesé dans un tube à centrifuger.
Dix (10) ml d’éthanol (80 %, v/v) y sont ajoutés. Le mélange est homogénéisé et
centrifugé à 6000 trs/min pendant 10 min. Le surnageant recueilli est conservé
dans un erlenmeyer de 50 ml. Le culot est repris dans 10 ml d’éthanol (80 %,
v/v). Le mélange est homogénéisé et centrifugé dans les mêmes conditions que
précédemment. Le nouveau surnageant est ajouté au premier contenu dans
l’erlenmeyer de 50 ml. L’éthanol contenu dans ce mélange est évaporé au bain
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de sable pendant 10 min. Le surnageant total recueilli a servi aux dosages des
sucres éthanosolubles.

2- Dosage des sucres éthanosoluble


2.1- Dosage des sucres totaux

Les sucres totaux sont dosés selon la méthode décrite par Dubois et al.
(1956) utilisant le phénol et l’acide sulfurique concentré. L’extrait éthanosoluble
(150 µl) est prélevé et mis dans un tube à essai. A ce volume, sont ajoutés
respectivement 1 ml de phénol (5 %, m/v) et 1 ml d’acide sulfurique concentré
(97 %). Le milieu réactionnel est homogénéisé et laissé refroidi pendant 5 min.
L’absorbance de l’essai est mesurée à 490 nm au spectrophotomètre (JASCO
V530) contre un témoin contenant tous les produits excepté l’extrait
éthanosoluble. Cette absorbance est convertie en quantité de sucres totaux grâce
à une droite d’étalonnage obtenue à partir d’une solution de glucose (2 mg/ml).

3- Questionnaire pour le compte rendu


a- Déterminer la quantité de sucres totaux de chaque farine en µg.

b-Représenter ces résultats sous forme d’histogramme.

c-Interpréter ces résultats


4- Dosage des sucres réducteurs
Les sucres réducteurs sont dosés selon la méthode de Bernfeld (1955) utilisant
l’acide 3,5 dinitrosalicylique (DNS).
a-Préparation du DNS

Deux (2) g de DNS et 3,2 g de soude sont dissouts dans 70 ml d’eau distillée.
Ensuite, 60 g de tartrate double de sodium-potassium sont progressivement
ajoutés à ce mélange sous agitation. Le volume de ce mélange est complété à
100 ml avec de l’eau distillée.

b-Méthode de dosag 17
L’extrait éthanosoluble (150 µl) est prélevé et mis dans un tube à essai. A ce
volume, sont ajoutés 300 µl de DNS (acide 3,5 dinitrosalicylique). Le mélange
est porté au bain marie bouillant pendant 5 min. Deux (2) ml d’eau distillée sont
ajoutés au milieu réactionnel après refroidissement sur la paillasse pendant 5
min. La mesure de l’absorbance est réalisée à 540 nm au spectrophotomètre
(JASCO V530) contre un témoin contenant tous les produits excepté l’extrait
éthanosoluble. Cette absorbance est convertie en quantité de sucres réducteurs
grâce à une droite d’étalonnage obtenue à partir d’une solution de glucose (2
mg/ml).

5- Questionnaire pour le compte rendu

a- Déterminer la quantité de sucres réducteurs en µg présente dans chaque


farine.

b-Représenter ces résultats sous forme d’histogramme.


c-Interpréter ces résultats

TRAVAUX PRATIQUES VI

DETERMINATION DE LA TENEUR EN PROTEINE SOLUBLE DE


QUELQUES ALIMENTS

1-Dosage des protéines

Le dosage des protéines se fait selon la méthode de Lowry et al. (1951).

1-1- Mode opératoire

Préparation des réactifs Les réactifs utilisés pour le dosage des protéines sont
les suivants :

- solution A : réactif de Folin-Ciocalteu dilué de moitié dans la soude 0,1N ;

- solution B : carbonate de sodium (2 %, m/v) préparé dans la soude 0,1N ;

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- solution C1 : sulfate de cuivre (0,5 %, m/v) préparé dans l‟eau distillée ;

- solution C2 : tartrate double de sodium et de potassium (1 %, m/v) préparée


dans l‟eau distillée ;
- solution D : préparée extemporanément à partir de 100 μl de la solution C1,
100 μl de la solution C2 et 10 ml de la solution B.

Méthode de dosage

Le dosage s’effectue sur 200 μl de la fraction protéique en présence de 2 ml de


la solution D. Le mélange est homogénéisé et incubé pendant 10 min à la
température ambiante. Ensuite, 200 μl de la solution A sont ajoutés. Le milieu
réactionnel est agité et laissé reposer pendant 30 min à l’obscurité pour
permettre le développement de la coloration. L’absorbance de l’essai est
mesurée à 660 nm au spectrophotomètre contre un témoin ne contenant pas
d’extrait protéique. Cette absorbance est ensuite convertie en mg de protéines,
grâce à une droite d’étalonnage obtenue dans les mêmes conditions à l’aide
d’une solution de sérum albumine bovine (SAB).

Questionnaire pour le compte rendu

a- Déterminer la teneur en protéine de chaque fruit.

b-Représenter ces résultats sous forme d’histogramme.

c-Interpréter ces résultats

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