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I-QUELQUES CONSEILS
B-NETTOYAGE DU MATERIEL
Pour la bonne marche des expériences, comme pour la validité des résultats,
il est nécessaire que la verrerie utilisée soit très propre. Avant, après chaque usage,
il convient donc de laver le matériel d’abord à l’eau courante, puis de le rincer
trois fois à l’eau distillée, à l’aide d’une pissette. Trois lavages successifs utilisant
chaque fois un peu d’eau, sont plus efficaces qu’un seul lavage qui en consomme
beaucoup.
L’utilisation de verrerie mouillée est sans inconvénient pour beaucoup de
manipulations. Il n’en est évidemment plus de même pour des opérations à
effectuer en milieu anhydre ou mettant en jeu des solutions titrées dont il est
important de ne pas modifier la concentration. Dans ce cas, il est nécessaire
d’éliminer au départ toute l’eau de lavage. Pour cela, la verrerie courante est
séchée à l’étuve à 100°C. Les récipients en matière plastique sont simplement
essuyée avec un papier filtre ou séchée à l’air, à l’abri des poussières. La verrerie
graduée ou jaugée ne doit pas être soumise à l’action de la chaleur, sous peine de
fausser les volumes marqués par suite des résidus de dilatation. Il ne faut donc
jamais la porter à l’étuve. C’est d’ailleurs pour la même raison que l’on ne doit
jamais y verser de liquides chauds.
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Pour éliminer l’eau, on effectue simplement trois rinçages avec la solution à
utiliser.
1- Pipette
Leur col allongé porte un trait circulaire, dit trait de jauge. Leur remplissage
doit se faire de façon que le plan déterminé par le trait de jauge coïncide avec la
tangente au ménisque formé par le liquide utilisé. Le volume ainsi délimité est
indiqué sur le verre du ballon ou de la fiole.
1-Pipettes
Le trait jaugé est gravé sur le tube étroit surmontant le réservoir cylindrique.
Le volume de liquide s’écoule à partir du trait jusqu’à vidange spontané
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complète de la pipette. Il tient compte, par conséquent, de la quantité de liquide
retenue par capillarité dans la pointe de la pipette. Il ne faut donc pas souffler
dans la pipette pour essayer de recueillir ce liquide.
Les traits de jauge sont gravés de part et d’autre du réservoir, sur la partie
tubulaire étroite de la pipette. Le volume noté sur le réservoir correspond au
volume de liquide écoulé entre ces deux traits de jauge.
Dans le cas des pipettes à bout, la quantité de liquide retenue par capillarité
après vidange est fonction de la viscosité du liquide utilisé. Comme l’étalonnage
de ce type de pipette est effectué à l’eau distillée, l’utilisation d’un autre liquide
peut être source d’erreur. Avec des solutions diluées, l’erreur est très faible.
Chaque fois que l’on aura à effectuer une mesure précise, on devra donc
utiliser une pipette à traits, où la mesure de volume est indépendante de la tension
superficielle du liquide utilisé.
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Les pipettes graduées peuvent être également utilisées comme des pipettes à
traits. Ainsi pour mesurer 1,2 cm3 à l’aide d’une pipette graduée on a intérêt à
considérer le volume écoulé entre 0 CC et 1,2 CC ou entre deux graduations
séparées par 1,2 cm3.
La quantité de liquide retenue est fonction du diamètre du tube. Dans le cas
des pipettes à bout, il importe, pour la validité des mesures, que la section de la
pointe de la pipette ne soit pas modifiée. Il est, par conséquent, nécessaire de ne
pas briser ni même ébrécher l’effilure de ces pipettes.
Pour cela, parmi les précautions à prendre, deux sont essentielles.
-lorsque l’on place des pipettes propres sur leur support, toujours le mettre pointe
en l’air, ce qui a aussi pour avantage de minimiser le dépôt de poussière à
l’intérieur des instruments et de faciliter leur égouttage.
-lorsqu’on prélève un liquide dans un récipient, ou lors de la vidange de la pipette,
ne jamais toucher le bout du récipient avec la pointe.
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Pour cette opération, il faut avoir soin de ne pas mouiller l’orifice de la pipette
avec les lèvres, et d’autre part la peau de l’index doit être sèche.
Sortir l’extrémité de la pipette du liquide et sécher la pointe avec du papier
filtre. Appuyer la pointe contre la paroi du récipient de prélèvement. Soulever le
récipient de façon à placer la pipette verticalement et le trait supérieur de jauge, à
hauteur de l’œil.
L’extrémité de la pipette touchant toujours la paroi du récipient, par des
changements de pression de l’index sur l’orifice, laisser écouler le liquide jusqu’à
ce que le ménisque devienne tangent au trait de jauge ou la graduation choisie. Par
une pression plus forte, on arrête l’écoulement. Le niveau du liquide doit demeurer
invariable.
2-2-1- Remplissage
TRAVAUX PRATIQUES I :
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Le taux de matière sèche de chaque farine est déterminé selon la méthode (AOAC,
1990). Cinq (5) g d’échantillon (PE) sont pesés dans des creusets en porcelaine
préalablement tarés. L’ensemble creuset et échantillon (M1) est porté à l’étuve à
105°C pendant 24 h. Au bout du temps de séchage, le creuset retiré de l’étuve (M2)
est mis au dessiccateur pour le refroidissement avant d’être pesé. Le taux de
matière sèche (TMS) est déterminé à partir de la relation mathématique suivante :
M1 − M2
TMS (%) = x 100
PE
Taux d’humidité
Le taux d’humidité des échantillons de farines des champignons sauvages
comestibles est déterminé à partir du résultat précédent. Cette détermination se fait
comme suit :
Taux d’humidité (%) = 100 TMS
Questionnaire
a- Déterminer le taux de matière sèche et d’humidité de chaque farine
b- Représenter ces résultats sous forme d’histogramme.
c- Interpréter ces résultats
TRAVAUX PRATIQUES II
DETERMINATION DES TAUX DE CENDRES ET DE MATIERES
ORGANIQUE
Taux de cendres
Pour la détermination du taux de minéraux totaux c’est-à-dire le taux de cendres,
deux (2) g de chaque échantillon de farine sont pesés dans un creuset en porcelaine
séché de masse M1 (ensemble échantillon + creuset = M2), puis mis à calciner
dans un four à moufle à 570°C jusqu’à ce qu’il devienne une cendre blanche.
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L’échantillon ainsi incinéré est mis dans un dessiccateur pour refroidissement. Le
creuset contenant l’échantillon calciné a été pesé (M3). Le taux de cendre est
déterminé selon la relation suivante :
(M3 − M1) x 100
Taux de cendre (%) =
M2 − M1
Taux de matière organique
Le taux de matière organique est déterminé à partir de la matière sèche, en se
basant sur le principe qui veut que l’incinération détruise totalement les substances
carbonées (matière organique) pour ne laisser que les cendres (minéraux totaux).
Taux de matière organique (%) = Taux de matière sèche (%) − taux de cendre(%)
Questionnaire
a- Déterminer le taux de matière sèche et d’humidité de chaque farine
b- Représenter ces résultats sous forme d’histogramme.
c- Interpréter ces résultats
La couleur des fruits est mesurée à l’aide d’un chromamètre de marque Color
reader CR-10. Les cordonnées CIE L*a*b* de chaque échantillon sont
déterminées sur la base de trois déterminations provenant de trois différents
essais.
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Espace chromatique CIE (L*a*b*)
Compte rendu :
Relever les différents paramètres en fonction du stade de murissement des fruits
Mode opératoire :
Pour faire les mesures, il faut enlever tout d'abord la peau du fruit puis on insère
manuellement l'embout dans la chair du fruit et on relève la valeur sur le
dynamomètre. On peut distinguer les types de fermeté selon les étapes
murissement du fruit.
Les mesures de fermeté seront réalisées sur les fruits. Une sonde de 4 mm de
diamètre pénètre la tranche jusqu’à 8 mm d’épaisseur à la vitesse de 50 mm/min.
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Compte rendu
Noter les valeurs de fermeté de chaque fruit et commenter les résultats
obtenus
TRAVAUX PRATIQUES IV :
DETERMINATION D'UN INDICE DE REFRACTION
Introduction
Mode opératoire :
Compte rendu :
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Relever les valeurs de l’indice des jus et commenter les résultats obtenus
TRAVAUX PRATIQUES V
Pour des fruits tels que l’orange, le pamplemousse, mandarine et le citron, une
presse-agrumes est utilisée pour recueillir le jus. En ce qui concerne l'ananas, la
mangue et la papaye sont découpés les fruits en morceaux et broyés dans un
mixeur. Les jus obtenus sont filtrés à l'aide d'un filtre en acier inoxydable.
Mode opératoire
Prélever 10 ml du jus de fruit, puis le verser dans un bécher propre et sec. Ensuite
plonger
la sonde du pH-mètre dans le jus et attendre que la mesure se stabilise et noter la
valeur du pH. Enfin rincer la sonde à l’eau distillée et la sécher entre chaque
mesure.
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Compte rendu :
1-Relever le pH de chaque jus et identifier le type de solution
2- Quelle est la solution la plus acide ? Justifier
pH Type de
Solution
déterminé solution
Jus de papaye
Jus d’orange
Jus d’ananas
Jus de citron
Jus de
soda
TRAVAUX PRATIQUES VI
EXTRACTION ET DOSAGE DES SUCRES ETHANOSOLUBLES
Les sucres totaux sont dosés selon la méthode décrite par Dubois et al.
(1956) utilisant le phénol et l’acide sulfurique concentré. L’extrait éthanosoluble
(150 µl) est prélevé et mis dans un tube à essai. A ce volume, sont ajoutés
respectivement 1 ml de phénol (5 %, m/v) et 1 ml d’acide sulfurique concentré
(97 %). Le milieu réactionnel est homogénéisé et laissé refroidi pendant 5 min.
L’absorbance de l’essai est mesurée à 490 nm au spectrophotomètre (JASCO
V530) contre un témoin contenant tous les produits excepté l’extrait
éthanosoluble. Cette absorbance est convertie en quantité de sucres totaux grâce
à une droite d’étalonnage obtenue à partir d’une solution de glucose (2 mg/ml).
Deux (2) g de DNS et 3,2 g de soude sont dissouts dans 70 ml d’eau distillée.
Ensuite, 60 g de tartrate double de sodium-potassium sont progressivement
ajoutés à ce mélange sous agitation. Le volume de ce mélange est complété à
100 ml avec de l’eau distillée.
b-Méthode de dosag 17
L’extrait éthanosoluble (150 µl) est prélevé et mis dans un tube à essai. A ce
volume, sont ajoutés 300 µl de DNS (acide 3,5 dinitrosalicylique). Le mélange
est porté au bain marie bouillant pendant 5 min. Deux (2) ml d’eau distillée sont
ajoutés au milieu réactionnel après refroidissement sur la paillasse pendant 5
min. La mesure de l’absorbance est réalisée à 540 nm au spectrophotomètre
(JASCO V530) contre un témoin contenant tous les produits excepté l’extrait
éthanosoluble. Cette absorbance est convertie en quantité de sucres réducteurs
grâce à une droite d’étalonnage obtenue à partir d’une solution de glucose (2
mg/ml).
TRAVAUX PRATIQUES VI
Préparation des réactifs Les réactifs utilisés pour le dosage des protéines sont
les suivants :
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- solution C1 : sulfate de cuivre (0,5 %, m/v) préparé dans l‟eau distillée ;
Méthode de dosage
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