Système Pneumatique

Analyse de circuits pneumatiques
1.1- Base de la pneumatique 1.2- Lois fondamentales
Introduction : Les organes d'entraînement pneumatiques permettent de réaliser des

déplacements du type:
Depuis bien longtemps déjà, on fait appel aux technologies de
la pneumatique pour l'exécution de tâches mécaniques. • Linéaire ;
Aujourd'hui, la pneumatique trouve de nouveaux champs • Oscillant ;
d'application grâce au développement de l'automatisation. Sa • Rotatif.
mise en œuvre dans ce domaine, permet l'exécution d'un
certain nombre de fonctions parmi lesquelles: Un aperçu ci-dessous donne quelques domaines d'application dans lesquels
 la détection d'états par le biais de capteurs ; on fait appel à la pneumatique:
 le traitement d'informations au moyen de processeurs ;
1- Lois principales
 la commande d'actionneurs par le biais de préactionneurs ; Pour tout ce qui touche à la manutention en général ;
 l'exécution d'opérations à l'aide d'actionneurs. • Serrage de matière d'œuvre ;
• Transfert de matière d'œuvre ;
Le pilotage des machines et des installations implique la mise • Positionnement de matière d'œuvre ;
en place d'un réseau logique souvent très complexe, d'états et • Orientation de matière d'œuvre ;
de conditions de commutation. C'est l'action conjuguée des • Aiguillage du flux de matière d'œuvre.
différents capteurs, processeurs, préactionneurs et actionneurs
qui permet d'assurer le déroulement des enchaînements dans mise en œuvre dans divers domaines technologiques :
les systèmes pneumatiques ou semi pneumatiques. • Emballage ; Remplissage ; Dosage ; Verrouillage ;
• Entraînement d'axes ;
Le formidable bond technologique réalisé, autant pour ce qui • Ouverture et fermeture de portes ;
concerne les matériaux que dans les méthodes de conception • Transfert de matière d'œuvre ;
et de production, a permis d'une part d'améliorer la qualité et • Travail sur machines-outils : tournage de pièces, perçage, fraisage, sciage,
la variété des composants pneumatiques et d'autre part finissage, formage) ;
d'élargir les champs d'application des techniques • Démariage de pièces ;
d'automatisation. • Empilage de matière d'œuvre ;
• Impression et emboutissage de matière d'œuvre.
Propriétés des gaz: Elasticité : ‫مرونة‬

La définition d’une propriété se lit comme suit : « Ce qui est Les gaz sont compressibles et expansibles c’est-à-dire qu’ils ont la
propre de quelque chose, ses qualités particulières. » Cette caractéristique d’être élastiques. En effet les gaz reprennent exactement
définition peut s’appliquer à tous les phénomènes physiques, leur volume primitif lorsqu’ils retrouvent les mêmes conditions que celle
qu’ils soient mécaniques, chimiques ou encore électrique. présentes avant leur compression ou leur détente.
Les gaz aussi possèdent des propriétés qui leur sont propres, et
c’est que vous aurez l’occasion de découvrir au cours de cette Pesanteur : ‫ثقل‬
section. L’air vraiment pesant. Sachez d’abord qu’il repose sur le sol et qu’il lui fait
1- Lois principales
subir une pression. Pour démontrer que l’air est pesant, on place un
Compressibilité : ‫االنضغاطية‬ réservoir pour l’air comprimé sur une balance et on relève la lecture. On
Vous pouvez facilement réduire le volume d’un gaz en le démarre en suite le compresseur et on comprime l’air dans le réservoir. Il
comprimant. Prenez l’exemple d’une pompe à piston, bouchez est facile de constater que le poids du réservoir a augmenté puisque l’air
l’orifice de sortie et appuyez ensuite sur la tige de la pompe, est pesant. L ‘air sec, à une pression atmosphérique normale et à une
vous constatez que le piston descend. C’est donc que l’air se température de 0°C, pèse 1.293 gramme par litre (g/l).
comprime.
Selon la force que vous exercez sur la tige, le gaz est plus ou
moins comprimé et la résistance, de plus en plus grande.
Expansibilité : ‫تمدد‬
Pourquoi lorsque l’on ouvre la valve d’un réservoir d’air
comprimé, entend-on un sifflement ? Comme les gaz ont la
propriété d’occuper tout l’espace dans un volume donné,
lorsqu’on ouvre la valve d’un réservoir pressurisé, l’air
emprisonné sort au plus vite à cause du déséquilibre de
pression entre l’intérieur et l’extérieur du réservoir. L’air a ainsi
la propriété d’occuper tout l’espace offert.
Avantages :
Inconvénients :
Pour rappeler on donne les caractéristiques et les avantages de la
pneumatique: Pour déterminer avec précision les domaines d'utilisation de la pneumatique,
il importe de connaître aussi ses éventuels inconvénients:
• Quantité: L'air est disponible pratiquement partout en
quantité illimitée.
• Transport: L'air peut être facilement transporté par
• Préparation: L'air comprimé doit subir un traitement préalable de
canalisations, même sur de grandes distances. façon à éviter toute usure immodérée des composants pneumatiques par
• Stockage: L'air comprimé peut être stocké dans un réservoir des impuretés ou de l'humidité.
1- Lois principales
d'où il est prélevé au fur et à mesure. Le récipient lui-même • Compressibilité: L'air comprimé ne permet pas d'obtenir des
peut en outre être transporté (bouteilles). vitesses de piston régulières et constantes.
• Température: L'air comprimé est pratiquement insensible aux • Force développée: L'air comprimé n'est rentable que jusqu'à un
variations de la température, d'où la fiabilité d'utilisation
certain ordre de puissance. Pour une pression de service normale de 6 à 7
même en conditions extrêmes.
bar (600 à 700 kPa) et selon la course et la vitesse, la force développée
• Sécurité: Aucun risque d'incendie, ni d'explosion avec l'air
limite se situe entre 20000 et 30000 Newton.
comprimé.
• Propreté: Des fuites d'air comprimé non lubrifié n'ont aucune • Echappement: L'échappement de l'air est bruyant, mais ce
conséquence sur l'environnement. problème est aujourd'hui en majeure partie résolu grâce à la mise en
• Structure des différents équipements : La conception des œuvre de matériaux à bonne isolation phonique et à des silencieux.
différents équipements est simple, donc peu onéreuse.
• Vitesse: L'air comprimé est un fluide de travail qui s'écoule
rapidement, ce qui permet d'atteindre des vitesses de piston
et des temps de réponse très élevés.
• Surcharge: Les outils et les équipements pneumatiques
admettent la charge jusqu'à leur arrêt complet, donc aucun
risque de surcharge.
Avant d'opter pour le pneumatique comme fluide de commande Les énergies de commande sont:
ou de travail, il convient de procéder à une comparaison avec • La mécanique ;
d'autres sources d'énergie. Une telle démarche doit prendre en • L'électricité ;
compte l'ensemble du système, depuis les signaux d'entrée • L'électronique ;
(capteurs) jusqu'aux pré-actionneurs et actionneurs, en passant • La pneumatique ;
par la partie commande (processeur). • La dépression ;
• L'hydraulique.
Les énergies de travail sont:
• L'électricité ; Critères de choix et caractéristiques du système dont il faut tenir compte pour
1- Lois principales
• L'hydraulique ; la mise en œuvre des énergies de commande:

• La pneumatique ; • Fiabilité des composants ;
• Une combinaison des énergies ci-dessus. • Sensibilité à l'environnement ;
• Maintenabilité et facilité de réparation ;
Critères de choix et caractéristiques du système dont il faut tenir • Temps de réponse des composants ;
compte pour la mise en œuvre des énergies de travail: • Vitesse du signal ;
• Force ; • Encombrement ;
• Course ; • Longévité ;
• Type de déplacement (linéaire, oscillatoire, rotatif) ; • Possibilités de modification du système ;
• Vitesse ; • Besoins en formation.
• Longévité ;
• Sécurité et fiabilité ; La pneumatique se décompose en plusieurs groupes de produits:
• Coûts énergétiques ; • Actionneurs ;
• Facilité de conduite ; • Capteurs et organes d'entrée ;
• Capacité mémoire. • Processeurs ;
• Accessoires ;
• Automatismes complets.
L'air est un mélange gazeux composé des éléments suivants: Unités dérivées :
 Azote : environ 78 vol. % ;
 Oxygène : environ. 21 vol. % ; Les unités dérivées ont été obtenues à partir des lois fondamentales en
physique. Parfois on a attribué aux unités les noms des savants qui ont
On y trouve en outre des traces de gaz carbonique, d'argon, découvert et exprimé les lois.
d'hydrogène, de néon, d'hélium, de krypton et de xénon.
Loi de Newton: force = masse x accélération F = m . a
Afin d'aider à la compréhension des différentes lois, on indiquera En chute libre, on remplace a par l'accélération due à la pesanteur g = 9,81
ci-dessous les grandeurs physiques selon le "Système m/s² (Constante gravitationnelle )
1- Lois principales
international" dont l'abréviation est SI.
Unités de base :
Grandeur Symbole Unité
Force F Newton (N)
Grandeur Sbl Unité
1 N = 1 kg. m/s²
Longueur L Mètre (m) Surface A Mètre carré (m²)
Masse M Kilogramme (kg) Volume V Mètre cube (m3)
Temps t Seconde (s) Débit Q m3/s
Température T Kelvin (K, O°C = 273 K) Pression p Pascal (Pa)
1Pa = 1N/m²
1 bar = 105 Pa
Pression : Force qui agit sur une surface donnée ; mesure de cette force par
unité de surface.
La pression qui s'exerce directement sur la surface du globe terrestre est appelée pression atmosphérique (Pamb) et représente la pression de
référence (fig. 1-1). Au- dessus se trouve la plage des pressions effectives (+Pe), au-dessous se trouve la plage de dépression (-Pe).
1- Lois principales
Gamme
d’oscillation
de Pamb
La pression atmosphérique n'est pas constante. Sa valeur varie en fonction de la position géographique et du temps.
La pression absolue pabs est la valeur rapportée à la pression zéro (le vide). Elle correspond à la somme de la pression atmosphérique et de la
pression effective ou de la dépression. Les appareils de mesure utilisés dans la pratique n'indiquent que la pression effective +pe. La pression
absolue pabs lui est supérieure d'env. 1 bar (100 kPa).
Lois fondamentales : Cette propriété est mise en évidence par la loi de Boyle - Mariotte: A une
température constante, le volume d'un gaz est inversement proportionnel
Il est caractéristique de voir à quel point l'air manque de à sa pression absolue ou, en d'autres termes, le produit du volume par la
cohésion, c’est-à-dire de force entre les molécules dans les pression absolue est constant pour une quantité de gaz déterminée.
conditions d'exploitation habituellement rencontrées en
pneumatique. Comme tous les gaz, l'air n'a pas de forme P1 .V1 = P2 .V2 = P3 .V3 = P4 .V4 = CONSTANT
déterminée. Il change de forme à la moindre sollicitation et
occupe tout l'espace dont il peut disposer. Enfin, l'air est
compressible. Exemple
1- Lois principales
Loi de Boyle – Mariotte A la pression atmosphérique, l'air peut être compressé au 1/7 de son
volume. Quelle sera la pression, si la température reste constante?
Solution :
p1 .V1 = p2 .V2  p2 = (V1 / V2 ). p1
On sait que : V2 / V1 = 1/7 et p1 = pamb = 1 bar = 100 kPa

Donc : p2 = 1 . 7 = 7 bar = 700 kPa (absolu)
Il en résulte : pe = pabs - pamb = (7 - 1) bar = 6 bar = 600 kPa
Le taux de compression d'un compresseur fournissant une pression de 6

bar (600 kPa) est de 7 : 1.
Loi de Charles – Gay-Lussac

La dilatation des corps est l'un des effets de la chaleur, On appelle la dilatation par unité de volume pour une élévation de
conséquence immédiate de l'élévation de la température. température de 1°C sous pression constante, le coefficient de dilatation a
L'observation montre en effet que le plus souvent, lorsqu'on (alpha) ou le « coefficient d'expansion volumique ». Le coefficient est le
chauffe un gaz, son volume augmente; on dit qu'il se dilate, et ce même pour tous les gaz : il vaut 1/273. Il existe aussi un coefficient b (bêta)
phénomène est appelé dilatation. La dilatation s'explique par pour l'augmentation de la pression à volume constant. Ce coefficient de
l'amplitude de l'agitation moléculaire: plus la température pression a la même valeur que celui d'expansion volumique, soit 1/273.
s'élève, plus les molécules s'agitent et s'éloignent, l'agitation
moléculaire étant à la base de la théorie de la chaleur. La
Puisque le volume d'un gaz à 0°C, maintenu à pression constante, varie de
1- Lois principales
contraction, par contre, est due à l'abaissement de la

1/273 pour chaque variation de 1°C, si l'on refroidit fortement le gaz, le
température, qui entraîne une diminution du mouvement
volume devrait diminuer au point de devenir nul lorsqu'on atteindra la
moléculaire.
température de –273°C. La température de –273°C est vraiment la limite la
plus basse qu'il soit possible d'imaginer, de laquelle on ne se rapproche que
Cette propriété est mise en évidence par la loi de Charles – Gay-
très difficilement. La température de
Lussac: Le coefficient de dilatation cubique d'un gaz est
–273°C est appelée zéro absolu. Si la température T d'un gaz est donnée en
l'accroissement du volume que subit l'unité de volume de ce gaz
degrés Celsius, la température absolue T de ce corps est déterminée en
pour une élévation de température de un degré.
ajoutant 273.
On peut déterminer la valeur du coefficient de dilatation cubique
T = T (°C) + 273
d'un gaz à l'aide de l'équation suivante :
Il est d'usage de remplacer le T par K et d'exprimer la température absolue
K= (V2-V1) / V1(T2-T1) en degrés kelvins : K = T+ 273.
dans laquelle : K représente le coefficient de dilatation cubique Il est nécessaire de convertir la température en degrés kelvins lorsqu’on a à
d'un corps ; résoudre un problème où l'inconnue est la pression ou le volume.
V2 est le volume du corps à la température T2 ;
V1 est le volume du même corps à la température T1.
Loi de Charles – Gay-Lussac Exercice
La relation entre la pression et la température d'un gaz maintenu 1- Un ballon de football est gonflé d’air à 193 kPa et la température est de
à volume constant s'exprime comme suit: 21°C. Quelle sera la pression effective de l’air dans le ballon à 5°C ?
2- Un compresseur aspire l’air à la pression atmosphérique et le comprime

P1 = T1 dans un réservoir d’une capacité de 1,5 m3. A partir du réservoir plein,
quel volume d’air faut-il extraire pour que la pression atteigne 550 kPa,
P2 T2 sachant que la température est passée de 22°C à 38°C ?
1- Lois principales
De même, la relation entre le volume et la température d'un gaz

maintenu à pression constante est la suivante:
V1 = T1
V2 T2
Ce qui donne, comme équation générale :
P1.V1 = P2.V2
T1 T2
Solution 1 : Solution 2 :
P1 / P2 = T1 / T2 Donc P2 = P1.T2 / T1
P1.V1=P2.V2 V1= P2.V2.T1
T1 T2 T2.P1
P1 = 193 + 100 = 294 kPa (la pression absolue)
T1 = 21°C + 273 = 294 K (la température initiale)
T2 = 5°C + 273 = 278 K (la température atteinte) P1 = 101 kPa (la pression atmosphérique)
P2 = 294 kPa . 277 K / 294 K = 278 kPa (la pression absolue) P2 = 550 + 101 = 651 kPa (la pression absolue)
1- Lois principales
P2 = 277 –100 = 177 kPa (la pression effective) V2 = 1,5 m3 (le volume après la compression)
T1 = 22°C + 273 = 295 K (la température initiale)
T2 = 38°C + 273 = 311 K (la température finale)
V1 = 651 kPa . 1,5 m3 . 295 K / 311 K . 101 kPa

V1 = 9,17 m3 (le volume extrait)
Loi de Pascal : Généralement, les systèmes d'air comprimé des usines ont des pressions
effectives de 620 à 760 kPa. La charge à soulever est généralement connue,
On sait que, contrairement aux liquides, les gaz sont compressibles. car on construit un système en fonction d'un travail à faire.
Toutefois, pour une pression donnée à l’intérieur d’un vase clos,
que ce soit pour un liquide ou un gaz, cette pression est égale et Dans un vérin, la pression exercée sur la surface du piston crée une force
s’exerce intégralement sur tous les points des parois avec un angle qui est le résultat du produit de la pression du système par la surface du
de 90°C (principe de Pascal : « Toute pression exercée sur un fluide piston. On peut donc écrire la relation suivante:
renfermé dans un vase clos est transmise intégralement à tous les
points du fluide et des parois »). F=pxA
1- Lois principales
Comme on peut le voir à la figure, l'air emprisonné dans un

Les unités utilisées pour appliquer cette formule sont les suivantes :
réservoir à une pression donnée transmet cette pression à un
• Force : en newtons dans le système international ;
système pneumatique considéré comme étant étanche, donc un
• Pression : en pascals dans le système international ;
vase clos. Le principe de Pascal s'applique à tous les points des
• Surface : en mètres carrés dans le système international ;
conduits et des composants du système pneumatique.
Pour déterminer la force nécessaire pour lever une charge à l'aide d'un
vérin, on doit connaître deux des trois paramètres de la formule .
Exemple :
La réserve d'air d'un réservoir est sous une pression de 825 kPa. Elle fait partie d'un circuit pneumatique commandant un vérin. Ce vérin doit pousser
une charge de 827 kg. Quel sera le diamètre du vérin nécessaire pour déplacer la charge ?
Solution :
Conversion des données  Pour résoudre ce problème, il faut convertir la pression en pascals et la masse en newtons.
Pression  P = 825 000 Pa / Force  F = m.g = 827 kg X 10 N/kg = 8 270 N
Calcul du diamètre du vérin  F = P x S  S = F / P = 8270 N / 825000 Pa = 0,010 m²

S = π . r² = π . D² / 4  D = √ 4 S / π = √ 4 . 0,010 / π = 0,112 m = 11,2 cm  D = 11 cm
1- Lois principales
2.5- Groupe de
2.1- Production de l’AC 2.2- Compresseurs 2.3- Réservoir d’air 2.4- Déshydrateur conditionnement
Introduction : • Un filtre d'aspiration ;

• Un compresseur ;
Pour qu'un automatisme pneumatique soit fiable, il est • Un réservoir d'air comprimé ;
indispensable de disposer d'un air comprimé d'alimentation de • Un déshydrateur ;
bonne qualité. Cette exigence implique l'observation des facteurs • Un filtre à air comprimé avec séparateur de condensat ;
suivants : • Un régulateur de pression ;
2- Air comprimé – Production et
• Un lubrificateur ;
• Pression correcte ; • Des points de purge du condensat.
• Air sec ;
• Air épuré.
Distribution
Un non respect de ces exigences peut entraîner une augmentation

des temps d'immobilisation des machines et, par conséquent, une
augmentation des coûts d'exploitation.
2-1 : Production de l’air comprimé
La production de l'air comprimé commence dès la phase de

compression. L'air comprimé doit traverser toute une série de sous-
ensembles avant d'atteindre l'organe moteur. Le type de
compresseur utilisé, ainsi que sa situation géographique peuvent
avoir une influence plus ou moins grande sur la quantité
d'impuretés, d'huile et d'eau pouvant atteindre le système
pneumatique. Pour éviter ce genre d'inconvénients, le dispositif
d'alimentation en air comprimé doit comporter les éléments
suivants:
2.5- Groupe de
2- Air comprimé – Production et 2.1- Production de l’AC 2.2- Compresseurs 2.3- Réservoir d’air 2.4- Déshydrateur conditionnement
Distribution
2.5- Groupe de
Distribution
2.5- Groupe de
Pont de 1 à 2 %
Distribution
2.5- Groupe de
Distribution
2.5- Groupe de
Compresseurs :
Le choix d’un compresseur dépend de la pression de travail et du

débit d’air dont on a besoin. Les compresseurs sont classés selon
leur type de construction
• Compresseur à piston
• Compresseur à membrane
• Compresseur à pistons rotatifs
• Compresseur à vis
Distribution
2.5- Groupe de
Compresseurs :
Le réservoir est chargé d'emmagasiner l'air comprimé refoulé par le

compresseur. Il permet de stabiliser l'alimentation en air comprimé
sur le réseau et de compenser les variations de pression.
La surface relativement importante du réservoir permet de refroidir

l'air comprimé. L'eau de condensation est ainsi éliminée et doit être
régulièrement purgée au moyen du robinet de purge.
Distribution
La capacité du réservoir est fonction:

• Du débit du compresseur ;
• De la consommation du réseau ;
• De la longueur du réseau de distribution (volume
supplémentaire) ;
• Du mode de régulation ;
• Des variations de pression admissibles à l'intérieur du réseau.
2.5- Groupe de
2.1- Production de l’AC 2.2- Compresseurs 2.3- Réservoir d’air 2.4- Sécheurs conditionnement
Déshydrateur : frigorifique. On appelle « point de rosée » la température à laquelle il

faut refroidir l'air pour provoquer la condensation de la vapeur d'eau.
Un taux d'humidité trop important dans l'air comprimé peut Plus la différence de température par rapport au point de rosée est
contribuer à réduire la durée de vie des systèmes pneumatiques. Il importante, plus l'eau aura tendance à se condenser. Grâce à la
est donc indispensable de monter sur le réseau un déshydrateur dessiccation par le froid, on arrive à atteindre des points de rosée
qui permet d'abaisser l'humidité de l'air au taux voulu. La situés entre 2°C et 5°C.
déshydratation de l'air peut être réalisée par :
• Dessiccation par le froid ;

• Déshydratation par adsorption ;
• Séchage par absorption.
Distribution
Une réduction des coûts de maintenance, des temps

d'immobilisation et une augmentation de la fiabilité des systèmes
permettent d'amortir relativement vite les coûts supplémentaires
engendrés par la mise en œuvre d'un déshydrateur.
Sécheur par réfrigération :
Le déshydrateur le plus fréquemment employé est le dessiccateur

d'air par le froid. L'air qui le traverse est porté à une température
inférieure au point de rosée. L'humidité contenue dans le flux d'air
est ainsi éliminée et recueillie dans un séparateur.
L'air qui entre dans le dessiccateur d'air est pré refroidi dans un
échangeur thermique par l'air frais qui en sort puis porté à une
température inférieure au point de rosée dans le groupe
2.5- Groupe de
Sécheur par absorption :
On appelle l’adsorption la fixation de substances sur la surface de

corps solides. L'agent de dessiccation, également appelé gel, est un
granulat composé essentiellement de bioxyde de silicium.
La déshydratation par adsorption est le procédé qui permet

d'atteindre les points de rosée les plus bas (jusqu'à –90°C).
Les sécheurs par adsorption sont toujours utilisés par deux. Lorsque
le gel du premier est saturé, on passe sur le second pendant que
Distribution
l'on procède à la régénération du premier par un séchage à l'air

chaud.
2.5- Groupe de
Groupe de conditionnement :
Le groupe de conditionnement sert à préparer l’air comprimé. Il est

monté en amont des commandes pneumatiques.
Le groupe de conditionnement est constitué de :

• Un filtre à air comprimé ;

• Un régulateur de pression ;
• Un lubrificateur.
Distribution
2.5- Groupe de
Filtre à air comprimé :
Divers secteurs industriels ont souvent besoin d'air filtré le plus

finement possible : la chimie, la pharmacie, les techniques de
procédés, l'industrie alimentaire. On utilise alors des filtres ultra-
fins (sub-micronique).
Les filtres ultra-fins nettoient l'air de commande des plus petites

gouttelettes d'eau et d'huile, ainsi que des particules solides. L'air
est filtré à 99,999 % (rapporté à une taille de 0,01 micron).
Distribution
2.5- Groupe de
Régulateur de pression :
Le régulateur maintient pratiquement constante la pression de

travail (côté secondaire), indépendamment des fluctuations de
pression sur le réseau (côté primaire) et de la consommation d'air.
La pression d'entrée du régulateur doit toujours être supérieure à
la pression de travail.
Distribution
2.5- Groupe de
lubrificateur :
Le lubrificateur d'air comprimé a pour rôle d'assurer une

alimentation suffisante des éléments pneumatiques en lubrifiant.
L'huile est aspirée dans le réservoir et est dispersée en fines
gouttelettes par le courant d'air. Le lubrificateur ne commence à
fonctionner que lorsque le courant d'air est suffisamment

important.
Distribution
2.5- Groupe de
Resumé :
On peut trouver sur la figure les symboles des éléments de

production et de distribution d’énergie.
Distribution
2.6- Distributeurs 2.7- Verins
Distributeur (Pré-actionneurs):
Les distributeurs sont des appareils qui permettent d’agir sur la

trajectoire d’un flux d’air, essentiellement dans le but de
commander un démarrage, un arrêt ou un sens de débit. Il existe
plusieurs types de distributeurs
Distribution
On représente les différents modèles de distributeurs à l'aide de

symboles. Le symbole représentant le distributeur indique le
nombre de ses orifices, ses positions de commutation et son mode
de commande. Aucune indication n’est donnée en ce qui concerne
sa technologie de construction, l’accent étant mis uniquement sur
ses fonctions.
Par position « zéro » on entend, dans le cas des distributeurs à

rappel, la position que les pièces mobiles occupent lorsque le
distributeur n’est pas actionné.
Distribution
Par position de « repos » (ou « position initiale ») on entend la

position qu’occupent les pièces mobiles du distributeur après leur
montage dans l’installation et leur mise sous pression ou, le cas
échéant, sous tension électrique. C’est la position par laquelle
commence le programme de commutation.
Chaque symbole est constitué d'une case rectangulaire à l'intérieur

de laquelle on trouve deux ou trois carrés. Ces carrés désignent le
nombre de positions que peut prendre le distributeur symbolisé. À
l'intérieur de chaque carré, des flèches indiquent le sens de la
circulation du fluide pour chacune des positions du distributeur.
La figure ci-dessous montre le début de la création des symboles de

distributeurs. Le nombre de carrés juxtaposés correspond au
nombre de positions que peut prendre le distributeur. Il faut
ensuite ajouter, dans chaque carré, les lignes qui schématisent les
canalisations internes du distributeur :
• les orifices sont tracés sur le carré de la position de repos ;

• une flèche indique le sens du passage de l'air ;
• un trait transversal indique une canalisation fermée.
Pour un distributeur à deux positions, l'état de repos est indiqué

Distribution
par la case de droite (carré b). Pour un distributeur à trois positions,

la position médiane constitue la position de repos (carré 0). On
ajoute ensuite les orifices (branchement des entrées et des sorties)
qui sont tracés sur le carré schématisant la position de repos.
Généralement les orifices sont identifiés par des lettres. Ainsi, selon
la norme ISO 1219, les orifices d’un distributeur sont identifiés
comme suit :
• Pression d’alimentation (source d’énergie) : P

• Sortie ou utilisation (travail) : A, B, C…
• Echappement (évacuation de l’air l libre) : R, S, T…
• Commande (pilotage) : Z, Y, X…
Il existe des distributeurs à deux, trois, quatre ou cinq orifices. Il

faut faire preuve de vigilance lors de l’interprétation des symboles
des distributeurs N.O. et N.F., car avec ceux munis de plus de trois
orifices, il y a presque toujours une canalisation qui conduit l’air. La
figure ci-dessous contient une liste des symboles des distributeurs
les plus répandus.
Distribution
Chaque distributeur est muni d’un moyen de commande et d’un

moyen de rappel :
• Le moyen de commande constitue le mode d’actionnement et

est dessiné, par convention, à la gauche du symbole du
distributeur ;
• Le moyen de rappel constitue le mode de désactivation du

distributeur et est dessiné, par convention, à la droite du
symbole.
Distribution
Le ressort constitue fréquemment le moyen de rappel. Ce n’est

toutefois pas la règle générale, car selon leur emploi et leur
localisation, les distributeurs peuvent être actionnés des deux côtés
de différentes manières.
Si l'on considère que chaque distributeur de la figure ci-contre peut

être actionné d'un côté ou de l'autre par un des modes de

commande, on obtient une quantité assez impressionnante de
combinaisons possibles.
Pour les modèles à commande pneumatique, il faut noter que les

Distribution
orifices de pilotage ne servent pas au compte qui sert à désigner les

distributeurs (3/2 ou 4/2, par exemple). On considère uniquement
les orifices d'alimentation, d'utilisation et d'échappement.
Par ailleurs, on distingue deux principales classes de distributeurs

selon le nombre de positions stables qu'ils possèdent :
• Monostable : possède une seule position stable, soit celle de
repos. Le mode d'actionnement doit être activé en permanence
pour toute la durée de l'actionnement du distributeur. C'est le
cas d'un modèle à bouton-poussoir et à rappel par ressort.
• Bistable : possède deux états stables, ce qui signifie qu'un
actionnement momentané ou une seule impulsion sert à
commuter le distributeur. On dit aussi qu'un distributeur
bistable agit comme une mémoire, car il a la capacité de Les caractéristiques de construction des distributeurs sont
conserver sa position. C'est le cas d'un modèle muni d'un déterminantes pour la longévité, le temps de réponse, le mode de
pilotage pneumatique de chaque côté. commande, les types de raccordement.
Vérins ( Actionneurs ) :
Tous les appareils qui transforment l'énergie pneumatique en énergie mécanique sont des actionneurs. La plupart des usines utilisent l'énergie
pneumatique pour accomplir un travail, soit avec des outils portatifs ou avec des actionneurs.
Quand vous parlez d'actionneurs, vous devez considérer les vérins comme des actionneurs linéaires et les oscillateurs ainsi que les moteurs (à
pistons et à ailettes) comme des actionneurs rotatifs. La figure ci-dessous présente les principaux emplois des vérins pneumatiques en
automatisation de production.
Utilisations des vérins pneumatiques :

Distribution
Les vérins sont généralement constitués :

• d'un cylindre,
• d'un piston
• d'une tige.
Ils peuvent être à simple ou à double effet et posséder des
amortisseurs.
Vérin à simple effet (VSE)

La figure ci-contre montre les principales parties d'un vérin à simple
effet. L'appellation "simple effet" vient du fait que l'air comprimé
n'entre que d'un seul côté.
Distribution
L'air comprimé pénètre dans le cylindre (3) par l'orifice d'entrée (7)
du flasque arrière (1) ; la tige du piston (5) amorce son mouvement
de sortie et le vérin fournit un travail. Lorsque l'arrivée d'air est
interrompue par un distributeur, le ressort de rappel (6) ramène le
piston (8) à sa position initiale. L'orifice (10) sert à libérer le
passage de l'air pour éviter la formation d'un coussin d'air, il peut
être muni d'un filtre.
D'autre part, la course d'un vérin à simple effet est relativement
courte. A cause de la présence du ressort de rappel, la force
exercée par le piston diminue au fur et à mesure que la course
augmente. La course d'un vérin à simple effet est donc fonction de
la longueur du ressort.
Comme le vérin à simple effet peut fournir un travail linéaire dans
un seul sens, son utilisation se restreint le plus souvent à des
mouvements simples comme le serrage, l'éjection ou le
positionnement d'une pièce.
Certains vérins à simple effet occupent la position sortie au repos Vérin à double effet (VDE)
(figure ci-dessous). Le ressort pousse de l'autre côté du piston pour
maintenir la tige sortie. C'est l'air comprimé qui fait rentrer la tige Les vérins à double effet sont fabriqués de façon comparable à
du vérin. On emploie surtout ce genre de vérin comme dispositif de ceux à simple effet. La plupart de leurs parties sont identiques, à
sécurité, sur une rame de métro par exemple, en cas de panne l'exception du dispositif d'étanchéité de la tige dans le flasque
d'énergie. Le freinage du convoi est ainsi assuré en l'absence d'air avant et du joint d'étanchéité du piston. Cette modification est
comprimé. nécessaire, car la partie avant et la partie arrière reçoivent de l'air

comprimé.
Position sortie au repos :
La figure ci-dessous présente les principales parties d'un vérin à
double effet démontable, avec amortisseurs réglables des deux
Distribution
cotés.
Lorsque l'air comprimé agit sur le piston (9) par le flasque arrière
(1), la tige (11) sort. La rentrée de la tige a lieu lorsque la pression
agit sur l'autre face du piston par l'orifice avant (5) tout en
permettant l'évacuation de l'air emprisonné par l'orifice arrière (4).
Le vérin à double effet développe un effort autant à la sortie qu'à la
rentrée de la tige. Son emploi s'avère donc universel pour effectuer
tous les genres de travaux. Par contre, sa consommation d'air

équivalente au double de celle d'un vérin à simple effet constitue
son principal inconvénient.
Vérin à amortissement pneumatique :

Distribution
Pour éviter les chocs en fin de course et des détériorations lors du

déplacement des masses, il faut amortir l'énergie cinétique.
L'amortissement pneumatique intégré au vérin agit avant la fin de
course du piston.
Principe de fonctionnement
(Figure ci-dessous)
En fin de course, un piston amortisseur oblige l'air comprimé à
s'échapper à travers un orifice réglable (vis de réglage
d'amortissement). Cette compression supplémentaire dans la
dernière partie de la chambre du vérin permet d'absorber une
partie de l'énergie. Le piston freiné, arrive lentement à sa position
de fin de course.
Un clapet de démarrage rapide assure une alimentation de la
chambre lors de l'inversion du mouvement et réduit le temps de
début de mouvement.
Définition d'un diamètre de vérin : Principe de l'amortissement pneumatique :
On note aussi une autre caractéristique importante des vérins à

double effet. Pour une même pression d'alimentation, la force
développée à la sortie de la tige est différente de celle développée
à la rentrée. On se souvient que la force est en relation directe avec
la surface (F = P x S )
La force développée en sortie de tige est donc plus grande que celle
développée en rentrée, car la surface efficace du côté de la tige est
plus petite (surface du cylindre moins celle de la tige).
Distribution
Efforts développés par un vérin :
Lors du calcul de la force développée par les vérins, il faut tenir

compte de la surface efficace du piston en contact avec la pression
d'air :
• Lors de la sortie de la tige, le
travail s'effectue en poussée
et agit sur la surface totale
du piston ;
• Lors de la rentrée de la tige,
le travail s'effectue en
traction et agit sur une
surface réduite du piston,
car il faut déduire la section
de la tige.
3.1- Principe 3.2- Régulation de la vitesse 3.3- Commande automatique
Introduction :
Lorsqu'un gouvernement ou une municipalité décide de faire

construire de nouvelles routes, les techniciens du génie civil en font
3- Principes de fonctionnement des circuits
d'abord le tracé en les représentant par des traits symboliques tout

en y incorporant les ponts, les passages à niveau, les viaducs et les
autres éléments de construction identifiés par leur symbole
particulier.
De même, les concepteurs d'automatisme pneumatique

de commande
représentent les circuits pneumatiques sous forme de schémas

illustrant tous les conduits et composants représentés par leur Figure 3.1 Commande directe d'un vérin à simple effet.
symbole distinctif.
Dans cette étude, vous apprendrez les principales règles qui
régissent les circuits de commande en pneumatique par
l'intermédiaire de plusieurs applications de base.
Commande directe :
On dit qu'un circuit est à commande directe lorsqu'un distributeur

de commande alimente directement un actionneur. La figure 3.1
présente le schéma de commande directe, d'un vérin à simple effet.
Notez sur le schéma, le symbole utilisé (deux cercles concentriques
et le triangle) pour indiquer la pression d'alimentation.
Pour commander un vérin à simple effet, on se sert d'un

distributeur 3/2. Cependant, la plupart des distributeurs de
commande 3/2 ont un débit d'air assez restreint, de sorte qu'un tel
montage s'avère inefficace pour fournir l'air d'alimentation à un
vérin de volume considérable.

La commande directe peut seulement satisfaire avec efficacité les
besoins en air comprimé d'un très petit vérin.
Pour commander un vérin à double effet, on peut se servir de deux
distributeurs 3/2 à commande manuelle, ou plus simplement, d'un
seul distributeur 4/2. Les deux possibilités sont présentées à la
de commande
figure 3.2.
Dans le premier cas, le montage avec deux distributeurs 3/2 crée
un risque de chevauchement, car il est possible d'actionner les
deux boutons-poussoirs simultanément.
Dans le second montage, l'usage du distributeur 4/2 diminue
l'encombrement et élimine les risques de chevauchement. On peut
aussi se servir d'un distributeur 5/2 à commande manuelle et
obtenir un rendement similaire.
Pour les mêmes raisons que celles énoncées dans le cas des vérins
à simple effet, la commande directe d'un vérin à double effet est à
proscrire si l'on considère le volume d'air du vérin trop grand. Cet
inconvénient de la commande directe s'applique aussi aux autres
sortes d'actionneurs.
Un moteur pneumatique, par exemple, consomme en général plus
d'air comprimé qu'un vérin, car la rotation du moteur exige un
débit d'air continu. La commande directe devient donc encore
moins appropriée pour les moteurs pneumatiques. Figure 3.2 Commande directe d'un vérin à double effet.
Traçage des schémas de circuits (E04-057) : • Pour des ensembles très importants dessiner chaque chaîne de
distribution sur une feuille avec des repérages de correspondance aux
Il faut faire preuve de vigilance lors du traçage des schémas de points de raccordement entre les feuilles, exemple :
circuits et respecter les règles suivantes prescrites par la norme  folio 1 : schéma d'implantation ;
"Guide pour l'exécution des schémas de circuits".  folio 2 : Grafcet ;

 folio 3 : schéma d'utilisation (les énergies) ;
Règle générale  folio 4 : circuit de commande : les capteurs de commande ;
• Les schémas seront clairs et doivent permettre de suivre les  folio 5 : circuit de commande : traitement de l'information ;
circuits pour tous les mouvements et les ordres de commande  folio 6 : circuit de puissance.
au cours des différentes séquences de fonctionnement.
de commande
• Les schémas ne doivent pas tenir compte de l'implantation des • Les circuits de commande et les circuits de puissance pneumatique
appareils dans l'installation. peuvent être représentés sur un même schéma suivant l'importance de
l'installation.
Tracé des schémas • Si un élément de commande n'est pas lié sur le schéma à son action, son
• Les conduites ou liaisons entre les différents appareils doivent action sur le milieu (exemple de came) est schématisée par une ligne.
être tracées si possible sans croisement. Les schémas doivent • Dans le cas ou un organe est actionné dans un seul sens, exemple galet
permettre un suivi de tous les circuits. escamotable, ajouter une flèche au repère pour indiquer le sens du
• La distribution est divisée en sous-ensembles ou chaînes mouvement (figure 3.3).
homogènes. Ces chaînes sont disposées l'une à coté de l'autre
ou l'une en dessous de l'autre en tenant compte de la
technologie pneumatique utilisée et numérotées en continu.
Les appareils d'une même chaîne de distribution sont ordonnés
dans le sens du flux d'énergie, exemple position de vérins
(1C, 2C…).
• Les circuits liés sont représentés sur un même plan. Les circuits
indépendants peuvent-être représentés sur des plans séparés.
Figure 3.3 Organe actionné dans un seul sens.
Appareils et circuits pneumatiques La figure 3.4 vous présente deux possibilités de schéma. Les conduites
Les appareils sont de préférence disposés de gauche à droite et de représentées en ligne directe permettent une lecture plus facile et rapide.
haut en bas, dans l'ordre des opérations ou de réalisation d'une Pour l'élaboration il faut tenir compte de la symbolisation du distributeur en
fonction : respectant le repérage des orifices de sortie 4 et 2 pour l'alimentation du
• à gauche, le contrôle et la commande (capteurs, boutons- vérin à double effet. Pour cet exemple les conditions du tracé sont les
poussoirs…) ; suivantes :
• au centre, la commande (l'automatisme logique) ;
• à droite, la distribution de puissance et l'utilisation • à la position repos (état initial), la tige du vérin est rentrée, le rappel par
(distributeurs, réducteurs de débit, vérins, moteurs…). ressort assure la liaison entre l'orifice 1 et l'orifice 2 (pilotage 12) ;
• à la position commande, l'action sur le bouton-poussoir du distributeur,
de commande
Règle relatives aux appareils assure la liaison entre l'orifice 1 et l'orifice 4 (pilotage 14), la tige du
• Les appareils seront représentés en utilisant la représentation vérin sort.
symbolique fonctionnelle (NF Iso 1219-1).
• Les symboles qui se répètent dans un schéma peuvent-être
représentés par un rectangle numéroté. Le symbole
correspondant est indiqué à part.
• Les appareils sont représentés chacun dans la position
fonctionnelle qu'ils occupent à l'état initial de l'installation tel
qu'il découle du diagramme de fonctionnement ou d'une
description du cycle figurant sur le schéma. L'état initial
s'entend après mise sous pression et avant que ne commence
le cycle de fonctionnement.
• Chaque appareil est identifié par un code de désignation et les
orifices de raccordement sont repérés.
Figure 3.4 Traçage d'un schéma à l'état initial.

Commande indirecte :
La commande indirecte permet, entre autres, de résoudre le

problème de consommation d'air des actionneurs en faisant usage
d'un distributeur de puissance. C'est la raison pour laquelle on

appelle les distributeurs de puissance pré-actionneurs.
Vérin à simple effet :
Dans un circuit de commande indirecte, le distributeur de

de commande
commande envoie un signal de commande au pré-actionneur. Le

pré-actionneur, généralement conçu selon le principe de
construction à tiroir, se charge alors de fournir toute la quantité
d'air nécessaire au fonctionnement efficace de l'actionneur. La
figure 3.5 montre la commande indirecte d'un vérin à simple effet.
Figure 3.5 Commande indirecte d'un vérin à simple

effet.
Avantages de la commande indirecte :
Dans les systèmes pneumatiques industriels, les pré-actionneurs

sont généralement situés près des actionneurs qu'ils alimentent.
Une autre technique consiste à regrouper les pré-actionneurs sous

le pupitre de commande où se trouvent les dispositifs à commande
manuelle. La commande indirecte permet donc de placer à des
endroits différents les distributeurs de puissance et ceux de
commande.
de commande
La commande indirecte permet aussi d'adapter la source

d'alimentation aux besoins précis d'un équipement. Voici quelques
possibilités :
• raccordement de l'air de commande et de l'air de puissance à

des sources différentes ;
• réglage de la pression de l'air exemple P1 = 6 bars du circuit de
puissance à une pression élevée ;
commande à une pression plus faible ;
• lubrification de l'air de puissance ;
• air de commande sans lubrification.
Figure 3.6 Réglage de la pression de l'air d'un
équipement industriel.
La figure 3.6 résume ces différentes possibilités.
Avantages de la commande indirecte :
Dans les systèmes pneumatiques industriels, les pré-actionneurs

sont généralement situés près des actionneurs qu'ils alimentent.
Une autre technique consiste à regrouper les pré-actionneurs sous

le pupitre de commande où se trouvent les dispositifs à commande
manuelle. La commande indirecte permet donc de placer à des
endroits différents les distributeurs de puissance et ceux de
commande.
de commande
La commande indirecte permet aussi d'adapter la source

d'alimentation aux besoins précis d'un équipement. Voici quelques
possibilités :
• raccordement de l'air de commande et de l'air de puissance à

des sources différentes ;
puissance à une pression élevée ;
commande à une pression plus faible ;
• lubrification de l'air de puissance ;
• air de commande sans lubrification.
La figure 3.6 résume ces différentes possibilités.

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Analyse de circuits pneumatiques

1.1- Base de la pneumatique 1.2- Lois fondamentales

Introduction : Les organes d'entraînement pneumatiques permettent de réaliser des

Propriétés des gaz: Elasticité : ‫مرونة‬

• L'hydraulique ; la mise en œuvre des énergies de commande:

international" dont l'abréviation est SI.

p1 .V1 = p2 .V2  p2 = (V1 / V2 ). p1

On sait que : V2 / V1 = 1/7 et p1 = pamb = 1 bar = 100 kPa

Il en résulte : pe = pabs - pamb = (7 - 1) bar = 6 bar = 600 kPa

Le taux de compression d'un compresseur fournissant une pression de 6

Loi de Charles – Gay-Lussac

contraction, par contre, est due à l'abaissement de la

Loi de Charles – Gay-Lussac Exercice

2- Un compresseur aspire l’air à la pression atmosphérique et le comprime

De même, la relation entre le volume et la température d'un gaz

Ce qui donne, comme équation générale :

V1 = 651 kPa . 1,5 m3 . 295 K / 311 K . 101 kPa

Comme on peut le voir à la figure, l'air emprisonné dans un

Calcul du diamètre du vérin  F = P x S  S = F / P = 8270 N / 825000 Pa = 0,010 m²

Introduction : • Un filtre d'aspiration ;

Un non respect de ces exigences peut entraîner une augmentation

2-1 : Production de l’air comprimé

La production de l'air comprimé commence dès la phase de

Le choix d’un compresseur dépend de la pression de travail et du

Le réservoir est chargé d'emmagasiner l'air comprimé refoulé par le

La surface relativement importante du réservoir permet de refroidir

La capacité du réservoir est fonction:

Déshydrateur : frigorifique. On appelle « point de rosée » la température à laquelle il

déshydratation de l'air peut être réalisée par :

• Dessiccation par le froid ;

Une réduction des coûts de maintenance, des temps

Sécheur par réfrigération :

Le déshydrateur le plus fréquemment employé est le dessiccateur

Sécheur par absorption :

On appelle l’adsorption la fixation de substances sur la surface de

La déshydratation par adsorption est le procédé qui permet

l'on procède à la régénération du premier par un séchage à l'air

Le groupe de conditionnement sert à préparer l’air comprimé. Il est

Le groupe de conditionnement est constitué de :

• Un filtre à air comprimé ;

Filtre à air comprimé :

Divers secteurs industriels ont souvent besoin d'air filtré le plus

Les filtres ultra-fins nettoient l'air de commande des plus petites

Le régulateur maintient pratiquement constante la pression de

Le lubrificateur d'air comprimé a pour rôle d'assurer une

fonctionner que lorsque le courant d'air est suffisamment

On peut trouver sur la figure les symboles des éléments de

Les distributeurs sont des appareils qui permettent d’agir sur la

On représente les différents modèles de distributeurs à l'aide de

Par position « zéro » on entend, dans le cas des distributeurs à

Par position de « repos » (ou « position initiale ») on entend la

Chaque symbole est constitué d'une case rectangulaire à l'intérieur

La figure ci-dessous montre le début de la création des symboles de

• les orifices sont tracés sur le carré de la position de repos ;

Pour un distributeur à deux positions, l'état de repos est indiqué

par la case de droite (carré b). Pour un distributeur à trois positions,

• Pression d’alimentation (source d’énergie) : P

Il existe des distributeurs à deux, trois, quatre ou cinq orifices. Il

Chaque distributeur est muni d’un moyen de commande et d’un

• Le moyen de commande constitue le mode d’actionnement et

• Le moyen de rappel constitue le mode de désactivation du

Le ressort constitue fréquemment le moyen de rappel. Ce n’est

Si l'on considère que chaque distributeur de la figure ci-contre peut