Cours de Mesures Uusto

Cours de mesures électriques et
électroniques
Licence 2éme année, S4
3 filières de génie électrique
M. A. GOURMALA
2019-2020
Adresse Mail:
m.a.gourmala@mail.com
PROGRAMME DU SEMESTRE 4
2 Mesures électriques et électroniques-Gourmala-



ORGANISATION UNITE
D’ENSEIGNEMENT

OBJECTIFS ET CONTENU
 CODE: UEM 2.2.1
Contenu de la matière :
 Matière 1 : Mesures électriques et Chapitre 1 : Notions fondamentales sur la mesure 3 semaines
électroniques Chapitre 2 : Construction d’un appareil de mesure 1 semaine.
(VHS: 37h30, Cours : 1h30, TP : 1h00) Chapitre 3 : Classification des appareils de mesure 3 semaines
Chapitre 4 : Fonctionnement des appareils de mesure 4 semaines.
Chapitre 5 : Méthodes de mesures électriques 3 semaines
 Objectifs de l’enseignement: Chapitre 6 : La mesure dans l’industrie 1 semaine
Initier l'étudiant aux techniques de mesure des
grandeurs électriques et électroniques. Mode d’évaluation :
Contrôle continu : 40 % ; Examen final : 60 %.
Le familiariser à l’utilisation des appareils de
mesures analogiques et numériques.
 Connaissances préalables
recommandées:
Electricité Générale, Lois fondamentales de la
physique

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Références:
 1- M. Cerr ; Instrumentation industrielle : T.1 & T.2 ; Edition Tec & Doc.
 2- P. Oguic ; Mesures et PC ; Edition ETSF.
 3- D. Hong ; Circuits et mesures électriques ; Dunod ; 2009.
 4- W. Bolton ; Electrical and electronic measurement and testing ; 1992.
 5- A. Fabre ; Mesures électriques et électroniques ; OPU ; 1996.
 6- G. Asch ; Les capteurs en instrumentation industrielle ; édition DUNOD,
2010.
 7- L. Thompson ; Electrical measurements and calibration: Fundamentals and
applications, Instrument Society of America, 1994.
 8- J. P. Bentley ; Principles of measurement systems ; Pearson education ; 2005.
 9- J. Niard ; Mesures électriques ; Nathan ; 1981.
 10- R. Beauvillain - J. Laty Mesures électriques et électroniques – Hachette-
1979

Chapitre 1 : Notions fondamentales sur
la mesure
Définitions et but d’une mesure.
Principe d’une mesure.

Mesurage d’une grandeur, les
étalons.
Les grandeurs électriques et unités
de mesure.
Equations aux dimensions.
Caractéristiques usuelles des
signaux.
Gamme des courants utilisés en
électronique et électrotechnique.
Caractéristiques de la mesure.
Erreurs de mesure.

Chapitre 2 : Construction d’un appareil
de mesure
Introduction sur la construction

d’un appareil de mesure.
Qualité d’un appareil de mesure.
Caractéristiques d’étalonnage.
Erreur et classe de précision.

Chapitre 3 : Classification des appareils
de mesure.
Classification selon application, principe

de fonctionnement, nature du courant à
mesurer.
Principaux éléments des appareils.
Les différents types d’appareils de mesure : Ampèremètre,

Voltmètre, Ohmmètre, Wattmètre, Capacimètre,
Fréquencemètre, …

Chapitre 4 : Principes de fonctionnement
des appareils de mesure
Généralités sur les appareils de

mesure.
Appareils de mesures analogiques
Appareils de mesures numériques
Principe de fonctionnement de l’oscilloscope cathodique
Oscilloscope numérique.

Chapitre 5 : Méthodes de mesures
électriques
Mesure des tensions et des

courants,
Méthode d’opposition,
Méthodes de mesure des

résistances,
Méthodes de mesures des
impédances,
déphasages,
fréquences,
puissances en CC et CA.

Chapitre 6 : La mesure dans l’industrie
Les problèmes de la
mesure dans l’industrie.
Implantation du
matériel et
environnement.
Choix des appareils

utilisés dans l’industrie.

Introduction 1
 Le besoin de mesurer s’est  La révolution industrielle au
imposé dès le début de la 19éme siècle a apporté des
civilisation humaine. techniques et des instruments
Historiquement les échanges plus performants pour
satisfaire aux besoin d’une
de produits par troc exigent
industrie en plein essor. On a
des mesures diverses pour observé un développement
réguler les opérations et spectaculaire des techniques
garantir une transaction de mesure au cours du
équitable. dernier quart du siècle
dernier accompagné par les
progrès en électronique et en
informatique.

Introduction 2
 La mesure nous permet de  Dans la vie courante nous faisons
mieux comprendre un souvent des mesures sans le savoir.
phénomène physique, elle rend l’expression familière « Il fait froid
possible les comparaisons et les aujourd’hui » est l’expression
vérifications lors d’une subjectif d’un individu qui résulte
expérimentation c’est une d’une perception physiologique de
observation quantitative. la température ambiante. Dans le
même temps un autre individu
peut déclarer « Il fait chaud
aujourd’hui ». D’où la nécessité de
construire des instruments de
mesures objectifs et impartiaux.

Introduction 3
 On peut définir la mesure  Le plus souvent une mesure sert
comme une estimation avec un à satisfaire un besoin
certain degrés d’incertitude de élémentaire et quotidien.
la taille d’un objet, la quantité Quand votre épicier pèse la
ou l’intensité d’un phénomène quantité de sucre demandée,
par comparaison avec un c’est principalement pour
standard de grandeur connue. déterminer le prix qu’il va vous
 La mesure c’est aussi un moyen réclamer.
de collecter de l’information sur  Quand on prend la température
le monde physique. corporelle de son enfant c’est
pour savoir s’il est malade.

Introduction 4
 La métrologie est la sciences qui étudie et développe les
techniques de mesure. Un grand nombre de prix Nobel ont été
obtenu par des chercheurs grâce à leur innovation en matière
de techniques de mesure. On peut citer la nouvelle mesure du
rapport de constantes universelles ℎ/e2 avec une précision de
10−9 à l’aide de l’effet Hall quantique qui a valu le prix de
Nobel de physique à Von Klitzing en 1985.
 Norman F. Ramsey a obtenu le prestigieux prix en 1989
grâce à la transition entre les deux niveaux hyperfins de
l'état fondamental de l'atome de césium 133 qui a permis
de définir la seconde et l’horloge atomique.
 Plus récemment l’imagerie médicale obtenue par
résonnance magnétique nucléaire (2003) a révolutionné
la médecine .
la mesure

étalons.
de mesure.
signaux.
Erreurs de mesure.

1.1 Définitions et but d’une mesure
« La science commence là où commence la mesure » . D.Mendeleev
(inventeur du tableau périodique des éléments)
 On peut définir «mesurer»  Les mesures peuvent avoir

par «comparer» une trois finalités:
grandeur inconnue à une 1. Scientifique.
grandeur de référence : 2. Industrielle.
l’étalon. Le résultat de la
3. Légale
mesure est alors le nombre
d'unités de l'étalon
comprises dans la grandeur
inconnue.

Glossaire:
 Mesurande: Grandeur que
l'on veut mesurer.
Souvent, le mesurage, incluant
 Mesurage: Processus l’instrument de mesure et les
permettant d’obtenir conditions sous lesquelles il
expérimentalement une ou
plusieurs valeurs que l'on peut
s’effectue, modifie le
attribuer à une grandeur. phénomène, le corps ou la
 Métrologie: Science des substance. En conséquence la
mesurages et ses applications.
grandeur mesurée peut différer
 Étalon: Réalisation de la
définition d'une grandeur , avec du mesurande. Dans ce cas, il
une valeur déterminée et une est nécessaire d’apporter une
incertitude de mesure associée,
utilisée comme référence.
correction appropriée.

la mesure

étalons.
de mesure.
signaux.
Erreurs de mesure.

1.2 Principe d’une mesure
 Faire une mesure, c'est  Mais la mesure d'une tension électrique
comparer une grandeur se fait sans étalon : c'est l'appareil de
physique (ou chimique) mesure qui est «étalonné», à l'aide d'un
inconnue avec une grandeur de appareil de calibrage de grande
précision qui doit être conforme à la
même nature prise comme
valeur du Volt «légal».
référence à l'aide d'un
 D'où le besoin d'un certain nombre
instrument.
d'étalons pour réaliser les mesures et
 Exemple: pour mesurer la vérifier les instruments qui doivent être
longueur d’une porte on utilise précis et stable. Il existe des unités au
un principe de comparaison avec niveau mondial pour fabriquer les
un instrument qui est le mètre étalons (par exemple BNM : Bureau
étalon, on procède de manière National de Métrologie). On a besoin
analogue pour peser une par exemple des étalons de tensions
quantité de farine. (piles de type Weston) de temps et de
résistance.

la mesure

étalons.
de mesure.
signaux.
Erreurs de mesure.

1.3 Mesurage d’une grandeur, les
étalons.
 Le mesurage d’une grandeur exige  Les étalons sont hiérarchisés afin que l’on
la comparaison directe ou indirecte puisse effectuer la mesure qui
avec un étalon. correspond à son besoin d’exactitude. Il
existe par exemple des étalons
 Un étalon est une matérialisation internationaux et des étalons nationaux:
d’une grandeur donnée dont on
 Un étalon international est un “étalon
connaît la valeur avec une grande reconnu par les signataires d’un accord
exactitude. Un étalon sert à international pour une utilisation
étalonner d’autres étalons ou des mondiale”. Par exemple le prototype
équipements qui mesurent la même international du kilogramme.
grandeur. Il existe donc pour  Un étalon national est un “étalon reconnu
chaque grandeur physique un par une autorité nationale pour servir,
étalon. dans un état ou une économie, comme
base à l’attribution de valeurs à d’autres
étalons de grandeurs de la même nature”.

Une grandeur?

Grandeurs fondamentales
Ce sont trois grandeurs indépendantes, à
partir desquelles toutes les autres peuvent
être déduites :
 ƒLa longueur ;
 ƒLa masse ;
 ƒLe temps.

Grandeurs principales
 Les trois grandeurs fondamentales sont insuffisantes à
la réalisation d'une métrologie pratique, on leur
ajoute quatre autres grandeurs pour aboutir à un
ensemble redondant. Les grandeurs principales sont :
 Lƒa longueur ;
 La masse ;
ƒ
 Le temps ;
 L’intensité du courant électrique ;
 La température ;
 L’intensité de lumière;
ƒ
 La quantité de matière.
ƒ

Système international d'unités,(SI):
 Système d'unités, fondé sur le
système international de
grandeurs, comportant les
noms et symboles d'unités,
une série de préfixes avec
leurs noms et symboles, ainsi
que des règles pour leur
emploi, adopté par la
Conférence générale des
poids et mesures (CGPM).

Système d’unité international

Définitions des unités fondamentale du SI
(Ces définitions sont prises sur le site du Bureau international des poids et mesure : www.bipm.org/fr/si.)
Définition du mètre adoptée en Définition de la seconde adoptée en

1983 : 1967:
Le mètre est la longueur du La seconde est la durée de
trajet parcouru dans le vide 9 192 631 770 périodes de la
par la lumière pendant une radiation correspondant à la
transition entre les deux
durée de 1/299 792 458 de
niveaux hyperfins de l'état
seconde.
fondamental de l'atome de
Il en résulte que la vitesse de la césium 133.
lumière dans le vide est égale à
Δν Cs = 9 192 631 770 Hz
299 792 458 mètres par seconde. est la fréquence de la transition hyperfine de
l'état fondamental de l'atome de césium 133

Définition du kilogramme :
Le kilogramme est l'unité de masse ; il était depuis 1889
égal à la masse du prototype international du kilogramme
(le grand K)
La masse d’un kilogramme n’est plus définie par un
cylindre de platine et d’iridium, mais par un calcul
mathématique précis, indépendant de tout objet
physique. Ce nouveau système de mesure est entré en
vigueur le 20 mai 2019.

ETALON DU KILOGRAMME

Pour les pesées courantes

 Le kilogramme est donc maintenant défini à partir de la
constante de Planck (h) de la physique quantique, mesurée avec
une précision de 10-9 à 6,62607015 x 10-34 kg m2 s-1.
1kg=h/6,62607015 x 10-34 m-2 s
 le Kelvin, mesuré à partir du point triple de l'eau, sera redéfini à
partir de la constante de Boltzmann (k), liée à la mesure de
l'agitation thermique des constituants fondamentaux d'un corps.
 L‘Ampère sera relié à la charge élémentaire (e), la charge
électrique d'un proton.
 La mole, l'unité de quantité de matière, utilisée essentiellement
en chimie sera définie directement en fixant la constante
d'Avogadro (NA). la masse molaire du carbone 12 est égale à
0,012 kg.

Le Kelvin, symbole K, est l'unité de température thermodynamique du
SI. Il est défini en prenant la valeur numérique fixée de la constante de
Boltzmann, k, égale à 1,380 649 x 10–23 lorsqu'elle est exprimée en
J K–1, unité égale à kg m2 s–2 K–1, le kilogramme, le mètre et la seconde
étant définis en fonction de h, c et ΔνCs.
L‘Ampère, symbole A, est l'unité de courant électrique du SI. Il est
défini en prenant la valeur numérique fixée de la charge élémentaire, e,
égale à 1,602 176 634 x 10-19 lorsqu'elle est exprimée en C, unité égale
à A s, la seconde étant définie en fonction de ΔνCs.
La mole, symbole mol, est l'unité de quantité de matière du SI. Une
mole contient exactement 6,022 140 76 x 1023 entités élémentaires. Ce
nombre, appelé « nombre d'Avogadro », correspond à la valeur
numérique fixée de la constante d'Avogadro, NA, lorsqu'elle est exprimée
en mol–1.

Définitions des unités fondamentale
du SI (suite 2)
Définition de la candela adoptée en 1979
La candela est l'intensité lumineuse, dans une direction donnée, d'une
source qui émet un rayonnement monochromatique de fréquence
540 x 1012 hertz et dont l'intensité énergétique dans cette direction
est 1/683 watt par stéradian.

Les grandeurs dérivées
 Les unités dérivées sont nombreuses elles complètent les unités
de base. Elles ont des noms spéciaux (hertz, pascal, watt, ...) mais
peuvent toujours être exprimées à partir des unités de base.
 Elles mettent en jeu au moins deux grandeurs de base:
 aire,
 volume,
 puissance,
 vitesse,
 Pression…
 Chaque grandeur peut prendre des valeurs dans une très large
gamme. Pour éviter d’utiliser des valeurs avec un grand nombre
de zéros, on a recourt à des préfixes. Ils permettent de couvrir
une gamme allant de 10-24 à 1024 fois l'unité. (selon le tableau
suivant)

Les multiples et sous-multiples

la mesure

étalons.
de mesure.
signaux.
Erreurs de mesure.

L’intensité du courant électrique
 L’unité de courant électrique est l’Ampère.
C’est la seule grandeur électrique appartenant
aux grandeurs fondamentales définissant le SI.
 Toutes les autres grandeurs électriques sont

dérivées.

Les grandeurs dérivées
En mécanique:
En électricité et magnétisme:

Le volt : (1)
 Il peut être défini par:
 Dans cette expression W est la puissance:
 J (Joule) est l’unité d’énergie, reportons cette expression dans V:
 Or, l’énergie est donnée par:

Le volt : (2)
 La différence de potentiel devient:
Le volt est donc une grandeur dérivée qui s’exprime par :

Les ETALONS
en électricité:
Parmi les étalons qui nous
intéressent on peut citer :
 Etalon de tension: Pile de
Weston étalon de f.e.m.
Ev = 1.0186 V à 20°C.
Diode Zener contrôlée
par une pile étalon
(utilisée dans les appareils
électroniques)
Volt étalon
Pile WESTON
Résistance étalon
Etalon de résistance: On
utilise des alliages dont la
résistance varie faiblement
en fonction de la
température :
 Le manganin (80%Cu,
12%Mn, 8%Ni)
 Le constantan (60%Cu,
40%Ni)

Capacité étalon
Etalon de capacité: Les
condensateurs à air sont des
condensateurs les plus stables
ils sont utilisés en étalon (de
l'ordre de 105 pF).
 C'est un cylindre de 50 cm
de diamètre et de 120 cm de
hauteur.
Paris : J. Carpentier, [1900]

Gravé sur l’objet : "1680-5 1/2 microfarad"
H 15 ; P 18 ; l 18 cm (D3 56)

la mesure

étalons.
de mesure.
signaux.
Erreurs de mesure.

Equation aux dimensions
Prenons un exemple : Einstein à trouvé que E=mc2.
E est une énergie, m une masse et c une vitesse (la
vitesse de la lumière dans le vide ≈ 3.108 m/s).
Voyons si cette équation est homogène (ce qui ne prouve pas
sa justesse).
 [mc2] = [m] x [c]2 = M x V2 = M ( L T-1 ) 2 = M
L2 T-2 ce qui est bien la grandeur de l’ENERGIE
que nous venions de calculer.
 Donc l’équation E=mc2 est homogène. Si elle ne
l’était pas, elle serait à coup sûr fausse. Mais
attention l’homogénéité ne prouve pas qu’elle
soit juste. En effet E=mc3 ou E=m2c5 qui ne sont
pas homogènes sont fausses, mais E=3mc2 est
homogène mais fausse.
La vérification de l’homogénéité ou analyse dimensionnelle
d’une équation évite les erreurs grossières.
A quoi sert une équation aux dimensions
Dans une relation entre grandeurs, on  Exemple d’unité composée : De la
remplace chaque terme par la grandeur formule : e = ½.g t2, on tire la dimension
de g = LT-2 accélération en m.s-2.
fondamentale correspondante :
 Homogénéité : Des formules : ½.m.v2.=
L pour une longueur, M pour une
m.g.h , on tire M.(L.T-1)2 = M.L.T-2.L .
masse, T pour un temps, I pour une La dimension d’une énergie est donc :
intensité électrique… M.L2.T-2
On obtient ainsi l’équation aux  Conversion d’unité : Pression p = F/S =
dimensions. Cette équation permet : M.L.T-2.L-2 = M.L-1.T-2.
De déterminer l’unité composée d’une  En CGS l’unité est la barye (dyne/cm2)
grandeur en fonction des grandeurs  En SI l’unité est le pascal (newton/m2)
fondamentales.  Rapport des unités de masse :
MSI/MCGS = 103
De tester si une formule est homogène.
 Rapport des unités de longueur
De faire des conversions d’unités. LSI/LCGS = 102
 Finalement : 1 pascal = 10 baryes.
la mesure

étalons.
de mesure.
signaux.
Erreurs de mesure.

Les grandeurs variables
La plupart des grandeurs physiques peuvent
être mesurées moyennant une conversion en
signal électrique par l’intermédiaire d’un
capteur adéquat. Ces grandeurs sont
généralement variables au cours du temps,
voici quelques exemples :
 la pression atmosphérique (P en mbar),
 la température sur 24 heures, Tension électrique enregistrée durant 10 ms
 l'intensité de lumière (L en candela) dû au Les grandeurs variables dépendant du temps

soleil sur une journée, sont notées en lettres minuscules. Par exemple
on notera que la tension u=8v à l'instant t=2ms;
 la tension électrique fournie par le réseau
il s'agit de la valeur instantanée de la tension (à
en quelques millisecondes, un instant précis).
 le champs électro- magnétique émis par un
relais GSM mesuré en quelques Pour être exploitable, un graphique doit
toujours préciser les unités des grandeurs
nanosecondes.
ainsi que la graduation des axes.
Les grandeurs périodiques
 Les grandeurs qui ont des variations qui se
répètent identiquement entre deux instants
consécutifs sont dites périodiques. Voici quelques exemples
 On définit la période, en secondes, d'une
grandeur périodique s(t) comme la plus petite
de fréquences utilisées en
durée T vérifiant la relation : s(t + T) = s(t). électricité et électronique :
 La fréquence F, exprimée en Hertz (Hz), d'une  Réseau électrique : f = 50 Hz
grandeur périodique est le nombre de périodes (T = 0,02 s ou 20 ms).
contenues dans une durée égale à une seconde.
En une seconde, on aura F périodes de durée T  Bande radio FM : de 88 MHz à
donc F.T = 1s ce qui donne : F=1/T 105 MHz
Avec F en Hertz (Hz) et T en secondes (s). Les  Radio EL BAHIA : f = 92.7 MHz.
multiples pour l'unité de fréquence sont:
 Téléphone mobile : 900 MHz
•Le kilohertz : 1 kHz = 103 Hz (T=1ms).
•Le mégahertz : 1 MHz = 106 Hz (T=1 μs). et 1,8 GHz.
•Le gigahertz : 1 GHz = 109 Hz (T=1ns)
•Le térahertz : 1 THz = 1012 Hz (T=1ps)
Paramètres d’un signal alternatif
 Un signal alternatif périodique peut
être visualisé sur un oscilloscope, il
est caractérisé par:
 sa forme (sinus, carré, dent de scie,),
 sa période (fréquence ou pulsation) et
son amplitude.
 On peut aussi caractériser un signal
alternatif par deux autres paramètres,
en plus de la valeur instantanée qui
sont :
 la valeur moyenne et
 la valeur efficace.
Valeur moyenne. Notation conventionnelle
Par convention la valeur moyenne d’une
grandeur périodique x(t) est notée ou
<X>, on trouve également la notation
suivante non valide mais souvent utilisée
car plus explicite Xmoy.

Valeur moyenne signal périodique
Prenons le graphique ci-contre
(variation d'une grandeur x) et
ajustons une droite horizontale
(tension continue) qui représenterait
la moyenne Xmoy des valeurs prises
par la grandeur variable x(t).
On repère deux surfaces :  La droite Xmoy a pour ordonnée la
 La surface S+ entre la droite Xmoy
valeur moyenne des valeurs de x(t)
et la courbe x(t); (partie supérieure) ce qui implique que les surfaces S+
et S− sont égales.
 La surface S− entre la courbe x(t)
et la droite Xmoy. (partie inférieure) À l'aide du schéma ci-dessous,
 définissons la surface S entre la
Mesures électriques et électroniques-Gourmala-
courbe x(t) et l'axe des abscisses.
56
Calcul graphique
Du fait que S+soit égale à S- implique que la
surface du rectangle S= Xmoy . T est égale à la
surface délimitée par la courbe x(t) et l’axe
des abscisses.
On peut donc définir intuitivement la valeur

moyenne Xmoy = S/T
Une grandeur ayant une valeur moyenne
nulle est appelée grandeur alternative.

Trois définitions
Première définition
Deuxième définition
Troisième définition

Valeur efficace.
Branchons une ampoule
d'éclairage supposée "résistive"
avec la tension u sinusoïdale
alternative du secteur "220V".
Nous constatons que l'ampoule
brille; elle reçoit donc de
l'énergie bien que Umoy = 0 V.
Alimentons cette même
ampoule avec une tension
continue U que l'on règlera
jusqu'à avoir le même
éclairement qu'avec la tension du
secteur. On remarque alors que
la tension continue a été réglée à
U = 220V.

Valeur efficace, définition.
 On va donc définir une  Relation donnant la valeur
efficace du courant I en fonction
grandeur appelée «valeur de i (valeur instantanée) :
efficace » utile pour caractériser  La puissance instantanée p absorbée
les notions de puissances et par une résistance R est : p = R.i2.
énergies.  La puissance moyenne absorbée est P
= < R.i2 > = R < i2 > car R est
 Définition : La valeur efficace constant.
d'une tension périodique u est la  La puissance moyenne absorbée est
tension constante U qui aussi P = R.I2 car I est la valeur
efficace de i (même efficacité que le
fournirait la même puissance à courant constant I)
une résistance.
 Cette définition est valable aussi
pour un courant i.

Relation générale
 R.I2 = R < i2 > donc  Cette valeur efficace
 I2 = < i2 > et I   i 2  "vraie" est dénommée en
langage technique RMS
(Root Mean Square) ou
 Relation générale : La
Racine carrée de la
valeur efficace X d'une
Moyenne du Carré.
grandeur périodique x est
définie par la relation :
t 0 T
1
X eff  ( x(t))  X eff   (x(t)) dt
2 2
T t0

Exemple de calcul
 Il s’agit d’un courant de
forme carrée, de période
250µs variant entre 600mA
et -200mA.
 Calcul de < i2 >
0.6 2
 150  ( 0.2) 2
100
i 2    0.232A 2
250
I   i2 
I   i 2   0.232  0.482 A

Valeur moyenne, valeur efficace…
Tension sinusoïdale redressée double alternance
Tension sinusoïdale
63 Mesures électriques et électroniques-Gourmala- Tension sinusoïdale redressée simple alternance

la mesure

étalons.
de mesure.
signaux.
Erreurs de mesure.

Electrotechnique/Electronique
 l'Électrotechnique est  l'Électrotechnique est à la
l'étude des applications fois une science et une
techniques de l'électricité. technologie, ces deux
On réserve ce terme aux termes ont des
applications qui mettent en significations très proche.
jeu plutôt une énergie Selon le dictionnaire
qu'un signal. Le domaine Larousse « la technologie
d'intervention est c’est un ensemble de savoirs et
principalement la de pratiques fondé sur des
production, le transport, la principes scientifiques dans un
distribution, et l'utilisation domaine technique. »
de l'énergie électrique.


Habituellement on associe l'électrotechnique aux  L’électrotechnique est l’ensemble
"courants forts" par opposition aux "courants des techniques qui mettent en
faibles" qui seraient plutôt du domaine de œuvre des courants moyens et
l'électronique. Mais ce n’est pas une règle absolue forts pour des applications
car si on rencontre bien en électrotechnique : domestiques et industrielles
 de très fortes puissances, de plusieurs mégawatts ( (production, transformation et
MW ) à quelques milliers de MW, principalement utilisation) : éclairage, chauffage,
lors de la production et du transport de l'énergie climatisation, moteurs électriques,
électrique ( une centrale nucléaire a une puissance transformateurs, électroménager,
de 1300 MW ) ; automatisation…
 on rencontre aussi de faibles puissances, de l'ordre  L’électronique est l’ensemble des
du kW ou du W, pour le chauffage, l'électroménager, techniques qui mettent en œuvre
etc. ; des courants faibles pour le
stockage, le traitement ou la
 voire de très faibles puissances, de quelques µW
transmission d’un signal, comme par
pour les micro moteurs de montres à quartz, à
exemple la télévision, le téléphone ou
quelques nW dans la motorisation de certaines
les réseaux... »
techniques d'exploration médicale
la mesure

étalons.
de mesure.
signaux.
Erreurs de mesure.

Qualités d’un appareil de mesure
 La qualité d'un appareil de mesure est définie par les
caractéristiques suivantes :
 L'étendue,
 La résolution,
 la sensibilité,
 la précision,
 la justesse,
 la fidélité.

Etendue de mesurage
 l'étendue de mesurage, c'est le
domaine de variation possible de
la grandeur à mesurer. Elle est
définie par une valeur minimale
et une valeur maximale.
 Exemple : Un voltmètre aura
une étendue de mesure comprise
entre 0 volt et 20 volt.
 On parle aussi de calibre ou
gamme de mesure.

La résolution
 La résolution d'un appareil est la plus  Un voltmètre numérique de 2000
points pour un calibre de 2V peut
petite variation de mesure qu'il peut afficher toutes les valeurs
détecter. comprises entre 0.000 V et 1.999
V ce qui lui donne une résolution
 On l'exprime souvent en points (ou de 1 mV.
chiffres), c'est à dire le nombre de  On rencontre également une autre
valeurs différentes qu'un instrument notation. Au lieu de dire 2000
peut afficher. points on dit 3 digits 1/2.
L'instrument pourra ainsi afficher
Un voltmètre à aiguille indique 100 volt. Une toutes les mesures comportant
variation de 0,1 volt fait bouger l'aiguille du jusqu'à 3 digits compris entre 0 et
voltmètre alors qu'une variation de 0,05 volt ne 9 plus un demi chiffre représenté
fait pas bouger l'aiguille. La résolution du par un 1 ou un blanc en tête de la
voltmètre est de 0.1 volt. valeur.

La sensibilité
 La sensibilité est un paramètre
exprimant la variation du signal
de sortie d'un appareil de
mesure en fonction de la
variation du signal d'entrée.
 Un appareil est d'autant plus
sensible qu'une petite variation
de la grandeur G à mesurer
provoquera un changement plus
grand de l'appareil de mesure.

La précision
 Un instrument de mesure est  la précision d'un appareil est dû
d'autant plus précis que les essentiellement à deux
résultats de mesure qu'il indique caractéristiques : la justesse et la
sont proche de la valeur vraie de fidélité.
la grandeur que l'on cherche à  La précision d'un appareil de
mesurer. mesure peut être dégradée par
des causes extérieures : erreur
 La précision est définie par opératoire, erreur provoquée
l'erreur de mesure. Elle s'exprime par les grandeurs d'influences
en unité de grandeur (erreur (température, pression …),
absolue) ou en pourcentage erreur d'étalonnage, erreur
(erreur relative). d'hystérésis, ...

La justesse
 L'erreur de justesse est la  Si on effectue plusieurs mesures
somme des erreurs la justesse est donnée par :
résultant de toutes les
causes pour chacun des J  MM
résultats de mesure pris M est la valeur moyenne des mesures
séparément. M est la valeur vr aie
 C'est donc l'aptitude de
l'appareil à donner des
résultats proche de la
valeur vraie.

La fidélité
 Aptitude d’un instrument  Elle représente la
de mesure à donner pour dispersion des mesures Mi
une même grandeur d'une même grandeur, elle
mesurée et dans les mêmes s’exprime par 6 fois
conditions , les mêmes l’écart-type estimé :
valeurs.
 C’est la composante F  6.
aléatoire de l’erreur d’un 1 n
instrument de mesure
 
n  1 i 1
( M i  M ) 2
(paramètre de dispersion).

Ecart type

Jeu de tir à la cible

la mesure

étalons.
de mesure.
signaux.
Erreurs de mesure.

Sommaire erreurs de mesure :
 Catégories d’erreurs
 Incertitude absolue,
 Incertitude relative,
 Règles de calcul d’incertitudes,
 Présentation d’un résultat de
mesure.

Des questions se posent au vu de ces résultats :
1. Pourquoi une telle variabilité des résultats ?
2. Pourquoi ces deux méthodes donnent-elles des résultats différents ?
3. Et, finalement quelle est la mesure de la résistance cherchée ?
On s’était aperçu notamment en astronomie, que :
• plusieurs mesurages d’une même caractéristique donnaient souvent
des valeurs différentes,
• la répartition des résultats avait une « forme en cloche » : « il n’y a
aucun doute que les petites erreurs ont lieu plus souvent que les
grandes ».
La question de la détermination de la mesure d’une grandeur se pose
ainsi : parmi tous ces résultats lequel choisir et comment estimer
l’erreur qui pourrait être commise ?

Les erreurs de mesure
 Seules les grandeurs étalons dont  L’écart entre la valeur
les valeurs sont fixées par mesurée et la valeur vraie est
convention ont un mesurande l’erreur de mesure.
parfaitement connu encore que  Elle résulte de deux
certaines grandeur étalon sont catégories de causes, les
définies avec une incertitude faible erreurs systématiques et les
mais non nulle.(exemple ℎ/e2 avec erreurs aléatoires.
une précision de 10−9).
 La valeur de tout autre mesurande
ne peut être connue qu’avec une
incertitude.

Exemple erreurs
 On cite parfois une
troisième catégorie, les
erreurs illégitimes qui
résultent d’une fausse
manœuvre, d’une mauvaise y
utilisation ou d’un défaut

de l’appareil de mesure.
Ces valeurs sont
généralement exclues dans
la vérification d’une loi y  y0  kx
physique.
Allongement d' un ressort
Les erreurs aléatoires ou accidentelles
 « Composante de l'erreur de mesure qui, dans des
mesurages répétés, varie de façon imprévisible ». Selon le
VIM
 Ces erreurs sont non reproductibles, leurs apparitions sont
aléatoires. Certaines de leurs causes peuvent être
déterminées, mais les valeurs des erreurs qu’elles
entraînent au moment de la mesure sont inconnues.
 Elles sont évaluées à partir de lois statistiques.
 Exemple: sensibilité, résolution d’un appareil de mesure.
Finesse de la graduation sur un appareil à aiguille. Erreur
due à une influence externe, courant d’air, température…

Les erreurs systématiques
 « Composante de l'erreur de mesure qui,
dans des mesurages répétés, demeure
constante ou varie de façon prévisible »
 Elles introduisent donc un décalage constant
entre la valeur vraie et la valeur mesurée
 Exemples : la valeur inexacte de la tension
d’alimentation dans un ohmmètre.
 le décalage du zéro d’un appareil analogique.
 Mode opératoire trop rapide : mesure faite
avant que le régime permanent ne soit atteint
 modification de la valeur du mesurande par la
présence de l’instrument de mesure.
(Méthode quatre fils. )

Erreur systématique mesure de
résistance
On veut mesurer une résistance de valeur vraie Ri. Deux montages sont possibles. La
résistance de l'ampèremètre est Ra et celle du voltmètre est Rv.
Montage AVAL :
On mesure la valeur vraie de U : ΔU = 0. Mais
l'ampèremètre mesure la somme des courants qui
circulent dans la résistance (I) et dans le voltmètre (i).
i = ΔI = U / Rv La valeur mesurée est donc :
R = U / I = Ri . RV / (Ri+RV),
résultante de Ri en parallèle sur RV.
L’erreur due au montage, se produit toujours
(systématique), elle est donnée par :
ΔRi = R - Ri
On obtient alors ΔRi = -R2/(RV–R)
Cet écart est appelé erreur absolue systématique, il est
négatif car la valeur vraie est toujours plus grande que la
valeur mesurée.

Montage amont
Montage AMONT :
 On mesure la vraie valeur de
l'intensité qui circule dans la
résistance : ΔI = 0. Par contre le
voltmètre mesure la différence
de potentiel aux bornes de
l'ensemble résistance et
ampèremètre. On mesure
U = (Ri + Ra).I
 L’erreur absolue systématique ici
est donc ΔRi = R – Ri = Ra.
 Il s’agit dans ce cas d’une erreur
systématique par excès.

Remarques :
 Le courant consommé par les voltmètres analogiques à
aiguille, est typiquement de 10µA et dépend du calibre
utilisé. Pour un calibre 10 V, la résistance interne est alors
de 1MΩ.
 Pour les voltmètres numériques, la résistance interne est
indépendante du calibre est vaut au moins 10 MΩ.
 Les multimètres numériques sont rarement utilisés en
ampèremètre car la résistance interne est souvent très
importante surtout pour les faibles calibres.
La connaissance des caractéristiques des
appareils de mesure permet d'éliminer l'erreur
systématique liée au type de montage utilisé.
Incertitude absolue
Deux balances de sensibilité différentes pèsent le même objet.
Le résultat de la pesée est : Le résultat de la pesée est :

m  48  1g m  48,26  0,01g
Cette notation définie un intervalle de confiance dans lequel nous avons la certitude
que la valeur vraie se trouve.
47 g  m  49g 48,25g  m  48,27 g

Incertitude relative
 Largeur d’une feuille de papier
A4 mesurée à l’aide d’une règle
graduée au ½ mm:
L  21,00  0,05cm
0,05 cm permet de définir

l’intervalle de confiance de la
feuille entre 20,95cm et
21,05cm. On peut penser
qu’il s’agit d’une mesure
précise.

 Rayon de la planète Mars
mesuré au laser à 100m près.
R=3 396,2 ± 0,1 km
l’intervalle de confiance sur la

mesure du rayon est compris
entre 3396,1 km et 3396,3 km.
On peut penser qu’il s’agit
d’une mesure moins précise que
celle de la feuille A4.

 Pour pouvoir comparer et affirmer
laquelle des deux mesures est la
plus précise, il faut exprimer une R 
0,1
100  0,003 0 0
valeur relative. 3396,1
 L’incertitude relative exprimée en
pourcentage est définie par :
M
M  100
M R 
0,05
100  0,2 0 0
Conclusion: Bien que l’incertitude sur la mesure 21,00
du rayon de Mars soit bien plus grande que celle
de la largeur de la feuille A4, les incertitudes
relatives prouvent que la première mesure est bien
plus précise.

Règles de calcul d’incertitudes
 Les mesures effectuées en  Chacune de ces grandeurs a
électricité sont le plus une certaine incertitude; le
souvent indirectes, résultat de l’expérience en
c'est‐à‐dire que le résultat comportera aussi une qui
final d'une grandeur ne dépend des incertitudes
consiste pas en la mesure d'un individuelles. On veut
seul paramètre, mais de déterminer de quelle manière
plusieurs grandeurs qui, liées chacune de ces incertitudes
par une loi physique se répercute sur la grandeur
conduisent au résultat finale.
cherché. ΔU, ΔI  ΔR
loi d’Ohm R=U/I .  Propagation des incertitudes

Surface de la feuille A4

Propagation des incertitudes
 Exemple: calcul de la  Supposons que les
surface d’une feuille A4. dimensions sont mesurés
 Mesure de la longueur L et par excès L+ ΔL et l+ Δl,
de sa largeur l, la surface la surface de la feuille est
est S= L.l donc en excès:
 Sachant que L et l sont ΔS= (L+ ΔL).(l+ Δl)- L.l
mesurées avec les erreurs en négligeant le produit
absolues ΔL et Δl, ΔL. Δl on trouve
comment se propage ΔS≈ L. Δl+l. ΔL qui est
l’erreur sur ΔS? l’expression de la
différentielle totale de S.
S S
S  l  L
96 Mesures électriques et électroniques-Gourmala- l L
Formule générale
 Plus généralement, on aura pour une fonction de plusieurs
variables f(x1, x2, x3,…) :
 On effectue une majoration (on se place dans le cas le plus
défavorable) :
Le principe consiste donc à calculer la dérivée partielle de la fonction f

par rapport à chaque variable xi, qui représente l’accroissement de la
fonction f pour une petite variation de la variable xi.
Rappel : la dérivée partielle d’une fonction par rapport à une variable xi
consiste à dériver la fonction par rapport à xi en considérant toutes les
autres variables comme des constantes.
Quelques cas simples
L’application de cette formule générale devient particulièrement simple
dans les cas particuliers suivants, souvent rencontrés en pratique :
Somme/différence: lorsque la Produit/quotient: lorsque la
grandeur composée n’est grandeur composée n’est constituée
constituée que de sommes que de produits et/ou de quotients:
et/ou de différences:
Règle :Dans un produit

Règle :Dans une somme (quotient), les erreurs relatives
(différence), les erreurs s’additionnent.
absolues s’additionnent.

Exemple de calcul d’incertitude
étape 2: on regroupe les termes

Présentation d’un résultat de mesure.
 Chiffres significatifs: Le nombre de chiffres significatifs à
indiquer dans un résultat est également fixé par le calcul
des incertitudes. En donner trop est tout aussi faux que
d'en donner trop peu!
 La convention admise est la suivante: tout résultat doit
comporter un nombre de chiffres significatifs tel que le
dernier soit affecté de l'erreur fixée par le calcul des
erreurs; l'avant‐dernier par contre est certain.
 Ainsi une masse M pesée à 1 mg près et trouvée égale à
25.3876 g sera présentée par: M = (25.388 ±0.001) g .

Pour ne pas surcharger les calculs d’incertitudes, il faut négliger ce qui est
négligeable et ne garder dans les calculs que les chiffres vraiment
significatifs !
 Exemple G = m.l avec m=1.89 à 3% ; Δm=0.06 et l=2.142 à 0,1%;
Δl=0.002
 m et l sont à 4 chiffres significatifs donc G ne doit pas en avoir plus, la
calculatrice donne
 G= 4.0389552G=4.039 on arrondit au millième supérieur
 Le calcul « exact » donnerait : G m l
   3,1 0 0
 ΔG=4.039x3.1%=0.126 G m l
 Δm et Δl sont donnée avec un seul chiffre significatif on fait de même

pour ΔG: ΔG=0.2
 Le résultat doit être présenté ainsi : G=4.1±0.2

Exemple B
Fin L2EN 12 Avril

de mesure


Appareil de mesure, principe de
construction.
Les électroniciens utilisent plusieurs types
d'appareils de mesure, tels que :
 Le voltmètre pour mesurer des tensions,
 L'ampèremètre pour mesurer des intensités,
 Le wattmètre pour mesurer des puissances,
 L'ohmmètre pour mesurer des résistances ;
 L'oscilloscope pour visualiser la forme d'une
onde et d'obtenir de nombreux renseignements
( amplitude, période…).
Le voltmètre, ampèremètre, et ohmmètre sont
souvent regroupés en un seul appareil qui
s'appelle multimètre.
Un appareil de mesure convertit un phénomène
électrique non décelable par nos sens, en un
autre phénomène pouvant être visualisé et
quantifié.

Appareil de mesure, principe de
construction.
On distingue deux grandes familles d'appareils :
 Les appareils analogiques : donnent une indication proportionnelle à la grandeur à
mesurer.
 Les appareils numériques : affichent un nombre représentant la grandeur à mesurer
au pas de quantification prés.

Appareils analogiques à déviation
 les appareils de mesure  mesuelec\youtube\ForceD
analogiques, de type à eLaplace.avi
déviation, exploitent
principalement la force qui
résulte de l’interaction
entre un courant électrique
et un champs magnétique:
la force de Laplace

Appareils numériques
 Le principe de
fonctionnement repose sur
un traitement du signal
électrique utilisant un
circuit de conversion
analogique-digital .
 Plus cette conversion est
fine et rapide plus
l’appareil devient couteux.

de mesure


Qualités d’un appareil de mesure.
 Le principe de fonctionnement et les composants
utilisés pour sa construction sont déterminants dans la
qualité d’un appareil.
 Elle résulte de l'imperfection de fabrication des
appareils de mesure.
 Les matériaux utilisés, les techniques de fabrication et
de réglage font qu'un appareil n'indique jamais la vraie
valeur.

Appareils analogiques.
La classe de précision Sensibilité
La norme C42-100 définit les valeurs C'est l'aptitude de l'appareil à déceler de petites
suivantes de classe : variations de la grandeur à mesurer.
 Les appareils étalons : classe 0.5 ; 0.1 et
0.2 (utilisés en laboratoire). Fidélité
 Les appareils de contrôle : classe 0.5 et 1 C'est une faculté de l'appareil à donner toujours la
(utilisés pour contrôle et vérification) même indication pour la même valeur de la même
 Les appareils industriels : classe 1.5 et 2.5. grandeur mesurée. La fidélité est réduite par :
 Les indicateurs : classe 5.  Les chocs sur les parties mobiles ;
 Les champs magnétiques parasites
Rapidité d’indication  Les phénomènes électrostatiques ;
C'est l’aptitude de l’appareil à indiquer en un  La résistance d'isolement des circuits électriques
temps très court la valeur de la grandeur à de l'appareil ;
mesurer et par conséquent à suivre les  Le vieillissement de l'appareil
variations rapides de cette grandeur.
 La température en dilatant les pièces mécaniques
Justesse et la résistance des conducteurs.
C'est la qualité d'un appareil à indiquer la vraie
valeur qu'il mesure.

Symboles rencontrés sur les appareils
analogiques

Appareils numériques 1.
Les appareils de mesure numériques sont caractérisés par les paramètres suivants:
 Nombre de points : (N) Il correspond au nombre de valeurs différentes que peut
afficher l’appareil dans une gamme de mesure (exemple : pour un appareil à 3
afficheurs ou digits, le nombre de points de mesure est N = 1000).
 Pas de quantification : (q) la plus petite valeur différente de 0 dans la gamme de
mesure ( exemple : pour un appareil de mesure à 3 afficheurs, utilisé dans la gamme
de 10 V, le pas de quantification est q = 10/N = 10 mV ).
 Digit : Désigne le dispositif qui affiche tous les chiffres de 0 à 9 de même poids dans
un nombre.
 Résolution : C’est la valeur du pas de quantification dans la gamme. Elle correspond
à la plus petite variation de la valeur de la grandeur que l’appareil peut détecter dans
une gamme. Résolution = gamme de mesure / nombre de points N.
(Exemple : la résolution d’un appareil de 1000 points dans la gamme de 1 V est égale
à 1 mV.
Appareils numériques 2.
 Précision : La précision d’un appareil dépend de la résolution de l’appareil, de la
qualité des composants, la précision des références de tension et de temps etc…
La précision d’un appareil numérique est donnée en pourcentage de la lecture
pour chaque gamme. Cette précision peut être très grande pour certains appareils
de recherche (exemple 0.0005%).
Les appareils portatifs courants ont des précisions variant de 0.1% à 1% de la
lecture suivant la gamme et la grandeur mesurée, et dans la plupart des cas à une
ou deux unités (ou digits) prés.
( Exemple : gamme 2 V; Résolution 1 mV; précision 0.1% + 2 dgt ; lecture 1V.
La précision de cette mesure sera 0.1%*1V + 2*1mV = 3 mV ).
 Cadence de lecture : Elle indique le nombre de mesures qu’effectue l’appareil
en une seconde.
 Réjection des interférences : Elle caractérise l’affaiblissement (filtrage) par
l’appareil des signaux parasites issus du secteur.

CHOIX ENTRE NUMERIQUES ET
ANALOGIQUES
 Les appareils numériques sont de plus en plus utilisés car
plus compacts et moins sensibles aux chocs et surtout en
raison de la baisse spectaculaire de leur prix.
 les appareils analogiques ne vont surement pas disparaître
complètement.
 Dans la pratique, certains techniciens vont préférer
l’affichage par aiguille que par valeur, car le déplacement de
l’aiguille indique mieux une variation lente.

de mesure


Etalonnage
Une mesure de qualité n’est pas envisageable sans prise en compte des erreurs
instrumentales que nous avons examinées précédemment. Une bonne pratique en mesure
consiste à vérifier périodiquement que l’instrument de mesure reste dans la limite de
l’intervalle de confiance tel que définie initialement par le constructeur. Cette vérification
peut prendre différente appellations (étalonnage, tarage, calibration), elle est nécessaire pour:
 s’assurer que l’appareil fonctionne ;
 s’assurer que l’appareil de mesure ne présente ni erreur de décalage du zéro (offset) ni
erreur de sensibilité,
 ramener les erreurs constatées à l’intérieur de l’intervalle de confiance ;
 établir une courbe ou une relation d’étalonnage permettant de corriger les valeurs
fournies par l’appareil
En pratique, on procède
généralement de manière
combinée à ces quatre opérations.

Courbe idéale
y est la valeur indiquée par l’appareil, x la

valeur connue du mesurande (étalon).
Courbe d’étalonnage d’un appareil idéal,

une droite passant par l’origine de pente égale à 1.
Erreur de décalage du zéro

Dérive de la sensibilité
Dérive de la courbe d’étalonnage dû à une variation de

la sensibilité de l’appareil
Définition
 Etalonner un appareil de mesure consiste à contrôler ses
indications par comparaison avec un autre appareil dit
«étalon ».
 La précision de l’appareil à étalonner dépend de la méthode
d’étalonnage utilisée et de la précision des appareils étalons
utilisés.

Exemple: étalonnage d’un voltmètre,
conditions préalables
 Vérifier le zéro de l’appareil en court-circuitant les deux
bornes,
 Utiliser un appareil étalon de classe supérieur à celle de
l’appareil à étalonner.
 Adopter une méthode de mesure compatible avec la
précision de l’appareil à étalonner.
 Choisir des valeurs de mesures entières et régulièrement
espacées (exemples toutes les 5 ou 10 divisions )
 Effectuer les mesure par valeur croissante puis décroissante
pour déceler les effets d’hystérésis.

Méthodes d’étalonnage
 La méthode par comparaison directe,
 La méthode à déviation constante de l’étalon,

Méthode par comparaison
La méthode consiste à brancher les deux appareils réglés sur un même
calibre sur la même grandeur et à comparer les indications lues. L’erreur
commise dans cette méthode dépend de la classe de l’appareil étalon.
Cas de l’ampèremètre Cas du voltmètre
Il suffit alors de faire varier le courant I en

Rv servant à faire varier la tension aux
agissant sur le générateur G et de relever
bornes des deux voltmètres, la courbe
les valeurs sur les deux appareils pour
d’étalonnage sera tracée de manière
tracer la courbe d’étalonnage.
analogue.
Déviation constante de l’étalon
 C’est une variante de la méthode par comparaison, elle
exploite une tension constante proche du calibre de l’étalon
pour profiter de l’erreur minimale. Le voltmètre à étalonner
est branché avec des résistances de précision en série.

de mesure


Classe de précision
 La classe de précision d'un  Exemple: L’erreur absolue commise sur la
appareil de mesure analogique mesure avec un voltmètre de classe de
renseigne sur les imperfections précision de 1,5 sur un calibre de 30V est
de l’appareil évaluées par le obtenue par le calcul suivant :
constructeur. Calibre x classe de précision /100 = 30 x 1,5
 Sur les appareils analogiques, la / 100=0,45V
classe de précision est indiquée  L'erreur absolue est constante sur toute la
par un nombre (0,1; 0,2; 0,5; plage de mesure à cette échelle.
1,0; 1,5; 2,5; 5,0) inscrit sur le
 Nous pouvons calculer l'erreur relative
cadran de l'appareil.
lorsque la mesure est de 10V puis de 25V:
 Ce nombre indique l'erreur
erreur absolue x 100/valeur lue =
possible, exprimée en [%] de
0,45 x 100 / 10 = 4,5%
l'étendue de mesure ou calibre.
0,45 x 100/ 25 = 1,8%

de mesure électroniques.

mesurer.



mesurer.


Classification selon application
 Générateur de tension continue.
 Générations de signaux.  Générateur de courant continu.
 Générateur BF, HF.
 Générateur de fonctions
 Traitement des signaux.  Amplificateur.

 Redresseur, détecteur
 Ecrêteur.
 Filtre.
 Affichage et visualisation  Déviation aiguille.

 Affichage numérique.
des signaux.  Oscilloscope.

Générateur de tension et de courant
continu.

Générateur basse fréquence

Générateur de fonctions: Générateur haute fréquence:
Permet d’obtenir des signaux de fréquence Permet l’alignement des
variable et forme sinus, carrée triangle amplificateur RF et des filtres

Amplificateur synchrone Amplificateur de tension
Il permet d'extraire des signaux de faible amplitude,

La tension prélevée sur l’électrode
noyés dans du bruit important, par multiplication du
est de quelques dixièmes de volt et
signal par un signal sinusoïdal de fréquence proche de
exige une amplification
celle de la fréquence moyenne à détecter

Circuit redresseur
Circuit Ecrêteur

Filtre

Visualisation analogique

Visualisation numérique
 Afficheur digital pour
visualiser une tension de
7,63 volt.
 Afficheur digital pour

multimètre.

Visualisation sur table traçante
ou enregistreur
Visualisation sur
oscilloscope cathodique

Classification selon le principe de
fonctionnement.
 Appareils de mesure analogiques
 Appareils de mesure numérique

Classification selon la nature du
courant à mesurer.
 Mesure en courant continu
 Mesure en courant alternatif 50 Hz
 Mesure en haute fréquence.


mesurer.


Principaux éléments des appareils
analogiques.
a) Organe de visualisation
galvanomètre c) Ampèremètre, résistance
b) Voltmètre, résistance parallèle et galvanomètre
série et galvanomètre

numériques.
Entrée
BCD-7 segments
 La tension à mesurer est appliquée à l'entrée d'un convertisseur

analogique-digital (le 3162E) qui se charge de convertir la tension en
BCD. Le code BCD est appliqué au 7447 qui se charge de la conversion
BCD-7 segments. Le 3162E s'occupe aussi du multiplexage des afficheurs
7 segments.


mesurer.


Structure et fonctionnement
 Ampèremètre,
 Voltmètre,
 Ohmmètre,
OBJECTIFS: être capable de

1. de choisir le bon appareil de mesure ;
2. de l’utiliser correctement;
3. de mesurer courant, tension et résistance.

Faire le bon choix.

L'ampèremètre
 Un ampèremètre est représenté par un
symbole dans le schéma d'un circuit
électrique :
 L'ampèremètre mesure le courant qui
passe dans une branche du circuit, il doit
être branché en série.
 Le courant à mesure doit traverser aussi
l'ampèremètre. Il faut donc d'abord
ouvrir la branche pour insérer
l'ampèremètre.
Dans la figure ci-contre l'ampèremètre est
branché en série avec la résistance R3 et
mesure par conséquent le courant qui passe
dans R3.

LE SHUNT
 Un galvanomètre à cadre mobile présente une résistance de 100Ω.
L'aiguille se trouve à fond d'échelle lorsqu'un courant de 10mA
circule dans l'appareil.
•Nous désirons mesurer un courant de
1000mA. Or l'appareil de mesure
supporte un courant maximum Imax
de 10mA. Comment alors mesurer un
courant Imes de 1A?
•La solution consiste à dériver une
partie du courant excédentaire vers
une résistance placée en parallèle avec
le galvanomètre nommée SHUNT.
Résistance SHUNT

Comment calculer le SHUNT?
 Sachant que la tension aux  Il suffit alors de graduer
bornes du galvanomètre est égale l’échelle de 0 à 1000mA
à la tension aux bornes du shunt:
 On en déduit la valeur du shunt:

Calcul pratique (1):
 On dispose d’un galvanomètre de Etape 1 insérer le galva dans le circuit ci-dessous.
caractéristiques inconnues. Comment Etape 2 augmenter la tension jusqu’à atteindre la
procéder pour en faire un milliampèremètre déviation maximale.
fonctionnant sur les 3 calibres: 10mA, Etape 3 on mesure alors 500mV et 5mA. On en
100mA, et 1000mA. déduit la résistance interne du galva Ri = U/I
Ri =100Ω
?
Calcul pratique (2):
 Calculons les trois shunts pour obtenir les 3
calibres: 10mA, 100mA, et 1000mA, sachant
que le galva a une déviation max à 5mA et
une résistance interne de 100Ω:
 Rshunt1= 100x5 ∕ 5= 100Ω
 Rshunt2= 100x5 ∕ 95= 5.26Ω
 Rshunt3= 100x5 ∕ 995= 0.502Ω

Image shunt de précision.

Shunt pour courant de 1 à 150 A

Shunt dans un multimètre numérique.

Résistance interne
 L'ampèremètre offre une certaine résistance, rA, au passage
du courant qui le traverse.
 Pour minimiser cette perturbation du circuit par
l'ampèremètre, sa résistance interne doit être petite par
rapport à la résistance du circuit.

Le voltmètre
 Le voltmètre est représenté dans le
schéma d'un circuit électrique par le
symbole suivant :
 Le voltmètre mesure une différence
de potentiel entre deux points a et b
d'un circuit.
 Il faut connecter une sonde à chacun
de ces points. Le voltmètre se
trouve donc placé en parallèle avec
la branche du circuit situées entre a
et b.

Impédance d’entrée
 Une partie du courant du circuit, en arrivant en b, est
dérivé par le voltmètre.
 Pour que le voltmètre perturbe le moins possible le
circuit, il faut qu'il dérive le moins de courant possible
et donc que sa résistance interne ou impédance
d’entrée, RV, soit grande par rapport à celle du circuit.
 La résistance mesurée est en fait R2 en parallèle sur
RV.

Résistance additionnelle
 En pratique un galvanomètre sert aussi à mesurer des
tensions, (exemple précédent déviation max 10mA,
résistance interne 100Ω, Uinstrument = 1V)
 en réalité l’aiguille est déviée par un courant qui circule dans
une résistance de valeur connue avec précision,
 l’échelle du galvanomètre est graduée directement en volt.

Calibre.
 Dans l’exemple précédent la déviation maximale est
obtenue pour 1V, comment alors mesurer des tensions
plus grandes?
 Il suffit de placer des résistances additionnelles en série
avec le galvanomètre.
 Si on désire augmenter le calibre à 100V, la résistance
additionnelle est donnée par :

Voltmètre multi-calibre.
 On désire réaliser un
voltmètre multi-calibre, 1V;
10V; et 100V.
 On dispose pour cela d’un
galvanomètre de déviation
maximale 50µA et de
résistance interne 1KΩ.
 Calculer les trois résistances
additionnelle nécessaires.

L'ohmmètre
 Un ohmmètre est représenté par le symbole suivant dans un circuit:
 Contrairement au voltmètre et à l'ampèremètre, l'ohmmètre est un
appareil actif : il possède une pile interne, de valeur connue et envoie du
courant dans le circuit à mesurer.
 Pour mesurer la valeur d'une résistance, il faut connecter les deux sondes
de l'ohmmètre aux extrémités de la résistance
La figure ci-contre montre comment effectuer la
mesure de la résistance R3 du circuit.
Remarquons qu’un seul des liens qui relie R3 au
reste du circuit a été rompu. On aurait pu
rompre les deux mais ce n'est pas nécessaire : il
suffit que la branche soit interrompue en un
point pour que la pile ne fournisse plus de
courant à R3.
Principe de l’ohmmètre
Nous rajoutons une pile de tension E
en série avec un ampèremètre pour
faire passer un courant de mesure
dans la résistance inconnue Rx.
Le courant I qui produit la déviation Exemple pour le galva de 1KΩ et 10mA, si
du galvanomètre est donné par: nous plaçons une pile de tension E=1V, nous
obtenons la courbe de variation suivante
Rx(KΩ)=E/I-Ri
7
L’échelle en ohmmètre est non 6
linéaire, quand l’aiguille est au 5
4
zéro, la résistance est infinie, en 3
court-circuitant les bornes HI et 2 Rx(KΩ)
1
LO (Rx=0), nous avons alors la 0
déviation maximale de l’aiguille. 0 2 4 6 8 10 12 I (mA)

Résumons:
Symbole du galvanomètre
Ampèremètre
Voltmètre
Ohmmètre

Schéma multimètre mA, V, Ω

Autres instruments de mesures
 Wattmètre,
 Capacimètre,
 Fréquencemètre,
 Période-mètre,
 Q- mètre

Le wattmètre;  Dans le galvanomètre à cadre mobile, le
 C’est un appareil champ magnétique B était dû à la présence
d'un aimant permanent.
destiné à la mesure
 En fait, il est possible de remplacer
de puissance dissipée l'aimant permanent par une bobine
dans une charge. traversée par un courant.
 En courant continu  Cet instrument devient alors un appareil
on utilise peu le de mesure électrodynamique moins
wattmètre qui est un sensible et plus robuste que le précédent
dans lequel on pourra mesurer une
appareil relativement grandeur proportionnelle au produit du
rare dans les courant par la tension qui définie la
laboratoires. puissance.
 Symbole:

Principe du wattmètre
L'appareil comporte deux bobines, une fixe et
l'autre mobile.
 La bobine fixe ou bobine intensité:
l'induction B créée en son centre est
proportionnelle à I soit : B = k.I
 La bobine mobile ou bobine tension: On
place en série avec cette bobine une grande
résistance et l'ensemble est alimenté par la
tension U appliquée à la charge. Si R est la
résistance totale la bobine est parcourue par
un courant i = U/R.
 Cette bobine présente un moment
magnétique M (normal au plan des spires)
proportionnel à i et donc à U. La déviation de
l'aiguille dépend non seulement du flux
magnétique des deux bobines mais
également du déphasage entre U et I.
 Nous mesurons donc : P = U.I.cosϕ
Circuit de mesure du wattmètre
 Le wattmètre possède quatre
bornes de mesure.
 +U et –U servent à mesurer
la tension.
 +I et –I reçoivent le courant.
 En série avec la bobine de
tension on insère une
résistance Rd.

Le Capacimètre
Méthode de charge à courant constant
Pour un condensateur idéal, si la

durée de la charge est t, la charge
vaut Q = I.t
Q = C.Vref et donc C = I.t / Vref.
Dans le cas de la figure ci-contre :
t= 11360µs; Vref=3V; et I=1mA
nous obtenons
C=(1x11360x10-9)/3
C= 3,78 µF
Cette méthode de mesure est
souvent intégrée dans les
multimètres
http://ressources.univ-lemans.fr/AccesLibre/UM/Pedago/physique/02/electro/capacim.html
Le fréquencemètre
 C’est un instrument qui sert à mesurer la
fréquence d’un signal périodique exprimée en
HERTZ (Hz).
Méthode par conversion Fréquence / Tension
 Cette façon de faire est simple, mais n'est pas
très précise. Son principe consiste à convertir
un signal périodique en une tension continue
dont la valeur est directement proportionnelle
à sa fréquence par un redressement.
Mesure par comptage
 Cette méthode est plus complexe et demande
des circuits logiques traditionnels, mais elle est
plus précise. Elle consiste à compter le nombre
d'impulsions produites en un temps donné. Ce
temps dépend de la plage de fréquence à
mesurer. Il peut être par exemple de une
seconde.
Le période-mètre
 Si le fréquencemètre mesure un
nombre d’alternance par
seconde, le période-mètre
permet d’évaluer la durée en
seconde d’une période d’un
signal alternatif.
 La mesure se fait sur une
période du signal, on compte le
nombre d’impulsions de durée
connue ΔT, pendant une
période du signal (entre deux
fronts montants )

Le Q- mètre
Mesure du coefficient de qualité de composants réactif,
condensateur et inductance.
Si r tend vers zéro le coefficient de qualité Un condensateur est dit parfait quand la
tend vers l’infini et l’inductance devient résistance parallèle R tend vers l’infini,
une self pure Z=jLω on obtient une capacité pure Z=1/jCω

Principe de fonctionnement Q-mètre
 La fonction principale du Q-mètre est la mesure du coefficient de self-induction
d'une bobine (mesure de L) et de son coefficient de qualité Q (calcul de r), à la
fréquence de travail. la bobine inconnue est connectée aux bornes de test de
l'instrument, et le circuit est accordé à la résonance soit en
faisant varier la fréquence de l'oscillateur ou en faisant varier le
condensateur C. Les tensions aux bornes du condensateur C et
du shunt Rsh permettent de calculer le facteur Q de la bobine
comme suit:
Q = XL / r
À la resonance nous avons XL = XC
et I.XL = I.XC = VC
La tension appliquée au circuit est
V = I.r
Donc Q = XL / r = I.XL /I.r = VC / V
Quand Q>>1 on parle aussi de
coefficient de surtension.
Chapitre 4 : Principes de fonctionnement
des appareils de mesure
Généralités sur les appareils de

mesure.
Appareils de mesures analogiques
Appareils de mesures numériques :
Principe de fonctionnement de l’oscilloscope cathodique
Oscilloscope numérique.

 Testeurs de diodes et
transistors,
 Générateurs de signaux,
 Générateurs de fonctions
(rectangulaires, en dents de
scie, à fréquence variable),

Testeur de diode et transistor
 Une diode à semi-conducteur est
un composant unidirectionnel.
 Un transistor bipolaire peut être
assimilé à 2 diodes montées comme
sur le schéma ci-dessous
La diode utilisée ici est une diode classique

dite de commutation, modèle 1N4148. La
chute de tension qu'elle introduit est de
quelques dixièmes de volts, quand le
courant qui la traverse est de quelques mA.
Dans le sens direct pour une diode au
silicium on doit mesurer une tension de
l’ordre de 0.33 V. Dans le sens inverse on
mesure 9V car aucun courant ne passe.

Générateurs de signaux
 La dénomination de générateur
de signaux est souvent réservée Générateur de
à un appareil muni d’un circuit signaux BF
oscillateur générant un signal
sinusoïdal.
 Par traitement du signal sinus on
obtient un signal carré et
triangulaire.
 Cet appareil permet d’appliquer
à l’entrée de circuits
amplificateurs un signal de test
adéquat afin d’en déterminer les
caractéristiques.
Formes de signaux générés

Utilité des Générateurs de signaux
 Fournir des signaux
électriques de fréquence et
d’amplitude variables qui
vont servir d’excitation
pour analyser des
équipements ou des circuits.

L’Oscilloscope cathodique (CRO)
 Oscilloscope,
 Sonde logique,
 Analyseur logique,
 Analyseur de spectres,
Ferdinand Braun inventeur du

tube cathodique en 1897.

L’Oscilloscope 1
L'oscilloscope comporte un
tube à rayons cathodiques ou
canon à électrons, placé dans un
tube en verre dans lequel il y a
le vide. Les électrons sont émis
par une cathode chauffée et
accélérés par une forte tension
appliquée à l'anode, percée d'un
petit trou. Le faisceau
d'électrons est envoyé sur un
écran fluorescent où il laisse
une trace visible ou spot.
L’Oscilloscope 2
Avant d'atteindre l'écran, le faisceau d'électrons passe entre deux paires de
plaques auxquelles on peut appliquer une différence de potentiel qui crée
un champ électrique entre celles-ci.
Une force électrostatique agit sur les
électrons. Une paire de plaques est
verticale et permet de dévier le
faisceau horizontalement, l'autre est
horizontale et permet de dévier le
faisceau verticalement. En variant les
tensions des plaques, le spot laissé par
les électrons sur l'écran se déplace
sur celui-ci et dessine une trajectoire
qui peut être observée.
l'oscilloscope permet de mesurer l'amplitude d’un signal électrique mais aussi
d'observer sa forme et sa variation dans le temps.
L’Oscilloscope
mesuelec\Utilisation d'un oscilloscope.mp4

Mesure d’amplitude
OSCILLOSCOPE
Mesure de déphasage
OSCILLOSCOPE
Mesure de période (fréquence)
OSCILLOSCOPE
électriques

courants,

résistances,
impédances,
déphasages,
fréquences,

électriques

courants,

résistances,
impédances,
déphasages,
fréquences,

Type de résistances
•Valeur •Tolérance
Paramètres importants:
•Puissance dissipée •Coefficient de température

Code des couleurs
190 Mesures électriques et électroniques-Gourmala- Code alphanumérique

Valeurs résistance selon tolérance

Méthodes de mesure des résistances
 Volt-ampèremétrique
 Ohmmètre
 Substitution
 Pont

Méthode utilisant le voltmètre et
l’ampéremétre
Montage AVAL :
On mesure la valeur vraie de U : ΔU = 0. Mais
l'ampèremètre mesure la somme des courants qui
circulent dans la résistance (I) et dans le voltmètre (i).
i = ΔI = U / Rv La valeur mesurée est donc :
R = U / I = Ri . RV / (Ri+RV),
résultante de Ri en parallèle sur RV.
 L’erreur systématique est donnée par :
ΔRi = R – Ri= -R2/(RV–R)

Méthode utilisant le voltmètre et
l’ampéremétre
Montage AMONT :
 On mesure la vraie valeur de
l'intensité qui circule dans la
résistance : ΔI = 0. Par contre le
voltmètre mesure la différence de
potentiel aux bornes de l'ensemble
résistance et ampèremètre. On
mesure
U = (Ri + Ra).I
 L’erreur absolue systématique ici
est donc ΔRi = R – Ri = Ra.
 Il s’agit dans ce cas d’une erreur
systématique par excès.

Méthode par substitution
 On procède en deux
étapes, d’abord on
insère la résistance à
mesurer.
 On note la valeur du
courant puis on
remplace la résistance
par une boite de
décades de précision
que l’on règle pour
obtenir le même
courant.
 La valeur de la
résistance est alors lue
sur la boite à décades

Utilisation d’un Ohmmètre
La déviation est au milieu On obtient une déviation

quand Rx=Ri+Rm maximale de l’aiguille quand
Rx=0 (court-circuit.)
La déviation est à zéro quand le
circuit est ouvert.
Méthodes du pont
Méthode
du pont
Pont en CC
Pont en AC
(Mesure de
résistance pure)
Pont de Mesure de Mesure Mesure de

Wheatstone capacité d’inductance fréquence
Pont de Kelvin
Mégohmmètre Pont de Maxwell
Pont de Schering Pont de Wien
Pont de Hay
Pont de Owen

Pont de mesure
 Le technique de mesure utilisant un pont est appelée aussi
«méthode de zéro». Elle procède par comparaison.
 Un composant de référence est ajusté jusqu'à obtention d’un
équilibre du pont.

Pont de Wheatstone
Adapté aux valeurs intermédiaires 1Ω à 1MΩ
Condition d’équilibre du
pont
Le courant dans le galvanomètre

doit être nul
(Rx)
On choisit généralement R1=R2 si

bien que la relation se simplifie
199 Mesures électriques et électroniques-Gourmala- Rx=R3
Erreurs de mesure
 Incertitude sur les résistances du pont R1, R2, R3:
 Sensibilité insuffisante du
galvanomètre
 Variation thermique des résistances
 Tensions de contact
 Résistance additionnelle dans les
connecteurs

Sensibilité du galvanomètre
Plaçons-nous au voisinage de l’équilibre et calculons l’équivalent Thévenin du circuit.

Circuit équivalent

Exemple Le galvanomètre a une sensibilité de 10mm/µA et un
résistance interne de 100Ω.
Nous sommes au voisinage de l’équilibre R4=2005Ω au
lieu de 2000Ω
La déviation de l’aiguille:
Un écart de 5Ω provoque une déviation de 33.2 mm

Exemple 2
Le galvanomètre de l’exemple précédent est
remplacé par un autre de sensibilité de 1mm/10µA
et un résistance interne de 700Ω. Un écart sur R4
de 5Ω est-il observable si on peut distinguer une
déviation de 1mm?
La déviation de l’aiguille: ?

Pont de MURRAY

électriques

courants,

résistances,
impédances,
déphasages,
fréquences,

Pont en AC •Les 4 bras du pont sont des impédances
•Le détecteur peut être un écouteur.
•La source est un générateur de sinus.
Forme générale d’un pont en courant

alternatif. Il permet de mesurer des
impédances dont la valeur dépend de
la fréquence (C et L).

Exemple
Le pont en courant alternatif ci-contre est en équilibre avec
les constantes suivantes:
bras AB, R = 300 Ω en série avec C = 0,265 µF;
bras BC, R = 200 Ω en série avec L = 15,9 mH;
bras CD, inconnu;
bras DA = 450 Ω.
La fréquence de l'oscillateur est de 1 kHz.
Trouver la valeur et la nature de l’impédance du bras CD.

numériques.
Entrée
BCD-7 segments
 La tension à mesurer est appliquée à l'entrée d'un convertisseur

analogique-digital (le 3162E) qui se charge de convertir la tension en
BCD. Le code BCD est appliqué au 7447 qui se charge de la conversion
BCD-7 segments. Le 3162E s'occupe aussi du multiplexage des afficheurs
7 segments.

Convertir une tension variable
 En amont d’un CAN on place un échantillonneur-bloqueur
qui prélève périodiquement une valeur du signal Ve et retient
cette valeur jusqu'à l’échantillon suivant dans une mémoire.

Les Convertisseurs Analogiques Numériques
Le convertisseur simple rampe
Le principe consiste à convertir une tension en temps puis à mesurer le

temps par une horloge de période T.

1 Principe
A la valeur de la tension d’entrée on fait correspondre une
impulsion dont la largeur est proportionnelle à cette tension.
Cette impulsion vient contrôler l’autorisation à s’incrémenter
d’un compteur. On génère ainsi le code binaire de sortie en
comptant plus ou moins longtemps en fonction de l’amplitude
du signal à convertir.
2 Phases de fonctionnement
Phase 1 : RAZ Vc=0 et N=0
Phase 2 : Intégration aux bornes du condensateur sous un courant
I constant, tant que la tension du condensateur Vc est inférieur à la
tension à convertir Vin.

Quand Vc < Vin on compte tous les T, (T période de l’horloge système.)
Phase 3 : Vc=Vin Le comparateur bascule et bloque le compteur à sa
dernière valeur N. On obtient une valeur comptée N qui est fonction
de Vin, C, I et T.
3 Caractéristiques
•Avantages : Simple et peu coûteux.
•Inconvénients :
N dépend de C donc de la tolérance sur C.
Lent car nécessite 2N cycles d’horloges pour effectuer une
conversion.
pas de synchronisme entre l’horloge et le RAZ, cela induit une
imprécision de 1 période au début et à la fin de la conversion
Voltmètre numérique
•Exemple de réalisation d’un voltmètre numérique avec
un circuit intégré le CA 3162 qui est un CAN à double
rampe.
•L’affichage se fait sur 3 afficheurs à 7 segments
commandés par un décodeur BCD/7segements du type
CA 3161

Les Convertisseurs Analogiques Numériques
Exemple de CAN flash à 2 bits
Le CAN flash
Le principe consiste à comparer la tension Ux à une série de 3

comparateurs branchés sur un réseau de 4 résistances R égales.
Le A bascule à ¼.Vref; le B bascule à ½.Vref et le C à ¾.Vref
Chapitre 6 : La mesure dans l’industrie
Les problèmes de la
mesure dans l’industrie.
Implantation du
matériel et
environnement.
Choix des appareils

utilisés dans l’industrie.

Mesures dans l’industrie.
 Les exigences de la norme ISO 10012 (présentation
et interprétation des mesures.
 Gestion d’un parc métrologique (suivi et surveillance
des appareils de mesure).
 Etalonnage et vérification des appareils de mesure
en interne ou auprès d’organismes spécialisés.
 Estimation de l’incertitude d’un appareil de mesure
et suivi de sa dérive.

Norme ISO 10012
 Systèmes de management de la mesure — Exigences pour les
processus et les équipements de mesure.
 L'ISO (Organisation internationale de normalisation) est une
fédération mondiale d'organismes nationaux de normalisation.
 Un système de management de la mesure permet de garantir que les
équipements de mesure et les processus de mesure sont appropriés à
l'utilisation qui leur est assignée.
 Un tel système joue un rôle important dans l'obtention des objectifs qualité des
produits et dans la maîtrise du risque d'obtenir des résultats de mesure
incorrects.
 L'objectif d'un système de management de la mesure est de gérer le risque de
voir les équipements et les processus de mesure générer des résultats incorrects
ayant une incidence sur la qualité des produits d'un organisme.
 Les méthodes utilisées par le système de management de la mesure vont de la
vérification fondamentale de l'équipement de mesure, jusqu'à l'utilisation de
techniques statistiques appliquées à la maîtrise du processus de mesure.

Modèle de système de management de la mesure
La présente Norme internationale contient à la fois des exigences et des conseils
pour la mise en œuvre de systèmes de management de la mesure et peut
contribuer à améliorer les activités de mesure et la qualité des produits.

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Cours de mesures électriques et

2 Mesures électriques et électroniques-Gourmala-

3 Mesures électriques et électroniques-Gourmala-

4 Mesures électriques et électroniques-Gourmala-

5 Mesures électriques et électroniques-Gourmala-

6 Mesures électriques et électroniques-Gourmala-

7 Mesures électriques et électroniques-Gourmala-

Définitions et but d’une mesure.

Principe d’une mesure.

8 Mesures électriques et électroniques-Gourmala-

Introduction sur la construction

Qualité d’un appareil de mesure.

Erreur et classe de précision.

9 Mesures électriques et électroniques-Gourmala-

Classification selon application, principe

Principaux éléments des appareils.

Les différents types d’appareils de mesure : Ampèremètre,

10 Mesures électriques et électroniques-Gourmala-

Généralités sur les appareils de

Appareils de mesures analogiques

Appareils de mesures numériques

Principe de fonctionnement de l’oscilloscope cathodique

11 Mesures électriques et électroniques-Gourmala-

Mesure des tensions et des

Méthodes de mesure des

12 Mesures électriques et électroniques-Gourmala-

Choix des appareils

13 Mesures électriques et électroniques-Gourmala-

14 Mesures électriques et électroniques-Gourmala-

15 Mesures électriques et électroniques-Gourmala-

16 Mesures électriques et électroniques-Gourmala-

Définitions et but d’une mesure.

Principe d’une mesure.

19 Mesures électriques et électroniques-Gourmala-

 On peut définir «mesurer»  Les mesures peuvent avoir

20 Mesures électriques et électroniques-Gourmala-

21 Mesures électriques et électroniques-Gourmala-

Définitions et but d’une mesure.

Principe d’une mesure.

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Définitions et but d’une mesure.

Principe d’une mesure.

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Définition du mètre adoptée en Définition de la seconde adoptée en

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39 Mesures électriques et électroniques-Gourmala-

Définitions et but d’une mesure.

Principe d’une mesure.

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