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2024 PSI* 203

Suites et séries numériques

Cours 3
1 Séries numériques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.1 Technique de comparaison série-intégrale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2 Formule de Stirling . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.3 Règle de d’Alembert . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.4 Séries alternées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.5 Méthode d’éclatement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2 Produit de Cauchy de deux séries . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
3 Exercices et résultats classiques à connaître . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
3.1 Étudier une suite récurrente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
3.2 Le théorème de Cesàro . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
3.3 Constante d’Euler, développement asymptotique de la série harmonique . . . . 6
3.4 Une transformation d’Abel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
3.5 Utiliser une comparaison série-intégrale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
4 Compléments de cours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
4.1 Les séries de référence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
4.2 Complément : preuve du théorème sur le produit de Cauchy . . . . . . . . . . . 7
4.3 Complément : preuve de la formule de Stirling . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

Exercices 10
Exercices de mathématiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
Petits problèmes d’entrainement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

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Pour bien démarrer


Suites numeriques

1. Quelle est l’écriture quantifiée de un −−−−−→ ` ?


n→+∞

2. Quels sont les théorèmes fondamentaux concernant l’existence de limite ?

3. Qu’est-ce qu’une suite définie par récurrence ?

4. Y a-t-il un résultat concernant ces suites dans le cours ?

5. Comment démontrer des propriétés satisfaites par une suite définie par récurrence ?

Séries numériques

6. Qu’est-ce qu’une série numérique ?

7. Que signifie « étudier une suite, une série » ?

8. Comment note-t-on une série numérique ? Comment lit-on cette (ces) notation(s) ?

9. Que signifie « grossièrement divergente » ?

10. Qu’est-ce que le reste d’une série convergente ?

11. Cas de la série géométrique.

12. Quel lien y a-t-il entre suite et série ?

13. Exemple des séries de Riemann ?

14. Techniques d’étude des séries à termes positifs ?

15. Techniques d’étude des séries à termes de signes quelconques, ou complexes ?

16. Il y a quoi dans le chapitre « analyse asymptotique » de première année ?

17. Est-ce que l’on peut faire le produit de 2 polynômes ? Comment ?

Lu dans le programme officiel

Formule de Stirling : équivalent de n! (démonstration non exigible). La transformation


d’Abel est hors programme. Convergence du produit de Cauchy de deux séries absolument
convergentes (démonstration non exigible). Il n’est pas fait mention dans le programme de
règle du nα un .

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1 Séries numériques
1.1 Technique de comparaison série-intégrale

Technique de comparaison. Soit f une fonction continue par morceaux, positive et décroissante.

• Encadrements élémentaires : par décroissance de f , on a :

y y

1 1

f (n) f (n)
f (n + 1)

0 n n+1 x 0 n−1 n+1 n x


ˆ n+1 ˆ n+1 ˆ n
f (n + 1) 6 f (t) dt 6 f (n) f (t) dt 6 f (n) 6 f (t) dt
n n n−1

• En sommant ces inégalités, on obtient :


N ˆ N N −1 ˆ N +1 N ˆ N
f (t) dt 6 et f (t) dt 6 f (t) dt
X X X
f (n) 6 f (n) f (n) 6
n=n0 +1 n0 n=n0 n0 n=n0 n0 −1

ˆ →+∞
• Si la série f (n) converge, alors l’intégrale f (t) dt converge.
X

ˆ →+∞
• Si l’intégrale f (t) dt converge, alors la série f (n) converge.
X

• En cas de convergence, on a un encadrement des restes de f (n) :


X

ˆ +∞ +∞ ˆ +∞
f (t) dt 6 f (t) dt
X
f (n) 6
N +1 n=N +1 N

qui permet souvent d’obtenir un équivalent.

• En cas de divergence, l’encadrement déjà vu des sommes partielles de f (n) permet souvent
X

d’obtenir un équivalent.
• Ces inégalités s’adaptent au cas où f est croissante.
• On présentera toujours un schéma pour illustrer les inégalités annoncées.
n
!
1
Exemple. Déterminer un équivalent simple de .
X
k
k=1 n

1.2 Formule de Stirling

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Formule.

2π nn+ 2 e−n
1
n! ∼
+∞

Preuve. Non exigible, proposée en complément au § 4.3.

1.3 Règle de d’Alembert

Remarque. Cette règle est mentionnée dans le programme. Nous la traitons donc en cours. Mais c’est un
résultat peu utile pour l’étude des séries numériques, et il ne doit pas cacher le principe du résultat : on
compare le terme général de la série à étudier à une série de référence – ici, une série géométrique.
Règle de d’Alembert. Soit un une série numérique dont le terme général ne s’annule pas. On
P

suppose que un+1


un −−−−−→ ` ∈ R̄.
n→+∞

1. Si ` < 1, alors la série un converge absolument.


P

2. Si ` > 1, alors la série un diverge grossièrement.


P

3. Si ` = 1, on ne peut pas conclure.


Exemple. Peut-on appliquer la règle de d’Alembert aux séries suivantes ?
X 1 X 1 X 1 X n2

n! ∗
n ∗
n2 ∗
2n
n∈N n∈N n∈N n∈N

1.4 Séries alternées


Définition. Une série réelle est dite alternée lorsqu’elle est de la forme :
X
(−1)n un

où un est positif.
Ainsi, une série alternée est une série dont le terme général change de signe à chaque changement
d’indice. P
La série (−1)n+1 un , avec un > 0 est aussi qualifiée d’alternée.
Théorème spécial des séries alternées.

Si (un )n est positive, décroissante et de limite nulle,


alors la série alternée (−1)n un converge.
P

Remarque. Le résultat s’adapte lorsque la série est (−1)n+1 un .


P

Remarque. Ce théorème s’appelle parfois, dans certains ouvrages, le critère de Leibniz.


Résultat complémentaire.

Si la série alternée (−1)n un vérifie les hypothèses du théorème spécial des séries alternées,
P
alors pour tout n, le reste Rn a le signe de (−1)n+1 un+1 et |Rn | 6 |un+1 |.
D’autre part, la somme S est encadrée par deux sommes partielles successives.

Remarque. Cela signifie que, lorsque le TSSA s’applique, le reste est majoré par son premier terme, en valeur
absolue, et il est du signe de ce premier terme. Cela permet d’estimer a priori l’erreur commise lorsque
l’on approxime S par Sn .

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Remarque. En utilisant ce résultat avec R0 , on a le signe et une majoration de la somme.


Exemple. Déterminer la nature de (−1)n sin πn .
P 
n∈N∗
X (−1)n
Résultat. La série converge si et seulement si α > 0.

n∈N∗
On appelle ces séries les séries de Riemann-alternées.
Remarque. Attention ! On ne peut pas montrer la convergence d’une série équivalente à une série à laquelle
on applique le TSSA, car son terme général n’est pas de signe constant. Ces exemples relèvent plutôt de
la méthode d’éclatement, étudiée au § 1.5
(−1)n
Exemple. Peut-on appliquer le TSSA à la série de terme général ?
n + (−1)n+1
(−1)n
 
Et à celle de terme général ln 1 + √ ?
n

1.5 Méthode d’éclatement


Lorsque l’on ne peut pas montrer la convergence absolue ni appliquer le TSSA, on peut effectuer
une développement asymptotique du terme général un , et essayer de l’écrire comme somme de termes
simples. S’il est somme de termes de séries convergentes, ou s’il est somme de termes de séries toutes
convergentes sauf une, on peut conclure.
Exemple. Étudier la série de terme général :

(−1)n (−1)n
 
ln 1 + √
n n + (−1)n+1

2 Produit de Cauchy de deux séries


Définition. Soit Pun et vn deux séries numériques. On appelle produit de Cauchy de ces deux
P P
séries la série wn où :
Xn
wn = uk vn−k
k=0

Remarque. On peut aussi noter wn = up vq .


X

p+q=n
Théorème.

OnPconservePles notations de la définition.


Si un et vn convergent absolument, alors wn converge absolument et on a :
P

+∞ +∞ +∞
! !
X X X
wn = un × vn
n=0 n=0 n=0

Preuve. Non exigible. Proposée en complément au § 4.2.


n
1
Exemple. Étudier la série de terme général wn = .
X
k 2 2n−k
k=1
+∞ n
z
Exemple. Pour z ∈ C, on définit ez = . Montrer que : ez+z = ez × ez .
0 0
X
n!
n=0
Remarque. On verra que le produit de Cauchy s’utilise naturellement dans le contexte des séries entières.

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3 Exercices et résultats classiques à connaître

3.1 Étudier une suite récurrente

203.1
Étudier la suite définie par
®
u0 = 1
un+1 = sin un ∀n ∈ N

203.2
Étudier (un )n∈N une suite réelle définie par :
®
u0 ∈ R
un+1 = 1
2 cos un ∀n ∈ N

3.2 Le théorème de Cesàro

203.3
n
1 X
On considère une suite réelle (un )n , et on note vn = uk la moyenne arithmétique de ses
n+1
k=0
premiers termes.

(a) On suppose que un −−−−−→ 0. Démontrer que la suite (vn )n converge vers 0.
n→+∞

(b) On suppose que un −−−−−→ `. Démontrer que la suite (vn )n∈N est convergente et déterminer sa
n→+∞
limite.

(c) Que penser de la réciproque ?

3.3 Constante d’Euler, développement asymptotique de la série harmonique

203.4
On considère la suite (un )n définie par
n
1
− ln n
X
∀n ∈ N∗ , un =
k
k=1

En utilisant le lien suite-série, montrer que (un )n converge.


On note traditionnellement γ sa limite, appelée constante d’Euler, et on a donc établi :
n
1
= ln n + γ + o(1)
X
k
k=1

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3.4 Une transformation d’Abel

203.5
n
Pour n ∈ N∗ , on pose σn = sin k.
X

k=0

(a) Montrer que (σn )n>1 est bornée.


X sin k
(b) En déduire que la série converge.
k
k>1

3.5 Utiliser une comparaison série-intégrale

203.6
Déterminer la nature de la série de terme général :
+∞
X 1
un =
k2
k=n+1

4 Compléments de cours
4.1 Les séries de référence
Séries de Riemann.
X 1
converge si et seulement si α > 1.

Séries géométriques.

an converge si et seulement si |a| < 1.


X

Remarque. Les séries « exponentielles » sont des séries géométriques. Et donc :


e−αn converge si et seulement si α > 0.
X

Séries de Riemann alternées.


X (−1)n
converge si et seulement si α > 0.

Remarque. Attention ! Comme cette dernière série n’est pas de signe constant, on ne peut pas l’utiliser dans
un raisonnement où l’on effectue une comparaison à une série convergente.
La série exponentielle.
X xn +∞ n
x
converge et = ex .
X
n! n!
n=0

4.2 Complément : preuve du théorème sur le produit de Cauchy

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Preuve du théorème (non exigible). donc :


Wn 6 Un × Vn 6 W2n
• On commence par traiter le cas où les suites sont à
valeurs positives. Dans ce cas, convergence et conver- Par croissance de (Un )n et (Vn )n , on a pour tout n :
gence absolue désignent la même notion. La démons-
Wn 6 U × V
tration se fait en revenant à la définition de la conver-
gence, c’est-à-dire par l’étude de la suite des sommes donc la suite (Wn )n est croissante et majorée, donc
partielles. On note : converge vers une limite que l’on note W . Par passage
n +∞
à la limite dans l’encadrement précédent, en utilisant
que (W2n )n est extraite de (Wn )n donc converge vers
X X
Un = uk , U = uk ,
k=0 k=0
la même limite, on a W 6 U × V 6 W .
n +∞ On a donc montré que la suitePdes sommes partielle
vk et (Wn )n est convergente, donc wn converge, et sa
X X
Vn = vk , V =
k=0 k=0 somme W vaut U × V .
Xn
• On se place maintenant dans le cas général de séries
Wn = wk numériques à termes généraux quelconques, en conser-
k=0
vant les mêmes notations.
et on chercher à montrer que Wn −−−−−→ U V . D’une part la série wn converge absolument par
P
n→+∞
majoration :
Comme wk > 0 pour tout k, la suite (Wn )n est crois- Pour tout n :
sante, de même que les suites (Un )n et (Vn )n . On a : n n
X X
n
X n
X X X |wn | = uk vn−k 6 |uk | |vn−k |
Wn = wk = up vq = up v q k=0 k=0

k=0 k=0 p+q=k 06p+q6n


qui est le terme général
P d’uneP série convergente (pro-
duit de Cauchy de |un | et |vn |) par application
n
! n
!
X X X
Un × Vn = up × vq = up vq du premier point.
D’autre part :
p=0 q=0 06p,q6n
X
W2n = up vq
06p+q62n
X
|Un Vn − Wn | = up vq ∀n
Tous les termes considérés sont positifs. Les domaines 06p,q6n
de sommations satisfont les inclusions suivantes : n<p+q
X
q 6 |up ||vq |
06p,q6n
2n n<p+q

= Un0 Vn0 − Wn0


0 6 p + q 6 2n
−−−−−→ 0 par le premier point
n→+∞
n ®
06p6n n n n
06p+q 6n où Un0 = |vk | et Wn0 =
|uk |, Vn0 =
P P P
|wk |.
06q6n k=0 k=0 k=0
Donc la somme de la série wn est bien le produit
P
U ×V.
0 n 2n p

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2024 PSI* 203. Suites et séries numériques

4.3 Complément : preuve de la formule de Stirling

Preuve de la formule de Stirling. • On a donc, en passant à l’exponentielle :


• Étudions la série de terme général défini par : n!en
    eS ←−−−−− eSn = 1
1 1 nn+ 2
u1 = 1 et un = 1 + n − ln 1 − pour n > 2
n→+∞
2 n
et donc :
On a, au voisinage de +∞ : n! ∼ eS nn+ 2 e−n
1

    +∞
1 1
un = 1 + n − ln 1 − • Lors de l’étude des intégrales de Wallis, on a établi :
2 n
   
1 1 1 1 1 22p (p!)2 √
=1+ n− + 2 + 3 +o √ −−−−−→ π
2 n 2n 3n n3 (2p)! p p→+∞
 
1 1
=− + o Mais en utilisant l’équivalent obtenu précédemment,
12n2 n3 on a aussi :
1
∼ − 22p (p!)2 22p e2S p2p+1 e−2p
+∞ 12n2 √ ∼ √
e (2p)2p+ 2 e−2p p
1
qui est le terme généralPd’une série convergente et de (2p)! p +∞ S

signe constant. Donc un converge, on note S sa eS


somme : = √
+∞ 2

X
S= un
Et donc, par unicité de la limite, eS = 2π.
n=1
• Exprimons la somme partielle de cette série : • En conclusion :

2π nn+ 2 e−n
n 1
X n! ∼
Sn = uk +∞
k=1
n  
1
)(ln(k − 1) − ln(k))
X
=1+ 1 + (k −
2
k=2
n 
1
) ln(k − 1)
X
=1+ 1 + (k −
2
k=2

1
−(k + ) ln k + ln k
2
n
1
) ln n + ln k
X
= n − (n +
2
k=2

par télescopage
1
= n − (n + ) ln n + ln(n!)
2

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Exercices de mathématiques définie par :
10/14

2024

PSI*

u0 ∈ R
Suites définies par récurrence ∀n ∈ N, un+1 = e
−un

n+1
203.7
On s’intéresse à la suite définie par a0 > 0 et an+1 = 1 − e−an . 203.10
Pour n > 1, on pose :
(a) Étudier la convergence de cette suite.


q
(b) Déterminer la nature de la série de terme général (−1)n an .
»
un = n+ (n − 1) + · · · + 2+ 1
(c) Déterminer la nature de la série de terme général a2n .
(a) Montrer que (un )n diverge vers +∞.
 
(d) Étudier la série de terme général ln an+1
an . En déduire la nature (b) Exprimer un+1 en fonction de un .
de la série de terme général un .
(c) Montrer que un 6 n puis que un = o(n).
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203.8 (d) Donner un équivalent simple de un .


On considère la suite définie par √
(e) Déterminer la limite, pour n → +∞, de un − n.
®
u0 = 1
un+1 = sin un
Études de suites numériques
(a) Démontrer que (un ) converge vers 0.
203.11
(b) En utilisant le développement du sinus à un ordre convenable au

203. Suites et séries numériques


voisinage de 0, établir le développement asymptotique suivant : (a) Déterminer la limite ` de la suite de terme général :
1 1 1
1 n
 
= + + o(1)
u2n+1 2
un 3 un = n sin
n

3
En déduire l’équivalent suivant : un ∼ (b) Déterminer la nature de la série de terme général un − `.
n

203.9 203.12
2023-2024

1 Trouver un équivalent simple aux suites suivantes :


Déterminer le développement asymptotique à la précision de la suite
n2
1 1 1 Étude de la convergence des séries numériques
2023-2024

2024
(a) an = − (d) dn = sin √

PSI*
n−1 n+1 n+1
203.17
 
1 1 1
(b) bn = − (e) en = ln sin
n−1 n+1 n Déterminer la nature des séries suivantes, sans chercher à calculer la
1 somme lorsqu’il y a convergence :
(c) cn = ln(n + 1) − ln(n) (f) fn = 1 − cos
p
n X n!  
n
(a) (e) Arccos
X
nn n+1
203.13 n>1
1
(f)
X
X nln n n ln n
(a) On considère deux suites numériques (un ) et (vn ) telles que (b)
un ∼ vn . Démontrer que un et vn sont de même signe à par- (ln n)n  2 
n
(g) sin
n>2
X
tir d’un certain rang. n+1
π

(b) Déterminer le signe au voisinage de +∞ de un = sh n1 −tan n1 . (c) e− ln n
  X
(h) sin(π n2 + 1)
X p
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n>1

203.14 (i)
(−1)n
X
X√ √
Soit (un )n∈N une suite telle que un+1 − un −−−−−→ `. (d) n
n− n+1
n n>1
nα + (−1)n nβ
n→+∞
Montrer qu’alors un
n −−−−−→ `.
n→+∞
203.18
Déterminer la nature de la série de terme général
Comparaison série-intégrale

n
un = n −1
203.15 n+1

203. Suites et séries numériques


1
Déterminer la nature de la série .
X
n ln n 203.19
n>2
(−1)n
Déterminer la nature de la série
P
203.16 n>1
nα +(−1)n nβ

Soit α ∈ R. Étudier la nature de la série de terme général 203.20


nα Convergence de la série de terme général :
un = n  
1
X
(ln k)2 un = (−1) sin
n

k=2 (−1)n + n
11/14
1
12/14

2024
(b)
X

PSI*
n(n + 1)
203.21 n>1

Étudier la convergence des séries dont le terme général est :


203.25
n−1 1
(a) un = 2 . (c) un = √ . Montrer la convergence et calculer la somme de :
n + 3n ln n n ln3 n

(a) e−2n ch n
X  
1 1
ln n (e) ln 1 − 2
X
(d) un = √ √ .
(b) un = . n
n n>0 n
n2 n>2
1
(b)
X
203.22 n(n + 1)(n + 2)
(f)
n>1
X
(n + 1)3−n
Déterminer la nature des séries de terme général : X 2n − 1
(c)
n>0

en (d) dn = e− n n3 − 4n
(a) an = n>3
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n X (i − 1) sin 1
(−1)n
 
ln n (d) ln 1 + (g) où i2 = −1.
p n X
n
(e) en = n2 + n − n √
(b) bn = 4/3 n>2
n
n>2
n − 1
n
1
(c) cn = (f) fn =
n!
n(ln n)2 nn
Produit de Cauchy
203.23
Étudier la série de terme général : 203.26
Soit (un )n une suite numérique. Pour n ∈ N, on pose :

203. Suites et séries numériques


1 1
un = Arccos √ − Arccos √
n n+1 n
1 X k
vn = 2 uk
2n
k=0

Calcul de sommes de séries numériques (a) On suppose dans cette question que la série
P
un converge ab-
solument.
P En observant un produit de Cauchy, montrer que la
203.24 série vn converge et exprimer sa somme en fonction de celle de
Déterminer la nature, et en cas de convergence, calculer la somme de : un .
P
2023-2024

(b) On suppose dans cette question que la suite (un )n converge vers 0.
X  1

(a) ln 1 +
n>1
n Déterminer la limite de (vn )n .
ln(n) ln(n)
2023-2024

2024
(c) En déduire la nature de la série .
X
− (−1)n

PSI*
203.27 1 + (−1)n n n
n>2

Pour n > 1, on pose : (d) Déterminer le domaine de définition de S.


(−1)n
un = vn = √
n 203.30

(a) Montrer que un et vn convergent. (a) Montrer que l’équation xn + x n − 1 = 0 a une unique racine
P P

positive, notée xn .
(b) Montrer que leur série produit de Cauchy diverge.
(b) Déterminer la limite de (xn )n , puis étudier les séries xn et
P
(−1)n xn .
P

Petits problèmes d’entrainement 203.31


Pour n ∈ N∗ et x ∈ R+ , on note :
- 203.28
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fn (x) = xn+1 + xn + 2x − 1
Pour n ∈ N, on pose :
√ √ (a) Montrer que l’équation :
un = n − b nc
xn+1 + xn + 2x − 1 = 0
(a) Montrer que (un )n est bornée.
possède sur R+ une unique solution, que l’on notera xn .
(b) Est-elle convergente ? (b) Utiliser fn 12 pour comparer xn et 12 .


- 203.29 (c) Montrer que (xn )n est monotone.

On définit, sous réserve d’existence : (d) Déterminer la limite de (xn )n .

203. Suites et séries numériques


203.32
ln(n) √ +∞
e et
X
− nx
fn (x) = S(x) = fn (x)
1 + (−1)n n
n=2 (a) Déterminer, pour α > 1, la limite pour n → +∞ de :
2n
n ln n
X 1
(a) Montrer que la série converge.
X
(−1) kα
n k=n+1
n>2

(b) Montrer que : (b) Déterminer la limite pour n → +∞ de :


2n
ln(n) ln(n) ln(n) 1
sin
X
13/14

n
− (−1)n ∼ − 2 k
1 + (−1) n n n→+∞ n k=n+1
ln k
n
14/14

2024
(a) Trouver un équivalent de un = .
X

PSI*
203.33 k=1
k

Soit un = cos(π n2 + n + 2).
(b) Montrer qu’il existe C ∈ R tel que :
(a) Donner un équivalent simple de un , pour n → +∞.
1
(b) Étudier la convergence absolue et la convergence de
P
un . un = (ln n)2 + C + o(1)
2

203.34 n
1
(c) On admet que = ln n + γ + o(1). Montrer que :
X
(−1)n
On considère la série de terme général un = k
k=1
4n + 1
(a) Montrer que cette série converge. On note S sa somme. 2n
X ln k X ln 2
n 2n
X ln k
ˆ 1 (−1)k = −
1 k k k
(b) Montrer que S = dt. k=1 k=1 k=n+1
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4
0 1+t

(−1)k ln k
+∞
(c) On donne :
En déduire la valeur de .
X
√ √ k
1 1 2+t 2 1 2−t 2 k=1
= √ + √
1 + t4 4 t2 + t 2 + 1 4 t2 − t 2 + 1
Calculer alors S. 203.37
X (−1)n
On considère la série , appelée série harmonique alternée.
203.35 n+1
ˆ π

On considère la suite de terme général In =


2
cosn x dx. (a) Montrer que cette série n’est pas absolument convergente.

203. Suites et séries numériques


0

(a) Déterminer les variations de (In )n . (b) Montrer que cette série est convergente.
ˆ
(b) Montrer que In −−−−−→ 0. On pourra pour cela découper l’inter- 1 1
n→+∞  (c) En remarquant que = tn dt, calculer la somme de cette
valle 0, π2 en [0, α] et α, π2 . n+1
  
0
série.
(c) Montrer que la série (−1)n In converge, et calculer sa somme.
P
(d) En déduire un encadrement de ln 2, à 10−1 près, à l’aide de deux
rationnels.
2023-2024

203.36

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