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Effet Dr.

Fox
L'effet Dr. Fox réfère à une étude psychologique
américaine réalisée au début des années 1970 et
publiée dans l'édition de juillet 1973 du Journal of
Medical Education1. L'étude se penche sur la
relation entre un enseignant et ses étudiants. Elle
tend à démontrer que l'évaluation de
l'enseignement dépend beaucoup plus de la
personnalité du professeur que du contenu du
cours.

L'expérience consistait à faire réciter, devant des


spécialistes et par un acteur n'ayant aucune
expérience dans le domaine, une conférence bidon
concernant une discipline particulière
L'effet pygmalion à l'école

Depuis la publication de l'ouvrage de Rosenthal et


Jacobson sur l'Effet Pygmalion à l'école, la
question de savoir si les Préjugés des enseignants
influencent les productions des élèves est posée et
fait l'objet de vifs débats. Il est très important de
rappeler ici que les enseignants ne sont pas
conscients des différences de comportements qu'ils
opèrent en fonction des élèves. On parle également
d'autoréalisation des prophéties pour qualifier ce
processus.

Rosenthal a élaboré "la théorie des quatre facteurs" qui


se réfère aux quatre aspects de l'interaction élèves-
enseignants:

 Le climat crée par l'enseignant


 Le temps et l'attention qu'il accorde à l'élève
 Les opportunités qu'il lui offre pour s'exprimer
 La qualité des renforcements qu'il lui administre
L'effet Asch

On doit cette expérience, datant de 1951, à Asch.

Son hypothèse de départ est la suivante :

Un individu est susceptible de faire sien un jugement


qu’il sait contraire au bon sens, à la réalité et cela sans
que quiconque n’ait à délivrer la moindre récompense ou
punition.

La situation est simple et ne présente aucune ambiguïté


; tous les Sujets sont capables de fournir la réponse
exacte. En effet, les sujets devaient dire quelle baguette
est équivalente à la baguette de présentation. Les
erreurs doivent donc être quasi inexistantes ou
marginales.

Mais le sujet va devoir donner sa réponse oralement


après 7 à 9 Compères qui fournissent de mauvaises
réponses. Le schéma de l’expérience est le suivant :

Sujets compères Sujet naïf

C'est celui qui n'est au courant


Ils sont de mèche avec
de rien. Il pense participer à
l'expérimentateur. Ils vont
une tâche de Discrimination
fournir 12 fois sur les 18 des
visuelle. Il donnera toujours sa
évaluations de longueur
réponse en avant dernière
erronées.
position.

Les résultats sont les suivants :


Les Sujets naïfs, influencés par les compères vont donner en
moyenne 36,8 % de réponses erronées.

Pour pouvoir comparer ; l’expérimentateur avait constitué ce


qu’on appelle un groupe contrôle qui ne comportait pas de
sujets compères ; dans cette situation les erreurs sont
effectivement marginales avec seulement 2 sujets sur 37 qui
montraient une ou deux erreurs sur les 18 évaluations.
Asch observe également de grandes différences entre les
sujets ; sur 123, 29 ne font aucune erreur et 39 font plus de 50
% d’erreurs en présence de compères.
Le processus de conformité est ici mis à jour.
Thorndike Behaviorisme

 La loi de l'effet : un comportement suivi d'une


récompense sera associé à la situation qui l'a
déclenché.
 La loi de l'exercice (inspirée par Ebbinghaus) : plus
un sujet se comporte d'une certaine façon dans une
situation donnée, plus l'association entre cette
situation et ce comportement sera renforcée.

Thorndike s'est aussi intéressé au transfert de


l'apprentissage d'une situation à une autre en fonction de
leur similarité. D'autres résultats de ses recherches -
partiellement remis en cause par la suite - concernent
l'effet de la récompense. Selon Thorndike l'importance
de cette récompense n'a que peu d'influence sur
l'efficacité de l'apprentissage et l'existence d'une
punition en cas de mauvaise réponse n'en a aucune.
Conditionnement opérant Thorndike
Skinner

Il est à l’origine de l’enseignement


programmé et tente de renforcer les
renforcements négatifs par des positifs
Conditionnement répondant ou classique
Pavlov
Avant conditionnement :

 Stimulus inconditionnel → Réponse inconditionnelle


 Stimulus neutre + Stimulus inconditionnel →
Réponse inconditionnelle

Après conditionnement :

Stimulus conditionnel → Réponse conditionnelle

Exemple :

Sucre (SI) → Libération d'insuline (RI)

Sucre (SI) + Cola (SN) → Libération d'insuline (RI)

Cola (SC) → Libération d'insuline (RC)

Note : RI et RC représentent le même comportement,


mais la cause diffère selon le cas considéré
Bandura et l’apprentissage social

par observation (apprentissage vicariant) et imitation

Piaget et le constructivisme

Assimilation et accommodation

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