LE BÉHAVIORISME

ET LE
COGNITIVISME
Réalisé par Hafsa HSINE , Aya RAKIB , Malak LAOUNI , Aya
ZOUHRI
Plan

■ Béhaviorisme
Définition
Expériences
THORNDIKE : l’apprentissage par essai-erreur
SKINNER : le conditionnement opérant
PAVLOVE : le conditionnement répondant

conclusion
introduction
LE BÉHAVIORISME
Le béhaviorisme

Le behaviorisme est la première grande théorie de l’apprentissage à avoir fortement marqué

le domaine de l’éducation durant la première moitié du 20ème siècle.
Il définit l’apprentissage comme une modification durable du comportement résultant de la
conséquence d’un entraînement particulier ou d’un stimulus venant de l’environnement.
■ Les behavioristes considèrent que les structures mentales comme une boîte noire à
laquelle on n’a pas accès et qu’il est donc plus réaliste et efficace de s’intéresser aux «
entrées » et aux « sorties » qu’aux processus eux-mêmes et par conséquent ce qui est
attendu au niveau des élèves ce sont des comportements et non des actions mentales.
Le béhaviorisme

Cette théorie propose une méthode d’enseignement-apprentissage basée sur:

• l’opérationnalisation des objectifs d’apprentissage;
• le conditionnement;
• l’apprentissage par essais et erreurs;
• le renforcement positif ou négatif selon le comportement observé au niveau de l’élève.
LES EXPÉRIENCES
THORNDIKE
SKINNER
PAVLOV
L’apprentissage
par essai ou
erreur
Les travaux de Thorndike ont
marqué la 1 ère moitié du 20
ème siècle par le caractère
essentiellement
expérimentale de sa
démarche. Ils portent sur
l’apprentissage chez l’animal
puis chez l’homme.
L’apprentissage par essai-erreur

Thorndike a dégagé deux lois de l’apprentissage complémentaires,

•La loi de l’exercice : plus un sujet se comporte d’une certaine façon dans une situation
donnée, plus l’association entre cette situation et se comportement sera renforcée.
•La loi de l’effet : un comportement suivi d’une récompense sera associé à la situation qui
l’a déclenché
 Le
conditionnement
opérant
Dans son travail, Skinner envisage
l'application à l'apprentissage humain.
Le conditionnement opérant

L’apprentissage skinnerien repose sur deux éléments, le renforcement et la punition, pouvant

chacun être soit positif soit négatif. Ces termes doivent être pris dans le sens précis du
conditionnement opérant :
Renforcement : conséquence d’un comportement qui rend plus probable que le comportement
soit reproduit de nouveau ;
Punition : conséquence d’un comportement qui rend moins probable que le comportement soit
reproduit de nouveau.
Un renforcement ou une punition peut être soit :
Positif : par l’ajout d’un stimulus agissant sur l’organisme ;
■ Négatif : par le retrait d’un stimulus agissant sur l’organisme.
Le conditionnement opérant

Il existe quatre types de conditionnement opérant :

Renforcement positif : procédure par laquelle la probabilité de fréquence d’apparition d’un
comportement tend à augmenter à la suite de l’ajout d’un stimulus appétitif contingent à la
réponse ; ex. : ajout d’une récompense, félicitations…
■ Renforcement négatif : procédure par laquelle la probabilité de fréquence d’apparition d’un
comportement tend à augmenter à la suite du retrait d’un stimulus aversif contingent à la
réponse ; ex. : retrait d’une obligation, d’une douleur…
■ Punition positive : procédure par laquelle la probabilité de fréquence d’apparition d’un
comportement tend à diminuer à la suite de l’ajout d’un stimulus aversif ou conséquence
aversive contingente au comportement cible ; ex. : ajout d’une obligation, d’une douleur…
■ Punition négative : procédure par laquelle la probabilité de fréquence d’apparition d’un
comportement tend à diminuer à la suite du retrait d’un stimulus appétitif ; ex. : retrait d’un
privilège, d’un droit…
 Le
conditionnement
répondant
Pavlov fonde son approche sur le modèle
associationiste et sur l’étude des raisons.
Le conditionnement répondant

On parle de conditionnement répondant lorsqu’un stimulus initialement

neutre est associé avec un stimulus inconditionné et que ce stimulus, qui
était neutre et qui ne provoquait aucune réaction, commence à provoquer le
comportement.
■ Le conditionnement répondant est également utilisé pour traiter les
phobies
LE COGNITIVISME
Définition

Le cognitivisme est une grande théorie d’apprentissage. Il s’intéresse à la manière dont le

cerveau perçoit et traite l’information lors du processus d’apprentissage.
■ Ce processus est vu comme une série d’activités du cerveau.
■ Il sélectionne et met en forme des informations en fonction de ses représentations et de
ses intérêts.
■ Cette théorie repose sur le fonctionnement du système nerveux de l’apprenant et de la
manière dont il traite l’information .
■ Selon cette théorie, le cerveau de l’apprenant fonctionne comme un ordinateur.
Les principes du cognitivisme

•La participation active de l’apprenant .

•La centration sur le raisonnement est un des principes pédagogiques de base.
•Le statut de l’erreur.
•Le rôle de l’enseignant.
•La psychologie cognitive.
La psychologie cognitive

•Le cognitivisme s’inspire de la psychologie cognitive, qui distingue 3 catégories de

connaissances, et donc plusieurs façons de les assimiler.
• Il faudra donc adapter les choix pédagogiques à ces catégories, qui seront représentées
différemment dans la mémoire de l’apprenant (Legault, 1992) :
•les connaissances déclaratives répondent à la question “Quoi ?”
•les connaissances procédurales au “Comment ?”
•les connaissances conditionnelles au “Quand ?” et au “Pourquoi ?”
 Conclusion

Quelle est la différence entre la théorie béhavioriste et l’approche

cognitive ?
Le béhaviorisme étudie la façon dont les comportements visibles et
concrets sont acquis, alors que le cognitivisme analyse le
fonctionnement des connexions complexes et invisibles qui régissent
l’esprit humain.
Webographie

•Wikipedia, « Edward Thorndike », http://fr.wikipedia.org/wiki/Edward_Thorndike, 2 juillet

2013
•McLeod, S. A., « Bf skinner : Operant conditioning. », Retrieved September, 2007 (lire en
ligne [archive])
•Learning and complex behavior, Danahoe & Palmer ISBN 0-9762371-0-5