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LIBÉRER LA VÉSICULE
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des sels biliaires et des lipides dont les lécithines
(phospholipides). Le cholestérol est solubilisé par les
sels biliaires et l'association sels biliaires-lécithine.
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Si la vésicule est « paresseuse », elle « consomme »
plus de lécithine, ce qui peut favoriser la précipitation
du cholestérol et la formation de calculs.
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En effet, il n'y a guère d'autre hypothèse que la
migration d'un calcul pour expliquer les très violentes
coliques hépatiques dont la crise atteint générale-
ment son paroxysme trois heures après le repas ou
vers trois heures du matin. Très pénibles et souvent
même insupportables, s'accompagnant parfois de
vomissements, ces douleurs ont leur siège dans la
partie droite de l'hypocondre, sous les côtes, avec
parfois extension en barre vers l'épigastre et l'hypo-
condre gauche, et irradiation vers l'épaule. Elles sur-
viennent le plus souvent trois heures après le repas,
ou vers trois heures du matin.
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re assez souples et en bon état, le calcul peut être
arrêté au cours de sa migration, et c'est l'incident
pénible et douloureux.
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Parfois, les coliques hépatiques sont assez fré-
quentes, mais n'ont pas l'intensité de celles qui
accompagnent les migrations de calculs. C'est que la
vésicule peut receler une « boue », laquelle provoque
un état inflammatoire de la vésicule et des conduites
proches. Presque toujours, il en résulte un point dou-
loureux, permanent.
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On pourrait dire que la vésicule biliaire est en cor-
respondance directe avec le cœur, et nombreux sont
ceux qui peuvent souffrir, à la fois, de la vésicule et
du cœur. On les remarque à la coloration foncée de
l'œil (les porteurs de beaux yeux sombres doivent
envisager des soins assidus du foie et des voies
biliaires, de même que la plupart des cardiaques
auront intérêt à s'intéresser vivement à leur vésicule).
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fois). Cela est trop brutal pour être pratiqué soi-même,
sans surveillance médicale constante. Par contre, la
prise, chaque matin, d'une cuillerée à dessert ou à
soupe d'huile d'olive, avec le jus d'un demi-citro n ,
donne des bons résultats, bien que plus lointains.
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On pratique ainsi durant un seul jour, quitte à recom-
mencer après deux ou trois semaines si le résultat n'a
pas été satisfaisant.
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Suractivant les fonctions hépatiques, stimulant la
sécrétion de la bile dans les voies biliaires et l'intestin
(cholérèse), exerçant un effet doucement laxatif, le
raisin peut intervenir efficacement aussi, de même
que la carotte, dont le jus frais a la propriété de flui-
difier la bile. Comme ce jus est généralement bien
accepté, qu’il est reminéralisant et antianémique, on
peut en prendre deux grands verres par jour, entre
les repas.
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tion de la bile (effet cholécystocinétique), stimulent la
sécrétion de la bile par la cellule hépatique (cholérè-
se) ou encouragent l'évacuation de la bile présente
dans les voies extra-hépatiques et surtout dans la
vésicule biliaire (action cholagogue).
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Alors, mieux vaut commencer le traitement par tes
cataplasmes préparés avec cinq poignées de son,
deux gros oignons et deux feuilles de chou hachés ;
le tout cuit avec très peu d'eau, mis ensuite dans une
mousseline à cataplasme et appliqué bien chaud. On
peut faire ainsi chaque soir, et garder ce cataplasme
toute la nuit, sur l'ensemble de la région du foie et
même jusqu'à l'estomac.
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Que la viande et le poisson soient gras ou maigres,
il faut s’en passer, de même qu'il faut réduire consi-
dérablement l’usage du beurre. Pour la cuisine, n'uti-
liser que de l’huile d’olive.
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formation de calculs (bile lithogène), sursaturée en
cholestérol car appauvrie en sels biliaires. Ceci est
souvent remarqué chez les personnes ne faisant
qu'un repas par jour ou se livrant à des jeûnes pro-
longés ou répétés, lesquels se révèlent donc comme
assez favorables à la formation calculeuse.
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répercussions, l'action des bactéries sur les acides
biliaires est assez limitée pour que soit réduite leur
transformation en acides biliaires secondaires, les-
quels peuvent présenter une certaine toxicité. En
conséquence, la stase colique ainsi évitée permet de
limiter l'absorption des stérols et de précipiter leur
évacuation.
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alors que leur alimentation présente les mêmes
défauts que là ou « prospères » la lithiase. Mais alors,
celle-ci est remplacée par d'autres atteintes orga-
niques.
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de la présence de calculs dans cet organe. C'est un
point de vue assez discutable — à moins de nécessi-
té pressante — car, enlever la vésicule est une chose,
mais empêcher la formation de calculs en est une
autre. Une fois la vésicule enlevée, rien n'interdit aux
calculs de se reformer ailleurs ; dans le canal cystique
ou le cholédoque, par exemple, où il est plus difficile
d'aller les déloger.
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LES PLANTES AUXILIAIRES
DE LA VÉSICULE
La nomenclature est importante des plantes pou-
vant exercer une action favorable sur le foie, ses
annexes et les fonctions hépatiques en général. Il
n'est donc que de les rappeler succinctement, tout en
insistant sur leurs particularités, afin de mieux guider
le choix.
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