Support TP Histo Speciale S3 2AM FMPR Decembre2020 S

Université Mohammed V
2ème Année Médecine – (S3)
TP HISTOLOGIE SPÉCIALE
PR. KHALID BEN KADDOUR

PR. LAILA BOUAYAD
TP HISTOLOGIE@BEN KADDOUR_FMPR-2020
Année Universitaire 2020 – 2021
SOMMAIRE
I VAISSEAUX SANGUINS P. 2
II TUBE DIGESTIF P. 8
III ORGANES LYMPHOÏDES P. 25
IV GLANDES ENDOCRINES & EXOCRINES P. 34
V REIN P. 61
VI APPAREIL REPRODUCTEUR MÂLE P. 70

BK_FMPR@2020
1
I. – VAISSEAUX SANGUINS
Capillaires sanguins
BK_FMPR@2020
2
Capillaires sanguins
Membrane basale
Endothélium
Membrane basale
discontinue
Fenêtres
Pores ou fenestrations
Capillaire continu Capillaire fenêtré Capillaire Sinusoïde

(muscle, cœur, poumons) (l’intestin, glandes endocrines et rein) (foie, rate et moelle osseuse)
Artères & Veines
Elles ont la même structure générale, il s’agit d’organes creux avec une paroi formée de 3
couches concentriques qui sont à partir de la lumière : Intima, Média et Adventice.
BK_FMPR@2020
3
Artères & Veines
Artères & Veines
Principales différences histologiques entre artère et veine du même (moyen) calibre
Artère Veine
Paroi Large (plus épaisse) Mince (moins épaisse)

Lumière (section) Régulière Irrégulière
L.E.I.
Plus développée Peu développée
(limitante élastique interne)
Plus développée que l’adventice : Moins développée/Adventice :

 Fibres Musculaires Lisses ++  Fibres Musculaires Lisses ++
Média
 Collagène ++  Collagène ++
 Fibres élastiques ++
Adventice Moins épaisse que la Média Plus épaisse que la Média
Valvules veineuses - +
N.B. Les artères et les veines présentent des calibres différents (grand, moyen et petit calibre). Les artères qui
BK_FMPR@2020
partent du cœur vont diminue de calibre au fur et à mesure qu’elles s’éloignent du cœur et se dirigent
vers les organes qu’ils irriguent. Les veines vont augmenter de calibre au fur et à mesure qu’elles se
rapprochent du cœur. 4
Artère (moyen calibre) au faible grossissement
Artère au moyen grossissement
BK_FMPR@2020
5
Veines
Artère au fort grossissement
Wheater's Functional Histology A Text and Colour Atlas © 2013 Churchill Livingstone
BK_FMPR@2020
6
Veines (valvules veineuses)
BK_FMPR@2020
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II. – TUBE DIGESTIF
Organisation et fonctions de l’Appareil Digestif
Glandes salivaires
Cavité buccale
Pharynx
Trois compartiments fonctionnels
Cavité Ingestion et fragmentation des
Œsophage buccale aliments.
Passages Transport du bol alimentaire et
simples ses résidus sans modification
significative.
Tractus Dégradation du bol alimentaire
digestive par des enzymes et absorption
des molécules produites
Foie (estomac, Intestin grêle et Côlon).
Vésicule biliaire
Estomac
Glandes annexes
Pancréas
Intestin grêle Organes externes au TD, élaborant des
sécréteurs sécrétions qui y entrent à
Gros Intestin travers de longs canaux
Appendice excréteurs (glandes salivaires,
pancréas, foie)
Canal anal
BK_FMPR@2020
In Stevens & Lowe’s Human Histology © 2015 Elsevier
8
Structure de base de la paroi du Tube Digestif
La paroi du tube digestif est constituée de cinq tuniques concentriques qui sont à partir de la lumière:
1 - La muqueuse:
 Epithélium : sa structure varie selon la région considérée du TD. Il peut être stratifié
pavimenteux non kératinisé pour la région sus-diaphragmatique du TD, comme il peut être
prismatique simple mucipare au niveau de la région sous diaphragmatique du TD.
 Chorion : c’est un tissu conjonctif lâche vascularisé qui contient des vaisseaux sanguins et
lymphatiques, des nerfs et par endroits des glandes. On trouve également des lymphocytes
groupés en follicules ou nodules ou nappes lymphoïdes et des glandes dont le rôle et la structure
varient selon la région considérée.
2- la musculaire muqueuse : couche mince généralement disposée en 2 couches musculaires lisses :
une circulaire interne et une longitudinale externe.
3- la sous-muqueuse : tissu conjonctif lâche comprenant des plexus vasculaires et nerveux.
4- la musculeuse : généralement formée de 2 couches musculaires lisses: une circulaire interne et une
longitudinale externe :
 Si la circulaire interne apparait ± homogène et la longitudinale externe apparait en paquets:
 c’est une coupe transversale de cette portion du tube digestif
 Si la circulaire interne apparait en paquets et la longitudinale externe apparait ± homogène:
 c’est une coupe longitudinale de la portion du tube digestif
5- l’adventice ou la séreuse : l’adventice au niveau de l’œsophage et du canal anal et la séreuse pour
tout le reste du tube digestif
Structure de base du Tube Digestif
BK_FMPR@2020
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II.1 – Œsophage
Œsophage au faible grossissement (CT)

BK_FMPR@2020
1 : Muqueuse 2 : Musculaire – muqueuse 3 : Sous muqueuse 4 : Musculeuse 5 : Adventice

10
Œsophage au faible grossissement (CL)
1 : Muqueuse
2 : Musculaire – muqueuse
3 : Sous muqueuse
4 : Musculeuse
5 : Adventice
Wheater's Functional Histology: A Text and Colour Atlas © 2013

Churchill Livingstone
II.2 – Estomac
BK_FMPR@2020
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Estomac
FUNDUS
Œsophage Plis
gastriques
CARDIA
ESTOMAC
(Corpus)
PYLORE
(Pylorus)
Duodénum
Sphincter pylorique
Stevens & Lowe’s Human Histology © 2015 by Mosby, Elsevier
Estomac fundique / Estomac Pylorique
Estomac fundique Estomac Pylorique

Peu profondes
Plus profondes
Couche des Cryptes (≈ 1/4 à 1/3 de la
(≈ 1/2 de la muqueuse)
muqueuse)
Tubuleuses droites à Tubuleuses contournées
Couche des glandes
sécrétion séreuse à sécrétion muqueuse
Peu développée Bien développée

Couche Lymphoïde
(Infiltration lymphoïde) (nodules lymphoïdes)
BK_FMPR@2020
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Estomac fundique
Plis gastriques
Cryptes
Muqueuse
Musculaire -
Muqueuse
Sous-muqueuse
Musculeuse
Estomac fundique au faible grossissement
BK_FMPR@2020
a : couche des cryptes b : couche des glandes c : couche lymphoïde

1 = a+b+c : Muqueuse 2: Musculaire‐muqueuse 3 : Sous muqueuse 4 : Musculeuse 13
Estomac fundique
 C’est un organe creux, car il possède une paroi avec une lumière centrale entourée par une succession de 5
couches : muqueuse, musculaire-muqueuse, sous-muqueuse, musculeuse et séreuse  donc c’est une portion du
TD.
 L’épithélium de surface est mince de type prismatique simple mucipare  c’est un segment
sous-diaphragmatique du TD,
 On distingue 3 zones au niveau de la muqueuse : Zone des cryptes, Zone des glandes et Zone lymphoïde.
 Donc c’est une portion de l’Estomac.
 Les cryptes sont peu profondes (1/4 à 1/3 de la largeur de la muqueuse) bordées par le même
épithélium que celui de surface.
 les glandes gastriques (sous les cryptes) présentent des sections ± longitudinales  ce sont des
glandes tubuleuses droites, avec une lumière étroite (lumière virtuelle) et un cytoplasme des
cellules très coloré  donc de type séreux. Ces glandes débouchent au fond des cryptes
 la couche lymphoïde (sous les glandes) est peu développée. : peu de chorion est visible avec des
lymphocytes éparpillés.
 Donc c’est l’estomac fundique
 Les tubes glandulaires sont bordés par un épithélium où on peut distinguer 2 types de cellules (il y en a
d’autres, mais il faut utiliser d’autres techniques de coloration pour les mettre en évidence) :
 Cellules prismatiques à polyédriques plus nombreuses à cytoplasme granuleux et coloré,
noyau arrondi en position basale  Cellules principales qui secrètent le pepsinogène.
 Cellules arrondies ou ovalaires de grande taille moins nombreuses, situées entre les tubes. Leur
cytoplasme plus clair, noyau arrondi en position médiane  Cellules bordantes ou
pariétales (secrètent l’HCl et le facteur intrinsèque).
 La circulaire interne (CI) apparait en paquets et la longitudinale externe (CL) est ± homogène 
donc c’est une coupe longitudinale.
Muqueuse de l’estomac fundique au fort grossissement
BK_FMPR@2020
1: Epithélium de surface (Epith. prismatique simple mucipare) 2: Glandes tubuleuses droites séreuses
a : couche des cryptes b : couche des glandes c : couche lymphoïde a+b+c : Muqueuse 14
Glandes fundiques au plus fort grossissement
1 : Cellules principales 2 : Cellules bordantes ou pariétales 3 : lumière glandulaire 4 : chorion
Estomac pylorique
Épithélium de surface Cryptes
Muqueuse
Stevens & Lowe’s Human Histology © 2015 by Mosby, Elsevier
Glandes
muqueuses
BK_FMPR@2020
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Estomac pylorique au faible grossissement
1 : Muqueuse 2: Musculaire‐ muqueuse 3 : Sous muqueuse 4 : Musculeuse
Estomac pylorique
 C’est un organe creux, car il possède une lumière et la paroi est formée par une succession 5
couches : Muqueuse, musculaire-muqueuse, sous-muqueuse, musculeuse et séreuse
 donc c’est une portion du TD.
 Epithélium de surface est prismatique simple mucipare.
 c’est un segment sous-diaphragmatique du TD,
 On distingue 3 zones au niveau de la muqueuse:
 Zone des cryptes
 Zone des glandes
 Zone lymphoïde
 Donc c’est une portion de l’estomac.
 Les cryptes sont plus profondes que dans le cas de l’estomac fundique occupant ≈ la moitié de
la hauteur de la muqueuse et sont recouvertes par le même type épithélium de surface.
 les glandes gastriques sont caractérisées par des sections de tubes de taille et de forme
variables  ce sont des glandes tubuleuses contournées coupées selon toutes les
incidences. Elles sont formées de cellules qui apparaissent avec un cytoplasme clair, un noyau
aplati au pôle basal et une lumière glandulaire bien visible  donc de type muqueux.
 La couche lymphoïde est + développée avec les noyaux arrondis denses des lymphocytes
sont regroupés en nodules lymphoïdes bien développés.
BK_FMPR@2020
 Donc c’est l’estomac pylorique

 La CI apparait en paquets et la CL est ± homogène  donc c’est une coupe longitudinale. 16
Muqueuse de l’estomac pylorique au fort grossissement
1: Epithélium de surface (Epith. prismatique simple mucipare) 2: Glandes tubuleuses contournées muqueuses
a : couche des cryptes b : couche des glandes c : couche lymphoïde a+b+c : Muqueuse
II.3 – Intestin grêle

BK_FMPR@2020
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Intestin grêle au faible grossissement
Valvules conniventes
Villosités intestinales
1 : Muqueuse 2 : Musculaire ‐ muqueuse 3 : Sous muqueuse 4 : Musculeuse
Intestin grêle
 C’est un organe creux : paroi avec une lumière centrale entourée d’une succession de 5 couches : muqueuse,
musculaire-muqueuse, sous-muqueuse, musculeuse et séreuse  donc c’est une portion du TD.
 Epithélium de surface mince  c’est un segment sous-diaphragmatique du TD,
 La paroi présente des dispositifs d’amplification de surface :
 Les valvules conniventes : ce sont des soulèvements de la sous-muqueuse et de la musculaire
muqueuse vers la lumière,
 La muqueuse présente une alternance entre les villosités intestinales (évagination de l’épithélium
vers la lumière) et des glandes de Lieberkühn ou « cryptes » (invaginations de l’épithélium dans le
chorion) et une couche lymphoïde au fond.
 Le Plateau strié (MO) au pôle apical de l’épithélium de revêtement (correspondant aux µV (ME) :
différentiations apicales de la membrane plasmique des entérocytes).
 La muqueuse présente trois couches au niveau de la : couche des villosités, couche des glandes de
Lieberkühn et couche lymphoïde.
 La musculaire-muqueuse est fine et elle est limitée à un trait rouge.
 C’est l’intestin grêle.
 L’épithélium des villosités est un épithélium prismatique simple plus haut à plateau strié avec des cellules
caliciformes où les entérocytes sont les cellules les plus nombreuses.
 Les glandes sont formées par le même type d’épithélium plus bas où on distingue 3 types de cellules :
 les Entérocytes : moins hautes que les entérocytes des villosités.
 Les cellules caliciformes : identiques à celles des villosités.
BK_FMPR@2020
 Les cellules de Paneth : 4 à 5 cellules occupent le fond de la crypte. Elles ont un aspect
pyramidale, un noyau arrondi en position basale, et un cytoplasme coloré mais plus clair.
 La CI apparait en paquets et la CL est ± homogène  donc c’est une coupe longitudinale. 18
Intestin grêle au moyen grossissement
1 : Valvule connivente 2 : Villosités intestinales 3 : Glandes ou cryptes de Lieberkühn
Villosités intestinales (muqueuse) au fort grossissement

Villosité intestinale
Epithélium
Chorion
BK_FMPR@2020
1 : Glandes de Lieberkühn 2 : Cellules de Paneth

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II.4 – Côlon
BK_FMPR@2020
20
Côlon au faible grossissement
1 : Muqueuse
2 : Musculaire ‐ muqueuse
3 : Sous muqueuse
4 : Musculeuse
Côlon
 C’est un organe creux, car il possède une lumière et la paroi est formée par une succession 5 couches
: Muqueuse, musculaire-muqueuse, sous-muqueuse, musculeuse et séreuse  donc c’est une portion
du TD.
 Epithélium prismatique simple  c’est un segment sous-diaphragmatique du TD,
 La muqueuse du côlon ne présente ni villosités (ni valvules conniventes) ni disposition en 3 zones
 Donc, Il ne s’agit ni de l’intestin grêle ni de le l’estomac.
 La muqueuse présente des cryptes (glandes de Lieberkühn) qui peuvent être très profondes et
arrivées jusqu’au fond de la muqueuse avec une prédominance de cellules caliciformes et
une disparition des cellules de Paneth.
 L’épithélium de surface qui borde les cryptes est prismatique simple mucipare formé de 2
types cellulaires
 Cellules caliciformes très abondantes (prédominantes)
 Entérocytes peu nombreuses.
 C’est le côlon
 La CI apparait en paquets et la CL est ± homogène  donc c’est une coupe longitudinale du
BK_FMPR@2020
côlon.
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Muqueuse du Côlon au fort grossissement
a : Epithélium Prismatique
Simple mucipare
b : Glandes de Lieberkühn
c : Chorion
II.5 – Appendice
BK_FMPR@2020
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Appendice au faible grossissement
1 : Muqueuse 3 : Sous muqueuse 4 : Musculeuse 5 : Séreuse
Appendice
 C’est un organe creux, car il possède une lumière et la paroi est formée par une succession 5
couches : Muqueuse, musculaire-muqueuse, sous-muqueuse, musculeuse et séreuse  donc c’est une
portion du TD.
 Epithélium prismatique simple  c’est un segment sous-diaphragmatique du TD,
 La lumière est irrégulière : vermiforme
 Les cryptes (invaginations de l’épithélium dans le chorion) sont de petites tailles (atrophiées),
peu nombreuses et espacées,
 Le chorion est envahi par une infiltration de lymphocytes, soit isolés ou bien groupés sous
forme de follicules lymphoïdes présentant des centres claires.
 La musculeuse-muqueuse est masquée par cette masse folliculaire.
 c’est l’appendice
 La lumière est au centre, entourée de la muqueuse et la CI apparait homogène et la LE est
en paquets.
BK_FMPR@2020
 Il s’agit d’une coupe transversale de l’Appendice.
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Muqueuse de l’appendice au fort grossissement
1 : Follicule lymphoïde 2 : Cryptes
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III. – ORGANES LYMPHOÏDES
Frotti sanguin
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1 : lymphocyte 2 : hématies
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III.1 – RATE
Rate au faible grossissement
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1 : capsule 2 : travées 3 : pulpe blanche 4 : pulpe rouge

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Rate au faible grossissement
Schéma simplifié de la vascularisation de la rate
Capsule conjonctive
Sinus
Artère pénicillée veineux Veine pénicillée
Travée conjonctive
PULPE ROUGE
Veine pulpaire
Artère trabéculaire Veine trabéculaire

Follicule lymphoïde
Manchon lymphoïde
Artère pulpaire
PULPE BLANCHE
Artère splénique Veine splénique

BK_FMPR@2020
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La rate
C’est un organe lymphoïde placé sur la circulation sanguine. Sur une coupe histologique :
 C’est un organe plein (non creux) et compact (non aéré).
 Encapsulé : il est limité par une capsule conjonctive (1) mince qui envoie des travées
conjonctives (2) découpant le parenchyme de façon incomplète  C’est un organe non lobulé.
 La trame ou la charpente de base est de type réticulé (on la voit pas, pour la mettre en évidence, il
faut utiliser une coloration avec une imprégnation aux sels d’argent).
 Le parenchyme splénique présente une structure en pointillé : formé de petits points sérés et
très denses qui correspondent aux noyaux de lymphocytes  c’est un organe lymphoïde.
 Ce parenchyme n’est pas organisé en corticale et médullaire comme c’est le cas des ganglions
lymphoïdes. Il apparait sous forme de zones avec 2 aspects différents qui s’interpénètrent :
 Zone 1 (3) (Pulpe blanche PB) : zone plus sombre et plus dense qui correspond à des
formations cellulaires ± arrondies organisées sous formes de follicules de lymphocytes
(Gaines lymphoïdes, follicules primaires ou secondaires). Ces formations arrondies sont
traversées par des artères (ou artérioles) pulpaires ou centrales.
 Zone 2 (4) (Pulpe rouge PR) : zone plus claire et plus lâche qui correspond à des cordons
cellulaires (cordons de Billroth) séparés par des capillaires sinusoïdes (sinus veineux).
 c’est la rate
N.B. : la pulpe blanche (PB) est appelée ainsi car à l’état frais, elle apparait blanche alors que la pulpe
rouge apparait rouge à cause de l’abondance du sang.
Rate au fort grossissement
BK_FMPR@2020
I : Corpuscules de Malpighi (5+6+7) 5 : artère pulpaire 6 : centre clair 7 : périphérie dense II : pulpe rouge
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Rate
La rate
I. La Pulpe blanche, zone plus sombre, est formée par les :

 Gaines ou Manchons lymphoïdes qui sont des infiltrations de lymphocytes qui entourent
l’artère (ou artériole) pulpaire (branche de division de l’artère splénique) qui est en position
centrale.
 Corpuscules de Malpighi qui sont des renflements des gaines lymphoïdes, traversés par
l’artère (ou artériole) pulpaire parfois en son centre, mais le plus souvent en position
excentrée. Ils peuvent être formés soit de :
 Follicules lymphoïdes primaires homogènes.
 ou de Follicules lymphoïdes secondaires à centre germinatif clair où l’artère
pulpaire est excentrée.
II. La Pulpe rouge, zone plus claire, constituée par les sinus veineux (capillaires sinusoïdes
anastomosés) soutenus par les cordons cellulaires (cordons de Billroth).
 Les sinus veineux sont des capillaires avec des lumières larges et à parois très fines et
discontinues.
 Les cordons de Billroth sont formés d’une charpente de cellules réticulaires anastomosées
BK_FMPR@2020
sur lesquelles se déposent des cellules libres (hématies, lymphocytes, histiocytes et

macrophages).
29
III.2 – THYMUS
Thymus au faible grossissement
BK_FMPR@2020
1 : capsule 2 : travées interlobulaires 3 : travées intralobulaires

30
Thymus au faible grossissement
1 : capsule 2 : travées interlobulaires 3 : travées intralobulaires 4 : Zone corticale 5 : Zone médullaire
Thymus
 C’est un organe plein (non creux) et compact (non aéré),

 Encapsulé, il est entouré d’une capsule conjonctive (1) peu épaisse, de la face interne de la capsule
partent des travées complètes ou travées interlobulaires (2) qui partagent l’organe en lobules de
tailles et de formes variables  c’est un organe lobulé.
 Le parenchyme présente une structure en pointillé  donc il s’agit d’un organe lymphoïde.
 C’est le thymus : le seul organe lymphoïde lobulé.
 Dans chaque lobule, le tissu lymphoïde est organisé en deux zones de densité variables :
 Une zone externe qui apparait sombre et riche en lymphocytes : c’est la corticale.
 Une zone centrale qui apparait plus claire car moins riche en lymphocytes : c’est la médullaire.
 Chaque lobule est subdivisé à sa périphérie par des travées intralobulaires incomplètes (3) qui
s’arrêtent au niveau de la médullaire.
 A la différence des autres organes lymphoïdes, on note l’absence d’une organisation des lymphocytes
en follicules (dans les deux zones).
 La trame de base est de type épithélial à la différence de celle des ganglions lymphoïdes et la rate
où elle est réticulée.
BK_FMPR@2020
La trame épithéliale est formée par des cellules épithéliales avec de fins prolongements
cytoplasmiques sur lesquels viennent se fixer les lymphocytes T qu’on appelle dans le cas du thymus
des thymocytes.
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Lobule (Thymus) au moyen grossissement
4 : Zone corticale 5 : Zone médullaire 6 : Corpuscules de Hassal
Zone médullaire (Thymus) au fort grossissement
BK_FMPR@2020
7 : noyaux de thymocytes 8 : noyaux cellules épithéliales 9 : Kératohyaline

32
Zone médullaire (Thymus) au fort grossissement
http://webapps.fundp.ac.be
Thymus
Chaque lobule comprend 2 zones :
 La Corticale : Zone épaisse et plus foncée car elle est riche en thymocytes dispersés sur un
réseau de cellules épithéliales peu visibles ou masquées.
 Les thymocytes ont des petits noyaux denses
 Les cellules épithéliales ± aplaties ont un cytoplasme allongé clair avec un gros noyau clair.
 La Médullaire : Zone plus claire que la corticale, car elle est moins dense en thymocytes. La trame
de cellules épithéliale est bien visible à côté des thymocytes matures. On observe également :
 des structures particulières de formes ± arrondies qu’on appelle : Corpuscules du Hassal

(lieu de dégénérescence des cellules épithéliales). Ils sont formés par des cellules épithéliales en
voie de dégénérescence, groupées en amas avec une disposition concentrique donnant à ces
corps un aspect en bulbe d’oignon.
 Ce qui est basophile et coloré en rouge au centre c’est la Kératohyaline secrétée par ces
cellules épithéliales en voie de dégénérescence.
BK_FMPR@2020
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IV. – GLANDES ENDOCRINES & EXOCRINES
BK_FMPR@2020
34
Glandes
Les cellules sécrétrices d’hormones peuvent être organisées en :
 Glandes endocrines : cellules regroupées en organes parfaitement définis

(Exp. : Thyroïde, Hypophyse, Surrénale, ..)
 Amas de cellules endocrines à l’intérieur d’organes

(Exp. : cellules de Leydig - Testicule, îlots de Langerhans - Pancréas)
 Système endocrine diffus : cellules disséminées dans les organes

(Exp. : cellules endocrines du tube digestif).
 Glandes dites mixtes ou amphicrines avec à la fois une fonction endocrine

et exocrine.
(Exp. : Foie, Pancréas).
IV.1 – GLANDES ENDOCRINES

BK_FMPR@2020

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IV.1.1 – THYROÏDE
Thyroïde
BK_FMPR@2020
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Thyroïde au faible grossissement
1 : Follicules 2 : travées conjonctives
Thyroïde
BK_FMPR@2020
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Thyroïde
Il s’agit d’un organe plein, encapsulé par une capsule conjonctive mince qui envoie des travées (2),
tissu conjonctif peu abondant et riche en capillaires sanguins, divisant l’organe en lobules  c’est un organe
lobulé.
Les cellules (noyaux) du parenchyme de l’organe sont en contact étroit avec les noyaux aplatis de cellules
endothéliales observés dans les travées  il s’agit donc d’une glande endocrine.
Dans chaque lobule, les cellules glandulaires sont organisées en vésicules (ou follicules) (1) de formes
grossièrement sphériques  c’est une glande endocrine à structure vésiculée.
 c’est la thyroïde (seule glande endocrine à structure vésiculée)
Dans chaque vésicule, on trouve :
 une paroi faite d’un épithélium cubique simple qui limite la vésicule.
 une cavité folliculaire remplie de colloïde, substance d’aspect gélatineux coloré en rose.
 des vacuoles plus claires entourent la cavité : vésicules de résorption ou vacuoles d’Aron.
L’épithélium glandulaire est formé de deux types cellulaires :
 Les cellules principales ou thyréocytes, ou cellules folliculaires, sont des cellules cubiques hautes avec
un noyau arrondi volumineux en position centrale à chromatine fine et nucléolé et un cytoplasme
granuleux (basophile) et coloré. La hauteur des cellules principales varie selon l’activité de la glande, on
passe d’un épithélium cubique haut puis cubique bas vers un épithélium pavimenteux.
 Les cellules C ou claires, ou cellules parafolliculaires, sans contact avec la cavité centrale. Elles sont situées
entre les cellules principales et la membrane basale. Ce sont des cellules ovoïdes ou légèrement
aplaties, avec un noyau arrondi volumineux et un cytoplasme plus clair. Elles secrètent de la calcitonine
(polypeptide) qui est une hormone hypocalcémiante.
Thyroïde
1 : cellules principales (Thyréocytes)

BK_FMPR@2020
2 : cellules C (cellules claires)

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Thyroïde
La hauteur de l’épithélium ainsi que la raréfaction ou l’abondance des vacuoles d’Aron varie
selon l’état d’activité de la glande. En effet, la thyroïde fonctionne en 2 phases :
En 1ère Phase : Synthèse et Stockage
Les cellules principales ou thyréocytes vont captées l’Iode avec d’autres précurseurs des
hormones thyroïdiennes à partir du sang. Il y a synthèse d’une glycoprotéine : la Thyroglobuline qui
sera secréter et stocker dans la cavité du vésicule. L’iode capté sera fixé avec la thyroglobuline, le
complexe ainsi formé sera stocké sous forme de colloïde (glycoprotéine iodée). Au fur et à mesure la
colloïde devient abondante. Cette phase est caractérisée par :
 L’élargissement de la cavité folliculaire.
 le nombre de vacuoles d’Aron diminue.
 la colloïde va pousser l’épithélium qui va s’aplatir et les cellules glandulaires deviennent très
basses voir même pavimenteuses.
En 2ème Phase d’élaboration : ou réabsorption et excrétion :
La Thyroglobuline iodée est reprise par endocytose par la cellule épithéliale et dégradée grâce aux
lysosomes, seules la T3 et T4 vont être libérées par la cellule et captées par la circulation sanguine, les
autres composés iodés sont dégradés dans la cellule et l’iode libéré est immédiatement réutilisé. Cette
phase de libération (sécrétion) est caractérisée par :
 la quantité de la colloïde diminue,
 la colloïde rétrécie va tirer avec elle l’épithélium glandulaire qui devient haut,
 et le nombre de vacuoles d’Aron augmente.
Thyroïde en phase de Synthèse et de Stockage
BK_FMPR@2020
3 : vésicules de résorption (vacuoles d’Aron)

39
Thyroïde en phase de libération
IV.1.2 – PARATHYROÏDE
BK_FMPR@2020

40
Thyroïde et Parathyroïde
Parathyroïde
Au sein de la thyroïde, un amas de cellules entouré par une capsule conjonctive très mince.
 La parathyroïde est un organe plein, encapsulé par une capsule conjonctive fine qui envoie des
travées incomplètes dans lesquelles cheminent les capillaires  c’est un organe non lobulé.
 Les cellules sécrétrices sont intimement liées aux capillaires  c’est donc une glande endocrine.
 Entre les travées, les cellules sécrétrices sont organisées en cordons cellulaires courts et
anastomosés (càd sans arrangement particulier)  c’est une glande endocrine à structure
réticulée.
 Il s’agit donc de la parathyroïde (seule glande endocrine réticulée au sein d’une autre glande
endocrine à structure vésiculée).
La parathyroïde secrète de la parathormone qui est une hormone hypercalcémiante, son rôle est
de mobiliser le calcium (Ca++) du tissu osseux et augmenter la calcémie en stimulant l’activité
ostéolytiques des ostéoclastes et des ostéocytes. Elle diminue également l’excrétion rénale en Ca++
et en augmente son absorption par les cellules intestinales.
Les secrétions des cellules parathyroïdiennes sont contrôlées par le taux de Ca++ et de Mg++ dans le
BK_FMPR@2020
milieu extracellulaire.
41
Thyroïde et Parathyroïde
Parathyroïde
BK_FMPR@2020
42
IV.1.3 – CORTICOSURRÉNALE
Surrénale au faible grossissement
BK_FMPR@2020
I : Médullosurrénale II : Corticosurrénale 43
La Surrénale
C’est une glande paire qui coiffe le rein sous forme d’un Y couché.
Il s’agit d’un organe plein, encapsulé par une capsule conjonctive épaisse, à partir du
quelle partent des travées qui ne subdivisent pas l’organe en lobules  c’est un organe
non lobulé.
Le parenchyme présente 2 régions :
 Région centrale (2) avec un aspect plus lâche et plus clair : c’est la
médullosurrénale (ou la médullaire) : synthèse de l’adrénaline et accessoirement la
noradrénaline.
 Région périphérique (3) avec un aspect plus dense et plus coloré : c’est la
corticosurrénale (ou la corticale) : synthèse des corticostéroïdes (Aldostérone,
Cortisol, Androgènes surrénaliens).
Sur nos lames, il y a la coupe entière de la glande, mais nous allons nous intéresser
seulement à la corticale.
Corticosurrénale au moyen grossissement
BK_FMPR@2020
a : zone glomérulée (15 %) b : zone fasciculée (75 %) c : zone réticulée (10 %)

44
Corticosurrénale
Dans la corticale, on distingue 3 zones :

1. Zone glomérulée, représente 15% de la corticosurrénale : les cellules sont
organisées en cordons cellulaires arqués ou arciformes ou en glomérule sous forme
d’amas arrondis séparés par des petites cloisons conjonctives riches en capillaires.
Les cellules sécrétrices sont de petites tailles (noyaux très rapprochés).
2. Zone fasciculée, représente 75 % de la corticale : Les cellules sont organisées en
faisceaux parallèles (d’où l’appellation fasciculée) perpendiculaire à la capsule. Entre
les faisceaux, on trouve des travées dans lesquelles véhiculent les capillaires.
3. Zone réticulée, représente 10 % de la corticale : Les cellules ne présentent pas
d’arrangement précis et forment un réseau enchevêtré.
La capsule conjonctive épaisse contient des fibres de collagènes, des fibrocytes, des
fibres élastiques (on les voit pas avec les colorations histologiques standards) et des fibres
musculaires lisses.
Corticosurrénale
 Zone glomérulée : caractérisée par :

 des travées principales vascularisées qui se subdivisent pour donner les travées secondaires.
 des cellules de petites tailles à cytoplasme coloré, on ne voit pas de limites cellulaires, avec des noyaux
volumineux plus rapprochés, arrondis en position centrale, granuleux, colorés et nucléolés.
la zone glomérulée assure la sécrétion de l’aldostérone chez l’Homme qui favorise la réabsorption du Na+ et de
l’eau au niveau du rein.
 Zone fasciculée : caractérisée par :
 des travées secondaires plus fines où circulent les capillaires.
 des cellules plus grandes avec une forme polyédrique où les limites cellulaires sont incomplètes.
 Le cytoplasme est coloré, mais plus clair car il contient des vacuoles lipidiques (hormones lipidiques)
qui donnent un aspect spongieux au MO  d’où le nom Spongiocytes pour ces cellules.
 Les noyaux sont volumineux plus dispersés, arrondis en position excentrée, granuleux et nucléolés.
Cette zone à pour fonction la sécrétion des glucocorticoïdes (cortisol) qui agissent sur le métabolisme cellulaire dans
tout l’organisme.
 Zone réticulée : caractérisée par :
 des travées plus fines délimitent quelques noyaux de petite taille où ne voit pas de limites cellulaires. On
observe 2 types de noyaux :
 Noyaux allongés foncés : noyaux pycnotiques des cellules sécrétrices en voie de dégénérescence.
 Noyaux arrondis, granuleux et colorés : noyaux des cellules sécrétrices.
 Il y a une différence de coloration du cytoplasme des cellules en relation avec le degré de concentration d’un
pigment cellulaire : la lipofuscine. Plus le cytoplasme est riche en pigments, plus il est coloré.
BK_FMPR@2020
 de gros capillaires dilatés appelés : artères perforantes qui résultent de la fusion des capillaires de la
zone fasciculée.
Cette zone assure la sécrétion des glucocorticoïdes mais aussi des androgènes surrénaliens sous forme de traces. 45
Zone glomérulée au moyen grossissement
1 : Capsule (i : fibres de collagènes ; ii : FM lisses) 2 : travée principale 3 : cellules sécrétrices
Zone glomérulée au fort grossissement
BK_FMPR@2020
46
Zone fasciculée au moyen grossissement
4 : travées secondaires 5 : spongiocytes
Zone fasciculée au fort grossissement
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47
Zone réticulée au moyen grossissement
6: noyaux des cellules sécrétrices 7 : noyaux pycnotiques 8 : artère perforante
Zone réticulée au fort grossissement
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48
IV.2 – GLANDES EXOCRINES
Classification des glandes exocrines
1.a. Tubulaire Simple

1.b. Tubulaire 1.c. Tubulaire 1.d. Tubulaire
Simple ramifiée Simple contournée composée
3. Tubulo-acineuse
(Mixte) composée
2.a. Acineuse 2.b. Acineuse simple Croissant de Gianuzzi

simple ramifiée 2.c. Acineuse composée Tubulo-acini mixte
Color Textbook of Histology Copyright © 2007 by Saunders, Elsiever
Holocrine Mérocrine Apocrine

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Color Textbook of Histology Copyright © 2007 by Saunders, Elsiever 49

IV.2.1 – SOUS MAXILLAIRE
Sous maxillaire au faible grossissement
BK_FMPR@2020
50
Sous maxillaire
La sous maxillaire est glande salivaire située dans la cavité buccale. C’est organe plein (pas de lumière
centrale ni succession de couches) encapsulé par une capsule conjonctive qui envoie des travées
conjonctives complètes à l’intérieur de la glande et qui vont délimiter des lobules sans forme
particulière (de formes et de tailles variables). Dans chaque lobule on rencontre 2 types de parenchymes :
 Parenchyme Excréteur formé par des canaux intra et extra lobulaires : dans les travées et à
l’intérieur des lobules il y a des structures avec des épithéliums simples (ou pseudostratifiés) qui
bordent des lumières bien visibles de formes régulières.
 Parenchyme Sécréteur formé par des :
 Acini séreux : structures granuleuses plus colorées (orange) plus dominantes caractérisées
par une lumière virtuelle au repos, des cellules avec un cytoplasme granuleux et coloré et
un noyau arrondi bien nucléolé à 1/3 basal de la cellule. Elles sont entourées par des cellules
myoépithéliales.
 Tubulo-acini mixtes (TAM) : structures claires grisâtres formées de tubes muqueux avec
une lumière bien visible bordée par des cellules pyramidales (ou cubiques) hautes à
cytoplasme clair et un noyau aplati très foncé écrasé au pôle basal.
Ces tubes sont coiffés par des acini séreux qui forme le croissant de Gianuzzi : 3 à 4 cellules
séreuses entourées par des cellules myoépithéliales (noyaux aplatis volumineux contre la
membrane basale).
 Il s’agit d’une glande exocrine mixte à prédominance séreuse.
Sous maxillaire au moyen grossissement
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1 : Acini séreux 2 : TAM 3 : Canaux intra-lobulaires 4 : travées conjonctives 5 : Canaux extra-lobulaires

ou de Pflüger. 51
Sous maxillaire
 Au niveau des travées conjonctives entre les lobules on trouve par endroits des sections de canaux
extra-lobulaires avec une lumière large et régulière bordée d’un épithélium pseudostratifié à
noyaux en position centrale.
 À l’intérieur des lobules on note :
 des sections caractérisées par un épithélium prismatique simple avec un cytoplasme strié
au pôle basal et des noyaux arrondis à ovalaires en position centrale : c’est les canaux
intra-lobulaires ou striés ou de Pflüger.
 des sections avec une lumière régulière bordée par des cellules séreuses (cytoplasme
granuleux et coloré, noyau arrondi en position basal) : c’est le passage de Boll ou canal
intercalaire.
 Tout ceci prouve qu’il s’agit d’une glande salivaire mixte à prédominance séreuse : C’est la
glande sous-maxillaire.
Canal extra-lobulaire
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52
Tubulo-acini mixte au fort grossissement
1 : Acini séreux 2 : TAM avec 3 : croissant de Gianuzzi
Acini séreux et passage de Boll au fort grossissement
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4 : Passage de Boll ou canal intercalaire 53

IV.2.2 – FOIE
Foie
Anatomiquement le foie est l’organe le plus volumineux du corps, Il est entouré d’une capsule
conjonctive : capsule de Glisson qui pénètre au niveau du hile dans le foie pour le diviser en lobules.
Ces lobules représentent l’unité fonctionnelle de l’organe (avec une forme de prismes polygonaux).
Le foie est une glande amphicrine çàd qu’il exerce une double fonction, endocrine et exocrine.
Ces deux fonctions sont assurées par la même cellule : hépatocyte qui peut être définie comme un
cube avec :
 2 faces en contact avec les capillaires : ce sont les faces endocrines ou vasculaires.
 4 faces en contact avec d’autres hépatocytes : ce sont les faces exocrines ou biliaires.
La vascularisation du foie :
Au niveau du hile, arrive l’artère hépatique (AH), la veine porte (VP) et ressort le canal
biliaire (CB) :
 L’AH apporte le sang artériel pour la nutrition de l’organe (pour assurer son intense
activité métabolique.
 La VP amène le sang de l’intestin et la rate. C’est le sang qui va être traité par le foie.
 Le CB va conduire la bile vers la vésicule biliaire.
BK_FMPR@2020
Ces 3 éléments se ramifient à l’intérieur de l’organe en même temps que les travées conjonctives.
Au niveau de chaque angle du lobule on va trouver des branches de division de l’AH, VP et CB.
54
Vascularisation du Foie
Veine Centro‐lobulaire
Artère hépatique (AH)

Veine porte (VP)
Canal biliaire (CB)
Organisation d’un lobule hépatique dans l’espace
Canal biliaire interlobulaire Branche de veine porte

Branche de l’artère hépatique porte
Travées de Remak
Veine centro‐lobulaire Espace de Kiernan
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55
Foie du porc au faible grossissement
1 : Lobule (parenchyme) hépatique 2 : VCL 3 : travées conjonctives 4 : Espace de Kiernan

Bandelettes portobiliaires
Foie
Il s’agit d’un organe plein, encapsulé par une capsule conjonctive dense : capsule de
Glisson. La capsule s’épaissit au niveau du hile et envoie des travées pour subdiviser l’organe
en lobules sous forme de prismes polygonaux : représentant l’unité fonctionnelle de
l’organe.  C’est un organe lobulé.
 Le foie est formé par des lobules juxtaposés complètement séparés par des travées
conjonctives : c’est le foie de porc. Chez l’Homme, les travées sont incomplètes et limitées
aux angles des lobules.
 Chaque lobule est centré par une Veine Centro-Lobulaire (VCL) avec une paroi fine et
limité par des travées (ou cloisons) conjonctives. Ce qui est coloré en rouge avec une
disposition radiaire et anastomosée : c’est les travées de Remak (travées
hépatocytaires), elles ont un trajet sinueux et non rectiligne ; ce qui est claire entre ces
travées : c’est les capillaires radiés (CR) formés de capillaires sinusoïdes qui
s’abouchent dans la VLC.
 Dans les angles, on trouve un tissu conjonctif lâche qui comporte des sections de
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différentes formes et structures (section de la branche VP, de la branche AH et du CB) : c’est

l’espace de Kiernan ou espace porto-biliaire.
56
Foie humain au faible grossissement
Lobule hépatique au moyen grossissement
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1 : VCL 2 : travées hépatiques 3: Capillaires radiés 4 : Espace de Kiernan 5 : travées conjonctives 57

Espace de Kiernan au fort grossissement
1 : Branche de l’Artère hépatique 2 : Branche de la Veine Porte 3 : CB 4 : Fente lymphatique (capillaire)
Espace de Kiernan
L’espace de Kiernan est un tissu conjonctif lâche situer entre 3 lobules où on peut observer:
 La branche de la VP : l’élément le plus facile à repérer avec une taille importante, une
lumière plus irrégulière et une paroi plus mince.
 La branche de l’AH : section avec une lumière régulière festonnée et une paroi
épaisse où on peut distinguer 2 types de noyaux : petits noyaux arrondis des cellules
endothéliales en CT en bordure de la lumière et quelques noyaux allongés de fibres
musculaires lisses de la média.
 La branche du CB : section avec lumière régulière bordée par un épithélium simple

cubique haut avec des petits noyaux arrondis en position centrale. (ressemble aux
canaux collecteurs de la sous maxillaire).
 Des sections de fentes lymphatiques (ou capillaires).

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58
Travées de Remak au plus fort grossissement
1 : hépatocytes 2 : capillaires radiés sinusoïdes
Travées de Remak
 Les travées de Remak sont formées par un empilement de cellules hépatiques à disposition
radiaire anastomosées : cellules avec une forme polyédrique à cytoplasme granuleux
et coloré et noyau (parfois 2) arrondi en position centrale bien nucléolé avec au
moins 2 faces en contact avec les CR (faces endocrines).
 Entre lesquelles on observe les capillaires radiés avec la présence dans certains endroits
des noyaux plus foncés et aplatis.
 Les faces endocrines des hépatocytes sont situées en contact direct avec les capillaires
radiés.
 A l’intérieur des travées et entre les faces exocrines, on observe des canalicules biliaires
sous forme de gouttières dont leur "paroi" est formée par des invaginations des
membranes plasmiques des 2 hépatocytes adjacents. Ces canalicules déversent la bile
dans le CB au niveau de l’espace de Kiernan.
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Les CB se réunissent par la suite pour former le canal hépatique qui quitte le foie par le hile
vers la vésicule biliaire ou le duodénum.
59
Travées de Remak au plus fort grossissement
The digital microscope © (www.histology.be)
1 : hépatocytes 2 : capillaires radiés (sinusoïdes) 3 : canalicules biliaires

a : faces vasculaires (endocrines) b : faces biliaires (exocrines)
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60
V. – REIN
Le Rein
Le rein correspond à un ensemble de tubes urinifères comprenant d’une part les néphrons
qui constituent l’unité fonctionnelle du rein et d’autre part les tubes collecteurs. Chaque
néphron comporte les éléments suivants :
 Corpuscule de Malpighi (CM) : ce sont des formations sphériques (situés dans la
corticale) formée de la capsule de Bowmann (composante épithéliale) qui entoure le
glomérule (composante vasculaire). Il présente 2 pôles : un pôle vasculaire et un pôle urinaire.
 Tube Contourné Proximal (TCP) : fait suite au corpuscule de Malpighi (CM) dont le
trajet est contourné au voisinage et autour du CM et il se termine par une partie rectiligne.
 L’anse de Henlé : c’est un tube en forme de U (ou en épingle à cheveux) qui fait suite au
TCP. Il est formé de 2 branches grêles l’une descendante, l’autre ascendante.
 Tube Contourné Distal (TCD) : distal par opposition à proximal càd éloigné du CM. Il
comprend une partie rectiligne qui se continue par une partie contournée qui est à un
certain moment se met en contact intime avec le pôle vasculaire du CM.
 Le TCD se termine par un canal d’union qui le relie dans le tube collecteur.
BK_FMPR@2020
N.B. : Plusieurs canaux d’unions débouchent dans un tube collecteur (TC), et pendant son trajet le TC est rejoint
par d’autres TC, augmentent de calibre pour former le Tube de Bellini. Ces tubes se rejoignent pour
former le canal papillaire qui débouchent dans les calices puis dans les bassinets et en fin l’uretère.
61
Organisation du néphron : unité fonctionnelle du rein
Capsule rénale
Corticale
Tube Contourné Distal
Tube Contourné Proximal

Corpuscule de Malpighi :
(Glomérule + Capsule de Bowman)
Canal d’union
Tubes Collecteurs
Médullaire
Corpuscule de Malpighi
Anse de Henlé Artériole afférente et

efférente + glomérule
TCP
Anse de Henlé
TCD
Tube de Bellini
Macula densa
Papille rénale Tubes collecteurs
Comparative Anatomy and Histology_ A Mouse and Human Atlas. © 2011 Academic Press
Structure schématique du Rein en coupe sagittale
Capsule rénale
Labyrinthes
Colonnes de Bertin
Pyramides de Ferrein
Pyramides de Malpighi
Bassinet
Médullaire
Corticale interne
Corticale externe
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Uretère
62
Vascularisation du Rein
Capsule rénale fine

Artère interlobulaire
Artère arciforme Pyramides de Malpighi
Artères interlobaires
Artère rénale
Colonnes de Bertin
Bassinet
Calices Labyrinthes
Pyramide de Ferrein
Uretère
Médullaire
Corticale
in Comparative Anatomy and Histology_ A Mouse and Human Atlas. © 2017 Academic Press
Coupe histologique du rein au faible grossissement
1. Capsule rénale fine
2. Corpuscule de Malpighi
3. Pyramide de Ferrein
4. Médullaire
5. Corticale rénale
Atlas d'Histologie humaine et animale (© FUNDP 2007)
BK_FMPR@2020
63
Corticale rénale au moyen grossissement
Région II Région I
Le Rein
Il s’agit d’un organe plein (pas de lumière, ni succession de couches), encapsulé par une
capsule conjonctive fibreuse fine : la capsule rénale. Le parenchyme est de type
tubulaire (ou tubuleux), formé de deux zones qui s’interpénètrent :
 Une zone corticale : périphérique, située sous la capsule et elle apparait rose foncé.
 Une zone médullaire : plus interne et plus claire.
Dans la corticale rénale, on distingue en 2 régions :

 Région I : plus externe où on n’observe pas les formations arrondies plus colorées
(corpuscules). Elle est mince et située directement sous la capsule. Elle est formée par
des sections de tubes de tailles et de formes variables  Il s’agit donc de sections de
tubes contournés plus serrés avec lumières nettes et larges (TCD) et lumières étroites et
floues (TCP) : c’est la corticale externe ou cortex corticis.
 Région II : plus interne, plus large et formée par les zones A : c’est la corticale interne.
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Ces zones A alternent avec les Zones B.
64
Corticale rénale interne au fort grossissement
A. Labyrinthe
B. Pyramides de Ferrein
2. TCP
3. TCD
Caractères histologiques des TCP et TCD
Tube contourné Proximal (TCP) Tube contourné Distal (TCD)

- Lumière étroite, floue et irrégulière - Lumière plus large, nette et régulière.
- Épithélium simple à cellules cubiques - Épithélium simple à cellules cubiques

plus hautes (fortement colorées) avec plus basses avec des noyaux arrondis
des noyaux arrondis en position centrale. en position centrale.
- Le pôle apical des cellules est muni d’une - Absence de bordure en brosse.
bordure en brosse (Microvillosités au ME)
- Le nombre de cellules est de 4 ou 5 par - Il y a plus de cellules par ST.

section transversale (ST).
- Limites intercellulaires invisibles. - Limites intercellulaires peu visibles.
- Pôle basal des cellules est strié  - La striation du pôle basal des cellules est
bâtonnets de Heidenhain. moins nette.
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65
Caractères histologiques des TCP et TCD
1. TCP 2. TCD
Corticale rénale interne au fort grossissement
La corticale rénale interne est formée par :
 Zone A : Labyrinthe, composée par 3 structures :

1. Formations arrondies plus colorées et constituées de 2 composantes séparées par un
espace clair  Corpuscules de Malpighi.
2. Tubes avec sections de formes et de tailles variables  Tubes contournés à lumière réduite
et floue : TCP.
3. Tubes contournés avec lumière large et nette  TCD.
Ces zones A (labyrinthes) alternent avec les zones B (expansions de la médullaire dans la
corticale) :
 Zone B : Pyramide de Ferrein, formée par des sections ± longitudinales  donc des sections
de tubes droits : anses de Henlé et les canaux ou tubes collecteurs.
BK_FMPR@2020
66
1. Capsule rénale fine
3. Tube contourné proximal
4. Tube contourné distal

Atlas d'Histologie humaine et animale (© FUNDP 2007)
Corpuscule de Malpighi au fort grossissement
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1 : glomérule 2 : capsule de Bowman 3 : chambre de filtration

4 : Pôle urinaire 5 : TCP 6 : Pôle vasculaire 67
Corpuscule de Malpighi
Les corpuscules de Malpighi (CM) sont situés dans les labyrinthes et dans les colonnes de
Bertin. Ils sont formés par 2 composantes : c. vasculaire entourée par une c. épithéliale
 La composante vasculaire : c’est le glomérule (ou floculus ou peloton vasculaire) : l’artère
glomérulaire afférente pénètre dans le CM par le pôle vasculaire (PV) puis se subdivise en anses
capillaires (c. fenêtrés) qui vont se réunir à leur sortie par le PV pour former l’artère glomérulaire
efférente qui ressort du Pôle vasculaire. Ses anses capillaires sont séparées par un mésangium.
 La composante épithéliale : est la capsule de Bowman qui est constituée de 2 feuillets : un
feuillet viscéral et un feuillet pariétal séparés par une chambre de filtration contenant l’urine
primitive (ultrafiltration du plasma) qui s’écoule par le pôle urinaire (PU) vers le TCP :
 Feuillet viscéral : qui limite les anses capillaires, il est formé par une couche discontinue de
cellules épithéliales d’un type particulier qu’on appelle les podocytes : cellules volumineuses
aplaties sauf au niveau de leur noyau qui émettent des prolongements primaires, qui font penser à
un pied, dont chacun donne naissance à nombreux prolongements secondaires appelés pédicelles.
 Feuillet pariétal : limite le corpuscule à la périphérie et le sépare du tissu conjonctif ambiant,
c’est un épithélium pavimenteux simple formé de cellules endothéliformes : càd des
cellules avec la forme de cellules endothéliales à noyaux aplatis et allongés qui font saillie dans
la lumière et en se rapprochant du pôle urinaire l’épithélium aplati s’élève assez rapidement pour
qu’il devienne cubique et se continue avec celui du TCP. Ce feuillet se réfléchit au niveau du pôle
vasculaire pour se continuer avec le feuillet viscéral.
Schéma du Corpuscule de Malpighi
BK_FMPR@2020
68
Appareil juxta-glomérulaire au fort grossissement
1 : cellules myo‐épithélioïdes 2 : cellules du lacis 3 : macula densa 4 : TCP 5 : TCD
Appareil juxta-glomérulaire au fort grossissement
L’appareil juxta-glomérulaire est situé contre le glomérule, dans l’angle formé par les
artérioles afférente et efférente, il est constitué par :
 les cellules myo-épithélioïdes ou granuleuses de l’artériole afférente,
 les cellules du lacis : espace compris entre l’artère afférente et le segment du TCD en
contact avec le pôle vasculaire. Le lacis est en continuité avec le mésangium.
 et la macula densa : c’est la partie du TCD en contact avec les cellules épithélioïdes et les
cellules du lacis. Ces cellules deviennent plus serrées, avec un cytoplasme coloré et leur
noyau est en position apicale.
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VI. – APPAREIL GÉNITAL MÂLE
Appareil Génital Mâle
L’appareil génital mâle est formé de :

 2 gonades : ce sont les testicules au niveau desquels sont formés les spermatozoïdes (gamètes
mâles). Ils jouent aussi le rôle de glande endocrine en synthétisant des hormones stéroïdes :
Androgènes ou Testostérone.
 Les voies excrétrices ou génitales : stockage et passage des gamètes mâles.
 Des glandes génitales annexes produisant des secrétions qui se mélangent aux spermatozoïdes
pour donner le sperme : les vésicules séminales, prostate et les glandes bulbo-uréterales de Cowper
BK_FMPR@2020
70
Vessie
Prostate
Vésicule séminale
Urètre prostatique
Urètre membraneux
Ampoule du différent
Urètre pénien
Corps caverneux
Canal éjaculateur
Glande Canal différent
Corps spongieux de Cowper
Cônes efférents
Tubes droits Epididyme
Pénis Canal de l’Epididyme
Scrotum Rete testis
Tubes séminifères
Albuginée
Testicule In Stevens & Lowe’s Human Histology © 2015 Elsevier
Le testicule est un organe plein (pas de lumière centrale ni succession de couches) ovoïde, encapsulé
par une enveloppe conjonctive fibreuse : l’albuginée. Cette enveloppe s’épaissit en une masse collagène
très vascularisée, c’est le corps de Highmore. Le testicule est séparé par des septa (cloisons) qui partent
du corps de Highmore et vont s’insérer sur la face interne de l’albuginée : ils véhiculent des vaisseaux et
des nerfs de la glande et qui vont délimités des lobules (200 à 300 logettes) du testicule  c’est un organe
lobulé. Dans chaque lobule sont logés 1 à 4 fins canalicules pelotonnés : les tubes séminifères qui
convergent vers un tube droit.
C’est dans la paroi des tubes séminifères qu’à lieu la spermatogenèse : formation des gamètes mâles.
Les spermatozoïdes tombent dans la lumière des tubes séminifères, ensuite ils sont entrainés vers les tubes
droits, ceux-ci constituent un réseau canalaire anastomosique : le Rete testis (1ère voie excrétrice).
 Le Rete testis se continue par des cônes efférents qui se détachent de ce réseau canalaire et
s’engagent un à un dans la tête de l’épididyme;
 Le canal épididymaire commence au 1er cône efférent et reçoit successivement tous les autres en se
pelotonnant en une masse épaisse dans la tête de l’épididyme, il se termine par une partie ampullaire, la
queue de l’épididyme, et puis donne naissance au canal déférent.
 Sur son trajet, le canal déférent s’élargit pour former l’ampoule du déférent qui commence à
présenter des glandes sécrétrices (afin d’élaborer le liquide séminal).
 La (s) vésicule (s) séminale (s) vient s’aboucher à ce canal. C’est une invagination du déférent. Sa
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lumière est remplie d’un liquide jaunâtre (liquide séminal).

 Le déférent se poursuit par le canal éjaculateur qui s’abouche à l’urètre (ou urèthre) : urètre
prostatique  carrefour uro-génital dans la prostate et puis par l’urètre pénien.
71
VI.1 – TESTICULE & EPIDIDYME
Testicule coiffé par l’Epididyme au faible grossissement
 C’est un organe plein, encapsulé par une capsule

conjonctive fibreuse très vascularisée : l’Albuginée.
 Lobulé : la capsule envoie des travées
conjonctives incomplètes qui déterminent des
lobules testiculaires.
Wheater's Functional Histology : A Text and Colour Atlas© 2013 Churchill Livingstone
 Le parenchyme est formé de sections de tubes donc

il est de type Tubuleux : Tubes avec des sections de
formes et de tailles variables  Tubes repliés sur eux-
mêmes, pelotonnés et coupés dans des points
d’incidences différents.
 Les sections au niveau de l’épididyme sont plus larges
que celles des tubes séminifères.
BK_FMPR@2020
1 : Albuginée 2 : Rete testis 3 : Septa 4 : Testicule 5 : Epididyme 72

Tissu adipeux
Lumière ± large Épithélium mince Lumière ± étroite Épithélium épais

(pseudostratifié à stéréocils) (pluristratifié)
Tube II : Epididyme Tube I : Tubes séminifères
Testicule & Epididyme

On distingue 2 types de sections de tubes :
Tube I caractérisé par :
 Une lumière ± étroite ;
 Un épithélium épais pluristratifié formé de 2 types cellules :
 Cellules polymorphes avec des noyaux qui changent de taille et de forme variable en allant vers
la lumière des tubes ;
 Entre lesquelles, on note la présence de cellules volumineuses (qui possèdent des
prolongements cytoplasmiques) dont le noyau est ovalaire ou triangulaire plus clair avec un
nucléole bien visible et un cytoplasme abondant.
 L’épithélium est limité par une enveloppe non vascularisée formée de cellules fusiformes avec un
cytoplasme fin et un noyau allongé d’une chromatine granuleuse  cellules myoépithéliales ;
 Entre les tubes on trouve un tissu conjonctif lâche très vascularisé qui contient des cellules en
contact intime avec des capillaires sanguins à noyau arrondi bien nucléolé à chromatine
dispersée et cytoplasme abondant coloré : caractéristiques des cellules sécrétrices d’hormones
stéroïdes.
Tube II caractérisé par :
 Une lumière large régulière ;
BK_FMPR@2020
 Un épithélium pseudostratifié avec cellules prismatiques à stéréocils à leur pôle apical ;

 Entre les sections des tubes il y a un tissu conjonctif plus abondant (plus dense) ;
 Autour de la lame basale, il y a une fine couche de cellules musculaires lisses. 73
Tubes séminifères au moyen grossissement
Capillaire dilaté
Albuginée
Testicule & Epididyme

La lumière des deux types de tubes est souvent remplie de Spermatozoïdes ou leurs flagelles
 C’est un organe de l’appareil génital mâle.
Les Tubes I : correspondent aux sections de tubes séminifères.
 L’épithélium pluristratifié correspond à l’épithélium germinatif, lieu de la spermatogenèse qui est
formé de cellules à différents stades de maturation ⇨ cellules de la lignée germinale qui sont de la
périphérie vers la lumière du tube :
 Spermatogonies : Cellules à noyaux arrondis plus volumineux moins dense (Spermatogonies B)
ou plus dense (Spermatogonies A) ;
 Auxocytes (Spermatocytes I) : Cellules à noyaux volumineux foncés à chromatine bien
individualisée avec figure de prophase (chromosomes) ;
 Spermatocytes II : Cellules plus nombreuses avec de petits noyaux arrondis clairs ;
 Spermatides jeunes : Cellules avec de fins noyaux arrondis denses (sombres) ;
 Spermatides âgées : Cellules à noyaux fins allongés denses ;
 Spermatozoïdes : Cellules à noyaux très fins en forme de virgule soit encore solidaire à
l’épithélium germinatif et regroupées en forme de grappe soient libres dans la lumière.
 Entre les cellules de la lignée germinale, on trouve les cellules de Sertoli.
 Entre les tubes séminifères il y a un tissu conjonctif lâche : tissu interstitiel de Leydig qui contient des
cellules endocrines : Cellules de Leydig en contact avec de nombreux capillaires sanguins.
BK_FMPR@2020
Les Tubes II : correspondent aux sections du canal épididymaire qui est un seul canal enroulé sur
lui-même.
⇨ L’organe correspond donc au testicule coiffé de l’épididyme. 74
Tube séminifère au fort grossissement
SA
SA et SB : Spermatogonies S1 : Auxocytes S3 : Spermatides jeunes S4 : Spermatides âgés ou spermatozoïdes

St : Cellules de Sertoli M : cellule myoépithéliales
BK_FMPR@2020
Spg : Spermatogonies S1 : Auxocytes S2 : Spermatocytes II St : Cellules de Sertoli M : cellule myoépithéliales

75
Espace interstitiel
de Leydig
S3 : Spermatides jeunes Spz : spermatozoïdes St : Cellules de Sertoli M : cellule myoépithéliales
Espace interstitiel de Leydig au fort grossissement
BK_FMPR@2020
1 : Cellules de Leydig 2: capillaires sanguins TS : Tube séminifère

76
Epididyme au moyen grossissement
Epididyme au fort grossissement
BK_FMPR@2020
1 : cellules à stéréocils 2 : Stéréocils 3 : cellules basales (germinatives) 5 : chorion (riche en fibres

4 = 1+2+3 : Epithélium pseudostratifié à stéréocils musculaires lisses) 77
Fin
BK_FMPR@2020
78

Support TP Histo Speciale S3 2AM FMPR Decembre2020 S

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Université Mohammed V

2ème Année Médecine – (S3)

PR. KHALID BEN KADDOUR

Année Universitaire 2020 – 2021

III ORGANES LYMPHOÏDES P. 25

IV GLANDES ENDOCRINES & EXOCRINES P. 34

VI APPAREIL REPRODUCTEUR MÂLE P. 70

Année Universitaire 2020 – 2021

Capillaire continu Capillaire fenêtré Capillaire Sinusoïde

Artères & Veines

Artères & Veines

Principales différences histologiques entre artère et veine du même (moyen) calibre

Paroi Large (plus épaisse) Mince (moins épaisse)

Plus développée que l’adventice : Moins développée/Adventice :

Artère au moyen grossissement

Année Universitaire 2020 – 2021

Organisation et fonctions de l’Appareil Digestif

In Stevens & Lowe’s Human Histology © 2015 Elsevier

Structure de base du Tube Digestif

Œsophage au faible grossissement (CT)

1 : Muqueuse 2 : Musculaire – muqueuse 3 : Sous muqueuse 4 : Musculeuse 5 : Adventice

Wheater's Functional Histology: A Text and Colour Atlas © 2013

Estomac fundique / Estomac Pylorique

Estomac fundique Estomac Pylorique

Peu développée Bien développée

Estomac fundique au faible grossissement

a : couche des cryptes b : couche des glandes c : couche lymphoïde

Muqueuse de l’estomac fundique au fort grossissement

1 : Cellules principales 2 : Cellules bordantes ou pariétales 3 : lumière glandulaire 4 : chorion

Stevens & Lowe’s Human Histology © 2015 by Mosby, Elsevier

1 : Muqueuse 2: Musculaire‐ muqueuse 3 : Sous muqueuse 4 : Musculeuse

 Donc c’est l’estomac pylorique

II.3 – Intestin grêle

1 : Muqueuse 2 : Musculaire ‐ muqueuse 3 : Sous muqueuse 4 : Musculeuse

1 : Valvule connivente 2 : Villosités intestinales 3 : Glandes ou cryptes de Lieberkühn

Villosités intestinales (muqueuse) au fort grossissement

1 : Glandes de Lieberkühn 2 : Cellules de Paneth

1 : Muqueuse 3 : Sous muqueuse 4 : Musculeuse 5 : Séreuse

 Il s’agit d’une coupe transversale de l’Appendice.

1 : Follicule lymphoïde 2 : Cryptes

Année Universitaire 2020 – 2021

Année Universitaire 2020 – 2021

Rate au faible grossissement

1 : capsule 2 : travées 3 : pulpe blanche 4 : pulpe rouge

Schéma simplifié de la vascularisation de la rate

Artère trabéculaire Veine trabéculaire

Artère splénique Veine splénique

Rate au fort grossissement

I. La Pulpe blanche, zone plus sombre, est formée par les :

sur lesquelles se déposent des cellules libres (hématies, lymphocytes, histiocytes et

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Thymus au faible grossissement

1 : capsule 2 : travées interlobulaires 3 : travées intralobulaires

1 : capsule 2 : travées interlobulaires 3 : travées intralobulaires 4 : Zone corticale 5 : Zone médullaire

 C’est un organe plein (non creux) et compact (non aéré),

4 : Zone corticale 5 : Zone médullaire 6 : Corpuscules de Hassal

Zone médullaire (Thymus) au fort grossissement

7 : noyaux de thymocytes 8 : noyaux cellules épithéliales 9 : Kératohyaline

Chaque lobule comprend 2 zones :

 Les thymocytes ont des petits noyaux denses

 des structures particulières de formes ± arrondies qu’on appelle : Corpuscules du Hassal

Année Universitaire 2020 – 2021

Les cellules sécrétrices d’hormones peuvent être organisées en :

 Glandes endocrines : cellules regroupées en organes parfaitement définis