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IMAGES NON PATHOLOGIQUES ET

INCIDENTALOMES EN IRM DU GENOU :


REVUE ICONOGRAPHIQUE
SUR 500 EXAMENS
Warin M., Bonnaire B., Deramond H.
Service de Radiologie, CHU AMIENS
„ De nos jours, l’IRM est un examen qui trouve de plus en plus
d’indications dans l’exploration des pathologies du genou.
Cependant, lors de la lecture de cet examen, des images non
pathologiques peuvent compliquer l’interprétation si on ne
sait p
pas les reconnaître.

„ De plus, certaines images dont le caractère pathologique est


discutable, peuvent se rencontrer de manière fortuite, à la
limite entre une variante de la normale et une lésion
pathologique, et sans rapport apparent avec la
symptomatologie du patient.
„ Le but de ce travail est donc de faciliter l’interprétation des
examens d’IRM du genou en pratique courante par une
meilleure connaissance et la reconnaissance de ces images.
„ Connaître :

„ les différentes images non pathologiques et incidentalomes


rencontrés en IRM du genou,
„ La sémiologie
g de ces différentes images,
g ,
„ La prévalence de ces images,
„ Le terrain de survenue de certaines de ces images.
„ Liste d’images préalablement définies par une étude
bibliographique.

„ Double relecture 500 examens d’IRM du genou du CHU


d AMIENS.
d’AMIENS

„ Grille d’anamnèse pour chaque patient :


„ Sexe, âge, indication(s), diagnostic(s), présence d’un épanchement.
„ Image(s) présente(s).

„ Calcul de prévalence et tests de corrélation pour chaque image.


„ Machines utilisées :
„ General Electric Signa HDxt 1,5 et 3T.

densité de proton SE T1 (coronal


„ Paramètres : Paramètres
sagittal coronal axial ou sagittal)

TR (ms) 2340 à 2980 2140 à 2900 2880 à 3160 600 à 700


TE (ms) 35,2 40,7 à 41,6 41,1 à 41,6 13,2 à 13,7
3T épaisseur
3 tous les 0,3 3 tous les 0,3 3 tous les 0,3 3 tous les 0,3
coupes (mm)
matrice (pixels) 416 x 256 512 x 256 512 x 256 640 x 320

densité de proton SE T1 (coronal


Paramètres
sagittal coronal axial ou sagittal)

TR (ms) 2520 à 2820 2720 à 3640 1640 à 3860 420 à 460


TE (ms) 34,1 à 34,8 31,2 à 37,5 30,6 à 31,5 12
1,5T épaisseur
3 tous les 0,3 3 tous les 0,3 3 tous les 0,3 3 tous les 0,3
coupes (mm)
matrice (pixels) 352 x 256 512 x 448 256 x 256 384 x 384
„ Tests de corrélation :

„ Variable continue : l’âge


Æ test t de Student

„ Variables dichotomiques : sexe, diagnostic(s) et présence ou non d’un


épanchement
Æ chi2 et Fisher exact
„ Patients :

âge moyen âge moyen âge moyen


échantillon
nombre Hommes Femmes ratio H/F total Hommes Femmes
global
(années) (années) (années)

brut 500 288 212 1.36 38,3 36,56 40,71

% / 57,6 42,4 / / / /
„ Les diapositives suivantes comportent des liens hypertexte
(termes soulignés) qui vont vous permettre de naviguer plus
facilement d’une image à l’autre.

LISTE
„ L’icône
L icône vous permet également de revenir à la liste de
IMAGES

l’ensemble des images recensées.


Images des parties molles
Images kystiques Images osseuses
Autres
Nature synoviale Nature mucoïde
-Kyste poplité -Kyste méniscal -Lipome -Enchondrome
-Kyste tibio-fibulaire -Kystes mucoïdes : -Malformation -Enostose
proximal vasculaire -Exostose
-Bourse
Bourse prépatellaire intra-articulaires extra-articulaires -Schwannome
Schwannome -Dysplasie
l ffibreuse
b des os
-Bourse infrapatellaire -Fibrome non ossifiant/defect
-Bourse prétibiale cortical/desmoïde cortical
-Bourse iliotibiale -Ligaments croisés -Supracondylien -Lipome intra-osseux
-Bourse ansérine -Hoffa -Intra-neural -Îlot de moelle
-Bourse du tendon direct -Tibio-fibulaire -Sous adventiciel rouge/hyperplasie médullaire
du semi-membraneux proximal de l’artère poplitée bénigne
-Bourse du ligament -Sous-périosté -Hémangiome
collatéral médial -Autres -Infarctus médullaire
-Bourse du ligament -Kyste mucoïde intra-osseux
collatéral latéral et du
biceps fémoral
Images kystiques
Autres

LISTE
IMAGES
Nature synoviale
Nature mucoïde

LISTE
IMAGES
„ Sont inclus :
„ bourses synoviales physiologiques, kystes synoviaux et kystes mucoïdes.

„ Histologie :
„ kystes synoviaux : développés aux dépens d’une bourse présente à l’état
physiologique,
h i l i avec revêtement
êt t cellulaire
ll l i ididentique,
ti
„ kystes mucoïdes : paroi fibreuse non synoviale, parfois absente ou
discontinue, formée d’un tissu conjonctif pauci cellulaire pouvant parfois
comporter un revêtement interne de cellules endothéliformes (3). Contenu
visqueux et quand extra-articulaires, communiquent avec la cavité articulaire
par un pertuis de mise en évidence pas toujours aisée.

LISTE
IMAGES
Kyste poplité
Kyste tibio
tibio-fibulaire
fibulaire proximal
Bourse prépatellaire
Bourse infrapatellaire
Bourse prétibiale
Bourse iliotibiale
Bourse ansérine
Bourse du tendon direct du semi-membraneux
Bourse du ligament collatéral médial
Bourse du ligament collatéral latéral et du biceps fémoral LISTE
IMAGES
„ Généralités :
„ Egalement appelé kyste arthro-synovial de Baker et décrit pour la première
fois en 1877 par ce dernier (4).
„ Distension liquidienne de la bourse commune aux tendons du semi
membraneux et du gastrocnémien médial par communication de cette bourse
avec la cavité articulaire du genou (5).
„ Embryologiquement pas de communication avec l’articulation.
communication très rare chez l’enfant et sa fréquence augmente avec l’âge
(retrouvée chez 50 % des sujets de plus de 50 ans dans les études
cadavériques) (6).
„ Prévalence en IRM rapportée dans la littérature : de 4,7 % à 38 % (7-11).
„ Physiopathologie : hyperpression intra articulaire entraînant une rupture de la
capsule en arrière (zone de plus grande faiblesse). Circulation de liquide entre
articulation et bourse : deux sens possibles +/- effet clapet (distension du
kyste et isolement de la cavité articulaire).
LISTE
IMAGES
„ Etiologie :
„ Plus souvent secondaire à une pathologie bénigne (dégénérative,
traumatique, inflammatoire, systémique), exceptionnellement en rapport
avec une lésion maligne.
„ Moins fréquemment idiopathique et le bilan d’imagerie est normal.
„ 3 étiologies
g les plus
p fréquentes
q : épanchement
p ( ème et
articulaire,, arthrose (6
7ème décennies) et lésions méniscales (plutôt 4ème et 5ème décennies) (7).
„ Plus rarement, peut révéler une pathologie synoviale à début postérieur
(synovite villonodulaire) ou articulaire (polyarthrite rhumatoïde).
„ Enfant et adolescent : souvent primitifs, sans anomalie intra-articulaire
associée, et fréquemment bilatéraux (12, 13). Plus rare : traumatisme direct
ou irritation de la bourse par friction (le siège de classe) ou secondaires à
épanchement intra-articulaire répété du genou (ex : arthrite chronique
juvénile).

LISTE
IMAGES
„ Dans notre étude : fréquence supérieure aux données de la littérature (34,4%
contre 4,7 à 19% dans la littérature) (7-9), exceptée une étude espagnole publiée
en 2001 (38% sur un effectif de 382 IRM consécutives réalisées en routine, avec
une population proche de la nôtre (10)).

„ Explication
p :
- toutes tailles de kyste prises en compte, de la bourse non distendue de
quelques millimètres au kyste volumineux.
- 30% examens sur machines à 3T, meilleure résolution spatiale et augmente
capacités de visualisation des bourses de petite taille (qui pourraient ne pas avoir
été détectées au cours des études de la littérature qui sont déjà anciennes).
- population étudiée : genou symptomatique et pathologique dans la
plupart des cas (87,2% de l’échantillon global et 93,7% des kystes poplités) ≠
échantillon de la population générale.

LISTE
IMAGES
„ Tests de corrélation :
- facteurs prédisposants : épanchement articulaire (p = 0,0034), lésions
méniscales (p = 0,0008), arthrose (p = 0,0001) et âge (p < 0,0001).
- facteurs protecteurs : genou normal (p = 0,0015) et lésions
tendinoligamentaires (p = 0,0056).
g
- lésions tendinoligamentaires : étiologie
g traumatique,
q , plus
p fréquemment
q
chez les sujets jeunes : facteur confondant avec l’âge ?

„ Volume : < 5 cm3 dans 76,7% des cas.

LISTE
IMAGES
„ Imagerie : (fig. 1)
„ Kyste uniloculaire bien limité, hyposignal T1 et hypersignal T2 de type
liquidien (en l’absence de complication).
„ Quand volumineux : extension vers le bas et médialement (extensions
supérieure ou latérale rares).
„ Pour affirmer q qu’il s’agit
g bien d’un kyste
y poplité,
p p , une partie
p du kyste
y doit être
située entre le tendon du semi membraneux et le tendon du gastrocnémien
médial (5, 14) : à rechercher sur les coupes axiales du creux poplité.

LISTE
IMAGES
1-a 1-b
Figure 1 : séquence rho fat sat : kyste poplité ( ) entre les tendons
du gastrocnémien médial (→) et le semi-membraneux (Z) en coupe
axiale (a) ; coupe sagittale (b) montrant ses composantes super-
ficielle ( ) et profonde ( ). LISTE
IMAGES
„ Généralités :
„ Communication entre articulation tibio-fibulaire proximale et genou chez 10%
des adultes.
„ Probable pathogénèse du kyste : augmentation de pression dans l’articulation
du genou qui se transmet à l’articulation tibio-fibulaire proximale avec
développement d’une hernie de synoviale (15).
„ Prévalence estimée entre 0,09 % et 0,76 % (16).
„ Petites lésions : souvent asymptomatiques.
„ Quand développement à distance de la tête fibulaire, compression du nerf
fibulaire commun possible.

LISTE
IMAGES
„ Dans notre étude : fréquence supérieure aux données de la littérature (3%
contre 0,09 à 0,76% dans la littérature) (16).

„ Explication : surestimation liée à la population de notre échantillon (genou


symptomatique ≠ population générale) et au fait que notre étude, plus récente
que celles de la littérature, a été réalisée en partie sur une machine à 3T, d’une
meilleure résolution spatiale.

„ Tests de corrélation (sous réserve du faible nombre : 15 cas) :


- facteur prédisposant : épanchement articulaire (p = 0,035).
- facteur protecteur : aucun.

„ Volumes kystiques : entre 0 et 1,75 cm3.

LISTE
IMAGES
„ Imagerie : (fig. 2)
„ Collection liquidienne homogène fusiforme avec pertuis communicant avec
l’articulation tibio-fibulaire proximale.
„ Si neuropathie de compression du nerf fibulaire commun associée,
augmentation de signal en T2 possible au sein de la loge musculaire antéro-
latérale de la jambe.

LISTE
IMAGES
2-a 2-b
Figure 2 : séquence rho fat sat : kyste synovial tibio-fibulaire proximal en
coupe sagittale (a) et en coupe coronale (b).
LISTE
IMAGES
„ Généralités :
„ Située entre la patella et les tissus sous cutanés adjacents au tendon
patellaire.
„ Peut devenir kystique en cas d’inflammation (professions où position à genou
fréquemment utilisée).
„ Dans une étude pprospective
p concernant une ppopulation
p de p
plus de 45 ans,,
prévalence estimée entre 3,1 et 5,9 % en fonction du caractère
symptomatique ou pas du genou étudié (11).

LISTE
IMAGES
„ Dans notre étude : fréquence estimée à 2,6%, inférieure à celle de la littérature
(11) pouvant s’expliquer par la population étudiée qui est différente, la nôtre
étant plus jeune, et par le type d’étude réalisée, la nôtre étant rétrospective.

„ Tests de corrélation (sous réserve du faible nombre : 13 cas) :


- facteur p
prédisposant
p : aucun.
- facteur protecteur : aucun.
.
„ Volumes : entre 0 et 6 cm3 avec une prépondérance entre 0 et 1 cm3.

LISTE
IMAGES
„ Imagerie : (fig. 3)
„ Collection liquidienne focale, antérieure à la patella et la portion proximale du
tendon patellaire.
„ En cas d’inflammation voire d’hémorragie associée, peut apparaître comme
hétérogène et mal limitée sur les images pondérées en T2.

LISTE
IMAGES
3-a 3-b 3-c

Figure 3 : bourse prépatellaire : séquence


rho fat sat, en coupes sagittale (a), axiale (c)
et coronale (d) et coupe sagittale en T1 (b).

LISTE
IMAGES
3-d
„ Généralités :
„ Située entre la tubérosité tibiale antérieure et le plan cutané. Rarement
visible en dehors des situations inflammatoires (traumatisme direct ou
contexte d’appui répété sur la face antérieure des genoux.
„ Dans une étude prospective concernant une population de plus de 45 ans, sa
prévalence a été estimée entre 10,6 et 13,2 % en fonction du caractère
symptomatique ou pas du genou étudié (11).

LISTE
IMAGES
„ Dans notre étude : fréquence estimée à 0,4%, très inférieure à celle de la
littérature (11) pouvant s’expliquer par la population étudiée qui est différente, la
nôtre étant plus jeune, et par le type d’étude réalisée, la nôtre étant
rétrospective.

„ Tests de corrélation (sous réserve du faible nombre : 2 cas) :


- facteur prédisposant : aucun.
- facteur protecteur : aucun.

„ Volumes évalués à 0,23 et 0,28 cm3.

LISTE
IMAGES
„ Imagerie : (fig. 4)
„ Collection liquidienne focale aux contours mal définis, antérieure à la
tubérosité tibiale antérieure.

LISTE
IMAGES
4-a 4-b
Figure 4 : séquence rho fat sat : bourse infrapatellaire
LISTE
superficielle en coupes coronale (a) et sagittale (b). IMAGES
„ Généralités :
„ Située entre la face postérieure de la portion distale du tendon patellaire et le
tibia, sous l’espace graisseux de Hoffa.
„ Epaisseur de 2 à 3 millimètres considérée comme non pathologique, sans
signification clinique (17-19).
„ Dans une étude p prospective
p concernant une p
population
p de p
plus de 45 ans,, sa
prévalence a été estimée entre 51,6 et 56,1 % en fonction du caractère
symptomatique ou pas du genou étudié (11).

LISTE
IMAGES
„ Dans notre étude : fréquence estimée à 79,4% supérieure à celle de la
littérature (11) pouvant s’expliquer par la population étudiée qui est différente,
par le fait que notre étude a recensé toutes les bourses visibles, même de taille
millimétrique, ainsi que les bourses plus volumineuses, avec un bord supérieur
restant toujours concave vers le haut et par le type d’étude réalisée, la nôtre étant
rétrospective.

„ Tests de corrélation :
- facteur prédisposant : lésions méniscales (p = 0,0303) (explication ?)
- facteur protecteur : aucun.

„ Volume : inférieur à 0,5 cm3 dans 89,2% des cas.

LISTE
IMAGES
„ Cette bourse apparaît donc non pas comme une variante de la normale, mais
plutôt comme une bourse habituellement présente et visible à l’état
physiologique, qui serait favorisée cependant par l’existence de lésions
méniscales.

„ Imagerie : (fig. 5)
„ Fine lame liquidienne triangulaire dans le plan sagittal, de sommet inférieur
réalisant un angle aigu et de base supérieure légèrement concave vers le
haut, déprimée par l’espace graisseux de Hoffa.
„ Signal typiquement liquidien : hyposignal en T1 et hypersignal en T2.

LISTE
IMAGES
5-a 5-b
Figure 5 : séquence rho fat sat : bourse infrapatellaire profonde (ou
prétibiale) en coupes sagittale (a) et coronale (b). LISTE
IMAGES
„ Généralités :
„ Située entre la portion distale du tractus iliotibial au niveau de son insertion
sur le tubercule de Gerdy et la corticale tibiale adjacente (16, 18).

„ Dans notre étude : fréquence 0,8%, sans notion de prévalence dans la


littérature.

„ Tests de corrélation (sous réserve du faible nombre : 4 cas) :


- facteur prédisposant : aucun.
- facteur protecteur : aucun.

LISTE
IMAGES
„ Volumes observés assez variables (0,1, 0,36, 1,08 et 2,3 cm3) ; les 2 volumes les
plus élevés retrouvés dans contexte post-traumatique tandis que les plus faibles,
dans contexte d’arthrose / chondropathie, mais sans lien statistiquement
significatif.

„ Imagerie : (fig. 6)
„ Collection liquidienne bien définie à la face médiale de la portion distale du
tractus iliotibial.

LISTE
IMAGES
6-a 6-b
Figure 6 : séquence rho fat sat : bourse iliotibiale en coupes
axiale (a) et coronale (b). LISTE
IMAGES
„ Généralités :
„ Bourse de glissement des tendons de la patte d’oie (muscles sartorius, gracile
et semi-tendineux) sur le versant médial du genou.
„ Située le long de la face médiale du tibia, séparant la pes anserinus (ou patte
d’oie, formée par le tendon conjoint des muscles sartorius, gracile et semi-
tendineux et s’insère le long de la face antéro médiale du tibia) de l’insertion
tibiale du ligament collatéral médial et de la surface osseuse du plateau tibial
médial (18).
„ Parfois extension postérieure au creux poplité.
„ Dans une étude prospective concernant une population de plus de 45 ans, sa
prévalence a été estimée entre 1,7 et 4,3% en fonction du caractère
symptomatique ou pas du genou étudié (11).

LISTE
IMAGES
„ Dans notre étude : fréquence estimée à 2 %, concordant avec la littérature (11)
bien que les populations étudiées et le type d’étude soient différents.

„ Tests de corrélation (sous réserve du faible nombre : 10 cas) :


- facteur prédisposant : âge (p = 0,0078).
- facteur protecteur : aucun.
aucun

„ Volume assez variable : de 0,03 à 15,65 cm3, mais essentiellement entre 0 et 4


cm3.

LISTE
IMAGES
„ Imagerie : (fig. 7)
„ Collection liquidienne le long de l’interligne articulaire médial, adjacente à la
pes anserinus et qui ne doit pas communiquer avec la cavité articulaire,
contrairement à un kyste méniscal (16-18).

LISTE
IMAGES
7-a 7-b
Figure 7 : séquence rho fat sat : bourse ansérine en coupes coronale (a) et
sagittale (b).
LISTE
IMAGES
„ Généralités :
„ Située entre le tendon semi-membraneux et le ligament collatéral médial,
avec une portion plus profonde s’étendant entre le tendon semi-membraneux
et le plateau tibial médial (17, 20).
„ Dans une étude prospective concernant une population de plus de 45 ans, sa
prévalence a été estimée entre 1,6 et 4,4 % en fonction du caractère
symptomatique ou pas du genou étudié (11).

LISTE
IMAGES
„ Dans notre étude : fréquence estimée à 2,6 %, assez comparable aux données
de la littérature (11), malgré les différences d’âge de la population étudiée et le
type d’étude.

„ Tests de corrélation (sous réserve du faible nombre : 13 cas) :


- facteur p
prédisposant
p : aucun.
- facteur protecteur : aucun.

„ Volume : de 0,04 à 4,3 cm3, avec 54% des bourses entre 0 et 0,5 cm3.

LISTE
IMAGES
„ Imagerie : (fig. 8)
„ Collection liquidienne orientée selon le plan du tendon semi-membraneux,
qui peut recouvrir ou entourer le tendon et donner un aspect de « U » inversé
sur les coupes axiales.
„ Poche profonde : extension proximale entre le tendon semi-membraneux et
le plateau tibial médial.
„ Poche superficielle : extension distale entre le tendon semi-membraneux et le
ligament collatéral médial.
„ Les deux poches se rejoignent à leur pôle supérieur le long du rebord antéro
supérieur du tendon semi-membraneux (17, 20).
„ Extension proximale située au contact de la corne postérieure du ménisque
médial : diagnostic différentiel avec un kyste méniscal, devant une collection
liquidienne dans cette région (16, 17, 20).

LISTE
IMAGES
8-a 8-b 8-c
Figure 8 : séquence rho fat sat : bourse du tendon direct du semi-
membraneux en coupes axiale (a), sagittale (b) et coronale (c).

LISTE
IMAGES
„ Généralités :
„ Située le long du tiers moyen de la face médiale du genou, entre les faisceaux
superficiel et profond du ligament collatéral médial.
„ Diagnostics différentiels : un kyste méniscal médial et le récessus
capsuloméniscal (17, 18, 21).

LISTE
IMAGES
„ Dans notre étude : fréquence estimée à 1,8%, sans notion de prévalence dans la
littérature.

„ Tests de corrélation (sous réserve du faible nombre : 9 cas) :


- facteur prédisposant : aucun.
- facteur protecteur : aucun.
aucun

„ Volume : estimé entre 0,013 à 0,94 cm3.

LISTE
IMAGES
„ Imagerie : (fig. 9)
„ Collection liquidienne bien définie, allongée verticalement, entre les faisceaux
superficiel et profond du ligament collatéral médial.
„ Une composante fémorale ou tibiale distincte peut être observée (17, 18).

LISTE
IMAGES
9-a 9-b 9-c
Figure 9 : séquence rho fat sat : bourse du ligament collatéral médial, en
coupes coronale (a), axiale (b) et coronale (c).
LISTE
IMAGES
„ Généralités :
„ Située en distalité du ligament collatéral latéral, à sa superficie, et à la face
profonde du tendon du biceps fémoral, là où il croise le ligament collatéral
latéral (17).

LISTE
IMAGES
„ Dans notre étude : fréquence estimée à 0,4%, sans notion de prévalence dans la
littérature.

„ Tests de corrélation (sous réserve du faible nombre : 2 cas) :


- facteur prédisposant : aucun.
- facteur protecteur : aucun.
aucun

„ Volume : 1,15 et 1,35 cm3.

LISTE
IMAGES
„ Imagerie : (fig. 10)
„ Collection liquidienne entourant le ligament collatéral latéral, formant un « J »
inversé sur les coupes axiales. Le long bras du « J » s’étend le long de la face
latérale du ligament collatéral latéral, avec un crochet s’incurvant autour du
bord antérieur du ligament collatéral latéral.
„ Extension proximale au bord supérieur du tendon du biceps fémoral (17, 22).
„ Extension distale : à l’insertion du ligament collatéral latéral sur la tête de la
fibula (16, 17).

LISTE
IMAGES
10-a 10-b 10-c
Figure 10 : séquence rho fat sat : bourse du ligament collatéral latéral et
du biceps fémoral, en coupes coronale (a), sagittale (b) et axiale (c).
LISTE
IMAGES
Kyste
Kystes mucoïdes
méniscal

Intra-articulaires Extra-articulaires

Sous
Tibio-
Ligaments Supra Intra- adventiciel Sous-
Hoffa fibulaire Autres
croisés condylien neural de l’artère périosté
proximal
poplitée

LISTE
IMAGES
„ Généralités :
„ Masse kystique bénigne contenant un liquide clair et hautement visqueux,
riche en acide hyaluronique et autres muccopolysaccharides, à l’intérieur d’un
tissu conjonctif dense et fibreux sans couverture cellulaire synoviale.
„ Etiopathogénie controversée :
g
- dégénérescence mucoïde dans une structure collagène
g à proximité
p des
zones de stress répété.
- autres théories : hernie de tissu synovial, ectopie de tissu synovial,
prolifération de cellules souches pluripotentes mésenchymateuses et
dégénérescence de tissu conjonctif post traumatique (23-25).
„ Souvent localisé dans zones soumises à un stress continu comme la capsule
articulaire ou les tendons.
„ Communication entre kyste et articulation adjacente : inhabituelle.
„ Peut être uni ou multiloculaire, arrondi ou lobulé et présenter des septa
internes bien nets.
LISTE
IMAGES
„ Imagerie :
„ Images kystiques avec un signal de type liquidien.
„ Dans certains cas, peuvent être en iso signal voire discrètement en
hypersignal relatif par rapport au muscle sur les images pondérées en T1
(contenu riche en protéines ou hémorragie intra kystique).
„ Possible liseré p
périphérique
p q en hyposignal
yp g T1 et T2,, en rapport
pp avec une
capsule fibreuse.

„ Au niveau du genou, les kystes mucoïdes se subdivisent en :


„ méniscaux,
„ intra articulaires,
„ extra articulaires.

LISTE
IMAGES
„ Généralités :
„ Collection de liquide synovial située au sein d’un ménisque ou adjacente au
ménisque.
„ Théories étiopathogéniques :
- accumulation de liquide articulaire sur un ménisque fissuré ou dégénératif.
- extravasation de liquide synovial,
synovial par le biais d’une
d une déchirure méniscale
méniscale,
dans les tissus mous para méniscaux (16, 17, 19).
„ Dans la majorité des cas : fissures avec composante horizontale (17).
„ Selon une étude de Campbell et al. , la prévalence des kystes méniscaux a été
évaluée à 4 %, après relecture de 2572 examens d’IRM du genou (26).
„ Localisation du kyste déterminée par la localisation de la fissure méniscale et par
les plans musculo-ligamentaires du genou (17, 27).

LISTE
IMAGES
„ Généralités (suite) :
„ Atteinte ménisque latéral > ménisque médial (environ 3 fois plus souvent).
„ Kystes médiaux : plus souvent au contact de la corne postérieure du ménisque,
mais aussi assez souvent au contact de la corne antérieure, près du corps
méniscal ou également d’extension plus superficielle au ligament collatéral
médial (16, 26, 27).
„ Kystes latéraux : au contact de la corne ou du segment antérieurs du ménisque.
„ La plupart des kystes méniscaux contiennent des septa et ont une apparence
lobulée.

LISTE
IMAGES
„ Dans notre étude : fréquence estimée à 2,8%, assez proche des 4% de la
littérature (26) (valeur plus élevée dans la littérature qui ne recensait
exclusivement que les kystes méniscaux et les fissures méniscales horizontales).

„ Tests de corrélation (sous réserve du faible nombre : 14 cas) :


- facteur p
prédisposant
p : lésions méniscales (p = 9,149.10
, -6)).

- facteur protecteur : aucun.

„ Volume : de 0,02 à 6,67 cm3, avec 71,4% des cas entre 0 et 1 cm3.

LISTE
IMAGES
„ Imagerie : (fig. 11)
„ Image kystique bien définie en hyposignal T1 et en hypersignal T2 (signal
liquidien typique), occasionnellement isosignal au muscle en T1 (hémorragie
intra kystique ou contenu à haute concentration protéique).
„ Uniloculaire ou fréquemment multiloculaire (présence de septa).
„ Siège
g au sein du mur méniscal ou expansion
p extra méniscale,, en continuité
avec une fissure méniscale ayant une composante horizontale (horizontale
pure ou complexe) dans 90 à 98 % des cas (17, 27, 28).
„ Erosion osseuse possible en regard.

LISTE
IMAGES
11-a 11-b 11-c

Figure 11 : kyste méniscal médial en séquence rho


fat sat, coupes coronale (a), sagittale (b), axiale (c)
et en séquence T1 coupe coronale (d).

LISTE
IMAGES
11-d
Ligaments croisés

Hoffa

Tibio-fibulaire proximal

LISTE
IMAGES
„ Fréquence dans la littérature : entre 0,9 % et 1,3 % (29).

„ Localisations :
- ligaments croisés ++
- en avant : espace graisseux de Hoffa, au niveau de la plica infrapatellaire
(ligamentum muscosum) (30 (30, 31)
- en arrière : septum postérieur du genou, entre le ligament croisé
postérieur et la capsule articulaire (32)
- articulation tibio fibulaire proximale.

LISTE
IMAGES
„ Généralités :
„ 3 catégories :
- formes kystiques (fréquence à 0,9 % dans étude rétrospective publiée en
1992 sur 1710 examens d’IRM de routine (33)),
- formes infiltrantes (quasi exclusivement le ligament croisé antérieur),
- formes mixtes
mixtes.
„ Développement sur la face synoviale du ligament.
„ Hypothèse pathogénique : réponse des cellules du ligament à un traumatisme
avec libération d’acide hyaluronique qui diffuserait à l’intérieur des fibres du
ligament causant sa dilatation fusiforme. Avec les mouvements, cette
collection disséquerait le ligament et une collection plus volumineuse se
développerait au niveau des points d’insertion, ou dans l’échancrure
intercondylienne (34).

LISTE
IMAGES
„ Généralités (suite) :
„ Fréquemment asymptomatiques et découverts à l’occasion d’un examen IRM
(34).
„ Etude rétrospective portant sur 4221 examens, publiée en 2004, retrouvait
1.3 % de dégénérescence mucoïde du ligament croisé antérieur (35).
„ Kystes
y du ligament
g croisé postérieur
p (LCP)
( ) volontiers multiloculaires,, au
contact du ligament, avec un développement postérieur.
„ Si kyste volumineux occupant l’échancrure intercondylienne : difficulté de
préciser s’il s’agit d’un kyste du LCA ou du LCP (34).

LISTE
IMAGES
„ Dans notre étude : fréquence estimée à 6%, avec répartition au niveau du LCA
et du LCP respectivement de 56,7 et 46,7%, soit une fréquence respective de 3,4
et 2,8% dans l’échantillon global et une répartition formes infiltrantes ou non,
respectivement de 26,7 et 66,7%, soit une fréquence respective de 1,6 et 4% dans
l’échantillon global.
Fréquence supérieure à celles de la littérature (36) : toutes formes de kystes
mucoïdes des ligaments croisés ont été comptabilisées dans notre étude qui est
plus récente avec une meilleure résolution spatiale (IRM 3T).

„ Tests de corrélation :
- facteurs prédisposants : âge (p < 0,0001), lésions méniscales (p = 0,0036) et
arthrose (p = 0,0004) (arthrose : facteur confondant avec l’âge ?).
- facteur protecteur : présence d’une fracture ou d’une contusion osseuse
récentes ou semi récentes (p = 0,0431) (surviennent plus fréquemment chez sujets
jeunes et semblent donc être également un facteur confondant avec l’âge).
LISTE
IMAGES
„ Volume : entre 0,012 et 2,52 cm3 chez les hommes et entre 0,12 et 5,18 cm3 chez
la femme.

„ Imagerie : (fig. 12-13)


„ Kystes mucoïdes du LCA :
- habituellement apparence fusiforme en hypersignal T2, s’étendant le long
des fibres intactes du ligament en les dissociant.
- ou aspect kystique classique en regard de l’un des points d’insertion du
ligament, avec possibilité de développement dans l’échancrure
intercondylienne quand volumineux (34).
„ Kystes mucoïdes du LCP : typiquement images kystiques multiloculaires bien
définies, adjacentes à la face postérieure du ligament et situés le long de ce
dernier (34).
LISTE
IMAGES
12-a 12-b
Figure 12 : séquence rho fat sat : kyste mucoïde non infiltrant du LISTE
LCP en coupes sagittale (a) et axiale (b). IMAGES
13-a 13-b 13-c

Figure 13 : séquence rho fat sat : kyste mucoïde


infiltrant du LCA ( ) en coupes sagittale (a),
axiale (b) et coronale (c) ; kyste mucoïde non
infiltrant du LCP (Î) en coupes sagittale (a) et
axiale (d).
LISTE
IMAGES
13-d
„ Généralités :
„ Prévalence dans la littérature : 0.1-0.3 % (38).
„ Volontiers situés en regard de la corne antérieure du ménisque latéral, mais
sans fissure (à la différence des kystes méniscaux) (36, 39).
„ Leur topographie permet de les différencier des bursites (prépatellaire sous-
cutanée,, infrapatellaire
p superficielle
p et infrapatellaire
p p
profonde ou p
prétibiale))
et des 2 récessus synoviaux supérieur et inférieur du corps adipeux
infrapatellaire dont la communication se fait par un large collet (38, 40, 41).
„ Fréquemment asymptomatiques.

LISTE
IMAGES
„ Dans notre étude : fréquence estimée à 3,8%, supérieure aux données
anciennes de la littérature avec des images de moins bonne définition (38).

„ Tests de corrélation :
- facteur prédisposant : âge (p < 0,0001).
- facteur protecteur : épanchement articulaire (p = 0,0045)
0 0045) (aucun
épanchement sur 19 kystes recensés : explication étiopathogénique ? examen
réalisé à distance de l’apparition de la symptomatologie et disparition de
l’épanchement avant la réalisation de l’examen ?).

„ Volumes : de 0,022 à 3,17 cm3, mais se concentrent pour 63%, tous sexes
confondus, entre 0 et 0,49 cm3.

LISTE
IMAGES
„ Imagerie : (fig. 14)
„ Image kystique bien définie, en hypersignal T2, multiloculaire avec des septa,
dans l’espace de Hoffa.

LISTE
IMAGES
14-a 14-b 14-c
Figure 14 : séquence rho fat sat : kyste mucoïde du Hoffa en coupes sagittale
(a), axiale (b) et coronale (c).

LISTE
IMAGES
„ Généralités :
„ Se développe habituellement sur le versant antéro-latéral du genou.
„ Exceptionnellement, extension postérieure.
„ Diagnostic porté en identifiant la communication du kyste avec l’articulation
tibio-fibulaire proximale.
„ Extension intramusculaire possible dans la loge antéro-externe de la jambe,
jambe
notamment dans le long fibulaire (42, 43).

LISTE
IMAGES
„ Dans notre étude : fréquence estimée à 0,8%, sans notion de prévalence dans la
littérature.

„ Tests de corrélation (sous réserve du faible nombre de cas: 4) :


- facteur prédisposant : aucun.
- facteur protecteur : aucun.
aucun

„ Volume : variable, allant de 0,069 à 1,12 cm3.

LISTE
IMAGES
„ Imagerie : (fig. 15)
„ Image kystique bien définie, en hypersignal T2, multiloculaire avec des septa,
au contact de l’articulation tibio-fibulaire proximale.

LISTE
IMAGES
15-a 15-b
Figure 15 : séquence rho fat sat : kyste mucoïde tibio-fibulaire
LISTE
proximal en coupes sagittale (a) et coronale (b). IMAGES
Supracondylien

Intra-neural

Sous adventiciel de l’artère poplitée

Sous-périosté

Autres LISTE
IMAGES
„ Généralités :
„ Le plus fréquent des kystes mucoïdes extra-articulaires au niveau du genou.
„ Situé sur le versant postérieur du fémur, à proximité de l’insertion capsulaire
sur la métaphyse fémorale inférieure.
„ Généralement asymptomatique mais peut devenir symptomatique quand
volumineux.

LISTE
IMAGES
„ Dans notre étude : fréquence estimée à 5,2%, sans notion de prévalence dans la
littérature.

„ Tests de corrélation :
- facteur prédisposant : âge (p = 0,0084).
- facteur protecteur : aucun.
aucun

„ Volume moyen :
- 1,31 cm3 en médial,
- 0,81 cm3 en latéral.

LISTE
IMAGES
„ Imagerie : (fig. 16)
„ Image kystique bien définie, en hypersignal T2, multiloculaire avec des septa,
au pôle supérieur d’un condyle fémoral.

LISTE
IMAGES
16-a 16-b 16-c
Figure 16 : séquence rho fat sat : kyste mucoïde supracondylien latéral en
coupes sagittale (a), axiale (b) et coronale (c).
LISTE
IMAGES
„ Généralités :
„ Localisation la plus fréquente : nerf fibulaire commun (des cas de kyste du
nerf tibial ont également été rapportés).
„ Origine : articulation tibio-fibulaire proximale (44).
„ Souvent douloureux avec déficit neurologique moteur possible.

„ Dans notre étude : image non retrouvée.


„ En effet, ces entités sont connues pour être rares et nous n’avons pas
retrouvé de fréquence chiffrée dans la littérature.

LISTE
IMAGES
„ Imagerie : (fig. 17)
„ Objectivation du rapport du kyste avec le nerf.
„ Recherche de la communication entre le nerf et l’articulation de voisinage
(tibio-fibulaire proximale dans le cas du nerf fibulaire commun) qui se fait par
un rameau nerveux articulaire (3).

LISTE
IMAGES
Figure 17 : séquence T2 : kyste mucoïde intra neural en coupe
axiale (Î) dans le périnèvre du nerf tibial postérieur ( ).
Malghem et al. AJR 1998 (51). LISTE
IMAGES
„ Généralités :
„ Plus fréquent que le kyste intra-neural, même s’il reste rare.
„ Généralement symptomatique : évoqué devant une claudication
intermittente chez un homme d’âge moyen.

„ Dans notre étude : image non retrouvée.


„ En effet, ces entités sont connues pour être rares et nous n’avons pas
retrouvé de fréquence chiffrée dans la littérature.

LISTE
IMAGES
„ Imagerie : (fig. 18)
„ Formation kystique en contact étroit avec l’artère (3).
„ Communication difficile à mettre en évidence mais doit être recherchée
minutieusement.

LISTE
IMAGES
Figure 18 : séquence rho fat sat : kyste sous adventiciel de l’artère
poplitée ( ) en coupe axiale ; possible trajet de la communication
avec l’articulation (Z). Malghem et al. AJR 1998 (51).
LISTE
IMAGES
„ Généralités :
„ Rares et ne touchent quasiment que les os longs des membres inférieurs.
„ Au genou, essentiellement rencontrés dans la région de la patte d’oie (45).
„ L’os adjacent peut être atteint et des érosions corticales causées par le
remodelage surviennent fréquemment avec divers degrés de scalloping
cortical et p
possibilité d’appositions
pp p
périostées.
„ La face endostéale de la corticale habituellement intacte.

„ Dans notre étude : image non retrouvée.


„ En effet, ces entités sont connues pour être rares et nous n’avons pas
retrouvé de fréquence chiffrée dans la littérature.

LISTE
IMAGES
„ Imagerie : (fig. 19)
„ Masse périostée, bien définie et homogène, avec un signal de type liquidien
adjacent à l’os cortical.
„ Diagnostics différentiels : autres lésions périostées telles que le chondrome
périosté, le desmoïde cortical, le kyste osseux anévrysmal sous périosté,
l’hématome sous périosté aigu et l’abcès sous périosté.

LISTE
IMAGES
19-a 19-b
Figure 19 : coupe sagittale en séquences T1 (a) et T2 (b) sans
saturation de la graisse : kyste mucoïde sous périosté de la région
métaphyso-diaphysaire proximale antérieure du tibia.
LISTE
Abdelwahab et al. Radiology 1993 (52). IMAGES
„ Il a été retrouvé 8 kystes mucoïdes concernant d’autres localisations que
celles décrites précédemment :
„ 1 au contact du rétinaculum patellaire médial,
„ 1 entre le LCM et le rétinaculum patellaire médial,
„ 3 à la face postérieure du tibia,
„ 1 au niveau du gastrocnémien latéral
latéral,
„ 1 de localisation para fémorale latérale (entre fémur et vaste latéral) (fig. 20),
„ 1 rétro condylien latéral.

LISTE
IMAGES
„ Dans notre étude : fréquence estimée à 1,6%, sans notion de prévalence dans la
littérature, d’autant que ce groupe est assez hétérogène.

„ Tests de corrélation (sous réserve du faible nombre de cas : 8) :


- facteur prédisposant : aucun.
- facteur protecteur : aucun.
aucun

„ Volumes assez variables (de 0,04 à 39,9 cm3), en raison des différentes
localisations recensées dans ce groupe lésionnel hétérogène.

LISTE
IMAGES
20-a 20-b 20-c
Figure 20 : séquence rho fat sat : volumineux kyste mucoïde para fémoral
latéral, en coupes sagittale (a), axiale (b) et coronale (c). A noter un petit
kyste mucoïde intra-osseux de l’épicondyle fémoral médial.

LISTE
IMAGES
Lipome

Malformation vasculaire

Schwannome

LISTE
IMAGES
„ Généralités :
„ La plus fréquente des tumeurs des tissus mous.
„ Tumeur bénigne constituée d’un tissu adipeux mature avec des adipocytes
uniformes en taille et en forme (47).
„ Bien vascularisée mais réseau vasculaire pas vraiment discernable en
microscopie
p et en imagerie
g en raison de la compression
p des vaisseaux p
par les
adipocytes.
„ Origine post-traumatique incriminée dans le développement de certains
lipomes (48).

LISTE
IMAGES
„ Généralités (suite) :
„ On distingue 3 formes :
- lipomes superficiels ou sous-cutanés, très fréquents (16 à 50 % de toutes
les tumeurs des tissus mous), finement encapsulés à disposition lobulaire. 80
% ont une taille < 5 cm,
p
- lipomes p
profonds,, intramusculaires et intermusculaires : p
plus rares et
souvent plus volumineux. Moins bien délimités que le lipome superficiel et
contours habituellement déterminés par les espaces qu’ils occupent. Leur
taille peut atteindre 20 cm ou plus.
„ Fréquemment asymptomatiques mais de vagues douleurs, une tension ou une
compression d’un nerf périphérique peuvent s’observer (1/4 des cas).
„ Habituellement lésion solitaire (85 à 95 % des cas).

LISTE
IMAGES
„ Notre étude n’a pas permis de mettre en évidence de lipome des parties molles,
qu’il soit superficiel ou profond.
„ Les lipomes étant rarement symptomatiques et leur signal étant graisseux, il
apparaît difficile de les discerner au sein de la graisse sous-cutanée, en dehors
d’un repérage cutané préalable, ce qui n’était pas le cas dans notre étude.
„ Il est donc possible que parmi les 500 examens relus, des lipomes aient été
méconnus, d’autant qu’il s’agit de tumeurs bénignes fréquentes (46).

LISTE
IMAGES
„ Imagerie : (fig. 21)
„ Signal identique à celui de la graisse sous-cutanée.
„ Pas de rehaussement discernable du lipome après injection intraveineuse de
gadolinium.
„ Limité par une capsule fibreuse hypointense.
„ Lipome superficiel : peut ne pas être identifiable en tant que masse
individualisée (utilité d’un marqueur pour repérage et comparaison avec le
côté controlatéral). Théoriquement absence de cloisons ou de travées intra
tumorales épaisses. Apparait allongé, de grand axe parallèle à celui de la
peau.
„ Lipome intramusculaire : aspect hétérogène (fibres musculaires capturées
durant la progression de la lésion, qui restent iso intenses aux muscles
adjacents et ne se rehaussent pas après injection de gadolinium, à la
différence des composantes tumorales que l’on peut retrouver dans les
liposarcomes).
LISTE
IMAGES
21-a 21-b
Figure 21 : lipome intramusculaire profond de la cuisse gauche (*) en coupes
axiales : séquences T1 (a) et T2 (b) sans fat sat ; à noter la présence de fins
septa typiques (→). Murphey et al. RadioGraphics 2004 (58).

LISTE
IMAGES
„ Généralités :
„ La classification de l’International society for the study of vascular anomalies
(ISSVA) distingue l’hémangiome et les malformations vasculaires.
„ Hémangiome : tumeur bénigne caractérisée par une croissance endothéliale
rapide classiquement suivie d’une phase lente de régression spontanée,
présente à la naissance dans la moitié des cas, grossissant rapidement en 3 à 9
mois et régressant ensuite sur 2 ans, sans séquelle dans la moitié des cas
„ Principales formes cliniques : angiome tubéreux pur, formes sous-cutanées et
formes mixtes (49). Son diagnostic est donc clinique.
„ Hémangiome intramusculaire rare : adolescent ou adulte jeune, de révélation
souvent brutale par une douleur avec une masse sensible assez ferme à la
palpation, et sans régression. Particulièrement fréquent au cou, au tronc et au
membre inférieur (50). Il comporte également de la graisse, des fibres
musculaires lisses, du tissu fibreux, de l’os, de l’hémosidérine et des thrombi
(51). Souvent confondu avec une malformation vasculaire veineuse.
LISTE
IMAGES
„ Généralités (suite) :
„ Malformations vasculaires : anomalies de morphogénèse vasculaire sans
anomalie endothéliale. Présentes dès la naissance et croissance proportionnelle
à celle du sujet, sans régression.
„ Malformations vasculaires :
- à flux lent ((malformations veineuses,, capillaires,
p , lymphatiques
y p q ou
combinées),
- à flux rapide (fistule et malformation artérioveineuse).
„ Malformations veineuses : les plus fréquentes, constituées d’espaces
vasculaires distendus remplis de sang, bordés d’un endothélium aplati, et se
calcifiant progressivement (minéralisation dystrophique des thrombi à l’origine
des phlébolithes) (51). Peuvent être superficielles ou profondes et de siège
essentiellement intramusculaire.

LISTE
IMAGES
„ Généralités (suite) :
„ Malformations artérioveineuses : communication anormale entre artères et
veines, c'est-à-dire persistance de lits capillaires fœtaux (malformations
actives). Veines de drainage superficiel dilatées. Hypertrophie du segment de
membre possible si présence de shunt (51).
„ Malformations lymphatiques : type micro et/ou macrokystique, constituées
d’espaces uni- ou pluriloculaires contenant une substance séreuse ou chyleuse,
correspondant probablement à une obstruction congénitale du drainage
lymphatique, en dehors des topographies dermiques et sous-cutanées où elles
sont de type capillaire et caverneux (51). Dépistées avant l’âge de 2 ans dans 90
% des cas (51).

LISTE
IMAGES
„ Dans notre étude : fréquence des malformations veineuses estimée à 0,2%,
sans notion de prévalence dans la littérature dans sa localisation au genou.

„ Notre évaluation de la fréquence de cette malformation vasculaire reste


relativement imprécise car nous n’en comptons qu’un seul cas dans notre étude.
De ce fait, aucun lien statistique n’a pu être mis en évidence avec les différentes
variables étudiées.

LISTE
IMAGES
„ Imagerie :
„ Hémangiome : masse de signal hétérogène en T1 mais comportant
notamment de la graisse fortement hyperintense en T2 et se rehaussant après
injection de gadolinium (52). Comporte des structures tubulées vides de signal
correspondant à des vaisseaux à flux rapide (53, 54). Rarement plages
hémorragiques hyperintenses en T1 ou comportant des niveaux liquide-
liquide (51, 53).
„ Malformations veineuses (fig. 22): contours bien ou mal limités et alors
infiltrants, sans véritable syndrome de masse avec espaces vasculaires
distendus, tubulés ou serpigineux, hypo- ou isointenses en T1, fortement
hyperintenses en T2 (stagnation du sang) et se rehaussant après injection de
gadolinium si la durée des séquences est suffisamment longue (53, 54).
Possibles structures hypointenses sur toutes les séquences (phlébolithes,
vaisseaux thrombosés, septa fibreux, dépôts d’hémosidérine après
thrombose) (53) et graisse en hypersignal T1 (réseau gracile ou épais, septa)
(52).
LISTE
IMAGES
„ Imagerie (suite) :
„ Malformations artérioveineuses : multiples structures tubulées distendues et
vides de signal (structures artérielles et veineuses) sans véritable masse
tissulaire associée.
„ Malformation lymphatique : signal de type kystique, avec ou sans multiples
septa vascularisés ou non (55, 56). Possibles zones de signal plus variable
(malformation veineuse associée, saignement…).

LISTE
IMAGES
22-a 22-b 22-c
Figure 22 : malformation veineuse du gastrocnémien latéral en coupes
sagittales en séquences rho fat sat (a) et T1 (b) et coupe axiale en séquence
rho fat sat (c).
LISTE
IMAGES
„ Généralités :
„ Tumeur de la gaine périphérique des nerfs et de croissance lente.
„ Prédomine, entre autres, aux nerfs fléchisseurs des membres et se traduit
volontiers par une masse asymptomatique de moins de 5 cm de diamètre.
„ S’observe généralement entre 20 et 50 ans, sans prédominance de sexe et
habituellement solitaire (95%).
( %)

„ Dans notre étude : un schwannome du nerf tibial a été retrouvé (fig.22), soit
une prévalence de 0,2%, sans notion de prévalence dans la littérature au
niveau du genou.
„ Aucun lien statistique n’a pu être mis en évidence avec les différentes
variables étudiées, sous réserve qu’il n’a été recensé qu’un seul cas.
„ Taille (11,7 x 6 x 4,8 mm) concordante avec les chiffres de la littérature.
LISTE
IMAGES
„ Imagerie : (fig.23)
„ Masse continue avec le nerf mais excentrée par rapport à lui, ce qui est
parfois difficile à observer en cas de lésion de petite taille.
„ Bien limité, volontiers entouré d’un halo graisseux.
„ Iso ou légèrement hyperintense en T1 et hyperintense en T2 avec un
rehaussement variable et non spécifique.
p q

LISTE
IMAGES
23-a 23-b
Figure 23 : séquence rho fat sat en coupes sagittale (a) et axiales successives
sur le creux poplité (b) montrant un schwannome du nerf tibial, en
hypersignal franc (mais moins que l’eau), aux contours bien limités, de forme LISTE
ovalaire et allongée dans l’axe du nerf. IMAGES
Enchondrome
Enostose
Exostose
Dysplasie fibreuse des os
Fibrome non ossifiant/defect cortical/desmoïde cortical
Lipome intra-osseux
Îlot de moelle rouge/hyperplasie médullaire bénigne
Hémangiome
Infarctus médullaire
Kyste mucoïde intra-osseux LISTE
IMAGES
„ Généralités :
„ Formation tumorale bénigne correspondant à du tissu cartilagineux dans la
médullaire métaphysaire.
„ Hypothèse : trouble de croissance du cartilage provenant de la physe qui en
serait d’autant plus éloigné qu’il s’est constitué précocement (58).
„ Fréquence
q mal connue.
„ Dans une évaluation rétrospective de 140 IRM de genoux, il a été observé 8
enchondromes présumés bénins, soit 5,7% (57).

LISTE
IMAGES
„ Dans notre étude : fréquence estimée à 2,8%, proche des données de la
littérature (57) et de la valeur couramment admise d’environ 3%.

„ Tests de corrélation (sous réserve d’un nombre de cas faible : 8) :


- facteur prédisposant :aucun.
- facteur protecteur : aucun.
aucun

„ Volume : de 0,09 à 1,84 cm3 avec 79% compris entre 0 et 0,25 cm3.

„ Localisation : 78,6% au fémur et 21,4% au tibia ; image non retrouvée à la fibula.

LISTE
IMAGES
„ Imagerie : (fig. 24)
„ Taille : en général quelques millimètres, mais parfois quelques centimètres de
grand axe, allongé selon le grand axe de l’os.
„ Contours polycycliques et nets, sans réaction œdémateuse de voisinage.
„ En pondération SE T1 : signal faible ; nodules les plus périphériques parfois
silhouettés ppar des p
plages
g de ggraisse les ((59).
)
„ En pondération SE T2 : signal variable, intermédiaire à élevé.
„ Foyers de calcifications de la matrice cartilagineuse : zones punctiformes de
signal très réduit en T1 et T2.
„ Zones de signal très élevé : plages de dégénérescence mucoïde.
„ Après injection intraveineuse de gadolinium, rehaussement modéré,
généralement périphérique et parfois en septa intralésionnels.

LISTE
IMAGES
„ Problème des enchondromes de découverte fortuite : confusion possible avec
tumeur cartilagineuse maligne. De plus, critères anatomopathologiques
différentiels entre enchondrome bénin et malin de bas grade sont sujets à
discussion.

„ En ppratique,
q , devant une lésion à matrice cartilagineuse,
g , certains éléments
sémiologiques sont inquiétants (60) :
„ topographie ou extension épiphysaire,
„ résorption osseuse endostéale de plus de 2/3 de l’épaisseur de la corticale,
„ anomalie des tissus mous,
„ rehaussement homogène en T1 après gadolinium,
„ taille supérieure à 5 cm,
„ modification de taille par rapport à une IRM antérieure,
„ apparition d’un foyer d’ostéolyse au sein d’un enchondrome préalablement connu.

LISTE
IMAGES
24-a 24-b
Figure 24 : enchondrome métaphysaire proximal tibial en coupe
coronale en séquences rho fat sat (a) et T1 (b). LISTE
IMAGES
„ Généralités :
„ Ilot condensant bénin ou enostose : nodule d’os cortical enchâssé dans le
réseau trabéculaire.
„ Considéré par certains comme un hamartome ; correspondrait à une zone de
défaut de résorption au cours de l’ossification enchondrale (61).
„ Image
g fréquente,
q , située essentiellement dans les épiphyses,
p p y , voire les
métaphyses.

LISTE
IMAGES
„ Dans notre étude : fréquence estimée à 35%, sans notion de prévalence précise
dans la littérature concernant sa localisation au genou, mais il est admis qu’il s’agit
d’une image fréquente, ce que nous confirmons.

„ Tests de corrélation :
- facteur p
prédisposant
p : sexe masculin (p = 0,0006)
, ) avec sex ratio d’environ 3
hommes pour 2 femmes.
- facteur protecteur : atteinte inflammatoire du genou (p = 0,0018)
(explication ?).

„ Localisation : fémur (85,14%), tibia (24%) et fibula (1,14%). Il n’en a pas été
retrouvé au niveau de la patella.

„ Volume : de 0,001 à 0,34 cm3, mais grande majorité (88,6%) entre 0 et 0,05 cm3.
LISTE
IMAGES
„ Imagerie : (fig. 25)
„ Signal très faible sur toutes les séquences (62).
„ Absence d’œdème, d’infiltration des parties molles ou de prise de contraste
après injection de gadolinium.
„ Souvent allongées dans l’axe de l’os.
„ Aspect spiculaire des contours (mieux reconnu en tomodensitométrie qu’en
qu en
IRM).

LISTE
IMAGES
25-a 25-b
Figure 25 : enostose métaphysaire proximale tibiale en coupe coronale
en séquences rho fat sat (a) et T1 (b). LISTE
IMAGES
„ Généralités :
„ Excroissance osseuse recouverte d’une coiffe cartilagineuse hyaline
ressemblant à celui du cartilage de croissance.
„ Egalement appelée ostéochondrome.
„ Tumeur osseuse bénigne la plus fréquente.
„ Habituellement découverte avant 20 ans sur syndrome de masse douloureux
douloureux.
„ Hypothèses étiopathogéniques :
- cartilage physaire en situation ectopique, car stoppe sa croissance lors de
la fusion du cartilage de croissance à proximité duquel elle est située,
- métaplasie cartilagineuse du périoste (59, 64, 65).
„ Métaphysaire ou métaphysodiaphysaire, exceptionnellement diaphysaire
pure.

LISTE
IMAGES
„ Généralités (suite) :
„ Fémur et tibia font partie des os les plus atteints, respectivement 30 et 17 %
(64).
„ Complication principale : dégénérescence en chondrosarcome (< 1 %), plus
importante pour les topographies proximales et axiales et survient après 30
ans.

„ Dans notre étude : image non retrouvée.

„ Cependant, peu après l’arrêt des inclusions, une exostose tibiale a été rencontrée,
mais symptomatique car responsable d’un conflit (fig. 26).

LISTE
IMAGES
„ Imagerie : (fig. 26)
„ 2 types d’implantation :
- sessile avec base d’implantation large sur l’os,
- pédiculée avec orientation vers la diaphyse, jamais vers l’épiphyse.
„ Os spongieux peut être très remanié, notamment raréfié par rapport à l’os
porteur surtout si grande taille
porteur, taille.
„ Mais toujours continuité corticale et spongieuse entre l’exostose et l’os
porteur.
„ Parfois fines calcifications du cartilage.
„ Trouble modelage de l’os en regard et déformations possibles mais moins
fréquentes que dans la maladie des exostoses multiples.
„ Coiffe cartilagineuse hypersignal T2 avec épaisseur proportionnelle à celle du
cartilage de croissance. Peut aller jusqu’à 2 cm chez le jeune (en moyenne 6 à
8 mm) alors qu’après la fin de la croissance, absente ou de l’ordre de
quelques millimètres. LISTE
IMAGES
„ Imagerie (suite) : (fig. 26)
„ Périphérie et septa de la coiffe cartilagineuse peuvent se rehausser après
injection de gadolinium (66).
„ Dégénérescence en chondrosarcome doit être évoquée devant (66) :
„ douleurs,
„ augmentation
g de taille après
p la fin de la croissance,,
„ contours osseux irréguliers ou ostéolyse de l’exostose,
„ ostéolyse de l’os adjacent,
„ coiffe cartilagineuse épaisse (> 1 à 1,5 cm chez l’adulte, 3 cm chez l’enfant),
„ anomalies de signal IRM de l’exostose, notamment de sa base d’implantation,
„ masse des parties molles qui n’est pas une bursite.

LISTE
IMAGES
26-a 26-b
Figure 26 : exostose tibiale proximale : coupes coronales
tomodensitométrique non injectée en fenêtrage osseux (a) et IRM en
séquence T2 fat sat (b). On note la continuité de la corticale osseuse
et du spongieux entre le tibia et l’exostose. Dans ce cas-ci, la coiffe
LISTE
cartilagineuse est très mince, difficile à mettre en évidence. IMAGES
26-c 26-d 26-e
Figure 26 (suite) : exostose tibiale proximale :
coupe axiale tomodensitométrique non
injectée en fenêtrage osseux (d) ; IRM en
coupes axiales en séquences T2 fat sat (d), T1
(e) puis T1 fat sat après injection de
gadolinium (f).
LISTE
IMAGES
26-f
„ Généralités :
„ Dysplasie non héréditaire, secondaire à mutation postzygotique du gène
codant pour la sous-unité Gs alpha de la protéine G (68).
„ Altération de la différenciation et de la maturation des ostéoblastes qui
produisent un os anormal : tissu fibreux blanchâtre contenant des travées
métaplasiques immatures, faiblement calcifiées, sans agencement lamellaire
et non bordées d’ostéoblastes.
„ Présence en abondance variable, d’îlots de cartilage hyalin pouvant se calcifier
et de plages kystiques ou myxoïdes susceptibles de modifier la sémiologie
radiologique classique de cette affection.
„ Peut être mono ou polyostotique.

LISTE
IMAGES
„ Formes polyostotiques : habituellement diagnostiquées dans l’enfance
(fractures ou fissures des os affectés, consolidant dans délais normaux, mais
déformations et troubles de croissance osseuse possibles). Affectent crâne
(env. 50%), puis par ordre de fréquence décroissante : face, fémur, tibia,
humérus, bassin, côtes et vertèbres. Dans formes sévères très étendues,
atteinte prédomine plutôt au membre inférieur et affecte beaucoup plus
modérément crâne et faceface. Distribution volontiers unilatérale ou prédomine
très nettement d’un côté.
„ Formes monostotiques : plus fréquentes (70 à 80 %) et habituellement
asymptomatiques, rarement révélées par une fracture, des douleurs (fissures)
ou une déformation osseuse. Fémur et tibia : respectivement 15 et 12 % des
atteintes de la DFO (69).

„ Dans notre étude : image non retrouvée.


Explication : image fréquemment diaphysaire et exploration du genou ne
visualisant que peu la diaphyse ?
LISTE
IMAGES
„ Imagerie :
„ Habituellement intramédullaire, modérément expansive et bien limitée.
„ Os longs : atteinte essentiellement diaphysaire, centrée ou excentrée.
„ Dans formes étendues, notamment au fémur : déformations avec
accentuation des courbures.
„ Signal et rehaussement après injection de gadolinium très variables car
dépendent de l’abondance du tissu fibreux et de sa cellularité, de la présence
de travées osseuses, de tissu cartilagineux, de remaniements hémorragiques
ou kystiques (70).
„ Liseré périlésionnel, si présent sur clichés standards : hyposignal en T1 et T2.
„ Possibilité inhabituelle d’extension directe dans les tissus mous adjacents,
sans dégénérescence sarcomateuse associée.

LISTE
IMAGES
„ Absence d’illustration

LISTE
IMAGES
„ Généralités :
„ Défect cortical bénin et fibrome non ossifiant :
„ lésions corticales métaphysaires différant essentiellement par leur taille : < 2 cm
pour le premier et > 2 cm pour le second.
„ Rarement symptomatiques, sauf si fracture pathologique.
„ Retrouvées 2 à 4 fois plus fréquemment chez le garçon que chez la fille.
„ Multiples dans 8 à 25 % des cas -surtout le défect cortical- et alors volontiers
bilatérales et symétriques (64).
„ Rarement : association avec neurofibromatose.

LISTE
IMAGES
„ Desmoïde cortical :
„ lésion bénigne sous-périostée située le plus souvent à l’insertion du muscle grand
adducteur (face postéro-médiale du condyle fémoral médial) ou parfois sur
l’insertion du gastrocnémien médial (71).
„ Serait secondaire à microtraumatismes répétés et considéré comme variante hypo
cellulaire du cortical defect.
„ Observé essentiellement chez garçons entre 10 et 20 ans et rarement douloureux.
douloureux
„ Parfois bilatéral.
„ Erosion ou ostéolyse corticale associée à réaction périostée compacte avec parfois
petits spicules osseux réactionnels (72).

„ Pendant croissance, ces lésions s’écartent de la physe et s’ossifient, pour ne


laisser qu’une irrégularité corticale cicatricielle.

LISTE
IMAGES
„ Dans notre étude : fréquence des fibromes non ossifiants estimée à 0,8%, sans
notion de prévalence dans la littérature concernant sa localisation au genou.

„ Tests de corrélation (sous réserve d’un nombre de cas faible : 4) :


- facteur prédisposant : aucun.
- facteur protecteur : âge (p = 0,0108),
0 0108) ce qui apparaît logique puisqu
puisqu'ilil s'agit
s agit
d'une lésion de l'enfant et de l'adulte jeune régressant presque toujours
complètement ou partiellement.

„ Age moyen = 17 ans [12,32 et 21,68].

LISTE
IMAGES
„ Imagerie : (fig. 27)
„ Ostéolyse corticale ovalaire allongée dans l’axe de l’os, avec expansion
modérée et corticale amincie, occasionnellement interrompue.
„ Défects corticaux et fibromes non ossifiants : aspect très hétérogène en
rapport avec différentes matrices tissulaires.
„ Signal
g faible en T1 avec occasionnellement zones hypersignal
yp g (graisse)
(g ) (73).
( )
„ Signal hétérogène en T2, faible pour zones de fibrose compacte ou riches en
dépôts d’hémosidérine, à élevé en cas de tissu conjonctivo-vasculaire lâche.
„ Rehaussement après injection de gadolinium : plus souvent pariétal,
périphérique ou central.
„ Desmoïde cortical : signal faible en T1 et variable en T2, sans effet de masse
dans les tissus mous ni œdème médullaire.

LISTE
IMAGES
27-a 27-b 27-c
Figure 27 : fibrome non ossifiant tibial proximal : coupe coronale
tomodensitométrique non injectée en fenêtrage osseux (a) et IRM
en coupes coronales en séquences T2 avec fat sat (b) et T1 +
gadolinium avec fat sat (c).
LISTE
IMAGES
27-d 27-e 27-f
Figure 27 (suite) : fibrome non ossifiant tibial proximal : coupe axiale
tomodensitométrique non injectée en fenêtrage osseux (d) ; IRM en coupes
axiales en séquences T1 (e) puis T1 + gadolinium avec fat sat (f).

LISTE
IMAGES
„ Généralités :
„ Etiologie controversée : hamartome, lésion tumorale bénigne, lésion
traduisant des remaniements biomécaniques, involution d’une lésion
préexistante (74).
„ Incidence au niveau du genou faible, car elle-même évaluée entre 0,1 et 2,5 %
pour l’ensemble des lipomes intraosseux.
„ Découverte à tout âge et dans les 2 sexes.
„ Asymptomatique et de découverte fortuite dans la moitié des cas.
„ Parfois associée à une douleur modérée, rarement à une fracture
pathologique.
„ Au niveau des os longs : essentiellement métaphysaire, avec extension
épiphysaire ou diaphysaire.

„ Dans notre étude : nous n’avons pas rencontré de lipome intra osseux.
LISTE
IMAGES
„ Imagerie :
„ Ostéolyse ovalaire bien limitée par un fin liseré d’ostéocondensation.
„ Parfois bords lobulés si des crêtes osseuses intralésionnelles sont présentes.
„ Volontiers excentré, avec amincissement cortical en regard.
„ Expansion modérée sans rupture de la corticale pour env. 50%.
„ Pas d’extension aux parties molles,
molles même si rupture corticale
corticale.
„ Dans > 80 %, calcifications extrêmement denses dans sa partie centrale,
hypointenses en T1 et T2.
„ Intensité du signal identique à celle de la graisse sous-cutanée sur toutes les
séquences, y compris avec suppression de la graisse.
„ Parfois plages de dégénérescence myxoïde ou kystique : signal en partie de
type liquidien (75-77).
„ Diagnostics différentiels : vieux kystes essentiels ou anévrysmaux inactifs qui
peuvent être colonisés, au moins en partie, par de la graisse.
LISTE
IMAGES
„ Absence d’illustration

LISTE
IMAGES
„ Généralités :
„ Enfant et adulte jeune : signal médullaire homogène en T1 (présence de
moelle rouge), supérieure à celle du muscle adjacent en T1 et intermédiaire
en T2 ou en densité protonique avec saturation de la graisse (78). Possibles
zones en hypersignal T2 relatif sur le versant endostéal du squelette en
croissance, sans traduction pathologique.
„ Après fin de la 2ème décennie : composante graisseuse médullaire augmente
et seuls persistent des îlots de moelle rouge, d’extension variable et situés en
périphérie ou au centre de la cavité médullaire.
„ Quantité de tissu hématopoïétique persistant à l’âge adulte : variable mais
généralement plus élevée chez la femme que chez l’homme et plus élevée
dans le fémur que dans le tibia.

LISTE
IMAGES
„ Généralités (suite) :
„ Au sein des plages de moelle rouge, formations tubulaires en hyposignal T1 et
T2 (probables structures veineuses).
„ Occasionnellement, la moelle métaphysaire fémorale : signal homogène et
faible en T1 (79, 80).
„ Etiopathogénie
p g : stimulation chronique
q du tissu hématopoïétique
p q ((81).
)
„ Plus fréquente chez femmes notamment obèses mais aussi dans contexte
d’anémie larvée chronique (course de fond et tabagisme chronique) (81).

LISTE
IMAGES
„ Dans notre étude :
„ Ilots de moelle rouge :
„ fréquence estimée à 9,2%, sans notion de prévalence dans la littérature.

„ Tests de corrélation :
- facteur p
prédisposant
p : sexe féminin (p <0,0001)) avec sex ratio à 0,29, soit
un peu plus de 3 femmes pour 1 homme et en effet, ceci est bien admis (81).
- facteur protecteur : aucun.

„ Localisation : fémur (87%), tibia (39,1%) et fibula (4,4%).

LISTE
IMAGES
„ Dans notre étude :
„ Hyperplasies médullaires bénignes :
„ fréquence estimée à 9,8%, sans notion de prévalence dans la littérature concernant
leur localisation au genou.

„ Tests de corrélation :
- facteurs prédisposants : sexe féminin (p = 0,0006) avec sex ratio à 0,39,
soit environ 3 femmes pour 1 homme, ce qui était attendu (81) et arthrose (p =
0,0006) : par le biais de l’obésité ?
- facteur protecteur : genou normal (p = 0,0124).

„ Localisation : fémur (100%), tibia (24,5%) et fibula (10,2%).

LISTE
IMAGES
„ Imagerie : (fig. 28-29)
„ Caractéristiques IRM pour affirmer l’ hyperplasie simple de moelle rouge, sans
bilan complémentaire (78) :
„ en T1 : intensité signal médullaire faible mais toujours supérieure au tissu
musculaire,
„ en T2 sans saturation de la graisse : intensité signal médullaire intermédiaire et
homogène,
„ absence de modification métaphysaire focale surajoutée à la modification diffuse,
hormis celles liées à des structures vasculaires,
„ absence de moelle rouge dans épiphyses,
„ absence de modification rapide par rapport à un examen antérieur éventuel.

LISTE
IMAGES
„ Imagerie (suite) : (fig. 28-29)
„ Eléments incompatibles avec une variante de la normale :
„ intensité signal ≥ muscle en T1,
„ extension épiphysaire,
„ répartition inhomogène dans métaphyse fémorale distale avec modifications
focales nodulaires,
„ anomalies corticales, appositions périostées et anomalies des tissus mous.

LISTE
IMAGES
28-a 28-b
Figure 28 : hyperplasie médullaire bénigne fémorale en coupe
coronale en séquences rho fat sat (a) et T1 (b). LISTE
IMAGES
29-a 29-b
Figure 29 : îlot de moelle rouge de la métaphyse fémorale distale
en coupe coronale en séquences rho fat sat (a) et T1 (b).
LISTE
IMAGES
„ Généralités :
„ Hamartomes constitués de vaisseaux sanguins bordés de cellules
endothéliales.
„ Ils sont le plus souvent de type capillaire, caverneux ou mixte.
„ Travées osseuses : résorbées, atrophiques ou élargies.
„ Rarement de type à cellules épithélioïdes ou fusiformes et hémorragiques,
Rarement, hémorragiques
avec une sémiologie radiologique beaucoup moins évocatrice (82).
„ Peuvent être intra spongieux : essentiellement métaphyse du fémur, du tibia
ou de la fibula.
„ Peuvent également être périostés (diaphyse des os longs) : masse des parties
molles avec épaississement cortical ou érosion de la face externe de la
corticale.

LISTE
IMAGES
„ Généralités (suite) :
„ Hémangiomes corticaux des os longs : extrêmement rares (diaphyse fémorale
ou tibiale) ; peuvent mimer un ostéome ostéoïde, mais présentent un aspect
sinueux (83).
„ Généralement découvert entre 4e et la 5e décennie ; un tiers révélé dans 5e
décennie, avec prédominance féminine (sex ratio 2/1).

„ Dans notre étude : image non retrouvée, sans notion de fréquence dans la
littérature, qui aborde d’ailleurs essentiellement les localisations rachidiennes.
Peut-être s’agit-il en effet d’une image rare au niveau du genou ?

LISTE
IMAGES
„ Imagerie :
„ Signal peut être de type graisseux (hypersignal en T1 et T2 sans rehaussement
significatif après injection de gadolinium), ou mixte (hyposignal modéré en T1
hypersignal modéré en T2, rehaussement modéré après injection de
gadolinium) selon l’abondance respective en adipocytes, vaisseaux et œdème
interstitiel (84).
„ Contours bien limités, en rapport avec ostéolyse très bien limitée soufflant
parfois la corticale.

LISTE
IMAGES
„ Absence d’illustration

LISTE
IMAGES
„ Généralités :
„ Ostéonécrose systémique touchant surtout l’homme de 40 à 60 ans, souvent
bilatérale (dans plus de 80 % des cas) d’emblée ou secondairement et alors
volontiers asymétrique (86).
„ Mécanismes physiopathologiques : thrombose ou embolie vasculaire,
anomalie vasculaire intrinsèque ou compression vasculaire extrinsèque, tout
comme pour la tête fémorale (87).
„ Terrains favorisants : accidents barotraumatiques, drépanocytose
homozygote, corticothérapie, éthylisme, mutation génique (exceptionnelle) et
autres affections (grossesse, maladie de Gaucher, radiothérapie locale,
maladies systémiques et vascularites comme le lupus, hémopathies,
chimiothérapie, pancréatite aiguë, dyslipidémie, polyglobulie, infection par le
VIH et traitement antiviral), mais contrairement à la hanche, traumatismes
plus rarement incriminés (88-90).

LISTE
IMAGES
„ Généralités (suite) :
„ Plupart des lésions : asymptomatiques, notamment infarctus métaphysaires
et diaphysaires, qui peuvent régresser de taille avec le temps (91, 92).
„ Nécroses de l’épiphyse : longtemps silencieuses, peuvent devenir
douloureuses de façon progressive (cas le plus fréquent) ou plus brutale,
notamment lors du collapsus épiphysaire (89, 90, 93).

LISTE
IMAGES
„ Dans notre étude : fréquence estimée à 0,4%, sans notion de prévalence dans la
littérature concernant leur localisation au genou (validité du résultat assez
discutable, car un seul patient de 44 ans, avec atteinte bilatérale).

„ Tests de corrélation :
- facteur prédisposant : aucun.
aucun
- facteur protecteur : aucun.

LISTE
IMAGES
„ Imagerie : (fig. 30)
„ Découverte fortuite : zone de signal de type graisseux (élevé en T1 et
modérément élevé en T2) complètement entourée par une bande en
hyposignal T1. Cette interface réactive séparant l’os nécrosé de l’os vivant se
dédouble en T2 avec une composante en hyposignal et une autre en
hypersignal.
„ Plus volontiers métaphysaires qu’épiphysaires mais l’association non rare.
„ Stade tardif : perte du contenu graisseux caractéristique suite à l’apparition
de zones centrales de liquéfaction, en hypersignal T2.
„ Diagnostic différentiel : l’enchondrome, mais composante graisseuse
généralement importante au sein de l’infarctus, avec cortex
systématiquement préservé et contours serpigineux (en timbre poste) mais
non polycycliques.

LISTE
IMAGES
30-a 30-b
Figure 30 : genou gauche en coupe coronale en séquences rho fat
sat (a) et T1 (b) : multiples infarctus osseux fémoraux et tibiaux
(bilatéraux chez ce patient).
LISTE
IMAGES
„ Généralités :
„ Hypothèses étiopathogéniques :
- dégénérescence particulière de l’os ou des tissus mous (33),
- accumulation de liquide ou de tissu synovial.
„ Signification clinique incertaine : phénomènes de sénescence articulaire ou
surmenage articulaire ? car fréquence augmente avec ll’âge
âge.

LISTE
IMAGES
„ Dans notre étude : fréquence estimée à 11,6%, sans notion de prévalence dans
la littérature concernant leur localisation au genou.

„ Tests de corrélation :
- facteurs prédisposants : l’âge (p < 0,0001), lésions méniscales (p = 0,0016)
et arthrose (p < 0,0001).
0 0001)
- facteurs protecteurs : genou normal (p = 2,74.10-4), lésions
tendinoligamentaires (p = 0,0056) et fracture ou contusion osseuse récente ou
semi récente (p = 0,0130).
„ Les lésions tendinoligamentaires ainsi que les fractures et contusions osseuses
apparaissent ici comme des facteurs confondants, liées à un genou traumatique,
survenant dans notre étude plus fréquemment chez les sujets jeunes.

„ Localisation : tibia (84,5%), fémur (24,1%). Non retrouvé à la fibula.


LISTE
IMAGES
„ Imagerie : (fig. 31)
„ Formations arrondies, parfois polycycliques, de signal faible en pondération
T1 et très élevé en pondération T2.
„ Développées en marge des surfaces articulaires, à la différence des géodes
sous-chondrales recouvertes d’un cartilage lésé.
„ Souvent localisés dans massif spinal
p du tibia ((en arrière de l’insertion du LCA))
(33) ou à proximité insertion de corne postérieure du ménisque interne ou
corne antérieure ménisque externe.
„ Autres localisations : marges latérales du tibia ou partie supérieure de
l’espace intercondylien.

LISTE
IMAGES
31-a 31-b 31-c

Figure 31 : kyste mucoïde intraosseux de


l’épine tibiale latérale en séquence rho fat sat
en coupes sagittale (a), axiale (b) et coronale
(c) ; séquence T1 en coupe coronale (d).

LISTE
IMAGES
31-d
„ Douleur du compartiment latéral avec tuméfaction rémittente en regard
de l’interligne fémoro-tibial latéral.

„ Pas de traumatisme récent.


Kyste polylobé

Fissure
méniscale

„ Image kystique polylobée au contact d’une fissure méniscale horizontale


complète du segment moyen du ménisque latéral.

„ Kyste méniscal.
„ Patiente 55 ans.

„ Gonalgies chroniques sur probable gonarthrose.


Kyste polylobé

Kyste polylobé

„ Image kystique polylobée dans l’espace de Hoffa.

„ Kyste mucoïde du Hoffa.


„ Patiente 50 ans en surpoids.

„ Gonalgies mécaniques.
„ Plage homogène en hyposignal T1 (> signal musculaire) et hypersignal T2,
métaphyso-diaphysaire distale du fémur.

„ Hyperplasie médullaire bénigne.


„ Patient 25 ans.

„ Syndrome fémoro-patellaire.
„ Image en hyposignal franc sur toutes les séquences, branchée sur les
travées du spongieux et de localisation épiphysaire.

„ Enostose.
„ la visualisation de la bourse prétibiale peut être considérée comme
physiologique (prévalence 79.4%) et sa non visualisation comme une
variante de la normale.

„ l'enchondrome du genou n'est pas une entité rare (prévalence 2.8%).

„ l'hyperplasie médullaire bénigne et les îlots de moelle rouge sont


relativement fréquents (prévalences respectives 9.8 et 9.2%) et ne
doivent pas être confondus avec une infiltration médullaire maligne.

„ les kystes mucoïdes intra-osseux et péri-articulaires sont relativement


fréquents.

LISTE
IMAGES
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