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L’oreille interne est représentée par la cochlée, la cochlée est une cavité contournée sur
elle-même sur 2 tours et demie, comme une coquille de l’Escargot.
Chez l’homme elle fait 5 mm de hauteur et 9 mm de diamètre la base.
La cochlée a 3 compartiments remplis de liquide: La rampe vestibulaire, la rampe
tympanique et le canal cochléaire. La membrane basilaire sépare le canal cochléaire de la
rampe tympanique; la membrane de Reissner sépare la rampe vestibulaire du canal
cochléaire.
La composition ionique des liquides de ces rampes est très différente: les rampes
tympanique et vestibulaire sont remplies de périlymphe dont la composition est celle du
milieu extracellulaire riche en Na+ et pauvre en K+. Le canal cochléaire est rempli de liquide
endolymphatique très riche en K+ et pauvre en Na+ (comme le milieu intracellulaire).
Elles sont remplies de périlymphe dont la composition est proche des liquides
extracellulaires (riche en Na2+)
- Le canal cochléaire : s’insère entre les deux rampes, limité par les deux membranes (de
Reissner et basilaire). sa face externe est constituée par une membrane richement
vascularisée, la strie vasculaire qui sécrète l’endolymphe riche en K+, le canal cochléaire
remplie endolymphe.
La membrane basilaire : La membrane basilaire représente la partie essentielle de l’appareil
auditif sur laquelle repose l’organe de corti. C’est une membrane d’environ 30 mm de
longueur chez l’homme, et de largeur croissante ; de 0,04 mm à la base jusqu’au à 0,5 mm
à l’apex de la cochlée.
L’organe de corti : c’est l’organe de transduction de l’appareil auditif. Il est composé de
cellules sensorielles, d’éléments annexes de soutien et de fibres nerveuses qui assurent
l’innervation de l’organe de corti.
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II. Éléments annexes et de soutien :
Représenté par :
le tunnel de corti. : qui est formé par juxtaposition le long canal cochléaire de
deux bâtonnets incliné l’un vers l’autre et séparés à leur base par un petit intervalle .ces
bâtonnets forment avec la membrane basilaire sur laquelle ils reposent, le tunnel de corti.
la membrane tectoriale : c’est une structure amorphe fibreuse et gélatineuse
qui s’étend au-dessus de ces cellules ciliées et recouvre tout l’organe de Corti
la lame réticulaire : c’est une mosaïque parfaitement étanche à l’endolymphe
formé par des phalanges de Deiters sur les quels reposent les cellules ciliées externes et
internes et l’ensemble des surfaces cuticulaires de ces cellules.(les surfaces cuticulaires sont
des épaississement dans lequel sont implantés les stéréocils).
CCE CCI
Stéréocils en W en ligne
Les plus longs stéréocils ancrés ne sont pas ancrés dans la membrane
membrane tectoriale tectoriale
Les stéréocils des CCE et CCI, sont principalement constitués d’actine, sont au nombre
d’une centaine par cellule ciliée. Ils sont reliés entre eux par de nombreux liens « tip-links ».
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IV. Innervation de l’organe de corti :
L’organe de corti reçoit une double innervation :
- L’innervation afférente provient des neurones de type I et II du ganglion spiral, dont les
axones projettent vers les noyaux cochléaires.
- L’innervation efférente provient des neurones appartenant à deux systèmes distincts
dont les corps cellulaires se situent dans les noyaux du tronc cérébral.
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CCI CCE
Innervation
- neurones ganglionnaires de type I. - les neurones ganglionnaires de type II
afférente
- glutamate
- Inconnues
Innervation
efférente - olivocochléaire efférent latéral. - olivocochléaire efférent médian
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Physiologie de l’oreille interne
I. Introduction :
Il est classique de séparer les phénomènes se produisant au niveau de l’oreille interne en:
les vibrations de l’air qui frappent à la membrane du tympan, puis transmises par la platine
(étrier) à la membrane de la fenêtre ovale, provoquant au niveau de l’oreille interne des
oscillations périodiques de la périlymphe, qui sera alternativement refoulée entre la fenêtre
ovale et la fenêtre ronde.
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B. Aspect électrique :
Enregistrés au niveau de la cochlée, ils reproduisent la fréquence du son qui les déclenche et
ils sont à différencier des potentiels d’action du nerf auditif.
Ceci a été Confirmé par l’équipe de Dallos qui ont utilisé les propriétés de la kanamycine*
pour réaliser une destruction sélective des CCE du premier tour de la cochlée.
Dans ces conditions, le PM n’avait plus qu’une amplitude de 10 % (30 dB) par rapport aux
témoins. (Qui est un antibiotique ototoxique qui peut détruire l’ensemble des CCE sur la
moitié basale de la cochlée, en préservant 90 % des CCI).
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Les fibres afférentes proviennent de corps cellulaires localisés au niveau du ganglion de
SPIRAL. Elles peuvent avoir une activité spontanée (survenant en dehors de toute
stimulation sonore). Chaque fibre est caractérisée par sa FREQUENCE CARACTERISTIQUE
(ou meilleure fréquence) c’est-à-dire celle pour laquelle présente le seuil de réponse le plus
bas.
- analyse de l’intensité : plus l’intensité du stimulus est grande plus l’amplitude des
vibrations de la membrane du tympan et de la membrane basilaire est elevée. Au niveau des
fibres nerveuses afférentes du nerf auditif, l’intensité est codée par 2 mécanismes :
-le recrutement temporel : au niveau d’une fibre le nombre de potentiels d’action
augmente quand l’intensité de la stimulation croit.
-le recrutement spatial : lorsque l’intensité de la stimulation augmente de nouvelles
fibres sont activées.
- analyse de la fréquence :
Le mode de vibration de la membrane basilaire renforcée par l’electromotilité des cellules
ciliées externes – les différentes fréquences sont représentées en des endroits différents de
la membrane basilaire qui est donc le siège d’une tonotopie.
Le mode de réponse des fibres du nerf auditif :
- chaque fibre a une fréquence caractéristique a laquelle elle présente la meilleur
sensibilité. Cette fréquence caractéristique dépend de l’endroit sur la membrane basilaire ou
sont situées les CCI innervées par cette fibre, c’est la théorie de la place.
- de plus certaines fibres afférentes ont une activité qui peut survenir à certaines
phases du cycle. Dans ce cas c’est la fréquence des potentiels d’action d’une ou
simultanément de plusieurs fibres qui code la fréquence de la stimulation sonore. Cest la
théorie de la volée afférente.
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2. Les mécanismes de la transduction au niveau la cochlée :
L’enregistrement électro physiologique des cellules réceptrices montre que leur
différence de potentiel de repos varie en fonction du mouvement des stereocils, une
inclinaison des cils dans un sens induit une dépolarisation tandis qu’une inclinaison dans le
sens opposé provoque une hyperpolarisation.
Il a été montré que la dépolarisation résulte d’un mouvement des cils et due a la formation
d’un courant entrant de K+, ce courant nait a la suit de l’ouverture de canaux cationique
dans la partie apicale des stereocils, la force électrochimique du K+ entre l’endolymphe ou
baigne les stereocils et leur milieu intracellulaire a tendance a faire entrer du K+ dans la
cellule d’une part, les cils de ces cellules baignent dans l’endolymphe dont la concentration
en K+ est comparable au milieu intracellulaire d’autre part il existe une ddp entre
endolymphe et le compartiment intracellulaire d’environ 170 mv.
Ce courant potassique a deux effets sur le récepteur d’une part il produit une dépolarisation
de la membrane et donc un potentiel de récepteur proportionnel a l’amplitude de
l’inclinaison des stereocils ( c’est à dire l’intensité du son) d’autre part la dépolarisation
engendrée par le courant potassique provoque l’ouverture de canaux CA+2 tension
dépendant localisés sur la membrane latérale de ces cellules, l’ouverture de ces canaux
entraine la formation d’un courant entrant d’ion CA+2 également dépolarisant ,
l’augmentation de concentration en CA+2 intracellulaire a elle-même plusieurs effets, ces
ions agissent sur une myosine spécifique MYO-IB localisée dans les stereocils ce qui
provoque un mouvement du site d’attache des liens terminaux et une fermeture des canaux
cationiques, par ailleurs le CA+2 est nécessaire au mouvement du système contractile
constitué par la plaque cuticulaire enfin il permet la libération du neurotransmetteur
(glutamate) et il provoque l’ouverture de canaux K+ CA+2 dépendant localisés sur la
membrane latérale des cellule ,la force électrochimique du potassium entre le compartiment
intracellulaire et le liquide péri lymphatique est alors telle qu’il se produit un courant sortant
d’ion K+ et par conséquent une repolarisation de la membrane, en effets la composition de
la périlymphe est proche du milieu extracellulaire et donc pauvre en K+ et la ddp entre le
compartiment intracellulaire et la périlymphe est environ 40 mv ;le compartiment
intracellulaire étant négative par rapport a la périlymphe, cette repolarisation est également
activée par l’ouverture de canaux K+ tension dépendant a ouverture retardée, localisés dans
la membrane latérale de la cellule ;un cycle d’excitation peut alors recommencer.
A) Au niveau des CCI : dans ces cellules le rôle essentiel du courant potassique est de
dépolariser la membrane permettant d’assurer le codage de l’information, ces cellules ont la
propriété électromécanique qui les rendent plus sensible à certaines fréquences.
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Il a été montré que chaque cellule interne possède une fréquence propre de résonance
électrique, ces propriétés seraient dues a des différances de vitesse de ces courant, par
ailleurs les CCI localisées a la base de la membrane cochléaire ont des cils court et rigides
tandis que celles localisées a l’extrémité de la membrane ont des cils deux fois longs et plus
flexibles, elles possèdent donc aussi des fréquences de résonances mécanique différentes,
ainsi les CCI situées a la base de la membrane basilaire ont une fréquence de résonance
électromécanique élevée tandis que celles localisées a l’extrémité ont une fréquence de
résonance basse .
B) Au niveau des CCE : elles interviennent non pas dans un processus sensoriel mais
constitue un système d’ amplification du signal vibratoire, la propriété de contractilité des
CCE ne dépend ni du CA+2 ni de l’ATP, ne consomme pas donc d’énergie, il résulte des
contractions des éléments moteurs localisés dans la membrane latérale et peut suivre des
fréquences élevées allant jusqu'à 20kHz ainsi; dans ces cellule ciliés l’entrée du K+ provoqué
par les mouvements des stereocils modifie la conformation d’une protéine
transmembranaire LA PRESTINE qui joue le rôle d’élément moteur, elle lie des anions (CL-
HCO3-) qui sont attirés dans le compartiment intracellulaire lors de la dépolarisation, il
s’ensuit un raccourcissement de la protéine qui se traduit par un raccourcissement de la
cellule ciliée elle-même et a l’inverse s’allongent en réponse a une hyperpolarisation.
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TRANSMISSION DES VIBRATIONS A L’OREILLE INTERNE
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OREILLE INTERNE - STRUCTURES: ORGANE DE CORTI
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OREILLE INTERNE: PHYSIOLOGIE - TRANSMISSION DE L’ENERGIE ACOUSTIQUE A L’OREILLE
INTERNE
La base de l’étrier - fenêtre ovale - rampe vestibulaire - helicotrème - rampe tympanique
- fenêtre ronde
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La représentation des fréquences le long de la membrane basilaire
- basses fréquences au niveau de l’apex
- fréquences élevées au niveau de la base
Notez l’accroissement de la largeur de la membrane basilaire:
0.04 mm à la base et 0.5 mm à l’apex
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Ce mode de vibration de la membrane basilaire est du aux propriétés mécaniques des
différentes zones de cette membrane qui est plus large au niveau de l’apex qu’au niveau de
la base.
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OREILLE INTERNE – PHYSIOLOGIE: EXCITATION DES CELLULES CILIEES
Les déplacements des stereocils des cellules ciliées lors des vibrations du canal cochléaire
Le déplacement des stereocils lors des différentes phases d’une oscillation du canal
cochléaire.
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Un déplacement vers le haut de la membrane basilaire stimule les CC en inclinant leurs
stéréocils en raison des frictions avec la membrane tectoriale -Les CCE ont des fonctions
sensorielles et motrices et présentent une électromotilité à la base de l’amplificateur
cochléaire.
Un déplacement vers le cil le plus long induit une dépolarisation (potentiel récepteur) avec
accroissement de la fréquence des PA émis.
Un déplacement dans une direction opposée induit une hyperpolarisation et une diminution
de la fréquence des PA.
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Chez l’homme il y’ a au niveau de la cochée environ 12000 CCE et 3500 CCI.
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INNERVATION DES CCI et CCE
La majorité des fibres nerveuses afférentes se terminent sur les CCI dont chacune reçoit
près de 10 axones. peu de fibres afférentes assurent une innervation diffuse des CCE - les
fibres efférentes innervent directement surtout les CCE. L’innervation efférente des CCI est
moins importante et est du type axo-axonique.
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STEREOCILS DES CELLULES CILIEES : LES LIENS ENTRE SOMMETS DES STEREOCILS
Le déplacement des stéréocils vers le stéréocil le plus long entraine une traction sur le lien
causant l’ouverture d’un canal mécanosensible, ce canal laisse passer des ions K+ et Ca++.
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L’amplification cochléaire: l’électromotilité des cellules ciliées externes, dépolariéees les CCE se raccourcissent
aboutissant à une amplification des vibrations de la membrane basilaire induites par la stimulation sonore.
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OREILLE INTERNE – PHYSIOLOGIE: EXCITATION DES CELLULES CILIEES – ELECTROMOTILITE
DES CCE
L’Eléctromotilité des CCE : les CCE peuvent générer une force amplifiant les vibrations
induites par la stimulation auditive améliorant ainsi la spécificité des réponses aux
fréquences (fréquency tuning).
La dépolarisation (par une microélectrode appliquée au niveau de leur base) des CCE induit
un raccourcissement de leur corps cellulaire (à l’inverse l’hyperpolarisation induit un
allongement des cellules). Le mouvement oscillatoire des CCE produit l’énergie mécanique
qui amplifie les mouvements de la membrane basilaire et augmente ainsi la sensibilité de
l’oreille.
La réponse mécanique d’une CCE aux variations de son potentiel de membrane (technique
du voltage imposé). Les CCE modifient leur longueur quand le potentiel de membrane est
maintenu à différentes valeurs.
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Les phénomènes électriques au niveau de l’oreille interne :
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LES FREQUENCES ELEVEES ACTIVENT LES CELLULES CILIEES DANS LES REGIONS PROCHES DE
LA BASE ET LES FREQUENCES BASSES LES CELLULES CILIEES DES ZONES PROCHES DE L’APEX
DE LA MEMBRANE BASILAIRE. CHAQUE FIBRE DU NERF AUDITIF EST PLUS SENSIBLE A UNE
FREQUENCE PARTICULIERE APPELEE FREQUENCE CARACTERISTIQUE OU MEILLEUR
FREQUENCE DETERMINEE PAR LA LOCALISATION DES CELLULES CILIEES INNERVEES.
(Analyse de le fréquence).
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Schéma d’organisation générale d’une fonction sensorielle :
Le stimulus adéquat active des récepteurs spécifiques - l’information nerveuse est ensuite
transmise vers des régions spécifiques du SNC – le cortex cérébral est le niveau le plus
élevé.
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