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2 Dessin Technique
Cycle : LICENCE
Licence 2
Octobre 2023
L2S1 UCUE 3.2 Dessin Technique
1-INTITULE DU COURS:
2- PRESENTATION:
Ce cours comprend: Introduction au dessin technique: normes,
standards. Vues principales, projection orthogonale. Cotation. Coupes et
sections. Résolution de problèmes en utilisant des méthodes graphiques.
3- OBJECTIFS
3.1. Objectif général du semestre 2
L'étudiant doit être capable de connaitre les matériaux, les techniques et les
procédés technologiques.
4. CONTENU DU COURS
5. BIBLIOGRAPHIE
Jean-Pierre GOUSSET, Dessin technique et lecture de plan,274 pages, Edition
Eyrolles, 2e édition enrichie.
6. WEBOGRAPHIE
Introduction au dessin technique, Cours 1
http://www.cvm.qc.ca/geoffrio/index/dessinti/cours1/cours1.html
7.3. Evaluation(4 h)
Evaluation en continu : les étudiants sont invités à effectuer des travaux
pratiques personnels et individuels à travers des sujets fournis dans chaque
chapitre.
Evaluation formelle : Une évaluation terminale est organisée après la dernière
séance. Cette évaluation sera faite par deux travaux pratiques portant sur
l’ensemble du cours. Les travaux doivent être individuels et non des travaux de
groupes.
L2S1 UCUE 3.2 Dessin Technique
DESSIN TECHNIQUE
Definition
Le dessin est une technique consistant à représenter visuellement, en deux
dimensions, personnages, paysages ou objets. Le mot s'est écrit
indifféremment dessein ou dessin, impliquant la notion d'intention, de projet,
dans un travail de plus grande portée, en architecture, en peinture,
en gravure jusqu'au XVIIe siècle. Le dessin linéaire représente les objets par
leurs contours et quelques lignes caractéristiques ; au-delà de cette limite, le
dessin se développe en représentant les ombres, par exemple par les hachures,
incorpore des couleurs, et rejoint, sans transition nette, la peinture.
Le terme dessin désigne à la fois l'action de dessiner, le résultat de cette
pratique ou des éléments d'un objet quelconque.
L'essor de la production industrielle au XIXe siècle a fait distinguer
rigoureusement le dessin artistique et le dessin technique, une forme très
codifiée de dessin linéaire qui vise plus à communiquer les informations
précises nécessaires à la fabrication ou à l'utilisation d'un objet ou d'un
bâtiment qu'à en donner une évocation visuelle
Le support peut être du papier, de la toile, ou toute autre matière : les
premiers dessins connus ont été réalisés sur des parois rocheuses.
Les outils sont constitués par tout ce qui est susceptible de laisser une trace,
par dépôt de matière (craie, crayon, etc.) ou aussi par enlèvement de matière
du support (graffitis, graffito, gravure). Ils sont donc très variés, à commencer
par les doigts, puis des outils spécifiques comme les craies, les fusains,
les crayons, les plumes, les pinceaux, les stylographes (à bille, à plume,
tubulaires), les feutres, jusqu'à l'outil informatique. Parmi le matériel de dessin
le plus commun, on trouve le crayon, le fusain, le pastel, la pierre noire,
la sanguine, la craie blanche ainsi que la plume et l'encre de Chine. Tous les
matériaux de dessin ne sont pas fabriqués à base d'eau ou d'huile : certains
s'appliquent à sec sur le support, sans aucune préparation.
La matière déposée sur le support est soit un pigment sec (craie, graphite) soit
mêlé à un liant chimique, huile, eau, solvants divers pour les peintures et
les encres.
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1- Dessin d’art
Le dessin artistique exprime une idée, un sentiment, un climat ou une
situation.
Le dessin d'art utilise toutes les techniques graphiques possibles dans une
démarche et une intention artistiques, celles d'« œuvres en soi » ou
de peintures dessinées ; ceci doit être entendu dans une notion non utilitaire du
dessin, qui exclurait donc le dessin technique, architectural, etc. L'appréciation
du grand public devant l'idée d'une œuvre dessinée peut être contestée par la
définition couramment et conventionnellement admise qui peut s’appliquer à
tout type de dessin, quelle que soit l’intention de départ. Le dessin d'art a
néanmoins ses artistes.
Croquis
Le dessin est utilisé pour la rapidité de sa mise en œuvre. On peut parler
de schéma, de croquis, d'esquisse, chaque mot ayant un sens précis, pour
exprimer cette première phase d'un travail plus important ou plus fouillé.
Le croquis est généralement fait d’après nature, très rapidement, de manière à
saisir l’essentiel sans s’attarder sur les détails. Le croquis sert de notation,
d’exercice, et la rapidité d’exécution est partie intégrante de son caractère,
comparable à un « geste » calligraphique.
Dessin selon les différents outils
Dessin au crayon
Le crayon est l’outil de dessin le plus simple, tout en offrant une gamme de
possibilités très étendue, selon le type de mine, son affûtage, le grain du papier
et les techniques possibles, du contour simple aux nuances de dégradés
obtenues par des hachures, frottages, estompages. Il peut être facilement
effacé à la gomme. Un dessin au crayon (ou crayonné) est presque toujours à la
base d’un dessin réalisé ensuite avec des moyens différents, comme l’encre
avec une plume ou un pinceau : une fois l’encrage sec, le dessin préliminaire au
crayon peut être effacé.
Dessin au fusain
Plus que le crayon, la pierre noire, la sanguine, le fusain se prête aux aplats et
au rendu du modelé2. Il a l'inconvénient d'être très fragile, à moins d'être fixé
par une laque appliquée généralement avec un pulvérisateur.
Dessin à la plume
La plume est un instrument de dessin autant que d'écriture au moins depuis
la Renaissance. Elle sert autant pour le croquis de terrain, pour lequel elle a
l'avantage de produire un dessin rapide et contrasté, solide dès que l'encre a
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séché, que pour les projets élaborés, dans lesquels les hachures indiquent les
valeurs. Elle produit un trait fin ou gras selon la pression exercée.
La plume a été l'instrument principal de l'encrage en bande dessinée jusque
dans les années 1970.
Dessin au pinceau
Le pinceau est l’outil de base du dessin en Extrême-Orient, mais il est
largement utilisé également en Occident. Sa souplesse permet au dessinateur
d'effectuer des déliés très fins et des aplats impossibles à reproduire avec
d'autres techniques comme la plume.
Le pinceau est souvent l'outil de prédilection pour l'encrage en bande dessinée.
Il est très utilisé par des artistes de styles très différents, comme André
Franquin, connu pour son trait expressif et nerveux, ou Milton Caniff qui jouait
sur les contrastes du noir et du blanc.
Dessin au stylo à bille
Souvent pratiqué au début par les plus jeunes sur les marges des cahiers
scolaires, le dessin au stylo à bille peut être un véritable art. De la simple
esquisse pour capturer un mouvement jusqu’à l’illustration précise et au dessin
d’architecture, le stylo à bille, au même titre que les outils traditionnels,
s'adapte à tous les genres.
Dessin aux feutres
Les stylos-feutres, marqueurs ou markers, sont déclinés dans de très larges
gammes de couleurs et d’épaisseurs de trait. Des gammes professionnelles
permettent de créer ses propres nuances à partir d’encres liquides et de
solvants divers. Ils ont trouvé une application spécifique dans
le layout ou rough utilisé en publicité pour réaliser des simulations de
photographies à réaliser ultérieurement. On utilise un papier spécial, sans grain
et semi-transparent, qui ne diffuse pas les solvants et permet de travailler par
transparence. Les spécialistes ou « roughmen » peuvent atteindre des résultats
de qualité picturale.
Dessin de sculpteur
Le dessin sert au sculpteur pour effectuer ses recherches. Sa spécificité est due
au fait qu’il n’est pas une fin en soi, mais une étape de son travail, pour lui
permettre de visualiser ses projets en vue d’une réalisation en trois
dimensions : le rendu du volume est donc prépondérant, par des zones
ombrées avec ou sans dégradés, et l’absence ou la neutralité du fond. Tous les
dessins de sculpteurs ne sont pas des chefs-d’œuvre du strict point de vue de la
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qualité du dessin, mais ils sont toujours les témoins fidèles du travail de leur
auteur, et certains sont des œuvres d’art à part entière.
Dessin d’architecture
Le dessin est à la base du métier d’architecte, même si son enseignement a
moins d’importance avec l’utilisation de l’outil informatique. C’est en
dessinant, d’abord sous forme d’esquisse et de croquis, puis de dessins plus
élaborés, que l’architecte trouve et précise son projet. Cette étape préliminaire
de dessin à main levée est à peu près universellement pratiquée. L’étape
suivante, qui consiste à tracer des plans sous tous les angles nécessaires, se
faisait au moyen des outils traditionnels, d’abord le crayon ou le porte mine à
mine dure, la règle, l’équerre, le té, sur une table à dessin munie d’une règle
parallèle et d’un appareil à dessiner (permettant de tracer des traits
rigoureusement parallèles et dans tous les angles voulus), et en repassant les
traits au crayon avec un tire-ligne et de l'encre de Chine, plus tard avec un stylo
technique à pointe tubulaire. Ce processus est maintenant remplacé par
la PAO et les logiciels propres à l’architecture.
Une autre étape consiste à fournir des dessins du bâtiment projeté de telle
sorte que le commanditaire puisse en avoir une vision aussi détaillée et juste
que possible : il s’agit donc de présenter des plans de façades réalistes, en
couleur, avec des ombres qui indiquent le relief, et les éléments de décor qui
vont donner vie à l’ensemble : plantes, personnages, véhicules, etc. Il faut aussi
présenter des vues qui ne relèvent plus du plan géométral, mais de
la perspective, montrant donc le bâtiment sous un angle particulier.
L’architecte devait donc avoir une connaissance poussée de la perspective,
rigoureusement construite. Selon le degré de précision de ces dessins, les
accessoires pouvaient être traités d’une manière simplifiée, afin de ne pas
prendre le pas sur l’essentiel, l’architecture. Chaque architecte pouvait avoir sa
façon personnelle de traiter arbres, véhicules et personnages
(dénommés grouillots dans le jargon des architectes). Les architectes ont
réalisé de véritables œuvres d’art avec leurs dessins, souvent réalisés à
l’aquarelle. De nos jours, on peut obtenir toutes les perspectives possibles au
moyen de logiciels 3D.
Le dessin d’architecture, réalisé par des illustrateurs spécialisés d’après les
plans ou perspectives fournis par les architectes, sert toujours à présenter les
projets non encore réalisés pour la publicité et pour informer les acheteurs
potentiels. Là encore ce type de dessin est souvent remplacé par de la création
infographique.
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Dessin de mode
Le dessin dit de mode est employé dans tous les domaines de la création, des
vêtements aux accessoires : chaussures, chapeaux, sacs, bijoux. Le dessin sert à
préciser l’idée générale puis à l’affiner au niveau de la conception, avant de
passer à la réalisation proprement dite. Le dessin de mode requiert une
connaissance minimale de l’anatomie basée sur le squelette, qui détermine les
positions et postures du corps, et parfois sur un traitement particulier des
matières (textiles et autres). Un autre aspect du dessin de mode est la
représentation des modèles selon le style propre au dessinateur, sans qu’il en
soit lui-même le créateur, ce qui peut être alors une des formes du dessin de
presse.
Le dessin est aussi à la base des créations de motifs pour les tissus, imprimés
ou jacquards.
Dessin de presse et caricature
À la suite des caricatures de Mahomet en 2006, Kofi Annan, alors Secrétaire
général de l'ONU, a organisé une conférence de deux jours, le 16 octobre 2006,
au siège de l'Organisation des Nations unies à New York, réunissant 12 des
dessinateurs de presse les plus renommés au monde pour "désapprendre
l'intolérance". Durant cette conférence, le dessinateur français Plantu, du
journal Le Monde, également instigateur de la conférence, a lancé un
mouvement se nommant "Cartooning for peace / Dessins pour la paix" et qui
avait pour objectifs, une meilleure compréhension et un respect mutuel entre
des populations de différentes croyances ou cultures, avec le dessin de presse
pour moyen d'expression d'un langage universel, ainsi que de réunir des
dessinateurs de presse de plusieurs pays et promouvoir la liberté de la
presse en matière de caricature à travers le monde. Le 26 mai 2008,
l'association Cartooning for peace est née de cette initiative et qui regroupe
aujourd’hui différents dessinateurs de plusieurs journaux dans le monde.
Le 7 janvier 2015, les dessinateurs de
presse, Cabu, Charb, Honoré, Tignous et Georges Wolinski ont été assassinés
durant l'attentat contre Charlie Hebdo, qui a fait plusieurs autres victimes, dont
l'économiste et chroniqueur Bernard Maris. Ce massacre fait écho aux
caricatures de Mahomet.
Bande dessiné
La bande dessinée combine l'art de raconter des histoires à celui de les
représenter par le dessin. Souvent un scénariste s'associe avec un dessinateur.
Une maison d'édition de bande dessinée peut aussi confier le dessin et le
scénario à plusieurs artistes. Dans ce cas, les dessinateurs respectent un style
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graphique, et les scénaristes le caractère des histoires et de leurs personnages.
Une série peut ainsi durer, comme celle des Pieds Nickelés, pendant plusieurs
générations.
À partir du dernier tiers du XXe siècle, aussi bien en Europe qu'au Japon où
le manga est très populaire, les dessinateurs de bande dessinée ont cherché à
produire un style graphique personnel et caractéristique, qui contraste avec
l'effacement de l'artiste pour la production d'un style défini par les éditeurs,
fréquent auparavant.
Dessin animé
Le dessin animé consiste à reproduire le mouvement en faisant se succéder des
images représentant chacune un instant successif d'une action, comme
au cinéma, à la différence que ces images sont dessinées.
Le dessin animé est un processus très long et industriel, qui implique le plus
souvent de nombreux graphistes spécialisés. Certains définissent les
personnages et leurs mouvements par des esquisses aux crayons, mis au
propre avec la qualité de superposition nécessaire par des traceurs-
gouacheurs8 sur des feuilles transparentes. D'autres se consacrent au dessin
des décors.
Le dessin animé recourt, au XXIe siècle, aux techniques de dessin assisté par
ordinateur.
2. Dessin d’enfant
Le dessin est souvent l'une des premières formes d'expression de l'enfant. Il
permet à l'enfant d'exprimer ce qu'il ne peut exprimer autrement. Il a de ce fait
souvent été utilisé par les pédagogues et les psychologues pour analyser les
sentiments des enfants
3. Dessin technique
3-1- Pourquoi le dessin technique
Une pièce réelle a une existence matérielle.
Elle occupe un espace à 3 dimensions.
Lorsqu’on veut évoquer son existence, le plus simple est d’avoir la pièce réelle
en main, mais cela n’est pas toujours possible. En effet, la pièce évoquée peut
n’être qu’un projet, ou bien encore ses dimensions ne permettent pas sa
manipulation (maison, avion, machine, outil etc.). De plus, les moyens habituels
de communication sont plans et ne comportent que 2 dimensions (dessin,
photo, plan, écran…). Une photo permet une vision réaliste d’une partie de
l’objet, mais elle ne renseigne pas sur sa taille, et des parties ne sont pas
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montrées. Un dessin ne permet pas forcément à l’ouvrier de réaliser la pièce.
Afin de faciliter la communication entre les différents secteurs concernés
(conception, fabrication, maintenance…), on utilise une représentation
normalisée basée sur les projections orthogonales de la pièce
1- Les traits
A. Définition
Un trait est une succession de points ou un déplacement de points formant une
ligne.
C’est aussi une marque allongée tracée sur le papier ou sur une surface
quelconque : Trait de crayon, ou encore une Ligne qui délimite les contours
d'un dessin, ou lignes qui le constituent : Le trait incisif d'une caricature.
B. Épaisseurs de trait
L’épaisseur des traits est essentiellement fonction de l’échelle et de la densité
du dessin. Pour le travail à l’encre, on utilisera de préférence le trait fin.
On utilise trois épaisseurs de trait afin de les distinguer clairement.
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C. Types de traits
Les types de traits ci-dessous sont utilisés en dessin manuel.
4- Le cartouche
C’est la carte d’identité du dessin, il rassemble les renseignements essentiels à
l’affaire :
• Désignation et adresse de la construction
• Nom et adresse du propriétaire (maître d’ouvrage)
• Fonction des dessins (APS, APD, DCE, etc.)
• Désignation des dessins (façades, plans, coupes etc.)
• Nom et prénoms de l’architecte (maître d’œuvre) et des principaux
intervenants (bureau de contrôle, BET etc.)
• Date du dessin
• La ou les échelles
• Emplacement pour les modifications
• Numéro de classement.
NB/
• Lorsque le dessin nécessite l’établissement d’une nomenclature, celle-ci
sera executée au dessus du cartouche.
• Pour les dessins de grandes dimensions le cartouche occupera de
preference la totalité d’un format A4.
• Le cartouche doit rester apparent après le pliage.
•
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5- Les normes
Les normes sont des directives à suivre lors de la conception d’un objet (un
dessin dans ce cas-ci).
Ce sont des règles de contrôle, qui assurent une qualité et une uniformité aux
dessins techniques.
Elles permettent de s’assurer qu’un dessin fait à Pékin est compris par un
ingénieur d’Abidjan, par exemple.
ISO
Il s’agit de l’institut qui regroupe les
institutions de
normalisation du monde entier: ISO
(International
Organization for Standardization).
Il est accessible directement sur internet via
le serveur
ISO: http://www.iso.ch
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CEN
Les normes européennes sont regroupées au
sein du CEN, le Comité
Européen de Normalisation.
Voyez également: http://www.cen.com
IBN
Notre pays ainsi que les pays limitrophes
possèdent également chacun leur
propre institut.
Belgique NBN Norme Belge - BelgischeNorm
Pays-Bas NEN NederlandseNorm
Allemagne DIN Deutsche Industrie Norm
France NF Norme France
Grande-Bretagne BS British Standard
CSTC
Le CSTC (Centre Scientifique et Technique de
la Construction) a édité un
rapport (CSTC Rapport n° 3 - 1998) qui
regroupe les symboles graphiques
issus des directives et des conventions. Vous
trouverez davantage d’informations
sur son site http://www.cstc.be. (Voir
également le chapitre I.10
– page 37.)
Exemple:
Date: 10 septembre 2004 est représenté comme: 2004-09-10
01 2 3 4 5 6 7 8 9 0
Ces normes étaient plus nécessaires quand les dessins étaient faits à la main;
avec l’ordinateur, les lettres et chiffres sont toujours lisibles.
S’il n’y a pas de risque d’ambiguïté, les accents peuvent être mis sur les
majuscules.
1- Les échelles
Lorsque les systèmes sont grands (immeubles, bateaux, automobiles) ou petits
(montres, circuits électroniques) il est nécessaire de faire des réductions ou des
agrandissements pour les représenter.
Une échelle est le rapport entre la mesure d'un objet réel et la mesure de sa
représentation (carte géographique, maquette, etc.).
Elle est exprimée par une valeur numérique qui est généralement sous forme
de fraction.
La notion d'échelle appartient à la géométrie.
Son emploi réside essentiellement dans la facilité de représentation d'un objet
grand ou encombrant qui ne peut être représenté sur une feuille de papier.
La notion d'échelle en architecture a été théorisée par Eugène Viollet-le-Duc,
dans son Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle.
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En architecture, on dit « l'échelle d'un monument... Cet édifice n'est pas à
l'échelle. » L'échelle d'une cabane à chien est le chien, c'est-à-dire qu'il
convient que cette cabane soit en proportion avec l'animal qu'elle doit
contenir. Une cabane à chien dans laquelle un âne pourrait entrer et se
coucher ne serait pas à l'échelle.
-Coupe horizontale
Une coupe est une représentation des parties d’une construction situées dans
et derrière le plan de coupe. Le bâtiment est donc coupé en deux, après quoi,
on ôte la partie supérieure.
En regardant depuis le dessus de la construction, il devient possible d’observer
la disposition des pièces. Cette méthode des coupes horizontales est utilisée
afin de dessiner les différentes vues en plan, telles que la vue des fondations,
du rez-de-chaussée et des différents étages.
Les vues en plan de la construction sont réalisées en admettant que le plan
sécant se situe à 1 m au-dessus du sol et à 10 cm au-dessus des seuils de
fenêtre, même si ces fenêtres sont situées plus haut qu’un mètre.
L’indication des coupes horizontales est souvent négligée dans les vues ou les
plans des façades.
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- Coupe verticale
La coupe verticale scinde la construction selon un plan vertical.
L’endroit où se situe le plan sécant est matérialisé par une ligne en trait mixte,
épaissi à ses extrémités.
La coupe est caractérisée à l’aide de deux lettres majuscules, p.ex. A-A ou B-B.
Le sens d’observation est indiqué par de petites flèches dirigées de façon à
percer le plan sécant.
La coupe verticale scinde donc l’ensemble du bâtiment et l’on considère de
façon conventionnelle que la partie située entre l’observateur (attention au
sens d’observation) et le plan sécant est ôté.
L’échelle des coupes verticales est également indiquée sur le plan.
3-b-Les sections
On appelle section une coupe dont la representation est limitée aux seuls
details dans le plan secant.
Les sections permettent de montrer certaines forms ou parties d’ouvrage de
façon plus rapide et plus Claire qu’au moyen d’une coupe.
Les sections sont bien adaptées à la representation des profilés et sont, de ce
fait, très utilisées dans les dessins de menuiserie et de charpente métallique.
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-Section sortie
Le repérage et la designation du plan coupant la pièce est analogue à celui des
coupes.
Les contours sont dessinés en traits renforcés.
Hachurer les sections.
Contrairement aux coupes, les sections sorties peuvent ne pas être dessinées
en correspondence avec les vues ou ells sont repérées (figure 1).
(figure 1).
-Section rabattue
Réperer le plan secant comme pour une coupe.
N’indiquer le sens d’observation par des flèches que s’il peut y avoir confusion
(fig.3: main courante)
Ne pas mettre des lettres
Faire pivoter de 90° le plan coupant la piece pour l’amener dans le plan du
dessin (fig. 2).
Dessiner le contour de la section en trait fin.
Hachurer la section.
(figure 2).
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4- Les cotations
Elles indiquent les cotes réelles de l’ouvrage.
Elles sont exprimées en metre avec 3 decimales ou en millimètre, mais un
grand nombre de plans conservent l’habitude de coter en mètre avec 2
decimales lorsque la longueur est < 1 m et en centimètre.
Dans tous les cas, la ou les unités sont precisées sur le plan ou dans le
cartouche.
La définition dimensionnelle des élements d’un ouvrage nécessite un nombre
important de cotes. Afin que celles ci ne gênent pas la lecture des dessins, il
importe de respecter les principles suivants:
Principe 1
Les cotes definissant des elements intérieurs d’un ouvrage (dimensions des
pieces, épaisseurs des cloisons et planchers) seront places à d’intérieur du
dessin.
Principe 2
Les cotes définissant des élements placés sur les murs exterieurs (largeur
de baies, épaisseur des murs exterieurs) seront placées à l’exterieur des
dessins.
Principe 3
Les dimensions horizontals s’inscrivent sur les plans et les dimensions
verticals sur les coupes(ne pas inscrire de cotes horizontals sur les coupes
verticals sauf si la lecture du dessin s’en trouve facilitée).
Principe 4
Ne pas inscrire de cotes sur les facades sauf impossibilité majeure.
5- Les perspectives
- Définition
La perspective consiste à voir à travers une fenêtre son environnement et tout
ce qu'il renferme : les points, lignes, surfaces, volumes ... Elle se définie
comme l'ensemble des règles qui permettent de représenter les trois
dimensions de l'espace sur un plan. Elle est aussi l'étude qu'entraînent les
déformations des objets vus par un observateur à une distance donnée dans
une position donnée.
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- Fondements
La compréhension de la perspective passe nécessairement par celle
du phénomène de la vision.
On admet que l'œil perçoit l'image des objets par l'intermédiaire des rayons
lumineux rectilignes qui, émanant de ces objets viennent frapper la rétine.
Chaque point de l'objet projette un rayon lumineux qui au contact de la rétine
produit sur elle l'image de ce point. L'ensemble des points projetés forme
l'image complète de l’objet sur l’œil. Aussi si une vitre est mise sur le trajet de
cet objet, l'image apparaitra sur la vitre de sorte que le tracé de ses contours
sur la vitre conserve l'image exacte de l'objet.
Cependant, si deux objets de dimensions égales sont placés à une inégale
distance de la vitre, l'image de l'objet le plus éloigné paraîtra plus petite que
celle de l'objet le plus rapproché de la vitre.
-Notions de base
Pour une bonne initiation à la perspective, la connaissance de certaines notions
s'avère nécessaire et indispensable.
-Le tableau
C'est une plaque transparente et imaginaire, placée à la verticale entre le
dessinateur et l'objet. C'est aussi, la surface sur laquelle nous décidons de
représenter l'objet en perspective. Ce plan est généralement plat ou curviligne.
- La ligne d'horizon
Il s'agit d'une ligne horizontale et imaginaire passant au niveau des
yeux et représenté sur le tableau.
Nous pouvons également distinguer deux types d'horizons à savoir:
.Horizon visuel:
C’est celui que l'on rencontre par exemple en bordure de mer : la ligne
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séparant le ciel et la terre.
. Horizon rationnel:
C’est la ligne que nous utilisons sur le tableau pour réaliser nos perspectives,
celui que nous créons.
- La distance
C'est la mesure qui sépare l'observateur de l'objet.
- La distance principale
C'est la mesure de la longueur allant du spectateur au point principal de vision.
- Le point de distance
C'est le report de la distance principale de l’œil au point principal de vision. Il
est placé sur la ligne d'horizon et permet de déterminer la distance des
profondeurs.
-L'éloignement
C’est la distance qui sépare l'objet du tableau.
- Le point de fuite.
C'est le point vers lequel convergent toutes les lignes de la
représentation. C'est lignes sont dites fuyantes ou lignes de fuite.
Ce sont des lignes "obliques" de l'objet qui déterminent les lignes de fuîtes en
convergence vers le fond, tout en se rejoignant au point de fuite qui est situé
sur la ligne d’horizon.
-L'œil
C'est l'endroit défini d'où on regarde l'objet. On dit également, observateur
(Obs.), spectateur (Sp).
-La vue
Aspect sous lequel se présente un objet.
Exemple: La vue de face, de profil, etc.
-La projection
Opération par laquelle on fait correspondre à un point ou à un ensemble
de points de l'espace un point ou un ensemble de points d'une droite ou
d'une surface suivant un procédé géométrique.
- Vue en géométral
C'est l'objet vu avant sa projection. Ilest représenté à deux dimensions. Par
extension on considère les autres vues: profil, face.
-L'image
Elle est la représentation perspective de l'objet
-L'épure
C'est l'ensemble des traits de construction qui aboutissent donc à l'image
perspective de l'objet.
Différentes Perspectives
Pour notre étude, nous nous baserons sur la perspective linéaire.
Il est aussi important de savoir qu'il existe deux formes principales de
perspectives qui sont : la perspective sans point de fuite et la perspective avec
point de fuite.
La perspective sans point de fuite est aussi appelée perspective parallèle ou
perspective conventionnelle. Dans celle-ci nous avons la perspective cavalière
ou orthogonale et la perspective axonométrique.
Les perspectives dites conventionnelles ont des fuyantes qui demeurent
parallèles.
- Perspective cavalière
Dans cette perspective, toutes les faces frontales sont dessinées en vraie
grandeur c'est à dire sans déformations. Les arêtes non frontales se dessinent
suivant les fuyantes parallèles. Aussi, les dimensions sur les fuyantes sont
réduites selon un coefficient et dessinées selon un angle.
Les coefficients de réduction sont 0,7 et 0,5 ; mais dans un souci de netteté
plus fréquemment le coefficient 0,5 c'est à dire ½ est utilisé. Les angles quant à
eux sont 30°, 45° et 60°. Le plus utilisé est l'angle de 45°.
a : Perspective Isométrique
Dans cette perspective les angles sont tous égaux et valent 120° ; le
coefficient de réduction s'applique également aux trois arrêts et a pour valeur
0,82. Notons que toutes les faces sont déformées et il y a aussi trois sortes de
fuyantes qui sont chacune parallèle à chaque arrête.
b : Perspective Trimétrique
Les angles sont tous différents. On utilise couramment les angles suivants :
105°,120° et 135°.
Les coefficients de réduction sont différents selon les arrêts et ont pour
valeur :
0,65………. x
0,86 z
0,92 y
-Perspectives coniques
La perspective avec point de fuite est aussi dite perspective conique.
Aussi, en fonction du nombre de points de fuites, la perspective est dite conique,
frontale ou centrale etc. selon qu'elle soit à un point ou deux points de fuites.