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L2S1 UCUE 3.

2 Dessin Technique

ECOLE SUPERIEURE D’ARTS PLASTIQUES, DE L’ARCHITECTURE ET DU DESIGN


DEPARTEMENT ARCHITECTURE ET DESIGN

Cycle : LICENCE

Licence 2

L2S1 UCUE 3.2


Dessin Technique

Dr. KOFFI Jean-Jacques


jjacquekoffi@gmail.com

Année académique 2023 - 2024

Octobre 2023
L2S1 UCUE 3.2 Dessin Technique

1-INTITULE DU COURS:

L2S1 ARCHI 124 - Dessin Technique


Durée: 25 heures

2- PRESENTATION:
Ce cours comprend: Introduction au dessin technique: normes,
standards. Vues principales, projection orthogonale. Cotation. Coupes et
sections. Résolution de problèmes en utilisant des méthodes graphiques.

Enseignant: Docteur KOFFI Jean-Jacques


jjacquekoffi@gmail.com

Niveau: Licence 2 Semestre 1

Domaine taxonomique: cognitif

Niveau taxonomique: connaissance

Prérequis: Savoir ce qu’est:


-un dessin
-un trait
-une écriture
-une projection
-un plan
- etc.

Intérêts pour les étudiants: Maitrise des normes de la


représentation graphiques pour une meilleure communication
graphique.

3- OBJECTIFS
3.1. Objectif général du semestre 2
L'étudiant doit être capable de connaitre les matériaux, les techniques et les
procédés technologiques.

3.2. Objectifs du cours


3.2.1. Objectif général
Initier les étudiants aux techniques de base du dessin technique.
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3.2.2. Objectifs spécifiques


La formation répond aux objectifs spécifiques ci-après :
- Lire et comprendre (décoder, analyser) les dessins techniques;
- Se familiariser avec les normes et conventions de représentations;
- bien comprendre les projections;
- Apprendre à utiliser un système CAO;
- Résoudre de façon graphique des problèmes d'ingénierie etc.

3.2.3. Objectifs En termes de savoir


A travers le module « L1S1 ARCHI 124- Dessin Technique», le programme de
formation et de recherche permet à l'étudiant (e):
- de maîtriser la lecture et la compréhension de dessins techniques;
- d’acquérir les connaissances théoriques approfondies sur les normes de
représentations en vue de réaliser des graphiques.

3.2.4. Objectifs En termes de savoir-faire


Le module « L1S1 ARCHI 124- Dessin Technique» permet la mise en situation
pratique des étudiants (es). Ceux-ci sont capables de:
- réaliser des représentations graphiques normalisées;
- faciliter la communication entre les différents secteurs/ acteurs de la
conception, fabrication/ exécution et maintenance;

3.2.5. Objectifs En termes de savoir-être


La Formation en Licence 1 (L1) privilégie l’acquisition de compétences théoriques
fondamentales, l'acquisition de capacités techniques nécessaires au projet et
outils de la pratique professionnelle en harmonie avec les ambitions de l'école.

4. CONTENU DU COURS

CHAPITRE I – LES DIFFERENTS TYPES DE DESSINS (CM 3 h, TPE 1 h, CTT : 4 h)


1- Dessin d’art
2- Dessin technique
2-1- Pourquoi le dessin technique
2-2- Les différents types de dessins techniques

CHAPITRE II – CONVENTIONS DU DESSIN TECHNIQUE (CM 3 h, TPE 2 h, CTT 5 h)


1- Les traits
2- Les hachures et trames
3- Les écritures
4- Les formats
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5- Le cartouche
6- Les normes

CHAPITRE III – REPRESENTATION DES OBJETS (CM 3 h, TPE 3 h, CTT : 6 h)


1- Les échelles
2- Les projections orthogonales
3- Les coupes et sections
4- Les cotations
5- Les perspectives

5. BIBLIOGRAPHIE
Jean-Pierre GOUSSET, Dessin technique et lecture de plan,274 pages, Edition
Eyrolles, 2e édition enrichie.

R.ADRIAIT ; J.-P. BATTAIL ; C.MICHAUD ; D.SOMMIER ; guide du constructeur en


bâtiment, maitriser l’ingénierie civile ; 256 pages, édition Hachette
technique.

6. WEBOGRAPHIE
Introduction au dessin technique, Cours 1
http://www.cvm.qc.ca/geoffrio/index/dessinti/cours1/cours1.html

Introduction au dessin technique, plan de cours.


http://www.cvm.qc.ca/geoffrio/index/dessinti/plandecours/plandecours
.html

Dessin Industriel Exercices D’applications


http://www.groupeisf.net/TECHNOLOGIE_INDUS/Dessin_indus/2exer_d
essin.pdf

Le dessin technique cours et exercices avec solutions


http://elearn.univ-biskra.dz/course/view.php?id=71

Cours sur le dessin technique


http://colleges.ac-
rouen.fr/signoret/IMG/pdf/cours_de_dessin_technique.pdf
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7- ORGANISATION DES ENSEIGNEMENTS


7.1 – Masse horaire
Durée : 12 heures en présentiel
Travail personnel de l’Etudiant : 09 h
Evaluations :04 h
Charge totale de travail : 25 h
Nombre de crédit :

7.2. Cours magistraux


Chaque chapitre est dispensé sous forme de cours magistral. Un forum de
discussion est organisé et animé par l’enseignant. La durée du cours est de
quatre séances de quatre heures.

7.3. Evaluation(4 h)
Evaluation en continu : les étudiants sont invités à effectuer des travaux
pratiques personnels et individuels à travers des sujets fournis dans chaque
chapitre.
Evaluation formelle : Une évaluation terminale est organisée après la dernière
séance. Cette évaluation sera faite par deux travaux pratiques portant sur
l’ensemble du cours. Les travaux doivent être individuels et non des travaux de
groupes.
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DESSIN TECHNIQUE

CHAPITRE I – LES DIFFERENTS TYPES DE DESSINS(CM 3 h, TPE 1 h, CTT : 4 h)

Definition
Le dessin est une technique consistant à représenter visuellement, en deux
dimensions, personnages, paysages ou objets. Le mot s'est écrit
indifféremment dessein ou dessin, impliquant la notion d'intention, de projet,
dans un travail de plus grande portée, en architecture, en peinture,
en gravure jusqu'au XVIIe siècle. Le dessin linéaire représente les objets par
leurs contours et quelques lignes caractéristiques ; au-delà de cette limite, le
dessin se développe en représentant les ombres, par exemple par les hachures,
incorpore des couleurs, et rejoint, sans transition nette, la peinture.
Le terme dessin désigne à la fois l'action de dessiner, le résultat de cette
pratique ou des éléments d'un objet quelconque.
L'essor de la production industrielle au XIXe siècle a fait distinguer
rigoureusement le dessin artistique et le dessin technique, une forme très
codifiée de dessin linéaire qui vise plus à communiquer les informations
précises nécessaires à la fabrication ou à l'utilisation d'un objet ou d'un
bâtiment qu'à en donner une évocation visuelle
Le support peut être du papier, de la toile, ou toute autre matière : les
premiers dessins connus ont été réalisés sur des parois rocheuses.
Les outils sont constitués par tout ce qui est susceptible de laisser une trace,
par dépôt de matière (craie, crayon, etc.) ou aussi par enlèvement de matière
du support (graffitis, graffito, gravure). Ils sont donc très variés, à commencer
par les doigts, puis des outils spécifiques comme les craies, les fusains,
les crayons, les plumes, les pinceaux, les stylographes (à bille, à plume,
tubulaires), les feutres, jusqu'à l'outil informatique. Parmi le matériel de dessin
le plus commun, on trouve le crayon, le fusain, le pastel, la pierre noire,
la sanguine, la craie blanche ainsi que la plume et l'encre de Chine. Tous les
matériaux de dessin ne sont pas fabriqués à base d'eau ou d'huile : certains
s'appliquent à sec sur le support, sans aucune préparation.
La matière déposée sur le support est soit un pigment sec (craie, graphite) soit
mêlé à un liant chimique, huile, eau, solvants divers pour les peintures et
les encres.
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1- Dessin d’art
Le dessin artistique exprime une idée, un sentiment, un climat ou une
situation.
Le dessin d'art utilise toutes les techniques graphiques possibles dans une
démarche et une intention artistiques, celles d'« œuvres en soi » ou
de peintures dessinées ; ceci doit être entendu dans une notion non utilitaire du
dessin, qui exclurait donc le dessin technique, architectural, etc. L'appréciation
du grand public devant l'idée d'une œuvre dessinée peut être contestée par la
définition couramment et conventionnellement admise qui peut s’appliquer à
tout type de dessin, quelle que soit l’intention de départ. Le dessin d'art a
néanmoins ses artistes.
Croquis
Le dessin est utilisé pour la rapidité de sa mise en œuvre. On peut parler
de schéma, de croquis, d'esquisse, chaque mot ayant un sens précis, pour
exprimer cette première phase d'un travail plus important ou plus fouillé.
Le croquis est généralement fait d’après nature, très rapidement, de manière à
saisir l’essentiel sans s’attarder sur les détails. Le croquis sert de notation,
d’exercice, et la rapidité d’exécution est partie intégrante de son caractère,
comparable à un « geste » calligraphique.
Dessin selon les différents outils
Dessin au crayon
Le crayon est l’outil de dessin le plus simple, tout en offrant une gamme de
possibilités très étendue, selon le type de mine, son affûtage, le grain du papier
et les techniques possibles, du contour simple aux nuances de dégradés
obtenues par des hachures, frottages, estompages. Il peut être facilement
effacé à la gomme. Un dessin au crayon (ou crayonné) est presque toujours à la
base d’un dessin réalisé ensuite avec des moyens différents, comme l’encre
avec une plume ou un pinceau : une fois l’encrage sec, le dessin préliminaire au
crayon peut être effacé.
Dessin au fusain
Plus que le crayon, la pierre noire, la sanguine, le fusain se prête aux aplats et
au rendu du modelé2. Il a l'inconvénient d'être très fragile, à moins d'être fixé
par une laque appliquée généralement avec un pulvérisateur.
Dessin à la plume
La plume est un instrument de dessin autant que d'écriture au moins depuis
la Renaissance. Elle sert autant pour le croquis de terrain, pour lequel elle a
l'avantage de produire un dessin rapide et contrasté, solide dès que l'encre a
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séché, que pour les projets élaborés, dans lesquels les hachures indiquent les
valeurs. Elle produit un trait fin ou gras selon la pression exercée.
La plume a été l'instrument principal de l'encrage en bande dessinée jusque
dans les années 1970.
Dessin au pinceau
Le pinceau est l’outil de base du dessin en Extrême-Orient, mais il est
largement utilisé également en Occident. Sa souplesse permet au dessinateur
d'effectuer des déliés très fins et des aplats impossibles à reproduire avec
d'autres techniques comme la plume.
Le pinceau est souvent l'outil de prédilection pour l'encrage en bande dessinée.
Il est très utilisé par des artistes de styles très différents, comme André
Franquin, connu pour son trait expressif et nerveux, ou Milton Caniff qui jouait
sur les contrastes du noir et du blanc.
Dessin au stylo à bille
Souvent pratiqué au début par les plus jeunes sur les marges des cahiers
scolaires, le dessin au stylo à bille peut être un véritable art. De la simple
esquisse pour capturer un mouvement jusqu’à l’illustration précise et au dessin
d’architecture, le stylo à bille, au même titre que les outils traditionnels,
s'adapte à tous les genres.
Dessin aux feutres
Les stylos-feutres, marqueurs ou markers, sont déclinés dans de très larges
gammes de couleurs et d’épaisseurs de trait. Des gammes professionnelles
permettent de créer ses propres nuances à partir d’encres liquides et de
solvants divers. Ils ont trouvé une application spécifique dans
le layout ou rough utilisé en publicité pour réaliser des simulations de
photographies à réaliser ultérieurement. On utilise un papier spécial, sans grain
et semi-transparent, qui ne diffuse pas les solvants et permet de travailler par
transparence. Les spécialistes ou « roughmen » peuvent atteindre des résultats
de qualité picturale.
Dessin de sculpteur
Le dessin sert au sculpteur pour effectuer ses recherches. Sa spécificité est due
au fait qu’il n’est pas une fin en soi, mais une étape de son travail, pour lui
permettre de visualiser ses projets en vue d’une réalisation en trois
dimensions : le rendu du volume est donc prépondérant, par des zones
ombrées avec ou sans dégradés, et l’absence ou la neutralité du fond. Tous les
dessins de sculpteurs ne sont pas des chefs-d’œuvre du strict point de vue de la
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qualité du dessin, mais ils sont toujours les témoins fidèles du travail de leur
auteur, et certains sont des œuvres d’art à part entière.
Dessin d’architecture
Le dessin est à la base du métier d’architecte, même si son enseignement a
moins d’importance avec l’utilisation de l’outil informatique. C’est en
dessinant, d’abord sous forme d’esquisse et de croquis, puis de dessins plus
élaborés, que l’architecte trouve et précise son projet. Cette étape préliminaire
de dessin à main levée est à peu près universellement pratiquée. L’étape
suivante, qui consiste à tracer des plans sous tous les angles nécessaires, se
faisait au moyen des outils traditionnels, d’abord le crayon ou le porte mine à
mine dure, la règle, l’équerre, le té, sur une table à dessin munie d’une règle
parallèle et d’un appareil à dessiner (permettant de tracer des traits
rigoureusement parallèles et dans tous les angles voulus), et en repassant les
traits au crayon avec un tire-ligne et de l'encre de Chine, plus tard avec un stylo
technique à pointe tubulaire. Ce processus est maintenant remplacé par
la PAO et les logiciels propres à l’architecture.
Une autre étape consiste à fournir des dessins du bâtiment projeté de telle
sorte que le commanditaire puisse en avoir une vision aussi détaillée et juste
que possible : il s’agit donc de présenter des plans de façades réalistes, en
couleur, avec des ombres qui indiquent le relief, et les éléments de décor qui
vont donner vie à l’ensemble : plantes, personnages, véhicules, etc. Il faut aussi
présenter des vues qui ne relèvent plus du plan géométral, mais de
la perspective, montrant donc le bâtiment sous un angle particulier.
L’architecte devait donc avoir une connaissance poussée de la perspective,
rigoureusement construite. Selon le degré de précision de ces dessins, les
accessoires pouvaient être traités d’une manière simplifiée, afin de ne pas
prendre le pas sur l’essentiel, l’architecture. Chaque architecte pouvait avoir sa
façon personnelle de traiter arbres, véhicules et personnages
(dénommés grouillots dans le jargon des architectes). Les architectes ont
réalisé de véritables œuvres d’art avec leurs dessins, souvent réalisés à
l’aquarelle. De nos jours, on peut obtenir toutes les perspectives possibles au
moyen de logiciels 3D.
Le dessin d’architecture, réalisé par des illustrateurs spécialisés d’après les
plans ou perspectives fournis par les architectes, sert toujours à présenter les
projets non encore réalisés pour la publicité et pour informer les acheteurs
potentiels. Là encore ce type de dessin est souvent remplacé par de la création
infographique.
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Dessin de mode
Le dessin dit de mode est employé dans tous les domaines de la création, des
vêtements aux accessoires : chaussures, chapeaux, sacs, bijoux. Le dessin sert à
préciser l’idée générale puis à l’affiner au niveau de la conception, avant de
passer à la réalisation proprement dite. Le dessin de mode requiert une
connaissance minimale de l’anatomie basée sur le squelette, qui détermine les
positions et postures du corps, et parfois sur un traitement particulier des
matières (textiles et autres). Un autre aspect du dessin de mode est la
représentation des modèles selon le style propre au dessinateur, sans qu’il en
soit lui-même le créateur, ce qui peut être alors une des formes du dessin de
presse.
Le dessin est aussi à la base des créations de motifs pour les tissus, imprimés
ou jacquards.
Dessin de presse et caricature
À la suite des caricatures de Mahomet en 2006, Kofi Annan, alors Secrétaire
général de l'ONU, a organisé une conférence de deux jours, le 16 octobre 2006,
au siège de l'Organisation des Nations unies à New York, réunissant 12 des
dessinateurs de presse les plus renommés au monde pour "désapprendre
l'intolérance". Durant cette conférence, le dessinateur français Plantu, du
journal Le Monde, également instigateur de la conférence, a lancé un
mouvement se nommant "Cartooning for peace / Dessins pour la paix" et qui
avait pour objectifs, une meilleure compréhension et un respect mutuel entre
des populations de différentes croyances ou cultures, avec le dessin de presse
pour moyen d'expression d'un langage universel, ainsi que de réunir des
dessinateurs de presse de plusieurs pays et promouvoir la liberté de la
presse en matière de caricature à travers le monde. Le 26 mai 2008,
l'association Cartooning for peace est née de cette initiative et qui regroupe
aujourd’hui différents dessinateurs de plusieurs journaux dans le monde.
Le 7 janvier 2015, les dessinateurs de
presse, Cabu, Charb, Honoré, Tignous et Georges Wolinski ont été assassinés
durant l'attentat contre Charlie Hebdo, qui a fait plusieurs autres victimes, dont
l'économiste et chroniqueur Bernard Maris. Ce massacre fait écho aux
caricatures de Mahomet.
Bande dessiné
La bande dessinée combine l'art de raconter des histoires à celui de les
représenter par le dessin. Souvent un scénariste s'associe avec un dessinateur.
Une maison d'édition de bande dessinée peut aussi confier le dessin et le
scénario à plusieurs artistes. Dans ce cas, les dessinateurs respectent un style
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graphique, et les scénaristes le caractère des histoires et de leurs personnages.
Une série peut ainsi durer, comme celle des Pieds Nickelés, pendant plusieurs
générations.
À partir du dernier tiers du XXe siècle, aussi bien en Europe qu'au Japon où
le manga est très populaire, les dessinateurs de bande dessinée ont cherché à
produire un style graphique personnel et caractéristique, qui contraste avec
l'effacement de l'artiste pour la production d'un style défini par les éditeurs,
fréquent auparavant.
Dessin animé
Le dessin animé consiste à reproduire le mouvement en faisant se succéder des
images représentant chacune un instant successif d'une action, comme
au cinéma, à la différence que ces images sont dessinées.
Le dessin animé est un processus très long et industriel, qui implique le plus
souvent de nombreux graphistes spécialisés. Certains définissent les
personnages et leurs mouvements par des esquisses aux crayons, mis au
propre avec la qualité de superposition nécessaire par des traceurs-
gouacheurs8 sur des feuilles transparentes. D'autres se consacrent au dessin
des décors.
Le dessin animé recourt, au XXIe siècle, aux techniques de dessin assisté par
ordinateur.

2. Dessin d’enfant
Le dessin est souvent l'une des premières formes d'expression de l'enfant. Il
permet à l'enfant d'exprimer ce qu'il ne peut exprimer autrement. Il a de ce fait
souvent été utilisé par les pédagogues et les psychologues pour analyser les
sentiments des enfants

3. Dessin technique
3-1- Pourquoi le dessin technique
Une pièce réelle a une existence matérielle.
Elle occupe un espace à 3 dimensions.
Lorsqu’on veut évoquer son existence, le plus simple est d’avoir la pièce réelle
en main, mais cela n’est pas toujours possible. En effet, la pièce évoquée peut
n’être qu’un projet, ou bien encore ses dimensions ne permettent pas sa
manipulation (maison, avion, machine, outil etc.). De plus, les moyens habituels
de communication sont plans et ne comportent que 2 dimensions (dessin,
photo, plan, écran…). Une photo permet une vision réaliste d’une partie de
l’objet, mais elle ne renseigne pas sur sa taille, et des parties ne sont pas
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montrées. Un dessin ne permet pas forcément à l’ouvrier de réaliser la pièce.
Afin de faciliter la communication entre les différents secteurs concernés
(conception, fabrication, maintenance…), on utilise une représentation
normalisée basée sur les projections orthogonales de la pièce

3-2- Les différents types de dessins techniques


3.2.1. Le dessin d’ensemble
Il représente le système technique dans son ensemble. Toutes les solutions
constructives, retenues pour réaliser les fonctions techniques y sont détaillées.
Celui-ci permet de comprendre le fonctionnement du mécanisme à partir de la
description des formes, des dimensions et de l’organisation des pièces qui le
constituent.
Toutes les pièces sont vues à l'emplacement définitif lors de l'assemblage.
Chaque élément ou pièce est repéré par un numéro : le repère. Sur un dessin
d'ensemble, il ne figure aucune dimension. Le dessinateur utilise la norme
européenne de projection et dessine les vues qu'il juge nécessaires pour la
bonne compréhension du dessin.

3.2.2. Le dessin de définition d’une pièce


Il représente de manière complète et détaillée une pièce. Y figurent les formes,
les dimensions et les spécifications, c’est-à-dire toutes les informations
nécessaires à sa fabrication. Pour un dessin d’ensemble, il y aura un dessin de
définition par pièce à fabriquer. Le dessin technique se réalise sur papier ou
calque, ses règles d’exécution sont normalisées.
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Le dessin est complété d'une nomenclature : tableau dans lequel on indique les
noms de chaque élément.

3.2.3. Le dessin en perspective


C’est un dessin en 3 dimensions (en volume) dans lequel tous les côtés ne sont
pas visibles.
L'objet est « déformé », les dimensions sont diminuées et tous les côtés ne sont
pas visibles.
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3.2.4. Le dessin en vue éclatée


Les pièces sont dessinées en 3 dimensions et sont séparées les unes par
rapport aux autres. Cette représentation est utilisée dans les manuels de
montage.
On indique le nom des pièces avec une légende.

CHAPITRE II – CONVENTIONS DU DESSIN TECHNIQUE (CM 3 h, TPE 2 h, CTT 5 h)

1- Les traits
A. Définition
Un trait est une succession de points ou un déplacement de points formant une
ligne.
C’est aussi une marque allongée tracée sur le papier ou sur une surface
quelconque : Trait de crayon, ou encore une Ligne qui délimite les contours
d'un dessin, ou lignes qui le constituent : Le trait incisif d'une caricature.

B. Épaisseurs de trait
L’épaisseur des traits est essentiellement fonction de l’échelle et de la densité
du dessin. Pour le travail à l’encre, on utilisera de préférence le trait fin.
On utilise trois épaisseurs de trait afin de les distinguer clairement.
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Dénomination Epaisseurs de traits Remarques


I= fin
II= fort Épaisseur II = 2 x épaisseur I
III= renforcé Épaisseur III = 2 x épaisseur II

– épaisseur I = plume 0,13 ou 0,20


– épaisseur II = plume 0,25 ou 0,50
– épaisseur III = plume 0,5 ou 1

C. Types de traits
Les types de traits ci-dessous sont utilisés en dessin manuel.

Types de traits Désignation Utilisations


Continus fins Arêtes fictives vues
Lignes de cote, d’attache, de rappel
Lignes de repères
Hachures
Constructions géométriques
Contours de sections rabattues

Continus forts Contours et arêtes vues

Continu renforcé Contours des sections, des zones


coupées
Continu fin avec zigzag Limites de vues ou coupes partielles
continu fin « ligne à main lévée Limites de vues ou coupes partielles
Interrompu fin ou Contours cachés, arêtes cachées
Interrompu fort (l’un ou l’autre sur un même dessin)
Mixte fin Axe de révolution, tracé du plan de
symétrie, trajection, fibre moyenne
Mixte fort Lignes ou surfaces particulières,
tracé de plan de référence
Mixte fin avec éléments forts Tracé de plan de coupe continu ou
brisé
Mixte à deux tirets Contours situés en avant du plan de
coupe(couverture sur une vue en
plan)
Contours d’éléments voisins, demi-
rabattement

2- Les hachures et trames


En dessin technique, une légende est, en fait, une explication des symboles ou
motifs utilisés.
Il est ainsi possible d’identifier la matière dont est constituée une pièce.
Cette légende doit, en principe, être reprise sur chaque dessin technique.
Selon la norme enregistrée NBN - ISO 4069 nov. 1992.
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Les hachures ne représentent pas un matériau, mais indiquent clairement la limite
des différentes sections.
Les hachures forment de préférence un angle de 45° avec le trait d’extrémité ou
l’axe.
Les sections sont toujours représentées en trait fort, les hachures en traits fi ns (voir
dessin ci-dessous).
Les trames(ou motifs) donnent un aperçu des matériaux employés sur une vue qui
n’est pas le résultat d’une coupe (couverture sur une façade).
Les hachures forment de préférence un angle de 45° avec le trait d’extrémité ou
l’axe.
Les sections sont toujours représentées en trait fort, les hachures en traits fins.

3- Les formats normalisés


La presentation des dessins doit dans la mésure du possible être unifiée afin d’en
faciliter la construction, le classement et l’expédition. Pour ce faire, on doit
adopter comme format de pliage 210 x 297 (format A4). Il est conseillé chaque
fois que cela est possible d’utiliser les formats normalisés. Ces formats se
déduisent les uns des autres à partir du format de pliage en multipliant par deux
la plus petite des deux dimensions.
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4- Le cartouche
C’est la carte d’identité du dessin, il rassemble les renseignements essentiels à
l’affaire :
• Désignation et adresse de la construction
• Nom et adresse du propriétaire (maître d’ouvrage)
• Fonction des dessins (APS, APD, DCE, etc.)
• Désignation des dessins (façades, plans, coupes etc.)
• Nom et prénoms de l’architecte (maître d’œuvre) et des principaux
intervenants (bureau de contrôle, BET etc.)
• Date du dessin
• La ou les échelles
• Emplacement pour les modifications
• Numéro de classement.
NB/
• Lorsque le dessin nécessite l’établissement d’une nomenclature, celle-ci
sera executée au dessus du cartouche.
• Pour les dessins de grandes dimensions le cartouche occupera de
preference la totalité d’un format A4.
• Le cartouche doit rester apparent après le pliage.

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5- Les normes

Les normes sont des directives à suivre lors de la conception d’un objet (un
dessin dans ce cas-ci).
Ce sont des règles de contrôle, qui assurent une qualité et une uniformité aux
dessins techniques.
Elles permettent de s’assurer qu’un dessin fait à Pékin est compris par un
ingénieur d’Abidjan, par exemple.

Normes de dessin adaptées aux installations techniques:

• NBN – ISO 4067 – 1 Dessins techniques - Installations - Partie 1: Symboles


graphiques pour plomberie, chauffage, ventilation et canalisations (1992).
• NBN – ISO 4067 – 2 Dessins de bâtiment et de génie civil - Installations -
Partie 2: Représentation simplifiée des appareils sanitaires (1992).
• NBN – ISO 4067 – 6 Dessins techniques - Installations - Partie 6: Symboles
graphiques pour systèmes d’alimentation en eau et de drainage dans le sol
(1992).
• EN – ISO 6412 – 1 Dessins techniques - Représentation simplifiée des tuyaux
et lignes de tuyauteries - Partie 1: Règles générales et représentation
orthogonale (1995).
• ISO 1219Fluid power systems and components - Graphicsymbols and circuit
diagrams (1995)
• ISO 5456: Méthodes de projection (1996)
• NBN 232 01: Chauffage central, ventilation et conditionnement d’air -
Symboles - Tuyauteries et accessoires. (1968)
• CSTC Rapport n° 3: Symboles graphiques généraux pour la construction –
1998

ISO
Il s’agit de l’institut qui regroupe les
institutions de
normalisation du monde entier: ISO
(International
Organization for Standardization).
Il est accessible directement sur internet via
le serveur
ISO: http://www.iso.ch
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CEN
Les normes européennes sont regroupées au
sein du CEN, le Comité
Européen de Normalisation.
Voyez également: http://www.cen.com

IBN
Notre pays ainsi que les pays limitrophes
possèdent également chacun leur
propre institut.
Belgique NBN Norme Belge - BelgischeNorm
Pays-Bas NEN NederlandseNorm
Allemagne DIN Deutsche Industrie Norm
France NF Norme France
Grande-Bretagne BS British Standard

CSTC
Le CSTC (Centre Scientifique et Technique de
la Construction) a édité un
rapport (CSTC Rapport n° 3 - 1998) qui
regroupe les symboles graphiques
issus des directives et des conventions. Vous
trouverez davantage d’informations
sur son site http://www.cstc.be. (Voir
également le chapitre I.10
– page 37.)

Voici quelques organismes qui s’occupent des normes:


ISO: Organisation International des Normes (International Standards
Organisation). C’est un organisme international.
ACNOR/CSA : Association Canadienne de Normalisation. Association nationale
dont les normes sont approuvées par le Conseil canadien des normes.

Exemple:
Date: 10 septembre 2004 est représenté comme: 2004-09-10

Il existe aussi des normes quant aux lettres et chiffres:


ABCDEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZ
abcdefghijklmnopqrstuvwxyz
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01 2 3 4 5 6 7 8 9 0
Ces normes étaient plus nécessaires quand les dessins étaient faits à la main;
avec l’ordinateur, les lettres et chiffres sont toujours lisibles.

6- Les écritures normalisées


Les formes et les dimensions des caractères utilisés pour les dessins techniques
sont normalisées. Le but de cette normalisation est d’assurer la lisibilité,
l’homogénéité et la reproduction des caractères. On utilise pour écrire des
plumes tubulaires. Dans la plupart des dessins d’exécution, l’écriture est
effectuée à main levée ; pour les dossiers de présentation, on utilise le trace-
lettres.

Entre deux mots consécutifs, on doit pouvoir tracer au minimum un cercle de


diamètre égal à la hauteur des lettres.

Le I et le J majuscules ne prennent pas de point.

S’il n’y a pas de risque d’ambiguïté, les accents peuvent être mis sur les
majuscules.

Utiliser des hauteurs de caractères compatibles avec l’échelle du dessin.

CHAPITRE III – REPRESENTATION DES OBJETS (CM 3 h, TPE 3 h, CTT : 6 h)

1- Les échelles
Lorsque les systèmes sont grands (immeubles, bateaux, automobiles) ou petits
(montres, circuits électroniques) il est nécessaire de faire des réductions ou des
agrandissements pour les représenter.
Une échelle est le rapport entre la mesure d'un objet réel et la mesure de sa
représentation (carte géographique, maquette, etc.).
Elle est exprimée par une valeur numérique qui est généralement sous forme
de fraction.
La notion d'échelle appartient à la géométrie.
Son emploi réside essentiellement dans la facilité de représentation d'un objet
grand ou encombrant qui ne peut être représenté sur une feuille de papier.
La notion d'échelle en architecture a été théorisée par Eugène Viollet-le-Duc,
dans son Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle.
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En architecture, on dit « l'échelle d'un monument... Cet édifice n'est pas à
l'échelle. » L'échelle d'une cabane à chien est le chien, c'est-à-dire qu'il
convient que cette cabane soit en proportion avec l'animal qu'elle doit
contenir. Une cabane à chien dans laquelle un âne pourrait entrer et se
coucher ne serait pas à l'échelle.

1-a- Calcul de l’échelle d’un dessin


L’échelle est obtenue en divisant la dimension sur le dessin par la dimension
réelle avec, impérativement, la même unité.
𝒅𝒊𝒎𝒆𝒏𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆𝒔𝒔𝒊𝒏é𝒆
é𝒄𝒉𝒆𝒍𝒍𝒆 =
𝒅𝒊𝒎𝒆𝒏𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒓é𝒆𝒍𝒍𝒆

1-b- Calcul de la dimension à dessiner


Avec la quasi-disparition du dessin « à la planche », cette procédure
n’intervient que lors de l’impression, car avec un logiciel, toutes les cotes
saisies sont à l’échelle 1 et le logiciel propose des échelles prédéfinies.
Dimension dessinée= dimension réelle X échelle.

1-c- Calcul de la dimension réelle


Elle est obtenue à partir d’une dimension mesurée sur le plan (en principe à
éviter car l’imprécision de la mesure est divisée par l’échelle, d’où une
multiplication par un facteur 50 ou 100 etc.
𝒅𝒊𝒎𝒆𝒏𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆𝒔𝒔𝒊𝒏é𝒆
𝒅𝒊𝒎𝒆𝒏𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒓é𝒆𝒍𝒍𝒆 =
é𝒄𝒉𝒆𝒍𝒍𝒆

2- Les projections orthogonales


Elles permettent de définir un objet volumique (3D) à partir d’un ensemble de
projections (2D) selon les directions perpendiculaires à plan préferentiel.
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2-a- Le principe de représentation


Le principe de représentation consiste à placer un objet au centre d'un cube,
puis à projeter les vues sur ses faces.
L’observateur se place perpendiculairement à l’une des faces du système à
définir. La face observée est ensuite projetée et dessinée dans un plan de
projection parallèle à cette face, situé en arrière du système.
Il ne reste qu’à ouvrir le cube pour obtenir les vues sur une surface plane.

La figure ci-dessous représente 5 projections d’une pièce :

2-b-Disposition relative des vues :


Pour obtenir une représentation plane de l’ensemble du système, on découpe
les faces du cube afin de le déplier selon les arêtes. Les vues conservées occupent
donc maintenant une place précise.
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On projette On enlève la pièce

On découpe et on déplie On met à plat


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Dans le cas d’une représentation des 6 vues, on obtient :

2-c-Correspondance des vues :


La méthode de développement du cube, dont les arêtes servent de charnières,
a pour conséquence de conserver dans plusieurs directions l’alignement de
tous les détails de la pièce. Il y a correspondance entre les vues.
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Cette correspondance permet la construction des vues les unes par rapport aux
autres. Un élément représenté sur une vue pourra être situé sur les autres
vues.
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3- Les coupes et sections

3-a- Les coupes


Une coupe représente les parties d’objet situées dans et en arrière du plan
secant.
Les coupes permettent de montrer les details intérieurs d’un ouvrage afin d’en
faciliter la comprehension et la cotation.

-Coupe horizontale
Une coupe est une représentation des parties d’une construction situées dans
et derrière le plan de coupe. Le bâtiment est donc coupé en deux, après quoi,
on ôte la partie supérieure.
En regardant depuis le dessus de la construction, il devient possible d’observer
la disposition des pièces. Cette méthode des coupes horizontales est utilisée
afin de dessiner les différentes vues en plan, telles que la vue des fondations,
du rez-de-chaussée et des différents étages.
Les vues en plan de la construction sont réalisées en admettant que le plan
sécant se situe à 1 m au-dessus du sol et à 10 cm au-dessus des seuils de
fenêtre, même si ces fenêtres sont situées plus haut qu’un mètre.
L’indication des coupes horizontales est souvent négligée dans les vues ou les
plans des façades.
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- Coupe verticale
La coupe verticale scinde la construction selon un plan vertical.
L’endroit où se situe le plan sécant est matérialisé par une ligne en trait mixte,
épaissi à ses extrémités.
La coupe est caractérisée à l’aide de deux lettres majuscules, p.ex. A-A ou B-B.
Le sens d’observation est indiqué par de petites flèches dirigées de façon à
percer le plan sécant.
La coupe verticale scinde donc l’ensemble du bâtiment et l’on considère de
façon conventionnelle que la partie située entre l’observateur (attention au
sens d’observation) et le plan sécant est ôté.
L’échelle des coupes verticales est également indiquée sur le plan.

3-b-Les sections
On appelle section une coupe dont la representation est limitée aux seuls
details dans le plan secant.
Les sections permettent de montrer certaines forms ou parties d’ouvrage de
façon plus rapide et plus Claire qu’au moyen d’une coupe.
Les sections sont bien adaptées à la representation des profilés et sont, de ce
fait, très utilisées dans les dessins de menuiserie et de charpente métallique.
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-Section sortie
Le repérage et la designation du plan coupant la pièce est analogue à celui des
coupes.
Les contours sont dessinés en traits renforcés.
Hachurer les sections.
Contrairement aux coupes, les sections sorties peuvent ne pas être dessinées
en correspondence avec les vues ou ells sont repérées (figure 1).

(figure 1).

-Section rabattue
Réperer le plan secant comme pour une coupe.
N’indiquer le sens d’observation par des flèches que s’il peut y avoir confusion
(fig.3: main courante)
Ne pas mettre des lettres
Faire pivoter de 90° le plan coupant la piece pour l’amener dans le plan du
dessin (fig. 2).
Dessiner le contour de la section en trait fin.
Hachurer la section.

(figure 2).
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4- Les cotations
Elles indiquent les cotes réelles de l’ouvrage.
Elles sont exprimées en metre avec 3 decimales ou en millimètre, mais un
grand nombre de plans conservent l’habitude de coter en mètre avec 2
decimales lorsque la longueur est < 1 m et en centimètre.
Dans tous les cas, la ou les unités sont precisées sur le plan ou dans le
cartouche.
La définition dimensionnelle des élements d’un ouvrage nécessite un nombre
important de cotes. Afin que celles ci ne gênent pas la lecture des dessins, il
importe de respecter les principles suivants:

Principe 1
Les cotes definissant des elements intérieurs d’un ouvrage (dimensions des
pieces, épaisseurs des cloisons et planchers) seront places à d’intérieur du
dessin.

Principe 2
Les cotes définissant des élements placés sur les murs exterieurs (largeur
de baies, épaisseur des murs exterieurs) seront placées à l’exterieur des
dessins.

Principe 3
Les dimensions horizontals s’inscrivent sur les plans et les dimensions
verticals sur les coupes(ne pas inscrire de cotes horizontals sur les coupes
verticals sauf si la lecture du dessin s’en trouve facilitée).

Principe 4
Ne pas inscrire de cotes sur les facades sauf impossibilité majeure.

5- Les perspectives
- Définition
La perspective consiste à voir à travers une fenêtre son environnement et tout
ce qu'il renferme : les points, lignes, surfaces, volumes ... Elle se définie
comme l'ensemble des règles qui permettent de représenter les trois
dimensions de l'espace sur un plan. Elle est aussi l'étude qu'entraînent les
déformations des objets vus par un observateur à une distance donnée dans
une position donnée.
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- Fondements
La compréhension de la perspective passe nécessairement par celle
du phénomène de la vision.
On admet que l'œil perçoit l'image des objets par l'intermédiaire des rayons
lumineux rectilignes qui, émanant de ces objets viennent frapper la rétine.
Chaque point de l'objet projette un rayon lumineux qui au contact de la rétine
produit sur elle l'image de ce point. L'ensemble des points projetés forme
l'image complète de l’objet sur l’œil. Aussi si une vitre est mise sur le trajet de
cet objet, l'image apparaitra sur la vitre de sorte que le tracé de ses contours
sur la vitre conserve l'image exacte de l'objet.
Cependant, si deux objets de dimensions égales sont placés à une inégale
distance de la vitre, l'image de l'objet le plus éloigné paraîtra plus petite que
celle de l'objet le plus rapproché de la vitre.

-Notions de base
Pour une bonne initiation à la perspective, la connaissance de certaines notions
s'avère nécessaire et indispensable.

-Le tableau
C'est une plaque transparente et imaginaire, placée à la verticale entre le
dessinateur et l'objet. C'est aussi, la surface sur laquelle nous décidons de
représenter l'objet en perspective. Ce plan est généralement plat ou curviligne.

-Le plan de terre


Le plan de terre ou sol est le plan sur lequel stationne le spectateur. Il s'étend
dans la réalité de l'observateur à l'horizon. C'est également le plan sur lequel
on représente les objets à reproduire en géométral.

-La ligne de terre


C'est la droite XY, intersection du tableau et du plan de terre.
On l'appelle aussi « tracé du tableau »

- La ligne d'horizon
Il s'agit d'une ligne horizontale et imaginaire passant au niveau des
yeux et représenté sur le tableau.
Nous pouvons également distinguer deux types d'horizons à savoir:

.Horizon visuel:
C’est celui que l'on rencontre par exemple en bordure de mer : la ligne
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séparant le ciel et la terre.

. Horizon rationnel:
C’est la ligne que nous utilisons sur le tableau pour réaliser nos perspectives,
celui que nous créons.

- La distance
C'est la mesure qui sépare l'observateur de l'objet.

- La distance principale
C'est la mesure de la longueur allant du spectateur au point principal de vision.

- Le point de distance
C'est le report de la distance principale de l’œil au point principal de vision. Il
est placé sur la ligne d'horizon et permet de déterminer la distance des
profondeurs.

-L'éloignement
C’est la distance qui sépare l'objet du tableau.

-Le point de vue (P.V.), point de fuite principal ou point principal


de vision (P.P.V.)
Il correspond à la direction du regard du spectateur. Il se trouve sur la
ligne d'horizon. C'est le point d'intercession de la ligne d'horizon avec le regard
du spectateur. Ces deux droites forment un angle de 90° donc elles sont
perpendiculaires.

- Le point de fuite.
C'est le point vers lequel convergent toutes les lignes de la
représentation. C'est lignes sont dites fuyantes ou lignes de fuite.
Ce sont des lignes "obliques" de l'objet qui déterminent les lignes de fuîtes en
convergence vers le fond, tout en se rejoignant au point de fuite qui est situé
sur la ligne d’horizon.

-Le champ visuel


C'est l'espace compris dans un intervalle bien déterminé et perçu
directement par un œil immobile. Cet angle de vue ou angle visuel
varie, il est compris entre 45° et 60°.
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-L'objet
L'objet désigne l'élément que l'on souhaite mettre en perspective: un point,
une surface, la ligne, une chaise etc.

-L'œil
C'est l'endroit défini d'où on regarde l'objet. On dit également, observateur
(Obs.), spectateur (Sp).

-La vue
Aspect sous lequel se présente un objet.
Exemple: La vue de face, de profil, etc.

-La projection
Opération par laquelle on fait correspondre à un point ou à un ensemble
de points de l'espace un point ou un ensemble de points d'une droite ou
d'une surface suivant un procédé géométrique.

- Vue en géométral
C'est l'objet vu avant sa projection. Ilest représenté à deux dimensions. Par
extension on considère les autres vues: profil, face.

-L'image
Elle est la représentation perspective de l'objet

-L'épure
C'est l'ensemble des traits de construction qui aboutissent donc à l'image
perspective de l'objet.

-Pyramide optique ou cône optique


Les objets qui se trouvent dans notre champ visuel se situent dans un
cône dont le sommet est au niveau de l'œil. L'angle de ce cône a été calculé en
considérant la distance nécessaire pour voir convenablement un objet dans sa
totalité ou pour n'en voir qu'une partie. Cet angle visuel est normalement de
35°. Aussi, au fur et à mesure qu'un observateur s'approche davantage d'un
objet qu'il observe toujours avec le même angle de 35°, son champ de vision se
limite et il ne voit plus qu'une partie de plus en plus réduite de ce sujet.
Cependant, si pour des besoins de représentations, l'on dessine l'objet dans
son entier, celui-ci apparaîtra déformé.
Nous en arrivons à déduire que pour voir un objet sans déformation
aucune, c'est à dire avec unangle de vue normal de 35°, nous devons nous
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situer à une distance plus ou moins égale à trois fois la moitié de la plus grande
dimension de l'objet.

Différentes Perspectives
Pour notre étude, nous nous baserons sur la perspective linéaire.
Il est aussi important de savoir qu'il existe deux formes principales de
perspectives qui sont : la perspective sans point de fuite et la perspective avec
point de fuite.
La perspective sans point de fuite est aussi appelée perspective parallèle ou
perspective conventionnelle. Dans celle-ci nous avons la perspective cavalière
ou orthogonale et la perspective axonométrique.
Les perspectives dites conventionnelles ont des fuyantes qui demeurent
parallèles.

- Perspective cavalière
Dans cette perspective, toutes les faces frontales sont dessinées en vraie
grandeur c'est à dire sans déformations. Les arêtes non frontales se dessinent
suivant les fuyantes parallèles. Aussi, les dimensions sur les fuyantes sont
réduites selon un coefficient et dessinées selon un angle.
Les coefficients de réduction sont 0,7 et 0,5 ; mais dans un souci de netteté
plus fréquemment le coefficient 0,5 c'est à dire ½ est utilisé. Les angles quant à
eux sont 30°, 45° et 60°. Le plus utilisé est l'angle de 45°.

Schéma 1 : un cube en perspective cavalière


-Perspectives axonométriques
C'est une projection orthogonale de l'objet sur un plan de projection
oblique définie par trois angles que font entre elle les projections sur le plan de
trois arrêts concourantes tri rectangulaires.
Cependant, suivant que les angles sont tous égaux, tous différents ou que
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deux seulement d'entre eux soient égaux, la projection ainsi définie est dite
isométrique, trimétrique ou dimétrique.
Signalons qu'aucune arrête ne se projette en vraie grandeur.

a : Perspective Isométrique
Dans cette perspective les angles sont tous égaux et valent 120° ; le
coefficient de réduction s'applique également aux trois arrêts et a pour valeur
0,82. Notons que toutes les faces sont déformées et il y a aussi trois sortes de
fuyantes qui sont chacune parallèle à chaque arrête.

Schéma 2 : les angles et arrêts principales en perspective isométrique


Source : Nous-mêmes

b : Perspective Trimétrique
Les angles sont tous différents. On utilise couramment les angles suivants :
105°,120° et 135°.
Les coefficients de réduction sont différents selon les arrêts et ont pour
valeur :
0,65………. x
0,86 z
0,92 y

Schéma 3 : les angles et arrêts principales en perspective trimétrique


Source : Nous-mêmes
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c : Perspective Dimétrique
Dans la dimétrie, deux angles sur les trois sont égaux. On distingue toutefois
deux sortes de dimétrie à savoir : La dimétrie usuelle et la dimétrie redressée qui
est la plus utilisée.

Perspective Dimétrique Usuelle


Les deux angles situés de part et d'autre de l'axe de symétrie soit xy et yz sont
égaux et valent chacun 131,50. L'angle xz est égal à 97°.
x……. 0,94
z…… 0,94
y…… 0,47

Schéma 4 : les angles et arrêts principales en perspective dimétrique usuelle

Perspective Dimétrique Redressée


Deux angles sont égaux et valent 105°, il s'agit des angles xy et yz. L'angle xz vaut
150°.
x …… 0,73
z…… 0,73
y……0,96

Schéma 5 : les angles et arrêts principales en perspective dimétrique redressée


Source : Nous-mêmes
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-Perspectives coniques
La perspective avec point de fuite est aussi dite perspective conique.
Aussi, en fonction du nombre de points de fuites, la perspective est dite conique,
frontale ou centrale etc. selon qu'elle soit à un point ou deux points de fuites.

- Perspective Conique Centrale


Elle est la plus simple à réaliser.
L'on l'utilise lorsqu'on veut y avoir l'objet vu de face .L'objet sera placé
parallèlement au tableau de face, alors que les autres faces seront
perpendiculaires à celles-ci (au tableau). Cette perspective est dite aussi
perspective conique frontale ou à un point de fuite.
Notons aussi que le point de fuite se trouve à l'intersection du rayon visuel avec
la ligne d'horizon. C'est donc le point où se rejoignent la ligne d'horizon et le
rayon visuel principal, perpendiculaire au plan du tableau.En définitive, le point
de fuite correspond exactement à la position du point de vue.
Ce qui revient à dire que le point de fuite en perspective frontale est le point «
principal ».
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- Perspective Conique oblique


La perspective est dite oblique lorsque le sujet est disposé obliquement
par rapport au plan du tableau. Dans cette perspective, nous avons affaire à
une vue d'angle .Ainsi pour une telle représentation, il faut que le regard
tombe sur l'un des angles de l'objet; et celui-ci (l'angle) doit être supérieur ou
égale à 90°.
Notons également que cette perspective utilise des points de fuites, qui se
trouvent sur la ligne d’horizon mais de part et d'autre du point principal de
vision c'est à dire l'un à gauche et l'autre à droite.
Pour ce faire, dans une perspective oblique l'on retrouvera les lignes qui
en étant parallèles entre elles convergent vers l'un ou l'autre des points de
fuite situés de part et d'autre du point principal de vision.

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