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La loi pour une École de la confiance

《学校信任法》/《基于信任关系的小学教育法》
La loi pour une École de la confiance a été promulguée au Journal Officiel le 28
juillet 2019. Abaissement de l'instruction obligatoire à l'âge de 3 ans, obligation
de formation jusqu'à l'âge de 18 ans, pré-recrutement des enseignants, création
d'un service public de l'École inclusive, etc. Consultez l'essentiel de la loi pour
une École de la confiance.

据法新社和《世界报》报道,法国国民议会 2 月 19 日一读通过了《基于信任关

系的小学教育法》(LA LOI POUR UNE ECOLE DE CONFIANCE)案。按国

民教育部长布朗盖定下的目标,这套法案在于“普遍提高学生的水平”和“促

进社会公正”,但一些内容受到左派和右派反对派政党的批评。

信托学院法于 2019 年 7 月 28 日在《官方公报》上公布。将义务教育降低到 3 岁,

义务教育降低到 18 岁,预先招聘教师,为全纳学校创建公共服务等为阅读此法

案的要点。

Lutter contre les inégalités dès le plus jeune âge en


abaissant l’âge de l‘instruction obligatoire à 3 ans 将
义务教育年龄降低到 3 岁,从小解决不平等问题

En portant l’abaissement de l’â ge de l’instruction obligatoire à 3 ans, l’article 11 de la loi


Pour une É cole de la confiance s’inscrit dans la tradition républicaine des lois scolaires de la
République : à la fin du XIXe siècle, l’obligation d’instruction fut un des actes fondateurs de
la République. L’obligation d’instruction pour tous les enfants dès l’â ge de 3 ans est la
concrétisation de cette ambition républicaine portée par le Gouvernement.

L’instruction obligatoire à 3 ans consacre, d’une part, l’importance pédagogique de l’école


maternelle dans le système éducatif français. Il renforce, d’autre part, le rô le décisif de
l’enseignement pré-élémentaire dans la réduction des inégalités dès le plus jeune â ge.
La consécration pédagogique de l’école maternelle

L’abaissement de l’â ge de l’instruction obligatoire est l’occasion d’affirmer l’identité


pédagogique propre de l’école maternelle dans sa dimension d’école de l’épanouissement et
du développement affectif et social qui donne à chaque élève un cadre propice aux premiers
apprentissages scolaires.

Les trois années de scolarisation à l’école maternelle favorisent l’éveil de la personnalité des
enfants, stimule leur développement langagier, sensoriel, moteur, cognitif et social, développe
l’estime de soi et des autres, et concourt à leur épanouissement affectif. L’école maternelle
s’attache à développer chez chaque enfant l’envie et le plaisir d’apprendre afin de lui
permettre, progressivement, de devenir élève.

L’école maternelle est également le lieu où se constitue et se structure le lien entre


l’institution scolaire et les parents, lien fondamental qui accompagnera l’élève tout au long de
sa scolarité. Elle est l’occasion, pour les parents, de prendre connaissance de l’organisation et
du fonctionnement de l’institution scolaire, d’en saisir les étapes, les enjeux et les exigences,
et surtout d’y trouver leur place.

La scolarité à l’école maternelle joue donc un rô le crucial dans le développement des jeunes
enfants : elle est à la fois le tremplin vers la réussite, le foyer de l’épanouissement des élèves
et le creuset de la réduction des inégalités sociales.

La réduction des inégalités dès le plus jeune âge

Si le taux de scolarisation des enfants à 3 ans – 97 % – démontre bien la confiance de la


société dans le système pré-élémentaire français, il cache néanmoins des modalités de
scolarisation disparates entre les territoires et les milieux sociaux, mais également une
assiduité à l’école maternelle parfois irrégulière.

L’abaissement de l’â ge de l’instruction obligatoire à 3 ans va permettre de donner un cadre


commun qui offrira à tous les élèves les mêmes chances de réussir leur scolarité. En effet,
plusieurs études scientifiques ont prouvé l’existence d’une forte corrélation entre la
fréquentation d’un établissement pré-élémentaire et la performance des élèves.

L’apprentissage d’un vocabulaire précis et des structures de la langue est un levier majeur
pour réduire la première des inégalités, celle devant la langue. Entre 3 et 6 ans, l’enfant
développe à l’école maternelle des compétences indispensables pour aborder ensuite à l’école
élémentaire, et dans de bonnes conditions, l’apprentissage des savoirs fondamentaux : lire,
écrire, compter et respecter autrui.

Dans le prolongement du dédoublement des classes de CP et de CE1 en éducation prioritaire,


l’abaissement de l’â ge de l’instruction obligatoire traduit la volonté du Gouvernement d’agir
à la racine des inégalités, avec une attention constante aux élèves les plus fragiles.

Ce qui change avec la loi

Obligation d’instruction

À partir de la rentrée 2019, tous les enfants â gés de 3, 4 et 5 ans sont concernés par
l’obligation d’instruction. Tous ces enfants doivent donc désormais être inscrits dans une
école ou une classe maternelle, publique ou privée, sauf si leurs parents ou responsables
légaux déclarent qu’ils l’instruisent ou le font instruire dans la famille. Dans ce cas, des
contrô les seront réalisés par les autorités compétentes afin de s’assurer que l’obligation
d’instruction est bien respectée.

Assiduité

L’obligation d’instruction entraîne une obligation d’assiduité durant les horaires de classe. La
loi prévoit toutefois que cette obligation puisse être assouplie pour un enfant de petite section
d’école maternelle, si les personnes responsables de l’enfant le demandent. Un décret précise
les conditions dans lesquelles cet assouplissement est possible. Des instructions ont été
données aux services de l’éducation nationale pour répondre rapidement aux familles qui
feraient une demande d’aménagement du temps de scolarisation de leur enfant.

Scolarisation dans les jardins d’enfants

L’article 18 de la loi autorise, à titre dérogatoire, l’instruction d’un enfant de 3 à 6 ans dans un
jardin d’enfants. Jusqu’à l’année scolaire 2023-2024, une inscription dans un jardin d’enfants
est considérée comme respectant l’obligation d’instruction après déclaration préalable des
personnes responsables de l’enfant à l’autorité compétente. Des contrô les pédagogiques
seront réalisés afin de s’assurer du respect de l’obligation d’instruction.
Instaurer une visite médicale à l’école dès 3 ans
pour un meilleur suivi des enfants 从 3 岁开始在学校

进行体检,以便更好地跟进儿童成长

Un repérage précoce des éventuels troubles de santé pouvant affecter les apprentissages est
essentiel pour la réussite du parcours scolaire des jeunes enfants.

En complémentarité avec l’abaissement de l’â ge de l’instruction obligatoire, l’article 13 vient


structurer un parcours de santé pour tous les enfants de 0 à 6 ans en prévoyant l’organisation
de visites médicales à des moments clés de la scolarité à l’école primaire.

Une visite organisée à l'école pour tous les enfants âgés de 3 ans à 4

ans

La loi prévoit une visite médicale pour tous les enfants entre 3 et 4 ans, au début de l’école
maternelle. Cette visite, organisée à l’école, vise à dépister les troubles du neuro-
développement, les troubles du spectre autistique, mais également des troubles sensoriels,
staturaux-pondéraux, psycho-affectifs et autres troubles de santé. La réalisation de cette visite
à l’école permet aux professionnels de santé de comprendre le contexte scolaire de l’enfant et
aux enseignants de l’adapter au mieux en cas de besoin.

L’article 13 (qui entrera en vigueur à la rentrée scolaire 2020) définit les modalités concrètes
de cette visite en prévoyant une meilleure complémentarité entre tous les acteurs de la santé
entre 0 et 6 ans afin de garantir une couverture de 100 % des élèves.

La visite organisée à l'école pour les enfants âgés de 5 ans à 6 ans

La loi prévoit également une visite lors de la sixième année, c’est-à-dire entre 5 et 6 ans, afin
de sécuriser l’entrée dans les apprentissages de l’école élémentaire. Ce repérage pourra
concerner des troubles de l’attention, de la coordination, de la vision, de la croissance, de la
communication, une mauvaise association entre les signes écrits et les sons. Les
professionnels de santé portent également attention à la prévention des maltraitances.
Il n’est pas nécessaire que tous les enfants de cette tranche d’â ge soient vus, sans évidemment
exclure que tous les enfants puissent à tout moment être accompagnés ou suivis par un
professionnel de santé. En revanche, il est indispensable que ceux qui en ont effectivement
besoin bénéficient d’une visite par un médecin. Il s’agit de prendre en considération tous les
enfants, sans qu’ils aient tous besoin d’un examen approfondi.

Ce qui change avec la loi

Visite de la quatrième année

Il est primordial que tous les enfants puissent bénéficier à l’école de cette visite à cet â ge
crucial, sauf si les parents fournissent une attestation d’un médecin généraliste ou d’un
pédiatre libéral certifiant que l’examen a été réalisé.

La loi apporte des précisions importantes sur les modalités d’organisation de cette visite, pour
garantir sa réalisation effective. En effet, cette visite, mentionnée à l’article L. 2112-2 du code
de la santé publique, est déjà une des missions de la protection maternelle et infantile (PMI).
La loi réaffirme et renforce cette compétence en donnant aux services départementaux de PMI
la responsabilité première de réaliser ces visites pour l’ensemble des élèves de cette tranche
d’â ge. Si ces services départementaux rencontrent des difficultés pour les réaliser seuls dans
certaines écoles, les professionnels de santé de l’éducation nationale interviendront à titre
complémentaire, dans le cadre de conventions départementales d’organisation des services.

Visite de la sixième année

Le bon repérage des élèves nécessitant une visite par un médecin s’appuiera, en lien avec les
familles, sur une coordination renforcée entre le médecin de l’éducation nationale, les autres
professionnels de santé (infirmiers de l’éducation nationale, PMI, médecins généralistes,
pédiatres, etc.) et l’ensemble de l’équipe éducative, dont les enseignants, les psychologues et
les assistants de service social en faveur des élèves. Le médecin déterminera, après étude des
éléments du parcours de santé de l’enfant, ceux qu’il verra en visite approfondie.

Créer un grand service public de l’École inclusive为

全纳学校提供重要的公共服务
Assurer une scolarisation de qualité à tous les élèves de la maternelle au lycée, qui prenne
mieux en compte leurs singularités et leurs besoins éducatifs particuliers, tel est l’esprit du
chapitre IV de la loi, intégralement consacré à l’É cole inclusive.

La loi permet d’engager à la fois une transformation profonde de l’accompagnement des


élèves en situation de handicap et une amélioration significative des conditions de
recrutement, de formation et de travail de leurs accompagnants qui créent les bases d’un
véritable service public de l’É cole inclusive.

Des personnels mieux formés et mieux reconnus

Un statut renforcé pour les accompagnants

L’article 25 de la loi prévoit que les accompagnants des élèves en situation de handicap
(AESH) seront recrutés par contrat à durée déterminée de trois ans minimum, renouvelable
une fois avant transformation en contrat à durée indéterminée.

Il permet également à l’éducation nationale et aux collectivités territoriales de s’associer par


convention en vue d’un recrutement commun d’accompagnants. Cette généralisation du
principe du "second employeur" permettra aux accompagnants qui le souhaitent d’augmenter
leur temps de travail moyen et garantira aux élèves une meilleure continuité de leur
accompagnement entre les temps scolaire et périscolaire.

Une formation améliorée

Dès la rentrée 2019, une formation initiale d’adaptation à l’emploi de 60 heures est garantie
pour tous les accompagnants d’élèves en situation de handicap. La loi prévoit également que
la formation professionnelle continue est fixée sur la base d’une référentiel national et adaptée
à la diversité des situations des élèves accueillis à l’école.

Une appartenance réaffirmée à la communauté éducative

Le chapitre IV de la loi consacre la pleine intégration des accompagnants d’élèves en


situation de handicap à la communauté éducative.
Un accompagnement humain au plus près des besoins pédagogiques

de chaque élève

Des pô les inclusifs d’accompagnement localisés pour plus de réactivité et

de qualité

La loi Pour une É cole de la confiance crée, dans l’enseignement public et privé sous contrat,
des pô les inclusifs d’accompagnement localisés (Pial). Ils constituent une nouvelle forme
d’organisation de l’accompagnement des élèves visant à améliorer la coordination des aides
(humaines, éducatives et thérapeutiques) et à faciliter la gestion des accompagnants.

Ainsi, tout au long de l’année scolaire, l’accompagnement organisé au sein des Pial permettra
de mieux prendre en compte l’évolution des besoins pédagogiques des élèves accompagnés,
les évènements scolaires (périodes de stage, sorties, voyages) et les aléas de gestion (absence
d’un accompagnant ou d’un élève accompagné).

Vers une coopération plus étroite avec le secteur médico-social

Les articles 30 et 31 de la loi renforcent la coordination entre les structures de l’éducation


nationale et du secteur médico-social.

Ce qui change avec la loi

Pour les élèves et leur famille :

 Un entretien entre les parents, les professeurs et l’accompagnement de l’élève avant


la rentrée scolaire ou au moment de la prise de fonction de l’accompagnant ;

 une coopération renforcée entre tous les acteurs : l’É cole, le secteur médico-social et
les collectivités territoriales ;
 une organisation et une gestion des moyens au plus près des besoins de chaque élève
grâ ce à la généralisation des Pial.
Pour les accompagnants :

 Un statut renforcé : des contrats plus stables (recrutement par un contrat de trois ans
minimum), la possibilité d’accroître son temps de travail moyen et une meilleure
intégration au sein de l’équipe éducative ;

 une formation et un accompagnement spécialisés : une formation professionnelle


renforcée et la création dans chaque département d’un AESH référent expérimenté.

Consacrer le droit des élèves à suivre une

scolarité sans harcèlement 尊重学生接受无骚扰教育


的权利

 Le harcèlement entre élèves est un fléau que le ministère de l’É ducation nationale et
de la Jeunesse combat sans relâ che. L’É cole de la République doit être avant tout un
lieu de confiance, de respect d’autrui et de bien-être.
 L’article 5 de la loi pour une É cole de la confiance inscrit le droit à une scolarité sans
harcèlement dans le code de l’éducation. Cette disposition donne une assise légale
aux nombreuses actions de prévention menées par le ministère et envoie à l’ensemble
de la communauté éducative un signal fort visant à amplifier la mobilisation contre le
harcèlement entre élèves.

 Pourquoi rendre effectif le principe d’une scolarité sans

harcèlement
 Le harcèlement se définit comme une violence répétée qui peut être verbale, physique
ou psychologique. À l’école, cette violence peut être le fait d’un ou plusieurs élèves à
l’encontre d’une ou plusieurs victimes. Elle se fonde sur le rejet de la différence et la
stigmatisation de certaines caractéristiques telles que l’apparence physique,
l’orientation sexuelle, le handicap, etc.
 Le harcèlement est présent dans tous les établissements, sous des formes variées, et
de manière croissante par le biais d’outils numériques. Ce phénomène va à l’encontre
des valeurs promues par l’É cole et nuit fortement au climat scolaire. Les
conséquences psychologiques, sociales et scolaires du harcèlement sur les victimes
peuvent être graves. Les harceleurs présentent, eux aussi, des risques en termes de
santé psychique et d’intégration sociale.
 Seul un cadre scolaire serein peut permettre aux élèves de s’épanouir pleinement dans
les apprentissages et de donner le meilleur d’eux-mêmes. C’est un élément central
dans l’élévation du niveau général des élèves.

 La loi, socle de la politique publique volontariste conduite

contre le harcèlement entre élèves


 Le ministère met en œuvre une politique publique d’envergure visant à mieux
détecter les situations de harcèlement entre élèves et à mieux les prendre en compte.
 La Journée nationale de lutte contre le harcèlement est chaque année une occasion de
mobilisation des personnels et des élèves. La campagne, diffusée sur les chaînes
nationales et sur Internet, est vue par des millions d’internautes : elle a un impact
considérable auprès des élèves.
 Tout au long de l’année, les élèves ambassadeurs contre le harcèlement sont
également un facteur important de mobilisation dans les collèges et les lycées. La
formation dont ils bénéficient développe leurs compétences psychosociales et les rend
véritablement acteurs de la prévention.
 La formation des personnels est également incontournable pour endiguer le
harcèlement. À ce titre, un plan national de formation est dédié aux 310 référents
départementaux et académiques.
 Parmi les nombreux outils existants, les deux numéros d’appel gratuits (le 3020 - Non
au harcèlement, et le 0800 200 000 - Net écoute) jouent un rô le très important dans la
prise en charge des situations de harcèlement et cyberharcèlement.

 Ce qui change avec la loi


 L’article 5 de la loi consacre le droit à une scolarité sans harcèlement ; il reconnaît
ainsi la gravité de cette forme de violence scolaire. Il revêt une forte valeur
symbolique pour les élèves victimes.
 Cette disposition entend également accroître la vigilance de tous les personnels,
comme de tous les élèves, sur cette problématique. En sensibilisant davantage la
communauté éducative, elle participe de l’arsenal de prévention déjà développé par le
ministère sur le terrain. La loi n’est donc pas une finalité mais un nouveau point
d’appui pour agir ; tout l’enjeu étant de rendre ce nouveau droit effectif.
 C’est pourquoi la lutte contre le harcèlement est une priorité ministérielle pour la
rentrée 2019. Dix nouvelles mesures ont été annoncées par le ministre de l’É ducation
nationale et de la Jeunesse pour amplifier les actions menées. L’amélioration de la
formation au repérage du harcèlement et aux méthodes de médiation est l’un des
objectifs poursuivis.
 Dans ce cadre, un programme anti-harcèlement sera progressivement déployé dans
les écoles et collèges qui le souhaitent ; il comprend notamment des outils
pédagogiques, la formation d’une équipe dédiée à la prise en charge des situations de
harcèlement et un kit d’information à destination des parents d’élèves.

Éduquer au développement durable de la

maternelle au lycée 从幼儿园到高中的可持续发展教育

L’article 9 de la loi redéfinit l’éducation à l’environnement et au développement durable. Ces


dispositions nouvelles impliquent un enrichissement des programmes d’enseignement, une
mobilisation renforcée des équipes pédagogiques des écoles et des établissements afin
d’accompagner les élèves dans leur engagement et leurs projets.

Généraliser l’éducation au développement durable : une forte

ambition au niveau national

Le Conseil supérieur des programmes a été saisi afin de mieux identifier et valoriser les
éléments ayant trait au développement durable dans les programmes d’enseignement, du
primaire jusqu’au lycée, et notamment dans les voies technologique et professionnelle dans
lesquelles tous les diplô mes devront prendre en compte cette problématique.

Par ailleurs, ces enjeux éducatifs sont intégrés à la formation des enseignants et des
personnels d’encadrement au niveau national comme au niveau académique par le biais de
ressources éducatives et d’un travail partenarial avec les collectivités territoriales, les
associations et les différents services de l’É tat.

L’engagement des académies, des écoles et des établissements scolaires

Les académies jouent un rô le essentiel dans la mise en œuvre de l’éducation au


développement durable en prenant appui sur les personnels d’inspection et les personnels de
direction, d‘encadrement et d’éducation. Elles accompagnent les écoles et les établissements
scolaires qui se mobilisent au travers de projets pédagogiques sur l’environnement et le
développement durable.

L’enjeu est de faire de chaque école et établissement un lieu ouvert à des activités liées à la
biodiversité (installations de ruches, de nichoirs, plantations d’arbres), en lien avec les
collectivités territoriales en charge du bâ ti scolaire et le tissu associatif.

Ce qui change avec la loi

L’article 9 modernise et élargit le contenu de l’éducation à l’environnement et au


développement durable en intégrant pour la première fois dans le code de l’éducation les
notions de transition écologique, de biodiversité et de lutte contre le réchauffement
climatique.

Dès la rentrée 2019, les élèves sont incités à devenir acteurs du développement durable et de
la lutte contre le changement climatique. Trois mesures ont été prises dans cette perspective :

 identifier un binô me d’éco-délégués par collège et par lycée ;


 consacrer une séance annuelle complète des conseils académiques de la vie lycéenne
et du Conseil national de la vie lycéenne aux thématiques du développement durable ;
 intégrer les élus lycéens aux comités de pilotage académiques de l’éducation au
développement durable.

S’ouvrir sur le monde avec les établissements


publics locaux d’enseignement international 与当地

公立国际教育机构一起向世界开放

L’article 32 de la loi offre aux collectivités territoriales volontaires un nouveau cadre


juridique leur permettant de s’associer pour créer des établissements à vocation internationale
et européenne, adaptés au contexte et aux enjeux socio-économiques locaux.
L’enrichissement de l’offre de formation par des établissements à

vocation européenne ou internationale

L’établissement public local d’enseignement international (EPLEI) intègre des classes du


primaire au lycée. Le cadre juridique commun permet à cet établissement de se décliner sous
deux formes, en fonction des spécificités des enseignements dispensés :

 des établissements préparant à l’option internationale du diplô me national du brevet


et à l’option internationale du baccalauréat ou à la délivrance simultanée du
baccalauréat général et du diplô me ou de la certification permettant l’accès à
l’enseignement supérieur dans un É tat étranger en application d’accords passés avec
lui ;
 des établissements disposant des agréments accordés par le Conseil supérieur des
écoles européennes et préparant au baccalauréat européen.

Les EPLEI pourront également accueillir des élèves préparant les diplô mes nationaux du
brevet et du baccalauréat. Cette disposition est un facteur de mixité sociale au sein de ces
établissements.

Le regroupement au sein d’une structure juridique unique de classes des premier et second
degrés permettra de renforcer la gouvernance et la gestion de ces établissements en favorisant
la mutualisation des moyens de fonctionnement, des installations sportives ou des moyens
consacrés aux activités périscolaires au service de projets éducatifs ambitieux, notamment en
recrutant des professeurs associés disposant de qualifications spécifiques.

Pour les élèves français comme étrangers, les EPLEI permettront d’élargir leurs
connaissances de la culture du pays partenaire et d’approfondir les valeurs de l’Europe au
travers de cursus multilingues et multiculturels. Ils pourront se voir délivrer un diplô me ou
une certification permettant l’accès à l’enseignement supérieur d’un pays étranger et
bénéficier d’une mobilité facilitée.

Des projets d’ouverture portés par les collectivités territoriales

L’initiative de la création d’un EPLEI revient aux collectivités territoriales, communes,


établissements publics de coopération intercommunale, départements et régions, au travers de
la convention constitutive, afin de correspondre au contexte et aux enjeux socio-économiques
locaux.

La création d’un EPLEI peut favoriser, par le biais du développement d’une scolarisation
internationale, la constitution d’un vivier de futurs professionnels dont les compétences
(linguistiques, multilingues, culturelles, etc.) seront des atouts pour les territoires, mais
également contribuer à leur attractivité économique.

Ce qui change avec la loi

Les collectivités volontaires pourront, avec l’appui des académies, développer des projets
d’enseignement ouverts sur l’international, en fonction des spécificités et des besoins de
chaque territoire.

Renforcer le contrôle de l’instruction dispensée

dans la famille 加强对家庭教育的控制

En abaissant l’â ge de l’instruction obligatoire à 3 ans, la loi étend aux enfants â gés de 3 à 5
ans les contrô les effectués par le maire et les services de l’éducation nationale dans le cadre
de l’instruction dispensée dans la famille.

L’article 19 clarifie et renforce le cadre juridique des contrô les de l’instruction dans la
famille : il précise ses modalités mais également les sanctions à l’encontre des personnes
responsables de l’enfant en cas de non-respect de ce cadre légal.

Un contrôle pédagogique étendu aux enfants âgés de 3 à 5 ans et

adapté à leur âge

L’objet du contrô le et les objectifs pédagogiques sont précisés dans la loi. Les contrô les
doivent permettre de s’assurer de l’acquisition progressive par l’enfant de chacun des
domaines du socle commun de connaissances, de compétences et de culture au regard des
objectifs attendus à la fin de chaque cycle d’enseignement de la scolarité obligatoire. Ils
seront adaptés à l’â ge de l’enfant et à son état de santé.
La mise en œuvre du contrô le pédagogique, tout particulièrement avec de très jeunes enfants,
fera l’objet d’une attention particulière : il se centrera notamment sur l’acquisition progressive
du langage.

La loi vient également préciser que le contrô le a lieu selon des modalités définies par
l’autorité académique et indique qu’il a lieu, en principe, au domicile où l’enfant est instruit.

Renforcer le contrô le de l’instruction dispensée dans la famille

Un contrôle pédagogique renforcé

L’article 19 renforce les pouvoirs de l’autorité académique qui pourra désormais mettre en
demeure les personnes responsables d’un enfant de le scolariser dans un établissement
scolaire lorsqu’elles auront refusé deux fois, sans motif légitime, de le soumettre au contrô le
pédagogique. Il permet également de réprimer pénalement le fait de ne pas inscrire son enfant
dans un établissement d’enseignement, sans excuse valable, en dépit d’une mise en demeure
de l’autorité de l’É tat compétente en matière d’éducation.

Par ailleurs, la loi précise également les sanctions à l’encontre des parents qui effectuent une
déclaration d’instruction dans la famille mensongère pour masquer une autre situation, en
particulier l’inscription de l’enfant dans un établissement scolaire ouvert dans des conditions
irrégulières.

Ce qui change avec la loi

Extension des contrô les

Tous les enfants â gés de 3 à 5 ans instruits dans la famille seront soumis à des contrô les par le
maire et l’autorité compétente en matière d’éducation.

Information des responsables légaux

La loi introduit également une obligation nouvelle pour l’administration en prévoyant que les
personnes responsables de l’enfant sont informées, à la suite de la déclaration annuelle
qu’elles sont tenues d’effectuer, de l’objet et des modalités des contrô les conduits en
application de l’article L. 131-10 du code de l’éducation.

Combattre le décrochage des jeunes les plus


fragiles avec l’obligation de formation jusqu’à 18
ans 通过 18 岁以下的义务培训,降低最脆弱的年轻人的辍

学率

L’article 15 (qui entrera en vigueur à la rentrée 2020) de la loi concrétise un engagement


gouvernemental de la stratégie de lutte contre la pauvreté. Il prolonge l’instruction obligatoire
par une obligation de formation pour tous les jeunes de 16 à 18 ans.

Un droit pour les jeunes

En France, près de 80 000 jeunes sortent chaque année du système scolaire sans aucune
qualification. Notre pays compte 60 000 jeunes mineurs ni en emploi, ni en formation, ni en
études "Neets". Ces jeunes mineurs se heurtent à de grandes difficultés pour s’insérer sur le
marché du travail et sont les premières victimes de la pauvreté.

La loi prévoit le droit, pour chaque jeune entre 16 et 18 ans, de pouvoir intégrer un parcours
adapté à ses besoins. L’obligation de formation va au-delà du droit au retour en formation ou
du droit à une formation professionnelle : elle inclut d’autres situations comme l’emploi, le
service civique et l’engagement dans un dispositif d’accompagnement ou d’insertion sociale
et professionnelle. Ces situations, si elles ne sont pas des solutions de "formation" au sens
strict, contribuent à l’élévation du niveau de compétences des jeunes concernés et sont de
nature à favoriser une insertion sociale et professionnelle durable.

Une obligation pour les pouvoirs publics

La garantie d’une formation jusqu’à 18 ans constitue une obligation pour les jeunes mais
aussi et d’abord pour les pouvoirs publics eux-mêmes.
Elle implique dans un premier temps de repérer et de contacter les jeunes concernés, de leur
proposer un accompagnement adapté grâ ce à un entretien de situation et de leur présenter sur
cette base une solution d’orientation ou un parcours d’accompagnement renforcé leur
permettant de les remobiliser et de les insérer.

Ce qui change avec la loi

Ce sont les missions locales qui seront directement chargées d’assurer le respect de cette
obligation de formation.

Les missions locales exerceront cette nouvelle fonction de mise en réseau, en lien étroit avec
les autres acteurs, dans le cadre des plates-formes de suivi et d‘appui aux décrocheurs :
réseaux Foquale des acteurs de l’éducation nationale (établissements scolaires, centres
d’informations et d’orientation, mission de lutte contre le décrochage scolaire, structures de
retour à l’école type micro-lycées), Pô le emploi, écoles de la deuxième chance, etc.

Mieux former les professeurs dans des instituts


nationaux supérieurs du professorat et de
l’éducation 加大基础教育阶段教师预招聘及进修培训改革

力度

Les articles 43 à 45 de la loi consacrent l’homogénéité, sur l’ensemble du territoire, de la


formation initiale des professeurs, condition essentielle de l’élévation du niveau général des
élèves.

La rénovation de cette formation des professeurs implique notamment la création d’un


nouveau référentiel de formation qui sera mis en œuvre au sein des instituts nationaux
supérieurs du professorat et de l’éducation, les Inspé.

Une formation plus homogène et plus efficace sur l’ensemble du

territoire
Partant du constat d’une certaine hétérogénéité entre les formations délivrées actuellement par
les différentes école supérieures du professorat et de l’éducation (Espe), le premier objectif de
la réforme de la formation est d’homogénéiser l’offre de formation avec un continuum
renouvelé entre formation initiale rénovée, formation continuée (durant les trois premières
années d’exercice) et formation continue.

Cette évolution tient compte de trois principes : le caractère universitaire de la formation, la


mastérisation et l’alternance durant l’année de stage entre formation universitaire et exercice
en responsabilité.

Pour ce faire, la loi renomme les Espe en instituts nationaux supérieurs du professorat et de
l’É ducation (Inspé) et confie aux ministres chargés de l’Enseignement supérieur et de
l’É ducation nationale la définition de leur référentiel de formation.

Une gouvernance modifiée et plus transparente

La loi aménage également la gouvernance des Inspé en élargissant le recrutement de leurs


directeurs et en rendant ce processus de nomination plus transparent.

Mieux former les professeurs dans des instituts nationaux supérieurs du professorat et de
l’éducation

Les Inspé étant à la fois des composantes universitaires et des écoles de formation de
fonctionnaires, les candidats au poste de directeur seront désormais auditionnés par un comité
de sélection coprésidé par le recteur et le président de l’établissement d’enseignement
supérieur de rattachement, comprenant obligatoirement le président du conseil d’école. Ce
comité soumettra, avec un avis motivé, les noms des candidats aux ministres, qui choisiront
alors le directeur.

Ce qui change avec la loi

Un arrêté préparant cette réforme profonde de la formation est venu préciser les objectifs et
axes de formation quant aux compétences travaillées et au niveau de maîtrise des attendus en
fin de master Métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation (Meef). Dans les
Inspé, un volume horaire de 800 heures annuelles permettra une meilleure ventilation des
principaux enseignements.
Un volume horaire commun dans tous les Inspé

 Pour le 1er degré : au moins 55 % des temps de formation seront consacrés aux
savoirs fondamentaux (lire, écrire, compter, respecter autrui, y compris la
connaissance et la transmission des valeurs républicaines), au moins 20 % à la
polyvalence (autres aspects disciplinaires), à la pédagogie générale et à la gestion de
classe, au moins 15 % à la recherche et 10 % au contexte, notamment territorial, et
aux innovations propres de chaque institut.

 Pour le second degré : au moins 45 % des temps de formation seront consacrés aux
disciplines et à la maîtrise des savoirs fondamentaux, 30 % dédiés aux stratégies
d’enseignement et d’apprentissage efficaces, à l’évaluation et à la gestion de classe,
au moins 15 % seront dédiés à la recherche et 10 % réservés aux contexte et
innovations propres à chaque institut.

Un lien renforcé entre théorie et pratique

 Un tiers du temps de formation sera assuré par des praticiens, professeurs exerçant en
parallèle devant des classes du degré d’intervention du stagiaire.
 Une nouvelle série d’indicateurs opérationnels, favorisant l’évaluation qualitative de
la formation et les comparaisons entre Inspé, sera mise en œuvre. Les Inspé pourront
également délivrer des certificats d’aptitude à l’enseignement français à l’étranger,
pour favoriser l’émergence d’une filière de professeurs intéressés par des expériences
professionnelles dans le réseau français à l’étranger.

Permettre une entrée progressive dans la carrière

de professeur 允许逐步进入教学生涯

L’article 49 permet de proposer aux étudiants en deuxième année de licence un parcours de


pré-professionnalisation de trois ans afin de constituer un vivierde futurs professeurs aux
profils diversifiés.

Un levier d’attractivité pour le professorat


Ce nouveau dispositif de pré-professionnalisation poursuit trois objectifs : permettre une
entrée progressive dans la carrière de professeur, améliorer l’attractivité du métier en ouvrant
plus tô t aux étudiants qui le souhaitent l’expérience de l’enseignement et accompagner des
étudiants boursiers jusqu’au concours de recrutement.

Il instaure un véritable levier d’attractivité du métier de professeur et lui permet de demeurer


une voie de promotion sociale. Afin de faire émerger un nouveau vivier de professeurs, le
parcours de pré-professionnalisation intégré de trois ans sera mis en place pour des étudiants
qui seront rémunérés et se verront progressivement confier des missions pédagogiques et
d’enseignement.

Une formation pour entrer dans la carrière d’enseignant en étant

professionnellement accompagné et financièrement sécurisé

La pré-professionnalisation permet dès la deuxième année de licence et jusqu’à la première


année de master d’être recruté sous contrat avec une rémunération attractive (693 € nets en
L2, 963 € en L3, 980 € en M1) versée pendant 12 mois et cumulables avec les bourses
universitaires.

Elle se traduit par des conditions d’intervention spécifiques et progressives, toujours sous la
responsabilité d’un tuteur :

 en première année du contrat : observation en classe et participation à des dispositifs


tels que Devoirs faits ;

 en deuxième année : co-intervention avec le professeur-tuteur et participation à des


dispositifs type Devoirs faits ;

 en troisième année : prise en charge d’une classe en responsabilité avec appui du


professeur-tuteur.
Le temps de travail pendant ces trois années de contrat est de huit heures par semaine en école
ou collège. Les étudiants concernés seront recrutés par les chefs d’établissement, comme les
autres assistants d’éducation.

Ce qui change avec la loi


 Dès septembre 2019, 1 500 étudiants seront concernés par le dispositif de pré-
professionnalisation : dans le premier degré pour trois premières académies
déficitaires en termes de candidats (Amiens, Créteil et Versailles) et dans le second
degré, pour l’ensemble des académies, avec un ciblage prioritaire sur les disciplines
qui connaissent les plus fortes tensions en matière de recrutement (mathématiques,
lettres, anglais, allemand).

 À terme : le dispositif profitera à 9 000 étudiants de la L2 au M1.

Améliorer le système scolaire français avec le


Conseil d’évaluation de l’École 与学校评估委员会一起

改善法国的学校体系

L’article 40 de la loi acte la création du Conseil d’évaluation de l’É cole dont l’objectif est de
devenir un instrument efficace et reconnu d’évaluation du système scolaire français. Ses deux
missions principales sont deux nouveautés dans le paysage de l’évaluation pourtant très dense
de l’éducation nationale : la mise en cohérence de toutes les évaluations de l’enseignement
scolaire et la mise en place de l’évaluation des établissements scolaires à l’échelle nationale.

La mise en place de l’évaluation au service des établissements

La France est l’un des derniers grands pays développés à ne pas avoir mis en place un
dispositif d’évaluation des établissements scolaires à l’échelle nationale et de façon continue,
même si de nombreuses expériences ont pu être menées dans les académies.

La loi confie au Conseil d’évaluation de l’É cole la définition du cadre méthodologique et des
outils du futur dispositif d’évaluation et en fixe les grands principes : deux phases pour
l’évaluation, auto-évaluation et évaluation externe ; régularité dans le temps ; publicité. La
mise en œuvre sera placée sous la responsabilité des recteurs d’académie qui devront en
rendre compte au futur conseil.

La mise en cohérence de toutes les évaluations de l’enseignement

scolaires
La mission de mise en cohérence des très nombreuses évaluations conduites dans
l’enseignement scolaire constitue le second pilier du futur conseil.

Toutes les dimensions de l’évaluation du système éducatif sont concernées, hors évaluation
des personnels, de nature statutaire : les acquis des élèves, les dispositifs éducatifs, les
établissements d’enseignement scolaire, y compris les méthodologies, les outils et les
résultats des évaluations organisées dans le cadre de programmes de coopération européens
ou internationaux, par exemple le programme international pour le suivi des acquis des élèves
(Pisa).

Un conseil alliant indépendance, expertise et responsabilisation des

producteurs d’évaluations

La composition du Conseil d’évaluation de l’É cole permet d’allier :

 l’expertise : avec la présence de six personnalités qualifiées, toutes nommées par des
autorités extérieures au ministère de l’É ducation nationale et de la Jeunesse ;

 l’indépendance : le président du Conseil est nommé par le Président de la République


et il compte parmi ses membres deux députés et deux sénateurs ;

 la responsabilisation des producteurs d’évaluations : trois représentants du ministre


sont membres du Conseil.

Rendre compte aux usagers et enrichir le débat public sur

l’éducation

Si le ministère de l’É ducation nationale et de la Jeunesse a été l’un des premiers à développer
une fonction d’évaluation, il s’agit désormais de développer une véritable culture de
l’évaluation pour améliorer la qualité du service public de l’éducation et enrichir le débat
public.

Pour cela, le Conseil d’évaluation de l’É cole dispose d’une grande marge de manœuvre
puisqu’il établit en toute indépendance son programme de travail annuel, qu’il transmet
simplement au ministre chargé de l’É ducation nationale. Ses avis, recommandations et
rapports, comme son programme de travail, sont rendus publics.
Ce qui change avec la loi

Le Conseil sera installé au dernier trimestre 2019. Il pourra bénéficier des travaux de
préfiguration de l’évaluation des établissements qui s’appuient notamment sur
l’expérimentation conduite pendant l’année de préparation de la loi dans les académies de
Montpellier et de Nantes.

除此之外

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