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《学校信任法》/《基于信任关系的小学教育法》
La loi pour une École de la confiance a été promulguée au Journal Officiel le 28
juillet 2019. Abaissement de l'instruction obligatoire à l'âge de 3 ans, obligation
de formation jusqu'à l'âge de 18 ans, pré-recrutement des enseignants, création
d'un service public de l'École inclusive, etc. Consultez l'essentiel de la loi pour
une École de la confiance.
据法新社和《世界报》报道,法国国民议会 2 月 19 日一读通过了《基于信任关
民教育部长布朗盖定下的目标,这套法案在于“普遍提高学生的水平”和“促
进社会公正”,但一些内容受到左派和右派反对派政党的批评。
义务教育降低到 18 岁,预先招聘教师,为全纳学校创建公共服务等为阅读此法
案的要点。
Les trois années de scolarisation à l’école maternelle favorisent l’éveil de la personnalité des
enfants, stimule leur développement langagier, sensoriel, moteur, cognitif et social, développe
l’estime de soi et des autres, et concourt à leur épanouissement affectif. L’école maternelle
s’attache à développer chez chaque enfant l’envie et le plaisir d’apprendre afin de lui
permettre, progressivement, de devenir élève.
La scolarité à l’école maternelle joue donc un rô le crucial dans le développement des jeunes
enfants : elle est à la fois le tremplin vers la réussite, le foyer de l’épanouissement des élèves
et le creuset de la réduction des inégalités sociales.
L’apprentissage d’un vocabulaire précis et des structures de la langue est un levier majeur
pour réduire la première des inégalités, celle devant la langue. Entre 3 et 6 ans, l’enfant
développe à l’école maternelle des compétences indispensables pour aborder ensuite à l’école
élémentaire, et dans de bonnes conditions, l’apprentissage des savoirs fondamentaux : lire,
écrire, compter et respecter autrui.
Obligation d’instruction
À partir de la rentrée 2019, tous les enfants â gés de 3, 4 et 5 ans sont concernés par
l’obligation d’instruction. Tous ces enfants doivent donc désormais être inscrits dans une
école ou une classe maternelle, publique ou privée, sauf si leurs parents ou responsables
légaux déclarent qu’ils l’instruisent ou le font instruire dans la famille. Dans ce cas, des
contrô les seront réalisés par les autorités compétentes afin de s’assurer que l’obligation
d’instruction est bien respectée.
Assiduité
L’obligation d’instruction entraîne une obligation d’assiduité durant les horaires de classe. La
loi prévoit toutefois que cette obligation puisse être assouplie pour un enfant de petite section
d’école maternelle, si les personnes responsables de l’enfant le demandent. Un décret précise
les conditions dans lesquelles cet assouplissement est possible. Des instructions ont été
données aux services de l’éducation nationale pour répondre rapidement aux familles qui
feraient une demande d’aménagement du temps de scolarisation de leur enfant.
L’article 18 de la loi autorise, à titre dérogatoire, l’instruction d’un enfant de 3 à 6 ans dans un
jardin d’enfants. Jusqu’à l’année scolaire 2023-2024, une inscription dans un jardin d’enfants
est considérée comme respectant l’obligation d’instruction après déclaration préalable des
personnes responsables de l’enfant à l’autorité compétente. Des contrô les pédagogiques
seront réalisés afin de s’assurer du respect de l’obligation d’instruction.
Instaurer une visite médicale à l’école dès 3 ans
pour un meilleur suivi des enfants 从 3 岁开始在学校
进行体检,以便更好地跟进儿童成长
Un repérage précoce des éventuels troubles de santé pouvant affecter les apprentissages est
essentiel pour la réussite du parcours scolaire des jeunes enfants.
Une visite organisée à l'école pour tous les enfants âgés de 3 ans à 4
ans
La loi prévoit une visite médicale pour tous les enfants entre 3 et 4 ans, au début de l’école
maternelle. Cette visite, organisée à l’école, vise à dépister les troubles du neuro-
développement, les troubles du spectre autistique, mais également des troubles sensoriels,
staturaux-pondéraux, psycho-affectifs et autres troubles de santé. La réalisation de cette visite
à l’école permet aux professionnels de santé de comprendre le contexte scolaire de l’enfant et
aux enseignants de l’adapter au mieux en cas de besoin.
L’article 13 (qui entrera en vigueur à la rentrée scolaire 2020) définit les modalités concrètes
de cette visite en prévoyant une meilleure complémentarité entre tous les acteurs de la santé
entre 0 et 6 ans afin de garantir une couverture de 100 % des élèves.
La loi prévoit également une visite lors de la sixième année, c’est-à-dire entre 5 et 6 ans, afin
de sécuriser l’entrée dans les apprentissages de l’école élémentaire. Ce repérage pourra
concerner des troubles de l’attention, de la coordination, de la vision, de la croissance, de la
communication, une mauvaise association entre les signes écrits et les sons. Les
professionnels de santé portent également attention à la prévention des maltraitances.
Il n’est pas nécessaire que tous les enfants de cette tranche d’â ge soient vus, sans évidemment
exclure que tous les enfants puissent à tout moment être accompagnés ou suivis par un
professionnel de santé. En revanche, il est indispensable que ceux qui en ont effectivement
besoin bénéficient d’une visite par un médecin. Il s’agit de prendre en considération tous les
enfants, sans qu’ils aient tous besoin d’un examen approfondi.
Il est primordial que tous les enfants puissent bénéficier à l’école de cette visite à cet â ge
crucial, sauf si les parents fournissent une attestation d’un médecin généraliste ou d’un
pédiatre libéral certifiant que l’examen a été réalisé.
La loi apporte des précisions importantes sur les modalités d’organisation de cette visite, pour
garantir sa réalisation effective. En effet, cette visite, mentionnée à l’article L. 2112-2 du code
de la santé publique, est déjà une des missions de la protection maternelle et infantile (PMI).
La loi réaffirme et renforce cette compétence en donnant aux services départementaux de PMI
la responsabilité première de réaliser ces visites pour l’ensemble des élèves de cette tranche
d’â ge. Si ces services départementaux rencontrent des difficultés pour les réaliser seuls dans
certaines écoles, les professionnels de santé de l’éducation nationale interviendront à titre
complémentaire, dans le cadre de conventions départementales d’organisation des services.
Le bon repérage des élèves nécessitant une visite par un médecin s’appuiera, en lien avec les
familles, sur une coordination renforcée entre le médecin de l’éducation nationale, les autres
professionnels de santé (infirmiers de l’éducation nationale, PMI, médecins généralistes,
pédiatres, etc.) et l’ensemble de l’équipe éducative, dont les enseignants, les psychologues et
les assistants de service social en faveur des élèves. Le médecin déterminera, après étude des
éléments du parcours de santé de l’enfant, ceux qu’il verra en visite approfondie.
全纳学校提供重要的公共服务
Assurer une scolarisation de qualité à tous les élèves de la maternelle au lycée, qui prenne
mieux en compte leurs singularités et leurs besoins éducatifs particuliers, tel est l’esprit du
chapitre IV de la loi, intégralement consacré à l’É cole inclusive.
L’article 25 de la loi prévoit que les accompagnants des élèves en situation de handicap
(AESH) seront recrutés par contrat à durée déterminée de trois ans minimum, renouvelable
une fois avant transformation en contrat à durée indéterminée.
Dès la rentrée 2019, une formation initiale d’adaptation à l’emploi de 60 heures est garantie
pour tous les accompagnants d’élèves en situation de handicap. La loi prévoit également que
la formation professionnelle continue est fixée sur la base d’une référentiel national et adaptée
à la diversité des situations des élèves accueillis à l’école.
de chaque élève
de qualité
La loi Pour une É cole de la confiance crée, dans l’enseignement public et privé sous contrat,
des pô les inclusifs d’accompagnement localisés (Pial). Ils constituent une nouvelle forme
d’organisation de l’accompagnement des élèves visant à améliorer la coordination des aides
(humaines, éducatives et thérapeutiques) et à faciliter la gestion des accompagnants.
Ainsi, tout au long de l’année scolaire, l’accompagnement organisé au sein des Pial permettra
de mieux prendre en compte l’évolution des besoins pédagogiques des élèves accompagnés,
les évènements scolaires (périodes de stage, sorties, voyages) et les aléas de gestion (absence
d’un accompagnant ou d’un élève accompagné).
une coopération renforcée entre tous les acteurs : l’É cole, le secteur médico-social et
les collectivités territoriales ;
une organisation et une gestion des moyens au plus près des besoins de chaque élève
grâ ce à la généralisation des Pial.
Pour les accompagnants :
Un statut renforcé : des contrats plus stables (recrutement par un contrat de trois ans
minimum), la possibilité d’accroître son temps de travail moyen et une meilleure
intégration au sein de l’équipe éducative ;
Le harcèlement entre élèves est un fléau que le ministère de l’É ducation nationale et
de la Jeunesse combat sans relâ che. L’É cole de la République doit être avant tout un
lieu de confiance, de respect d’autrui et de bien-être.
L’article 5 de la loi pour une É cole de la confiance inscrit le droit à une scolarité sans
harcèlement dans le code de l’éducation. Cette disposition donne une assise légale
aux nombreuses actions de prévention menées par le ministère et envoie à l’ensemble
de la communauté éducative un signal fort visant à amplifier la mobilisation contre le
harcèlement entre élèves.
harcèlement
Le harcèlement se définit comme une violence répétée qui peut être verbale, physique
ou psychologique. À l’école, cette violence peut être le fait d’un ou plusieurs élèves à
l’encontre d’une ou plusieurs victimes. Elle se fonde sur le rejet de la différence et la
stigmatisation de certaines caractéristiques telles que l’apparence physique,
l’orientation sexuelle, le handicap, etc.
Le harcèlement est présent dans tous les établissements, sous des formes variées, et
de manière croissante par le biais d’outils numériques. Ce phénomène va à l’encontre
des valeurs promues par l’É cole et nuit fortement au climat scolaire. Les
conséquences psychologiques, sociales et scolaires du harcèlement sur les victimes
peuvent être graves. Les harceleurs présentent, eux aussi, des risques en termes de
santé psychique et d’intégration sociale.
Seul un cadre scolaire serein peut permettre aux élèves de s’épanouir pleinement dans
les apprentissages et de donner le meilleur d’eux-mêmes. C’est un élément central
dans l’élévation du niveau général des élèves.
Le Conseil supérieur des programmes a été saisi afin de mieux identifier et valoriser les
éléments ayant trait au développement durable dans les programmes d’enseignement, du
primaire jusqu’au lycée, et notamment dans les voies technologique et professionnelle dans
lesquelles tous les diplô mes devront prendre en compte cette problématique.
Par ailleurs, ces enjeux éducatifs sont intégrés à la formation des enseignants et des
personnels d’encadrement au niveau national comme au niveau académique par le biais de
ressources éducatives et d’un travail partenarial avec les collectivités territoriales, les
associations et les différents services de l’É tat.
L’enjeu est de faire de chaque école et établissement un lieu ouvert à des activités liées à la
biodiversité (installations de ruches, de nichoirs, plantations d’arbres), en lien avec les
collectivités territoriales en charge du bâ ti scolaire et le tissu associatif.
Dès la rentrée 2019, les élèves sont incités à devenir acteurs du développement durable et de
la lutte contre le changement climatique. Trois mesures ont été prises dans cette perspective :
公立国际教育机构一起向世界开放
Les EPLEI pourront également accueillir des élèves préparant les diplô mes nationaux du
brevet et du baccalauréat. Cette disposition est un facteur de mixité sociale au sein de ces
établissements.
Le regroupement au sein d’une structure juridique unique de classes des premier et second
degrés permettra de renforcer la gouvernance et la gestion de ces établissements en favorisant
la mutualisation des moyens de fonctionnement, des installations sportives ou des moyens
consacrés aux activités périscolaires au service de projets éducatifs ambitieux, notamment en
recrutant des professeurs associés disposant de qualifications spécifiques.
Pour les élèves français comme étrangers, les EPLEI permettront d’élargir leurs
connaissances de la culture du pays partenaire et d’approfondir les valeurs de l’Europe au
travers de cursus multilingues et multiculturels. Ils pourront se voir délivrer un diplô me ou
une certification permettant l’accès à l’enseignement supérieur d’un pays étranger et
bénéficier d’une mobilité facilitée.
La création d’un EPLEI peut favoriser, par le biais du développement d’une scolarisation
internationale, la constitution d’un vivier de futurs professionnels dont les compétences
(linguistiques, multilingues, culturelles, etc.) seront des atouts pour les territoires, mais
également contribuer à leur attractivité économique.
Les collectivités volontaires pourront, avec l’appui des académies, développer des projets
d’enseignement ouverts sur l’international, en fonction des spécificités et des besoins de
chaque territoire.
En abaissant l’â ge de l’instruction obligatoire à 3 ans, la loi étend aux enfants â gés de 3 à 5
ans les contrô les effectués par le maire et les services de l’éducation nationale dans le cadre
de l’instruction dispensée dans la famille.
L’article 19 clarifie et renforce le cadre juridique des contrô les de l’instruction dans la
famille : il précise ses modalités mais également les sanctions à l’encontre des personnes
responsables de l’enfant en cas de non-respect de ce cadre légal.
L’objet du contrô le et les objectifs pédagogiques sont précisés dans la loi. Les contrô les
doivent permettre de s’assurer de l’acquisition progressive par l’enfant de chacun des
domaines du socle commun de connaissances, de compétences et de culture au regard des
objectifs attendus à la fin de chaque cycle d’enseignement de la scolarité obligatoire. Ils
seront adaptés à l’â ge de l’enfant et à son état de santé.
La mise en œuvre du contrô le pédagogique, tout particulièrement avec de très jeunes enfants,
fera l’objet d’une attention particulière : il se centrera notamment sur l’acquisition progressive
du langage.
La loi vient également préciser que le contrô le a lieu selon des modalités définies par
l’autorité académique et indique qu’il a lieu, en principe, au domicile où l’enfant est instruit.
L’article 19 renforce les pouvoirs de l’autorité académique qui pourra désormais mettre en
demeure les personnes responsables d’un enfant de le scolariser dans un établissement
scolaire lorsqu’elles auront refusé deux fois, sans motif légitime, de le soumettre au contrô le
pédagogique. Il permet également de réprimer pénalement le fait de ne pas inscrire son enfant
dans un établissement d’enseignement, sans excuse valable, en dépit d’une mise en demeure
de l’autorité de l’É tat compétente en matière d’éducation.
Par ailleurs, la loi précise également les sanctions à l’encontre des parents qui effectuent une
déclaration d’instruction dans la famille mensongère pour masquer une autre situation, en
particulier l’inscription de l’enfant dans un établissement scolaire ouvert dans des conditions
irrégulières.
Tous les enfants â gés de 3 à 5 ans instruits dans la famille seront soumis à des contrô les par le
maire et l’autorité compétente en matière d’éducation.
La loi introduit également une obligation nouvelle pour l’administration en prévoyant que les
personnes responsables de l’enfant sont informées, à la suite de la déclaration annuelle
qu’elles sont tenues d’effectuer, de l’objet et des modalités des contrô les conduits en
application de l’article L. 131-10 du code de l’éducation.
学率
En France, près de 80 000 jeunes sortent chaque année du système scolaire sans aucune
qualification. Notre pays compte 60 000 jeunes mineurs ni en emploi, ni en formation, ni en
études "Neets". Ces jeunes mineurs se heurtent à de grandes difficultés pour s’insérer sur le
marché du travail et sont les premières victimes de la pauvreté.
La loi prévoit le droit, pour chaque jeune entre 16 et 18 ans, de pouvoir intégrer un parcours
adapté à ses besoins. L’obligation de formation va au-delà du droit au retour en formation ou
du droit à une formation professionnelle : elle inclut d’autres situations comme l’emploi, le
service civique et l’engagement dans un dispositif d’accompagnement ou d’insertion sociale
et professionnelle. Ces situations, si elles ne sont pas des solutions de "formation" au sens
strict, contribuent à l’élévation du niveau de compétences des jeunes concernés et sont de
nature à favoriser une insertion sociale et professionnelle durable.
La garantie d’une formation jusqu’à 18 ans constitue une obligation pour les jeunes mais
aussi et d’abord pour les pouvoirs publics eux-mêmes.
Elle implique dans un premier temps de repérer et de contacter les jeunes concernés, de leur
proposer un accompagnement adapté grâ ce à un entretien de situation et de leur présenter sur
cette base une solution d’orientation ou un parcours d’accompagnement renforcé leur
permettant de les remobiliser et de les insérer.
Ce sont les missions locales qui seront directement chargées d’assurer le respect de cette
obligation de formation.
Les missions locales exerceront cette nouvelle fonction de mise en réseau, en lien étroit avec
les autres acteurs, dans le cadre des plates-formes de suivi et d‘appui aux décrocheurs :
réseaux Foquale des acteurs de l’éducation nationale (établissements scolaires, centres
d’informations et d’orientation, mission de lutte contre le décrochage scolaire, structures de
retour à l’école type micro-lycées), Pô le emploi, écoles de la deuxième chance, etc.
力度
territoire
Partant du constat d’une certaine hétérogénéité entre les formations délivrées actuellement par
les différentes école supérieures du professorat et de l’éducation (Espe), le premier objectif de
la réforme de la formation est d’homogénéiser l’offre de formation avec un continuum
renouvelé entre formation initiale rénovée, formation continuée (durant les trois premières
années d’exercice) et formation continue.
Pour ce faire, la loi renomme les Espe en instituts nationaux supérieurs du professorat et de
l’É ducation (Inspé) et confie aux ministres chargés de l’Enseignement supérieur et de
l’É ducation nationale la définition de leur référentiel de formation.
Mieux former les professeurs dans des instituts nationaux supérieurs du professorat et de
l’éducation
Les Inspé étant à la fois des composantes universitaires et des écoles de formation de
fonctionnaires, les candidats au poste de directeur seront désormais auditionnés par un comité
de sélection coprésidé par le recteur et le président de l’établissement d’enseignement
supérieur de rattachement, comprenant obligatoirement le président du conseil d’école. Ce
comité soumettra, avec un avis motivé, les noms des candidats aux ministres, qui choisiront
alors le directeur.
Un arrêté préparant cette réforme profonde de la formation est venu préciser les objectifs et
axes de formation quant aux compétences travaillées et au niveau de maîtrise des attendus en
fin de master Métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation (Meef). Dans les
Inspé, un volume horaire de 800 heures annuelles permettra une meilleure ventilation des
principaux enseignements.
Un volume horaire commun dans tous les Inspé
Pour le 1er degré : au moins 55 % des temps de formation seront consacrés aux
savoirs fondamentaux (lire, écrire, compter, respecter autrui, y compris la
connaissance et la transmission des valeurs républicaines), au moins 20 % à la
polyvalence (autres aspects disciplinaires), à la pédagogie générale et à la gestion de
classe, au moins 15 % à la recherche et 10 % au contexte, notamment territorial, et
aux innovations propres de chaque institut.
Pour le second degré : au moins 45 % des temps de formation seront consacrés aux
disciplines et à la maîtrise des savoirs fondamentaux, 30 % dédiés aux stratégies
d’enseignement et d’apprentissage efficaces, à l’évaluation et à la gestion de classe,
au moins 15 % seront dédiés à la recherche et 10 % réservés aux contexte et
innovations propres à chaque institut.
Un tiers du temps de formation sera assuré par des praticiens, professeurs exerçant en
parallèle devant des classes du degré d’intervention du stagiaire.
Une nouvelle série d’indicateurs opérationnels, favorisant l’évaluation qualitative de
la formation et les comparaisons entre Inspé, sera mise en œuvre. Les Inspé pourront
également délivrer des certificats d’aptitude à l’enseignement français à l’étranger,
pour favoriser l’émergence d’une filière de professeurs intéressés par des expériences
professionnelles dans le réseau français à l’étranger.
de professeur 允许逐步进入教学生涯
Elle se traduit par des conditions d’intervention spécifiques et progressives, toujours sous la
responsabilité d’un tuteur :
改善法国的学校体系
L’article 40 de la loi acte la création du Conseil d’évaluation de l’É cole dont l’objectif est de
devenir un instrument efficace et reconnu d’évaluation du système scolaire français. Ses deux
missions principales sont deux nouveautés dans le paysage de l’évaluation pourtant très dense
de l’éducation nationale : la mise en cohérence de toutes les évaluations de l’enseignement
scolaire et la mise en place de l’évaluation des établissements scolaires à l’échelle nationale.
La France est l’un des derniers grands pays développés à ne pas avoir mis en place un
dispositif d’évaluation des établissements scolaires à l’échelle nationale et de façon continue,
même si de nombreuses expériences ont pu être menées dans les académies.
La loi confie au Conseil d’évaluation de l’É cole la définition du cadre méthodologique et des
outils du futur dispositif d’évaluation et en fixe les grands principes : deux phases pour
l’évaluation, auto-évaluation et évaluation externe ; régularité dans le temps ; publicité. La
mise en œuvre sera placée sous la responsabilité des recteurs d’académie qui devront en
rendre compte au futur conseil.
scolaires
La mission de mise en cohérence des très nombreuses évaluations conduites dans
l’enseignement scolaire constitue le second pilier du futur conseil.
Toutes les dimensions de l’évaluation du système éducatif sont concernées, hors évaluation
des personnels, de nature statutaire : les acquis des élèves, les dispositifs éducatifs, les
établissements d’enseignement scolaire, y compris les méthodologies, les outils et les
résultats des évaluations organisées dans le cadre de programmes de coopération européens
ou internationaux, par exemple le programme international pour le suivi des acquis des élèves
(Pisa).
producteurs d’évaluations
l’expertise : avec la présence de six personnalités qualifiées, toutes nommées par des
autorités extérieures au ministère de l’É ducation nationale et de la Jeunesse ;
l’éducation
Si le ministère de l’É ducation nationale et de la Jeunesse a été l’un des premiers à développer
une fonction d’évaluation, il s’agit désormais de développer une véritable culture de
l’évaluation pour améliorer la qualité du service public de l’éducation et enrichir le débat
public.
Pour cela, le Conseil d’évaluation de l’É cole dispose d’une grande marge de manœuvre
puisqu’il établit en toute indépendance son programme de travail annuel, qu’il transmet
simplement au ministre chargé de l’É ducation nationale. Ses avis, recommandations et
rapports, comme son programme de travail, sont rendus publics.
Ce qui change avec la loi
Le Conseil sera installé au dernier trimestre 2019. Il pourra bénéficier des travaux de
préfiguration de l’évaluation des établissements qui s’appuient notamment sur
l’expérimentation conduite pendant l’année de préparation de la loi dans les académies de
Montpellier et de Nantes.
除此之外